Tag: Romulus Zaharia

  • Le textile – un art

    Le textile – un art

    Ce musée est le fruit du travail de trois personnes enthousiastes et passionnées : Florica, Ana et Romulus Zaharia. Lacronyme FARZ est le nom de leur collection mise sur pied à Băiţa, dans le comté de Hunedoara. Florica Zaharia, conservateur honoraire du Metropolitan Museum of Arts de New York, directrice et propriétaire du Musée du textile, nous raconte lhistoire de cette collection, avec ses racines profondes : « Le point de départ a été ma passion pour le textile, une passion de collectionneur qui allait de pair avec ma profession. A mesure que la collection se développait, son utilisation est devenue une véritable responsabilité. Dans lEst de lEurope, notamment dans les territoires ex-communistes, on avait besoin dune collection de référence dans le domaine du textile et dun pont entre les cultures de la région – roumaine comprise – et les cultures occidentales. »



    La collection a été mise sur pied avec beaucoup de détermination par les époux Florica et Romulus Nicolae Zaharia, que leur fille, Ana Teodora Drăguș, a rejoints dans ce travail commencé il y a 40 ans. Florica Zaharia est docteur en textile et elle a été pendant une trentaine dannée conservateur au Metropolitan Museum of Art, où elle sest trouvée 13 années durant à la tête du Département de conservation des textiles. Florica Zaharia : « Je ne savais pas si ce que nous étions en train de créer allait devenir un musée ou un institut de recherches. Nous avons commencé par collectionner des pièces roumaines, car cétaient celles que je connaissais le mieux, que jaimais le plus et avec lesquelles nous avions grandi. Nous étions étudiants, mon mari et moi, et les vacances dété étaient magnifiques grâce aux traditions qui nous rapprochaient de la culture traditionnelle et de certaines régions du pays. Les objets ont commencé à saccumuler. Ensuite, les amis et les membres de la famille, nous voyant rassembler de tels objets, nous en ont apporté à leur tour. A mesure que le nombre dobjets augmentait et que nous avancions dans notre profession, nous nous sommes rendu compte de la nécessité dune thématique et dune façon méthodique de collectionner. Notre collection sest élargie, couvrant aussi dautres régions du monde, et actuellement, 60% du patrimoine de notre collection est universel et 40% roumain. »



    Le Musée du Textile est installé dans deux localités du comté de Hunedoara, disposant de trois locaux, deux à Băiţa et un à Hărţăgani. « Si vous venez visiter le musée, vous constaterez que les locaux répondent dune certaine façon à notre désir de préserver larchitecture à valeur historique. Un des bâtiments qui laccueille est une maison de marchand du 19e siècle, en train dêtre restaurée, un autre est lancien magasin dit « universel » de Băiţa où lon vendait toute sorte de marchandises. Enfin, dans le village de Hărţăgani, à 4 km de Băiţa, le musée est installé dans une ferme paysanne où lon peut découvrir la fabrication artisanale des textiles dans cette zone du pays. Tous les outils et équipements spécifiques y sont étalés, et les activités liées à la fabrication des fibres textiles sy déroulent en été. Des expositions se succèdent tout au long de lannée et si les visiteurs sont intéressés par une certaine partie de la collection qui nest pas exposée au moment de leur visite, nous sommes prêts à la partager avec eux et avec les chercheurs. »



    La collection comporte des textiles et des outils utilisés au fil de lhistoire dans la production textile traditionnelle : fibres, colorants et tissus, ainsi quune bibliothèque spécialisée. Les objets exposés proviennent de Roumanie et du monde entier : Europe Centrale et Occidentale, Proche Orient, Inde, Asie Centrale, Chine, Japon, Asie du sud-est, Afrique, Océanie et Amérique. Ce qui rend unique la collection FARZ, cest le fait quelle a été réalisée par des professionnels, une grande attention étant accordée aux aspects techniques du textile. Le musée propose régulièrement des événements. Florica Zaharia: « Nous ouvrirons bientôt une nouvelle exposition : « La laine et leau » censée présenter les couvertures de la zone des Carpates, tissées selon une technologie propre aux régions de montagne. LArt Café du musée vient daccueillir une exposition consacrée aux techniques de décoration des textiles et nous nous apprêtons à en ouvrir bientôt une autre, dédiée aux photographes de la commune, Ana et Gheorghe Tripon, qui présentent les lieux et des gens habillés de leurs costumes traditionnels, quils portent depuis des décennies. »



    Le Musée du textile se donne pour tâche de préserver, recueillir, étudier et faire connaître ce patrimoine au public et aux spécialistes. Les fondateurs du musée souhaitent également créer un centre de recherche et déchanges ationaux et internationaux entre experts et jeunes professionnels, pour une meilleure mise en valeur de lart textile. (Trad. : Dominique)

  • Textilkunst: Künstlerfamilie betreut Textilmuseum an drei Standorten

    Textilkunst: Künstlerfamilie betreut Textilmuseum an drei Standorten

    Wir wollen heute gemeinsam die einzige Textilkollektion in Osteuropa entdecken. Die Sammlung ist die Krönung der jahrelangen Arbeit dreier engagierten Menschen: Florica, Ana und Romulus Zaharia. Daher auch die Bezeichnung der Kollektion: FARZ. Florica Zaharia, emeritierter Konservator im Metropolitan Museum of Arts und Leiterin des Textilmuseums in Băiţa, Kreis Hunedoara, erzählte uns die Geschichte der Textilkollektion — eine Geschichte mit tief reichenden Wurzeln:



    Alles begann mit der Leidenschaft für Kleider. Die Sammlung von Kleidungsstücken wurde allmählich zu unserem Beruf. Die Sammlung entwickelte sich mit der Zeit derma‎ßen, dass ihre Verwendung zur Verantwortung wurde. In Osteuropa, insbesondere in den ehemaligen kommunistischen Staaten, war der Bedarf einer Textilien-Bezugskollektion spürbar. Wir wollten damit eine kulturelle Brücke zwischen Ost- und Westeuropa bauen.“




    Die Sammlung wurde in den letzten 40 Jahren auf die Beine gebracht. Florica und Romulus Zaharia haben gro‎ße Erfahrung im Bereich der Textilien-Restaurierung. Jahre später trat auch ihre Tochter, Ana Teodora Drăguş, dem Geschäft bei. Florica Zaharia ist überspezialisiert in der Textilwissenschaft. Die Hälfte ihres Berufslebens arbeitete sie als Textilrestauratorin im Metropolitan Museum of Arts. 13 Jahre lang leitete sie die Abteilung »Faserstofferhaltung« innerhalb des Museums. Wie es dazu kam, erzählt sie selbst:



    Ich wusste nicht, wohin mich das Leben führen wird — ob in ein Museum oder in ein Forschungsinstitut. Ursprünglich sammelten wir rumänische Kleidungsstücke, denn diese kannten und liebten wir. Sie waren Teil unseres Lebens. Als Studenten nahmen ich und mein Ehemann oft an den sogenannten Sommerpraktika teil. Wir machten gerne mit, denn die Erfahrung brachte uns näher an die traditionelle Kultur. Und wir reisten durch verschiedene Regionen des Landes. Und so kamen wir dazu, immer mehr Gegenstände zu sammeln. Die Familienangehörigen und Freunde bemerkten zu einem gewissen Zeitpunkt, dass wir derartige Gegenstände sammelten, also brachten sie uns auch einige. So kamen wir auf den Gedanken einer umfangreicheren Kollektion. Wir überlegten uns eine Struktur und ein Thema, denn wir wollten professionell vorgehen. Später weiteten wir die Sammlung mit verschiedenen Textilien aus der weiten Welt aus. Derzeit umfasst unsere Sammlung zu 60% internationale Teile und zu 40% rumänische Objekte.“




    Das Textilmuseum hat drei Standorte, zwei in der Gemeinde Băiţa und einen im Dorf Hărţăgani. Alle drei Standorte befinden sich im Kreis Hunedoara, so unsere Gesprächspartnerin:



    Die Besucher können gerne alle drei Standorte des Museums besichtigen. Die drei Gebäude, in denen das Museum untergebracht ist, kommen unserem Anliegen entgegen, die historisch relevante Architektur des Ortes zu erhalten. Zum einen haben wir das Haus eines Kaufmanns, das Mitte des 19. Jahrhunderts errichtet wurde. Das Haus wird derzeit restauriert. Der zweite Teil unseres Museums wurde im einstigen Kaufhaus in der Gemeinde Băiţa eingerichtet. Knappe 4 Km von Băiţa entfernt, im Dorf Hărţăgani, werden die Besucher einen traditionellen Haushalt besichtigen können. Die traditionelle häusliche Textilindustrie, mit dem gesamten zusammenhängenden Instrumentarium, ist dort ausgestellt. Im Sommer veranstalten wir auch Werkstätte, in denen wir zeigen, wie Textilfasern hergestellt werden.“




    Die Sammlung umfasst sowohl Textilien wie auch verschiedene Werkzeuge, die in der Textilproduktion verwendet werden. Wir lernen eine vielfältige Bezugskollektion kennen, die Fasern, Farbstoffe, Gewebe und Fachliteratur vorstellt. Die Sammlung umfasst auch zweidimensionale Textilien, Anzüge, Zubehör und Trachten aus Rumänien, aus Osteuropa, aber auch aus vielen anderen Ecken der Welt. Die Einmaligkeit der Sammlung besteht darin, dass sie systematisch und professionell aufgebaut wurde. Besonderen Wert wurde auf die technische Dimension gelegt. Darüber hinaus werden im Museum auch zahlreiche Veranstaltungen organisiert, so Florica Zaharia:



    Im Mai starten wir eine neue Ausstellung, »Die Wolle und das Wasser«. Die Ausstellung zeigt verschiedene Bettdecken, die in der Karpatenregion verwendet wurden. Diese Decken werden durch eine für die Bergregion typische Methode gewoben. Auch in der Museumscafeteria Art Café gibt es derzeit eine Ausstellung. Da geht es um »Techniken zur Textilveredelung«. Die Ausstellung ist noch bis Ende des Monats offen. Die genannte Ausstellung wird durch eine Fotoausstellung ersetzt. Ana und Gheorghe Tripon, zwei Fotografen aus der Gemeinde, haben Land und Leute im Alltagsleben fotografiert. Selbstverständlich gibt es auch Schnappschüsse von Trachten und vielfältigen traditionellen Kleidungstücken.“




    Werkzeuge, die bei der häuslichen Herstellung von Kleidern verwendet wurden, können am Standort im Dorf Hărţăgani gesichtet werden. Das Aufgabenfeld des Textilmuseums umfasst unter anderem die Erhaltung, Sammlung, Forschung und Teilung der Kollektion sowie anderer Ressourcen mit Fachleuten und der Öffentlichkeit. Somit soll ein weitgehendes globales Umfeld geschaffen werden, in dem die rumänischen und osteuropäischen Textilien sowie die damit verbundenen Technologien miteingebunden sind. Darüber hinaus besteht das Anliegen, ein Forschungszentrum zu gründen, das den Fachleuten die Möglichkeit bieten soll, sich auf Landesebene sowie international auszutauschen.

  • Textilele ca artă

    Textilele ca artă

    Vă invităm astăzi să descoperiţi
    alături de noi singura colecţie de textile din estul Europei. Este rodul muncii de ani şi ani a trei oameni
    pasionaţi: Florica, Ana şi Romulus Zaharia, ce dau şi numele colecţiei de
    textile: FARZ.


    Florica Zaharia, conservator Emerita, de la Metropolitan Museum of Arts şi
    director şi proprietar al Muzeului Textilelor din Băiţa, judeţul Hunedoara,
    ne-a spus povestea acestei colecţii, o poveste cu rădăcini adânci: Mai întâi a fost pasiunea pentru textile, colecţionarea textilelor,
    care s-a împletit cu profesia, care a progresat şi ea şi s-a ajuns la punctul
    în care colecţia crescuse foarte mult şi devenise o responsabilitate folosirea
    ei. Aceasta s-a împletit cu observaţia că în estul Europei, mai ales în
    teritoriul fost comunist, exista nevoia unei colecţii de referinţă în domeniul
    textilelor şi exista necesitatea unui pod între culturile est europen, inclusiv cea românească, şi culturile
    vestice.


    Colecția a fost făcută în ultimele patru decenii cu pasiune pentru textile,
    determinare, și expertiză profesională de către Florica si Romulus Nicolae
    Zaharia, cărora li s-a alăturat fiica lor, Ana Teodora Drăguș. Florica
    Zaharia este Doctor în textile și Conservator Emerita la The Metropolitan
    Museum of Art, unde a profesat pentru aprope jumătate din viață ca și
    conservator textile. Treisprezece ani a fost șefă a Secţiei de conservare a
    textilelor (Department of Textile Conservation – n.r.). Revine cu detalii Florica Zaharia: Nu ştiam dacă va fi vorba despre un muzeu, dacă va fi vorba de un
    institut de cercetare. Pentru început am colecţionat piese româneşti, pentru că
    pe acestea le cunoşteam, pe acestea le îndrăgeam, crescuserăm cu ele. Eram în
    anii studenţiei şi eu şi soţul meu şi existau bine-cunoscutele practici de
    vară, care erau minunate fiindcă ne apropiau de cultura tradiţională şi de
    anumite regiuni ale ţării. Şi obiectele s-au adunat tot mai mult. Apoi
    prietenii şi familia văzând că adunăm astfel de obiecte, ne-au tot adus şi ei.
    După aceea s-a dezvoltat puţin ideea colecţionării, pentru că odată cu
    creşterea profesională, realizezi necesitatea unei colecţionări sistematice,
    anumită tematică. Apoi colecţia s-a lărgit către textile universale, astfel
    încât astăzi colecţia noastră are 60% patrimoniu universal şi 40% patrimoniu
    românesc.


    Muzeul Textilelor are trei locații, două în comuna Băiţa și una în satul
    Hărţăgani, toate în judeţul Hunedoara, România, după cum ne-a precizat
    interlocutoarea noastră: Dacă veniţi ca vizitator, o să vedeţi cele
    trei locaţii ale muzeului, care răspund într-un fel şi dorinţei noastre de a
    prezerva arhitectura cu valoare istorică. Ele cuprind o casă de negustor, din
    mijlocul secolului XIX, care este pentru moment în restaurare, un alt sediu
    este în cladirea fostului magazin universal, din comuna Băiţa şi la 4 kilometri
    de Băiţa, în satul Hărţăgani, o să vedeţi o gospodărie tradiţională, unde
    industria casnică textilă specifică zonei este expusă cu tot instrumentarul
    necesar şi – mai ales pe perioada de vară – cu activităţile care sunt legate de
    producerea fibrelor de textile. Vedeţi expoziţiile care se derulează pe
    parcursul anului, iar dacă sunteţi interesaţi de o anumită parte din colecţie,
    care nu este expusă, suntem foarte deschişi în a o împărtăşi cu publicul şi cu
    cercetătorii.


    Colecţia include textile și instrumentar folosit în producţia textilă
    tradiţională, produse de-a lungul istoriei în toată lumea, o bogată colecţie de
    referinţă alcătuită din fibre, culoranţi
    și structuri textile, precum și o bibliotecă de specialitate. Colecţia cuprinde
    piese textile bidimensionale, costume, accesorii și instrumentar textil din
    România, estul și centrul Europei, vestul Europei, Orientul Apropiat, India,
    Asia Centrală, Japonia, China, sud-estul Asiei, Africa, Oceania și America.
    Unicitatea colecţiei FARZ este faptul că a fost sistematic și profesional
    formată, cu atenţie la aspectele technice ale textilelor. În plus, Muzeul
    găzduieşte şi multe evenimente de profil, după cum ne-a spus Florica Zaharia: În mai vom deschide o expoziţie, care se numelte. Lâna şi apa, în
    care sunt prezentate păturile şi cergile din zona carpatică, ce se ţes într-o
    tehnologie tipică munţilor. Pentru moment un alt spaţiu expoziţional este cel
    de la Art Café, al muzeului, unde avem expuse Tehnici de decorare a textilelor,
    expoziţie ce se va închide la finalul lunii, urmând ca pe 29 martie să
    deschidem o altă expoziţie, pe care o dedicăm fotografilor comunei, Ana şi
    Gheorghe Tripon, care au fotografiat oamenii, locurile, textilele evident, prin
    costumele populare purtate de oameni, pentru mai mult de trei decenii.



    De asemenea, tehnologia textilă casnică se
    găseşte expusă în gospodăria de la Hărţăgani, după cum ne-a mai spus Florica
    Zaharia. Misiunea Muzeului Textilelor include prezervarea, colectarea,
    cercetarea și împărtășirea colecţiei și a altor resurse cu specialiștii și
    publicul larg, creând un context global în care materialele textile românești
    si cele est europene, precum și tehnologiile textile aferente, să fie
    integrate. Se doreşte, de asemenea, fondarea unui centru pentru cercetare și
    interacțiuni profesionale între experţi și tineri profesioniști din comunitatea
    profesională naţională și internațională, pentru a stimula aprecierea
    textilelor ca artă.