Tag: Roumanie

  • 35 ans se sont écoulés depuis la révolution roumaine de 1989

    35 ans se sont écoulés depuis la révolution roumaine de 1989

    Installée à la fin de la Seconde Guerre mondiale par les troupes d’occupation soviétiques, la dictature communiste de Bucarest semblait inébranlable. En novembre 1989, le congrès du parti unique réélit à l’unanimité Nicolae Ceausescu au poste de Secrétaire général, qu’il occupe depuis près d’un quart de siècle. Bien que  septuagénaire, cela ne l’empêche pas de lancer des plans pour le développement “socialiste” de la Roumanie d’ici à l’an 2000. Son ambition de rembourser les dettes extérieures du pays avant leur échéance n’a quant à elle été payée que par le peuple roumain. Presque tout ce qui était produit en Roumanie était exporté. Dans le pays, les denrées alimentaires étaient en rupture de stock, les immeubles n’étaient pas chauffés et l’électricité pouvait être coupée inopinément à tout moment. Outre la faim et le froid, la peur régnait. La police politique du régime, la Securitate, avait cultivé le mythe de l’omnipotence, de l’omniprésence et de l’omniscience de ses agents, de sorte que la plupart des gens craignaient d’exprimer toute forme de contestation. 

     

    Les pays voisins de la Roumanie s’émancipent progressivement

     

    Dans un délire continu, l’appareil de propagande du régime – télévision, radio, journaux – a dépeint une réalité parallèle : Ceausescu était un génie, sa femme Elena était une scientifique de renommée mondiale et une mère aimante pour tout son peuple, et les Roumains vivaient dans le meilleur des mondes. Dans les pays voisins de la Roumanie, sous l’impulsion de la politique du dernier dirigeant soviétique, le réformateur Mikhaïl Gorbatchev, de gigantesques manifestations ont renversé les dictatures communistes. Varsovie, Prague, Berlin-Est, Budapest et Sofia connaissaient déjà la liberté après près d’un demi-siècle de tyrannie. Les historiens affirment que ce n’est pas un hasard si l’étincelle de la révolution roumaine a été allumée à Timisoara, la plus grande ville de l’ouest du pays, cosmopolite et multiethnique, où la télévision de Hongrie et de l’ex-Yougoslavie était facilement accueillie. 

     

    Timisoara, l’étincelle qui embrase la Roumanie

     

    Le 16 décembre 1989, la solidarité de quelques paroissiens avec le pasteur hongrois protestant Laszlo Tokes, que la Securitate voulait expulser de Timișoara, a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. De plus en plus de personnes se sont rassemblées autour de la maison paroissiale et ont fini par protester ouvertement dans les rues de la ville. L’appareil répressif a réagi immédiatement et a ouvert le feu. Jusqu’au 20 décembre, de nombreux civils non armés sont tués, après quoi l’armée a fraternisé avec les manifestants et s’est retirée dans les casernes. Ce jour-là, Timisoara devient la première ville de Roumanie à se libérer du communisme. La révolution s’étend rapidement à tout le pays et culmine à Bucarest le 22 décembre, lorsque Ceausescu s’enfuit en hélicoptère du siège du comité central du parti unique, assiégé par des centaines de milliers de manifestants. Capturés et jugés sommairement par un tribunal improvisé, les époux Ceausescu sont exécutés le 25 décembre. La révolution a fait plus d’un millier de morts. La Roumanie est le seul pays de l’ancien bloc soviétique dans lequel la libération s’est faite dans un tel bain de sang.

     

  • Ecoutez l’émission du 15.12.2024

    Ecoutez l’émission du 15.12.2024

    Aujourd’hui, RRI revient pour vous sur l’actualité de la semaine qui vient de s’achever. On vous présente les nouveaux horaires de train en Roumanie, ainsi qu’une interview exclusive de l’auteur Eric Chacour. Bonne écoute !

  • La semaine du 9 au 15 décembre 2024

    La semaine du 9 au 15 décembre 2024

    La Roumanie rejoint enfin l’espace Schengen

    La bonne nouvelle de la semaine, attendue et officiellement confirmée jeudi, est l’admission complète de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’espace Schengen. Pour rappel, fin mars, les partenaires européens s’étaient mis d’accord pour accueillir les deux pays dans l’espace de libre circulation avec des frontières aériennes et maritimes. Une fois que les Pays-Bas et l’Autriche ont donné leur feu vert, le Conseil Justice et affaires intérieures a approuvé ce jeudi, à l’unanimité, l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace de libre circulation de l’UE, avec leurs frontières terrestres, à partir du 1er janvier 2025. À compter de cette date, des contrôles seront effectués uniquement aux frontières de la Roumanie avec la Serbie, la Moldavie et l’Ukraine. Toutefois, au cours des six premiers mois suivant l’adhésion, des contrôles alternatifs ou aléatoires seront encore effectués, en tant que mesure de sécurité, censée évaluer le fonctionnement de la libre circulation. De tels contrôles temporaires ont déjà été mis en place à plusieurs frontières intérieures de l’espace Schengen en raison de la hausse du nombre d’immigrés clandestins. Les autorités de Bucarest se sont félicitées de l’admission du pays au sein de l’espace Schengen, soulignant que cette décision allait se traduire par une circulation plus rapide des citoyens, une réduction des coûts logistiques pour les entreprises, une compétitivité accrue des produits et services roumains sur le marché européen, des opportunités commerciales et des emplois.

     

    Marathon électoral interrompu

    En début de semaine, les Roumains auraient dû élire leur président ou présidente pour les cinq années à venir. Le second tour de l’élection présidentielle était prévu pour le 8 décembre, date finale d’un véritable marathon électoral qui avait débuté en juin dernier par des élections législatives locales et européennes. Cependant, le 6 décembre, la Cour constitutionnelle a annulé les élections à la fonction suprême après avoir constaté que le processus électoral avait été vicié par de multiples irrégularités et violations de la loi électorale. Selon les services de renseignement, le bénéficiaire direct de ce processus électoral, détourné par les attaques hybrides de la Russie, a été le gagnant du premier tour, le candidat indépendant Călin Georgescu, un extrémiste pro-russe, avec un discours anti-occidental virulent et admirateur des dirigeants fascistes roumains de l’entre-deux-guerres. A l’heure actuelle, une enquête pénale concerne deux de ses proches collaborateurs, d’anciens mercenaires. L’un, soupçonné de vouloir causer des troubles dans la capitale, est mis en examen pour non-respect du régime des armes et munitions, opérations pyrotechniques et incitation à la haine, et l’autre pour avoir utilisé des symboles de l’ancienne Garde de fer roumaine, c’est-à-dire des symboles de l’extrême droite antisémite et criminelle des années 1930. Le Financial Times reprend le point de vue des analystes selon lesquels l’attrait des groupes paramilitaires en Roumanie, dont les idées extrêmement « machistes » combinent religion et ultranationalisme, a augmenté parce que les autorités ne sont pas intervenues.

     

    Des négociations pour le futur gouvernement entre les partis pro-européens

    Dans ce contexte, le président roumain Klaus Iohannis, dont le mandat sera prolongé jusqu’à l’élection de son successeur, a convoqué le nouveau parlement le 20 décembre. Quatre partis pro-européens, à savoir : le Parti Social-Démocrate (PSD), le Parti National Libéral (PNL), l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et l’Union démocrate-magyare de Romanie (UDMR), ainsi que 3 partis souverainistes autoproclamés, l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR), SOS Roumanie et Le Parti de la Jeunesse (POT), feront partie du nouveau Législatif, conformément au résultat des élections du 1er décembre dernier. Avec près de deux tiers des sièges, les pro-européens et les députés représentant les minorités nationales ont entamé cette semaine des négociations en vue de la formation d’un gouvernement de large coalition. A noter qu’avant le second tour des élections présidentielles, le PSD, le PNL, l’USR, l’UDMR aux côtés du groupe des minorités nationales avaient signé un pacte pour une coalition pro-européenne et euro-atlantique. Ce document visait à bloquer l’accès de Călin Georgescu à la plus haute fonction de l’État. Après l’annulation des élections, les signataires du document ont renouvelé leur engagement et promettent désormais un programme de gouvernement fondé sur le développement et les réformes, qui tiendra compte des priorités des citoyens. Ils ont convenu de la nécessité d’avoir un plan concret pour rendre plus efficaces, voire réduire les dépenses publiques et la bureaucratie dans l’administration publique. Ils ont également convenu d’accélérer le rythme des investissements et des réformes dans le cadre du Plan National de Relance et de Résilience.

     

    L’inflation, toujours un problème

    Le futur Exécutif de Bucarest aura de nombreux défis à relever dans la période à venir, dont notamment le rétablissement de la confiance des citoyens dans la classe politique, la réforme des institutions de l’État ou encore la gestion des nombreux problèmes économiques, dont l’inflation galopante. Alimenté par la hausse des prix des services postaux, des fruits frais et de la margarine, le taux d’inflation a de nouveau augmenté par rapport au mois précédent. Il en va de même pour le taux annuel d’inflation, qui, à comparer les mois de novembre 2024 et 2023, a de nouveau augmenté pour le deuxième mois consécutif, passant de 4,67 % en octobre à 5,11 %. L’une des raisons de cette hausse de l’inflation est le déficit budgétaire élevé, que le gouvernement a du mal à financer, expliquent les analystes. D’ailleurs, selon les plus récentes prévisions de la Banque Nationale de Roumanie l’inflation ne passera pas en-dessous des 3,5 % par an avant 2026.

     

    Football et handball

    Côté sport, l’équipe du FCSB de Bucarest, a fait match nul contre les Allemands d’Hoffenheim, jeudi soir, lors de la 6e étape de l’Europa League. L’équipe de Bucarest est 10ème dans le groupe unique et approche à grands pas de la qualification dans la compétition européenne, avec deux matchs restants en janvier, dont le dernier à domicile contre la célèbre équipe anglaise de Manchester United.

    En handball, la sélection nationale de handball féminin de Roumanie s’est classée 11e au Championnat d’Europe organisé par l’Autriche, la Hongrie et la Suisse. Toutefois, la performance d’une équipe privée de ses vedettes après le départ de tout un contingent, dont la superstar Cristina Neagu, a été quelque peu appréciée. La sélection nationale a fait la surprise, arrivant dans la phase des groupes principaux après des victoires contre la République tchèque et la Serbie. Puis, dans les groupes, les Roumaines ont battu la Suède, toujours de manière inattendue. (trad. Valentina Beleavski)

  • Nouveaux horaires des trains et hausse des prix des billets.

    Nouveaux horaires des trains et hausse des prix des billets.

    La société nationale des chemins de fer vient de publier le nouvel horaire des trains, valable du 15 décembre 2024 au 13 décembre 2025. Et c’est également à partir du 15 décembre que les prix des billets de trains augmenteront de 4,6%. 1 100 trains circuleront en moyenne quotidiennement durant l’année à venir, dont quatre trains Interregio (IR) qui relient les villes de Bucarest et Brasov, avec des rames flambant neuves.

    Dans le contexte des travaux visant l’infrastructure ferroviaire entre les gares de Bucarest Nord et de Craiova, dans le sud du pays, l’opérateur national CFR Călători a planifié des routes alternatives.  Afin de maintenir les liaisons internationales entre les principales villes de Roumanie et l’Europe, la société des chemins de fer a maintenu le train international IR 72 « Traianus », entre Craiova et Budapest gare de Keleti, et le train international IR 73 « Traianus » (Budapest Keleti – Craiova). A cause des travaux d’électrification et de réhabilitation du chemin de fer entre Cluj Napoca – Oradea – Episcopia Bihor (nord-ouest de la Roumanie), afin de couvrir la saison estivale, CFR Călători propose les trains Interrégion saisonniers Cluj Napoca – Braşov aller- retour. C’est également durant la saison estivale que les principales villes du pays et le littoral de la mer Noire seront reliés par des trains directs, qui circulent entre Constanţa – Mangalia en tant que trains Regio, ( plus lents). Dans le cas des trains InterCity, toutes les voitures sont modernisées et disposent  de climatisation, de portes automatiques, de prises électriques pour les téléphones et ordinateurs portables.

    CFR Călători propose des abondements, des cartes TrenPlus, des billets aller-retour ou bien des billets achetés à l’avance vers des destinations internes. Qui plus est, côté transport international, la Compagnie des chemins de fer propose des billets vers la République de Moldova, l’Autriche, l’Allemagne, la Hongrie, la Pologne, la République Tchèque, la Bulgarie, ainsi que l’offre Pass Interrail, un abonnement valable à travers l’Europe ou bien dans un seul Etat d’Europe. Les billets se vendent en ligne, dans les gares et les agences de voyage CFR Călători, aux distributeurs automatiques de billets dans les gares et chez d’autres distributeurs autorisés. Les billets de train peuvent être achetés aussi via une application mobile « CFR Călători bilete online » disponible dans Google Play, App Store et Huawei AppGallery. Dans les gares de Bucarest Nord et à l’aéroport vous pouvez aussi acheter des abonnements métropolitains pour la région Bucarest – llfov.

     

    Sachez également, qu’à compter du 15 décembre, les billets de train sont plus chers à cause de l’inflation. Rien qu’un exemple, le coût d’un voyage entre la Gare du Nord de Bucarest et l’Aéroport International Otopeni «Henri Coandă» augmente, passant de 5,5 lei, soit 1,1 euros à 6 lei, soit 1,2 euros. Pour des trajets de moins de 40 kilomètres, réserver une place implique un coût optionnel quelle que soit la catégorie du train. Les tarifs pour réserver une place seront de 6 lei dans le cas des trains Intercity, toute classe confondue, alors que dans le cas des trains Regio et Interregio les tarifs varient en fonction de la distance entre 1,5 lei et 6 lei tout au plus.

     

  • 14.12.2024 (mise à jour)

    14.12.2024 (mise à jour)

    Espionnage – Le ministère roumain des Affaires étrangères a pris des mesures à la suite d’informations faisant état de la détention d’un citoyen roumain sur le territoire de la république autoproclamée d’Abkhazie, un territoire géorgien temporairement occupé par la Fédération de Russie. La presse rapporte que les autorités de cette région séparatiste pro-russe affirment que la personne en question travaillerait pour les services secrets ukrainiens. Le ministère roumain des Affaires étrangères indique que des mesures urgentes ont été prises pour confirmer sa nationalité et les circonstances de sa détention afin qu’une assistance consulaire puisse être fournie si nécessaire. Jusqu’à présent, la diplomatie roumaine n’a pas reçu de demande à cet égard à l’ambassade de Roumanie en Géorgie.

     

    Législature – Les sénateurs et députés roumains entament lundi la dernière semaine de la législature actuelle, avec de nombreux projets de loi inachevés. Jusqu’à ce que le nouveau parlement se réunisse, la Chambre des députés devrait adopter le nouveau code forestier, qui est à l’ordre du jour depuis plusieurs mois. Il s’agit d’une étape importante du Plan national de relance et de résilience (PNRR) et une priorité du gouvernement, qui affirme que le document doit être adopté d’ici la fin de l’année. Le projet de loi prévoit notamment la confiscation des voitures transportant du bois volé dans les forêts, la création de ceintures vertes autour des grandes villes, le droit de préemption et des matériaux de qualité à un prix raisonnable pour les fabricants de meubles du pays, l’obligation de surveiller les routes forestières par vidéo et l’interdiction des coupes rases dans toutes les zones protégées. Le Sénat devrait se prononcer sur des propositions de loi visant à pénaliser le cumul de postes financés par l’État ou à réduire à deux le nombre de mandats des chefs des services secrets. Les membres actuels du parlement resteront en fonction jusqu’au 20 décembre, date à laquelle la nouvelle législature devrait se réunir pour la première fois, selon la formule issue des élections du 1er décembre.

     

    Aquaculture – Les premières fermes aquacoles roumaines, situées dans les eaux territoriales de la mer Noire, sont en préparation, a annoncé le ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts, Mircea Fechet. Il a précisé que les premiers investisseurs se sont vus attribuer, dans le cadre d’appels d’offres publics, une superficie de 60 hectares dans les eaux intérieures et territoriales. Il s’agit de 10 périmètres situés entre la station de Mamaia et la ville portuaire de Constanța, en face du lac Sinoe, ainsi que dans les zones entre les stations d’Agigea et Eforie Nord, Venus et 2 Mai – Vama Veche. Le ministre a également déclaré qu’au cours des 20 prochaines années, à 2-3 kilomètres du rivage, des fruits de mer et des poissons à haute valeur économique seront élevés, tels que la truite saumonée ou la dorade.

     

    Gouvernement – A Bucarest, les négociations entre les partis pro-européens ont avancé sur la structure du nouveau gouvernement. Le PSD se verra en charge de sept ministères, le PNL quatre, l’USR trois et l’UDMR deux, a déclaré le premier vice-président des sociaux-démocrates, Sorin Grindeanu. Les portefeuilles attribués à chaque parti et les noms des futurs ministres n’ont pas encore été décidés. Par ailleurs, le PSD et l’UDMR sont favorables à un candidat unique de la coalition aux élections présidentielles. Après l’annulation des élections par la Cour constitutionnelle roumaine, le prochain exécutif devra fixer le calendrier des élections présidentielles d’ici la fin de l’année, a déclaré l’UDMR. Les partis pro-européens espèrent former un cabinet d’ici Noël.

     

    Fonds européens – La Roumanie a reçu 1,9 milliard d’euros des fonds structurels et de cohésion financés dans le cadre du plan 2021-2027, et le taux d’absorption global de 6,11% est au niveau de la moyenne de l’UE, a annoncé le ministre roumain des Investissements et des Projets européens, Adrian Câciu. Pour les programmes gérés centralement, l’absorption des fonds structurels et de cohésion est à un niveau plus élevé, à 7,3 %, a déclaré Adrian Câciu dans un message publié sur Facebook. Il a souligné que la Roumanie avait encore du retard en ce qui concerne les programmes régionaux, où le taux d’absorption est de seulement 3,2 %. Il s’est dit convaincu que le modèle appliqué par l’actuelle coalition PSD – PNL à la gestion et à la mise en œuvre des fonds européens, y compris leur décentralisation, sera poursuivi par la future coalition gouvernementale, et que le rythme d’absorption des fonds européens sera maintenu de manière à répéter le succès enregistré sur la période 2014-2020.

     

    Déficit – Le déficit commercial de la Roumanie a augmenté de 5,5 milliards d’euros au cours des dix premiers mois de l’année par rapport à la même période en 2023, selon les données publiées par la Banque nationale. Plus de la moitié de ce déficit est la conséquence de l’augmentation des importations. Toujours selon les chiffres de la Banque nationale, la dette extérieure totale a augmenté de plus de 18 milliards d’euros pour atteindre plus de 186 milliards d’euros. Les analystes estiment qu’il s’agit là des principaux problèmes de l’économie roumaine, qui doivent être résolus en même temps, ce qui est très difficile. Ils estiment qu’un ajustement budgétaire approprié permettrait de réduire les dépenses et d’augmenter les recettes en éliminant la corruption et en instaurant un système fiscal équitable.

     

    Commémoration de la Révolution de 1989 – La ville de Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie,  célèbre le 35e anniversaire de la révolution anticommuniste de décembre 1989. Sous le slogan « 35 ans de liberté », du 15 au 20 décembre, de nombreux événements commémoratifs seront organisés, ainsi que pour célébrer les trois décennies et demie qui se sont écoulées depuis que Timisoara est devenue la première ville de Roumanie à s’être libérée du communisme. Comme chaque année, le programme comprend des services, des dépôts de couronnes, des expositions et des projections de films. Le dimanche, un concert intitulé Requiem in Memoriam est prévu à la Philharmonie du Banat, le lundi verra l’inauguration du Portail de la Liberté, une installation lumineuse reproduisant les sons de la Révolution, suivie de la traditionnelle marche « Les héros ne meurent jamais ». Le mardi sera un jour de deuil, et le 20 décembre, les événements se termineront par le concert « Rock for revolution ».

     

    Mircea Diaconu – L’acteur roumain Mircea Diaconu est décédé à l’âge de 74 ans des suites d’une grave maladie. Il a joué sur les scènes de deux des plus importants théâtres de Bucarest, Bulandra et Nottara, et a tenu de nombreux rôles au cinéma. En 1990, immédiatement après la révolution, il a été le premier acteur de Roumanie à démissionner et à devenir indépendant. Il a également été enseignant et a mené une intense activité publique et journalistique. Mircea Diaconu a été parlementaire, député européen et ministre.

     

    Météo – Hausse des température en Roumanie où des averses sont attendues sur l’ouest, le nord, le centre et le sud. Les températures maximales seront comprises entre 1 et 8 degrés. 5 degrés et du soleil à Bucarest.

  • 14.12.2024

    14.12.2024

    Gouvernement – A Bucarest, les négociations entre les partis pro-européens ont avancé sur la structure du nouveau gouvernement. Le PSD se verra en charge de sept ministères, le PNL quatre, l’USR trois et l’UDMR deux, a déclaré le premier vice-président des sociaux-démocrates, Sorin Grindeanu. Les portefeuilles attribués à chaque parti et les noms des futurs ministres n’ont pas encore été décidés. Par ailleurs, le PSD et l’UDMR sont favorables à un candidat unique de la coalition aux élections présidentielles. Après l’annulation des élections par la Cour constitutionnelle roumaine, le prochain exécutif devra fixer le calendrier des élections présidentielles d’ici la fin de l’année, a déclaré l’UDMR. Les partis pro-européens espèrent former un cabinet d’ici Noël.

     

    Fonds européens – La Roumanie a reçu 1,9 milliard d’euros des fonds structurels et de cohésion financés dans le cadre du plan 2021-2027, et le taux d’absorption global de 6,11% est au niveau de la moyenne de l’UE, a annoncé le ministre roumain des Investissements et des Projets européens, Adrian Câciu. Pour les programmes gérés centralement, l’absorption des fonds structurels et de cohésion est à un niveau plus élevé, à 7,3 %, a déclaré Adrian Câciu dans un message publié sur Facebook. Il a souligné que la Roumanie avait encore du retard en ce qui concerne les programmes régionaux, où le taux d’absorption est de seulement 3,2 %. Il s’est dit convaincu que le modèle appliqué par l’actuelle coalition PSD – PNL à la gestion et à la mise en œuvre des fonds européens, y compris leur décentralisation, sera poursuivi par la future coalition gouvernementale, et que le rythme d’absorption des fonds européens sera maintenu de manière à répéter le succès enregistré sur la période 2014-2020.

     

    Déficit – Le déficit commercial de la Roumanie a augmenté de 5,5 milliards d’euros au cours des dix premiers mois de l’année par rapport à la même période en 2023, selon les données publiées par la Banque nationale. Plus de la moitié de ce déficit est la conséquence de l’augmentation des importations. Toujours selon les chiffres de la Banque nationale, la dette extérieure totale a augmenté de plus de 18 milliards d’euros pour atteindre plus de 186 milliards d’euros. Les analystes estiment qu’il s’agit là des principaux problèmes de l’économie roumaine, qui doivent être résolus en même temps, ce qui est très difficile. Ils estiment qu’un ajustement budgétaire approprié permettrait de réduire les dépenses et d’augmenter les recettes en éliminant la corruption et en instaurant un système fiscal équitable.

     

    Commémoration de la Révolution de 1989 – La ville de Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie,  célèbre le 35e anniversaire de la révolution anticommuniste de décembre 1989. Sous le slogan « 35 ans de liberté », du 15 au 20 décembre, de nombreux événements commémoratifs seront organisés, ainsi que pour célébrer les trois décennies et demie qui se sont écoulées depuis que Timisoara est devenue la première ville de Roumanie à s’être libérée du communisme. Comme chaque année, le programme comprend des services, des dépôts de couronnes, des expositions et des projections de films. Le dimanche, un concert intitulé Requiem in Memoriam est prévu à la Philharmonie du Banat, le lundi verra l’inauguration du Portail de la Liberté, une installation lumineuse reproduisant les sons de la Révolution, suivie de la traditionnelle marche « Les héros ne meurent jamais ». Le mardi sera un jour de deuil, et le 20 décembre, les événements se termineront par le concert « Rock for revolution ».

     

    Corée du sud – Le Premier ministre sud-coréen Han Duck-soo s’est engagé samedi à assurer une gouvernance stable du pays après l’adoption par le parlement d’une motion de destitution du président Yoon Suk Yeol suite à sa tentative ratée d’imposer la loi martiale en Corée du Sud le 3 décembre, rapporte l’AFP. Des dizaines de milliers de manifestants rassemblés devant le siège de l’Assemblée nationale ont applaudi à l’annonce du résultat du vote.  Invoquant des difficultés à faire adopter son budget, Yoon Suk Yeol a surpris le pays en imposant la loi martiale dans la nuit du 3 au 4 décembre, avant d’être contraint de l’abroger six heures plus tard sous la pression du parlement et de la rue. Faisant l’objet d’une enquête pour rébellion, Yoon, 63 ans, est interdit de quitter le pays, tout comme ses anciens ministres de la Défense et de l’Intérieur et le commandant de l’éphémère loi martiale.

     

    Football – L’équipe nationale roumaine de football a été placée dans le groupe H, aux côtés de l’Autriche, de la Bosnie-Herzégovine, de Chypre et de Saint-Marin, pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 qui se dérouleront au Canada, au Mexique et aux États-Unis, selon le tirage au sort effectué vendredi à Zurich. Les vainqueurs des 12 groupes préliminaires se qualifieront directement pour la Coupe du monde. Les 12 équipes classées deuxièmes dans les groupes et les vainqueurs de groupe les mieux classés de l’édition 2024-25 de la Ligue des Nations, qui ne se sont pas qualifiées à l’issue des éliminatoires, se disputeront les quatre places restantes disponibles dans la zone européenne.

     

    Météo – Hausse des température en Roumanie où des averses sont attendues sur l’ouest, le nord, le centre et le sud. Les températures maximales seront comprises entre 1 et 8 degrés. 5 degrés et du soleil à Bucarest.

     

  • Des fonds pour les investissements locaux

    Des fonds pour les investissements locaux

    Des fonds pour les investissements locaux

    Dans les derniers jours de son mandat, la coalition  PSD-PNL actuellement au pouvoir a décidé jeudi d’allouer des fonds d’un montant total de plusieurs milliards de lei à une série de nouveaux investissements. Ces derniers soutiendraient des objectifs communautaires locaux ainsi que des projets industriels et de santé. L’hôpital d’urgence Bagdasar-Arseni de Bucarest est la plus grande clinique de neurologie de Roumanie. Il compte 263 lits et traite déjà de multiples pathologies. Un centre d’oncologie et de radio-chirurgie stéréotaxique (technique d’irradiation de haute précision) y sera également construit, avec une superficie de plus de dix mille mètres carrés. « Nous continuons à investir dans la santé et nous allouons plus de 200 millions de lei (40 millions d’euros) au centre d’oncologie et de radiochirurgie de l’hôpital Bagdasar-Arseni de Bucarest. Ce centre offrira des traitements de pointe aux patients atteints de maladies oncologiques », a déclaré le Premier ministre Marcel Ciolacu.

     

    Des fonds pour la consolidation des bâtiments à risques sismiques

    Son gouvernement a également approuvé un document visant à réduire les risques sismiques pour les bâtiments vulnérables dans un pays où les tremblements de terre sont fréquents. Le montant du financement non remboursable accordé à un bénéficiaire est plafonné à 300 000 euros. Mihai Constantin, porte-parole du gouvernement, a déclaré que le programme était valable jusqu’au 31 décembre 2030 et que les paiements seraient effectués jusqu’à la fin de l’année 2036. Le budget estimé est de plus de 1,3 milliard de lei. Il financera la conception et l’exécution de travaux d’intervention pour les locaux où sont exercées des activités économiques, ainsi que pour les bâtiments d’intérêt ou d’utilité publique. Le programme ne finance pas la consolidation des logements privés. On estime à 750 le nombre d’entreprises qui pourront bénéficier de cette forme de soutien.

     

    Prévention et assistance dans la lutte contre le trafic de drogues

    Jeudi également, le cabinet de M. Ciolacu a approuvé la réorganisation de l’Agence nationale de lutte contre la drogue, à un moment où le trafic et la consommation de stupéfiants se sont répandus en Roumanie. La nouvelle vision va au-delà de la répression pénale et met l’accent sur la prévention et l’assistance intégrée aux victimes de la consommation de drogue, en particulier les mineurs, qui ont besoin d’un soutien particulier. L’assistance sera transférée du ministère de l’Intérieur au système de santé, et la coordination des politiques antidrogue est placée sous la responsabilité directe du Premier ministre. Des centres de prévention de la toxicomanie spéciaux seront également mis en place, où tous ceux qui en ont besoin recevront des soins spécialisés. Selon le gouvernement, le projet a été élaboré en consultation avec des organisations non gouvernementales et des experts dans chaque domaine concerné.

  • A vélo dans le Parc National Semenic

    A vélo dans le Parc National Semenic

    Aujourd’hui, nous vous avitons à découvrir le tourisme actif. Rendons-nous donc dans le département de Caraș-Severin, dans le Parc National Semenic-Cheile Carașului (dans le sud-ouest de la Roumanie) pour explorer les itinéraires de cyclotourisme récemment aménagés sur place. Le parc s’étend sur environ 36 000 hectares, à partir de la crête nordique des Monts Aninei jusqu’à la zone orientale des Monts Semenic. Créé en 1955, le Parc National Semenic – Cheile Carașului renferme des éléments naturels d’une grande valeur floristique, hydrologique, géologique et spéléologique. Selon Nicolae Ifca, directeur administratif du parc, il s’agirait d’une destination de vacances parfaite pour tout le monde, à tout moment de l’année. Il nous a également parlé de la mise en place des sentiers touristiques totalisant 130 km, le long desquels plusieurs sites peuvent être visités, tels que des gouffres, la grotte de Comarnic, des cascades, des sentiers thématiques et les gorges de Caraș.

     

    Nous pouvons bien évidemment nous aventurer aussi sur un circuit de cyclotourisme, à propos duquel Nicolae Ifca, le directeur du parc, nous a dit davantage :

     

     « Nous avons aménagé dans le Parc National Semenic – Cheile Carașului un circuit accessible dès l’âge de 10 ans. Ce parcours débute à Reșița, puis se poursuit jusqu’à la grotte de Comarnic, sur une distance d’environ 12 kilomètres. En route vers la grotte, on rencontre aussi d’autres sites touristiques et des haltes aménagées avec des panneaux informatifs sur les lieux et les cascades. À environ un kilomètre avant la grotte de Comarnic se trouve la cascade Sumbrac d’une hauteur de 6 mètres, formée par des dépôts de tuf calcaire, qui rappelle la fameuse/très connue cascade Bigăr. Après cela, on arrive à la grotte de Comarnic. Ceux qui le souhaitent peuvent la visiter ; sinon, ils peuvent continuer l’itinéraire encore 4 km. Le parcours total fait donc 16 km, et se termine à l’un des arbres les plus impressionnants du Parc National Semenic, le Sequoia Dendro Gigantea. Nous ne savons pas exactement comment il y est arrivé, mais il a certainement du être apporté par quelqu’un, car cet arbre est originaire d’Amérique de Nord, plus précisément de Californie. Il s’est bien développé à une altitude d’environ 600 mètres. Actuellement, il mesure environ 45 mètres de haut, avec une circonférence de 5,70 mètres et un diamètre d’environ 1,80 mètre. À partir de là, nous bouclons le circuit et revenons vers le point de départ, en direction de Reșița. »

     

    C’est toujours ici qu’on retrouve la plus grande forêt primaire de hêtres d’Europe ! En plus, la Réserve Izvoarele Nerei que l’on retrouve également au Parc National Semenic fait partie du patrimoine mondial naturel de l’UNESCO depuis 2017.

     

    Voilà, l’invitation est lancée ! En espérant que vous allez profiter de ces derniers jours d’automne dans ce magnifique parc naturel, à bientôt pour une nouvelle destination !

    (Trad. Rada Stanica)

  • 12.12.2024 (mise à jour)

    12.12.2024 (mise à jour)

    Schengen – Les ministres européens des Affaires intérieures réunis au sein du conseil JAI ont décidé de la levée des contrôles aux frontières terrestres de la Roumanie et de la Bulgarie à partir du 1er janvier 2025. „Suite aux efforts coordonnés des autorités roumaines et aux démarches politiques et diplomatiques, la Roumanie peut enfin, se réjouir de ce droit bien mérité, légitimement obtenu”, a affirmé le président roumain, Klaus Iohannis après l’annonce de Bruxelles. „Les avantages qui découlent de notre appartenance à la zone de libre circulation sont multiples et ont un impacte direct sur les citoyens, l’économie et l’image du pays dans le monde. La suppression des contrôles aux frontières terrestres réduira les temps d’attente aux frontières et les coûts payés par les compagnies, tout en boostant la compétitivité des produits et des services roumains sur le marché communautaire. Le pays deviendra ainsi encore plus attractif pour les investisseurs» a poursuivi le chef de l’Etat roumain. « C’est une décision historique, une victoire de la justice et de la dignité nationale, un signal clair que les Roumains n’accepteront pas d’être des acteurs secondaires au sein de l’Europe” a ajouté le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu. „Cette victoire est avant tout, celle de tous les Roumains, quelle que soit leur option politique ou leur statut social, une victoire d’un travail d’équipe” a conclu le chef du gouvernement de Bucarest. La Commission européenne a salué la décision unanime du Conseil Justice et Affaires Intérieures, tout en précisant que „ce nouvel élargissement de l’espace Schengen va stimuler les voyages, le commerce et le tourisme et renforcer le marché intérieur. Une zone de libre circulation solide renforcera l’unité de l’UE et la rendra encore plus forte à l’échelle mondiale ». Les ambassades de plusieurs pays partenaires ont félicité la Roumanie pour sa pleine adhésion à l’espace Schengen.

     

    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Angel Tîlvăr, a effectué jeudi une visite officielle à La Haye, aux Pays-Bas, à l’invitation de son homologue Ruben Brekelmans. Selon le ministère roumain de la défense, lors de la réunion bilatérale, ils ont discuté de l’approfondissement de la coopération en matière de défense entre les deux pays, ainsi que de la coordination des efforts au sein de l’OTAN et de l’UE pour renforcer la sécurité. La préparation du sommet de l’OTAN de La Haye, prévu pour 2025, a été un sujet prioritaire à l’ordre du jour. Les deux ministres ont analysé la manière de mettre en œuvre les décisions prises pour renforcer le flanc oriental de l’Alliance. Ils ont également discuté des mesures concrètes de soutien à l’Ukraine, dans le contexte de la guerre, et du rôle essentiel de la coopération OTAN-UE. Au cours de la réunion, les deux hommes ont également abordé les défis posés par les menaces hybrides à la sécurité européenne, en soulignant l’importance de renforcer la résilience nationale et la coordination internationale pour y faire face. Dans ce contexte, ils ont affirmé qu’il importait de soutenir la République de Moldova dans ses efforts d’intégration européenne. La coopération industrielle dans le domaine de la défense a été un autre sujet important de la réunion, soulignant les possibilités de développer des projets communs.

     

    Parlement – Poursuite des négociations entre les partis parlementaires pro-européens du Législatif roumain pour la mise en place d’un programme commun de gouvernance. Les discussions impliquent les représentants du PSD, PNL, USR, UDMR et du groupe des minorités nationales. Selon les premières négociations, le futur gouvernement devrait avoir 15 ou 16 ministères et un nombre réduit de secrétaires d’Etat. A l’heure actuelle, la distribution des portefeuilles n’a pas été encore décidée. La structure du nouveau cabinet devrait être connue avant la fin de la semaine. Les leaders des partis pro-européens doivent décider aussi de la future majorité parlementaire et de la direction des deux chambres du Législatif. Le nouveau Parlement a été convoqué en première, le vendredi prochain pour valider les sénateurs et les députés.

     

    Salaires – En Roumanie, le salaire mensuel moyen net s’est monté à 5268 lei, en octobre, en hausse de 12,3% par rapport à celui enregistré en octobre 2023, informe jeudi l’Institut national de la Statistique. Le domaine des Technologies de l’Information est celui qui paie le mieux. Au pôle opposé, on retrouve les salaires proposés par l’Industrie textile. Selon l’INS, en octobre 2024, le salaire moyen a augmenté dans presque tous les secteurs économiques par rapport au mois précédent. Des hausses salariales ont été enregistrées notamment dans les domaines de l’Education et de l’Administration publique. En revanche, le salaire moyen net a connu une légère baisse dans le secteur médical et de la Sécurité sociale.

     

    Moldova – La présidente de la République de Moldova, Maia Sandu, a fait une visite à Bruxelles au cours de laquelle, elle a eu une entrevue avec le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte. Les discussions ont porté principalement sur la sécurité régionale, les menaces hybrides, y compris l’ingérence dans les élections et la corruption électorale, et la nécessite de mettre en place une série d’actions communes censées protéger les démocraties dans la région. Maia Sandu a précisé que le Partenariat pour la paix que la Moldavie a conclu avec l’OTAN assure un environnement plus sûr pour les citoyens du pays, tout en renforçant les capacités de défense de l’armée moldave et la résilience de l’Etat, dans son ensemble.

     

    Inflation – En Roumanie, le taux d’inflation a grimpé de 4,67% en octobre à 5,11% en novembre. Par rapport au novembre 2023, les produits alimentaires ont connu une majoration de 5% de leurs prix et les services ont augmenté leurs tarifs de 7,5%, informe l’Institut national de la Statistique. La Banque centrale de Roumanie a révisé à la hausse, à 4,9%, ses prévisions d’inflation pour la fin de cette année.

     

    Météo – En Roumanie, le temps est plutôt couvert, notamment dans les régions à l’intérieur des Carpates. Des nuages persistent aussi dans l’est et le sud-est du pays. Des flocons de neige tombent sur le nord, le nord-est et le centre, tout comme en altitude. Le vent souffle légèrement sur le relief et plus fort sur les sommets des Carpates où les rafales atteignent 80 km/h. Des alertes jaunes au vent très fort et aux tempêtes de neige sont en vigueur dans plusieurs départements du sud-ouest, du nord-est et de l’est du pays. Les températures maximales vont ce jeudi de -1 à 9 degrés.

  • Ecoutez l’émission du 12.12.2024

    Ecoutez l’émission du 12.12.2024

    Ce jeudi, les journalistes de RRI vous invitent à écouter les points forts de l’actualité roumaine, avant de vous inviter à découvrir ensemble une nouvelle destination touristique dans le cadre de la chronique Radio Tour. Davantage sur les ours de Roumanie sous le générique de Planète verte et une discussion sur les Poupées roumaines, le roman de Marie Khazrai complètent le programme en français. Bonne écoute!

  • Le tourisme actif en Roumanie

    Le tourisme actif en Roumanie

    Grâce à ses paysages exceptionnels et à la diversité des activités en plein elle qu’elle propose, la Roumanie attire chaque année de plus en plus de touristes en quête d’aventure. Les Carpates sont une destination très prisée pour la randonnée, l’alpinisme et l’escalade et disposent de nombreux chemins et itinéraires de différents niveaux de difficulté. Les passionnés de cyclisme peuvent explorer les montagnes et sentiers pittoresques de Transylvanie ou bien découvrir la route des vins à vélo. En hiver, les stations de ski ouvrent leurs portes aux amateurs de la glisse. Bref, les sports et activités en plein air sont l’occasion idéale de découvrir la Roumanie, ses traditions et son patrimoine naturel.

     

    Ana Voican confectionne et fait la promotion d’offres touristiques axées sur ce type d’activités en Roumanie. Elle organise par ailleurs des évènements pour les passionnés du tourisme actif. Ecoutons-là :

     

    “Je pense que la Roumanie est une destination idéale pour ce type de tourisme car elle a beaucoup à offrir. D’abord de par sa richesse géographique extraordinaire, qui permet de découvrir le pays tout au long de l’année, grâce à de nombreuses activités. Eté comme hiver, quelle que soit la saison ou la région, vous trouverez toujours de quoi vous occuper. Par exemple, tant qu’il n’y a pas de neige, vous pouvez encore parcourir l’itinéraire pour vélo de Dealul Mare, jusqu’à proximité de Bucarest, où se trouvent de nombreuses exploitations viticoles. L’itinéraire est facile d’accès et parcourt 20 km, avec seulement 200 m de dénivelé, ce qui le rend accessible aussi bien aux adultes qu’aux enfants. Vous pouvez aussi visiter les attractions touristiques de la région, faire une halte sur la route des vins pour une petite dégustation, pour partager un brunch et faire la fête, entre amis ou en famille.”

     

    Quelles offres pour le tourisme actif en hiver ?

     

    Dès les premières chutes de neige, les stations de ski sont la destination idéale pour les amoureux de la glisse. La Roumanie compte environ 300 pistes homologuées et propose de nombreuses activités et sports d’hiver. Ana Voican poursuit :

     

    “ Les pistes sont généralement inaugurées début décembre et sont ouvertes aux amateurs de ski et de snowboard. Vous pouvez vous rendre dans les stations de la vallée de la Prahova, ou bien du côté de Straja et Păltiniș, où sont généralement organisés tout au long de l’hiver des fêtes et des concours en tout genre. Et la bonne nouvelle, c’est que nous faisons la fête de jour comme de nuit pour ceux qui souhaitent aussi profiter des pistes sous la lumière des étoiles. C’est aussi l’occasion de découvrir les traditions roumaines de Noël, avec les décorations, les cantiques que l’on appelle Colinde, sans oublier la visite du père Noël. La journée, vous pouvez vous promener pour découvrir les joyaux de la région. J’ai personnellement un petit faible pour les offres SPA dont je fais aussi la promotion et qui rencontrent un franc succès. Băile Herculane, Băile Felix, Băile Govora, pour n’en citer que quelques-unes, sont des destinations très appréciées pour leurs bains et eaux thermales, mais on peut aussi profiter de la nature environnante, aller observer les oiseaux, découvrir la faune et la flore locales, le tout en restant en mouvement, ce qui, nous le savons, aide aussi à se détendre et se relaxer.”

     

    Et pour le reste de la famille ?

     

    Pour ceux qui souhaitent partager ce genre d’aventure sportive en famille, la Roumanie propose aussi des forfaits avec activités et évènements à destination de petits et grands, comme nous l’explique Ana Voican :

     

    “ J’adore le tourisme actif, c’est mon domaine de prédilection ! Je recommanderais en ce moment un séjour à Băile Balvanyos, dans le cadre d’une offre quatre étoiles avec un accès au SPA, à la piscine intérieure et extérieure. Ce type de séjour est aussi parfait en famille, avec les enfants. Les paysages sont magnifiques dans cette région. On peut aussi y faire de la luge ou participer aux activités en plein air organisées pour les vacances. Finalement on dispose d’une large palette d’activités pour une expérience inoubliable ! “

     

     

    La randonnée, à pied ou en vélo, c’est toujours rigolo

     

    La saison des randonnées à pied ou en vélo débute quant à elle au printemps, en même temps que les événements, comme nous le raconte Ana Voican :

     

    Avec cette saison débute celle des sports et activités nautiques comme le rafting ou le kayak qui peuvent être combinés dans un même forfait. Pour l’été, nous avons préparé un festival pour les familles avec enfants, du 6 au 9 juin, dans les Monts de Buzau. Quatre jours durant, nous profiterons des nuits étoilées, en roulotte, au glamping ou à la belle étoile selon les préférences de chacun, avec de nombreuses activités organisées en plein air. L’idée est de s’éloigner du tumulte de la ville pour se détendre au milieu de la nature avec les enfants, pour se reconnecter au monde, mais aussi pour s’amuser, évidemment. Nous organiserons des ateliers créatifs, ludiques, nous observerons les étoiles pour tenter de distinguer les différentes constellations, nous nous réunirons autour d’un feu et organiserons des concerts. Je pense qu’il y a beaucoup à faire et les gens sont très demandeurs de ce genre d’activités.

     

    La Via Transilvanica, la plus longue galerie d’art au monde

     

    La Via Transilvanica, « la route qui unit », est un itinéraire touristique de 1 400 kilomètres qui traverse la Roumanie en diagonale et qui est conçue pour la randonnée, le cyclisme et l’équitation. La route est balisée par des bornes peintes, des panneaux indicateurs et une borne en andésite sculptée individuellement à chaque kilomètre. Ces bornes forment peut-être la plus longue galerie d’art au monde et accompagnent les voyageurs tout au long de la randonnée, comme nous l’explique Ana Voican :

     

    “Je voudrais m’attarder un peu sur un projet très apprécié, qui mérite d’être mentionné. Il s’agit de la Via Transilvanica, pour laquelle on a beaucoup investi dans la signalisation, que l’on peut parcourir à pied ou à vélo sur certains tronçons. Elle est splendide et mérite d’être visitée car elle donne une image complète de la Roumanie ! Nous avons rencontré des touristes étrangers. La première chose qu’ils nous ont dite lorsqu’on leur a demandé « pourquoi avez-vous choisi la Roumanie comme destination », c’est que la Roumanie est sauvage. Ils ont accès à des animaux qu’ils ne voient pas seulement à la télévision ou dans les magazines, mais qu’ils voient de leurs propres yeux lorsqu’ils parcourent nos sentiers, des choses qu’ils ne peuvent pas voir dans leurs propres pays.

     

    Ana Voican, promotrice du tourisme actif en Roumanie et organisatrice d’événements, explique que la plupart des touristes à la recherche de ce genre d’activités viennent des Pays-Bas, du Danemark, d’Allemagne, voire même des États-Unis. À l’ère du numérique, où nous sommes toujours les yeux rivés sur nos écrans, il est très appréciable de pouvoir déconnecter pour renouer avec la nature et ses bienfaits.

  • 11.12.2024 (mise à jour)

    11.12.2024 (mise à jour)

    Parlement – Le Président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a signé mercredi le décret sur la convocation du nouveau Parlement de la Roumanie, a rapporté l’Administration présidentielle. Le nouveau Parlement se réunira le 20 décembre. Les Roumains ont élu leurs représentants à la nouvelle législature le 1er décembre. Les dirigeants de la coalition pro-européenne du futur Parlement, composée du PSD, du PNL, de l’USR, de l’UDMR et du groupe des minorités nationales, se sont également réunis ce mercredi pour poursuivre les discussions sur la structure du futur gouvernement. Selon des sources politiques, le futur exécutif comptera 16 ministères, le nombre de secrétaires d’Etat diminuera de manière significative et la nouvelle structure devrait être finalisée d’ici la fin de la semaine. Les quatre partis et les minorités nationales qui représentent deux tiers du nouveau Parlement, devraient œuvrer ensemble pour élaborer un programme commun de gouvernement reposant sur le développement et les réformes visant la réduction des dépenses publiques et de la bureaucratie dans l’administration. Les membres des partis pro-européens ont également décidé d’augmenter le rythme actuel des investissements et des réformes du plan national de relance et de résilience. Pour ce qui est des élections présidentielles, ces partis se sont engagés à soutenir un éventuel candidat commun.

     

    Législation – Selon un projet de loi adopté ce mercredi par la Chambre des députés en tant qu’organe de décision, en Roumanie, la corruption d’agents publics étrangers dans le cadre d’opérations économiques internationales sera punie d’une peine d’emprisonnement de deux à sept ans. Dans l’exposé des motifs, le gouvernement, initiateur du projet de loi, précise que cette nouvelle réglementation vise à harmoniser la législation nationale avec les dispositions de la convention anti-corruption, un engagement pris par la Roumanie lors de son adhésion à l’OCDE. Le Parlement a également approuvé, sans modifications substantielles, l’ordonnance du gouvernement établissant des conditions plus strictes concernant l’âge, la formation et les revenus des personnes souhaitant être certifiées comme assistants maternels. Elles devront être âgées d’au moins 21 ans ou ne pas avoir dépassé l’âge normal de la retraite, avoir obtenu un diplôme de l’enseignement secondaire ou professionnel, ne pas avoir d’antécédents de maladie mentale ou de maladie transmissible, ne pas avoir fait l’objet de condamnations pénales, ne pas être dépendantes de l’alcool ou de substances interdites. Au moins un membre de la famille de l’assistant maternel doit disposer d’un revenu stable.

     

    Schengen – L’adhésion complète de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen de libre circulation européenne le 1er janvier figurera à l’agenda de la réunion de jeudi du Conseil Justice et Affaires Intérieures de l’Union européenne. L’Autriche vient d’annoncer son intention de renoncer à son véto qui bloquait l’adhésion des deux Etats aussi avec les frontières terrestres à l’espace de libre circulation. L’argument était que l’insistance des autorités autrichiennes de lutter contre la migration illégale a mené à une baisse du nombre de migrants interceptés à proximité de la frontière de l’Autriche avec la Hongrie, la route d’entrée la plus fréquentée. L’unique incertitude est le maintien après le 1er janvier des contrôles aux frontières terrestres entre la Hongrie et la Roumanie et entre la Roumanie et la Bulgarie pour une période d’au moins six mois. Ces contrôles seraient nécessaires pour atténuer un éventuel changement des routes migratoires et pour prévenir toute menace grave à l’ordre public et à la sécurité intérieure. Rappelons-le, la Roumanie et la Bulgarie ont partiellement adhéré, fin mars à l’espace Schengen, soit uniquement avec leurs frontières aériennes et maritimes.

     

    OTAN – La Roumanie reste fermement engagée sur son parcours euro-atlantique assumé et la décision de contribuer au renforcement de la sécurité dans la région demeure solide – a réaffirmé le ministre de la Défense du gouvernement de Bucarest, Angel Tîlvăr. Aux côtés de l’ambassadrice des Etats-Unis en Roumanie, Kathleen Kavalec, le responsable roumain a visité la base aérienne de Mihail Kogălniceanu (sud-est), pour rencontrer une délégation constituée d’attachés de la défense des Etats membres de l’OTAN, accrédités à Bucarest et des militaires alliés qui y travaillent.

     

    Moldavie – Le Partenariat pour la paix entre la République de Moldova et l’OTAN « a contribué à un environnement plus sûr pour les citoyens, au renforcement des capacités de défense de l’armée et à la résilience de notre société dans son ensemble », a déclaré mardi la présidente de la République de Moldova, Maia Sandu, dans le cadre d’une visite au Quartier Général de l’Alliance de l’Atlantique Nord. Conformément à un communiqué de la présidence de Chisinau, dans le cadre de la visite, la présidente moldave a rencontré le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, pour parler de la sécurité régionale, des menaces hybrides et de la nécessité d’actions communes pour protéger les démocraties de la région. S’adressant au Conseil de l’Atlantique-nord, la principale structure décisionnelle de l’OTAN, Maia Sandu a souligné les efforts de la République de Moldova de maintenir la paix et la stabilité avec une guerre à la frontière et de consolider sa résilience face aux menaces hybrides – lit-on dans le communiqué. La leader de Chisinau a rencontré à Bruxelles aussi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui a annoncé suite à cette réunion une aide de 60 millions d’euros à la République de Moldova pour réformer la Justice et soutenir la stabilité économique.

     

    Bourse – La Bourse de Bucarest a fermé sa séance de mardi sur une évolution à la hausse de tous les indicateurs pour la troisième journée consécutive. L’indicateur principal BET qui inclut les 20 premières compagnies cotées a connu une progression de près de 1%. La Bourse de Bucarest a annoncé qu’elle explorait la possibilité de créer une Bourse à Chisinau, afin de construire un marché des capitaux robuste dans l’Etat voisin. L’objectif est de stimuler la coopération bilatérale et de permettre au accès plus large au financement pour les entreprises de la République de Moldova qui aux côtés des entreprises roumaine pourraient devenir des leaders régionaux.

     

    Inflation – Le taux annuel d’inflation a augmenté de 4,67% en octobre à 5,11% en novembre, dans le contexte de la hausse des prix des produits alimentaires et non alimentaires de plus de 5% et des services de plus de 7% – selon les données publiées par l’Institut  National de la statistique. La Banque nationale de Roumanie a révisé à la hausse, à 4,9%, contre 4% auparavant, ses prévisions d’inflation pour la fin 2024. La BNR prévoit également que l’inflation atteindra les 3,5% à la fin 2025.

     

    Météo – Le ciel est généralement couvert en Roumanie. Dans la moitié nord du pays, localement, des précipitations mixtes (pluie, grésil et neige) sont signalées, alors que sur le reste du territoire de légères pluies ou bruines isolées son signalées. Il neige temporairement sur le relief. Les maxima vont de 0 à 11 degrés Celsius. A Bucarest, à midi, il faisait 6 degrés.

  • 10.12.2024

    10.12.2024

    Elections – Les dirigeants des partis pro-européens au sein du Parlement roumain, le PSD, PNL, USR, UDMR et minorités nationales se réunissent cette semaine pour discuter de la formation du nouveau gouvernement. Les sociaux-démocrates, arrivés en tête des élections du 1er décembre, souhaitent que le futur gouvernement soit formé autour de leur parti afin de poursuivre les projets engagés par l’actuel exécutif PSD – PNL : maintenir le rythme des investissements, augmenter le pouvoir d’achat, soutenir le secteur privé roumain et réformer l’Etat. Les libéraux disent avoir compris le besoin de changement de l’électorat et veulent que les négociations partent d’un programme clair de réformes au bénéfice des citoyens. L’USR souhaite qu’un gouvernement soit formé le plus rapidement possible, tandis que l’UDMR appelle à la solidarité en faveur d’une vision commune pour la Roumanie. Les négociations entre le PSD, le PNL, l’UDMR, l’USR et les minorités nationales en vue de former un nouveau gouvernement interviennent après que ces partis ont signé une résolution en faveur d’une majorité pro-européenne au parlement avant l’annulation des élections présidentielles. Ils se sont engagés à réformer et à soutenir le développement du pays et rejettent toute collaboration avec les partis politiques du bloc souverainiste formé par l’AUR, SOS Roumanie et le POT.

     

    République de Moldova – La 15e réunion de la commission parlementaire d’association UE-République de Moldova se tient ce mardi à Bruxelles. L’état d’avancement du processus d’adhésion du pays sera analysé et une déclaration finale sera adoptée avec des recommandations adressées aux autorités de Chisinau. La Présidente moldave, Maia Sandu, sera également à Bruxelles et rencontrera les Présidents de la Commission, du Conseil et du Parlement européen, ainsi que le Secrétaire général de l’OTAN, au sujet de l’intégration de l’économie du pays dans le marché unique européen, de la réforme de la justice, de la lutte contre la corruption et du renforcement de l’Etat de droit.

     

    Schengen – L’Autriche ne s’opposera pas à ce que la Roumanie et la Bulgarie deviennent membres à part entière de l’espace Schengen, a déclaré le ministre autrichien de l’intérieur Gerhard Karner. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, dont le pays assure la présidence semestrielle du Conseil de l’UE, a déclaré que les ministres de l’Intérieur de l’UE voteraient sur la proposition de la Hongrie d’autoriser la Roumanie et la Bulgarie à rejoindre l’espace Schengen avec des frontières terrestres lors du Conseil « Justice et affaires intérieures » du 12 décembre. La Roumanie et la Bulgarie bénéficient d’un accès partiel à l’espace Schengen depuis le 31 mars, date à laquelle les frontières aériennes et maritimes ont été ouvertes. Les contrôles aux frontières terrestres sont toutefois restés en place en raison de l’opposition de l’Autriche, motivée par les inquiétudes de Vienne concernant l’immigration clandestine. La Roumanie pourrait ainsi rejoindre l’espace Schengen 17 ans après son adhésion à l’UE.

     

    Déficit – Le déficit de la balance commerciale de la Roumanie dans les 10 premiers mois de 2024 s’élève à 27,211 milliards d’euros, presque 4 milliards d’euros de plus que celui enregistré dans la période du 1er janvier au 31 octobre 2023, montrent les données publiées mardi par l’Institut national de la statistique (INS). Dans l’intervalle mentionné, les exportations ont totalisé 77,731 milliards d’euros, soit une baisse de 1,2%, tandis que les importations ont totalisé 104,943 milliards d’euros, soit une hausse de 3% par rapport à la même période de 2023. D’autre part, le déficit budgétaire de la Roumanie pour les 11 premiers mois de cette année a atteint 7,11 % du produit intérieur brut (PIB), soit environ 125,7 milliards de lei (plus de 25 milliards d’euros). L’objectif de déficit du gouvernement pour 2024 est de 8,58 % du PIB, soit 152 milliards de lei, ce qui, selon les médias spécialisés de Bucarest, signifie que des dépenses substantielles sont prévues pour le mois de décembre également.

     

    Handball – L’équipe nationale de Roumanie rencontre ce mardi la Pologne pour son dernier match dans le groupe principal I du Championnat d’Europe de handball féminin – EHF EURO 2024, organisé par l’Autriche, la Hongrie et la Suisse. Le match se déroule à Debrecen, en Hongrie. La France et la Hongrie se sont déjà qualifiées pour les demi-finales. La Roumanie a battu la Serbie et la République tchèque lors de la première phase et s’est inclinée contre le Monténégro, tandis que dans le groupe principal, elle a battu la Suède et a perdu contre la Hongrie

     

     Météo – Le temps est généralement sombre, avec des températures généralement supérieures aux moyennes pluriannuelles spécifiques à la date. Légères précipitations sous forme de pluie, de grésil et de neige dans le nord-ouest, le centre et l’est. Pluie dans le sud et l’est. Dans les montagnes, les averses de neige prédominent. Isolées dans le sud-est, les quantités d’eau dépasseront 10…20 l/mp. A Bucarest, pluie fine et un maximum de 7 degrés.

  • Poupées roumaines, de Marie Khazrai

    Poupées roumaines, de Marie Khazrai

    Diplômée d’une des écoles de commerce les plus prestigieuses et du cours Florent, Marie Khazrai fait ses débuts littéraires en août dernier, par le roman “Poupées roumaines” paru chez les Editions Les Avrils. Une histoire qui emmène le lecteur en Roumanie et qui a suscité l’intérêt d’Elena Diaconu, gérante de la librairie française Kyralina.

  • Grandes plateformes et désinformation en ligne

    Grandes plateformes et désinformation en ligne

    « La liberté des électeurs de se forger une opinion présuppose le droit d’obtenir des informations exactes sur les candidats, de sorte que l’ingérence d’entités étatiques ou non étatiques dans la conduite de campagnes électorales ou de désinformation doit être exclue », a déclaré vendredi la Cour constitutionnelle de Roumanie, dans le raisonnement de la décision par laquelle elle a annulé les élections présidentielles dans le pays. Selon les notes d’information présentées au Conseil suprême de la défense par les services de renseignement, qui ont ensuite été déclassifiées, « les principaux aspects du processus électoral pour l’élection du président de la Roumanie en 2024 sont ceux qui concernent la manipulation des votes des électeurs et la distorsion de l’égalité des chances pour les concurrents électoraux, par l’utilisation non transparente des technologies numériques et de l’intelligence artificielle dans la campagne électorale, en violation de la législation électorale, ainsi que par le financement de la campagne électorale à partir de sources non déclarées, y compris en ligne », a déclaré la Cour constitutionnelle Roumaine. 

     

    Les grandes plateformes en ligne indifférentes aux messages et sollicitations

     

    C’est l’ancien candidat indépendant Călin Georgescu, extrémiste, souverainiste et admirateur de Vladimir Poutine, qui fait l’objet de toutes ces accusations. Depuis le mois d’août, l’Autorité nationale pour l’administration et la régulation des communications (ANCOM) et l’Autorité électorale permanente (AEP) ont informé les principales plateformes, par lettre officielle, de leurs obligations une fois le processus électoral lancé. Par la suite, l’Autorité électorale permanente a envoyé des notifications à TikTok signalant diverses irrégularités et lui a demandé de prendre les mesures nécessaires pour garantir que la campagne électorale en Roumanie se déroule dans des conditions légales, mais les représentants de la plateforme n’ont pas réagi rapidement à la demande de l’autorité roumaine, a déclaré l’ANCOM. Le Conseil national de l’audiovisuel et l’ANCOM ont également notifié aux plateformes Meta, TikTok, X et Google leurs obligations en matière de lutte contre la désinformation, conformément au règlement européen en la matière, et leur ont demandé de renforcer leurs mécanismes de modération des contenus. 

     

    La lutte contre les “fake news” se poursuit

     

    Malgré ces efforts et ces appels, le ministère de la Défense signale de nouvelles désinformations en ligne, notamment sur la plateforme TikTok. Selon le portail InfoRadar, un outil du ministère de la Défense pour lutter contre les « fake news », ce sont les frontières et les infrastructures portuaires roumaines qui sont visées. L’un des messages prétend à tort que les frontières de la Roumanie seront fermées et sécurisées par des effets militaires, tandis que l’autre montre à tort que des technologies militaires qui ne sont pas en possession de l’armée roumaine sont concentrées dans le port de Constanta, ce qui, selon les auteurs de la fake news, est la preuve de préparatifs de guerre. Le ministère affirme que toutes ces informations sont fausses et que ses structures de communication continueront à signaler les cas de désinformation de l’opinion publique au fur et à mesure qu’ils seront identifiés.