Tag: routes

  • Le transport aérien à l’heure d’été

    Le transport aérien à l’heure d’été

    Les lignes aériennes polonaises LOT viennent d’inaugurer la liaison aérienne directe entre Varsovie et la ville d’Oradea, située dans le nord-ouest de la Roumanie. La nouvelle route bénéficiera à la région en facilitant les voyages touristiques et d’affaires vers la capitale polonaise et, à partir de là, vers d’autres destinations internationales. La LOT assurera pour l’instant 4 vols aller/retour hebdomadaires entre Varsovie et Oradea les lundi, mercredi, vendredi et samedi. Cela a été rendu possible par l’ajout d’un nouveau terminal à l’aéroport international d’Oradea. La zone a été agrandie de 12.500 mètres carrés et la capacité de traitement du flux de voyageurs a été doublée, pour atteindre 800 passagers par heure. Des systèmes automatisés ont été introduits pour faciliter le traitement des passagers et de leurs bagages, et un système de gestion intelligent des bâtiments a été mis en place. Par ailleurs, la plateforme de stationnement de voitures a été étendue jusqu’à ce qu’elle compte aujourd’hui 320 places.

     

    Azéri Airlines a inauguré la liaison Bakou – Bucarest

     

    Dans la même veine, la compagnie nationale de l’Azerbaïdjan, Azéri Airlines, vient d’inaugurer la liaison Bakou – Bucarest, à raison de deux vols aller/retour par semaine, programmés les lundis et jeudis, la durée d’un voyage entre les deux capitales étant de 3 heures.

     

    Ryanair propose 5 nouvelles routes pour l’été 2024

     

    Quant à l’opérateur low-cost irlandais Ryanair, qui opère depuis les aéroports de Bucarest, de Cluj (nord-ouest) et de Iasi (nord-est), propose 5 nouvelles routes pour l’été 2024 depuis l’aéroport Henri Coanda de Bucarest. L’opérateur irlandais augmente également la fréquence des liaisons opérées depuis Bucarest et Cluj, Ryanair exploitant un total de 44 liaisons depuis et vers la Roumanie au cours de l’été 2024, dont 35 liaisons depuis et vers Bucarest, où la compagnie dispose de deux avions assignés. Les nouvelles liaisons lancées cet été relieront Bucarest à Malaga (à raison de 5 aller/retour hebdomadaires), à Paris Beauvais (à raison de 7 aller/retour hebdomadaires), à Skiathos (en Grèce, à raison de 2 A/R hebdomadaires), mais aussi à Leeds (au Royaume-Uni, à raison de 3 A/R hebdomadaires) et à Tirana (en Albanie, à raison de 5 A/R hebdomadaires).

     

    Sept vols hebdomadaires supplémentaires vers l’Italie

     

    Les destinations italiennes semblent avoir également le vent en poupe cet été, avec 4 vols hebdomadaires supplémentaires vers Milan, 2 vols supplémentaires vers Bologne et Pescara, un vol hebdomadaire supplémentaire vers Rome. Même son de cloche à Cluj, où la fréquence des vols vers Milan a augmenté avec 3 vols hebdomadaire supplémentaires, avec 3 vols vers Paris Beauvais, avec deux vols vers Dublin et un vol vers la ville belge de Charleroi.

     

    Un nouveau terminal Départs sur l’aéroport de Cluj

     

    L’aéroport international « Avram Iancu » de Cluj a fait peau neuve, avec son nouveau terminal des départs, qui permet une meilleure gestion des flux de voyageurs vers les destinations qui font partie de l’espace Schengen et les autres. Aussi, le nouveau terminal a été agrandi de plus de 7.200 mètres carrés, 3 nouvelles portes d’embarquement voyant le jour, 2 censées desservir les destinations internationales, une destinée aux vols internes.  (Trad. Ionut Jugureanu)

  • L’industrie automobile roumaine et l’infrastructure de transport.

    L’industrie automobile roumaine et l’infrastructure de transport.

    Une production record

     

    Ce fut le meilleur premier trimestre de ces cinq dernières années pour l’industrie automobile roumaine et les experts s’attendent à ce que 2024 soit une année particulièrement bonne pour les usines d’automobiles de Roumanie. Le secrétaire général de l’Association des constructeurs d’automobiles, Adrian Sandu a précisé que les véhicules produits en Roumanie sont demandés sur une soixantaine de marchés au monde. Il a également ajouté que l’année dernière a été marquée par un nouveau record de l’industrie automobile roumaine avec 513 000 unités produites. Et selon les estimations de l’Association, la production automobile locale devrait accélérer pour passer à 550 000 unités, grâce aux nouveaux modèles lancés par Dacia et par Ford et fabriqués aux usines de Mioveni et respectivement Craiova, les deux dans le sud du pays. Ce qui plus est, les usines Ford de Craiova ont déjà lancé la version revisitée du modèle Puma et démarré la production des nouvelles Tourneo Courier et Transit. En 2019, la meilleure année pour le secteur avant la pandémie, les lignes d’assemblage des usines automobiles roumaines sortaient moins d’un demi-million de véhicules.

     

    La production de pneus devrait également augmenter.

     

    Le fabricant français de pneus Michelin a décidé de délocaliser progressivement avant la fin de l’année à Zalau, dans le nord du pays une partie de la production réalisée actuellement en Pologne. La décision est une conséquence des transformations par laquelle doit passer l’unité de production de Pologne, après le remplacement d’une partie de la ligne de production par de nouvelles technologies.

     

    Entre temps, l’infrastructure routière roumaine se développe aussi.

     

    La moitié sud de la Roumanie, soit les régions d’Olténie (sud-ouest), Valachie (sud), et Dobroudja (sud-est) pourraient être reliées par des routes à grande vitesse. Selon Adrian Sandu, la liaison entre Craiova, Bucarest et Constanta est un avantage pour l’industrie automobile mais aussi pour toute autre entreprise qui souhaiterait ouvrir des unités de production en Roumanie.

     

    « Il est extrêmement important que dans cette compétition européenne et mondiale la Roumanie possède le plus grand nombre de critères de compétitivité que possible. Un de ces critères vise l’infrastructure de transport, tant routière que ferroviaire. La modernisation ferroviaire afin de faire augmenter la vitesse des trains est obligatoire. Même cas de figure pour l’infrastructure de transport routier et les liens entre les régions du pays mèneront à leur développement économique. Notamment en ce qui concerne le corridor de transport de la Hongrie vers le port de Constanta il est nécessaire de réaliser une connexion routière à grande vitesse. Pour l’industrie automobile, les routes reliant la ville de Pitesti au poste frontière de Nadlac ou la ville de Craiova au port de Constanta sont extrêmement importantes, vu qu’elles réduisent d’une manière significative les délais du transport des véhicules vers le port de Constanta, qui est une porte des exportations extrêmement importante pour les véhicules fabriqués en Roumanie. » a précisé le secrétaire général de l’Association des constructeurs d’automobiles, Adrian Sandu.

     

    Mentionnons aussi qu’actuellement, ce n’est pas uniquement l’infrastructure de transport insuffisamment développée qui provoque chaque année des manques à gagner considérables à l’économie roumaine. Les transporteurs routiers déplorent les blocages dans les postes-frontière qui leur provoquent des pertes s’élevant à quelque 2,5 milliards d’euros, à cause surtout du fait que la Roumanie n’a pas été acceptée dans l’espace de libre circulation européenne Schengen aussi avec ses frontières terrestres.
    (Daniela Budu)

     

  • 30.08.2022 (mise à jour)

    30.08.2022 (mise à jour)

    UE – Dans un document commun, l’Allemagne et la France
    rejettent la proposition de plusieurs Etats membres de l’UE d’interdire
    l’entrée des citoyens russes dans l’espace européen, fait savoir l’agence de
    presse DPA. Bien qu’ils soient d’accord que les demandes de visas des citoyens
    russes soient attentivement examinées afin de prévenir les potentiels risques à
    l’adresse de la sécurité communautaire, Paris et Berlin estiment qu’il ne faut
    pas sous-estimer « la force de
    transformation de l’expérience directe de la vie au sein d’un système
    démocratique ». Une interdiction générale pourrait amplifier le sentiment
    nationaliste et anti-européen en Russie, précise encore le document. De son
    côté, la Roumanie soutiendra la suspension de l’Accord avec la Russie visant à
    faciliter l’octroi de visas, un thème à l’agenda de la réunion des ministres
    européens des Affaires Etrangères qui a démarré mardi à Prague. L’occasion pour
    le chef de la diplomatie roumaine, Bodgan Aurescu, de plaider pour une limitation
    de la circulation des citoyens russes au sein de l’espace communautaire, même
    pour des raisons touristiques. A son tour, la République tchèque, qui détient
    en ce moment la présidence tournante de l’Union, espère obtenir un consensus
    des 27 Etats membres pour mettre en place cette mesure restrictive d’ici le
    mois d’octobre. La mesure a été demandée par la Finlande et elle est soutenue
    par les Pays Baltes.

    Population – La population roumaine
    résidant en Roumanie au 1 janvier 2022 dépassait de peu les 19 millions, soit
    de 163.000 de moins qu’en début de l’année 2021. Chaque année, le pays perd un
    nombre d’habitants similaire à celui d’une ville telles Arad ou Pitesti,
    s’alertent les représentants de l’Institut national de la Statistique. C’est la
    croissance démographique négative qui en est la principale cause, puisque le
    nombre de décès dépasse celui des naissances. Les données fournies par l’INS
    montrent que la Roumanie affichait début 2022, 123,6 personnes de plus de 64
    ans pour 100 jeunes.

    Routes – Plus de 260 kilomètres
    d’autoroute et de voie rapide sont actuellement en construction, en Roumanie.
    Des contrats pour la réalisation de 131 km supplémentaires d’autoroute ont été
    déjà signés et les travaux débuteront bientôt. C’est ce qu’a annoncé le
    ministre des Transports, Sorin Grindeanu, lors d’un point de presse consacré au
    bilan sur les grands projets d’infrastructure des 8 derniers mois. Quant à
    l’infrastructure ferroviaire, le ministre a annoncé des investissements censés
    permettre la modernisation de 250 km de voie ferrée. Le ministre Grindeanu a
    encore ajouté que depuis le début de l’année et jusqu’au 1 août, des contrats
    de financements totalisant 4,7 milliards d’euros ont été signés pour tous les
    types d’infrastructure de transports.

    Tennis – La
    joueuse de tennis roumaine, Elena Gabriela Ruse (24 ans, n° 101 WTA) s’est
    qualifiée au 2e round de l’US Open, le dernier tournoi du Grand
    Chelem de l’année. Sa prochaine adversaire sera l’Américaine Coco Gauff (18
    ans, n° 12 WTA). Pour sa part, l’ancienne n° 1 mondiale, actuellement
    occupant la 7e place au classement WTA, la Roumaine Simona Halep a
    connu un défaite surprenante face à l’Ukrainienne Daria Snigur, venue, elle,
    des qualifications. Autre élimination pour notre compatriote Jacqueline
    Cristian (24 ans, n° 77 WTA) qui s’est inclinée devant Anette Kontaveit
    d’Estonie (26 ans, n° 2 WTA).

    MétéoEn Roumanie, les
    météorologues annoncent une légère chute des températures qui iront mercredi de
    23 à 31 degrés. Des pluies torrentielles et des orages sont prévus mercredi à
    Bucarest où les températures maximales iront jusqu’à 32 degrés.

  • 21.04.2022

    21.04.2022

    Gouvernement – Le Gouvernement roumain allouera 90 millions d’euros pour soutenir 95 000 fermier touchés par la pandémie de Covid 19 a annoncé le premier ministre Nicolae Ciuca, jeudi au début de la réunion gouvernementale. Il a ajouté que le but de cette aide était de redresser l’agriculture et l’industrie alimentaire roumaine. Le schéma d’appui est destiné aux éleveurs de bovins, de cochons et de volailles et la valeur totale de l’aide qui pourrait être accordée pour chaque entreprise ne devrait pas dépasser l’équivalent de 290 000 euros. Un autre décret d’urgence à l’ordre du jour de la réunion gouvernementale modifie la loi sur les achats sectoriels, dans le sens où l’Etat pourra accorder des marchés publics sans appel d’offres uniquement pour des projets qui ont été achevés à hauteur de 60%. Le décret d’urgence s’applique aussi aux investissements dans l’énergie, parce que leur importance est stratégique.

    Ukraine – Les responsables ukrainiens entament de nouvelles tentatives d’évacuer les civils de Marioupol sur la toile de fond des craintes que la ville du sud pourrait tomber dans les mains des russes prochainement, fait savoir la BBC. Ils tenteront à nouveau à établir un corridor humanitaire afin d’évacuer des civils. Le négociateur en chef de Kiev a proposé de se déplacer en personne à Marioupol pour des pourparlers. Le président Zelensky a estimé qu’un millier de civils se trouvaient encore dans les usines Azovstal, dernière ligne de résistance ukrainienne. Par ailleurs, le président américain Joe Biden doit présenter aujourd’hui une information liée à l’invasion russe en Ukraine, alors que les Etats Unis élaborent un nouveau paquet d’armes pour Kiev, note Reuters. Le nouveau paquet d’armement devrait s’élever à quelque 800 millions de dollars, comme celui annoncé la semaine dernière, mais les détails de celui-ci sont toujours en cours d’être décidés, a déclaré un responsable américain pour Reuters. Mercredi, M Biden a convoqué les leaders militaires américains dans le cadre d’une réunion annuelle à la Maison Blanche, réunion qui a eu une signification particulière dans le contexte du début d’une nouvelle étape de la guerre beaucoup plus risquée

    Statistiques – La Roumanie disposait à la fin de l’année dernière de 931 kilomètres d’autoroutes, qui comptent pour plus de 5% de la longueur des routes nationales a fait savoir jeudi l’Institut national de la statistique. Sur la longueur des routes nationales, quelque 6 200 km sont des routes européennes. Selon les statistiques, la durée d’utilisation de près d’un tiers des routes modernisées de Roumanie avait été dépassée à la fin 2021. Le 31 décembre 2021, la longueur des chemins de fer s’élevaient à plus de 10 000 km.

    Foot
    Le club de foot champion de Roumanie CFR
    Cluj a terminé à égalité 0 partout un match à but caritatif contre le Dynamo de
    Kiev. Tous les bénéfices générés par la vente de billets et les dons seront
    reversés aux associations venant en aide aux réfugiés ukrainiens. Le match a
    été organisé par le fameux ex-footballeur roumain et entraineur Mircea Lucescu,
    le coach du Dynamo Kiev et fait partie d’une tournée européenne pour la paix
    organisée par les ukrainiens, dont le championnat a été suspendu à cause de l’invasion
    russe.






    Handball
    La sélection nationale de handball de Roumanie a battu les Iles Féroé sur le
    score de 31 – 21, mercredi dans la soirée dans le 2e groupe
    préliminaire du Championnat d’Europe de cette année. Dans l’autre match du
    groupe, le Danemark, leader autoritaire du groupe a battu l’Autriche 28 – 18. Dans
    le classement, la Roumanie est 2e, à égalité, avec 5 points avec l’Autriche,
    qu’elle rencontrera dans un match décisif de qualification dimanche à domicile.
    Une égalité suffirait aux joueuses roumaine parce qu’elles avaient marqué
    davantage de buts.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Sorana Cîrstea s’est qualifiée mercredi dans la soirée dans les quarts de finale du tournoi WTA 250 d’Istanbul après la victoire contre Arantxa Rus des Pays bas. Le prochaine adversaire de Sorana est Julia Grabher. Une autre roumaine, Ana Bogdan affronte aujourd’hui dans les huitièmes de finale, Veronika Kudermetova de Russie, troisième favorite du tournoi.



  • 28.07.2021

    28.07.2021

    Coronavirus
    en Roumanie –
    En Roumanie, le nombre des cas d’infection au Virus SARS CoV2 est
    toujours assez réduit, malgré une progression constante depuis plusieurs jours.
    Les autorités ont annoncé mercredi 159 nouveaux cas d’infection au coronavirus
    et 47 malades hospitalisés en soins-intensifs. Aux dires du coordinateur de la
    campagne de vaccination, le médecin Valeriu Gheorghita, près de 90% des
    personnes malades de covid 19 ne sont pas vaccinées et plus de 91% des décès
    ont été enregistrées parmi des personnes qui n’ont fait ni même une première
    dose de vaccin. A présent, la couverture vaccinale au niveau national est de
    quelque 30%. Valeriu Gheorghita a également annoncé qu’à partir du 2 août les
    jeunes âgés de 12 à 17 ans pourront se faire vacciner aussi avec le vaccin
    produit par la société Moderna. Par
    ailleurs, a-t-il ajouté il est très probable qu’au mois de septembre une
    décision soit adoptée concernant l’administration d’une troisième dose de
    vaccin contre la Covid aux personnes à haut risque, telles les soignants, les
    malades chroniques et les personnes âgées de plus de 65 ans. Jusqu’ici en
    Roumanie plus de 4,8 millions de personnes ont été vaccinées. Les autorités ont
    annoncé mardi 175 nouveaux cas d’infection, 3 décès et 43 malades hospitalisés en
    soins intensifs.






    Gouvernement
    Le gouvernement de Bucarest analyse aujourd’hui les mesures de relâchement
    des restrictions anti-Covid qui devraient entrer en vigueur le 1er
    août. Ces mesures visent trois catégories de personnes. Les personnes vaccinées,
    celles qui présent le résultat négatif d’un test RT-PCR vieux de 72 heures ou
    bien le résultat d’un test antigénique rapide vieux de 24 heures tout au plus, et
    enfin celles immunisées naturellement dont l’infection avait été dépistée dans
    un intervalle allant de 15 à 180 jours. Toutes ces personnes pourraient
    participer à des événements culturels déroulés dans des espaces fermés avec la
    participation de 2 500 personnes tout au plus si le taux d’incidence de la
    maladie est de 2 à 3 cas par mille habitants au cours de 14 jours. Pour que l’événement
    puisse réunir plus de 2 500, tous les participants doivent absolument être
    vaccinés. En ce cas le taux d’incidence de la maladie n’est plus pris en
    compte. Dans le cas des compétitions sportives, les tribunes peuvent être
    remplies à hauteur de 50% de leur capacité maximale. A l’ordre du jour du
    gouvernement figure aussi un autre acte normatif qui modifie la loi des
    adoptions et élimine une partis de la bureaucratie en vigueur actuellement, afin
    de rendre plus équitable l’accès à une adoption.

    Ours
    Un projet d’une valeur de 11 millions d’euros, qui permettra le décompte de
    la population d’ours brun de Roumanie a été lancé ce mercredi. Le ministre des investissements
    et des projets européens, Cristian Ghinea a expliqué que ce projet serait
    financé par le biais du Programme opérationnel concernant la Grande
    Infrastructure et que les autorités tentent de résoudre par le biais des fonds
    européens un problème qui traine depuis plusieurs années en Roumanie. De l’avis
    de M Ghinea, il existe deux lignes d’investissements, dont une vise le
    recensement de cette espèce et l’autre la mise en œuvre de moyens modernes de
    limiter l’interaction entre hommes et ours. Par ailleurs, le Sénat se réunit
    aujourd’hui pour approuver le décret d’urgence du gouvernement qui règlement
    les moyens d’intervenir immédiatement contre les ours agressifs qui arrivent à
    l’intérieur des localités. Le gouvernement a adopté la semaine dernière un
    décret d’urgence relatif à l’intervention contre les ours. Les animaux pourront
    être même tués s’ils attaquent des hommes et les animaux domestiques.






    Infraction
    La Commission européenne a décidé de démarrer la procédure d’infraction à la
    législation communautaire dans le cas de 11 Etats membres, dont la Roumanie pour
    ne pas avoir transposé dans la législation nationale les règles qui interdisent
    les pratiques commerciales déloyales dans le secteur agroalimentaire. La date
    butoir pour la transposition de cette directive était le 1er mai
    2021. Parmi les autres Etats mis en garde figurent la France, l’Italie, l’Autriche,
    la Belgique, la Pologne et la Slovénie. Les 11 Etats membres disposent de deux
    mois pour entreprendre des mesures afin de remédier cette situation.






















    Météo
    Une alerte code orange à la canicule et à l’inconfort thermique est actuellement
    en vigueur en Roumanie concernant sept
    comtés du sud, sud-ouest et la capitale Bucarest. Elle est valable jusqu’à
    samedi. Durant cet intervalle les maxima iront de 38 à 40 degrés à l’ombre. Le
    reste du territoire est en alerte code jaune à la canicule. Même durant la nuit les températures
    ne devraient pas baisser en dessous le seuil des 20 degrés. A cause de la
    canicule, les trains de voyageurs et surtout de fret devrait réduire leur
    vitesse de 20 à 30 km à l’heure cette semaine, notamment dans les régions où
    les températures frôleront les 40 degrés, si la température au niveau des
    lignes dépasse les 50 degrés, ce qui augmente le risque de dilatation des
    lignes. Des restrictions de vitesse pourraient être introduites aussi sur les
    routes, met en garde la Compagnie nationale d’administration de l’infrastructure
    routière. Aujourd’hui les maxima iront de 31 à 39 degrés.


















    Tokyo
    La Roumanie a remporté deux médailles aux JO de Tokyo dans la finale de la
    compétition de Canotage : l’or pour Ancuta Bodnar et Simona Radis (deux de
    couple féminin) et l’argent pour Mihăiţă Ţigănescu, Mugurel Semciuc, Ştefan Berariu
    şi Cosmin Pascari, l’équipage de quatre de pointe sans barreur. Côté boxe
    féminin, Maria Claudia Nechita a raté
    mercredi la qualification dans les demi-finales du tournoi de boxe dans la catégorie
    de moins de 57 kilogrammes, après la défaite contre la japonaise Sena Irie. Mercredi,
    également la sélection de foot des moins de 23 ans de Roumanie a raté la
    qualification dans les quarts de finale du tournoi masculin après l’égalité 0
    partout contre la Nouvelle Zélande, dans le dernier match du Groupe B. Les
    tricolores ont terminé en 3e position après la Corée du Sud et la
    Nouvelle Zélande et avant le Honduras.









  • Google Maps revisité

    Google Maps revisité

    Cela fait déjà un certain temps que le service de cartographie en ligne Google Maps est devenu un des meilleurs amis virtuels de l’espèce humaine. La fonctionnalité de navigation virtuelle Google Street View, intégrée à Google Maps et à Google Earth, couvre actuellement plus de 85 pays, sur tous les continents, et même l’Antarctique. Ce service permet aux gens de visualiser un panorama à 360° de nombreux lieux du monde – routes, villes, monuments historiques, repères culturels, nature sauvage – des lieux terrestres, aquatiques et même de l’espace. Les images de Street View couvrent plus de 16 millions de kilomètres de routes, ce qui équivaudrait à plus de 400 tours de notre planète.

    Le service Street View est disponible en Roumanie depuis 2010, lorsque les premières images des plus importantes villes du pays faisaient leur apparition sur Google Maps. En 2012, l’on pouvait déjà visualiser 40.000 km de routes, 39 villes et des centaines d’objectifs touristiques.Gabriela Chiorean, directrice de la communication pour l’Europe centrale et orientale chez Google, raconte: « Je me souviens qu’il y a une bonne dizaine d’années, je gardais une carte dans ma voiture pour trouver la bonne direction, mais je n’avais pas d’informations sur la circulation, ni sur les réservations à tel ou tel restaurant, par exemple, mais depuis, nous sommes sortis des limitations d’une carte classique. Si je pense à l’année dernière, marquée par la pandémie, Google Maps a ajouté de nombreux éléments qui nous ont facilité la vie pendant le confinement ; par exemple, informations sur le nombre de malade de Covid-19 dans une zone précise, localisation des centres de dépistage, restrictions de déplacements à l’étranger, restaurants ouverts ou restaurants avec service traiteur. »

    Puisqu’il s’agit d’un service en phase avec l’actualité, les mises-à-jour sont permanentes, explique Gabriela Chiorean: « Les mises-à-jour ne s’arrêtent jamais. Cette année, il y en aura une belle centaine, reposant sur les technologies d’intelligence artificielle les plus récentes. Parmi celles qui intéresseraient au plus haut degré les utilisateurs de Roumanie, je mentionnerais l’état du ciel – la météo – et la qualité de l’air, les catégories d’informations les plus recherchées sur Google Search et très importantes pour un grand nombre d’utilisateurs. Je remarquerais aussi l’indication sur la carte et sur le même écran du choix du meilleur moyen de se rendre rapidement à une destination, à pied, en voiture ou par les transports en commun. Ce qui me paraît intéressant c’est l’introduction de trajets respectueux de la nature, avec une consommation optimale de carburant, qui prennent en compte des facteurs tels la vitesse anticipée et le dénivelé de la route. Les cartes de Google afficheront aussi Let, lorsque l’on approche une zone à faibles émissions de gaz ou des périmètres avec des restrictions d’accès pour certains véhicules, afin de réduire la pollution. »

    Gabriela Chiorean a aussi ajouté que: « Le jour où les restrictions de déplacement auront disparu, la fonctionnalité Live-View nous sera elle aussi utile. C’est une technologie qui repose sur l’intelligence artificielle et qui utilise des images Street View pour fournir des indications de navigation aux gens qui marchent et qui ont besoin de se repérer. À partir de cette année, Live-View sera aussi disponible dans des espaces intérieurs, galeries commerciales, gares, aéroports. Toutes ces mises à jour, que j’espère utiles pour nos utilisateurs, seront réalisées graduellement, au cours de cette année. »

    Google Maps est un des produits Google les plus utilisés, notamment par l’application de localisation des centres de dépistage du coronavirus et par les informations sur la Covid-19 et sur les différentes entreprises, dont nombreuses ont fermé ou ont changé les horaires d’ouverture où bien se sont reportées sur la livraison à domicile. Gabriela Chiorean, directrice de la communication pour l’Europe centrale et orientale chez Google, a encore précisé: « Ce qui me semble avoir provoqué une réaction particulièrement positive – et je vois mon opinion confirmée par l’utilisation de nos produits – ce sont toutes les fonctions liées à l’écologie ; la qualité de l’air est tout d’un coup devenue une priorité pour un grand nombre de nos utilisateurs ; trajets écolo, trajets pour se déplacer à vélo, tout ce qui est lié à la nature a acquis de l’importance par rapport aux années précédentes. Je crois qu’il s’agit d’un intérêt accru pour des sujets de vie saine, de qualité de l’air, de qualité de vie en général. Et je suis très contente de constater que les compagnies réagissent et proposent des améliorations de leurs produits qui répondent aux attentes des gens. »

    Dans les mois à venir, les voitures Google Street View circuleront sur les routes et dans les rues d’une centaine de villes de Roumanie afin d’actualiser les images Street View disponibles sur Google Maps. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • 24.04.2020

    24.04.2020

    Coronavirus en Roumanie – Le premier ministre roumain Ludovic Orban, a participé aujourd’hui à la réunion du Groupe d’appui technique et scientifique de gestion des maladies hautement contagieuses la Roumanie. Jeudi dans la soirée, les représentants des institutions en charge de la situation générée par l’infection au nouveau coronavirus ont décidé du transfert des malades se trouvant dans des sections de soins intensifs de Roumanie, dont la capacité maximale d’accueil de nouveaux malades dépistés positifs au Covid 19 dépasse le taux de 75%. En Roumanie, le nombre des infections a dépassé les 10.400 alors que celui des décès a monté jusqu’à 552. 2800 personnes ont été déclarées guéries. A l’étranger, 1500 de ressortissants roumains ont été dépistés positifs au coronavirus, dont 70 sont décédés.

    Coronavirus dans le monde – Le bilan de la pandémie de coronavirus a dépassé les 2,7 millions d’infections et les 190 mille décès dans le monde. Selon l’université de médecine John Hopkins, l’Europe est le continent ayant enregistré le plus grand nombre de décès, avec trois pays – Italie, Espagne et France – ayant dépassé le seuil des 20 mille décès et un quatrième, le Royaume Uni qui est en train de s’approcher de ce niveau. La situation semble se stabiliser dans plusieurs parties de l’Europe, y compris en Italie, le pays le plus touché, où selon le correspondent de la radio publique roumaine, c’est pour la première fois en neuf semaines d’épidémie que le nombre de malades guéris dépasse celui des nouveaux cas. De plus en plus d’Etats européens évoquent un assouplissement progressif des restrictions imposées pour limiter la propagation du coronavirus, et certains Etats ont même annoncé des mesures dans cette direction. La République Tchèque a décidé de permettre les voyages à l’étranger, des rassemblements en groupes allant jusqu’à 10 personnes et de rouvrir les universités à lundi prochain. En France, le gouvernement et les autorités locales se préparent également pour la fin du confinement au domicile, prévue le 11 mai, et au Royaume Uni le ministre de la Santé a évoque un programme de dépistage et de monitoring en masse, afin de maintenir un niveau bas de la transmission, qui pourrait ouvrir la voie vers des règles moins strictes visant la distanciation. Les Etats-Unis demeurent le pays le plus touché par la pandémie au niveau mondial, avec quelque 900 mille infections et plus de 50 mille décès.

    UE – Les leaders des 27 ont demandé jeudi à la Commission européenne à préparer un plan de sortie de la crise et ont ajourné les décisions visant la solidarité que les pays du sud du continent demandent aux pays du nord. Ce plan devrait inclure une proposition budgétaire pour la période 2021 – 2027, y compris un fond de redressement de l’économie européenne après les mesures d’isolement adoptées pour arrêter l’épidémie Covid 19. La Roumanie a été représentée à ce sommet déroule par visioconférence par le président roumain Klaus Iohannis.

    Ramadan – Le ramadan commence ce vendredi en Roumanie aussi. Le confinement impacte le déroulement du ramadan, puisque les mosquées restent fermées jusqu’à nouvel ordre et que les rassemblements d’ordinaire festifs seront limités à l’échelle du foyer. Selon un communiqué de presse rendu public par le chef du culte musulman de Roumanie, le mufti Murat Iusuf, vu la pandémie de coronavirus, cette année, les prières se dérouleront uniquement à la maison. Partout dans le monde le Ramadan, qui devrait s’achever le 23 mai se déroule dans des conditions adaptées à la pandémie. L’Indonésie, pays qui compte le plus grand nombre de citoyens musulmans a imposé des restrictions de déplacement, permettant aux fidèles de suivre les prières sur Internet, afin de limiter la propagation du virus. En Arabie Saoudite les prières sont également suspendues dans la Grande Mosquée et dans la mosquée du prophète, alors qu’en Egypte par précaution toutes les mosquées restent fermées le long du Ramadan.

    Télétravail – En 2019, quelque 5,4% des salariés européens travaillaient depuis leur domicile. Les Etats avec le taux le plus réduit de personnes en télétravail étaient la Bulgarie et la Roumanie avec 0,5 et respectivement 0,8% du total des salariés, selon les chiffres de l’office européen des statistiques Eurostat. Par ailleurs, les Pays-Bas et la Finlande occupent les premières places en UE pour ce qui est du travail à distance avec un de taux de 14% sur le total des salariés. Selon l’Eurostat, le taux des femmes qui travaillent depuis leur domicile dépasse celui des hommes. A cause de la pandémie de coronavirus de nombreuses entreprises, y compris de Roumanie ont dû réorganiser leur activité, et une partie des salariés ont dû travailler depuis leur domicile.

    Statistiques – La Roumanie avait à la fin 2019 quelque 866 km d’autoroutes qui comptaient pour 4,8% du total des routes nationales du pays, selon les chiffres rendues publiques vendredi par l’Institut national des statistiques. Les routes publiques comptent pour quelque 86 mille km, dont près de 21% sont des routes nationales, 40% des routes départementales et près de 39% des routes communales alors que le reste sont des routes non goudronnées. Le 31 décembre 2019 les chemins de fer publics s’élevaient à 10.759 km.

    Météo – Temps beau en Roumanie avec des températures allant de 15 à 23 degrés. 20 degrés en ce moment à Bucarest.

  • A la une de la presse roumaine 25.04.2019

    A la une de la presse roumaine 25.04.2019

    Quelques jours avant que la cheffe du
    Fisc n’appelle ses subordonnés à trouver des solutions pour dépasser le plan de
    collecte des impôts, le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, a demandé aux
    institutions publiques de réduire leurs dépenses, peut-on lire à la une
    d’Adevarul. Selon les principaux ordonnateurs de crédits, on n’a pas encore
    identifié des mesures de baisser les dépenses de personnel ou encore les droits
    salariaux conformément aux dispositions législatives en vigueur. Du coup,
    affirme Teodorovici, on s’attend à ce que toutes ces institutions réclament des
    fonds supplémentaires au moment du collectif budgétaire. Pourtant, a
    poursuivi le ministre cité par Adevarul, une majoration des dépenses entraînera
    sans aucun doute une baisse des investissements, or le Ministère ne pourra pas
    accepter une telle chose.


    Et pourtant, la situation est loin
    d’être claire, puisque à en croire Evenimentul zilei, le gouvernement s’apprête
    à mettre en place un projet d’amnistie fiscale au profit des petits débiteurs
    envers l’Etat. Plusieurs catégories pourraient bénéficier de cette mesure. Il
    s’agit, peut-on lire à la une du journal, des salariés ayant bénéficié d’un per
    diem ou encore de ceux dont les revenus se sont situés en dessous du salaire
    minimum et qui se sont pourtant vu contraints de verser des contributions à la
    Sécurité sociale.


    Passons à l’édition électronique de
    Romania libera qui écrit en ce jeudi que, fin 2018, la Roumanie recensait
    presque 30.000 kilomètres de routes en pierre ou en terre. Concrètement,
    conclut le journal, 32,8% du réseau routier de Roumanie n’est pas revêtu, selon
    un sondage de l’Institut national des statistiques. En plus, affirme le
    journal, les routes sont loin d’être modernisées ou bien entretenues, que cela
    soit en milieu urbain ou rural. Sauf que parfois, à quelque chose malheur est
    bon : la publication Gandul.info raconte qu’en Alaska, le cœur d’un homme
    ayant souffert un infarctus a retrouvé sa cadence normale après que l’ambulance
    qui le transportait à l’hôpital a heurté un nid de poule. Une histoire qui
    pourrait se passer en Roumanie aussi.

    Et puis, c’est toujours sur la même page
    électronique que l’on apprend d’un message, posté par le procureur Antonia
    Diaconu sur les réseaux sociaux et cité par Gandul.info, que les criminels lui
    sourient dans la rue et que la presse la traite de tous les noms depuis que les
    codes pénaux ont changé. « La Roumanie se confronte à une hausse de la
    criminalité », déplore la magistrate, qui affirme se voir dans
    l’impossibilité de bien pratiquer son métier dans un pays où la justice
    souffre. Mercredi, la Chambre des députés a voté, en qualité d’assemblée
    décisionnelle, les projets de loi portant modification des codes pénaux.





  • Prévenir les accidents auxquels tombent victimes les animaux sauvages

    Prévenir les accidents auxquels tombent victimes les animaux sauvages

    Pour survivre, les ours doivent répondre au cours de leur cycle annuel à une succession de besoins précis et variés tels le besoin de se nourrir, d’hiberner ou encore de se déplacer. Du coup, il est essentiel de protéger les différents habitats qu’ils fréquentent avec une attention particulière prêtée aux corridors écologiques qui les relient. A l’heure où l’on parle, l’activité humaine et le développement social et économique ont causé un morcellement des habitats de cette espèce.

    Ces derniers mois, 3 ours ont perdu la vie dans des accidents survenus sur l’Autoroute A1 reliant la ville de Sebes à celle de Sibiu, en Transylvanie. Une réalité dramatique qui risque de se répéter puisque la route traverse un des corridors biologiques de ces grands carnassiers. Pour se sentir à l’aise, les ours ont besoin de larges habitats afin de pouvoir se déplacer librement pour trouver nourriture et abri.

    C’est pourquoi, WWF Roumanie (le Fonds mondial pour la nature) a appelé les pouvoirs locaux à prendre des mesures censées garantir aux ours un déplacement en toute sécurité. Il faudrait donc faire construire des corridors selon le modèle occidental pour que ces animaux puissent traverser l’autoroute. Ces passages devraient avoir une largeur de 120 mètres et être bien intégrés dans le paysage, pour donner aux ours l’impression de continuité de leur habitat naturel.

    Pour empêcher la faune sauvage d’accéder aux voies, des clôtures devraient être placées tout au long du tracé, affirme Cristian Remus Papp, expert des grands carnivores et de l’infrastructure écologique :«Malheureusement, tous ces incidents témoignent du fait qu’au moment où l’on a conçu cette autoroute, on a complètement ignoré les corridors écologiques fréquentés par les animaux sauvages, notamment par les ours. C’est pourquoi, à l’heure qu’il est, nous assistons à des cas tragiques, avec des répercussions sur la biodiversité. Nous espérons que tous ces incidents n’aient pas de conséquences sur les gens. L’autoroute A1 croise un corridor biologique important que les ours empruntent souvent, notamment à l’approche de l’hiver lorsqu’ils cherchent à se nourrir pour faire des réserves de graisse en vue de la saison froide. Ils se déplacent beaucoup et l’autoroute est au beau milieu de leur itinéraire. Il existe un passage par-dessous la route, mais il est trop petit pour les ours, il est plutôt adéquat pour les renards ou les chevreuils. Il est donc important de revoir aussi l’efficacité des passages déjà installés».

    Notons pour terminer que la Roumanie participe au projet Transgreen qui vise à développer dans les Carpates une infrastructure routière et ferroviaire à impact réduit sur l’environnement. Démarré l’année dernière, le projet est censé se voir mis en place le 30 juin 2019. Il est financé à hauteur de 2 millions et demi d’euros. (Trad. Valentina Beleavski)

  • A la Une de la presse roumaine – 25.04.2018

    A la Une de la presse roumaine – 25.04.2018

    Politique, société et économie, ce sont les principaux domaines sous la loupe de la presse écrite roumaine. Les quotidiens évoquent la réunion du président roumain Klaus Iohannis avec le chef de la Banque centrale roumaine, Mugur Isarescu, la visite que la première ministre roumaine Viorica Dancila fera en Israël, mais aussi les toutes dernières études rendues publiques par l’Institut national des statistiques.



  • Le paquet d’initiatives routières présenté par la Commission et les transporteurs roumains

    Le paquet d’initiatives routières présenté par la Commission et les transporteurs roumains

    Aujourd’hui, les sociétés de transporteurs basées l’Est de l’Europe bénéficient de la mobilité des services prévue dans les accords et peuvent opérer, sans restrictions commerciales majeures, depuis l’Atlantique et jusqu’aux Carpates. Mais les chauffeurs des poids-lourds de ces sociétés sont payés bien au-dessous des barèmes salariaux qui prévalent à l’Ouest de l’Europe, alors que leur protection sociale est bien inférieure à celle ayant cours dans les pays occidentaux. Aussi, sous la pression des représentants des employeurs et des syndicats du secteur, plusieurs Etats ouest-européens poussent à l’adoption de nouvelles réglementations communautaires, visant un rééquilibrage des coûts de la main d’œuvre afin d’offrir, selon eux, des meilleures conditions pour la création d’un marché concurrentiel certainement plus sain que celui qui est de mise à l’heure actuelle. Suite à ces démarches, la Commission européenne a bien proposé l’année dernière le paquet d’initiatives routières « Europe on the move/L’Europe en mouvement ».

    Une partie de ces initiatives vise expressément les chauffeurs travaillant sur le territoire d’autres Etats membres que le leur. Une des mesures qui fait débat est celle visant le respect du salaire minimum en vigueur dans des pays tels que l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Autriche, les Pays-Bas ou le Luxembourg, pour autant que les chauffeurs en question réalisent du transport routier international sur le territoire de ces Etats. La députée européenne sociale-démocrate, Claudia Ţapardel, membre de la Commission transport et tourisme du Parlement européen, nous livre sa position sur la question : « Actuellement, la position défendue par la Commission européenne nous met en porte à faux et risque d’affecter sérieusement les transporteurs du Centre et de l’Est de l’Europe. Pour ma part, je souhaite que les chauffeurs qui travaillent dans ce secteur soient correctement rémunérés et que leurs conditions sociales soient respectées, mais il est évident qu’on ne peut pas atteindre les normes salariales en vigueur à l’Ouest de l’Europe. Pire encore, ils essayent de nous imposer le salaire minimum en vigueur dans leurs propres pays. C’est un sujet délicat, sur lequel nous avons déjà adopté une position commune avec la Bulgarie et avec d’autres pays du Centre et de l’Est, par exemple avec la Pologne et la République Tchèque, qui sont extrêmement impliqués dans ce dossier. On voit à l’œil nu la faille qui se crée entre l’Est et l’Ouest sur ce sujet, et je crains que l’adoption du paquet mobilité en l’état ne soit difficile. »

    Renate Weber, une autre membre roumaine du Parlement européen, appartenant, elle, à l’Alliance des Libéraux et des Démocrates européens (ALDE) et vice-présidente de la Commission travail et affaires sociales, perçoit un vrai danger dans les propositions avancées par la Commission, notamment pour les sociétés de moindre taille, actives dans le domaine à l’Est. « Les conditions promues par la Commission auront pour effet de mettre hors-jeu les PME, les transporteurs de petite taille. Nous n’avons de cesse de marteler sur l’importance des PME dans le tissu économique européen, car elles représentent en fait 80% du marché du travail et créent de la valeur ajoutée dans l’UE. Or, je vois qu’actuellement, avec ces nouvelles dispositions, ce sont surtout les PME qui vont en faire les frais. »

    La Commission transport et tourisme du Parlement européen débat ces jours-ci la proposition de la Commission européenne. Après l’arrêt d’une position du parlement sur la question, il y aura une négociation trilatérale entre la Commission européenne, le Parlement et le Conseil. Or, le Conseil est actuellement présidé par la Bulgarie. Suivra, à partir du 1er juillet, l’Autriche, puis la Roumanie, à compter du 1er janvier 2019.

    De l’avis de Marian-Jean Marinescu, vice-président du groupe du Parti populaire européen (PPE) au Parlement européen et membre de la Commission Transport et Tourisme, le fait que le Conseil sera présidé par deux pays de l’Est dans les mois à venir pourrait aider à bloquer les propositions de la Commission sur la question, notamment celles qui affectent les opérateurs de l’Est de l’Europe. Marian-Jean Marinescu: « Le paquet d’initiatives routières, tel qu’il a été proposé par la Commission, crée de grands problèmes. Il peut surtout créer un précédent réellement dangereux. Lorsque je suis allé en Bulgarie, je leur ai proposé de tergiverser au maximum. Et si cela s’avérait impossible, il faudrait profiter de la présidence du Conseil. C’est-à-dire qu’il faudrait que les Bulgares fassent en sorte de remettre aux Autrichiens un dossier dans un état tel qu’ils ne puissent pas le mener à terme pendant leur présidence. Alors que nous, par la suite, nous pourrions faire en sorte à ce que le dossier soit bloqué pour deux années supplémentaires. Parce que, voyez-vous, d’après moi, les propositions de la Commission, ça ne va pas du tout. L’une d’elle, par exemple, prévoit que le routier ait sur lui les fiches de paye des deux derniers mois. Cela est inimaginable. Cela va complètement à l’encontre des principes de la libre circulation des services, de la main d’œuvre, c’est très dangereux. »

    Les négociations sur l’avenir du transport routier à l’intérieur de l’Union européenne semblent s’enliser. A suivre donc l’évolution des rapports de force qui décidera, à la fin, la forme finale du paquet d’initiatives routières proposée par la Commission européenne.

  • A la Une de la presse roumaine – 29.09.2017

    A la Une de la presse roumaine – 29.09.2017

    A en croire la presse roumaine, c’est la journée des mauvaises nouvelles. Les carburants, l’électricité, le gaz, les mensualités à la banque – tout cela est devenu plus cher cette année et de nouvelles majorations sont annoncées à partir du 1er octobre. Les routes de Roumanie sont plus mauvaises que celles de Zambie. La Grande Bretagne pourrait réintroduire les visas pour les ressortissants roumains après le Brexit. Enfin, le président Klaus Iohannis critique de système éducationnel national.



  • A la une de la presse roumaine – 05.04.2016

    A la une de la presse roumaine – 05.04.2016

    Même si la Roumanie est un acteur de petite envergure dans le dossier « Panama Papers », nombre d’hommes d’affaires roumains figurent dans les dossiers de la société d’avocats panaméenne Mossack Fonseca. Entre temps, en Roumanie, la corruption peut vraiment tuer, réclament plusieurs actuels et anciens employés de la Compagnie nationale d’autoroutes et de routes nationales de Roumanie qui déplorent l’état précaire de l’infrastructure routière roumaine.



  • A la une de la presse roumaine – 05.01.2015

    A la une de la presse roumaine – 05.01.2015

    C’est un lundi comme un lendemain de fête en Roumanie. La presse roumaine en ligne jette un regard rétrospectif sur 2014 et présage différents aspects de 2015.