Tag: rroms

  • 08.04.2019

    08.04.2019

    Drogues – Plusieurs paquets de cocaïne ont été découverts samedi et dimanche sur les plages roumaines, à proximité de plusieurs stations du littoral roumain de la Mer Noire. Ces drogues font partie d’un transport pesant environ une tonne, découvert il y a deux semaines à Tulcea (sud-est), lorsque la chaloupe qui les transportait s’est renversée. Ces derniers jours, plus de 300 policiers, gendarmes et plongeurs appuyés par 14 embarcations et deux hélicoptères, ont participé à une vaste opération de saisie de drogues sur les 90 kilomètres du littoral roumain. La police a l’intention de poursuivre l’opération de recherche des paquets de drogue, invitant les personnes qui trouvent de tels colis à ne pas les ouvrir et à annoncer tout de suite les autorités. De même, ces drogues sont extrêmement dangereuses, vu leur une concentration très forte, de plus de 90%, a mis en garde la police. Jusqu’ici 131 kilos de drogues en provenance d’Amérique du Sud ont été dépistés et confisqués par la police roumaine.

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    Révolution – Le procureur général de la Roumanie, Augustin Lazar, a fait savoir aujourd’hui que la Section des Parquets militaires a présenté aux juges réquisitoire du dossier de la Révolution anticommuniste roumaine de décembre 1989. Un dossier qui compte plus de 3000 pages, a précisé M Lazar, présentant publiquement les excuses du Ministère public pour la durée excessive de l’enquête, soit une trentaine d’années. Le dossier met en examen l’ancien président Ion Iliescu et l’ancien vice premier ministre Gelu Voican Voiculescu, qui sont accusés de crimes contre l’humanité. Les faits auraient été commis juste après la chute du régime, entre le 22 et le 31 décembre 1989, lorsque les trois personnes mentionnés détenaient des fonctions au Conseil du Front du Salut National, un organisme qui avait repris à l’époque le pouvoir exécutif et législatif. Rappelons que le bilan officiel de la révolution anticommuniste de Roumanie fait état d’un millier de morts et de 3 milliers de blessés, la plupart après chute du régime de Nicolae Ceausescu. Précisons aussi que la Roumanie est le seul pays de l’Europe Centrale et de l’Est où le passage du communisme à la démocratie s’est fait par la violence extrême.

    Motion – Le Sénat de Bucarest doit débattre et voter aujourd’hui la motion simple déposée par le Parti National Libéral (PNL) et l’Union Sauvez la Roumanie (USR), les deux d’opposition, contre le ministre de la Justice, Tudorel Toader. Les signataires du document affirment que les tensions survenues au sein du système judiciaire ne peuvent être apaisées que par le départ du ministre. De même, l’entrée en vigueur des modifications du Code pénal et du Code de procédure pénale, par décret d’urgence, affecte le système judiciaire de Roumanie et serait en total désaccord avec les recommandations des institutions européennes, accuse encore l’opposition. Notons que le 20 mars, la Chambre des députés avait rejeté une autre motion de censure contre le même ministre. Justice – Le chef du Sénat de Bucarest, Calin Popescu Tariceanu, attend aujourd’hui la sentence définitive de la Haute Cour de Cassation et de Justice dans un dossier où il est accusé de faux témoignage et où il a déjà été acquitté en première instance. Le 25 mars dernier, un procureur anticorruption avait demandé que le dossier soit rejugé. Pour sa part, Calin Popescu Tariceanu a qualifié l’enquête de « coup monté ». En mai 2018, le tribunal avait acquitté M Tariceanu, vu qu’il avait été auditionné seulement en tant que témoin par la DNA, malgré les suspicions d’évasion fiscale qui planaient autour de lui. De même, selon la DNA, dans l’enquête sur la rétrocession illégale d’une superficie de forêt et d’une ferme, M Tariceanu aurait fait, sous serrement, des déclarations qui ne correspondaient pas avec la vérité concernant des aspects essentiels du dossier. Cela aurait mis en difficulté la mise en examen des inculpés, accusent aussi les procureurs anticorruption.

    Rroms – La Journée internationale des Rroms est marquée chaque année, le 8 avril. Dans son message transmis à cette occasion, le président roumain Klaus Iohannis affirme que cette journée est une opportunité de condamner fermement les manifestations racistes et celles qui marginalisent les membres de cette ethnie. Cette date sera un vrai jour de fête, au moment où l’émancipation économique, sociale et culturelle des Rroms portera ses fruits. A son tour, la première ministre roumaine, Viorica Dancila, a mentionné la contribution importante de citoyens d’ethnie rrom sur le développement de la société roumaine. Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest souligne de son côté qu’un des objectifs de la présidence roumaine du Conseil de l’UE est de stimuler la solidarité et la cohésion sociale, par la promotion des politiques de lutte contre la discrimination, contre l’intolérance et contre la xénophobie. Selon le site du PE, les Rroms forment la minorité ethnique la plus importante d’Europe qui réunit quelque 10 millions de personnes et ils sont souvent victimes de différentes formes de discrimination et d’exclusion sociale. Selon le recensement de 2011, la Roumanie comptait officiellement plus de 620.000 personnes d’ethnie rrom, soit 3% du total de la population.

    CAE – Le ministre roumain des Affaires Etrangère, Teodor Melesanu, participe aujourd’hui, à Luxembourg, à la réunion du Conseil Affaires Etrangères. A l’agenda des discussions l’on retrouve des sujets d’actualité, tels la situation en Afghanistan ou le Partenariat Oriental. Lors d’un déjeuner informel, les chefs des diplomaties européennes échangeront aussi que les récentes évolutions au Venezuela, lit-on dans un communiqué du ministère roumain des AE.

    Exercice – Les Forces navales roumaines participent jusqu’au 13 avril au plus grand exercice naval multinational, dans les eaux territoriales de la Roumanie et dans les eaux internationales de la Mer Noire. Intitulé «Sea Shield 19», il réunit 14 navires roumains et 6 navires de Bulgarie, Canada, Grèce, Pays-Bas et Turquie. Plus de 2000 militaires effectueront des procédures de lutte contre les menaces subaquatiques, de surface et aériennes, adaptées à la typologie des menaces sécuritaires dans la région de la Mer Noire. Le scénario simule une opération de réponse à la crise sous mandat d’une Résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU. Y participent également le Groupe naval permanent de l’OTAN qui est opérationnel en Mer Noire. Le chef d’Etat-major des Forces navales roumaines, le vice-amiral Alexandru Mîrşu, a précisé que « Sea Shield 19 » ne saurait être considéré comme un exercice provocateur. L’OTAN s’inquiète des actions militaires de la Russie dans la région, qu’elle qualifie de significatives et de continues. L’Alliance a d’ailleurs renforcé sa présence en Mer Noire, de 80 à 120 jours par an, alors que le Groupe permanent de lutte contre les mines, témoigne de l’engagement de celle-ci de protéger le flanc est, de prévenir les conflits et de maintenir la paix dans la région.

    Lutte – Bucarest accueille du 8 au 14 avril le Championnat d’Europe de lutte libre et gréco-romaine. Y participent plus de 600 sportifs de 40 pays, dont 30 sportifs de Roumanie. C’est pour la 2e fois que la Roumanie organise cette compétition, après l’édition de 1979.

    Par ailleurs, la Roumaine Elena Andries a remporté trois médailles d’or au Championnat d’Europe d’haltérophilie de Géorgie, à la catégorie des 49 kilos. Dans la même compétition, la Roumanie a décroché 2 médailles de bronze, grâce à Cosmina Pana (catégorie de 45 kilos) et Cristian Marian Luca (catégorie de 55 kilos). 14 sportifs roumains participent à Batoumi, au Championnat d’Europe d’haltérophilie, qui leur offrira la chance d’accumuler des point en vue de la qualification au JO de Tokyo de 2020.

    Météo – Le ciel est partiellement couvert aujourd’hui à l’intérieur de l’arc des Carpates, où des pluies éparses sont signalées. Le ciel est couvert aussi sur le sud et l’est, où les températures approchent la normale saisonnière, avec des maxima qui iront de 13 à 23 degrés. 11 degrés, un temps morose et de la pluie à midi à Bucarest.

  • 20.07.2018

    20.07.2018

    Investissements – Le Fonds souverain de développement et d’investissements sera créé par décret gouvernemental, après que la Cour constitutionnelle de Roumanie a décidé que sa création n’était pas possible par le biais d’une loi. C’est ce qu’a déclaré le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici. Les juges se sont penchés mercredi sur trois aspects d’une telle loi considérés comme non constitutionnels par le président d’une part et par l’opposition de l’autre et ils ont accepté leurs objections, estimant que la création du Fonds souverain de développement et d’investissements faisait partie des attributions du Gouvernement et non pas du Parlement, dans le respect du principe de la séparation des pouvoirs au sein de l’Etat ne serait pas respectée. Selon le texte examiné, 33 compagnies dont l’Etat est l’actionnaire majoritaire devraient faire partie du Fonds mentionné, dont le capital social serait d’environ 2 milliards d’euros. Pour sa part, le Parti Social Démocrate, le principal parti de la coalition au pouvoir, estime que ce Fonds sert à développer la grande infrastructure, les investissements dans l’agriculture et l’industrie, tout en stimulant la création d’emplois. Par contre, l’opposition le perçoit comme une porte ouverte sur de nouveaux actes de corruption.

    Rroms – Le sous-secrétaire d’Etat au sein du ministère chargé de la relation avec les Roumains de la Diaspora, Victor Ionescu, et le député Florin Manole, représentant de la Commission pour les droits de l’homme, le cultes et les problèmes des minorités nationales, ont effectué cette semaine une visite de travail en Italie, pour discuter notamment avec des ressortissants roumains d’ethnie rrome. Selon le correspondant de Radio Roumanie en Italie, la délégation a discuté avec les habitants du camp « Camping River » se trouvant à la périphérie de la capitale italienne de la situation difficile dans laquelle ils se retrouvent, vu que leur camp sera bientôt démantelé et ils seront relocalisés. De même, les responsables roumains et italiens ont tenté de trouver des manières de coopérer afin d’aider ces personnes. Les Italiens insistent sur la nécessité de respecter la loi en ce qui concerne le terrain occupé par le camp et propose une aide financière pour le déplacer ou pour aider ses membres à rentrer en Roumanie. Par ailleurs, la délégation roumaine a rencontré les pouvoirs locaux de Naples et de Bari qui ont mis en évidence la bonne intégration des communautés des Rroms dans leurs régions. En même temps, en Roumanie, il existe des emplois spécialement créés pour les Rroms, a affirmé le secrétaire roumain Victor Ionescu. Une campagne d’information à ce sujet sera lancée à l’étranger, a-t-il encore précisé.

    Transnistrie – L’existence de la région séparatiste de Transnistrie dans l’est de la République de Moldova et la présence de troupes russes sur ce territoire – constituent les plus grands risques pour ce pays ex-soviétique, lit-on dans la Stratégie nationale de défense validée par le Parlement moldave. S’y ajoutent le conflit dans l’est de l’Ukraine voisine et la propagande étrangère. Voté par les partis pro-européens, le document a été critiqué par les députés socialistes pro-russes, qui le considèrent comme un acte normatif rédigé à l’encontre de Moscou. Rappelons-le, la Transnistrie est sortie de facto du contrôle de Chisinau en 1992, suite à un conflit armé qui a fait des centaines de morts et qui fut tranché par l’intervention des troupes russes du côté des séparatistes. En 1999, la Russie avait promis de retirer ses troupes des Transnistrie, un engagement qu’elle n’a respecté ni à ce jour, malgré les appels répétés de l’ONU, de l’OTAN et de l’OSCE.

    Electric Castle – A Bontida, au département de Cluj (centre), a lieu jusqu’à dimanche le festival de musique électronique Electric Castle, accueilli par le Château de Banffy, un des édifices baroques les plus beaux de Roumanie. Des dizaines de groupes et artistes roumains et internationaux monteront sur les deux scènes du festival. Quelque 135.000 spectateurs y sont attendus. Quatre jours de bonne musique et de bonne humeur, mais aussi zéro tolérance face à la violence et face aux déchets, les organisateurs ayant l’intention de recycler l’intégralité des déchets laissés par les participants. Water – polo – La sélection nationale masculine de water-polo de Roumanie affronte aujourd’hui la Russie dans son dernier match du Groupe D du Championnat d’Europe accueilli par Barcelone. Dans les matchs antérieurs, les Roumains ont vaincu les Slovaques, 9 buts à 5, mais ils se sont inclinés face aux Serbes, les champions en titre. Lors de l’édition précédente de la compétition européenne, la Roumanie s’est classée 10e. Ses meilleures réussites remontent à 2006 et à 1993, lorsque la Roumanie s’était classée 4e.

    Transnistrie – L’existence de la région séparatiste de Transnistrie dans l’est de la République de Moldova et la présence de troupes russes sur ce territoire – constituent les plus grands risques pour ce pays ex-soviétique, lit-on dans la Stratégie nationale de défense validée par le Parlement moldave. S’y ajoutent le conflit dans l’est de l’Ukraine voisine et la propagande étrangère. Voté par les partis pro-européens, le document a été critiqué par les députés socialistes pro-russes, qui le considèrent comme un acte normatif rédigé à l’encontre de Moscou. Rappelons-le, la Transnistrie est sortie de facto du contrôle de Chisinau en 1992, suite à un conflit armé qui a fait des centaines de morts et qui fut tranché par l’intervention des troupes russes du côté des séparatistes. En 1999, la Russie avait promis de retirer ses troupes des Transnistrie, un engagement qu’elle n’a respecté ni à ce jour, malgré les appels répétés de l’ONU, de l’OTAN et de l’OSCE.

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    sélection nationale masculine de water-polo de Roumanie affronte aujourd’hui la
    Russie dans son dernier match du Groupe D du Championnat d’Europe accueilli par
    Barcelone. Dans les matchs antérieurs, les Roumains ont vaincu les Slovaques, 9
    buts à 5, mais ils se sont inclinés face aux Serbes, les champions en titre. Lors
    de l’édition précédente de la compétition européenne, la Roumanie s’est classée
    10e. Ses meilleures réussites remontent à 2006 et à 1993, lorsque la
    Roumanie s’était classée 4e.

    Météo – Temps instable en ce vendredi en Roumanie. On attend des pluies à verse notamment sur les collines et sur les montagnes. Les températures maximales de la journée iront de 23 à 32 degrés. 28 degrés et un peu de soleil à midi à Bucarest.

  • 04.10.2013 (mise à jour)

    04.10.2013 (mise à jour)

    Justice — Le président du Sénat roumain, le libéral Crin Antonescu, a accusé vendredi son partenaire de coalition au pouvoir, le premier ministre social-démocrate Victor Ponta, de s’être exprimé à la place du procureur général de Roumanie, un geste qu’il a qualifié « d’inacceptable ». Dans le même temps, Crin Antonescu a estimé que le président roumain Traian Basescu avait fait une erreur en impliquant la justice dans son conflit avec le chef du Cabinet.



    Schengen – Entre la Roumanie et la France il y a un partenariat stratégique bilatéral et le dialogue doit être privilégié — a déclaré vendredi dans une interview pour RFI le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlàtean. Il a exprimé sa déception à l’égard des confusions faites à Paris soulignant qu’il n’y avait aucun lien entre Schengen, qui concerne la sécurisation des frontières extérieures de l’espace de libre circulation, et le dossier des rroms. Pendant plus d’une semaine le dialogue a été tendu entre la Roumanie et la France sur le thème des rroms et de l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen. Les politiciens français ont parlé d’un report de l’entrée dans Schengen, craignant la possibilité que la France soit confrontée après l’adhésion à un afflux massif de rroms roumains soupçonnés de ne pas vouloir s’intégrer.



    Exploitation — La commission parlementaire spéciale qui examine le projet controversé d’exploitation minière de Rosia Montana (au centre de la Roumanie) a poursuivi vendredi les auditions des parties s’étant prononcées en faveur ou contre ce projet. L’Académie roumaine a ainsi estimé qu’en sa forme actuelle, le projet était inacceptable, l’exploitation des ressources minières du pays devant être faite de manière intelligente. Pour leur part, les représentants du clergé ont réaffirmé leur inquiétude à l’égard des effets nuisibles à l’environnement et le patrimoine culturel de la région qui seraient irréversiblement endommagés, suite à la cyanuration des minerais. Toutefois, aux dires des représentants de Rosia Montana Gold Corporation, l’exploitation des gisements d’or et d’argent de la région apportera à l’économie roumaine un bénéfice de 5,2 milliards d’euros et fera de la Roumanie le plus grand producteur d’or d’Europe.



    Austérité – La crise économique a mis en évidence une fois de plus l’existence d’une Europe à deux vitesses — a remarqué le président de la Chambre des Députés de Bucarest, présent vendredi dans la capitale hongroise Budapest à la conférence internationale « Austérité échouée, nouvelles perspectives économiques progressistes dans les Etats membres de l’Europe Centrale et Orientale ». Selon le responsable roumain, ce qui s’impose dans l’Union Européenne est, hormis les changements de stratégie et de politique économique, d’adopter de nouvelles mesures pour mettre en place une réelle solidarité de sorte que la crise économique n’engendre pas, aussi, une crise de solidarité au sein de l’Union. A cet événement participent des responsables européens, des représentants des parlements et des gouvernements des pays membres de l’UE, des représentants de la Banque Européenne d’Investissements et des spécialistes en politiques macro-économiques.



    Recherche – La Roumanie a été vendredi le premier Etat membre à avoir lancé le programme européen de Recherche, Développement et Innovation « HORIZON 2000 » qui dispose de 80 milliards d’euros. L’événement sest déroulé en présence du ministre roumain de l’Education, Remus Pricopie, et de la commissaire européenne à la recherche, Maire Geoghegan Quinn. L’officiel européen a précisé que le programme fait la promotion de l’excellence, de l’innovation, du développement économique et mène à la création d’emplois. La Roumanie dispose d’un grand potentiel dans la recherche — a dit Maire Geoghegan Quinn qui a visité le chantier de l’immeuble conçu pour accueillir le projet ELI, soit le laser de grande puissance de la plate-forme de Màgurele, près des Bucarest, qui devrait être fonctionnel en 2014.



    Grand Prix Nova – La première édition du Festival international de théâtre radiophonique Grand Prix NOVA organisé à Bucarest par Radio Roumanie a désigné ses gagnants vendredi soir. Des 56 productions de 22 pays en lisse dans la catégorie théâtre radiophonique, les trois premières places ont été occupées, dans l’ordre, par des créations d’Allemagne, de Grande Bretagne et d’Autriche. Dans la catégorie « pièces de théâtre courtes » la première place est revenue à une production des Croatie, suivie par deux autres, de Roumanie et, respectivement, de Belgique. Le PDG de la Société Roumaine de Radiodiffusion, Ovidiu Miculescu, a remarqué la haute qualité des productions souhaitant que Radio Roumanie puisse être, les années suivantes aussi, l’amphytrionne de ce festival conçu pour promouvoir les créations théâtrales radiophoniques. Déroulé sous la houlette de l’Union Radiophonique et Télévisuelle Internationale (URTI) et du ministère roumain de la Culture, le Festival Grand Prix NOVA placé sous le haut patronage de la princesse Marguerite de Roumanie a été organisé sous les auspices de l’anniversaire, le 1-er novembre, des 85 ans depuis le premier signal transmis dans l’éther par Radio Roumanie. La première pièce de théâtre au microphone de Roumanie a été diffusée en février 1929.

  • L’adhésion à Schengen – histoire sans fin

    L’adhésion à Schengen – histoire sans fin

    Quelques 20 milliers de rroms vivraient en France accusés souvent d’être pic-pokets, de faire la manche de façon agressive ou de participer à des hold-ups. Le ministre français de l’Intérieur, le socialiste Manuel Valls, dit qu’ils ne veulent pas s’intégrer. Nombre de ses collègues, tant de l’opposition que du pouvoir partagent son opinion et demandent la remise à plus tard de l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen craignant une présence massive de ces ethniques après celle-ci. Bucarest contre-attaque.



    On l’anticipait, la question des rroms roumains de France est loin de s’apaiser, le sujet continue de tenir le tête d’affiche des médias de l’Hexagone.



    A Bucarest, les officiels disent que le rapprochement plus ou moins voilé que les politiciens de Paris font entre une éventuelle présence massive des roms sur le territoire français et une future appartenance de notre pays à l’espace de libre circulation est faux . Plus précisément, faire flotter le spectre d’une massive immigration après l’adhésion de la Roumanie à Schengen ne se justifie ni même pour des raisons électorales dans la perspective des élections municipales françaises de mars prochain car Schengen porte principalement sur la sécurisation des frontières extérieures de l’espace et non pas sur la libre circulation des Roumains, droit qu’ils détiennent depuis 2007 avec l’adhésion à l’Union Européenne.



    Or, par des efforts, la Roumanie a fait ses devoirs, a rempli les critères techniques nécessaires à l’adhésion à Schengen et, donc, pourrait y être admise à partir du 1-er janvier 2014. Plus que cela, il ne faut pas oublier qu’entre la Roumanie et la France il y a un partenariat stratégique sur la base duquel les officiels de Paris ont exprimé l’appui pour l’adhésion à Schengen de la Roumanie. Or, les objectifs de ce partenariat se soutiennent par réciprocité — dit le ministre des Affaires Etrangères, Titus Corlàtean: « Ce que nous avons établi par le partenariat stratégique et par la feuille de route signés avec le premier ministre français à Paris quelques mois auparavant , c’est là qu’est inclus un objectif commun assumé mutuellement – l’appui par la France des démarches de la Roumanie d’adhésion à l’espace Schengen , aux côtés d’autres objectifs politiques, stratégiques , économiques et culturelles particulièrement importantes, un tel partenariat stratégique se soutient par réciprocité. Sans cela, il est mieux d’apprendre cette conclusion du gouvernement français par des canaux officiels et non pas par les médias. »



    Présent à Bucarest, le député socialiste Jean Pierre Dufau, vice-président du groupe parlementaire d’amitié roumano-française , déclare que l’intégration des rroms en France ou en Europe ne devrait pas être liée à l’entrée de la Roumanie dans Schengen. A Paris aussi, les officiels s’efforcent à ne pas mêler mais disjoindre les deux questions : ethniques rroms et intégration à Schengen. Ce qui n’est pas certain c’est si l’opinion publique française fait la différence.



    Même dans ces conditions, le ministre Manuel Valls précise maintenir ses déclarations antérieures selon lesquelles le problème des rroms ne peut pas se résoudre par insertion sociale car le nombre de ceux qui veulent s’intégrer est réduit. Le chef de la diplomatie, Laurent Fabius, dit que la Roumanie n’a pas rempli les conditions pour intégrer l’espace Schengen en janvier 2014. La porte parole du gouvernement , Mme Najat Vallaud-Belkacem dit que les conditions ne sont pas réunies pour l’adhésion. Et les exemples peuvent continuer… (trad.: Costin Grigore)