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  • Neue Donaubrücke bei Giurgiu-Russe: Machbarkeitsstudie bei EU-Kommission eingereicht

    Neue Donaubrücke bei Giurgiu-Russe: Machbarkeitsstudie bei EU-Kommission eingereicht





    Für den Bau der dritten Brücke über die Donau haben Rumänien und Bulgarien der Europäischen Kommission eine gemeinsame Machbarkeitsstudie vorgelegt, und damit hat der Umsetzungsprozess praktisch begonnen. Die neue Brücke soll in der Nähe der Städte Giurgiu auf der rumänischen und Russe auf der bulgarischen Seite gebaut werden und sowohl den Stra‎ßen- als auch den Schienenverkehr fördern.



    Auch die Europäische Kommission unterstützt dieses Projekt, wie die EU-Kommissarin für Verkehr, Adina Vălean, versicherte. Rumänien sei das einzige Land in der Europäischen Union, das im Rahmen des Nationalen Konjunkturprogramms Gelder für den Stra‎ßenbau erhalte, sagte die Brüsseler Beamtin. Die Unterstützung erfolgt vor dem Hintergrund der technischen Probleme auf der Freundschaftsbrücke, dem wichtigsten Zollübergang zwischen Rumänien und Bulgarien. Die Brücke ist fast 70 Jahre alt und in Bezug auf das Verkehrsaufkommen völlig überlastet. Derzeit überqueren täglich fast 2 000 Lkw und mehr als 4 000 Pkw die Brücke. Die zweite Brücke über die Donau bei Calafat-Widin ist ebenfalls stark befahren.



    Ionuț Săvoiu, Staatssekretär im rumänischen Verkehrsministerium, gab weitere Einzelheiten über das neue Projekt bekannt:



    Zurzeit wird über die Errichtung neuer Brücken zwischen Rumänien und der Ukraine sowie zwischen Rumänien und Bulgarien diskutiert. Die Europäische Kommission unterstützt den Bau einer dritten Brücke über die Donau bei Giurgiu-Russe. Wir werden unser Bestes tun, um sicherzustellen, dass die Brücke auch eine Eisenbahnlinie erhält. Ich bin überzeugt, dass wir mit den Ergebnissen der Machbarkeitsstudie die richtige Entscheidung treffen werden, und ich freue mich auf den Abschluss dieser Studie. Es gibt intensive Gespräche zwischen den beiden Parteien, um auch die Durchführbarkeitsstudie so bald wie möglich in Angriff zu nehmen. Mit dem Ergebnis wird die Brücke in greifbare Nähe rücken. Ich sage dies aus meiner Sicht als Fachmann auf diesem Gebiet.“




    Nach Angaben der Behörden soll eine Analyse der verschiedenen Strecken und Punkte durchgeführt werden, an denen die Brücke bei Giurgiu-Russe beginnen soll,. Anfang 2024 werde man bekanntgeben, ob das Projekt für die Finanzierung genehmigt wurde. Der Zeitplan sieht die Unterzeichnung eines Vertrags mit der Europäischen Kommission bis Mitte 2024 und die Umsetzung bis Ende 2026 vor, wenn die beiden Länder über den Standort und die Finanzierung der neuen Brücke entschieden haben werden. Neben der europäischen Finanzierung wird auch die Möglichkeit geprüft, für den Bau der Brücke Mechanismen der öffentlich-privaten Partnerschaft zu nutzen. Dies würde die Fristen für die vollständige Fertigstellung erheblich verkürzen und zusätzliche Finanzmittel anziehen.



    Indessen soll im Frühjahr 2024 die seit 2005 stillgelegte Bahnstrecke Bukarest-Giurgiu bei Grădiștea über den Fluss Argeș mit einer neuen, 1,3 km langen Brücke wiedereröffnet werden. Das staatliche Bauunternehmen der rumänischen Eisenbahn (CFR Infrastructură) hat in diesem Sinne europäische Mittel in Höhe von fast 500 Mio. EUR für die Modernisierung und Elektrifizierung der Strecke zwischen Bukarest und Giurgiu erhalten.

  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    La Russie a annoncé officiellement le lancement de son offensive sur le Donbass. Les frappes se sont intensifiées sur toute la longueur du front de l’est de l’Ukraine, et les troupes ukrainiennes essaient de résister. Les reporters internationaux font état d’une augmentation rapide de l’intensité des tirs russes, après des bombardements y compris dans l’ouest de l’Ukraine, à Lviv, près de la frontière avec la Pologne. De fortes explosions ont été signalées le long du front de l’est de l’Ukraine. Des villes telles que Kharkiv, Mikolaïv ou Zaporijjia ont également été prises pour cibles de frappes russes. Plus de 7 000 crimes supposés de guerre commis par les troupes russes sont investigués en Ukraine, affirme encore le Parquet ukrainien.

  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    Les présidents de la Pologne, de la Lituanie, de la Lettonie et de l’Estonie se trouvent à Kiev, pour discuter avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Le leader lituanien, Gitanas Nauseda, a déclaré qu’ils apportent un message fort de soutien politique et de l’assistance militaire. Sur le terrain, l’Ukraine et la Russie consolident leurs forces militaires respectives dans la région du Donbass (est), devenue la cible principale de Moscou. L’armée ukrainienne annonce une contre-offensive dans le sud du pays, et elle a libéré plusieurs localités de la région. Près d’Odessa, les forces ukrainiennes ont repoussé les troupes russes qui occupaient le nord de la région de Kherson, et les attaques à l’artillerie sur la ville du même nom ont cessé. Selon notre envoyé spécial en Ukraine, l’Etat major de l’Armée ukrainienne a déclaré que la menace d’une attaque aux missiles lancés depuis la mer Noire pesait encore sur l’ensemble du pays. En effet, la marine russe isole la zone des hostilités et procède à des missions de reconnaissance dans les eaux de la mer Noire et de la mer d’Azov.

  • 02/03/2022 (mise à jour)

    02/03/2022 (mise à jour)

    Nations Unies — L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté, mercredi, une résolution qui condamne « dans les termes les plus durs possibles » l’invasion russe en Ukraine et demande à Moscou de retirer immédiatement toutes ses forces d’Ukraine, apprend-on par Reuters. La résolution, votée par 141 sur les 193 Etats membres de l’ONU, a été adoptée à la fin d’une rare session d’urgence de l’Assemblée général, convoquée par le Conseil de sécurité, alors que les forces russes attaquent l’Ukraine par des raids aériens et des bombardements, forçant des centaines de milliers de personnes à se réfugier. Plus de 2 000 civils ont été tués et des centaines de structures ont été détruites, y compris des installations de transport, des hôpitaux, des écoles maternelles et des logements, pendant l’invasion russe en Ukraine, a informé mercredi le Service ukrainien des urgences, cité par Reuters. Toutes les heures, il y a des enfants, des femmes et des membres des forces de l’ordre qui meurent, a annoncé le Service précité, dans une déclaration. Le premier ministre britannique Boris Johnson a accusé mercredi la Russie d’être coupable de crimes de guerre en Ukraine étant donné les armes utilisées contre les civils. Le procureur de la Cour pénale internationale a annoncé l’ouverture « le plus vite possible » d’une enquête sur la situation en Ukraine, faisant état de « crimes de guerre » et de « crimes contre l’humanité ». La Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute instance judiciaire des Nations unies, saisie par le gouvernement ukrainien qui accuse Moscou de planifier un génocide, a annoncé des audiences les 7 et 8 mars.



    Ukraine — Plus de 2 000 civils ont été tués et des centaines de structures ont été détruites, y compris des installations de transport, des hôpitaux, des écoles maternelles et des logements, pendant l’invasion russe en Ukraine, a informé mercredi le Service ukrainien des urgences, cité par Reuters. Toutes les heures, il y a des enfants, des femmes et des membres des forces de l’ordre qui meurent, a annoncé le Service précité, dans une déclaration. Le premier ministre Boris Johnson a accusé mercredi la Russie d’être coupable de crimes de guerre en Ukraine étant donné les armes utilisées contre les civils et a lancé un appel à l’ONU pour demander « le retrait » des troupes russes du territoire de ce pays, apprend-on par l’AFP et Reuters. Le procureur de la Cour pénale internationale a annoncé l’ouverture « le plus vite possible » d’une enquête sur la situation en Ukraine, faisant état de « crimes de guerre » et de « crimes contre l’humanité ». La Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute instance judiciaire des Nations unies, saisie par le gouvernement ukrainien qui accuse Moscou de planifier un génocide, a par ailleurs annoncé des audiences les 7 et 8 mars. Le président américain Joe Biden a promis que le président russe paierait sur le long terme, même s’il obtient des avantages sur le champ de bataille d’Ukraine. Biden a promis que la justice américaine punirait toutes les illégalités commises par les oligarques russes et par des leaders corrompus et que, de concert avec les alliés européens, des modalités seraient trouvées pour saisir leurs biens de luxe.



    Visite, réfugiés — La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le Haut Commissaire des Nations unies aux Réfugiés, Filippo Grandi, se rendront jeudi à Bucarest. Les deux hauts responsables seront reçus par le président Klaus Iohannis. La Représentation de la Commission européenne en Roumanie précise que Mme von der Leyen visitera la Roumanie et la Slovaquie afin de discuter avec les leaders de ces pays de la situation en Ukraine et du soutien de l’Europe aux réfugiés ukrainiens. Des réfugiés d’Ukraine, notamment des femmes et des enfants, arrivent constamment en Roumanie pour échapper à la guerre. Plusieurs campagnes de don sont organisées à travers le pays et les bénévoles acheminent les aides vers les régions de frontière. Impressionnés par la tragédie qui a frappé leurs voisins ukrainiens, de nombreux Roumains accueillent dans leurs propres maisons des réfugiés, pour la plupart des femmes et des enfants, alors que de plus en plus d’hôtels et d’autres espaces sont transformés en centres d’accueil. En étroite coopération avec l’UNICEF, au poste-frontière de Siret (dans le nord-est), des psychologues et des assistants sociaux bénévoles offrent conseil et facilitent l’accès des réfugiés aux services spécialisés, selon les besoins de ces derniers. Par ailleurs, deux blessés ukrainiens ont été transférés à l’Hôpital militaire de Galaţi (sud-est). Les deux, une femme de 40 ans et un jeune homme de 20, les deux ayant des plaies par balle, ont été opérés dans le pays voisin, et leur état est stable. C’est pour la première fois que des blessés du conflit d’Ukraine sont transférés dans un hôpital de Roumanie.




    OTAN — La Roumanie a éliminé les tarifs aéroportuaires et de navigation aérienne pour les aéronefs de l’OTAN par une ordonnance d’urgence adoptée dans la réunion de mercredi. Le ministre des Transports, Sorin Grindeanu, estime qu’ainsi, la coopération militaire sur le flanc est de l’Alliance sera simplifiée. Cette mesure éliminera toute discrimination dans la relation avec les partenaires de l’OTAN. Elle fait partie de l’effort national pour assurer une présence militaire unitaire et équilibrée sur le flanc oriental de l’Alliance et de renforcement de la coopération militaire dans la région de la mer Noire. Elle permettra aussi de faire passer un message de solidarité dans ce contexte, a affirmé Sorin Grindeanu. 500 militaires français et 300 belges, soit une partie de la composante terrestre de la Force de réponse de l’OTAN, rejoindront les militaires roumains et contribueront à consolider le flanc est de l’Alliance. Le ministre de la Défense, Vasile Dîncu, qui a rencontré ce mercredi, à la Base 57 aérienne de Mihail Kogălniceanu, son homologue allemande, Christine Lambrecht, a déclaré que la sécurité européenne était gravement menacée et que l’attaque russe doit cesser. Un détachement allemand formé de 75 militaires (des pilotes et du personnel technique) est détaché en Roumanie ainsi que 6 aéronefs Eurofighter Typhoon. Ils exécutent, aux côtés de militaires roumains et des Forces aériennes italiennes, des missions renforcées de Police aérienne sous commande de l’OTAN. L’ambassade d’Italie à Bucarest a annoncé mercredi que Rome avait décidé de doubler à 8 le nombre des avions Eurofighter 2000 qui opèrent en Roumanie dans le cadre de la Police du ciel.



    Santé — Covid — Le ministre roumain de la santé, Alexandru Rafila, a présenté une série de propositions de relâchement des restrictions anti-Covid. Parmi elles l’élimination du port obligatoire du masque en plein air, l’accès sans pass sanitaire aux centres commerciaux, hôtels, restaurants et institutions publiques, la majoration du taux d’occupation des salles de cinéma, de théâtre, de sport et de spectacles et aussi da possibilité d’organiser des événements privés rassemblant un nombre plus élevé de participants. Le ministre Rafila s’attend à ce que la situation s’améliore et estime qu’en deux semaines les rapports quotidiens sur le nombre des contaminations baissent sous le seuil d’un millier. Mercredi, les autorités avaient rapporté moins de 7 000 nouveaux cas d’infection au virus SARS-CoV-2 alors que le nombre des malades hospitalisés ne cesse de baisser, avec moins de 900 patients en réanimation.



    Energie — Le ministre roumain de l’Energie, Virgil Popescu, qui se trouve à Bakou, a discuté mercredi avec le président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, de la coopération dans le domaine de l’énergie et de l’approvisionnement de l’Europe en gaz azerbaïdjanais. Le ministre roumain a remercié le leader de Bakou pour ses efforts de mettre ne place le Corridor sud du gaz et aussi pour sa contribution importante en matière de sécurité de l’approvisionnement en gaz de l’Europe. La Roumanie réitère son intention d’inclure l’infrastructure de transport fournie par l’Inter connecteur Roumanie-Bulgarie et le gazoduc BRUA dans le plan d’élargissement du Corridor sud de gaz vers les Balkans et l’Europe centrale, a souligné le responsable de Bucarest.



    Moldova — La présidente de la République de Moldova, Maia Sandu, et le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, en visite à Chişinău mercredi, ont déclaré dans une conférence de presse commune qu’il n’y avait pas de risque que la guerre d’Ukraine s’étende sur le territoire de la République de Moldova voisine. La République de Moldova condamne l’agression militaire de la Fédération de Russie contre le pays voisin et ami, a dit Maia Sandu. Elle a exhorté à l’arrêt des combats dès le premier jour. Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, et le commissaire au Voisinage et à l’Elargissement, Oliver Varhelyi, sont à Chişinău pour deux jours.



    Handball — La sélection nationale de handball féminin de la Roumanie a perdu, mercredi, à domicile, devant le Danemark, 35-28, dans un match comptant pour le Groupe 2 des préliminaires du Championnat d’Europe de cette année. La première sélection jouera le match retour contre le Danemark le 5 mars, à Odense. L’Autriche et les Îles Féroé font également partie du groupe. Les deux meilleures classées de chaque groupe se qualifient au Championnat d’Europe.




  • 23.01.2021

    23.01.2021

    Covid– Presque 830 milles de
    personnes se sont inscrites en Roumanie sur la plateforme leur permettant se faire vacciner contre le Covid-19 pendant la deuxième étape de la
    campagne d’immunisation. Cette phase s’adresse aux personnes âgées, aux malades
    chroniques, aux personnes handicapées ou encore au personnel des secteurs clé.
    Aux dires du premier ministre, Florin Citu, la Roumanie reste fidèle à son
    objectif de faire vacciner de deux doses 1,2 millions de personnes d’ici fin
    mars et 10,4 millions avant fin de septembre. Le chef du cabinet a insisté
    sur l’importance du respect des mesures de protection sanitaire. Malgré les
    recommandations du Ministère de la Santé, Bucarest lèvera à partir de lundi,
    une série de restrictions mises en place dans l’actuel contexte pandémique, a
    fait savoir le Comité municipal pour les situations d’urgence. Ainsi, les
    restaurants, les bars, les cafés et les salles de jeux de fortune pourront ouvrir
    entre 6h et 21 h, à 30% tout au plus de leur capacité. Selon les données
    officielles de samedi, la Roumanie a enregistré en 24 heures 2719 nouveaux cas
    de contamination sur plus de 26700 tests effectués. Le bilan des décès s’est
    alourdi samedi, de 94 morts. Plus de 709 milles cas de Covid-19 ont été
    rapportés en Roumanie depuis le début de la pandémie, dont 90% ont guéri.

    Voyages – Toutes les personnes se rendant, en avion, aux Etats-Unis sont tenues de faire la preuve, avant l’embarquement, d’un test Covid négatif ou d’un document les déclarant guéries des suites d’une contamination au coronavirus. Le résultat du test négatif doit dater de 3 jours maximum. La mesure sera mise en place à partir du 26 janvier et concernera tous les voyageurs âgés de plus de 2 ans, y compris ceux ayant la citoyenneté américaine, les résidents permanents ou les voyageurs qui transitent le territoire américain. Une mesure similaire s’appliquera aux personnes issues des pays à risque, y compris de Roumanie er voyageant, par avion, à destination d’Amsterdam. Dans ce cas, le test antigénique doit avoir été effectué au maximum 4 heures avant le départ. La mesure concernera aussi les voyageurs qui se trouvent en transit, affirme la compagnie aérienne roumaine, Tarom. La France aussi met en place des contraintes de voyage supplémentaires. A partir de dimanche, à minuit, les passagers arrivant sur le territoire français par avion seront obligés de se munir d’un test PCR négatif daté de 72 heures maximum. Y font exception les transporteurs routiers et les travailleurs transfrontaliers.

    Chisinau– Le président du Comité des Affaires Internationale du Conseil de la Fédération de Russie, Konstantin Kosachev, a lancé une attaque virulente contre la récente décision de la Cour Constitutionnelle de la République de Moldavie de déclarer non constitutionnelle une loi qui conférait au russe un statut privilégié dans cette république ex-soviétique, majoritairement roumanophone. Aux dires de Kosachev, cette décision, tout comme une autre similaire, adoptée par Kiev, le 16 janvier et faisant de l’ukrainien la seule langue officielle du pays, ne sont « que des attaques à la langue russe ». Le sénateur de Moscou voit un rapport entre ces deux mesures et affirme que « la russophobie devient un élément systémique d’une politique que l’UE encourage aux frontières proches de la Russie ». L’ambassadeur roumain à Chisinau, Daniel Ionita, considère la décision moldave comme étant correcte et normale, une preuve de plus, dit-il, que le roumain doit être connu par toutes les personnes vivant dans ce pays roumanophone.



    Exposition – Le commissaire en charge du Pavillon roumain à l’Expo 2020 Dubai, M. Ferdinand Nagy, a visité du 17 au 21 janvier les Emirats Arabes Unis pour des discussions avec le Cheikh Ahmed bin Saeed Al Maktoum, à la tête du Comité de coordination de l’Exposition mondiale. Une occasion pour les deux parties de mettre en avant l’importance des relations bilatérales dans le contexte d’un Partenariat économique stratégique conclu en 2018. Lors d’une entrevue de Ferdinand Nagy avec le ministre émirati d’Etat chargé de la coopération internationale, Reem Al Hashimy, les deux responsables se sont dit confiants quant à l’intérêt que la participation roumaine à l’Expo2020 Dubai suscitera auprès des visiteurs et des investisseurs. La Roumanie sera présente à l’événement mondial avec un pavillon intitulé « Une nature nouvelle». Le méga-événement international Expo 2020 Dubai se déroulera du 1er octobre 2021 au 31 mars 2022, un report qui permet à tous les participants de se remettre de l’impact du COVID-19.


    Météo – Il fait beau et doux en ce samedi, en Roumanie, avec des températures maximales allant de 5 à 15 degrés. Des conditions de pluie sont signalées dans plusieurs zones de Roumanie. 11 degrés et du soleil à midi, à Bucarest.

  • La cité de Brăila

    La cité de Brăila

    Sise dans le sud-est de la Roumanie, sur la rive gauche du Danube, la ville de Brăila a été depuis les temps les plus reculés un important port dans cette zone de l’Europe. La localité est sur le territoire historique de la Valachie et a été disputée, au cours de l’histoire, par les Roumains, les Ottomans et les Russes. Une preuve de l’importance stratégique de Brăila, au moins pour les deux empires, c’est aussi le fait que les Ottomans ont commencé à construire là une citadelle en 1540.



    L’historien Ionel Cândea, directeur du Musée « Carol Ier » de Brăila et auteur de l’album monographique intitulé « la Cité de Brăila. Historique. Reconstitution. Valorisation », connaît bien l’histoire de la citadelle: « Elle a été élevée après novembre ou décembre 1540. Un rapport polonais d’octobre 1540 fait état du commencement des travaux à la cité de Brăila, et dans un autre document, conçu six années plus tard — en fait une lettre – le sultan Soliman le Magnifique ordonne au prince de la Valachie, Mircea Ciobanul, de transporter à la cité les grumes et les hommes nécessaires pour parachever la construction de la cité. Elle est donc élevée par les Ottomans qui ont utilisé la main d’œuvre autochtone pour la bâtir. Elle a été démolie suite à un ordre impérial russe, l’ordre du tsar de Russie donné en 1829-1830. 3000 hommes à tout faire ont été amenés pour la démolir. Ils sont venus des comtés de Gorj, Dolj, Dâmboviţa et d’autres. »



    Jusqu’à sa démolition, dans les années 1830-1831, la cité a subi de nombreux sièges et a changé plusieurs fois d’aspect. Au XVIe s, elle a subi trois attaques : celle du voïvode Jean le Cruel (de 1574) et celles de 1594 et 1595 lorsque Michel le Brave réussit à la libérer pour peu de temps. Mais les Turcs reviennent dans la cité et reconstruisent ses murailles détruites. Puis, en 1659, Mihnea III l’a attaquée de nouveau, au moment de sa révolte contre les Turcs. Au XVIIIe, la cité a été consolidée : elle s’est vu ajouter un fossé et une palissade qui entourait l’agglomération civile.



    Les confrontations les plus dures pour s’emparer de la cité de Brăila ont été menées entre les empires russe et ottoman. Ionel Cândea : « Au XVIIIe s, Brăila a connu de nombreux sièges, l’un d’entre eux ayant lieu en 1711. C’est alors que les armées réunies d’un général russe envoyé par Pierre le Grand avec celle du traître Thomas Cantacuzène — boyard roumain, commandant de l’armée valaque qui est passé du côté des Russes dans le conflit de 1711 — ont marché sur Brăila, en passant par Măxineni. Il y avait là-bas un monastère similaire à une cité, construit par Matei Basarab. Ce monastère-là a abrité pour une nuit l’armée de 55.000 soldats qui se sont ensuite rués sur Brăila. Au moment où le commandant de la cité remettait les clefs au général russe vainqueur, ce dernier recevait la lettre de Pierre le Grand qui lui disait de quitter les lieux, car les Ottomans avaient vaincu les Russes à Stănileşti, et ces derniers devaient se retirer vite. »



    Même si aujourd’hui la cité de Brăila n’existe plus, récemment, des vestiges importants ont été découverts — la nouvelle poudrière et les souterrains militaires — vestiges ayant à leur tour une histoire. Ionel Cândea explique : « En mars 1810, les Russes étaient déjà maîtres de la cité suite à une guerre de 1806, et un des officiers russes a enfreint le règlement et il est entré avec les éperons dans la poudrière. Bien entendu, la cité a été secouée par une explosion extraordinaire qui a fait plus de 300 morts et qui a pu être entendue jusqu’à proximité de Iaşi. Puis, lorsque les Turcs sont de nouveau entrés dans la cité, en 1812, une nouvelle poudrière s’est avérée nécessaire. La chance a fait que cette nouvelle poudrière soit conservée ; nous souhaitons proposer aux pouvoirs publics que ces vestiges ou restes de la cité soient mis en valeur. »



    En décembre 2014, un chemin d’accès spectaculaire des barils de poudre vers l’intérieur et l’extérieur de la cité a été découvert, à proximité de l’un des derniers bastions. Ce chemin passait sous les tombes de l’archevêché de Brăila. Plusieurs couloirs souterrains attenants à la cité ont également été découverts, sous le jardin public. A l’occasion, constat a été fait que le réseau de galeries souterraines de la ville s’étendait sur plusieurs dizaines de km, qu’il était particulièrement ramifié, pourvu de bouches d’aération et réalisé en briques de bonne qualité. (trad.: Ligia Mihăiescu)