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  • Vacances tunisiennes pour les Roumains

    Vacances tunisiennes pour les Roumains

    Pour l’été, le ciel bleu, le sable fin, une mer chaude sont des atouts que les Roumains recherchent et apprécient. Si en plus il y a un patrimoine historique exceptionnel à visiter et que tout se passe à l’ombre des palmiers c’est encore mieux, et voilà déjà quelques atouts solides pour leur choix de vacances. Et on peut aussi assaisonner cela d’un mot magique – le désert — à découvrir nécessairement quand on pense à des vacances en Tunisie.



  • 01.05.2021 (mise à jour)

    01.05.2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – Le nombre de nouveaux cas d’infection au SARS Cov 2 est à la baisse en Roumanie, tout comme celui des décès. Les autorités ont rapporté ce samedi plus de 1300 cas de contamination et 85 décès des suites de l’infection. Plus de 8 mille personnes sont actuellement hospitalisées alors que 1.277 malades sont en réanimation. La Capitale, Bucarest, n’est plus en zone rouge, vu que le taux d’incidence des cas de Covid 19 a baissé sous le seuil de 3 cas par mille habitants durant les derniers 14 jours. La Capitale et 16 autres départements du pays sont actuellement en zone jaune, alors que le reste du pays est en zone verte. Côté vaccination, quatre centres drive ont été inaugurés pour immuniser des personnes sans programmation dans leurs propres voitures. Ces centres sont situés à Bucarest, Deva, Cluj et Arad. Depuis le début de la campagne d’immunisation, le 27 décembre, plus de 3,3 millions de Roumains ont été vaccinés, dont près de 2 millions avec les deux doses.

    1er mai – Il est important de ne pas oublier combien difficile a été le long de l’histoire l’obtention de droits qui nous semblent actuellement tout à fait normaux, affirme le président Klaus Iohannis dans un message rendu public à l’occasion de la journée internationale du Travail. Le travail est les sacrifices des femmes et des hommes du monde ont été célébrés ce 1er mai, rappelle le chef de l’Etat Il souligne qu’aujourd’hui nous avons l’immense chance de construire ensemble durant la période d’après la Covid 19 la Roumanie que nous souhaitons. « Nous sommes une nation constituée de personnes ambitieuses et décidées à réussir – voici l’esprit avec lequel nous allons relancer l’économie au bénéfice de nous tous », a affirmé Klaus Iohannis.

    Mini-vacances – Entre temps en Roumanie, les mini-vacances de Pâques et du 1er mai se poursuivent. Les autorités ont mobilisé d’importances forces policières afin d’assurer la sécurité sur les routes. Au total quelque 26 mille policiers, gendarmes, agents de la police aux frontières et pompiers sont prêts à intervenir. Les hommes de la loi sont présents aussi dans les principales destinations touristiques, à la montagne ou sur la côte, mais aussi à proximité des églises. Plus de 30 mille touristes sont attendus dans les stations littorales roumaines, où une centaine d’hôtels sont ouverts, occupés à hauteur de 70% de leur capacité, conformément aux règles imposées. Les fêtes sur la plage sont également interdites alors que le port du masque de protection est obligatoire.

    Kaboul – Les mesures sécuritaires ont été renforcées à Kaboul ce samedi, alors que les autorités afghanes se préparent pour la réaction des insurgés talibans au fait que les soldats américains sont toujours présents dans le pays, même si la date butoir du 1er mai pour le retrait décidée avec l’administration Trump a été dépassée, selon Reuters. Le mois dernier, le président Joe Biden a annoncé que le retrait des troupes américaines se réalisera jusqu’au 11 septembre. Les violences envers les afghans a augmenté ces dernières semaines, avec une centaines de membres du personnel des forces sécuritaires tués. L’armée roumaine a commencé ce samedi, le 1er mai le processus de retrait de ses forces d’Afghanistan après 19 ans de missions déroulées sur le théâtre d’opérations le plus complexe et le plus difficile au monde, selon le ministre de la défense Nicolae Ciuca. Tous les 615 militaires roumains et 80 tonnes de matériel et équipement militaire seront évacués avec des avions de la coalition internationale au cours des prochains mois, a précisé l’administration présidentielle de Bucarest. Et c’est également au ministre de la défense, Nicolae Ciuca de préciser que « Le chemin de la Roumanie vers Bruxelles, où se trouvent les sièges de l’OTAN et de l’UE est passé par Kandahar, Kabul et d’autres bases d’Afghanistan ». Durant la mission antiterroriste en Afghanistan, inaugurée après les attentats du 11 septembre 2001, 27 militaires ont perdu la vie, 200 ont été blessés et 32 mille ont été déployés sur le terrain.

    Météo – Un nuage de poussière saharienne qui traverse le sud-est de l’Europe est arrivé aussi en Roumanie. Ce phénomène sera visible aussi dimanche dans les régions où des pluies sont possibles, notamment sur le sud-ouest et puis sur le reste du pays. La densité de ce nuage de poussière est beaucoup plus faible en Roumanie par rapport aux régions déjà touchées par ce phénomène dont notamment l’Italie, selon les météorologues. Les automobilistes ne seront pas contents puisque cette poussière salira toutes les voitures garées en plein air. Entre temps les températures sont à la hausse en Roumanie, malgré une instabilité généralisée. Une alerte aux pluies est désormais en vigueur jusqu’à dimanche dans la soirée. Des pluies sont attendus d’abord sur le nord-ouest, le centre et puis sur le sud et le sud-est. Dimanche, des précipitations sont possibles un peu partout, avec des pluies et des orages, assez violents sur le relief et surtout en montagne.

  • A la Une de la presse roumaine du 22.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 22.01.2013


    La place de la Roumanie en Europe et dans le monde, de même que l’approche du pays en matière de politique extérieure intéresse notamment la presse écrite bucarestoise du jour. JURNALUL NATIONAL analyse la rencontre lundi du président roumain, Traian Basescu, avec les ambassadeurs en poste à Bucarest. L’occasion d’évoquer une fois de plus le dossier sans solution depuis deux ans — « l’accès (de la Roumanie) à l’espace Schengen, bloqué pour des raisons politiques », selon le journal qui cite le chef de l’Etat. Ce dernier a d’ailleurs « appelé les Européens à revenir à une approche technique du dossier ». Bucarest espère que la demande d’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace sans passeport soit examinée par le Conseil Justice et Affaire intérieures de l’UE, en mars prochain. Si l’organisme donne son feu vert, « les frontières maritimes et aériennes feront partie de Schengen à compter du dernier dimanche du mois de mars, tandis que les frontières terrestres y seront intégrées vers la fin de l’année », lit-on encore dans JURNALUL NATIONAL.


    ADEVARUL regarde, lui, un peu plus loin que l’Europe et s’interroge « ce que l’armée roumaine fait au Mali ». Le journal publie un entretien avec le colonel de réserve Ion Petrescu, militaire qui a fait ses preuves dans de nombreuses missions internationales, dont en Afghanistan. L’homme estime que « la Roumanie a ‘le devoir moral’ de participer aux opérations, prouvant sa solidarité avec les autres Etats membres de l’UE et de l’OTAN ». Il exclut pourtant que « les militaires roumains participent directement aux combats et affirme que la Roumanie y dépêchera vraisemblablement des spécialistes qui aident à la formation » des militaires maliens.


    L’encre ne cesse de couler également à propos de la crise des otages d’In Amenas, lors de laquelle une quarantaine de ressortissants étrangers ont perdu la vie, dont deux Roumains. ROMANIA LIBERA voudrait savoir « qui est le coupable pour l’échec du sauvetage des deux otages roumains » et témoigne d’un « échange de répliques sans ménagements » entre Bucarest et Alger. Le ministère roumain des Affaires étrangères avait mis en cause ses homologues algériens pour leur « mauvaise communication ». « Il n’y a pas eu d’erreur de communication de la part de l’Algérie. (…) Notre position est claire — pas de négociations avec les terroristes. Nous n’avons rien à nous reprocher », a réagi l’ambassadeur algérien Habib Hamraoui.


    Au-delà des controverses, « le massacre du désert », comme l’appelle ADEVARUL, met sur la table de nouvelles cartes que devra gérer la diplomatie roumaine. Dans son éditorial, ADEVARUL estime que le ministère spécialisé devra s’adapter à une nouvelle donne, « l’émigration des Roumains, devenue un phénomène de masse depuis 10 ou 15 ans ». Alors que, selon les estimations, un « dixième de la population vit au-delà des frontières du pays », la diplomatie devra apprendre à les approcher d’une manière efficace et concrète et laisser de côté les discours « lacrymogènes-patriotiques ». « Nous vivons dans un monde où, si au cœur du Sahara quelque chose se passe mal, il est très possible que des Roumains aient besoin de l’assistance de Bucarest », conclut ADEVARUL.