Tag: Saison France – Roumanie

  • L’ambassadeur de Roumanie en France, S.E. Luca Niculescu

    L’ambassadeur de Roumanie en France, S.E. Luca Niculescu

    Pour la Roumanie, 2019 s’est avéré une année riche en événements politiques et diplomatiques. Et on pense aussi bien à la présidence roumaine de l’UE, qu’à la Saison France-Roumanie ou encore aux dernières élections présidentielles. Comment l’Ambassade de Roumanie en France a-t-elle véçu cet agenda si important, ce sera à notre ambassadeur à Paris de nous le dire.



  • La saison culturelle France-Roumanie

    La saison culturelle France-Roumanie

    Unies par l’histoire et par leurs affinités intellectuelles,
    la Roumanie et la France ont lancé, à la fin de l’année dernière, une saison
    culturelle commune. Cette démarche unique de diplomatie culturelle, incluse
    dans la feuille de route du partenariat stratégique bilatéral, impliquait l’organisation
    de centaines de projets culturels entre novembre 2018 et juillet 2019. L’accent
    a été mis sur les manifestations culturelles, mais d’autres domaines ont
    également été mis à l’honneur : éducation, innovation, économie, entrepreneuriat,
    gastronomie, tourisme et sport. La saison France-Roumanie coïncide, cette
    année, avec la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne et, l’année
    dernière, avec les célébrations des centenaires de la création de la Roumanie
    moderne (1er décembre 1918) et de la fin de la Première Guerre mondiale.


    La volonté exprimée des deux parties était de contribuer,
    par les événements de la Saison, à renouveler l’image et la perception que les
    deux pays ont l’un de l’autre. Plus concrètement, la Saison a permis la collaboration
    entre les artistes, les compagnies, les institutions françaises et roumaines.
    De novembre 2018 à avril 2019, les manifestations se sont déroulées en France. C’était
    aux artistes et aux œuvres de Roumanie de faire le voyage pour rencontrer le
    public français.


    Ainsi, après près de cinq mois et plus de 300
    événements, le volet français de la manifestation s’est clôturé mardi avec le
    vernissage d’une exposition unique au Musée du Louvre à Paris. L’exposition,
    ouverte au public jusqu’au 29 juillet, présente des collections roumaines de broderies
    religieuses de tradition byzantine. Luca Niculescu, l’ambassadeur de Roumanie
    en France, a souligné que c’était pour la première fois que des objets roumains
    d’art étaient exposés au Louvre. « Le patrimoine culturel a une valeur inestimable.
    Dans le Paris saisi par l’émotion de la tragédie de Notre-Dame, nous nous
    sommes rappelés combien il était important de le protéger et de le célébrer à
    chaque fois que l’occasion se présente »
    , a déclaré l’officiel roumain,
    précisant aussi que la saison France-Roumanie était le moment où l’on écrivait
    une nouvelle page dans la relation entre les deux pays.


    L’Institut culturel roumain de Paris a aussi contribué,
    avec plus de 60 événements, à la saison culturelle en France. Théâtre, danse,
    musique, cinéma, littérature, arts visuels, c’est dans tous ces domaines que l’Institut
    culturel roumain a essayé d’instaurer un dialogue entre les communautés et les
    artistes. Parmi les événements-clé de la saison organisés par l’Institut
    culturel roumain, on peut citer le Panorama du film roumain, qui a présenté au
    public parisien les dernières productions roumains, ainsi que l’exposition et
    le défilé de mode « L’Art des convergences », organisée en
    collaboration avec l’Université nationale d’art de Bucarest.


    C’est maintenant au volet roumain de la Saison
    de prendre la relève. Les manifestations démarreront ce jeudi 18 avril à
    Bucarest pour continuer jusqu’au 14 juillet. La rédaction française vous donne
    rendez-vous sur les ondes de RRI, nous reparlerons sans doute dans les quatre
    mois à venir de la saison Roumanie-France ! (Trad. Elena Diaconu)

  • Diplomatie culturelle roumaine

    Diplomatie culturelle roumaine

    L’Hexagone est en ce moment le point zéro de la diplomatie culturelle roumaine, car il accueille jusqu’au début du mois d’avril, la Saison France – Roumanie, qui a débuté fin novembre dernier. Dans maintes villes françaises, dont Paris, Avignon, Bordeaux, Brest, Grenoble, Lyon, Marseille, Nantes, Rennes, Strasbourg ou Toulouse, ont lieu des événements censés mettre en valeur la richesse culturelle, scientifique, éducationnelle et sportive de la Roumanie. Née d’une volonté politique commune, la Saison France-Roumanie coïncide avec la Présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne et les célébrations, en 2018, du centenaire de la Grande Union, qui a jeté les bases de la Roumanie moderne (1er décembre 1918) et celui de la fin de la Première Guerre mondiale. Les regards sont donc rivés sur la France, étant donné la pléthore d’évènements qu’elle accueille dans le contexte mentionné.


    Un autre élément à l’agenda de la diplomatie culturelle roumaine a été l’inauguration, le jeudi 14 février, à Madrid, d’un nouveau siège de l’Institut culturel roumain. Selon l’ambassadeur de Roumanie en Espagne, Gabriela Dancău, le volet culturel est un pilier important de la coopération entre les deux pays. L’Institut culturel roumain entend ainsi faire un saut qualitatif en ce qui concerne la promotion des projets culturels d’envergure. Les nouveaux locaux de l’Institut se trouvent sur la Plaza del Cordon, tout près du centre historique, politique et culturel de la capitale espagnole, à quelques minutes de marche du Palais royal, du Théâtre et de l’Opéra national ainsi que des Places Mayor et Puerta del Sol. Situé au rez-de-chaussée d’un édifice historique, l’Institut culturel roumain dispose d’une salle d’expositions, d’une bibliothèque qui rassemble 3.000 volumes et de salles de cours.


    Par ailleurs, la Roumanie participe, du 14 au 17 février, au Salon du livre de Bruxelles, événement qui fête en 2019 son 50e anniversaire et qui reçoit chaque année plus de 70.000 visiteurs.


    A la Haye aura lieu, le 19 février, le concert de la Young European String Camerata, un ensemble de jeunes musiciens talentueux issus de toute lEurope et basé à Bruxelles, et du soliste Vlad Maistorovici (violon et composition).


    Enfin, pour la 3e année de suite, l’ambassade de Roumanie et l’Institut culturel roumain de Lisbonne organiseront, le 23 février, le marathon de lecture « Le Portugal lit en roumain », événement placé sous le signe de la personnalité du grand sculpteur Constantin Brâncuşi.


    (Trad. Mariana Tudose)

  • La semaine du 26 novembre au 2 décembre

    La semaine du 26 novembre au 2 décembre

    Le Parlement de Bucarest a célébré le Centenaire de la Grande Union


    Le Parlement roumain s’est réuni mercredi en séance solennelle pour marquer le siècle écoulé depuis la Grande Union. Dans son allocution, le président Klaus Iohannis a affirmé que, 100 ans après l’accomplissement de l’unité nationale, les politiciens, quels que soient leurs partis et leurs doctrines, devaient répondre à la question de savoir s’ils allaient continuer à promettre beaucoup et faire peu, ou s’ils allaient avoir le courage et la responsabilité de jeter les bases du développement de la Roumanie en son deuxième Centenaire. Le chef de l’Etat a souligné les grands espoirs des Roumains pour l’avenir de leur pays, ainsi que leurs attentes justifiées à l’égard des dirigeants. A son tour, la première ministre Viorica Dăncilă a lancé un appel à l’unité de la classe politique. A la séance solennelle du parlement ont participé, entre autres, les anciens présidents de la Roumanie Emil Constantinescu et Traian Băsescu, les membres du gouvernement et les chefs des missions diplomatiques accrédités à Bucarest, le président de l’Académie roumaine, le président de l’Association nationale des anciens combattants, le patriarche de l’Eglise orthodoxe roumaine et des représentants de l’Eglise catholique et de l’Eglise gréco-catholique ont également compté parmi les invités.



    Les Roumains ont célébré le 1er Décembre leur Fête nationale


    Ces jours-ci ont eu lieu, aussi bien en Roumanie qu’à l’étranger, des cérémonies culturelles, militaires ou religieuses marquant la Fête nationale et les cent ans depuis la création de la Grande Roumanie. Bucarest a accueilli la plus importante parade militaire organisée depuis 1990. Plus de 4.000 militaires et 200 véhicules ont défilé, en passant sous l’Arc de Triomphe. Près de 500 soldats et officiers, originaires de 22 pays alliés et partenaires, ont défilé aux côtés des troupes roumaines. Une autre parade militaire, comptant sur la présence de 1.600 troupes, 150 véhicules et 23 aéronefs militaires a eu lieu à Alba Iulia, dans le centre de la Roumanie, ville symbole de la Grande Union, réalisée le 1er Décembre 1918. La ville historique de Iasi a été proclamée la capitale historique de la Roumanie, cependant que Alba Iulia est devenue la capitale de la Grande Union, en guise de reconnaissance en cette année du Centenaire de leur rôle central dans l’accomplissement du projet d’union de tous les Roumains dans un même Etat. La Fête nationale a également été marquée sur les théâtres d’opérations de l’Armée roumaine, ainsi qu’à l’étranger, au moyen d’actions culturelles organisées par l’Institut culturel roumain et les missions diplomatiques roumaines. Au Parlement européen, une exposition dédiée aux Roumains qui ont marqué le monde a été organisée. Devenue jour de Fête national après la chute du communisme de 1989, le 1er Décembre marque l’achèvement de l’unité nationale à l’intérieur des frontières d’un même Etat, à la fin de la Première Guerre mondiale.



    Inauguration, à Paris, de la Saison croisée Roumanie/France


    C’est en présence des présidents roumains et français, Klaus Iohannis et respectivement Emmanuel Macron, qu’a été inaugurée à Paris la Saison croisée Roumanie/France, événement prévu de longue date dans le cadre du Partenariat stratégique qui scelle les relations bilatérales. Entre le 1er Décembre 2018 et le 14 Juillet prochain, des centaines d’événements culturels, éducatifs, couvrant les domaines de l’économie, de l’innovation, de l’entrepreneuriat, de la gastronomie, du tourisme et des sports, ainsi que de la coopération entre les collectivités locales, auront lieu dans les deux pays. La Saison croisée se propose de renforcer les liens qui unissent les deux pays. Klaus Iohannis a rappelé que la Roumanie reprend le 1er janvier prochain et pour la première fois la présidence tournante du Conseil de l’UE. Par l’intermédiaire de la Saison, la France et la Roumanie montrent leur volonté commune de célébrer les valeurs fondatrices de l’UE, à travers cet ample projet commun, a déclaré le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. A son tour, Emmanuel Macron a réaffirmé le caractère hautement symbolique de cette Saison, la première que la France organise avec un autre Etat membre de l’UE, dans le contexte où la culture constitue un liant profond de l’identité européenne. Les deux présidents ont signé à l’occasion une déclaration politique censée renforcer le Partenariat stratégique unissant nos deux pays. Klaus Iohannis a rencontré à Paris des représentants de la diaspora roumaine dans l’Hexagone, prônant une attitude d’unité et leur implication accrue pour contribuer, fut-ce depuis la capitale française, au processus de modernisation de la Roumanie.


    Le projet d’une nouvelle loi des retraites – adopté par le Sénat de Bucarest


    Le Sénat roumain a adopté le projet de la nouvelle loi des retraites, promu par la coalition de gauche, au pouvoir. La croissance progressive de la valeur du point de retraite d’ici 2021, la diminution de l’âge de la retraite pour certaines catégories de salariés ou encore la prise en compte des années d’études consacrées à préparer une maîtrise ou une thèse de doctorat dans le calcul de l’ancienneté figurent parmi les principales modifications stipulées dans le projet. La durée minimum de cotisation demeure à 15 ans. Un amendement promu par l’UDMR et qui a eu l’aval de la majorité prévoit la possibilité d’une retraite anticipée au bénéfice des mères avec au moins trois enfants. L’opposition a critiqué le projet de loi, le Parti national libéral votant contre, alors que les sénateurs de l’USR se sont abstenus. Le pouvoir a défendu la loi, mettant en avant les revendications des associations représentatives des retraités. Le projet voté au Sénat est arrivé à la Chambre des députés, Chambre décisionnelle en l’occurrence, et qui devra se prononcer au mois de décembre sur le sort qu’elle réserve au projet.



    Météo terrible partout en Roumanie


    Bucarest et près de la moitié des départements que compte la Roumanie sont placés en vigilance jaune, à cause des chutes de neige, des coups de vent et d’une baisse sensible de la température, le thermomètre virant en-dessous de 0° partout dans le pays. Le vent a atteint à certains endroits 75 km/h, alors que les chutes massives de neige ont déterminé une baisse de la visibilité à moins de 100 mètres. La circulation routière a été fortement affectée, des retards étant enregistrés dans le cas du trafic aérien et ferroviaire. Les ports roumains à la mer Noire ont été également fermés.