Tag: Sapanta

  • Les croix peintes de Săpânţa

    Les croix peintes de Săpânţa

    Bien que dans la culture roumaine, la mort soit généralement accueillie
    avec chagrin, le département de Maramureş, dans le nord de la Roumanie, a pris
    le pas de voir les choses autrement. C’est ainsi qu’est née une nouvelle
    tradition en 1935, grâce au désormais célèbre « cimetière joyeux » de
    Săpânţa. A partir de 1960, les épitaphes colorées sculptées dans le bois se
    sont multipliées dans ce lieu de recueillement, qui est devenu, avec le temps,
    un véritable musée à ciel ouvert, unique en son genre, et qui fait le bonheur
    des touristes. Les visiteurs pourront observer que les croix sont peintes
    parfois des deux côtés : sur la première se trouve une description de la
    vie du défunt, et sur l’autre la cause de son décès. La plupart des textes sont
    écrits en vers et comportent des fautes d’orthographe ou expressions désuètes.


    Aujourd’hui nous en sommes à la troisième génération de sculpteurs de croix
    de bois traditionnelles. Ana-Maria Stan est fille de Dumitru Pop-Tincu qui fut
    apprenti de Stan Ioan Pătraș, le premier créateur de ces croix pas comme les
    autres elle est aussi l’épouse de celui qui perpétue aujourd’hui cette
    tradition : Stan Ioan Pătraș deuxième du nom. Elle nous raconte :


    « Mon père est devenu l’apprenti
    de Stan Pătraş à l’âge de 9 ans. Puis il est allé poursuivre sa formation à
    Timișoara, dont il est revenu en 1977, après le décès de Stan. Il a
    perpétué la tradition jusqu’à ce qu’il a passe à son tour l’arme à gauche, à
    l’âge de 67 ans. Il aimait beaucoup le village, puisqu’il était lui-même
    originaire de Sapanţa. C’est probablement ce qui lui a donné goût à cette tradition
    qu’il a voulu préserver. Avec ces croix en bois, Stan Pătraş nous a aidés nous,
    les habitants du village, à mieux vivre notre deuil, qui fait partie de la vie
    en fait. Pour nous c’est quelque chose de normal. Je suis jeune, j’ai grandi
    avec ces croix, je n’ai connu que ça, cela me semble tout à fait normal et aux
    habitants du village aussi.
    »


    La légende raconte que Stan Ioan Pătraș premier du nom se serait inspiré de
    la culture dace qui considérait la mort comme un évènement joyeux. Quoiqu’il en
    soit, les artisans ont eu à cœur de perpétuer la tradition, en formant les
    nouvelles générations. Ana-Maria Stan poursuit :


    « Mon père, comme Stan Pătraș avant
    lui, a eu deux filles. Ils ont chacun formé de nombreux apprentis. Je me suis
    mariée en 2011 et mon mari a travaillé aux côtés de mon père. Pas tout le
    temps, bien sûr. Mais après notre mariage il l’a aidé et c’est comme ça qu’il a
    appris le métier. Nous avons un fils, mais si d’autres ont envie de découvrir
    cet art de la sculpture de croix de bois, pourquoi ne pas leur
    apprendre ?
    »


    Nous avons demandé à Ana-Maria Stan si les visiteurs avaient une épitaphe
    préférée :


    « La plus recherchée par les touristes est
    une épitaphe faite par mon père qui dit : « Sous cette
    lourde croix/Gît ma pauvre belle-mère/Si elle avait vécu encore trois jours /C’est
    moi qui était allongé ici et elle lisait cette poésie
    ».




    Les croix
    du Cimetière Joyeux de Săpânţa peuvent être élevées au même rang que toutes les
    grandes créations et chefs-d’œuvre, témoignage d’une nation dotée de nombreux
    talents, d’une véritable créativité. Pour fabriquer ces croix, les artisans se
    sont inspirés de la vie quotidienne des gens, de leurs sentiments et de leurs
    expériences. Elles racontent la vie de tous ceux qui sont passés dans
    l’au-delà. La croix est un reflet du défunt. Les croix qui ont rendu célèbre le
    village de Săpânta sont uniques, à la fois pour la couleur bleue mais surtout
    pour leurs épitaphes, pour la plupart amusantes, qui décrivent la vie des
    défunts. Toutes sont écrites dans le dialecte propre à la région. Dumitru
    Pop Tincu raconte que bien qu’il n’utilise plus ce dialecte dans sa vie
    quotidienne, il continue de l’utiliser religieusement pour la sculpture des croix,
    comme le faisait le tout premier artisan.


    Ana-Maria Stan, fille de Dumitru Pop Tincu, nous a raconté la fabrication
    des croix et nous a parlé de la durée nécessaire pour les sculpter. Elle nous a
    invités dans l’atelier de son mari :


    « Vous pouvez nous retrouver ici, à Săpânta, dans la maison commémorative
    Ioan Stan Pătraș, où vous pouvez visiter et voir ce que Stan Pătraș a fait au
    cours de sa vie. Vous y retrouverez aussi quelques tableaux de mon père ainsi
    que son atelier. Vous pouvez observer en direct le processus de fabrication
    d’une croix.
    Il comporte plusieurs
    étapes, de la coupe du bois à la sculpture. On reçoit le morceau de bois qui
    doit d’abord sécher 7 ans. Une commande dure environ 3-4 semaines.
    Nous ne disposons pas tout de suite la croix après le décès. Elle
    est posée environ un an plus tard. La famille vient passer la commande et la
    croix leur est ensuite livrée environ 3 à 4 semaines plus tard.
    »


    Le Cimetière joyeux de Săpânţa est connu dans le monde entier par tous les
    amoureux de la culture et tradition roumaines et continue d’attirer chaque
    année des milliers de visiteurs. (Trad : Charlotte Fromenteaud)

  • Maramureșul istoric, Săpânța

    Maramureșul istoric, Săpânța

    Ajungem
    azi în nordul României, în Săpânța, o localitate din Maramureș, inclusă în
    aproape toate circuitele turistice. Pe lângă cel mai cunoscut cimitir din lume,
    Cimitirul Vesel, aici veți vedea cea mai înaltă biserică din lemn, un parc
    dendrologic cu arbori seculari, un complex de vâltori, iar pentru amatorii de drumeții
    un traseu ce poate fi parcurs doar la pas sau cu bicicleta.

    Grigore Luțai,
    preotul paroh al Parohiei ortodoxe românești Săpânța, spune că Maramureșul e
    frumos, mai ales aici, în zona sa istorică, pe malul Tisei, la Săpânța.

    Primul obiectiv turistic ar fi Cimitirul Vesel. După aceea, la nici un km,
    se află Mănăstirea Săpânța Peri, o lucrare de proporții, care se ridică la 75
    de metri înălțime și este structurată pe trei nivele. Acest monument
    impresionant este situat într-un parc dendrologic care se întinde pe 21 de
    hectare și care cuprinde peste 30 de arbori și arbuști, unii vechi de peste 300
    de ani. E o lucrare extraordinară, realizată de meșterii maramureșeni de la
    Bârsana.



    Fără opera renumitului sculptor, pictor și poet popular Stan
    Ioan Pătrașcu, poate că Săpânța ar fi rămas ca oricare alt sat din România,
    continuă Grigore Luțai, preotul paroh al Parohiei ortodoxe românești Săpânța.

    Eu slujesc aici din anii 90, din februarie. Rămân impresionat câți turiști
    au venit de-a lungul timpului aici, de pe toate continentele. Cimitirul Vesel a
    fost creat în perioada 1931-1935 de Stan Ioan Pătrașcu. Crucile erau realizate
    înainte fără epitaf, fără chipul celui plecat spre veșnicie, însă enoriașii au
    cerut să apară chipul celui plecat. El era un om cu mult har, absolvent a patru
    clase primare și a început să descrie la persoana întâi viața celui plecat spre
    veșnicie. Dacă în toate cimitirele din lume se aduc elogii celor plecați, la
    Săpânța, la foarte multe cruci din cele 1500 din Cimitirul Vesel, se redă viața
    așa cum a fost trăită pe pământ. Săpânța este una dintre frumoasele localități
    din vechiul Maramureș, cu o suprafață mare, cu o întindere de aproape 40 de
    hectare. Zona se învecinează cu toată
    Valea Marei, cu Țara Oașului, având mii de hectare de păduri și de izvoare. Ne
    bucurăm că suntem vizitați de către turiști în toate anotimpurile.



    Foarte aproape de Cimitirul Vesel, veți găsi un adevărat
    complex de vâltori. Sunt, de fapt, instalații din lemn, asemenea unor cuve
    conice, alimentate de un fir de apă deviat din vale. Apa ajunsă în vâltoare
    formează un vârtej asemănător celui din mașina de spălat, care antrenează și țesăturile
    în mișcarea ei.


    Pentru
    amatorii de vacanțe active ajunși în Săpânța, există și o ofertă de drumeție. Mlaștina
    Poiana Brazilor este o rezervație botanică protejată, de interes național. Aria
    naturală se află în Munții Igniș și reprezintă o zonă de mlaștini care
    adăpostește o mare varietate de plante, precum și suprafețe acoperite cu vegetație
    lemnoasă și pajiști. Mlaștina Poiana Brazilor este unul din obiectivele
    turistice incluse în Drumul Maramureșului, un traseu de 700 km de natură și
    cultură, care poate fi parcurs la pas sau cu bicicleta.


    În speranța că v-am
    convins, vă așteptăm și data viitoare cu o nouă destinație. Până atunci, drum
    bun și vreme frumoasă!




  • Au Maramureș

    Au Maramureș

    Le long des siècles, les forêts ont assuré aux habitants de la contrée la matière première nécessaire à la construction d’imposantes églises et de superbes portails en bois sculpté, véritables œuvres d’art traditionnel roumain. Nous découvrons cette véritable « civilisation du bois » en compagnie de Petru Daniel Maran, directeur du Centre national d’information et de promotion touristique de Sighetu Marmaţiei :



    « Le meilleur point de départ pour visiter la région est la ville de Sighetu Marmaţiei, qui est depuis l’année dernière station touristique d’intérêt local. Le premier document attestant l’existence de la ville date de 1326. Elle a été à la fois résidence des voïvodes, centre administratif du comté de Maramureş et chef-lieu du département. Les touristes de passage par Sighetu Marmaţiei ont à leur disposition un large éventail de sites touristiques et d’évènements culturels. L’offre de tourisme culturel tourne autour des musées de la ville, à savoir : le Mémorial des victimes du communisme et de la résistance, le Musée du village du Maramureş, le Musée d’ethnographie, le Musée de la culture juive — la Maison musée Elie Wiesel, le Musée d’histoire, d’archéologie et des sciences de la nature et enfin la Maison musée dr Ioan Mihalyi de Apșa. La ville de Sighetu Marmaţiei possède pas moins de 99 monuments historiques, dont la plupart des immeubles anciens ou des complexes architecturaux. Depuis 2017 Sighetu Marmaţiei est inclus sur la liste des destinations européennes d’excellence, suite à sa participation à cette compétition dans la section « Tourisme culturel tangible ». J’ai le plaisir de vous inviter au mois de décembre à Sighetu Marmaţiei, même si cette année, pour des raisons liées à la gestion de la pandémie de Covid-19, le Festival des traditions d’hiver ne se tiendra plus à Sighetu Marmaţiei dans le cadre du Festival « Marmaţia ». Mais nous avons en échange un marché de Noël, déroulé au centre-ville jusqu’au 26 décembre. Dans le cadre de ce marché, des récitals de cantiques se dérouleront autour du sapin de Noël toutes les soirées de fin de semaine pour enchanter les visiteurs. »



    Nous poursuivons notre voyage avec des visites aux principaux sites touristiques de villages du Maramureş. Petru Daniel Măran.


    « Pour commencer je vous propose de visiter la commune de Săpânța sur la vallée de la Tisa. Le premier site touristique à visiter est le Cimetière Joyeux. C’est un véritable musée de l’art traditionnel, tout à fait original. Ce fut en 1935 que Stan Ioan Pătraș a commencé à tailler dans le bois les premières croix qui ont fait la renommée de la localité de Săpânța. Les croix sculptées et vivement colorées refont d’une manière caricaturale des aspects de la vie des personnes décédées, le cimetière devenant ainsi une véritable chronique de la communauté locale. Lorsque vous êtres déjà à Săpânța, il ne faut pas rater non plus la maison musée de l’artisan Stan Pătraș. Un autre site important qui attire les touristes intéressés par l’art de la sculpture en bois est le monastère de Săpânța-Peri, situé dans une superbe forêt de chênes appelée Dumbrava. Les touristes ne devraient pas rater non plus la visite des églises en bois qui rendent la région du Maramureş célèbre. Le plus grand nombre d’églises anciennes en bois est à retrouver sur les vallées des rivière Iza, Mara et Cozău. Je vous recommande de visiter celles de Desești, Budești, Bârsana, Poienile Izei et Ieud, particulièrement belles et protégées par l’UNESCO. Je vous invite à faire une halte au monastère de Bârsana, célèbre pour son architecture traditionnelle en bois. Je vous recommande les villages de Breb, Botiza, Ieud et Oncești, qui gardent vivantes l’architecture, les vêtements et les traditions de la contrée. Une fois arrivés au Maramureş, vous pouvez visiter la station touristique et ville d’eaux Ocna Șugatag, dont les eaux ont des propriétés curatives. »



    Petru Daniel Măran, directeur du Centre national d’information et de promotion touristique de Sighetu Marmației, nous recommande aussi de faire une randonnée avec la Mocăniţa, ce train decauville de Vişeul de Sus. La locomotive à vapeur tire le train en amont le long de la Valée de la rivière Vaser sur un chemin de fer à écartement étroit. Ce voyage ne fera qu’illustrer le riche patrimoine technique et culturel, mais aussi le paysage spectaculaire de la Valée du Vaser. Par ailleurs, en hiver, les touristes disposent d’innombrables autres variantes de loisirs.



    « La contrée du Maramureş a des hivers avec beaucoup de neige et des montagnes hautes, soit le cadre naturel idéal pour pratiquer les sports d’hiver. Les pistes de ski sont à retrouver à Borşa, au col de Prislop, dans la station d’Izvoarele et à Cavnic. Côté randonnées sauvages, vous pouvez suivre les itinéraires faciles de la région des dépressions, qui permettent de passer d’un village à l’autre via des sentiers pittoresques et des itinéraires alpins. Les trajets les plus spectaculaires sont ceux du massif de Rodna, dont les sommets dépassent les 2 000 mètres. Ce qui plus est, les pensions touristiques des villages du Maramureş proposent souvent des randonnées en chariot ou en traineau, en fonction de la saison. Les fêtes d’hiver constituent une excellente occasion de montrer le côté authentique de la contrée. Normalement, au mois de décembre, toute une série d’événements culturels s’y déroulent, mais à cause du contexte pandémique, cette année, ils ont été adaptés pour offrir un niveau élevé de protection tant aux visiteurs qu’aux habitants des parages. A l’occasion des fêtes de fin d’année, les gîtes ruraux du Maramureş sont archipleins et cela en dit long sur l’hospitalité des habitants des lieux. Les touristes qui choisissent de passer les fêtes en compagnie des gens du Maramureş seront tout simplement enchantés. Je vous le garantis ! »



    Sachez aussi que plusieurs projets visent à développer davantage le tourisme au Maramureş, nous dit notre guide d’aujourd’hui, Petru Daniel Măran.


    « Certains prévoient d’aménager le domaine skiable, d’autres de marquer les itinéraires touristiques et de réhabiliter le patrimoine culturel des villages. A Sighetu Marmaţiei, nous souhaitons réhabiliter les immeubles qui accueillent les sections du musée du Maramureş et des autres bâtiments classés monuments historiques. A présent, nous sommes en train de mettre en œuvre un projet transfrontalier visant à restaurer la Maison musée d’Elie Wiesel. Nous déroulons un projet visant à installer des panneaux de promotion touristique et nous comptons refaire au printemps la signalétique des itinéraires touristiques dans la ville. En conclusion, je voudrais vous souhaiter Joyeuses fêtes et vous inviter au Maramureş pour voir par vos propres yeux tout ce que je vous ai raconté. »



    Voici donc autant d’arguments de visiter le Maramureş, une destination phare en Roumanie, notamment durant les fêtes de fin d’année.


    (Trad.: Alex Diaconescu)




  • Gewinner des Quiz über die Region Marmarosch

    Gewinner des Quiz über die Region Marmarosch

    Die im Norden Rumänien gelegene Region Maramureş bietet zahlreiche kulturelle, historische und kirchliche Anziehungspunkte, aber auch entzückende Orte für Wanderungen oder Abenteuertourismus. Zu den Sehenswürdigkeiten zählen die acht Holzkirchen, die zum UNESCO-Weltkulturerbe gehören, das Biosphäre-Reservat Naturpark des Rodna-Gebirges, der ungewöhnliche fröhliche Friedhof in Săpânţa oder die Wassertalbahn Mocăniţa“, die vielleicht letzte Waldeisenbahn, die noch mit Dampfloks betrieben wird. Das war der Hintergrund für unser Maramuresch-Quiz, bei dem wir Fragen über die geographische Position, über Sehenswürdigkeiten und Kultur stellten.



    Über 300 Antworten auf die Quizfragen sind per Post, aber auch über E-Mail oder Facebook eingegangen — das Interesse freute uns, aber naturgemä‎ß auch unsere Partner bei der Ausrichtung, also den Kreisrat Maramureş, das Bürgermeisteramt Baia Mare, das Kreiskunstmuseum Kunstzentrum Baia Mare“, die Niederlassung Baia Mare des Verbandes der Bildenden Künstler in Bukarest und das Rumänisch-Orthodoxe Erzbistum für die Regionen Marmarosch und Sathmar.



    30 Trostpreise wurden vergeben, sie gingen u.a. an unseren Hörer Marco Hommel aus Gro‎ßröhrsdorf in Deutschland und weitere Hörerfreunde in Europa — aber auch an solche in ferneren Ländern wie China, Irak, Algerien, Brasilien, Chile oder Indien.



    20 Mal wurde ein dritter Preis verliehen. Mit dabei auch unser Hörer Georg Pleschberger aus Villach in Österreich. In einer ausführlichen E-Mail erzählte uns Herr Pleschberger über seine Abenteuer im letzten Jahr im Mai in der Maramuresch, wo er einen Ausflug mit der Waldbahn durch das Wassertal unternahmen. Die mit Wasserdampf betriebene Lokomotive zog den Zug gemächlich mit ca. 10 Stundenkilometern über die kurvenreiche Strecke entlang des rauschenden Flusses Vaser. Keine Stra‎ße war mehr zu sehen, nur mehr unendliche Wälder und der rauschende Fluss. Plötzlich gab es einen Ruck und ein Waggon war aus den Schienen gesprungen. Dank der geringen Geschwindigkeit war aber weiters nichts passiert — Entgleisungen wegen des schlechten Zustands des Oberbaus kommen öfters vor, fand Herr Pleschberger heraus. Das Zugpersonal konnte dank des mitgeführten Werkzeugs den Waggon nach 2 Stunden Arbeit wieder in die Schienen hieven und die Fahrt ging mit Verspätung weiter, so Herr Pleschberger in seiner Reisebeschreibung. An einer Raststation konnten wir dem Befüllen der Lokomotive mit Wasser zuschauen, während wir vom Personal mit Getränken und Sandwiches versorgt wurden. Am Ende der Hinfahrt konnten wir an einem Grillplatz verspätet Mittag machen und ein Museum über die Holzbringung und die Geschichte der Wassertalbahn bewundern. Die Rückfahrt erfolgte dann problemlos. Unterwegs konnten wir noch Züge voll mit Holz beladen sehen. Früher wurde das Holz mit Flö‎ßer bis ins Tal gebracht“, schreibt zum Abschluss Herr Pleschberger, dem wir für die Teilnahme danken und dem wir zu dem 3. Preis gratulieren. Zu den Gewinnern der Preise gehörten auch Teilnehmer aus Europa und Nahost, Nordafrika, Kolumbien, Kanada, aber selbst aus den Phlippinen.




    Hörer unserer deutschsprachigen Programme gehören auch zu den 20 Gewinnern des 2. Preises. Genauer gesagt ist das Herr Fritz Andorf aus Meckenheim in Deutschland. Motiviert zu einer Teilnahme habe ihn, dass die Region Maramuresch ihm zumindest dem Namen nach schon lange bekannt ist:



    Oft habe ich bei Radio Rumänien International von den bunt bemalten alten Holzkirchen gehört, die zum UNESCO-Weltkulturerbe gehören. Und schon lange hatte ich den Wunsch, diese wunderbaren kirchlichen Baudenkmäler einmal mit eigenen Augen sehen zu können. Und so wälze ich in letzter Zeit öfter Kataloge der Reiseveranstalter, in denen Reisen in die Region Maramuresch mit seiner reichhaltigen Kultur, der malerischen Landschaft und den zahlreichen Sehenswürdigkeiten angeboten werden. Ich habe den Eindruck, es werden immer mehr Veranstalter, die dieses Reiseziel anbieten. Offenbar finden es inzwischen viele Deutsche höchst attraktiv. Und so habe ich mich sehr gefreut, dass auch RRI die Maramuresch zum Thema eines Hörerwettbewerbs gemacht hat. Vielleicht lacht mir ja das Glück.“



    Das hat es ja getan, lieber Herr Andorf, auch wenn es diesmal leider keine Reise zu gewinnen gab. Aber vielleicht ist ja unter den Preisen die eine oder die andere Information, die den Ausschlag zur Reise geben wird. Den 2. Preis gewannen au‎ßerdem Hörerfreunde aus vielen europäischen Ländern sowie aus Brasilien, Chile, den USA und Indien.




    In der Redaktion hat uns ganz stark gefreut, dass einer unserer dienstältesten Hörerfreunde zu den zehn Gewinnern des ersten Preises gehört: Bernd Seiser aus Ottenau in Deutschland. In seiner sehr E-Mail mit sehr ausführlich dokumentierten Antworten schrieb uns Herr Seiser folgendes:



    An diesem Quiz beteilige ich mich erneut, um der deutschen Redaktion von Radio Rumänien International weiterhin zu zeigen, wie wichtig für mich als deutschsprachiger Kurzwellenhörer die deutschsprachigen analogen Kurzwellensendungen aus Bukarest sind, die ich schon seit 1974 höre. In diesen vielen Jahren verschwanden leider immer mehr deutschsprachige Programme von der Kurzwelle, so dass die Auswahl an Deutschsprachigem auf der Kurzwelle leider geringer wurde. Dafür wurde aber in den letzten Jahren der Kontakt zur deutschen Redaktion Bukarest und den wenigen weiterhin verbliebenen deutschsprachigen Kurzwellenredaktioen immer enger, persönlicher und freundschaftlicher. Noch immer gehört Radio Rumänien International mit 150 Minuten täglichen Sendeminuten in deutscher Sprache auf der Kurzwelle zu den Stationen mit dem zeitlich umfangreichsten deutschsprachigen Programmangebot auf der analogen Kurzwelle und hat sehr interessante und hörenswerte Programme zu 3 günstigen Sendezeiten. Deshalb höre ich diese Sendungen oft und gerne und hoffe, dass Radio Rumänien International meinen Radiofreunden und mir dieses Angebot noch sehr lange aufrechterhalten wird.“




    Vielen Dank für Ihre netten und freundlichen Worte, Herr Seiser. Auch wir hoffen auf noch viele interessante und auch unterhaltsame Sendungen — auch über die Maramuresch.




    Neun Sonderpreise gehen an: Fan Hongjie in China, Idriss Bououdina in Marokko, Jean Marc Olry in Frankreich, Giovanni Alotto in Italien, Nikolaj Loginow in Russland, Adriel Amaya Armas in Cuba, Alan Gale in Gro‎ßbritannien, Ashik Eqbal Tokon in Bangladesch sowie Christer Brunstrom in Schweden, der dem englischen Sprachdienst geschrieben hat.




    Wir danken allen, die sich die Zeit genommen haben, auch diesmal an unserem Preisausschreiben teilzunehmen und gratulieren allen Gewinnern. Die Preise werden in den kommenden Tagen und Wochen abgeschickt und werden alle hoffentlich bald erreichen. Bitte bestätigen Sie uns kurz den Erhalt der Postsendungen. Bis zum nächsten Quiz wünschen wir allen informative und unterhaltsame Stunden mit RRI.

  • Die Marmarosch – Kultur und Tradition im Herzen Europas

    Die Marmarosch – Kultur und Tradition im Herzen Europas

    Die Region Maramureş bietet den Touristen zahlreiche kulturelle, historische und kirchliche Anziehungspunkte, aber auch entzückende Orte für Wanderungen oder Abenteuertourismus. Die acht Holzkirchen, die zum UNESCO-Weltkulturerbe gehören, stellen nur eine der Attraktionen des Landkeises Maramureş dar. Erwähnenswert sind auch das Biosphäre-Reservat Naturpark Munţii Rodnei (Rodna Gebirge), der ungewöhnliche sogenannte Fröhliche Friedhof Cimitirul Vesel“ in Săpânţa oder die Wassertalbahn Mocăniţa“, die vielleicht letzte Waldeisenbahn, die noch mit Dampfloks betrieben wird. Die malerischen Orte und die Lebensart der Menschen, die die echten Traditionen bewahren, bezaubern die Ausländer. Deshalb ist es wohl kein Zufall, dass der britische Prinz Charles im Dorf Breb ein Anwesen erworben hat. In der Marmarosch wurde auch der weltbekannte Schriftsteller, Publizist und Friedensnobelpreisträger Elie Wiesel geboren.



    Wir laden Sie ein, die RRI-Sendungen, unsere Webseite www.rri.ro sowie unsere Facebook und Google+ oder LinkedIn – Profile zu verfolgen und einige Fragen schriftlich richtig zu beantworten. Mit ein bisschen Glück können Sie einen schönen Preis gewinnen. Der Wettbewerb läuft bis zum 30. November 2017, es gilt das Datum des Poststempels. Die letzten Antworten über die Online-Kanäle sollten um 24.00 Uhr rumänischer Zeit am 30. November abgegeben sein.



    Die Haupt- und Trostpreise bestehen aus Gegenständen, die einen Bezug zur rumänischen Kultur haben. Der Wettbewerb wird zusammen mit dem Kreisrat Maramureş, dem Bürgermeisteramt Baia Mare, dem Kreiskunstmuseum Kunstzentrum Baia Mare“, der Niederlassung Baia Mare des Verbandes der Bildenden Künstler in Bukarest und dem Rumänisch-Orthodoxen Erzbistum für die Regionen Marmarosch und Sathmar organisiert.




    Und nun die Fragen:




    • In welchem Teil Rumäniens befindet sich der Landkreis Maramureş?




    • Wie hei‎ßt ein berühmtes Begräbniskunstdenkmal, einer der Hauptanziehungspunkte der Region?




    • Wie viele Holzkirchen im Landkreis Maramureş gehören zum UNESCO-Weltkulturerbe?




    • Wie hei‎ßt die Kreishauptstadt?


    
     



    Wir bitten Sie auch, uns mitzuteilen, was Sie dazu veranlasst hat, sich an unserem Preiswettbewerb zu beteiligen. Insbesondere wollen wir wissen, warum Sie die RRI-Sendungen hören oder unsere Programme im Internet verfolgen.




    Unsere Koordinaten bleiben unverändert:



    Radio România Internaţional,


    General-Berthelot-Str. Nr. 60-64, Sektor 1, Bukarest, PO Box 111, PLZ 010171.


    Fax: 00.40.21.319.05.62


    E-Mail: germ[at]rri.ro.



    Der Wettbewerb läuft bis zum 30. November 2017, es gilt das Datum des Poststempels. Die letzten Antworten über die Online-Kanäle sollten um 24.00 Uhr rumänischer Zeit am 30. November abgegeben sein.



    
    Allgemeine Teilnahmbedingungen für das Gewinnspiel
    
    Die Marmarosch -- Kultur und Tradition 
             im Herzen Europas



    1. Der Veranstalter



    Die Rumänische Rundfunkgesellschaft (Societatea Română de Radiodifuziune), mit Sitz in Bukarest, General-Berthelot-Stra‎ße Nr. 60-64, Steuernummer RO8296093, organisiert über Radio Rumänien International (RRI) ein Gewinnspiel unter den Stichworten Die Marmarosch Kultur und Tradition im Herzen Europas“.



    Der Veranstalter behält sein Recht vor, Konzept und Format des Gewinnspiels jederzeit bei Bedarf zu ändern oder das Gewinnspiel jederzeit während der Durchführung einzustellen. Die Veränderungen werden dem Publikum vor Inkrafttreten durch Ansagen im Sender RRI und im Internet unter www.rri.ro mitgeteilt.




    2. Dauer der Durchführung



    Das Gewinnspiel findet statt im Zeitraum 1. Oktober — 30. November 2017. Es gilt das Datum des Poststempels (bzw. 30. November 2017, 24.00 Uhr, rumänische Ortszeit). Das Gewinnspiel findet in allen Sendesprachen von RRI statt.




    3. Teilnahmeberechtigung und Teilnahmebedingungen



    Teilnehmen am Gewinnspiel dürfen sämtliche natürliche Personen, die das Alter von 18 Jahren bis zum 1. August 2017 erreicht haben. Von der Teilnahme ausgeschlossen sind Beschäftigte und vertragliche Mitarbeiter der Partner sowie Beschäftigte und vertragliche Mitarbeiter der Rumänischen Rundfunkgesellschaft und deren Verwandte bis zum zweiten Grad.




    4. Konzept



    a) Das Gewinnspiel findet im Zeitraum 1. Oktober — 30. November 2017 in allen Sendesprachen von RRI statt.



    b) Ein Hörer oder Nutzer kann jeweils einen einzigen Preis gewinnen, der aus Produkten zur kulturellen und touristischen Förderung des rumänischen Landkreises Maramureş besteht.



    c) Die Quizfragen werden regelmä‎ßig in den Sendungen von RRI ausgestrahlt bzw. im Internet unter www.rri.ro sowie im Rahmen der Social-Media-Auftritte von RRI (Facebook, Google+, LinkedIn) veröffentlicht.



    d) Die Teilnehmer müssen schriftlich auf alle Quizfragen antworten. Zu schicken sind die Antworten per Post an Radio România Internaţional, Str. G-ral Berthelot Nr. 60-64, sector 1, Bucureşti, PO Box 111, Cod 010171; per Fax an 00.40.21.319.05.62; per E-Mail an die Adressen der jeweiligen Sprachdienste. Sie können auch im Facebook-, Google+- oder LinkedIn-Profil des jeweiligen Sprachdienstes veröffentlicht werden. Wir ermutigen die Teilnehmer, uns auch mitzuteilen, warum sie am Gewinnspiel teilnehmen und vor allem warum sie die Sendungen von RRI einschalten oder die Berichterstattung von RRI online verfolgen.



    e) Schreibt ein Hörer oder Nutzer mehrere Sprachdienste an, zählen nur die Antworten an den ersten angeschriebenen Dienst.



    f) Der jeweilige Preis wird ausschlie‎ßlich als Gegenstand zur Kulturförderung vergeben (z.B. CDs, Alben, Broschüren, DVDs); der Geldwert des Preises kann nicht beantragt oder ausgezahlt werden.




    5. Bestätigung der Gewinner und Empfang der Gewinnpreise



    a) Der teilnehmende Hörer oder Nutzer wird gebeten, die vollständigen Identifikationsdaten und die Anschrift (sowie die Wohnortadresse, falls unterschiedich) per Post oder E-Mail an RRI mitzuteilen, um in Besitz eines eventuellen Preises kommen zu können.



    b) Für die Vergabe der Preise zählen nur richtige, vollständige und fristgemä‎ß abgeschickte Antworten.



    c) Die Preise werden auf Kosten von RRI, in den Grenzen staatlicher Zuwendungen, schnellstmöglichst per Post verschickt.



    d) Erhaltene Preise können nur aus sachlichen, schriftlich vorgetragenen Gründen abgelehnt oder zurückgeschickt werden, um Zusatzkosten für RRI zu vermeiden. Sollte ein Preis ohne klare, von RRI schriflich akzeptierte Begründung abgelehnt oder zurückgeschickt werden, führt dies zum Auschluss der Person von dem nächsten Gewinnspiel, das die Rumänische Rundfunkgesellschaft über RRI veranstaltet. Das Gleiche trifft zu, wenn aus Verschuldung der Teilnehmer die Wohnanschrift falsch mitgeteilt wird.



    e) Gewinner werden gebeten, RRI den Erhalt des Pakets und dessen Inhalt auf jedem Weg schriftlich mitzuteilen, um die die Vollständigkeit der Postsendung überprüfen zu können.




    6. Verantwortung



    Durch die Einschickung der Quizantworten erklären sich alle Teilnehmer mit den Anforderungen und Bedingungen vorliegender Teilnahmeordnung einverstanden und verpflichten sich zu deren Einhaltung.




    7. Datenschutzbestimmungen



    Nach geltendem Recht ist der Veranstalter verpflichtet, die Namen der Gewinner und der bei diesem Wettbewerb gewonnenen Preise zu veröffentlichen. Der Veranstalter verpflichtet sich auch zur Einhaltung der Vorschriften des Gesetzes 677/2001 zum Schutz der im Rahmen des Gewinnspiels erfassten personenbezogenen Daten. Der Veranstalter verpflichtet sich dahingehend, die Vertraulichkeit der personenbezogenen Teilnehmerdaten zu wahren. Durch die Teilnahme selbst und die Mitteilung ihrer persönlichen Daten geben die Teilnehmer ihr Einverständnis, dass ihre Daten in die Datenbank des Veranstalters aufgenommen werden. Auf ausdrücklichem schriftlichem Wunsch der Teilnehmer wird der Veranstalter ihre persönlichen Daten nach dem Gewinnspiel nicht mehr verwenden.




    8. Höhere Gewalt



    Im Sinne dieser Teilnahmebedingungen gilt als höhere Gewalt jedes Ereignis, das vom Veranstalter nicht kontrolliert, beseitigt oder vorhergesehen werden kann und dessen Eintreten es ihm unmöglich macht, seine durch diese Teilnahmebedingungen angenommenen Verpflichtungen einzuhalten; dazu gehören nicht ausschlie‎ßlich Kriege, Brände, Überschwemmungen, Streiks und Blockaden, Erdbeben, andere Katastrophen jeder Art. Verhindert eine Situation der höheren Gewalt teilweise oder vollständig die Abwicklung des Gewinnspiels nach den Bedingungen in vorliegender Ausführung, ist der Veranstalter von seiner Verantwortung für die von der Situation der höheren Gewalt betroffenen Zeitdauer befreit.




    9. Rechtsstreitigkeiten



    Eventuelle Streitigkeiten zwischen dem Veranstalter und den Teilnehmern des Wettbewerbs werden einvernehmlich gelöst. Ist eine gütliche Einigung nicht möglich, wird die Streitigkeit zur Beilegung an die in Bukarest zuständigen rumänischen Gerichte verwiesen.




    10. Veröffentlichung der Teilnahmebedingungen



    Die Teilnahmebedingungen werden im Internet unter www.rri.ro sowie innerhalb der Social-Media-Auftritte von RRI (Facebook, Google+, LinkedIn) veröffentlicht. Als Grundlage dient die englische Sprachfassung.

  • RRI contest – Maramures – culture and traditions at the heart of Europe

    RRI contest – Maramures – culture and traditions at the heart of Europe

    Dear friends, RRI invites you to participate in a new prize winning contest, entitled Maramures – culture and traditions at the heart of Europe, devoted to the northern county of Maramures, one of the most beautiful and most visited regions in Romania.



    Located at the geographic center of Europe, Maramures has always been a fascinating area due to its beautiful landscapes and the hospitality of its inhabitants.



    Maramures boasts numerous cultural and historical attractions and also lovely places for walks and adventure tourism. The eight wooden churches of Maramures included on the UNESCO heritage list, the Rodna Mountains National Park and Biosphere Reserve, the Merry Cemetery in Sapanta and the Mocanita steam train on the Vaser Valley are as many reasons to visit the area.



    The construction of the 60 km long forestry railway on the Vaser Valley started in 1930. A segment of it is now part of a tourist route.



    The Merry Cemetery in Sapanta dates back to the mid-1930 and is the work of the folk artist Stan Ioan Patras. Each cross is painted in blue, the now famous Sapanta blue, with a short epitaph poem written in first person. All poems start with the names of the deceased, a short description of their life and the circumstances of their death and are often written in a satirical manner.



    Foreigners are fascinated with the beauty of the places and the hospitality of the inhabitants, who have preserved traditions unaltered. No wonder Prince Charles of Britain himself owns a few properties in the area, in the village of Breb. Whether they choose to visit the county capital Baia Mare with its emblematic Stephens Tower, or Sighetu Marmatiei, the birthplace of the Nobel prize winenr Elie Wiesel, tourists are thrilled with this area.



    We invite you to follow RRIs broadcasts, our site www.rri.ro and our Facebook, Twitter, Google+ and LinkedIn profiles and give correct answers, in writing, to the contest questions. The contest ends on November 30, 2017, mailing date (November 30, at midnight, Romanias time, for the online participants).



    The winners will receive prizes consisting in objects that promote the culture of Maramures. The contest is organised jointly with Maramures County Council, the Baia Mare Town Hall, the County Museum of Arts “Baia Mare Artistic Centre, the Baia Mare Branch of the Visual Artists Union and the Romanian Orthodox Diocese of Maramures and Satmar.



    And now the questions:



    – Which part of Romania is Maramures located in?


    – What is the name of the famous funerary art monument, one of the areas main attractions?


    – How many wooden churches in Maramures are on the UNESCO heritage list?


    – What is the name of the countys capital?



    Please tell us what prompted you to participate in the contest and why you listen to RRIs broadcasts and follow RRIs content online. Our address is: Radio Romania International, 60-64 G-ral Berthelot Street, District 1, Bucharest, PO Box 111, zip code 010165, fax 00.40.21.319.05.62, e-mail: engl@rri.ro. Please send your answers by November 30, 2017, mailing date ( by November 30, at 24.00 Romanias time for the online participants). You can find the contest regulations on our website and on Facebook. Good luck!

  • Le cimetière joyeux de Sapânta

    Le cimetière joyeux de Sapânta

    On l’a décrite comme un monde ancien qui a conservé des traditions oubliées ailleurs. En 2015 par exemple, le Maramureș était une des destinations recommandées par le National Geographic Traveler. En 2012, la publication française L’Express avait réalisé le classement des 10 plus beaux cimetières du monde, y incluant le Cimetière joyeux de Săpânţa, un petit village du Maramureș. Il est connu pour ses croix en bois peintes en couleurs vives et contenant des épitaphes en vers, racontant d’une manière amusante la vie de chaque défunt.

    A 45 km du Cimetière joyeux de Săpânţa, se trouve le village de Breb. On dit que c’est là que l’on peut voir, la nuit, « la plus belle Voie Lactée». Mais revenons à Săpânţa pour un tour guidé en compagnie du prêtre Grigore Luţai: « A Săpânţa il faut avant toute chose visiter le Cimetière joyeux. Puis, à moins d’un kilomètre de distance, il y a le monastère de Săpânţa Peri, au bord de la rivière Tisa, une construction impressionnante en bois de chêne. L’église à 75 mètres de hauteur et comporte trois niveaux. Elle se trouve à l’intérieur d’un parc dendrologique qui s’étale sur 21 hectares et réunit de plus de 30 espèces différentes d’arbres et arbustes. Săpânţa est d’ailleurs une des plus belles localités du Maramureș, s’étalant sur une quarantaine d’hectares et entourée de forêts. Je suis toujours impressionné de voir les nombreux touristes étrangers qui visitent ce monastère quelle que soit la saison. Même le New York Times nous a consacré deux articles à sa Une, en 1998 et en 2003. Souvent j’entre dans le cimetière de Săpânţa en vêtements laïcs et je me mêle aux touristes. Je les vois passer des heures devant les croix, amusés, à copier les épitaphes. Ici, à Săpânţa, on rit beaucoup. »

    On y rit beaucoup, mais on y mange bien aussi. Grigore Luţai, le prêtre du Cimetière joyeux de Săpânţa, nous parle de la gastronomie locale : « Je suis originaire du Maramureș et je connais bien la cuisine de la contrée. Tous nos plats sont très sucrés. On utilise beaucoup de crème aigre. Souvent, on évite le piment, par conséquent, les plats ne sont pas trop piquants. Les soupes aigres sont très bonnes aussi et nous nous enorgueillissons également de la polenta préparée avec des couches de fromage et de saucisses. Ce sont des plats qui n’existent pas dans d’autres régions du pays. »

    Au Maramureș on trouve aussi des fermes traditionnelles toujours habitées et prêtes à accueillir des touristes. L’intérieur est spécifique aux maisons paysannes traditionnelles dont les murs sont bleus et les fenêtres sont petites et faites en bois. Les objets se trouvant à l’intérieur des pièces ont été réalisés par les maîtres artisans locaux. Ce sont de véritables «musées vivants», affirment les habitants de la zone. Père Grigore Luţai ajoute: « Chaque maison a gardé ses vêtements paysans. Et il y a aussi une autre chose spécifique, extraordinaire, à Săpânţa. Chaque maison a une pièce appelée « la chambre d’honneur » où sont organisés les événements les plus chers aux hôtes. On ne l’utilise jamais pour dormir. Ses lits sont très hauts et très étroits. C’est dans cette pièce que l’on met les plus beaux tapis et des icônes très anciennes. C’est l’autel de la famille. C’est ici que l’on organise le repas d’honneur lors du baptême de l’enfant. Les chambres, la véranda, les maisons traditionnelles sont peintes de bleu, le symbole du ciel sur la terre. Les costumes traditionnels des habitants de Săpânţa sont eux aussi d’un bleu intense. »

    Ici s’achève notre voyage dans ce village unique en Roumanie et en Europe. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Săpânţa

    Săpânţa


    Ne îndreptăm azi către nordul României şi ajungem în Maramureş. Regiunea a fost lăudată de-a lungul anilor de către multe publicaţii de prestigiu din toată lumea. A fost descrisă ca fiind o lume veche, în care persistă tradiţii de mult uitate în alte părţi ale Europei. În anul 2015, National Geographic Traveler a inclus Maramureşul într-o listă de destinaţii turistice recomandate. De asemenea, publicaţia franceză LExpress a realizat în 2012 un top al celor mai frumoase 10 locuri de odihnă veşnică de pe glob. Iar aici a fost inclus Cimitirul Vesel din Săpânţa, Maramureş. Este faimos pentru crucile de lemn viu colorate, pe care sunt scrise epitafuri vesele. Iar, nu departe de Săpânţa, la doar 45 de km, turiştii pot înnopta în satul Breb, de unde se spune că pot admira “cea mai frumoasă Cale Lactee” pe care au văzut-o vreodată.



    Noi revenim însă la Săpânţa, alături de preotul Grigore Luţai, parohul celebrului Cimitir Vesel. “La Săpânţa, primul obiectiv turistic ar fi Cimitirul Vesel. La nici un kilometru de acesta, se află mănăstirea Săpânţa Peri, pe malul Tisei, o lucrare de proporţii, din stejar. Biserica are 75 de metri înălţime. Este structurată pe trei nivele. Este o lucrare impresionantă, aşezată într-un parc dendrologic cu o suprafaţă de 21 de hectare, acoperite cu peste 30 de specii de arbori şi arbuşti. Este o construcţie impresionantă, realizată de meşterii maramureşeni de la Bârsana. Eu slujesc aici din anii 90. Rămân mereu impresionat câţi turişti vin aici de peste hotare, de pe toate continentele. Să nu uităm că Săpânţa este una dintre frumoasele localităţi din vechiul Maramureş, cu o întindere foarte mare, de 40 de hectare şi avem în zonă mii de hectare de pădure cu izvoare. Ne bucurăm că suntem vizitaţi nu numai vara şi iarna, ci în toate anotimpurile. Vin turişti şi din străinătate. Am apărut într-unul dintre cele mai mari cotidiane americane, The New York Times, pe prima pagină, de două ori. În 1998 şi în 2003. De multe ori, intru în cimitir îmbrăcat în haine laice şi mă amestec printre turişti îi văd stând cu orele printre cruci şi scriind amuzaţi pe carneţele epitafurile. Aici, la Săpânţa se râde.”



    La Săpânţa se râde, dar se mănâncă şi foarte bine. Grigore Luţai, parohul Cimitirului Vesel. “Sunt maramureşan şi cunosc bine bucătăria noastră. La noi, în Ardeal, toate mâncărurile sunt foarte dulci. Se foloseşte foarte multă smântână. De multe ori, se evită ardeiul iute, iar mâncărurile nu sunt foarte piperate. Avem ciorbe foarte bune, ne mândrim cu mămăliga preparată în straturi cu brânză şi cu cârnaţi. Sunt feluri de mâncare care nu se mai găsesc în alte zone ale ţării.”



    În Maramureş există câteva case tradiţionale în care se şi locuieşte, dar care sunt pregătite să primească şi turişti români sau străini. Interiorul este specific unei case ţărăneşti, pereţii sunt albaştri, iar ferestrele mici, din lemn. Au tot ceea ce presupune o cameră ţărănească, decorate cu obiecte de interior lucrate de meşteri din localitatea respectivă sau colectate pentru a completa recuzita existentă în casa respectivă. “Muzee vii”, după cum le numesc localnicii, în care pot fi văzute aceste obiecte, dar în care se poate pregăti şi o cină ţărănească.



    Părintele Grigore Luţa: “Fiecare casă şi-a păstrat hainele ţărăneşti. Iar la Săpânţa mai există ceva specific, extraordinar. Fiecare casă are o cameră ţărănească, căreia îi spune “camera de cinste”. Acolo au loc evenimente de suflet. Nu se doarme niciodată. Paturile sunt foarte înalte şi foarte înguste. Acolo sunt cele mai frumoase covoare, farfurii şi icoane foarte vechi. Este altarul familiei. Acolo se ţine şi masa de cinste la botezul copilului. Camerele, pridvoarele şi casele tradiţionale sunt colorate în albastru, simbolul cerului pe pământ. Portul săpânţenilor este tot albastru intens.”


  • Peter Hurley – der Ire, der die Marmarosch liebt

    Peter Hurley – der Ire, der die Marmarosch liebt

    In Rumänien ist Peter Hurley bekannt als der Ire, der das Festival in Săpânţa organisiert“. In seine künftige Wahlheimat kam er zum ersten Mal 1994, als er sich unsterblich in das Land verliebte. Mittlerweile spricht er makellos Rumänisch, und die rumänische Volkstracht aus der Marmarosch steht ihm wie gegossen. Seit nunmehr 26 Jahren lebt Peter Hurley in Rumänien und schätzt die positive Energie, mit der die Rumänen alle Hürden des Lebens angehen würden. Er überzeugte sogar seine Schwester, die Ärztin und Ernährungsberaterin ist, anderthalb Jahre als Volontärin im Donaudelta zu verbringen. Land und Leute gefielen ihr so sehr, dass sie auch als Touristin zusammen mit ihrem Mann immer wieder zurückkam. Peter Hurley über seinen Entschluss, nach Rumänien zu kommen:



    Ich könnte wohl sagen, dass ich mehr als die Hälfte meines Lebens in Rumänien verbracht habe. Meine kleine Nichte, die mich vor zwei Jahren besuchte, sagte mir auch, dass ich eher wie ein Rumäne als wie ein Ire wirke. Und so fühle ich mich auch — ich glaube, ich bin grö‎ßtenteils rumänisch geworden. Als ich hierher übersiedelte, wusste ich kaum etwas über das Land; mir war blo‎ß klar, dass ich auswandern und in irgendeinem Land in Osteuropa leben wollte. Einer meiner irischen Freunde arbeitete damals in Rumänien und fragte mich, ob ich denn nicht auch herziehen will. Das war vor mehr als 22 Jahren, damals waren wir beide noch sehr jung. Erst danach schaute ich auf die Landkarte, um zu sehen, wo Rumänien überhaupt liegt. Dieser Wunsch, in Osteuropa zu leben, wurde im Sommer 1993 stärker, nachdem ich einige Tage in Prag verbracht hatte. Mit wurde schnell klar, dass ich nur äu‎ßerst wenig von dieser Welt kenne, weil ich mich nie dafür interessiert hatte, wie es sich in den Ländern hinter dem Eisernen Vorhang lebt.“




    15 Jahre lang hat Peter Hurley in der Werbebranche gearbeitet, danach hängte er seinen Job an den Haken und gründete einen interkulturellen Verein, der sich auf die Fahne geschrieben hat, seine Wahlheimat Rumänien und deren Traditionen bekannt zu machen. 2010 rief Hurley das erste interkulturelle Festival ins Leben, das einen poetischen Namen hat: Der lange Weg zum Fröhlichen Friedhof (in Săpânţa)“. Seine ganzen Ersparnisse gingen für das Festival auf, bei dem 120 Künstler aus Irland, Schottland, Spanien und Rumänien — zum Schluss in einer unvergesslichen Jam Session — auftraten.



    Ich habe mir einfach gedacht, dass ich etwas für meine Wahlheimat tun muss, dass ich die rumänische Kultur fördern sollte. In den ersten 15 Jahren, die ich hier lebte, bin ich im Prinzip derselben Arbeit wie in Irland nachgegangen — ich habe mich in der Werbebranche verdingt. Und in den letzten 6 Jahren konnte ich endlich jene Dinge tun, an die ich wirklich glaube. Als der Entschluss feststand, Rumäniens Kultur zu fördern, war auch die Frage da, wie diese starke Spiritualität des Landes entstehen konnte, und mir leuchtete ein, dass ihre Wurzel im ländlichen Raum liegt. So kam dann 2007 die Idee auf, ein Festival in einem Dorf zu organisieren. Und dann gab es diesen aufschlussreichen Abend, als ich mich mit Nicu Covaci, dem Lead-Sänger der Band Phoenix, traf; er erzählte mir von den Ähnlichkeiten der Daker und der Kelten, der Vorfahren unserer Völker, von der Ähnlichkeit der beiden Kulturen im Grunde. Und so entstand auch die Idee, vor allem die Ähnlichkeiten in der Volksmusik der beiden Völker im Rahmen eines Kulturevents zu erforschen. Ab 2007 suchten wir also nach einem Konzept, das unsere Ideen in einer lebendigen Form umsetzt. Und 2009 war es soweit: Shaun Davey, ein berühmter irischer Komponist, schuf ein Musikstück, das von den Grabinschriften in Săpânţa inspiriert ist. Und weil Shaun Davey als der wichtigste zeitgenössische Komponist Irlands gilt und weil sein Musikstück einen Riesenerfolg hatte, dachte ich mir, damit müssen wir einfach weitermachen.“




    Das Festival Der lange Weg zum Fröhlichen Friedhof“ findet dieses Jahr zum siebten Mal in der Folge statt. Vom 14. bis 21. August stehen die Festtage unter dem Motto Die Vereinigten Dörfer der Marmarosch“. Die 63 Gemeinden der Marmarosch sind allesamt mit einer kleineren oder grö‎ßeren Veranstaltung vertreten, die Besucher werden die authentischen Werte des traditionellen Dorfes kennenlernen, so Peter Hurely, der Wahlrumäne aus Irland.

  • Săpânţa: Wo der Verstorbenen fröhlich gedacht wird

    Săpânţa: Wo der Verstorbenen fröhlich gedacht wird

    Unsere heutige Reise führt uns in den Norden Rumäniens, nämlich in die Marmarosch (rum. Maramureş). In der Marmarosch kann eine jahrhundertealte Welt entdeckt werden, in der immer noch Traditionen und Bräuche bewahrt werden, die in anderen Teilen Europas schon längst in Vergessenheit geraten sind. Lonely Planet erwähnt Rumänien unter den Top-Reisezielen im Hinblick auf das Preis-Leistungs-Verhältnis. National Geographic Traveler dagegen bezieht sich direkt auf die Region Marmarosch und zählt sie in die Liste empfehlenswerter Reiseziele auf. Die Publikation beschreibt die Region als eine faszinierende Welt des Holzes. Die landwirtschaftlichen Geräte sind aus Holz hergestellt. Desgleichen auch die beeindruckenden Tore, versehen mit jahrhundertealten, in Holz eingeschnitzten Motiven. Diese bieten den Zugang zu den bescheidenen Gärten, die um die ebenfalls aus Holz gebauten Häusern eingerichtet wurden. Die Holzkirchen in der Marmarosch sind Teil des UNESCO-Kulturerbes. Die Fresken an ihren Wänden erzählen Geschichten über Glauben und Herrlichkeit, über Heilige und Sünder.



    Eine besondere Sehenswürdigkeit in der Region ist allerdings der Fröhliche Friedhof (rum. Cimitirul Vesel) in Săpânţa. Der Friedhof ist berühmt für die hölzernen, farbig bemalten Grabstelen, verziert mit Versen über das Leben der Verstorbenen. In Săpânţa empfängt uns der Pfarrer der Orthodoxen Kirchgemeinde, Gigore Luţai:



    Die bedeutendste Attraktion in Săpânţa ist der Fröhliche Friedhof. Einen Besuch wert ist auch das unweit gelegene Kloster Săpânţa Peri, am Ufer der Tisa (Thei‎ß). Es ist eine mächtige Konstruktion aus Eichenholz, mit einer Höhe von 75 m. Das Kloster weist eine dreistöckige Struktur auf. Es ist ein faszinierendes Bauwerk. Das Kloster liegt in einem dendrologischen Park mit einer Oberfläche von 21 Hektar. Mehr als 30 Baum- und Sträucherarten können hier bewundert werden. Es ist ein au‎ßerordentliches Bauwerk, errichtet von den Baumeistern von Bârsana.“




    In Săpânţa wurde ursprünglich eine Kirche aus Stein erbaut. 312 Jahre lang war hier der Sitz des Marmaroscher Bistums. Die Zeit hinterlie‎ß ihre Spuren an der Steinkirche, die langsam verfiel. 1783 wurde sie ganz zerstört. Die Holzkirche Săpânţa Peri wurde 1997 erbaut. Sie wurde offiziell als höchste Holzkirche der Welt anerkannt. Die Kirche wurde im Marmaroscher Stil gebaut. Ursprünglich war sie in Gold verkleidet — 8,5 Kg Gold waren für die Beschichtung notwendig. Das 7 m hohe Kreuz ist ebenfalls mit Gold verziert. Kommen wir nun wieder auf den Fröhlichen Friedhof zurück. Der Pfarrer Grigore Luţai bringt weitere Einzelheiten dazu:



    Ich bin seit den 90er Jahren Pfarrer dieser Gemeinde. Schon immer war ich beeindruckt von den vielen ausländischen Touristen, die uns besuchten. Der Fröhliche Friedhof in Săpânţa wurde von Stan Ioan Pătraşcu gestaltet. Bis 1935 waren die Grabstelen nur mit Bildern versehen, allerdings standen keine Verse darauf. Stan Ioan Pătraşcu war nicht gerade gebildet, er war nur 4 Jahre in die Schule gegangen, dennoch hatte er viel Humor und Talent. Auf Anfrage der Gemeindemitglieder fasste er in ein paar Worten das Leben der Verstorbenen zusammen. In den meisten Friedhöfen weltweit rühmt die Grabschrift den Verstorbenen. In Săpânţa dagegen beschreiben die Grabschriften das Leben der Verstorbenen so, wie es in Wirklichkeit war. Wir dürfen nicht vergessen, dass Săpânţa eine der schönsten Ortschaften in der alten Marmarosch ist. Sie erstreckt sich über eine weite Oberfläche. In der Region gibt es auch ganz viele Wälder und Quellen.“




    Falls Sie Săpânţa besuchen, sollten Sie unbedingt in der Ortschaft Breb übernachten. Sie ist nur 45 Km von Săpânţa entfernt. Es hei‎ßt, die Milchstra‎ße sei nirgendwo in der Welt besser zu betrachten wie hier. In der Ortschaft Vişeul de Sus (dt. Oberwischau), 78 Km von Săpânţa entfernt, lohnt sich ebenfalls ein Aufenthalt. Hier raten wir Ihnen zu einer Fahrt mit der Holzfäller-Dampfbahn Mocăniţa ab ins Wassertal (rum. Valea Vaserului). Also ist es höchste Zeit, einen Aufenthalt in der Region zu buchen. Bis zum nächsten Mal wünschen wir Ihnen eine angenehme Reise und schönes Wetter!

  • Săpânţa

    Săpânţa

    Ne îndreptăm astăzi către nordul
    României, către Maramureş, o lume veche în care persistă vechi tradiţii de mult
    uitate în alte părţi ale Europei. Lonely Planet menţionează România într-un top
    al destinaţiilor cu cel mai bun raport ofertă-preţ, în timp ce National
    Geographic Traveler include Maramureşul într-o listă de destinaţii turistice
    recomandate, descriind regiunea ca pe o lume a lemnului. Astfel, uneltele
    agricole sunt fabricate din lemn, la fel ca şi porţile impresionante,
    încrustate cu motive seculare, din care se intră în grădini modeste, care
    înconjoară case, tot din lemn. De asemenea, prin frescele încă vii care le
    decorează pereţii, bisericile de lemn din Maramureş, înscrise în patrimoniul
    mondial UNESCO, spun poveşti despre credinţă şi glorie, despre sfinţi şi
    păcătoşi. Însă unul dintre cele mai căutate obiective din regiune este
    Cimitirul Vesel din Săpânţa. Acesta este faimos pentru crucile de lemn, viu
    colorate, pe care sunt scrise epitafuri vesele.


    În Maramureşul istoric, ne întâmpină preotul paroh al Parohiei Ortodoxe
    Române Săpânţa, Gigore Luţai. La Săpânţa, primul obiectiv ar
    fi Cimitirul Vesel. După aceea, la nici un kilometru depărtare, Mănăstirea
    Săpânţa Peri, pe malul Tisei. Este o lucrare de proporţii, din stejar, de 75 de
    metri înălţime, structurată pe trei nivele. E o lucrare impresionantă, aşezată
    într-un parc dendrologic cu o suprafaţă de 21 de hectare, unde puteţi vedea
    peste 30 de specii de arbori şi arbuşti. E o lucrare extraordinară, realizată
    de meşterii maramureşeni de la Bârsana.


    La Săpânţa, iniţial, a fost ridicată o biserică din piatră, iar pentru o
    perioadă de 312 ani aici şi-a avut sediul Episcopia Română a Maramureşului.
    Datorită trecerii timpului, vechea mănăstire din piatră s-a distrus în anul
    1783. Mănăstirea din lemn Săpânţa Peri a fost înfiinţată în anul 1997 şi a fost
    recunoscută oficial ca fiind cea mai înaltă biserică de lemn din lume. Biserica
    a fost construită în stil maramureşean fiind placată iniţial cu 8,5 kilograme
    de aur, iar crucea, înaltă de şapte metri, la rândul ei este învelită cu patru
    kilograme de aur. Alături de părintele Gigore Luţai, ne reîndreptăm atenţia
    către Cimitirul Vesel. Eu slujesc aici din anii 90. Rămân
    mereu impresionat câţi turişti vin aici de peste hotare, de pe toate
    continentele. Cimitirul Săpânţa a fost creat de Stan Ioan Pătraşcu. Până în
    anul 1935, la început, crucile erau fără epitaf. Stan Ioan Pătraşcu avea doar
    patru clase, dar avea mult har şi umor. La cererea enoriaşilor, el descrie în
    câteva cuvinte viaţa celor plecaţi. Dacă în toate cimitirele din lume se aduc
    elogii celor plecaţi, aici, la Săpânţa, la foarte multe din cele 1.500 de cruci
    din Cimitirul Vesel se redă viaţa aşa cum a fost trăită. Să nu uităm că Săpânţa
    este una dintre frumoasele localităţi din vechiul Maramureş, cu o întindere
    foarte mare, de 40 de hectare şi avem în zonă mii de hectare de pădure cu
    izvoare.

    Iar, dacă ajungeţi la Săpânţa,
    încercaţi să petreceţi o noapte şi la Breb, la doar 45 de km depărtare. De
    aici, se spune că veţi putea admira Calea Lactee în toată splendoarea ei. Iar,
    din Vişeu de Sus, la 78 de km de Săpânţa, puteţi lua celebra mocăniţă, care vă
    poartă prin munţi, pe Valea Vaserului. În speranţa că v-am convis să vă
    îndreptaţi spre Săpânţa, vă aşteptăm şi data viitoare cu o nouă destinaţie.
    Până atunci, drum bun şi vreme frumoasă!

  • Cimitirul Vesel

    Cimitirul Vesel

    Strămoșii latini ne-au învățat că despre morți să vorbim numai de bine. Acel nil nisi bene e reinterpretat, la Săpânța, unde există nu doar o biserică de lemn cu cea mai înaltă turlă din Europa dar și un cimitir căruia i s-a spus …“vesel”!



    Fotografii: Valentin Țigău



  • El Cementerio Alegre de Sapantza

    El Cementerio Alegre de Sapantza

    Atrae a los turistas por su originalidad: lápidas coloreadas, con un dibujo representando una escena de la vida de la persona fallecida, acompañado de un poema humorístico describiendo a la respectiva persona.


    Este cementerio es diferente de los otros cementerios rumanos ya que los rumanos consideran la muerte como un momento muy solemne. Se asocia este cementerio a la cultura del Dacios cuya filosofía se basaba en la inmortalidad del alma y que consideraba la muerte como un momento de alegría ya que la persona llegaba a una vida mejor.






    A unos 25 km de distancia de Vadu Izei, está situado el pueblo de Sapantza, mencionado por vez primera en un documento en el año 1373. Este documento determinó la división entre Sapanta y Campulung. Sapantza tuvo una iglesia de madera muy vieja que se incendio, pero otra nueva se construyo en 1886 para servir la comunidad. Sapanta es probablemente el más conocido lugar de Maramures.




    El nombre de Sapantza es vinculado a un objetivo extraordinario: El Cementerio Alegre que es un museo popular de arte, original. El Cementerio Alegre de Sapantza, único en mundo por su originalidad, es una de las maravillas rumanas. Aquí el espíritu nativo de rumanos está todavía vivo: somos felices cuando alguien muere, porque el espíritu tendrá la oportunidad de irse a un viaje espiritual; usted solo tiene que verificar las inscripciones – ellos muestran el sentido del humor de los campesinos rumanos. El iniciador del Cementerio Alegre es el artesano popular Ioan Stan Pătraș. Durante su vida, él creó un gran número de escenas en las tumbas que se pintan en Sapantza.

    Cimitirul-Vesel-Sapanta-mester-Dumitru-Tincu-Pop-Turism-Maramures1.jpeg




    El había creado y tallado su propia cruz, que ahora marca su tumba. La casa en la que el artista vivió y creó es ahora un pequeño museo, que lleva su nombre. La intención de Ion fue la de crear un lugar de celebración para los seres queridos que se fueron de este mundo. El acabó por crear una de las atracciones más visitadas en Rumania, así como un sitio verdaderamente extraordinario en el mundo. En el taller-museo, discípulos de Pătras continúan tallando cruces similares. Las cruces talladas y coloreadas reproducen las cualidades y de modo especial los defectos del fallecido. El cementerio ha llegado a ser una crónica de la comunidad local.


    El Cementerio Alegre debe su nombre a los colores vivos de las cabeceras en que se pintan ingenuamente las escenas que narran la biografía del difunto. Las frases son a veces líricas, a veces irónicas, pero siempre sinceras.



    El Cementerio Alegre de Sapantza, llamado Museo Popular de Arte, es un orgullo de la comunidad, único en el mundo. Sapanta en si es un lugar alegre, y esto se debe en gran medida a que la gente que vive allí, casi todos se dedican a la artesanía, acompañan cada acontecimiento de la vida por muchos colores, colores vivos. Además del cementerio, Sapanta es celebre por sus alfombras de colores y por los objetos de artesanía creados allí.


    Con frases irónicas se describe rápidamente la personalidad del difunto. El texto se refiere a anécdotas de la vida del difunto, o a detalles de cómo murió.

    Cimitirul-vesel-Sapanta.jpg


    Algunos textos curiosos que el visitante puede encontrar en el Cementerio Alegre dicen: “Aquí descansa mi suegra, si hubiera vivido otro año más, yo ocuparía su lugar; “Arde en el infierno, maldito taxi que viniste desde Sibiu. Con lo grande que es Rumanía… ¿No pudiste encontrar otro lugar donde parar? ¿Tuvo que ser frente a mi casa, para matarme?; “Aquí yace mi mujer, fría como siempre o “Aquí yace mi marido, al fin rígido. Acompañados los textos por representativas imágenes pintadas, resulta un atmósfera humorística que demuestra que la muerte no tiene que ser percibida como algo tan lúgubre.

  • Marmarosch: Freizeit genießen und Traditionen erkunden

    Marmarosch: Freizeit genießen und Traditionen erkunden

    Im Norden Rumäniens, in der Maramureş (zu dt. Marmarosch), kann man jederzeit Ferien verbringen, doch jetzt, vor Frühlingsbeginn, bietet die Natur ein wahrhaftiges Schauspiel. Wir werden einige der bekanntesten Reiseziele in unsere Route aufnehmen, wir werden über Traditionen und Bräuche, aber auch über traditionelle Gerichte sprechen.



    Es gibt keine bestimmte Zeit, zu der man eine Maramureş-Reise empfehlen kann, wer sich aber kurz vor Ostern oder vor Weihnachten für einen Aufenthalt in dieser traditionsreichen Region Rumäniens entscheidet, wird ganz bestimmt beeindruckt sein. Wie wir auch von Florentina Dospinescu vom Landesverband für Land-, Öko- und Kulturtourismus (ANTREC) erfahren haben, sind die Pensionen zu dieser Zeit am meisten beansprucht:



    Jedes Mal, wenn wir Maramureş sagen, denken wir an das Eierbemalen. Wir wissen, dass dieser Brauch regionsspezifisch ist. Man wei‎ß, dass diese Tätigkeit sehr viel Sorgfalt sowie Kenntnise über christliche und vorchristliche Elemente voraussetzt, die im Brauch der bemalten Ostereier verflochten sind. Darüber hinaus sind auch die spezifischen Volkstrachen und alle Bräuche eine Woche vor dem Osterfest bemerkenswert. Wir bieten eine Reihe von 3- und 4-Margeriten-Pensionen an, die die Dienstleistungsqualität der rumänischen Gro‎ßstadthotels oft überbieten. Von diesen Pensionen aus kann man sehr viele Reisen organisieren, sehr viele Ereignisse. Gleichzeitig sind die Pensionen bereit, Familien mit Kindern oder sogar mit Haustieren zu empfangen.“



    Egal in welcher Gegend Sie sich aufhalten werden, dürfen Sie einen Besuch in einer Handwerkstatt nicht verpassen. Sie können Eierbemalen, Weben oder Holzschnitzen erlernen oder einfach nur die Kunstgegenstände und die Fertigkeit der Handwerker vor Ort bewundern. Am Ende des Tages können Sie einen solchen Gegenstand erwerben oder sogar mit ihrem selbstgemachten zur Pension zurückkehren. Grigore Luţai, Dorfpriester in Săpânţa, schwärmt von seiner Heimatregion:



    Es gibt mehrere Handwerkstätten, denn in Săpânţa hat man bis vor kurzem die grö‎ßten Wollmengen verbraucht. Hier gibt es sehr viele Webstühle und es werden Decken, Taschen, Pullover und zahlreiche Kleidungsartikel zu 100% aus Wolle gewebt. Die Filzhüte und die Volkstrachen werden in unseren Handwerksläden ausgestellt und verkauft. Dort finden Sie auch Holzikonen. Man findet viele Artikel auch in den Geschäften im Zentrum der Stadt Sighetul Marmaţiei. Ich muss gestehen, dass ich in der ganzen Welt herum gereist bin, aber Săpânţa ist der schönste Ort, mit besonderen Traditionen, mit gastfreundlichen Menschen, schönen Landschaften, die nicht durch Ausbeutung beeintächtigt wurden. Die Luft ist besonders sauber und jeder Quadratmeter Boden ist gottgesegnet.“



    Wenn Sie Folkloreliebhaber sind, schlagen wir Ihnen ein besonderes Erlebnis vor. Was würden Sie über einen Aufenthalt in einem Haus sagen, das so wie vor 200 Jahren aufbewahrt wurde? Ein entsprechendes Angebot macht die Ethnologin Emilia Bumb:



    Traditionshäuser, in denen man wohnt, die aber auch bereit sind, rumänische oder ausländische Touristen zu empfangen. Das Innere ist spezifisch für ein Bauernhaus, die Wände sind blau bemalt, die Fenster klein, aus Holz. Sie haben alles, was sie zum Bauernhaus macht. Sie sind mit einer Innenausstattung geschmückt, die von Handwerkern aus dem betreffenden Ort verarbeitet wurde oder gesammelt wurde, um die Hausrequisiten zu ergänzen. Die Häuser kann man besichtigen, sie sind aber bestens ausgerüstet, um Touristen auch zu beherbergen. Dieses Angebot geht auf eine Lokalinitiative zurück. Es handelt sich um das Projekt Lebendige Museen“, bei dem man das Dorfleben vor Ort kennenlernt. Dort kann man auch ein für den Bauernhof spezifisches Abendessen zubereiten, ein Mal mit traditionellen Gerichten aus dem jeweiligen Ort.“



    Zu erwarten ist keineswegs ein spärliches Abendessen! Deftigkeit“ ist der Begriff, der die marmaroscher Küche kennzeichnet. Die Gastgeber verlocken ihre Gäste mit voll gedeckten Tischen, von denen die Polenta mit Schafskäse und Bratzwiebeln, Kraut-Maismehl-Wickel, Käse- oder Maismehlkuchen nicht fehlen dürfen. Dazu bekommen Sie Brezel oder Bratkartoffeln mit Knoblauch.



    In der Maramureş können Sie auch die berühmten Holzkirchen mit hohen Türmen bewundern. Acht davon wurden in das UNESCO-Welterbe aufgenommen. Genau wie die Klöster in der Bukowina ist auch hier jedes Gotteshaus einzigartig. Es handelt sich um orthodoxe Holzkirchen, die im gotischen Stil errichtet wurden und durch ihre Malereien beeindrucken. Au‎ßerdem ist die Kirche im Peri-Kloster von Săpânţa als die höchste Holzkirche Rumäniens und eine der höchsten Holzbauten der Welt bekannt. Zu den Reisezielen, die einen Besuch wert sind, zählt auch das Kloster Sankt Anna von Rohia, wo wir mit Pater Macarie Motogna gesprochen haben.



    Das Kloster Sankt Anna von Rohia befindet sich an einem ganz besonderen Ort, an der Spitze eines Hügels, in 550 m Höhe, in einem Fichten- und Eichenwald. Wer nach Rohia kommt, kann zuerst die neue Kirche des Klosters besuchen, die auch sehr schön ist. Sie hat die spezifische marmaroscher Höhe, einen Vorraum im Brâncoveanu-Stil mit Gotikelementen. Es ist ein Architekturdenkmal. Danach können Sie die Bibliothek des Klosters besuchen, die 40.000 Bücher aus allen Bereichen beherbergt: Theologie, Kunst, Geschichte, Medizin, Philosophie, Literatur. Es gibt Bücher in mehreren Sprachen. Ein weiteres Merkmal ist dann die Kapelle des Klosters, eine au‎ßerordentliche Ikonostase (Bilderwand), die einmalig für Rumänien ist. Sie enthält sowohl religiöse Darstellungen als auch Portraits von Kulturschaffenden und Persönlichkeiten aus der Geschichte.“



    Zum Schluss stellen wir das Angebot eines 3-Margeriten-Touristenkomplexes vorstellen, das sich 18km von Baia Mare in 430m-Höhe am Fu‎ße des Igniş-Gebirges befindet. In der Anlage gibt es eine sehr moderne Forellenzucht mit aufgewärmten Wasser. Die Betreiber bieten eine breite Palette von Diensleistungen an, Kinderaufenthaltsorte, Spielplätze und ein breites Menü. Ab März beträgt der Übernachtungspreis das ganze Jahr über 60 Lei (~ 13 Euro) pro Person in einem Doppelzimmer, Frühstück inklusive.



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  • Maramureş

    Maramureş

    În nordul României, în Maramureş, se poate petrece oricând o vacanţă, însă acum, în prag de primăvară, natura oferă un adevărat spectacol. Vom include în traseul nostru câteva dintre cele mai cunoscute obiective, vom vorbi despre tradiţii şi obiceiuri şi vom răsfoi meniul tradiţional.



    Nu există o perioadă anume în care se recomandă vizitarea Maramureşului, însă cei care o fac înainte de cele două mari sărbători, Paşte şi Crăciun, vor fi cu siguranţă câştigaţi. De altfel, după cum am aflat de la Florentina Dospinescu, din cadrul Asociaţiei Naţionale de Turism Rural, Ecologic şi Cultural (ANTREC), este perioada în care pensiunile sunt şi cele mai solicitate. Iată de ce. De câte ori spunem Maramureş, ne gândim la încondeiatul ouălor. Ştim că acest obicei este specific zonei. Se ştie că această activitate presupune foarte multă migală, presupune cunoaşterea multor elemente creştine şi precreştine, toate îmbinate în ceea ce se cheamă oul de Paşti. În afară de acest lucru, remarcăm şi specificitatea portului popular şi toată panoplia obiceiurilor înainte cu o săptămână de Paşti. Oferim o serie de pensiuni de trei, patru margarete care depăşesc uneori calitatea serviciilor oferite de hotelurile marilor oraşe din România. Din aceste pensiuni se pot organiza foarte multe excursii, foarte multe evenimente, şi, în acelaşi timp, pensiunile sunt pregătite să primească familii cu copii şi chiar cu animale de companie.”




    Indiferent de zona în care vă veţi afla, nu trebuie să rataţi o vizită într-unul dintre atelierele meşteşugăreşti. Puteţi învăţa să încondeiaţi ouă, să ţeseţi, să lucraţi în lemn sau puteţi doar admira lucrările celor care au deprins arta unui meşteşug. La sfârşitul vizitei, puteţi achiziţiona un obiect sau vă puteţi întoarce la pensiune cu cel pe care l-aţi lucrat chiar dvs. Am aflat de la Grigore Luţai, preot paroh la Săpânţa, oferta bogată a zonei. Sunt ateliere, fiindcă la Săpânţa s-a consumat până mai ieri cea mai multă lână. Aici sunt foarte multe războaie şi se fac cergi, trăistuţe, pulovere, multe articole de îmbrăcăminte numai din lână. Clopurile, costumaţia ţărănească se aduc în magazinele noastre de artizanat. Veţi mai găsi şi icoane din lemn. Se găsesc foarte multe articole la magazinele centrale din Sighetul Marmaţiei. Vă mărturisesc că am colindat toată lumea, iar Săpânţa e frumoasă, tradiţiile sunt deosebite, oamenii sunt primitori, locurile sunt frumoase şi neafectate de exploatare. Aerul e foarte curat iar fiecare metru de pământ de aici e un dar binecuvântat de Dumnezeu.”



    Iar dacă vă place folclorul vă propunem o experienţă deosebită. Cum ar fi să locuiţi într-o casă păstrată aşa cum arăta acum 200 de ani? Este recomandarea etnologului Emilia Bumb. Case tradiţionale în care se şi locuieşte, dar care sunt pregătite să primească şi turişti români sau străini. Interiorul este specific unei case ţărăneşti, pereţii sunt albaştri, iar ferestrele mici, din lemn. Au tot ceea ce presupune o cameră ţărănească, decorate cu obiecte de interior lucrate de meşteri din localitatea respectivă sau colectate pentru a completa recuzita existentă în casa respectivă. Ele pot fi vizitate, dar pot găzdui şi turişti şi sunt iniţiative locale. Sunt nişte muzee vii” în care pot fi văzute aceste obiecte, dar în care se poate pregăti şi o cină ţărănească, o masă cu bucate tradiţionale din localitatea respectivă.”



    Nu vă aşteptaţi la o cină modestă. Belşug, acesta e cuvântul care caracterizează bucătăria maramureşeană. Gazdele îşi ademenesc oaspeţii cu mese pline de pe care nu va lipsi mamaliga cu urdă, cu ceapă friptă, sarmalele cu păsat, plăcinta creaţă sau turtiţele de mălai. Vă veţi putea bucura şi de colacii împletiţi sau cartofii copţi cu usturoi.



    În Maramureş veţi putea admira şi renumitele biserici din lemn, cu turle înalte, dintre care opt au fost incluse în patrimoniul UNESCO. La fel ca şi cele din Bucovina, fiecare e unicat. Sunt biserici ortodoxe din lemn construite în stil gotic, care fascinează prin picturi. De asemenea, biserica de la mănăstirea Peri din Săpânţa este cunoscută ca fiind cea mai înaltă biserică de lemn din România şi una dintre cele mai înalte construcţii de lemn din lume. Printre obiectivele pe care nu ar trebui să le rataţi se numără şi mănăstirea Sf. Ana de la Rohia, unde am vorbit cu părintele Macarie Motogna. Mănăstirea Sf. Ana de la Rohia este aşezată într-un loc cu totul aparte, pe coama unui deal, la o altitudine de 550 de metri, într-un codru de fag şi stejar şi cine vine la Rohia poate vizita prima dată biserica nouă a mănăstirii, foarte frumoasă, cu înălţimea maramureşeană specifică, cu pridvor brâncovenesc, cu elemente gotice. Este un monument de arhitectură. Apoi, poate vizita biblioteca mănăstirii, care numără 40.000 de cărţi din toate domeniile: teologie, artă, istorie, medicină, filozofie, literatură. Cărţile sunt scrise în mai multe limbi. Apoi, un alt obiectiv este paraclisul mănăstirii, cu un iconostas de excepţie, unic la noi în ţară prin lucrarea în scene. Este atât cu scene religioase, cât şi cu portrete, oameni de cultură şi personalităţi istorice.”



    Încheiem rubrica de astăzi cu oferta unui complex de trei margarete, situat la 18 km de Baia Mare, la o altitudine de 430 de metri, la poalele muntelui Ignis. În cadrul complexului se găseşte şi o păstrăvărie foarte modernă, cu incubaţie proprie. Gazdele oferă o gamă completă de servicii, loc pentru copii, spaţii de joacă şi un meniu foarte divers. Din martie, pe tot parcursul anului preţul de cazare este de 60 de lei (~13 euro) de persoană, pe noapte, în camera dublă, cu mic dejun inclus.