Tag: Sarah Grant

  • Sarah Grant (Royaume-Uni)

    Sarah Grant (Royaume-Uni)

    Sarah Grand vient du Royaume-Uni, de Wimbledon plus précisément. Elle a étudié la littérature anglaise à Londres, et à présent elle est enseignante et traductrice. Elle est arrivée en Roumanie pour la première fois en 2000 et elle est tombée amoureuse de notre pays qu’elle à visité par la suite à plusieurs reprises. Elle a toujours souhaité visiter ces endroits, parce qu’ils lui semblaient exotiques et personne de ses proches n’avait la curiosité de les découvrir, sauf elle.

    Enfin, après plusieurs visites, en 2015, Sarah a définitivement emménagé en Roumanie, un endroit qu’elle aime davantage depuis qu’il est sa deuxième maison. L’atmosphère bucarestoise lui était quelque peu familière vu qu’elle avait vécu pendant 22 ans à Paris, avant sont expérience roumaine. Et pourtant, Bucarest est une ville à part, que Sarah a découverte à travers le temps et qu’elle aime sincèrement. Après la première interview qu’elle nous a accordée cette année, Sarah Grant est revenue au micro de Radio Roumanie Internationale avec quelques recommandations pour ceux qui souhaiteraient visiter ou investir en Roumanie:« Il y a tellement de raisons pour visiter la Roumanie : sa beauté, ses habitants merveilleux. Il y a tant d’enfants qui ont des résultats à part aux concours olympiques qui ne sont jamais mentionnés par les médias, tout comme les enfants brillants des écoles primaires. Ils ont besoin d’être promus, parce que s’est là que se trouvent quelques-uns des meilleurs spécialistes en informatique que j’ai jamais rencontrés, nous avons d’excellents musiciens, nous avons des écrivains extraordinaires. Il y a tant de créativité en Roumanie et cette créativité doit être encouragée, non seulement par des événements underground ou par des festivals de petites dimensions ici et là. Nous avons besoin d’une promotion constante, à grande échelle. Si vous vous rendez dans une librairie en France, par exemple, vous n’allez jamais trouver un si grand nombre d’auteurs français dans la section best-seller. Ici, si vous franchissez le seuil des librairies Humanitas par exemple, la plupart des auteurs dont les volumes figurent sur les étals des nouveautés sont roumains. Cela vaut la peine d’investir en Roumanie et de la connaitre, de l’explorer, il y a tant de couches à découvrir. »

    Dès son enfance, Sarah Grant a souhaité venir en Roumanie, pays qui lui paraissait exotique et mystérieux. Elle est arrivée en Roumanie pour la première fois en 2000 et elle fut ravie de ce qu’elle y a découvert. Elle avoue être irrémédiablement amoureuse de nos contrées, qu’elle a explorées au cours des années suivantes. Un des épisodes qui l’ont marquée a l’air d’une scène de film et Sarah fut impressionnée par la façon dont les gens s’entraident en Roumanie : « Ce fut ma première visite et je ne savais pas où aller. J’avais besoin d’une chambre d’hôtel, mais les tarifs étaient trop élevés et j’étais en route depuis plusieurs heures, à la recherche d’une place d’hébergement. A un moment donné, je me souviens m’être arrêtée au carrefour des boulevards Magheru et Carol Ier, je me suis assisse sur la valise et je me suis mise à pleurer. Je me disais : Oh mon Dieu, j’ai tellement désiré y venir et maintenant je dois partir parce que je n’ai pas de place d’hébergement. Et c’est alors qu’un taxi s’est arrêté, le chauffeur a baissé la vitre et m’a demandé « Comment allez-vous, madame ? ». Il est descendu de la voiture et a dit : « Pourquoi pleurez-vous, à ce coin de rue ? » Je lui ai répondu que je ne savais pas ce que j’allais faire, que je ne voulais pas rester à l’endroit où je logeais et que j’avais encore dix jours à passer en Roumanie. Je ne me permettais pas un bon hôtel, je n’avais aucune idée de quoi faire par la suite, mais je ne voulais absolument pas rentrer à la maison. Il m’a dit tout simplement : « Ne vous inquiétez pas, on est en Roumanie, le pays de toutes les possibilités ». Il a ouvert le coffre de la voiture à l’aide d’un tournevis, y a jeté ma valise et m’a dit : montez dans la voiture. Et je me suis dit : soit je vais finir coupée en morceaux dans une forêt, soit cet homme est mon sauveteur. Donc, je suis entrée dans ce taxi, les yeux pleins de larmes et avec un mascara qui coulait, pleine de sueur, bref, ce n’était pas mon meilleur look. Connaissez-vous Bucarest, me demanda-t-il ? Je lui ai répondu que non. Eh bien, permettez-moi de vous faire un tour de la ville. Et il m’a montré l’Athénée, le restaurant Capsa, l’Opéra, tout le centre-ville. Lorsqu’on montait le boulevard Elisabeta, un couple a fait signe au taxi. Ce qui était étrange, c’est que ce couple voulait arriver à Pitesti. Le chauffeur m’a demandé si ça me dérangeait de visiter la ville de Pitesti. Je lui ai répondu que non et alors on est partis vers Pitesti. Il a demandé aux deux s’ils pouvaient me dire où je pouvais m’installer pendant les 10 jours suivants pour une somme assez modeste. La dame a sorti son portable et a parlé à quelqu’un, moi je ne comprenais rien, et à la fin elle m’a dit : « Voilà, c’est réglé, vous aurez une chambre près du jardin de Cismigiu », qui est devenu actuellement mon quartier. C’est l’histoire de la générosité des gens. Je me rappelle que c’était à Pâques et que j’ai offert au chauffeur de taxi un sac d’œufs en chocolat pour ses enfants et nous sommes devenus amis. Plusieurs années plus tard, lorsque son fils est allé en Belgique, je lui ai donné son numéro de téléphone pour qu’il m’appelle pour tout problème. Pendant des années, j’ai gardé le contact avec ce chauffeur de taxi, qui a été tellement gentil qu’il ne m’a pas laissée payer le voyage. J’ai ainsi vu tout le centre-ville de Bucarest, j’ai connu deux personnes merveilleuses, je suis arrivée à Pitesti et à la fin je suis descendue au jardin de Cismigiu… une véritable aventure ! Voici donc ce que c’est pour moi la Roumanie, la gentillesse, la générosité et la chaleur humaine », a conclu Sarah Grant au micro de RRI. (trad. Alex Diaconescu)

  • Britische Lehrerin lernt Rumänien abenteuerhaft kennen

    Britische Lehrerin lernt Rumänien abenteuerhaft kennen

    Sarah Grant kommt aus Wimbledon, Gro‎ßbritannien. In London hat sie englische Literatur studiert und jetzt ist sie Lehrerin und Übersetzerin. Im Jahr 2000 hat sie sich in Rumänien verliebt. Rumänien hat ihr Interesse geweckt, weil es ein exotisches Land schien und nur wenige Menschen sich für das Land interessierten. 2015 ist sie nach Rumänien gezogen, ein Land, das ihr zweites Zuhause wurde. Die Atmosphäre Bukarests war ihr vertraut, weil sie 22 Jahre in Paris gelebt hatte. Bukarest ist jedoch für Sarah eine einzigartige Stadt, die sie mit der Zeit entdeckte und jetzt aus ihrem ganzen Herzen liebt. Sarah Grant ist zum zweiten Mal unsere Gesprächspartnerin in der Rubrik Neue Heimat, neues Leben“, jetzt kommt sie erneut zu Wort mit ein paar Empfehlungen für Ausländer, die Rumänien besser kennen möchten:



    Es gibt so viele Gründe, warum Rumänien einen Besuch wert ist, die atemberaubenden Landschaften, die wunderbaren Menschen. So viele Schüler erzielen ausgezeichnete Ergebnisse an internationalen Wettbewerben und die Medien berichten so selten darüber. Sie müssen gefördert werden, Rumänien hat ausgezeichnete IT-Spezialisten, Musiker und Schriftsteller. Sie sollten ständig gefördert werden, nicht nur ab und zu bei verschiedenen Festivals präsent sein, sie verdienen es, berühmt zu werden. In Frankreich sind zum Beispiel nur wenige Bücher einheimischer Autoren in Buchhandlungen als Bestseller zu finden, in Rumänien gibt es hingegen so viele Autoren, deren Bücher sehr gut verkauft werden.“




    Sarah Grant hat sich schon als Kind gewünscht, Rumänien zu besuchen, es war für sie ein exotisches Land, das sie entdecken wollte. Ein Ereignis, das sie nicht vergessen kann, ist bei ihrem ersten Besuch in Rumänien passiert, die Hilfsbereitschaft und Warmherzigkeit der Rumänen fand sie sehr beeindruckend.



    Bei meinem ersten Besuch in Rumänien war ich stundenlang auf der Suche nach einem Hotel, wusste aber nicht, wo ich hingehen sollte. Ich hielt mich auf der Stra‎ße Carol I. auf, setzte mich auf meinem Gepäck und begann zu weinen. Ich sagte mir: Ich hab’ mir so sehr gewünscht, das Land zu sehen, und jetzt muss ich wieder abreisen, weil ich keinen Übernachtungsplatz finden kann. Ein Taxi hielt neben mir, der Fahrer fuhr das Autofenster runter und fragte mich, warum ich weine. Er stieg aus, ich erzählte ihm, was ich da machte, dass ich nicht dort übernachten wollte, wo ich gebucht hatte, dass ich mir in Rumänien noch zehn Tage in Bukarest zu verbringen wünschte, dass ich mir kein Hotel leisten könne und deshalb nach Hause zurückfliegen müsste. Er sagte: Keine Sorge, Rumänien ist das Land der unbegrenzten Möglichkeiten. Er öffnete seinen Kofferraum mit dem Schraubenzieher, warf meinen Koffer hinein und sagte, ich soll ins Auto einsteigen. Ich sagte mir, ich werde in einem Wald in kleine Stücke gehackt oder dieser Taxifahrer ist mein Retter. Ich hatte geschwollene Augen nach so viel Weinen und stieg ins Taxi, dann fragte er mich, ob ich etwas von Bukarest gesehen habe. Er hat mir die Innenstadt gezeigt, aus dem Auto sah ich das Athenäum, die berühmte Konditorei Casa Capşa, das Opernhaus. Danach hielt ein junges Paar das Taxi auf der Stra‎ße an, sie sind eingestiegen und wollten seltsamerweise nach Piteşti fahren. Der Taxifahrer fragte mich, ob ich etwas dagegen habe, kurz nach Piteşti zu fahren. Der Taxifahrer fragte das Paar, ob sie ein Hotel kennen, wo ich einen Übernachtungsplatz finden kann, die Dame hat kurz telefoniert und am Ende sagte sie: Alles ist erledigt, Sie kriegen ein Zimmer im Hotel, das meine Schwester besitzt, es liegt neben dem Park Cişmigiu. Dort habe ich im Jahr 2000 zehn wunderschöne Tage verbracht. Bei jener Taxireise habe ich die Stadt schnell gesehen, wunderbare Menschen kennengelernt, bin auch nach Piteşti gefahren und am Ende neben dem Park Cişmigiu ausgestiegen… Das war so ein Abenteuer! Das ist eine relevante Geschichte über die Natur der Rumänen, ihre Hilfsbereitschaft, Gro‎ßzügigkeit und Warmherzigkeit, die mich jedes Mal so stark beeindrucken.“

  • Sarah Grant (Anglia)

    Sarah Grant (Anglia)

    Sarah Grant vine din Marea Britanie, din
    Wimbledon. A studiat la Londra literatura engleză, iar acum este profesoară şi
    traducătoare. Prima oară a ajuns în România în anul 2000 şi atunci s-a
    îndrăgostit de ţara noastră, unde a călătorit de mai multe ori. Îşi dorea
    dintotdeauna să viziteze aceste locuri, pentru că îi păreau exotice şi nimeni
    din jurul ei nu era curios în afară de ea.

    În cele din urmă, după câteva vizite,
    în 2015 Sarah s-a mutat definitiv în România, loc pe care l-a îndrăgit şi mai
    mult de când i-a devenit a doua casă. Era familiarizată cu atmosfera
    bucureşteană, pentru că venea de la Paris, unde locuise 22 de ani înainte de
    experienţa românească. Şi totuşi, Bucureştiul e un oraş aparte, pe care Sarah l-a
    descoperit în timp şi pe care îl iubeşte cu sinceritate. După primul interviu
    pe care ni l-a acordat în acest an, Sarah Grant revine la Radio România
    Internaţional cu câteva recomandări pentru cei care ar dori să viziteze sau să
    investească în ţara noastră:


    Sunt atât de multe
    motive pentru care România merită vizitată: frumuseţea ei, oamenii ei minunaţi.
    Avem atât de mulţi copii care au rezultate deosebite la olimpiade, care nu
    primesc deloc atenţie în mass media, la fel ca şi copiii străluciţi din şcolile
    primare. Ei au nevoie să fie promovaţi, fiindcă aici avem unii dintre cei mai
    buni oameni de IT pe care i-am întâlnit vreodată, avem muzicieni excelenţi,
    avem scriitori extraordinari. Aici este atât de multă creativitate, iar acest
    lucru trebuie încurajat, nu doar prin evenimente underground sau prin
    festivaluri mai mici sau mai mari ici şi colo. E nevoie de o promovare
    constantă, pe scară largă. Dacă mergeţi într-o librărie din Franţa, spre
    exemplu, n-o să găsiţi prea multe volume ale autorilor francezi la secţiunea
    noi best sellers. Aici, dacă intraţi în Humanitas la raftul cu noi autori, o
    mulţime sunt români. România merită investiţii şi merită să fie cunoscută, să
    fie explorată, sunt atât de multe straturi de descoperit.



    Sarah Grant şi-a dorit din copilărie să vină în
    România, care i se părea un ţinut exotic şi misterios. A sosit în România prima
    oară în anul 2000 şi a fost încântată de ceea ce a descoperit. Mărturiseşte că
    a fost cucerită pe viaţă de meleagurile noastre, pe care a vrut să le exploreze
    în anii care au urmat. Una din întâmplările care i-au rămas în memorie de
    atunci este ca o scenă de film, iar Sarah a rămas impresionată de dezinvoltura
    cu care oamenii se ajută unii pe alţii în România:







    Era prima mea vizită şi
    nu ştiam încotro mergeam. Aveam nevoie de un hotel, dar nu de unul scump şi
    eram pe drumuri de câteva ore, încercând să găsesc un loc unde să mă cazez. La
    un moment dat îmi amintesc că m-am oprit pe bulevardul Carol I colţ cu
    bulevardul Magheru, m-am aşezat pe valiză şi am început să plâng. Îmi spuneam:
    o, Doamne, mi-am dorit atât de mult să vin aici şi acum trebuie să plec fiindcă
    nu am unde sta. Atunci s-a oprit lângă mine un taxi, şoferul a lăsat geamul în
    jos şi mi-a zis: ce faceţi, doamnă? S-a dat jos din maşină şi a continuat: de
    ce plângeţi aşa, la colţul ăsta de stradă? I-am răspuns că nu ştiam ce să fac,
    că nu voiam să stau unde eram cazată şi că mai aveam zece zile de petrecut în
    România, că nu-mi permiteam un hotel, nu ştiam ce să fac, dar că nu voiam să
    plec acasă. El mi-a zis: nu vă faceţi griji, suntem în România, ţara tuturor
    posibilităţilor. Şi a deschis portbagajul cu o şurubelniţă, a zvărlit valiza
    înăuntru şi mi-a spus: urcaţi în maşină. Iar eu m-am gândit că ori voi sfârşi
    tăiată bucăţi într-o pădure, ori acesta va fi salvatorul meu.

    Aşadar, m-am suit
    în taxi, cu ochii umflaţi de plâns şi mânjiţi de mascara, transpirată toată, nu
    arătam prea îngrijit. El m-a întrebat: cunoaşteţi Bucureştiul, iar eu i-am
    răspuns că nu. Ei, atunci vă fac eu un tur. Şi mi-a arătat Ateneul, Capşa,
    Opera şi toată zona centrală a oraşului. Şi tocmai când urcam pe bulevardul
    Elisabeta, a fost oprit de un cuplu care, în mod ciudat, voiau să meargă la
    Piteşti. Iar el m-a întrebat din nou: vă supăraţi dacă mergem la Piteşti? Eu am
    răspuns că nu. Şi aşa am plecat la Piteşti. Şoferul i-a întrebat pe cei doi
    dacă ştiau vreun loc unde aş putea locui în următoarele zece zile care să nu
    fie prea scump. Doamna a scos telefonul şi a vorbit cu cineva, iar eu habar nu
    aveam ce zicea, însă la final mi-a spus: gata, s-a rezolvat, vă vom da o cameră
    la hotelul pe care îl deţine sora mea,
    foarte aproape de Cişmigiu.

    Haideţi cu noi la Piteşti, lăsaţi-ne acolo, iar la
    final duceţi-o pe doamna la hotelul de lângă parc. Acolo mi-am petrecut
    următoarele zece zile, în vizita din anul 2000. Am cunoscut tot personalul
    hotelului şi am învăţat toate locurile de lângă Cişmigiu, care a devenit zona
    mea. E povestea bunătăţii oamenilor. Îmi amintesc că era Paştele şi i-am oferit
    taximetristului o pungă de ouă de ciocolată pentru copiii lui şi ne-am
    împrietenit. Peste ani, când fiul lui a plecat în Belgia, i-am dat numărul meu
    de telefon să mă sune pentru orice problemă. Ani de zile am păstrat legătura cu
    acel şofer de taxi care a fost atât de amabil şi nici măcar nu m-a lăsat să
    plătesc cursa. Aşadar am văzut Bucureştiul, am cunoscut doi oameni minunaţi, am
    ajuns la Piteşti, iar la final am coborât la Cişmigiu…a fost o întreagă
    aventură! Bunătatea oamenilor, asta înseamnă pentru mine România, bunătatea,
    generozitatea şi căldura oamenilor.



  • Englischlehrerin aus Großbritannien: „Rumänen sollten respektvoller miteinander umgehen“

    Englischlehrerin aus Großbritannien: „Rumänen sollten respektvoller miteinander umgehen“

    Sarah Grant ist Englischlehrerin und kommt aus Wimbledon in Gro‎ßbritannien. Sie studierte englische Literatur in London, unterrichtet Englisch für Erwachsene und arbeitet auch als Übersetzerin. Nachdem sie 22 Jahre in Paris gelebt hat, entschied sich Sarah, nach Rumänien zu kommen, wo sie seit einigen Jahren lebt. Sie kam mehrmals nach Rumänien, bevor sie sich im Jahr 2015 in Bukarest endgültig niederlie‎ß. Sarah Grant ist eine sehr geschätzte Lehrerin, aufgrund ihrer Unterrichtsmethoden, die sich auf Spiele und praktische Fragen stützen. Sie hat auch eine gro‎ße Leidenschaft für Rumänien entwickelt. Doch was brachte Sarah eigentlich nach Rumänien?



    Es ist eine sehr schwierige Frage, weil es so viele Gründe gibt. Das erste Mal kam ich im Jahre 2000 mit einer Freundin nach Rumänien. Eigentlich wollte ich immer nach Rumänien kommen, aber ich konnte nicht sagen, warum. Es schien mir ein sehr romantisches und exotisches Land. Meine Mutter ist Pianistin und ich hörte sie viele Lieder von Bartók und Enescu spielen. Sie ist ein gro‎ßer Fan von Menuhin und Clara Haskil und von allen rumänischen Musikern und Komponisten von Rang. Ich wollte unbedingt das Land besuchen, aber um mich herum hörte ich nur: ‚Nein, nein, geh ja nicht nach Rumänien! Es ist ein kommunistisches Land, es ist gefährlich, und vielleicht kommst du nie wieder nach Hause, du sprichst die Sprache nicht usw.‘ Also habe ich bis zum Sturz des Kommunismus gewartet, und später, während ich in Paris lebte, traf ich eine sehr nette Dame, die meine Rumänisch-Lehrerin wurde, die mir so viel Rumänisch beigebracht hat, um nicht hilflos zu sein, wenn ich das Land besuche. Sobald ich auf dem Flughafen Otopeni ankam, habe ich, wie Papst Johannes Paul II., den Boden geküsst, mir kamen die Tränen, und ich wusste, dass ich nach Hause gekommen bin. Dann ging ich durch die Stra‎ßen, auf der Calea Victoriei (Siegesstra‎ße), auf dem Elizabeta-Boulevard, auf dem Ion-Ghica-Boulevard und ins Stadtzentrum, rund um die Universität herum und ich fühlte mich wirklich wie zu Hause. Ich habe mich nicht verirrt, ich wusste genau, was um die Ecke kommt. Ich war genau da, wo ich sein wollte. Das war mein erster Besuch und ich wusste von diesem Zeitpunkt an, dass ich eines Tages hier wohnen würde. Es dauerte eine ganze Weile, bis ich zurückgekommen bin. Ich verbrachte hier ein Sabbatical, 2007–2008, musste aber wegen der Wirtschaftskrise wieder weg. Ich war jedoch entschlossen, nach Rumänien zurückzukehren, weil es mir gefehlt hat. Was mich hier hält? Es sind die Menschen, die warm und voller Humor sind, die gerne feiern. Ich liebe den Humor der Rumänen, die über sich selbst lachen können — was dem englischen Stil sehr ähnlich ist –, wir haben tatsächlich eine Menge Gemeinsamkeiten. Sie haben das schönste Land, das ich je gesehen habe, aber ich glaube nicht, dass die gesamte Bevölkerung das zu schätzen wei‎ß. Wenn ich jetzt Zeit hätte, würde ich reisen. Ich würde per Anhalter fahren, wie im Jahr 2003, als ich einmal sogar mit dem Karren fuhr. Es war gro‎ßartig! Ich mag hier auch die Musik, die Kultur, die rumänische Literatur, die Poesie und das Essen, natürlich! Ich denke, jedes Land hat seine eigene Energie, ein bestimmtes Energieniveau, und Rumänien hat meines. Was auch immer hier passiert, in all diesem Wahnsinn, es ist auch Teil von mir, in viel grö‎ßerem Ma‎ße als in Gro‎ßbritannien oder Frankreich, wo ich mein halbes Leben verbracht habe.“




    Sarah sah, wie sich Rumänien im Laufe der Zeit verändert hat, und die vergangenen Jahre halfen ihr, die rumänische Realität besser zu verstehen. Wir fragten sie, was sie ändern würde, was sie gerne verbessern würde in unserem Land.



    Ich wei‎ß nicht genau, denn es geht im Grunde genommen um Mentalität. Ich wei‎ß nicht, inwieweit dies möglich ist oder wie lange es dauern würde, etwas zu ändern. Ich würde jedoch gerne sehen, dass die Rumänen ihr Land ein bisschen mehr lieben und respektieren, dass sie nicht nur Fremden gegenüber Respekt entgegenbringen, sondern sich auch gegenseitig respektieren. Vielleicht geht nur hier in Bukarest so derb zu und in Siebenbürgen sind die Menschen netter. Ich wei‎ß es nicht. Ich würde gerne sehen, dass die Menschen ihr Erbe mehr respektieren und stärker protestieren, wenn ein Haus illegal über Nacht abgerissen wird, dass sie etwas gegen diese Graffiti tun, die die schönsten Fassaden verunstalten, dass sie wissen, wer die bedeutenden Gebäude in der Stadt gebaut hat und wer der jetzige Besitzer ist. Ich möchte die Rumänen neugieriger sehen, und die Neugierde lernt man in der Schule. Kinder sollten lernen, Fragen zu stellen, zu sagen, dass Sie mit etwas nicht einverstanden sind, zu debattieren, ohne zu schreien oder zu beleidigen, sie sollten aktiv und effektiv zuhören können. Ich bin sehr kritisch, und das ist nicht unbedingt gerecht, aber ich wünsche mir sehr, dass die Rumänen ihr Erbe und ihre Folklore schätzen und sich dessen, was sie haben, bewusst sind, denn es ist wirklich au‎ßergewöhnlich.“




    Sarah Grant hat sich hier ein Leben aufgebaut, hat Freunde und ist aktiv am gesellschaftlichen Leben beteiligt. Sie leistet Freiwilligenarbeit, hat einen Blog über Rumänien und wirbt für das Land. Wir fragten sie zum Schluss, ob sie hier langfristig leben möchte:



    Ich hoffe das sehr! Ich habe keine Absicht, von hier wegzugehen. Mir gefällt Rumänien so sehr, dass ich mich hier zu Hause fühle. Ich will überhaupt nicht weg von hier.“

  • Sarah Grant din Wimbledon

    Sarah Grant din Wimbledon

    Sarah Grant este profesoară de engleză şi vine din Marea Britanie, de la Wimbledon. A studiat literatură engleză la Londra, iar acum predă cursuri pentru adulţi şi face traduceri. După 22 de ani de trăit la Paris, Sarah a luat decizia de a se muta în România, unde locuieşte propriu-zis doar de câţiva ani. A ajuns de mai multe ori în ţara noastră înainte de a stabili la Bucureşti în 2015. Este o profesoară foarte apreciată pentru metodele inedite de predare a limbii engleze, focusate pe joc şi chestiuni practice, dar şi pentru marea ei pasiune pentru România, ţara sa de adopţie. Ce a adus-o pe Sarah în România şi ce anume a facut-o să îi spună acasă ne dezvăluie în continuare.