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  • 30/12/2021 (mise à jour)

    30/12/2021 (mise à jour)

    Covid en Roumanie — La Roumanie pourrait se confronter en janvier à la 5e vague de la pandémie de coronavirus, avec Omicron pour variant dominant. Vu que celui-ci est beaucoup plus contagieux que le variant antérieur, Delta, la Roumanie doit accroître sa capacité de tester la population, y compris dans les cabinets des médecins traitants, et il faut aussi améliorer la capacité de réponse des hôpitaux. C’est ce qu’a déclaré le ministre roumain de la Santé, Alexandru Rafila. Bientôt arriveront en Roumanie les médicaments récemment créés pour le traitement de la Covid, a-t-il encore précisé. Le ministre a aussi plaidé pour la revitalisation de la campagne de vaccination qui stagne en ce moment. A son tour, la cheffe du Centre national pour la surveillance et le contrôle de maladies transmissibles, Adriana Pistol, a déclaré que le pire scénario fait état de 25 000 nouveaux cas quotidiens pour la 5e vague, et de 1 500 personnes en soins intensifs. Entre temps, jeudi, la Roumanie a rapporté 1 497 nouveaux cas d’infection au coronavirus dépistés en 24 h et 37 décès, dont un antérieur à la période de référence. Depuis le début de la pandémie, plus de 1,8 millions de cas de Covid-19 ont été enregistrés en Roumanie, et près de 60 000 personnes atteintes de la maladie sont décédées. Côté immunisation, la Roumanie est avant-dernière en Europe, suivie par la Bulgarie. Moins de 7,9 millions de Roumains sont complètement vaccinés, soit un peu plus de 40 % de la population éligible. Environ 2 millions d’entre eux ont également reçu le booster.



    Gouvernement — Le gouvernement de Bucarest a finalisé les cibles qu’il avait encore à atteindre en décembre 2021 dans la mise en œuvre du Plan national de relance et de résilience, a annoncé le ministre des Investissements et des Projets européens, Dan Vîlceanu. Il a mentionné que l’exécutif avait adopté, à cet effet, dans sa réunion de jeudi, entre autres, l’Ordonnance d’urgence portant loi du service d’alimentation en eau et d’assainissement et la Stratégie de développement de l’infrastructure ferroviaire 2021-2025. Il a indiqué que les discussions relatives à des renégociations du Plan avaient été dépassées et qu’il restait encore trois cibles à atteindre, qui ne relèvent pas du gouvernement, mais de l’accord entre la BERD et le Fonds européen d’investissements. Ce jeudi, le gouvernement a également adopté le programme national de réduction de l’abandon scolaire, qui se verra allouer une enveloppe de 543 millions d’euros. Rappelons que par le Plan national de relance et de résilience, approuvé l’automne dernier par Bruxelles, la Roumanie pourrait accéder à 29 milliards d’euros de subventions et de prêts de l’UE jusqu’en 2026 afin de faire des réformes et des investissements. La Commission européenne a déjà effectué un premier transfert à la Roumanie, un préfinancement de 1,8 milliards d’euros, soit l’équivalent de 13 % du total des subventions allouées.



    Propriétaires — En 2020, plus de 96 % de la population de la Roumanie habitait dans un logement propriété personnelle, soit le taux le plus élevé en UE, constate un récent sondage d’Eurostat, l’office statistique de l’UE. Alors qu’au niveau de l’espace communautaire, le taux des personnes qui détiennent un logement a légèrement baissé par rapport à l’année 2019, en Roumanie, ce taux a augmenté de 95,8 % à 96,1 %. Parmi les autres Etats membres avec un grand nombre de propriétaires de logements figurent la Slovaquie (92 %), la Hongrie et la Croatie (les deux avec 91 %). Au pôle opposé, parmi les pays ayant le moins de propriétaires, l’on retrouve le Danemark (59 %), l’Autriche (55 %) et l’Allemagne (50 %). Selon la même enquête, 53 % de la population de l’UE habite dans une maison, 46 % – dans un appartement et 1 % – dans des maisons flottantes ou des caravanes. En Roumanie, environ 66 % de la population habite une maison et 34 % un appartement. A noter aussi que la Roumanie se retrouve en queue de peloton pour ce qui est de la dimension des logements, mesurée selon le nombre moyen de chambres par personne. Si dans l’UE le taux moyen est de 1,6 chambres par personne, en Roumanie il est de 1,1.



    Numérisation — L’Autorité pour la numérisation de la Roumanie annonce que la plateforme en ligne Ghiseul.ro a collecté plus d’un milliard de lei (environ 200 millions d’euros) cette année. Les paiements réalisés par les utilisateurs en l’espace de 12 mois dépassent, tant du point de vue du nombre des transactions que des montants collectés les chiffres totaux enregistrés en ses 9 années antérieures de fonctionnement. « Il est évident que les Roumains ont changé de comportement dans leurs relations avec l’Etat. Nous travaillons déjà sur l’application mobile Ghiseul.ro et sur la version 2.0 de la plateforme Internet www.ghiseul.ro », a dit le président de l’Autorité pour la numérisation, Octavian Oprea. Lancée en 2011, Ghiseul.ro est la plateforme officielle de paiements en ligne de l’Etat roumain. Elle est utilisée par les citoyens et les compagnies pour payer plus de 350 services publics fournis par un millier d’institutions et autorités, et aussi les amendes.



    Services consulaires — Le ministère roumain des Affaires étrangères a conclu le processus de modernisation et d’amélioration du centre d’appels au sein du Centre de contact et de support pour les ressortissants roumains de l’étranger. On y a ajouté des lignes téléphoniques, si bien que le robot téléphonique peut désormais répondre simultanément à 256 appels, au lieu de 96 auparavant. Toutes les informations consulaires disponibles ont été mises à jour et réorganisées. De même, la ligne des urgences est devenue prioritaire, alors que le site econsulat.ro a été simplifié et optimisé pour être accessible aussi via les tablettes et les portables. A noter que cette année, avant le 27 décembre, le Centre d’appels du ministère roumain des AE avait reçu plus de 1,2 millions d’appels téléphoniques et a répondu à environ 240 000 demandes envoyées par courriel par les Roumains de l’étranger.



    Corruption — Le ministère roumain de la Justice demande de nouveau l’extradition de l’ancien député du PSD, Cristian Rizea, en cavale à Chişinău, après avoir été condamné en Roumanie à 4 ans et 8 mois de prison ferme pour trafic d’influence, blanchiment et influence dans les déclarations. Rizea est également accusé d’avoir obtenu illégalement, en 2017, la nationalité de la République de Moldova. Trois années plus tard, l’ancien président Igor Dodon la lui a retirée. Il a perdu le litige devant la Cour d’appel de Chişinău et, selon les juristes, il peut désormais être extradé plus facilement. Rizea a été accusé d’avoir prétendu directement d’un homme d’affaires 300 000 euros, dissimulés sous la forme de deux contrats de prêt fictifs. En échange, il a promis d’intervenir afin de résoudre les problèmes de cette personne auprès de la Régie autonome Administration du patrimoine du protocole d’Etat et à la mairie de la commune de Chiajna du département d’Ilfov (sud) — et a tenu parole. La partie roumaine a transmis au ministère de la Justice de la République de Moldova la demande d’extradition le 5 novembre 2020. La prochaine date-butoir fixée par les autorités moldaves dans le dossier d’extradition de Rizea est le 28 janvier 2022.

  • Three scenarios for the 5th wave

    Three scenarios for the 5th wave

    Romanian experts say that Omicron is likely to generate a 5th wave of the pandemic and that this new variant of the coronavirus may become dominant in the country in January. The peak of the Omicron wave could be reached 31 days after the date when the national infection rate exceeds 1%, and not 52 days after this date, as in the case of the Delta variant. Dr. Adriana Pistol, head of the National Centre for Surveillance and Control of Communicable Diseases, presented three scenarios, with an impact on the healthcare system during the 5th wave. The worst case scenario is, according to Dr. Pistol, the full occupation of the 25,000 hospital beds available for Covid patients in 27 days. Also in this scenario, 1,500 beds in intensive care units would be fully occupied in 20 days. According to Adriana Pistol, the main vulnerabilities in the context of the 5th wave are the fact that 60% of the people aged over 65 and people with chronic diseases are not vaccinated while only 25% of the people immunized had the booster jab.



    Another vulnerability is the delay in passing legislation on the introduction of the Covid green certificate, that could have prevented the spread. Also, there are no instruments to control the spread of the disease by people traveling from countries affected by Omicron. Faced with the perspective of a 5th wave of the pandemic, PM Nicolae Ciuca announced a number of measures, such as better informing the population, extended testing and encouraging vaccination. PM Nicolae Ciuca: ˮAn operative health information management group will be set up within the Health Ministry, to coordinate resources, actions and medical information. We will increase testing capacity and focus on outpatient medical assistance. ˮ



    In his turn, Health Minister Alexandru Rafila made a number of recommendations, among which vaccination, observance of social distancing measures and increased testing capacity: ˮMy colleagues and I believe that vaccination prevents severe cases and deaths. Observing social distancing measures, personal hygiene rules and wearing the face mask correctly are vital. Testing is essential and we encourage it in all possible ways, whether we refer to asymptomatic persons and direct contacts or to voluntary testing. Contacting the family doctor as soon as symptoms that might suggest the presence of the disease are detected, is also very important. ˮ



    Health Minister, Alexandru Rafila, also recommended a daily triage of the staff, a work schedule that avoids crowding common spaces and transportation means, and also tele-work. (EE)



  • Trois scénarios pour l’école

    Trois scénarios pour l’école

    A linstar de la plupart des Etats européens, la Roumanie va rouvrir les écoles à partir du 8 février. Le gouvernement de Bucarest a approuvé les trois scénarios selon lesquels les élèves iront ou non en classe au second semestre de cette année scolaire. Le lundi 8 février, plus de 2,4 millions d’élèves, sur un total denviron trois millions, se rendront à l’école, a déclaré le ministre de l’Éducation, Sorin Cîmpeanu. Les scénario vert, jaune ou rouge seront appliqués au niveau de chaque localité, en fonction du taux dincidence des cas testés positifs au Covid-19. Sorin Cîmpeanu: « Les petits dâge préscolaire qui vont à la crèche et à l’école maternelle, les élèves du primaire, les collégiens et les lycéens, tous regagneront leurs classes si le taux dincidence est inférieur ou égal à 1 pour mille habitants. Si le taux d‘incidence est inférieur ou égal à 3 pour mille, le retour en classe est envisagé pour les élèves de lenseignement préscolaire et primaire, ainsi que pour les élèves en fin de cycle scolaire. Enfin, le troisième scénario entre en vigueur là où le taux dincidence est supérieur à 3 mais sans pour autant dépasser les 6 pour mille habitants. Dans ce cas de figure, seules les crèches, les maternelles et les écoles primaires recevront leurs élèves en classe. »


    Le ministre a également précisé que lorsque le taux d’infection dépasse 6 pour mille habitants, la localité en question est placée en quarantaine et les écoles ferment, ce qui veut dire que lenseignement en ligne reprend. La nouveauté réside dans le fait que, en cas de scénario jaune, lalternative de lenseignement hybride disparaît complètement. Il sagit de la situation où la classe était divisée en deux groupes d’élèves, qui, à tour de rôle, suivaient les cours en présentiel ou à distance. Le ministre affirme que ce type denseignement n’a pas fait ses preuves. « Les expériences m’ont montré que le système hybride n’est pas efficace. L’une des raisons pour lesquelles on y renonce, cest limpossibilité pour les enseignants de prendre en charge la moitié des élèves en classe et l’autre moitié en ligne en même temps ». Cest ce que déclarait récemment le ministre Sorin Cîmpeanu sur une chaîne de télévision privée. Et lui dajouter quà partir du second semestre, les élèves seront disposés deux par pupitre et que les écrans en plexiglas seront enlevés, même dans les salles de classe qui accueillent 30 élèves. Les élèves et les enseignants doivent porter des masques et respecter les règles d’hygiène.


    La décision des autorités de rouvrir les écoles en présentiel à partir de lundi divise la classe politique. Les libéraux, majoritaires au sein de la coalition au pouvoir, estiment que la réouverture des écoles sera un test majeur tant pour les administrations locales que pour les directeurs des établissements scolaires. En ce qui la concerne, l’Union démocrate magyare de Roumanie, membre de la coalition au pouvoir, a salué cette décision, précisant quelle militait en faveur de celle-ci depuis novembre dernier. Pour sa part, le PSD, dopposition, a déclaré que les écoles roumaines nétaient pas prêtes à reprendre les cours en présentiel. A ce jour, moins de 10% des enseignants se sont fait vacciner et il n’y a pas de plan pour le dépistage de masse parmi les apprenants et des enseignants, a précisé la sénatrice Gabriela Firea. (Trad. Mariana Tudose)

  • Trois scénarios pour la rentrée scolaire

    Trois scénarios pour la rentrée scolaire

    Le
    gouvernement de Bucarest a alloué 175 millions d’euros de fonds européens pour
    préparer la rentrée scolaire du 14 septembre prochain. Les autorités locales
    utiliseront cet argent pour acheter des tablettes, des masques de protection et
    des conteneurs sanitaires pour en doter les écoles et les élèves. Plus de la
    moitié de la somme – 100 millions d’euros – est destinée à l’achat de tablettes
    et de dispositifs électroniques pour l’enseignement en ligne. Quelque 500.000
    élèves devraient en bénéficier, a précisé le chef de la chancellerie du premier
    ministre, Ionel Dancă. 50 autres millions d’euros couvriront les dépenses
    concernant le matériel de protection sanitaire et médical, soit des masques et des
    désinfectants. Enfin, 25 millions d’euros serviront à acheter des conteneurs
    sanitaires mobiles.






    Pour
    rappel, au début du second semestre de l’année scolaire précédente, les écoles
    roumaines ont fermé pour éviter une propagation de la pandémie de coronavirus.
    Les cours se sont poursuivis en ligne, pour certains élèves, notamment en
    milieu urbain. Cette expérience a déterminé les autorités à considérer toutes
    les variantes possibles pour cette nouvelle année scolaire.






    On
    a donc imaginé plusieurs scénarios. Selon le scénario rouge, le pire, une
    localité compte plus de trois personnes dépistées positives au nouveau
    coronavirus sur un millier d’habitants au cours des 14 derniers jours. Si cela
    arrive, les écoles ferment et les classes se poursuivent en ligne. A noter que
    début août, lorsque plus de 1000 cas d’infection étaient rapportés
    quotidiennement en Roumanie, une cinquantaine de localités correspondaient au
    scénario rouge.






    Quelques
    centaines de localités entraient sous l’incidence du scénario jaune, avec un
    risque moyen d’infection, soit moins de 3 personnes infectées par millier
    d’habitants en 14 jours. Dans ce cas, les élèves du primaire et des années
    terminales de collège et de lycée sont prioritaires et continueront à se rendre
    à l’école. Les autres feront des cours en ligne et en présentiel.




    Les
    scénarios seront mis à jour en permanence, en fonction de la situation
    épidémiologique locale. Pour chaque département, le Comité pour les situations
    d’urgence, sur demande de la direction de l’école et de l’Inspection scolaire,
    décidera si les élèves vont en classe ou étudient en ligne.




    Pour
    sa part, le ministre de la Santé, Nelu Tătaru, précisait :
    « Nous avons laissé la liberté aux autorités locales, aux inspections
    scolaires départementales et aux directions de santé publique d’adapter les
    scénarios et les normes aux besoins de chaque établissement scolaire. Là où il
    sera possible, on fera des cours en classe, en respectant les normes imposées.
    Mais là où il existe un risque accru (de contamination) on appliquera les deux
    autres scénarios. L’école doit commencer, car les enfants doivent se rendre à
    l’école. Ils ont déjà passé une moitié de l’année à la maison et je pense qu’il
    faut avoir de la socialisation et un contact direct entre les élèves et les
    enseignants. »






    Notons
    pour terminer que, selon le scénario vert, moins d’une personne est infectée par
    millier d’habitants et toutes les classes se déroulent normalement, à l’école,
    les enfants étant tenus d’y participer. Dans ce cas, la présence en classe ne
    sera pas facultative, a précisé la ministre de l’Education, Monica Anisie. (Trad.
    Valentina Beleavski)

  • Three scenarios for the new school year

    Three scenarios for the new school year

    The school year is going to start on September 14 with classes being held according to three scenarios that will be implemented in each region, depending on the number of new coronavirus infections per one thousand inhabitants. After consultations with the Liberal government, the Romanian President Klaus Iohannis announced on Wednesday that the decision regarding a possible total or partial lockdown on schools would be made by the local authorities, but most children will go to school in person.



    Klaus Iohannis: “The green scenario means a very small number of contaminations in that respective locality or no contaminations at all, while the red scenario means more than three people on average contaminated daily in the past days, which entails an alert scenario when children don’t go to school but study online. The yellow scenario is between the green and red ones. It means that kindergartens and primary schools will operate, the 8th and 12th graders who are preparing for an examination will go to school and for the rest, decisions will be made by each school. Part of the children will go to school and the others will study online, so as to ensure social distancing for those who go to school daily.”



    The education minister Monica Anisie also said that pupils will be obliged to wear masks during classes, and if the situation requires it, classes will be held online. The opposition Social Democrats have hailed the decision on the start of the school year in September but warn that children and teachers have not yet received the tablets and computers promised by the government to ensure online classes. The spokesman for the Social Democratic Party Lucian Romascanu says that the authorities have failed to properly manage the health crisis and urges them to observe their promises:



    Lucian Romascanu: “The lack of instruments for distance learning is a big problem and we hope that the epidemic will not recrudesce, so as to go back to online classes. I do hope that the education ministry will eventually do what it needs to do, given that there is enough money left following the ending of the “Crescent roll and milk” program. The later they act, the bigger the impact on children’s access to education.”



    The National Student Council has equally hailed the decision on the three scenarios for the beginning of the school year. The Save the Children Romania NGO also hailed the decision, warning that almost half of Romania’s children, 47%, have had limited access to education during the isolation measures imposed by the pandemic, as they did not have a tablet or a computer. The education minister says the government has allotted the necessary money for purchasing 250 thousand tablets for children from disadvantaged areas and is currently preparing the purchase of 74 thousand laptops for more than 1,100 high schools. (L. Simion)

  • Brexit Scenarios

    Brexit Scenarios

    There are two months left until the UK’s withdrawal from the EU, on March 29th, during the Romanian Presidency of the Council of the EU, but it’s hard to estimate how this is going to really happen. The British Parliament has mandated prime-minister Theresa May to renegotiate the agreement reached with the EU on Brexit, but the EU officials have strongly rejected such an option.



    The latest developments on the British political scene have enhanced the risk of a disorderly exit, the EC President Jean-Claude Junker has stated. He has called on the member states to get ready for all potential scenarios, including the bleakest one. In turn, the president of the European Council, Donald Tusk, has stated that the agreement endorsed by the member states is the best and only way to ensure an orderly withdrawal of the UK from the European Union.



    In turn, the President of the European Parliament, Antonio Tajani, has stated that observing the rights of all 3.5 million Europeans who are living in Great Britain, and also of the Britons who have chosen to live in EU member countries, is a priority. In the meantime, the British Ambassador to Bucharest, Andrew Noble, has had meetings with the Romanian Prime Minister Viorica Dancila and the Minister for Romanians Abroad, Natalia Intotero. Viorica Dancila and Andrew Noble have both stressed the very good relationship between Romania and the UK, their common contribution to Europe’s security and defense, as well as the tight economic and social relations between the two countries.



    Against this background, the Romanian PM has reiterated the fact that, to Romania, ensuring the protection of the Romanian citizens’ rights in the UK is of utmost importance and has also provided guarantees that, in turn, Bucharest will take all the necessary measures to protect the rights of the British citizens living in Romania, regardless of whether there will be a deal with the EU or not. The Romanian community in Britain is worried, as minister Natalia Intotero has said. She has stated that a working group on European Affairs has been established within the ministry she runs, focusing, among other things, on monitoring the Brexit developments, for the Romanian citizens living in the UK to be properly informed.



    Also, the Ministry for Romanians Abroad is in a permanent dialogue with the Foreign Ministry, the Romanian diplomatic mission in London and Romania’s other consular offices. Also, an email address has been created, brexit@mprp.gov.ro, where the Romanian citizens who are living in the UK can ask questions about their future on British soil. Their main concerns are residency, studies and transportation.


  • La semaine du 27 février au 04 mars 2017

    La semaine du 27 février au 04 mars 2017

    Réactions au scénario concernant une Europe à deux vitesses

    Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a présenté, ce mercredi, 5 possibles scénarios au sujet de l’avenir de l’Union après le Brexit. Le document – un Livre blanc – fait une analyse des éventuelles évolutions de l’UE sur les dix prochaines années, depuis l’impact des nouvelles technologies sur la vie de la société et sur les emplois aux interrogations liées à la mondialisation, à la situation sécuritaire et à la montée des populismes. Les cinq scénarios vont de limiter le marché unique européen jusqu’à une Europe fédéralisée. Parmi ces scénarios figure aussi l’option d’une Europe à plusieurs vitesses, dans laquelle certains Etats membres se développeraient de manière plus rapide, sans que le reste du bloc communautaire soit tenu de suivre le même rythme.

    L’option a déjà provoqué de l’inquiétude dans l’Est, y compris en Roumanie. Bucarest rejette une Union européenne à plusieurs vitesses – c’est le message des autorités, selon lesquelles une intégration différenciée peut approfondir les décalages économiques et sociaux entre les Etats membres. L’eurodéputé social-démocrate roumain Victor Boştinaru a demandé un débat politique au niveau national en marge du concept d’une UE à plusieurs vitesses. Le sujet a été abordé aussi par le président roumain Klaus Iohannis à la rencontre avec le premier ministre maltais, Joseph Muscat, dont le pays détient la présidence tournante de l’UE. Le chef de l’Etat roumain s’est prononcé fermement contre l’idée d’une Europe à plusieurs vitesses, affirmant que de telles formules de reconfiguration de l’Union pourraient mener au démantèlement du projet européen. Tant le président que le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, ont souligné dans leurs discussions avec le chef du gouvernement maltais la nécessité d’avoir une position unitaire au niveau communautaire en ce qui concerne le maintien du marché intérieur et des droits des citoyens européens en Grande Bretagne, après le Brexit. Les premiers ministres roumain et maltais se sont également penchés sur les préparatifs de la reprise par la Roumanie de la présidence tournante de l’UE, au premier semestre 2019.

    Attirer des fonds européens, priorité majeure du gouvernement Grindeanu

    La priorité majeure du gouvernement roumain, c’est d’attirer 5,2 milliards d’euros de fonds européens d’ici la fin de l’année, a fait savoir Sevil Shhaideh, ministre du Développement régional et vice-premier ministre. Bucarest a perdu 3,5 milliards d’euros, somme qu’il aurait pu utiliser entre 2007 et 2013. Par ailleurs, la Roumanie n’a absorbé jusqu’ici que 1% des près de 30 milliards d’euros qui lui sont alloués pour la période 2014-2020, alors qu’à l’échelle européenne le taux d’absorption pour le même calendrier financier est de 3%. A Varsovie, où elle a participé à la réunion des ministres responsables de la politique de cohésion des pays du Groupe de Visegrád (Pologne, République tchèque, Hongrie, Slovaquie) plus Bulgarie, Croatie, Roumanie et Slovénie, la ministre roumaine pour les Fonds européens, Rovana Plumb, a affirmé, que la politique de cohésion devait demeurer le principal pilier d’investissements au niveau de l’UE après 2020. L’officiel a ajouté qu’une politique de cohésion forte et efficace engendrerait une croissance intelligente, durable et favorable à l’inclusion dans toutes les régions d’Europe.

    Enquête sur le principe deux poids, deux mesures concernant la qualité des denrées alimentaires vendues en Europe de l’Est et en Europe Occidentale

    Les autorités roumaines vérifieront la possibilité que les produits alimentaires commercialisés en Europe de l’Est soient inférieurs du point de vue de la qualité à ceux vendus en Occident, a fait savoir le ministre roumain de l’Agriculture Petre Daea. Cette décision intervient alors que les gouvernements de plusieurs pays d’Europe de l’Est accusent les producteurs alimentaires d’utiliser dans les produits commercialisés en Europe centrale et Orientale des ingrédients moins chers, même si le prix que paie le consommateur est le même. La législation européenne n’interdit pas cette pratique, l’UE demande aux fabricants d’indiquer clairement sur l’emballage tous les ingrédients utilisés. Pour leur part, les producteurs affirment que les différences de composition sont données par les goûts locaux. Les leaders des pays du groupe de Visegrad – République Tchèque, Hongrie, Pologne et Slovaquie souhaitent que l’UE prenne des mesures contre les producteurs qui utilisent des ingrédients de qualité inférieure dans les produits vendus dans des pays plus pauvres.

    Viste du ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, à Budapest

    Le ministre roumain des affaires étrangères, Teodor Melescanu, s’est entretenu, lundi, à Budapest, avec son homologue hongrois, Péter Szijjártó. Dans une conférence de presse commune, le chef de la diplomatie roumaine a déclaré que la relation entre la Roumanie et la Hongrie voisine devait devenir un modèle à suivre par d’autres Etats de la région. Teodor Melescanu a fait savoir que Bucarest et Budapest envisageaient une réunion commune de leurs deux gouvernements, qui devrait être précédée par une session de la Commission mixte de coopération. A son tour, Péter Szijjártó a précisé que la relation entre la Roumanie et la Hongrie avait besoin de dialogue et il a exprimé son espoir que des thèmes bilatéraux sensibles, tels la situation des minorités ethniques, trouvent une solution. La visite du ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Melescanu, à Budapest, a également inclus un entretien avec le premier ministre, Viktor Orban, la participation à la réunion annuelle de la diplomatie hongroise où il s’est adressé aux participants, une première pour un chef de la diplomatie roumaine et une rencontre avec des représentants de la communauté roumaine.

  • A la Une de la presse roumaine 02.03.2017

    A la Une de la presse roumaine 02.03.2017

    L’UE
    à plusieurs vitesses fait la Une de la presse roumaine d’aujourd’hui. Par les
    mots de son président, Bucarest rejette toute réforme de l’UE, mais cette
    position comporte aussi des risques, expliquent les spécialistes interviewés
    par différents quotidiens.