Tag: science-fiction

  • Retrospektive 2019: Rückblick auf spannende Unterfangen

    Retrospektive 2019: Rückblick auf spannende Unterfangen

    Anfang des vergangenen Jahres, im Winter, besuchten wir ein Iglu-Lager, das schon zum dritten Mal im Gebirgsferienort Parâng organisiert wurde. Zweck des Camps war, den Teilnehmern zu zeigen, was zu tun sei, um bei extrem kalten Temperaturen in einem Iglu zu überleben. Darüber hinaus wollten die Organisatoren das Leben inmitten der Natur fördern. Das zumindest sagte uns Adi Cîmpeanu, der aus Petroşani kam:



    1996 trat ich in die Fremdenlegion ein. Ich blieb bis 2001 bei ihnen. Es waren 5 Jahre, in denen ich Mitglied der Gebirgstruppen war. Unter anderem lernte ich, auch Iglus zu bauen, die uns als Unterschlupf dienten. Nachdem ich meine Tätigkeit bei der Fremdenlegion beendete, überlegte ich, meine dortige Erfahrung irgendwie zu verwerten. Ich komme aus dem Schiltal. Die Region liegt mir am Herzen, daher dachte ich, dass das Parâng-Gebirge und seine Umgebung der richtige Ort wäre, um etwas Ähnliches zu starten. Ursprünglich war alles nur ein Spiel. Ich lud mehrere Freunde ein und brachte ihnen bei, wie man Iglus baut. An einem Freitagabend wartete ich oben auf dem Berg auf meine Freunde. An ihrer Stelle kamen 15 Leute. Sie hatten von meiner Initiative gehört und wollten mitmachen. Es war ein totaler Erfolg! Und da es dieses Jahr viel geschneit hat, dachte ich, die Erfahrung zu wiederholen. Überraschenderweise kamen sehr viele Leute, es war wunderbar! Ein noch grö‎ßerer Erfolg!“




    Im Februar fand ein weiterer typisch winterlicher Event statt — das Speckfest (rum. SlanaFest) in Cluj (Klausenburg). Radu Gârba nimmt aktiv an zahlreichen kulinarischen Veranstaltungen teil. Er erzählte uns über die von ihm vorbereiteten Rezepte:



    Ich habe vier Specksorten zubereitet — eine gewürzt mit sü‎ßer Paprika, eine andere mit Knoblauch und Jungzwiebel, die dritte mit Koriander und Thymian und eine vierte einfache, blo‎ß geräucherte Specksorte. Als Nachspeise schlug ich das Eclair mit Griebencreme vor sowie das Eclair mit wei‎ßem Bohnenaufstrich und Schinken oder Käse- und Speckfüllung. Der Highlight waren die Pralinen mit Schokoladen-, Chili- und Speckfüllung.“




    Im Frühjahr besuchten wir das Bergfilmfestival (Alpin Film Fest). Dan Burlac, der künstlerische Leiter des Filmfestivals, erzählte uns mehr über die Veranstaltung:



    Wir spürten das Bedürfnis, ein solches Bergfilmfestival zu organisieren. Es handelt sich um Bergkultur und Erziehung. Die Berge faszinieren uns. Deshalb wandern die Bergliebhaber jedes Wochenende durch die Berge, oder wann immer sie Zeit haben. Es gibt einen Spruch, der die Liebe für die Berge sehr gut zusammenfasst: In die Berge zu gehen, bedeutet, nach Hause zurückzukehren. Ich mag diesen Spruch. Als wir das Bergfilmfestival organisierten, hatten wir genau diese Worte im Sinn. Allerdings geht es nicht lediglich um Filme, sondern auch um Literatur, Fotografie, Wettbewerbe — also Bergkultur und Erziehung in ihrer gesamten Komplexität.“




    Im Laufe des vergangenen Jahres besuchten wir auch einige Schulen in Rumänien. Diesmal, um ein Experiment zu begleiten — Hörspiele in den Schulen. Manuella Popescu, Projektleiterin und Mitarbeiterin der Redaktion für Hörspiele des öffentlichen Rundfunksenders, erzählte uns mehr über die Umsetzung der Initiative:



    Wir starteten ein neues Projekt. Es hei‎ßt »Hörspielstunde in den Schulen«. Wir zielen nämlich darauf ab, mehr Jugendliche für die Hörspiele zu gewinnen. Denn wir entwickeln ein weiteres Projekt in unserer Redaktion, nämlich »Radio Fiction Desk«. Letzteres setzen wir in den Gymnasien um. Im Rahmen des ersten Projekts besuchen wir verschiedene Schulen. Wir laden die Schüler ein, sich ein Hörspiel anzuhören, nämlich Mythen und Legenden — die Götter des Olymp. Wir erzählen den Kindern, wie ein Hörspiel entsteht, wir zeigen ihnen, wie das geht, was ein Mikrophon an sich hat und wie das Hörspiel aufgezeichnet wird. Wir haben auch eine Überraschung für sie, einen Schauspieler, der uns begleitet. Das erste Mal war Mircea Constantinescu unser Gast, ein zweites Mal Anne Marie Ziegler. Sie erzählen den Kindern über ihre Erfahrung als Schauspieler, über Hörspiele und wie man in die Haut einer Figur hineinschlüpft. Sie vermitteln ihnen ihre Liebe für Hörspiele.“




    Zusammen mit den Begründern des Science-Fiction-Literaturkreises Planetar erforschten wir im Sommer die Grenzen unserer Phantasie. Wir erfuhren mehr über die Geschichte und Entwicklung des Literaturkreises anlässlich seines Neustarts. Der Schriftsteller und Gründer des Literaturkreises, Constantin Pavel, lieferte uns dazu mehr Einzelheiten:



    Wir wollten einen literarischen Kreis gründen. Doch es war durchaus nicht einfach. Schlie‎ßlich fand ich Unterstützung bei einem Geschichtslehrer an unserem Gymnasium »Fürstin Stanca«. Ich legte überall Flyer aus, wir leiteten die Nachricht über die Gründung an unsere Freunde weiter. Und unsere Freunde kamen. Es war ein ziemlich kleines Klassenzimmer. Ich trug einen blauen Anzug, ein Hemd und eine Krawatte, hatte auch eine schicke Aktentasche dabei. Und die Kinder liebten es. Die Gruppe bildete sich sofort.“



    Wir versprechen, auch dieses Jahr spannende Themen zu bringen und interessante Bereiche zu erforschen. Bleiben Sie weiterhin dran, es erwarten Sie viele Überraschungen!

  • Le Cénacle PLANETAR

    Le Cénacle PLANETAR

    Créé en 1992, à Bucarest, le Cénacle PLANETAR (Planétaire, en français) est devenu une véritable pépinière d’écrivains. Il a réuni, toutes les semaines, pendant une dizaine d’années, l’écrivain Constantin Pavel et une poignée de passionnés de science-fiction. Des noms importants de la science-fiction roumaine en sont issus ; des scientifiques, des journalistes et des graphistes de renommée mondiale se sont également formés au sein de ce cénacle. Puisque, avoir pris leur envol, les membres du Cénacle Planetar souhaitent offrir aux autres les mêmes moments d’enthousiasme qu’ils avaient connus jadis, le cénacle a rouvert ses portes cette année.



    A cette occasion, l’écrivain Constantin Pavel, son initiateur, a évoqué son histoire. « Nous nous sommes dit : « Et si l’on créait un cénacle ? » D’accord, mais où ? Et nous avons trouvé une grande compréhension auprès d’un professeur d’histoire du lycée « Tehnometal » – l’actuel lycée « Doamna Stanca ». Nous avons collé des annonces partout, j’ai averti mes amis et nous voilà réunis. Notre lieu de rencontre était une petite salle de classe, comme on en trouve d’habitude dans les lycées. J’y suis allé habillé d’un costume bleu ; j’avais une belle chemise, une cravate et une serviette élégante en cuir. Ces jeunes-là ils ont été impressionnés et un groupe s’est formé par la suite. »



    Le groupe s’est réuni à différents endroits, même dans les tribunes du petit stade de Giuleşti. Constantin Pavel renoue le fil de l’histoire. «Enfin, par la bienveillance de l’astronome Harald Alexandrescu, directeur de l’Observatoire astronomique, boulevard Ana Ipătescu, nous y avons trouvé refuge. A partir de là, le cénacle a connu un essor extraordinaire, nous avons passé deux magnifiques années et puis 6 ou 7 ans encore, jusqu’à la dissolution progressive du groupe. Le cénacle comptait 60 à 70 membres. Nous avons édité plusieurs fanzines et nous avons participé à de nombreux événements dédiés à la science-fiction à travers le pays. Le Cénacle PLANETAR avait acquis une renommée. »



    Constantin Pavel nous explique aussi le nom du cénacle. « L’idée m’est venue en jouant avec un jeu Lego que j’avais reçu d’un de mes oncles qui était aviateur. Il y avait là des astronautes et sur leur étendard il y avait l’emblème que j’ai adopté : une planète et une flèche figurant la trajectoire d’un vaisseau qui décolle de la Terre. C’est ce qui m’a donné l’idée d’appeler ce cénacle PLANETAR. Un cénacle qui a absorbé nos vies. Par la suite, nous nous sommes éparpillés, mais je suis heureux que des gens extraordinaires en soient issus. Ce que nous allons faire maintenant diffère un peu de ce que nous faisions alors, mais nous allons garder la même orientation. Ce sera un centre où nous créerons de la littérature, un centre où nous grandirons, en apprenant les uns des autres, où nous aurons l’occasion de rencontrer des écrivains. Ce que nous sommes en train de faire revivre, ce sera le « Planétaire central », pour ainsi dire. Et chacun de nous pourra s’occuper d’un Planétaire satellite, car nous avons conçu toute une structure de cénacles dans des écoles ; les gens sont ouverts et ils nous attendent. »



    En 1992, Traian Bădulescu avait 15 ans et il y a trouvé un milieu qui l’a formé. « Je suis vraiment heureux que le cénacle PLANETAR ouvre à nouveau ses portes. Lorsque nous nous sommes rencontrés pour la première fois, en 1992, nous étions une vingtaine. A l’époque il n’y avait pas Internet, il n’y avait pas la téléphonie mobile. Ce fut une époque de grande effervescence, ce dont nous ne nous sommes même pas rendu compte au début. Le cénacle PLANTETAR a changé complètement ma vie. Nous n’étions pas cantonnés à la science-fiction. C’était, finalement, un cénacle culturel, un cénacle d’avant-garde qui nous a beaucoup aidés dans la vie. Je me rappelle qu’en 1991, par l’intermédiaire d’un de mes collègues de classe au lycée, je suis arrivé à participer à des rencontres Salle Dalles, à Bucarest, où Mihai Bădescu et Alexandru Mironov présentaient chaque dimanche un film de science-fiction. La projection était suivie de débats sur le thème du film. Cela m’a paru très intéressant. J’écrivais un peu, même avant d’avoir rejoint le cénacle, mais c’est après, en fait, que j’ai vraiment commencé à écrire. Souvent on se réunissait même deux fois par semaine et nous nous sentions obligés d’écrire pour chaque réunion. Nous étions très critiques les uns envers les autres et nous écrivions beaucoup. »



    Liviu Surugiu est un autre nom emblématique du cénacle PLANETAR. Il a débuté comme écrivain de science-fiction en 1994, il s’est vu décerner de nombreux prix tout au long de sa carrière littéraire et son dernier livre, « Pulsar », avait déjà, en 2017, 6 mille lecteurs. Liviu Surugiu, qui a contribué d’ailleurs à la création de la première collection de science-fiction, raconte : « Je considère l’avenir avec optimisme, le cénacle aura une longue vie. Nous devrions identifier les besoins de nos futurs membres et tenter de les attirer. Moi, quand j’entends la voyelle A, je pense au mot « arici » – hérisson, car dans notre ABC, à l’école, à la lettre A était associé cette petite bête. La lettre B était associée à un ballon. Pour moi, le cénacle PLANETAR n’est pas associé à une maison d’édition, bien que ce soit là sa force. Pour moi, le plus important, c’est de créer des satellites autour de cette planète appelée PLANETAR. »



    Le cénacle bénéficie également d’une bibliothèque de livres rares, appelée la Bibliothèque « Ion Hobana », d’après son donateur, le grand écrivain roumain de science-fiction. (Trad. : Dominique)

  • „Planetarisch“: Science-Fiction-Literaturkreis neugegründet

    „Planetarisch“: Science-Fiction-Literaturkreis neugegründet

    Der Literaturkreis Planetar“ wurde 1992 gegründet und war ein wichtiges Sprungbrett für rumänische Science-Fiction-Autoren. Mehr als 10 Jahre versammelte der Schriftsteller Constantin Pavel jede Woche eine Handvoll Wissenschafts- und Sci-Fi-Enthusiasten wie Traian Bădulescu, Codru Păun, Răzvan Varlan, Andrei Ionescu, Cătălin Ştefan, Liviu Surugiu u.a.m. Es war ein Ort, der eine gro‎ße Anzahl von Schriftstellern, Wissenschaftlern, Journalisten und Grafikern beeinflusste. Diese erlangen später Anerkennung in ihren jeweiligen Tätigkeitsbereichen.



    Nachdem sie ihre eigenen Wege gingen und Erfolg ernteten, überlegten sie, den Planetarischen Literaturkreis wiederzueröffnen. Denn auch neue, junge Talente sollten die Möglichkeit haben, ihre Leidenschaft weiterzuentwickeln. Bei der Auftaktveranstaltung baten wir den Gründer Constantin Pavel, uns ein paar Details über seine Geschichte zu erzählen:



    Wir wollten einen literarischen Kreis gründen. Doch es war durchaus nicht einfach. Schlie‎ßlich fand ich Unterstützung bei einem Geschichtslehrer an unserem damaligen Gymnasium. Ich stellte überall Flyer auf, wir leiteten die Nachricht über die Gründung an unsere Freunde weiter. Und unsere Freunde kamen. Es war ein ziemlich kleines Klassenzimmer. Ich trug einen blauen Anzug, ein Hemd und eine Krawatte, hatte auch eine schicke Aktentasche dabei. Und die Kinder liebten es. Die Gruppe bildete sich sofort.“




    Die Gruppe traf sich an verschiedenen Orten, unter anderem in einer Sportarena im Bukarester Stadtviertel Giuleşti. Constantin Pavel erzählte uns, wie sich das alles entwickelte:



    Am Ende landeten wir, mit Unterstützung des Astronomen Harald Alexandrescu, dem Direktor des Astronomischen Observatoriums, im Bukarester Observatorium »Admiral Vasile Urseanu«. Dort blühte der literarische Kreis auf, wir hatten zwei wunderbare Jahre und sechs oder sieben weitere, bis er verblasste, aber während dieser Zeit nahm das 60 oder 70 Mann starke Team an den meisten Sci-Fi-Veranstaltungen im Land teil, und »Planetar« machte sich einen Namen.“




    Constantin Pavel erzählte uns auch, wie sich der Name für den Literaturkreis aus einer verspielten Idee wie von selbst kam:



    Ich hatte die Idee, mit Legosteinen zu spielen. Ich bekam das Set von einem Onkel, der Pilot war. Es war ein Lego-Set mit Astronauten. Sie hatten eine Flagge, und auf der Flagge hatten sie ihr Logo, einen Planeten und ein Pfeil, der den Weg eines Schiffes darstellte, das den Planeten verlie‎ß. So kam ich auf die Idee, einen literarischen Kreis namens »Planetar« (dt. »Planetarisch«) zu gründen. Das Leben hat uns alle in verschiedene Richtungen geführt, aber ich war sehr glücklich, dass einige au‎ßergewöhnliche Menschen von dort gro‎ß hinausschossen in ihrer Karriere als Schriftsteller. Was wir weiterhin tun werden, wird sich ein wenig von dem unterscheiden, was wir im alten Literaturkreis getan haben, aber es geht in die gleiche Richtung. Es wird ein Zentrum sein, in dem wir jeweils einen Satelliten übernehmen können. Wir planen, in verschiedenen Schulen Kreise zu eröffnen. Ich denke, die Leute sind gespannt darauf.“




    Traian Bădulescu war 15 Jahre alt, als er in den Kreis kam, der ihm half, sich zu entfalten:



    Ich bin sehr froh, dass wir den Literaturkreis neugegründet haben. Als wir uns 1992 zum ersten Mal trafen, waren wir keine 20 Jahre alt. Es war eine Zeit, in der sich die Menschen häufiger trafen, vor der Internet-Ära, vor den Mobiltelefonen. Es war sehr interessant, doch ich glaube nicht, dass wir zu dem Zeitpunkt die Bedeutung des ganzen Vorhabens begriffen. »Planetar« hat mein Leben verändert. Es ging nicht nur um Science Fiction, es ging auch um Avantgarde. Es hat uns allen im Leben sehr geholfen. Ich erinnere mich, dass ich 1991 mit einem Kollegen in den Bukarester Veranstaltungssaal »Dalles« gegangen bin, wo Mihai Bădescu und Alexandru Mironov jeden Sonntag einen Sci-Fi-Film zeigten und dann darüber diskutierten. Das war wirklich interessant. Ich habe zu Beginn mit dem Schreiben nur geflirtet, aber danach habe ich angefangen, ernsthaft zu schreiben. Irgendwann hatten wir zweimal pro Woche Sitzungen, und wir dachten, es sei unsere Pflicht, für jede Sitzung etwas zu schreiben. Wir waren die Kritiker des jeweils anderen und wir schrieben viel.“




    Ein weiterer Name, der unter den Mitgliedern des Literaturkreises herausragte, war Liviu Surugiu, dessen Debüt in der Science-Fiction-Literatur 1994 stattfand. Er erhielt zahlreiche Auszeichnungen. Sein jüngstes veröffentlichtes Werk, Pulsar“, verkaufte sich bis 2017 über 6.000 Mal. Er erzählte uns von dem Kreis:



    Ich blicke mutig in die Zukunft, wir haben viel Zeit, um von jetzt »lang und in Frieden« zu leben. Wir sollten die Bedürfnisse derjenigen ermitteln, die beitreten wollen, die wir anziehen wollen. Ich liebe Assoziationen. Wenn ich den Buchstaben A sehe, denke ich an das Bild in der Fibel, das ein Tier abbildete, dessen Namen mit dem Buchstaben A begann. Wenn ich ein B sehe, denke ich an einen Ballon. Wenn ich an den Literaturkreis »Planetar« denke, denke ich nicht zuerst an den Verlag, auch wenn er eine Vormachtstellung in der Veröffentlichung der einschlägigen Literatur hat. Ich denke an die Satelliten-Literaturkreise, die wir erschaffen werden.“




    Der literarische Kreis wird Zugriff zur Bibliothek Ion Hobană“ haben. Die Bibliothek ist eine Stiftung des gleichnamigen berühmten Science-Fiction-Autors und eine Quelle seltener Fachbücher, die allen Mitgliedern zur Verfügung stehen werden.

  • Hörerpostsendung 13.11.2016

    Hörerpostsendung 13.11.2016

    Trotz des etwas zu vage formulierten Themas war der Hörertag doch ein Erfolg, denn es haben sich — wie immer — Hörer aus allen Teilen dieser weiten Welt beteiligt. So fasste Ralf Urbanczyk (aus Eisleben in Sachsen-Anhalt) den Hörertag mit folgenden Worten zusammen:



    Mit einer ganzen Menge Neugier hatte ich am gestrigen Sonntag die Sendung zum Hörertag verfolgt. Alle Hörerbeiträge hatten sich aus ganz persönlicher Sicht mit dem Thema “Glück” auseinandergesetzt. Erstaunlich fand ich trotz des sehr persönlichen Themas die gro‎ße Übereinstimmung aller Beiträge in der Beschreibung, was Glück denn am Ende wirklich ist. Die Beiträge der Hörer aus den anderen Sprachredaktionen, aus ganz anderen Regionen der Welt, unterschieden sich in den Kernaussagen kaum von denen der deutschen Redaktion. Doch die vielen unterschiedlichen Gedanken, Erlebnisse und Geschichten waren wirklich spannend. Ich empfand den diesjährigen Hörertag als gelungen, da er ganz viel zum Meinungsaustausch zwischen den Hörern von Radio Rumänien International aus allen Teilen der Welt beigetragen hat.



    Und Bernd Seiser (aus Ottenau in Baden-Württemberg) lässt einige Hobbykollegen grü‎ßen:



    Ich möchte mich gerne bei unseren Hörerklubmitgliedern Herbert Jörger, Birgit Denker, Hans Verner Lollike für Ihre Teilnahme am Hörertag bedanken. Besonders die Beiträge unserer Hörerklubmitglieder Michael Lindner, Herbert Jörger und Birgit Denker um Hörertag habe ich mit gro‎ßem Interesse verfolgt.




    Und jetzt möchte ich einige Hörerfragen beantworten, die ich mir in den vergangenen Wochen aufgeschrieben habe. So etwa hatte Herbert Jörger (aus Bühl, Baden-Württemberg) eine Frage zum Almbetrieb in Rumänien:



    Ihr Programm ist ausgezeichnet, ich werde hiermit immer wieder auf das Neue mit Nachrichten aus Rumänien informiert. Eine Frage hätte ich noch. Gibt es in Ihrem Land auch Hochweiden? Bald wird nun das Vieh wieder in das Tal abgetrieben. Wird der Almbetrieb auch so feierlich begangen wie in Österreich und Deutschland? Die Kühe werden feierlich geschmückt, wenn es keinen Absturz auf der Alm gegeben hat.




    Vielen Dank für Ihr Interesse, lieber Herr Jörger. Selbstverständlich gibt es auch in Rumänien Hochweiden und den entsprechenden Almbetrieb, insbesondere in Siebenbürgen und in der Bukowina, aber auch im gebirgigen Norden der Walachei. Nur wird in Rumänien eher Schafzucht betrieben, Kühe werden meistens am Bauernhof im Flachland gehalten. Dementsprechend gibt es zu unterschiedlichen Anlässen eine Menge Feierlichkeiten und Volksfeste, um wichtige Momente wie das Hinauftreiben oder das Abtreiben der Schafherden im Frühjahr bzw. Herbst zu begehen. Dabei werden Schafe gezählt, Melkwettbewerbe veranstaltet und generell ausgelassen gefeiert. In Landkreisen wie Alba und Sibiu (Hermannstadt), die eine jahrhundertealte Tradition in der Schafzucht haben, fanden dieses Jahr Mitte September (am 16. bzw. 19. Sept.) traditionelle Volksfeste im Anschluss an das Heruntertreiben der Schafherden.



    Generell galten die Rumänen im frühen Mittelalter als ein Hirtenvolk schlechthin; auch wenn das natürlich eine starke Vereinfachung ist, einiges ist wahr dran. Schlie‎ßlich haben es walachische Wanderhirten aus den Karpaten bis nach Mitteleuropa mit ihren Herden geschafft, wo sie z.B. Landschaften wie die Mährische Walachei kulturell prägten. Nach der Kolonisation im 14. bis 17. Jh. haben die Walachen ihre rumänische Sprache zugunsten der tschechischen aufgegeben, aber viele rumänische Lehnwörter in der lokalen Mundart hinterlassen und ihre Kultur aufbewahrt (besonders ihre Architektur, Folklore, Volkslieder und Trachten) sowie ihre wichtigste wirtschaftliche Einnahme: die Schafzucht. Und schlie‎ßlich ist das rumänische Wort brânză (für Käse) in ähnlicher Form und unterschiedlicher Schreibweise (brynza, bryndza) als Lehnwort in der tschechischen, slowakischen und polnischen Sprache zu finden, wo es diverse Schafkäsesorten oder –Gerichte in unterschiedlicher Zubereitung bezeichnet. Beispielsweise gelten die als bryndzové halušky bezeichneten Kartoffelnocken mit Schafkäse als Nationalgericht in der Slowakei. Und das rumänische Wort hat es auch ins Deutsche geschafft, zumindest die Hörer in Österreich und in Süddeutschland haben bestimmt schon mal vom Brimsen gehört, der ein aus Schafsmilch hergestellter Frischkäse ist.



    Im Rumänischen ist das Wort brânză die allgemeine Bezeichnung für Käse, die Herkunft ist unklar, vermutlich aus der Sprache der dakischen Vorfahren, es ist folglich ein autochthones Element und somit eine Substrat-Erscheinung, wie die Linguisten Wörter aus den Sprachen vor der Romanisierung bezeichnen. Das lateinische Wort caseus (worauf übrigens auch das deutsche Wort Käse zurückzuführen ist) ist im heutigen Rumänisch als caş erhalten, es bezeichnet den frisch zubereiteten, fettarmen Käse aus Kuhmilch. Urdă, vermutlich ebenfalls ein Wort aus dem dakischen Substrat, bezeichnet einen aus der Molke gewonnenen feinkörnigen Käse ohne Salz, der dem italienischen Ricotta ähnelt. Der telemea (aus dem Türkischen telme für gelöchert“) ist ein rumänischer Käse aus Schaf-, seltener aus Kuh- oder Büffelmilch, der in Salzlake gereift ist. Er ist vergleichbar mit dem griechischen Feta, ist aber etwas weicher in der Konsistenz. Mit dem Wort caşcaval bezeichnet man einen strohfarbenen Käse aus Schafmilch oder Kuhmilch, der auf dem Balkan und in der Türkei hergestellt wird. Das Wort wird allerdings auch häufig für sämtliche gelben Käsesorten verwendet. Die Bezeichnung ist möglicherweise eine Verballhornung vom italienischen Käse Caciocavallo, die über das Türkische oder Griechische ins Rumänische gelangt ist. Zur Herkunft des italienischen Wortes gibt es die Theorie, dass der Käse (lateinisch caseum > frühitalienisch cacio) paarweise wie Satteltaschen über Pferderücken (italienisch: cavallo = Pferd) zum Reifen gehängt wurde. Daraus soll dann das Wortgefüge caciocavallo entstanden sein. Wenn der gelbe Käse Löcher wie der Emmentaler aufweist, wird er im Rumänischen schlicht şvaiţer genannt, was die phonetische Umschrift des deutschen Eigenschaftswortes Schweizer ist.




    Von Dieter Feltes (der im oberpfälzischen Pyrbaum zu Hause ist) erhielten wir ebenfalls eine Frage:



    In einer Sendung im 1. deutschen Fernsehen wurde berichtet, dass die rumänische Währung, der Leu, aus Plastik besteht. Ich dachte immer, dass die Scheine aus Papier bestehen. Könnten Sie mich und vielleicht auch die Hörer darüber aufklären?




    Vielen Dank für die Frage, lieber Herr Feltes. Es stimmt: Rumänien war das erste europäische Land, das Banknoten aus Polymer einführte, und das erste Land der Welt mit einer zweiten Serie dieser Scheine. Ab 1999 wurden die Papier-Geldscheine durch Polymer-Noten ersetzt. Um Fälschungen zu erschweren und den Identifikationsgrad zu steigern, verfügt jede Banknote über mehrere Sicherheitsmerkmale. Verwendet werden z.B. kleinste Lochzeichen, Durchsichtfenster und Reflexionszeichen. Am Anfang wurde Rumänien dafür etwas belächelt — ich habe z.B. bei einem Ausflug nach Budapest um das Nullerjahr herum eine Gruppe US-amerikanischer Touristen gesehen, die sich gegenseitig Geldscheine aus den bereisten Ländern der Region zeigten und sich beim Erblicken der Kunststoffscheine aus Rumänien totlachten, warum auch immer. Ich kann Ihnen aber versichern: Die Geldscheine aus Polymer sind knitter- und rei‎ßfest, man kann sie in der Hand zerknüllen und falten, wie man will, und danach sehen sie immer noch ordentlich aus. Wer seine Geldscheine in der Hosentasche vergisst, muss sich nach der Wäsche nicht mehr ärgern — selbst einen Waschgang bei 90 Grad überleben sie. Und im Unterschied zu Papiergeld werden die Banknoten aus Plastik auch nicht so schnell schmutzig — wie dreckige Geldscheine aus Papier stinken, brauche ich Ihnen wohl nicht sagen. Von wegen also, dass Geld nicht stinkt. Übrigens ist Rumänien nicht das einzige Land weltweit, das Geldscheine aus Polymer hat. Au‎ßer in Rumänien wurde in Australien, Brunei, Kanada, Papua-Neuguinea, Neuseeland und Vietnam der Bargeldbestand bereits vollständig auf Kunststoffgeldscheine umgestellt. Australien war 1996 das erste Land mit einem kompletten Satz an synthetischen Polymer-Banknoten. 1999 folgten Neuseeland und Rumänien. Im Jahr 2005 gab Rumänien als erstes Land einen zweiten Satz an synthetischen Polymer-Banknoten heraus und strich infolge der Inflation 4 Nullen. Und schlie‎ßlich ersetzt mit Gro‎ßbritannien die erste gro‎ße Volkswirtschaft in Europa seit September 2016 die bisherigen Pfund-Banknoten allmählich durch Geldscheine aus Polymer. Geldscheine aus Plastik, argumentieren die Verfechter, seien haltbarer, billiger in der Herstellung und auch sicherer vor Fälschung.




    Zum Schluss habe ich einen TV-Tipp für die Hörer im deutschsprachigen Raum und auf jeden Fall für alle, die das MDR-Fernsehen empfangen können und Science-Fiction-Fans sind. Am kommenden Dienstag, den 15.11.2016, strahlt der MDR um 00.00 Uhr den DEFA-Film Im Staub der Sterne“ aus dem Jahr 1976 aus. Der Film kommt in einer Reihe von 50 Klassikern anlässlich des 70. Jahrestags seit der Gründung der Deutsche Film AG“ im Jahr 1946. Zum Inhalt verrate ich nichts, zitiere aber hier einen Absatz aus der Präsentation des Films auf der Webseite des MDR:



    Psychedelische Klänge, verzerrte Roboterstimmen, Alufolienausdrucke mit Lochrand, Anzüge mit metallisch-spacigen Rei‎ßverschlüssen und rote Laserstrahlen, das sind u.a. die Markenzeichen des Science-Fiction-Streifens aus den Studios der DEFA, der im Jahre 1976 seine Premiere hatte. Heute bezieht der Film in der Regie von Gottfried Kolditz […] daraus seinen besonderen Charme. Es ist Science-Fiction-Nostalgie pur.“



    Ich kann das nur bestätigen, der Film hat einen gewissen Charme, der westlichen Genre-Produktionen aus derselben Zeit in nichts nachsteht. Die Besetzung ist international, die Schauspieler waren bekannte Stars aus der DDR, Rumänien, Polen und der ČSSR, und gedreht wurde der Film in der gespenstischen Landschaft der Schlammvulkane im ostrumänischen Landkreis Buzău und Umgebung, was wunderbar zur Atmo beiträgt. Also: Im Staub der Sterne“, ein DEFA-Science-Fiction-Film von 1976 mit internationaler Besetzung, in der Nacht von Montag auf Dienstag, den 15.11.2016, um 00:00 Uhr, im MDR.



    Postbriefe lasse ich mir nächste Woche wieder in die Hand drücken. E-Mails erhielten wir in den letzten zwei Wochen bis einschlie‎ßlich vergangenen Freitagnachmittag von Dmitrij Kutusow und Andy Martinjuk (beide aus Russland), Georg Pleschberger (aus Österreich), Hans Martin Friedrich (aus der Schweiz) sowie von Alexandru Buşneag, Andreas Pawelczyk, Ralf Urbanczyk, Herbert Jörger, Calvin Knott, Martina Pohl, Michael Lindner, Reiner Holtmann, Bernd Ellmann, Heinz-Günter Hessenbruch, Horst Cersovsky, Gerd Brüschke, Dieter Feltes, Lutz Winkler, Bernd Seiser, Bernd Beckmann (alle aus Deutschland).



    Das Internetformular nutzten Paul Gager und Johann Zmaritz (aus Österreich) sowie Christian Laubach, Frank Reuter (aus Deutschland).




    Audiobeitrag hören: