Tag: scolarité

  • 30/03/2022 (mise à jour)

    30/03/2022 (mise à jour)

    Zelensky — Le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, s’adressera au parlement de la Roumanie — a annoncé mercredi le chef du Sénat, Florin Cîțu. « En tant que président du Sénat de la Roumanie, je vais œuvrer pour que cela ait lieu la semaine prochaine. L’Ukraine a tout mon soutien », a déclaré Florin Cîțu. La semaine prochaine, le président de l’Ukraine devrait s’adresser au parlement de l’Irlande et au parlement grec. Depuis l’invasion de la Russie en Ukraine, le 24 février dernier, le leader de Kiev a eu des interventions vidéo dans les assemblées législatives de plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, le Canada, les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Italie, l’Australie, Israël, la Pologne et au Parlement européen. Il s’est également exprimé au sommet extraordinaire de l’OTAN de la semaine dernière, auquel le président américain Joe Biden a pris part aussi.



    Ukraine – Les forces armées russes ont utilisé des armes à sous-munitions, interdites par la législation internationale, au moins 24 fois, contre des zones peuplées d’Ukraine dans les cinq semaines qui se sont écoulées depuis le début de la guerre, a dénoncé mercredi la Haute commissaire de l’ONU aux Droits de l’Homme, Michelle Bachelet, citée par l’agence EFE. Des attaques ont également eu lieu sans discernement contre les hôpitaux, les écoles et d’autres infrastructures, ce qui est « interdit par le droit national humanitaire et “pourrait être des crimes de guerre », a-t-elle ajouté. Par ailleurs, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que les signaux des discussions russo-ukrainiennes déroulées mardi en Turquie étaient positifs, mais l’Ukraine ne souhaite pas relaxer ses efforts militaires. Il a souligné qu’il ne pouvait pas y avoir de compromis au sujet de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du pays. Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré mercredi que ses forces se regroupaient à proximité de la capitale ukrainienne Kiev et dans la ville de Tchernihiv, dans le nord. Selon Moscou, les forces russes concentreront leurs efforts dans d’autres zones-clé et finaliser ce qu’il a appelé « la libération » de la région séparatiste du Donbass. Les troupes russes ont procédé à un retrait partiel des environs de Kiev, mais elles se regroupent en vue de reprendre les opérations offensives centrées sur l’encerclement des forces ukrainiennes dans l’est du pays, a confirmé mercredi le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense. Au cours de sa première visite en Chine depuis l’invasion de l’Ukraine, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé mercredi un ordre mondial « multipolaire, juste et démocratique » en partenariat avec la Chine.



    Défense — La Roumanie œuvrera pour renforcer sa capacité de défense, y compris en augmentant les dépenses budgétaires destinées à ce secteur, de 2,2 à 2,5 % du PIB. Cette déclaration a été faite par le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, dans un message transmis à l’occasion du 18e anniversaire de l’appartenance de la Roumanie à l’OTAN. Il a aussi précisé que Bucarest continuerait de soutenir le partenariat entre l’UE et l’OTAN. La Roumanie restera un allié fort, un fournisseur de sécurité dans la zone de la mer Noire et un partisan ferme du renforcement de la relation transatlantique, dédié aux valeurs fondamentales de l’Alliance de l’Atlantique-Nord, a encore déclaré le président roumain.



    Gouvernement — Le gouvernement de Bucarest a approuvé mercredi la Stratégie nationale pour réduire la pauvreté, qui se propose de faire reculer ce phénomène de 7 % jusqu’en 2027. C’est un cadre législatif nécessaire pour que les fonds européens dédiés puissent être utilisés. Des fonds ont également été alloués pour créer une centaine de centres sociaux, non résidentiels, destinés aux personnes âgées, qui pourront recevoir de la nourriture chez elles. Le gouvernement roumain a encore décidé que, cette année, les chiffres de scolarité soient majorés de 20 % tout au plus, afin d’intégrer les élèves et les étudiants réfugiés d’Ukraine. D’autre part, le ministre de l’Education a annoncé que les semestres scolaires actuels seraient remplacés par cinq modules d’apprentissage, qui alterneront avec cinq périodes de vacances. L’année scolaire devrait commencer deux semaines plus tôt, le 5 septembre, et s’achever le 16 juin.



    Covid en Roumanie — Plus de 3 500 nouveaux cas d’infection au coronavirus ont été confirmés mercredi en Roumanie, ont annoncé les autorités. 36 décès ont également été rapportés, dont 22 antérieurs à cet intervalle. Un peu plus de 2 500 malades de Covid sont actuellement hospitalisés, dont 395 en réanimation. Selon le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, l’activité des hôpitaux Covid reviendra à la normale, progressivement, d’ici le 30 septembre. Entre temps, la campagne d’immunisation se poursuit à l’aide des médecins traitants. Jusqu’ici, plus de 8 millions de Roumains se sont fait immuniser au schéma complet contre le coronavirus.



    Santé — Le ministère de la Santé de Bucarest a lancé ce mercredi la campagne d’information de la population sur l’administration de l’iodure de potassium, sur la toile de fond de la guerre en Ukraine voisine. Ces comprimés sont à utiliser uniquement en cas d’accident nucléaire qui cause la hausse du niveau des radiations, et si et seulement si les autorités l’indiquent, a précisé le ministre de la Santé, Alexandru Rafila. Le médicament, administré en dose unique, sera distribué uniquement aux personnes de moins de 40 ans. Il doit être administré dans un délai optimal de 8 heures après l’annonce des autorités, sans dépasser les 24 heures, parce que le traitement devient inutile à ce moment-là.



    Humanitaire — Les fonds collectés dans la cadre de la campagne humanitaire pour les réfugiés ukrainiens qui arrivent en Roumanie, lancée par l’Ambassade de Roumanie aux Etats-Unis en coopération avec Romanian United Fund, ont atteint le seuil proposé de 200 000 dollars, annonce l’Ambassade de Roumanie. Selon l’ambassadeur Andrei Muraru, « la réussite de la campagne humanitaire constitue un exemple de solidarité dans une période difficile, tragique pour les citoyens ukrainiens qui fuient la guerre ». Les fonds seront utilisés pour acheter des aliments, des vêtements, des médicaments, des produits d’hygiène et pour offrir de l’abri, du chauffage et tous les équipements nécessaires ainsi que le conseil psychologique, éducationnel et l’asile aux réfugiés ukrainiens. Plus de 10 millions d’Ukrainiens, soit plus de la moitié des enfants du pays, ont quitté leurs maisons depuis le début de la guerre en Ukraine, selon l’ONU. Sur le nombre total des réfugiés, 6,5 millions se sont déplacés à l’intérieur de l’Ukraine et 3,9 millions sont partis à l’étranger, dont 580 mille ont traversé la frontière avec la Roumanie.



  • La Stratégie nationale pour réduire la pauvreté, approuvée

    La Stratégie nationale pour réduire la pauvreté, approuvée

    Le gouvernement de Bucarest a approuvé mercredi la Stratégie nationale pour réduire la pauvreté, qui se propose de faire reculer ce phénomène de 7 % jusqu’en 2027. C’est un cadre législatif nécessaire pour que les fonds européens dédiés puissent être utilisés. Des fonds ont également été alloués pour créer une centaine de centres sociaux, non résidentiels, destinés aux personnes âgées, qui pourront recevoir de la nourriture chez elles. Le gouvernement roumain a encore décidé que, cette année, les chiffres de scolarité soient majorés de 20 % tout au plus, afin d’intégrer les élèves et les étudiants réfugiés d’Ukraine. D’autre part, le ministre de l’Education a annoncé que les semestres scolaires actuels seraient remplacés par cinq modules d’apprentissage, qui alterneront avec cinq périodes de vacances. L’année scolaire devrait commencer deux semaines plus tôt, le 5 septembre, et s’achever le 16 juin.

  • Solutions roumaines pour la numérisation de l’éducation

    Solutions roumaines pour la numérisation de l’éducation

    L’éducation compte parmi les domaines
    les plus complexes appelés à relever les défis que pose la pandémie de
    coronavirus. Dans beaucoup d’écoles, de lycées et d’universités de Roumanie,
    les cours sont dispensés exclusivement en ligne, y compris à Bucarest, la
    capitale, où le taux d’incidence des cas d’infection est de 3,91 pour mille
    habitants. L’enseignement à distance est un véritable défi surtout dans nombre
    de zones rurales ou défavorisées, où bien des élèves et des enseignants manquent
    d’équipements numériques de base et où la connexion à Internet est difficile.
    En plus, contraints de s’adapter aux conditions actuelles, les enseignants se
    posent de plus en plus souvent des questions telles que « quoi, comment,
    combien enseigner ? », ou encore « comment tester et évaluer ? ».

    Certains entrepreneurs spécialisés dans l’éducation proposent déjà des
    solutions numériques et pas seulement pour que cette adaptation aille de mieux
    en mieux. Tout devrait commencer par la réponse à la question « quoi
    adapter exactement ? », estime Dragoș Iliescu, professeur des
    universités et expert en psychopédagogie : « Personne ne sait
    exactement ce qu’il faut adapter. Une chose est sûre : on ne peut pas adapter
    des contenus, dans le sens où l’on ne peut ni supprimer ni ajouter du contenu.
    Or, je crains que ce soit justement ce à quoi tendent certains décideurs du système
    : « C’est une année difficile. Pourquoi ne pas ôter du cursus tel ou tel contenu
    ? » Pourtant, enlever ou ajouter du contenu n’est pas une solution pendant
    cette période. S’il n’est pas conseillé de modifier le cursus, il est possible
    d’adapter le contenu des cours. Il n’y a presque rien qui ne puisse être
    enseigné à distance, par le biais de la numérisation. Pour presque n’importe
    quelle leçon dans n’importe quelle discipline, on peut imaginer une nouvelle
    façon d’enseigner. Par conséquent, puisqu’on peut enseigner le contenu, on
    pourra certainement procéder à l’évaluation des acquis aussi, grâce à la
    technologie. Le problème, c’est qu’il n’y a pas assez de flexibilité chez tous
    les acteurs, pas seulement les enseignants, pour faire ce saut et adapter le
    contenu à l’enseignement en ligne ou bien qu’il n’existe pas assez de
    ressources. Certaines de ces adaptations sont assez difficiles à réaliser ou
    raisonnablement difficiles au-delà des compétences des enseignants. »


    A première vue, l’évaluation en ligne semble plus facile à réaliser que
    l’enseignement. Pourtant, les choses ne sont pas si simples que cela, précise
    Dragoș Iliescu : « Là aussi, les choses sont moins simples qu’elles ne
    le paraissent, car alors que le numérique résout certains problèmes, d’autres
    surgissent. Par exemple, vous concevez un test auquel puisse avoir accès tout
    enfant, de n’importe quel coin du pays. Le problème qui apparaît alors, c’est
    la sécurité. Combien de fois pourrait-on utiliser un test que n’importe quel
    enfant peut copier par une capture d’écran pour ensuite le distribuer à ses collègues
    ? Heureusement qu’il existe des technologies pour y remédier, car ce n’est pas
    la première fois que l’on est confronté à ce problème. D’autres pays y ont
    trouvé des solutions bien avant nous. Mais pour résoudre ce problème, il faut plus
    de ressources et des investissements plus importants. L’option selon laquelle
    c’est une année difficile, il vaut mieux réduire autant que possible la
    matière à enseigner et supprimer les tests d’évaluation semestrielle est
    absurde. Il n’est pas normal d’éliminer maintenant ces tests-là, qui font
    partie du feedback formatif. Bref, dans ces conditions malheureuses et hors du
    commun, la solution n’est pas de supprimer quelque chose dont on a besoin, mais
    de trouver des alternatives permettant de poursuivre cette activité
    . »


    La plate-forme BRIO.RO, lancée par
    Dragoș Iliescu, est un exemple que l’évaluation peut aller de l’avant. Elle
    propose des tests qui combinent évaluation et apprentissage de manière à ce
    que, au final, en plus des points obtenus par l’apprenant, l’on parvienne
    également à évaluer plus en détail son niveau de compétence dans un domaine.
    Dragoș Iliescu : « En fait, passer un test, c’est apprendre. Le test,
    c’est peut-être la meilleure méthode d’apprentissage profond. Il est lui-même
    est une activité d’apprentissage, car il structure l’information à un niveau
    supérieur, encourage la métacognition. Bref, c’est la meilleure chose que l’on
    puisse faire en vue de la sédimentation des informations et de leur
    interconnexion au cours des différentes activités pratiques. De plus, il offre
    un retour sur le processus d’apprentissage : il indique ce que l’on sait ou
    quelles sont nos lacunes et sur quoi il faudrait insister. Les tests guident
    donc notre apprentissage, le surveillent et nous permettent de planifier de
    nouvelles activités d’apprentissage. »

    Établi depuis plusieurs
    années au Royaume-Uni, Paul Balogh a développé diverses ressources pédagogiques
    numériques allant des manuels électroniques aux plates-formes d’enseignement
    numérique telles que Hypersay. Il collabore avec des institutions universitaires
    et académiques prestigieuses du Royaume-Uni, ainsi qu’avec des enseignants de
    Roumanie. Comment il a interagi avec ces derniers ? Voici la réponse de Paul
    Balogh: « La Roumanie n’a pas eu la meilleure réaction, dans le sens où
    le ministère de tutelle a très peu aidé les enseignants, voire pas du tout.
    Toutefois, au niveau individuel, beaucoup d’enseignants se sont très bien
    débrouillés. Ils ont réussi à résoudre les problèmes par eux-mêmes, en
    autodidactes. Ils ont appris tout seuls à utiliser des plateformes en ligne
    pour les conférences et l’apprentissage. Je trouve cela merveilleux et je suis
    étonné que l’on n’en parle pas davantage dans l’espace public. Dans d’autres
    pays, les ministères ont eu une approche plus cohérente et ont agi de concert
    avec les établissements scolaires. Ils ont longtemps réfléchi aux différentes
    solutions possibles et les ont appliquées. C’est donc le soutien du ministère
    qui fait la différence. »


    De manière individuelle, chaque enseignant a fait preuve d’une plus
    grande adaptabilité que de nombreuses institutions publiques, explique Paul
    Balogh, qui conclut : « Nos relations avec les enseignants roumains
    demeurent plutôt individuelles. Certains professeurs qui enseignent à
    différentes écoles – privées et publiques – souhaitent utiliser notre
    plateforme, mais le soutien, notamment financier, est quasiment inexistant
    quand il s’agit d’acheter de tels logiciels. Il n’est pas rare que les
    enseignants se voient contraints de payer ces logiciels de leur propre poche,
    ce qui n’est pas normal. Au niveau institutionnel, que ce soit à celui du
    ministère, des universités ou des écoles, nous n’avons aucune collaboration de
    ce type en Roumanie. Il n’y a que quelques professeurs enthousiastes qui
    utilisent chaque jour notre plateforme pour mieux enseigner en ligne.
    »

    La pandémie et les restrictions qui en
    découlent pour l’enseignement classique offrent aux enseignants l’occasion de
    se montrer libres et créatifs, en s’appuyant sur la technologie numérique pour
    transmettre les différents savoirs. (Trad. Mariana Tudose)







  • Nouari Naghmouchi (Algérie) – l’enseignement en Roumanie.

    Nouari Naghmouchi (Algérie) – l’enseignement en Roumanie.

    Mais il existe aussi quelques particularités. Par exemple, selon une loi votée au printemps dernier, l’enseignement obligatoire commence à l’âge de 4 ans. Cela veut dire que tous les enfants de Roumanie doivent passer au moins deux ans à la maternelle. D’ici 2023 l’ensemble de l’enseignement préscolaire, c’est-à-dire toutes les années de maternelle devraient devenir obligatoires. Alors que jusqu’ici ce n’était pas le cas, les parents étaient obligés d’inscrire leurs enfants dans une forme d’enseignement à compter de l’âge de 6 ans, la maternelle était optionnelle.

    A l’horizon 2020, l’ensemble des années de scolarité, le lycée compris donc, devraient devenir obligatoires. Auparavant, les enfants roumains étaient obligés à effectuer 11 années d’étude, soit une année préparatoire et 10 années d’étude. Une fois arrivés en avant-terminale, ils pouvaient donc quitter l’école. En 2018 on y a ajouté deux années obligatoires de maternelle.

    Qu’est-ce que l’année préparatoire ? Je m’explique. C’est une année de transition entre la maternelle et l’école primaire. Les enfants ayant fêté leur 6e anniversaire avant le 31 août ne peuvent plus rester à la maternelle, ils doivent être inscrits à l’école en classe préparatoire ou classe zéro comme on l’appelle non officiellement. Au début, cette classe était organisée dans les maternelles mais vu que les parents envoient leurs enfants à la maternelle à un âge de plus en plus jeune, il n’y avait pas suffisamment de places, ni de salles dans ces établissements. On a donc décidé que la classe préparatoire fasse partie de l’enseignement primaire et on l’a déplacée dans les écoles. Du coup, l’enseignement scolaire de Roumanie compte 13 ans au lieu de 12.

    Nous avons donc 5 années de primaire, suivies par 4 années de collège et par 4 années de lycée. Les années d’étude sont numérotées dans l’ordre ascendant, comme aux Etats Unis par exemple. Bref, le primaire va de la classe préparatoire dite zéro jusqu’à la 4e. Les enfants en première année de collège vous diront qu’ils sont en 5e classe. Ils deviendront lycéens en 9e classe et finiront le lycée en 12e classe, l’équivalent de la terminale.

    Il n’y a pas d’examen pour accéder au collège, sauf si l’on vise une classe d’étude intensive d’une langue étrangère, l’anglais dans la plupart des cas. Alors, l’enfant doit passer un test de langue. Avant le lycée, il y a une évaluation nationale en langue et littérature roumaine et en mathématiques. L’admission au lycée se fait en fonction des moyennes entre les résultats à cette évaluation nationale et les moyennes obtenues au cours des 4 années de collège. Il est donc très important d’avoir de bonnes notes tout le temps, pour avoir une bonne moyenne, si l’on veut étudier dans un bon lycée. Pour les classes intensives de langues étrangères il faudra passer un nouveau test.

    Au lycée, les enfants optent entre deux grandes catégories : sciences humaines ou sciences exactes, chacune ayant deux ou trois spécialisations. Des classes bilingues sont organisées dans les deux catégories, bilingues dans le sens que l’on y étudie de manière intensive deux langues étrangères. Après 4 ans de lycée, les élèves roumains passent l’examen de Baccalauréat. Mais je vous en parlerai une autre fois, puisque c’est une histoire un peu plus longue.

  • Forum étudiants-entreprises francophones en Europe Centrale et Orientale !

    Forum étudiants-entreprises francophones en Europe Centrale et Orientale !

    Alors viens au Forum étudiants-entreprises francophones en Europe Centrale et Orientale !

    Entrée libre sur inscription:

    https://www.eventbrite.fr/e/inscription-forum-regional-des-etudiants-entreprises-francophones-en-europe-centrale-et-orientale-42507099880


    Entreprises participantes : BRD, Pentalog, AKKA, Genpact, Cegedim, Telus, Decathlon, Amaris, Cabinet d’Avocats GRUIA DUFAUT, H Grup It expert, Experbuy, Citypassenger, EBC HR solutions, Le Carroussel, Rue de la Paye.



    Présentation : Organisé par le Comité des étudiants francophones Gaudeamus, le Lectorat français de Bucarest, en partenariat avec l’entreprise Franco-jobs, la CCI Française en Roumanie, l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), l’Institut français de Roumanie, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), l’Université de Bucarest, le Lectorat UPB – FILS de l’Université Politehnica, CampusFrance, RRI et RFI, cet événement a pour but de présenter des entreprises francophones et de les mettre en relation avec les étudiants.



    Apprendre une langue, c’est aussi s’en servir dans le monde professionnel et à côté des stands prévus pour chaque entreprise participante, il y aura des ateliers de développement personnel et professionnel.


    Programme


    9h30 : Ouverture officielle

    9h30 – 17h00 : Stands et rencontres avec les entreprises francophones


    Ateliers (2ème étage)


    Matin (10h-12h)

    Atelier 1 : Succes Stories

    Atelier 2 : Candidater/postuler en ligne par Cristina Briziou (Franco-jobs)

    Atelier 3 : Smart Learning par Nizar Adnani (Université d’Oran)

    Atelier 4 : Prise de parole en public par Virgile Prod’homme (Université de Bucarest)


    Après-midi (14h-17h)

    Ateliers Libres Ensemble – OIF

    Commons Lounge Unirii Bucharest, adresse : 5, Halelor Street

    https://commonslounge.ro/en .

  • Compétences digitales et formation tout au long de la vie

    Compétences digitales et formation tout au long de la vie

    Pour bien correspondre aux exigences du marché de la main d’œuvre, petit conseil: lancez-vous dans la maîtrise des compétences numériques indispensables pour une insertion professionnelle à succès. Malheureusement, les statistiques européennes font état de problèmes sévères au niveau de la maîtrise de ces compétences. 40% de la population européenne affiche un niveau limité de telles aptitudes, tandis que le pourcentage des adultes inscrits dans des programmes de formation tout au long de leur vie active avoisine à peine les 11%.

    La situation est encore plus dramatique en Roumanie où 74% de la population âgée de 16 à 74 ans manque de compétences numériques élémentaires, tandis que le pourcentage des adultes en formation professionnelle continue n’est que de 1%. Une situation signalée par les syndicats qui tirent la sonnette d’alarme quant à l’écart de plus en plus grand entre le curriculum scolaire et les exigences sur le marché de l’emploi.

    Au micro, Bogdan Hossu, président de la Confédération nationale syndicale Cartel Alfa: « Les jeunes inscrits dans l’enseignement supérieur manifestent un intérêt plutôt faible vis-à-vis des compétences informatiques. Ceci prouve que la formation élémentaire ne suffit pas pour leur offrir des informations pertinentes sur la structure du marché de l’emploi et sur les orientations professionnelles censées leur donner une perspective adéquate sur leur futur emploi. De nos jours, l’enseignement roumain s’avère plutôt inefficace, ce qui nous amène à formuler quelques conseils. Premièrement, assurer une collaboration avec le marché du travail à travers les employeurs et les syndicats. Deuxièmement, offrir aux adultes une formation continue».

    Et puis, comme l’avait dit le ministre du Travail, Dragos Paslaru, il faudrait œuvrer à renforcer les rapports entre les deux domaines d’intérêt dans ce cas: l’éducation et le marché de l’emploi : « On a encore tendance à travailler en silo. Cela signifie que le système d’éducation est tenu pour responsable de la formation et du règlement des capacités professionnelles. Chez nous, il existe toujours une autorité chargée des qualifications, ce qui alimente le conflit entre le ministère de l’Education et celui de l’Emploi. C’est complètement absurde. Cela fait déjà un mois que j’ai entamé des pourparlers avec le ministre de l’Education au sujet d’une coopération institutionnelle et l’idée semble lui plaire. Jusqu’à présent, on a échoué dans nos tentatives de créer une relation efficace entre les domaines gouvernemental et privé et c’est une direction dans laquelle on doit œuvrer davantage».

    Un domaine où la coopération interministérielle devrait fonctionner est celui de l’enseignement par alternance où la formation professionnelle a lieu parallèlement en entreprise et dans des centres de formation. Le ministère de l’Education a entrepris déjà plusieurs démarches en ce sens, constate la conseillère du ministre de l’Education, Mme Margareta Ivan: « A l’heure où l’on parle, notre ministère est très préoccupé par ce modèle examiné à maintes reprises depuis le début de l’année. Il sera bientôt mis en œuvre à travers la promotion d’un paquet législatif censé ouvrir les portes à un enseignement qui privilégie le côté pratique et un plus d’implication de la part des employeurs».

    Le récent curriculum pour l’enseignement secondaire comporte déjà des cours d’informatique dans le contexte où des notions de base des TI sont considérées comme fondamentales pour accéder à n’importe quel emploi, affirme Raluca Predoi, manager dans une société multinationale : «Les compétences informatiques sont très importantes puisque même l’interview d’embauche se déroule en ligne. Et puis, elles servent aux salariés pour mener à bon terme toutes leurs responsabilités, depuis la communication jusqu’aux rapports électroniques comportant leurs performances. Malheureusement, l’école ne développe pas très bien ce genre de compétences. Prenons l’exemple d’une feuille de calcul Excel. Bien que l’on nous apprenne à en faire pendant les années d’école, ces feuilles sont souvent en dessous de nos attentes qui, attention, ne sont pas exagérées».

    Quant à une collaboration avec le système d’éducation afin d’assurer la formation de ses futurs salariés, Raluca Predoi avoue que sa société n’a pas rencontré de tels problèmes: «L’entreprise que je représente intéresse aussi bien les employés issus d’un milieu académique que les diplômés de l’enseignement professionnel. Dans les deux cas, on a collaboré très bien à travers des partenariats conclus aussi bien avec les universités qu’avec les collèges techniques. On a déjà entamé un dialogue avec les autorités gouvernementales sans atteindre pourtant le niveau de maturité espéré ».

    En attendant, la Commission européenne a lancé au niveau communautaire le nouvel agenda des compétences numériques afin d’améliorer l’apprentissage des habilités nécessaires pour une meilleure insertion sur le marché de l’emploi.