Tag: Scornicesti

  • Neue Tierarten in der rumänischen Fauna

    Neue Tierarten in der rumänischen Fauna

    Dank der besonderen geographischen Bedingungen ist die Fauna Rumäniens eine der reichsten und vielfältigsten in Europa. Neben den einheimischen gro‎ßen Raubtieren bevölkerten im Laufe der Zeit auch andere Tierarten die günstigen Ökosysteme, sie passten sich den lokalen Bedingungen an und führten zu einer besseren Biodiversität. Diese Immigranten“ der Tierwelt sind entweder per Zufall oder infolge von Klimaänderungen oder aber auf der Suche nach reicheren Ernährungsquellen nach Rumänien gelangt. Bald wurden sie von den Menschen als Jagdwild entdeckt und begehrt, was zur intensiven Jagd mehrerer Tierarten führte.



    Der europäische Mufflon war bereits in der Antike für sein köstliches Fleisch bekannt. Es ist noch umstritten, ob der Mufflon als Wildschaf Vorfahr des Hausschafs oder ein verwilderter Nachkomme sehr ursprünglicher Hausschafe ist. Früher gab es Mufflons in allen Bergregionen im Mittelmeerraum; zurzeit findet man diese Wildschafart in isolierten Regionen in Korsika und Sardinien, und auch in Kleinasien. In Rumänien wurden Mufflons zur Akklimatisierung in die Dobrudscha gebracht, wo die geographischen und klimatischen Bedingungen dem Mittelmeerraum ähnlich sind. Mehr dazu vom Leiter des Forstamtes Constanța, Ion Bogdan:



    In der Ortschaft Negureni haben wir ein Mini-Reservat zur intensiven Zucht von Jagdwild eingerichtet, vor allem mit Mufflons. Neben Mufflons züchten wir auch Rehe, und demnächst werden wir auch Damhirsche hierher bringen. Zurzeit haben wir etwa 65 Mufflons in unserem 270 Ha gro‎ßen Gehege. Am Anfang, in den 1990er Jahren, hatten wir 15 Mufflons in einem kleinen Gehege von nur 1,5 Ha, und die Tiere fühlten sich nicht wohl. 2004 haben wir das Gehege auf 270 Ha erweitert und 30 junge Mufflons aus Österreich nach Rumänien gebracht. Durch die Paarung mit den existierenden Exemplaren entwickelte sich eine gesunde Mufflon-Herde.“



    Der Damhirsch ist ein mittelgro‎ßer Hirsch. Charakteristisch sind das Schaufelgeweih der männlichen Tiere und das gefleckte Sommerfell. Damhirsche sind tagaktiv und leben bevorzugt in offenen Landschaften, in denen sich kleine Waldpartien mit landwirtschaftlichen Flächen abwechseln. Damhirsche besetzen häufig feste, über Jahrzehnte bestehende Brunftplätze, auf denen sie sich alljährlich einfinden. Ovidiu Ionescu, Prodekan der Fakultät für Forstwirtschaft in Braşov/Kronstadt, bringt weitere Informationen:



    Der Damhirsch ist keine rumänische Tierart, er wurde sozusagen importiert, und er hat eine interessante Geschichte. Ursprünglich war das Vorkommen des Damhirschs wahrscheinlich auf Klein- und Vorderasien beschränkt. Er wurde aber bereits durch die Römer in andere Regionen eingeführt. In vielen Regionen Europas ist er heute beheimatet, weil er vor allem während der Zeit des Absolutismus von Landesherren als weiteres jagdbares Hochwild eingeführt wurde. Die grö‎ßten Bestände an Damhirschen gibt es heute in Gro‎ßbritannien. Nach wie vor wird der Damhirsch in einigen Regionen in gro‎ßen Gattern gehegt. Der Damhirsch kommt mittlerweile auch au‎ßerhalb Eurasiens vor und spielt auch in der Wildtierhaltung zur Fleischerzeugung eine gro‎ße Rolle. Zur Zeit der österreichisch-ungarischen Monarchie wurde der Damhirsch als jagdbares Hochwild in Siebenbürgen und im Banat akklimatisiert. Eine besondere Rolle bei der Verbreitung des Damhirsches in Rumänien hatte der Jagdpark in Charlottenburg (rum. Şarlota) im Banat. Dieser Jagdpark war die Hauptquelle für die Kolonisierung anderer Jagdgrundstücke mit Damhirschen; auf diese Weise bildeten sich mehr als 40 Damhirsch-Populationen auf dem jetzigen Territorium Rumäniens. Während des Kommunismus gab es Damhirschherden in 27 Landkreisen. Die meisten Damhirsche lebten in der Gegend um Scorniceşti. Das war das Heimatdorf von Nicolae Ceaușescu, und dort wurden die berühmt-berüchtigten Jagdpartien des Präsidenten und seiner Gäste veranstaltet. Heute ist der Damhirsch in der rumänischen Fauna vollkommen integriert und lebt in vielen Wäldern in mehreren Regionen des Landes.“




    Im Westen Rumäniens, 44 Kilometer von Timişoara/Temeswar entfernt, befindet sich der älteste und grö‎ßte Jagdgrund in Rumänien, der 1771 von deutschen Kolonisten eingerichtet wurde. Es handelt sich um den Jagdgrund Charlottenburg (rum. Şarlota), der sich über etwa 1.200 Ha Wald erstreckt. 1890 wurde hier eine Jagdhütte gebaut; 1902 begann man mit dem Einrichten des Waldes als Jagdwildpark — anfangs nur auf 18 Ha. Der Park wurde zuerst mit Damhirschen aus Serbien bevölkert; später wurden weitere Exemplare aus Böhmen, Deutschland und Österreich hierher gebracht. Die Aristokraten kamen regelmä‎ßig für Jagdpartien ins Banater Charlottenburg. Nach dem Ersten Weltkrieg wurden der Wald und der Jagdwildpark in Charlottenburg unter staatliche Verwaltung gestellt. Der Damhirsch ist der absolute König der Wälder in Charlottenburg, die von unzähligen rumänischen und ausländischen Jägern besucht werden. Das rumänische Forstamt Romsilva eröffnete neulich das Jagdmuseum des Jagdwildparks im Banater Charlottenburg als Informationsquelle für das interessierte Publikum. Nach dem Modell in Charlottenburg verwaltet Romsilva zurzeit 11 Jagdwildparks in Rumänien, in denen hauptsächlich Damhirsche, Rothirsche, Wildschweine und Mufflons leben.

  • Animaux apparus récemment sur le territoire roumain

    Animaux apparus récemment sur le territoire roumain

    Ils se sont adaptés et ont formé des populations viables, augmentant ainsi la biodiversité. Ces immigrants sont arrivés soit accidentellement, suite à des changements climatiques, par exemple, soit en quête de nourriture, soit comme espèces destinées à la chasse. Connu dès l’antiquité pour sa chair savoureuse, le mouflon — ancêtre des ovins sauvages d’Europe — peuplait jadis les montagnes méditerranéennes.



    A présent, les mouflons sont répandus depuis les régions isolées de Corse, de Chypres et de Sardaigne jusqu’en Asie Mineure. En Roumanie, les mouflons ont été introduits, en vue de leur acclimatation, dans le sud de la Dobroudja, où le sol est rocheux, les forêts cachent de nombreux ruisseaux et le climat est proche de celui des régions méditerranéennes.



    Ion Bogdan, directeur de la Direction forestière Constanţa: « L’enclos de Negureni fait partie d’un ensemble destiné à l’élevage intensif du gibier, notamment du mouflon. S’y ajoute le chevreuil et nous souhaitons y apporter aussi le daim. Nous avons 65 exemplaires de mouflons. Cet enclos de 270 hectares a été créé en 2004. Avant, dans les années ’90, il y avait un enclos beaucoup plus petit d’un hectare et demi qui accueillait une quinzaine de mouflons, dont la qualité de vie n’a pas été des meilleures. Par conséquent, en 2004, nous avons été obligés de l’élargir. Nous avons fait venir d’Autriche une trentaine d’animaux qui, aux côtés des mouflons déjà existants ont donné naissance à une génération de mouflons en excellent état de santé ».



    Le daim est un animal mythique, ses cornes renvoyant aux rayons du soleil et aux branches des arbres. Elles se renouvellent périodiquement, c’est pourquoi le daim est aussi un symbole de la régénération de la nature. Les murs intérieurs des maisons traditionnelles roumaines sont donc souvent décorés de cornes de daim ou de chevreuil, dont le but est de protéger la tranquillité et le bien-être de la famille.



    Ovidiu Ionescu, doyen à la Faculté de Sylviculture de Brasov, nous en dit davantage : « Le daim est une espèce importée. Son histoire est assez intéressante puisque le daim est apprécié pour sa beauté dès l’antiquité. Cette espèce a été répandue par les empereurs romains partout dans l’empire et puis sur tout le continent Européen. Dans l’espace roumain il fut introduit à l’époque de l’Empire de l’Autriche Hongrie. Les premières populations de daim s’étaient établies dans l’ouest du pays. Le parc de chasse de Sarlota dans la contrée de Banat, dans le sud-ouest du pays a joué un rôle très important dans l’évolution des populations de daim en Roumanie. Ce parc a été la principale source de colonisation du daim sur d’autres terrains de chasse du pays. Une quarantaine de populations se sont ainsi constituées à travers la Roumanie. A l’époque communiste ces populations ont été identifiées dans 27 départements du pays, qui présentaient des conditions favorables au daim. La population la plus nombreuse était celle de Scornicesti, là où il y avait aussi une population de gros gibier spécialement créé pour les parties de chasse de Nicolae Ceausescu. Apprécié tant dans la gastronomie que dans la faune sauvage, en tant qu’élément extrêmement valeureux, le daim fait actuellement partie de l’écosystème de nombreuses forêts de basse et moyenne altitude de Roumanie. »



    C’est dans l’ouest de la Roumanie, à 44 kilomètres de Timisoara que se trouve le plus ancien et le plus grand domaine de chasse de Roumanie. Il a été fondé par des colons saxons en 1771. Il s’agit du domaine de chasse de Charlottenburg ou Sarlota qui s’étend actuellement sur 1200 hectares. En 1890, un pavillon de chasse y fut bâti, puis en 1902, la forêt a été aménagée et entourée d’un enclos pour devenir un parc de chasse avec une superficie de 18 hectares.



    Le parc a été colonisé avec plusieurs exemplaires de daim, originaires de la Serbie et puis de Bohème, Allemagne et Autriche. Périodiquement, les aristocrates de l’époque s’y rendaient pour s’amuser lors d’une partie de chasse. Après la première guerre mondiale, la forêt et le domaine de chasse de Charlottenburg est géré par l’Etat. A l’heure actuelle le Roi des forêts de Sarlota c’est le daim. C’est la plus nombreuse population de daim de tous les domaines de chasse roumains. Les forêts de la contrée apparaissent comme un véritable paradis pour les chasseurs roumains et étrangers.



    Afin de marquer les 110 ans depuis la création du domaine de chasse de Sarlota, la régie nationale des forêts Romsilva a inauguré un Musée de la chasse et de la nature. Ecoutons Andrei Kiss, spécialiste du Musée du Banat de Timisoara « Le but de tout musée des sciences de la nature est de présenter des collections et des curiosités de la nature et de la diversité biologique. Toute une série de principes écologiques relatifs à la biodiversité et notamment à sa protection peut apparaître grâce notamment à un point fixe, tel ce musée ».



    Utilisant le modèle de Sarlota, Romsilva gère 11 terrains de chasse, créés pour élever des espèces telles le daim, le sanglier, le cerf commun et le mouflon. (trad.: Dominique)