Tag: scrutin législatif

  • Les procédures pour voter par correspondance

    Les procédures pour voter par correspondance

    C’est sur la page Internet du Ministère des Affaires Etrangères de la Roumanie que les Roumains vivant actuellement à l’étranger et qui souhaitent voter par correspondance aux prochaines élections présidentielles et législatives trouveront toutes les informations nécessaires en ce sens.

     

    Le vote par correspondance, une alternative

     

    Pour explication, le vote par correspondance est une alternative au vote classique dans un bureau et il permet d’envoyer ses bulletins par la poste. Cette alternative est destinée exclusivement aux ressortissants roumains ayant leur domicile ou résidence légalement établis à l’étranger.

     

    En voici donc quelques repères importants, tels qu’ils sont présentés dans le Guide publié par le MAE sur son site : mae.ro, dans les rubriques Elections pour le Président de la Roumanie et respectivement Elections Pour le Sénat et la Chambre des Députés.

     

    Les dates des inscriptions 

     

    Pour commencer, il faut savoir qu’il faut avant tout s’inscrire au Registre électoral pour voter par correspondance. La date limite pour les inscriptions est le 10 octobre prochain pour le scrutin présidentiel et le 17 octobre – pour le scrutin législatif.  Les inscriptions se font en ligne, en remplissant le formulaire porté sur le site www.votstrainatate.ro où il faut opter pour la variante « vote par correspondance ». Jusqu’ici 4 300 demandes de vote par correspondance ont été enregistrées pour l’élection présidentielle et environ 4 000 pour l’élection au Parlement de Bucarest.

     

    Par ailleurs, les Roumains de l’étranger qui souhaitent aller voter dans un bureau de vote doivent aussi s’inscrire. Ils sont un plus de 6 000 à l’avoir déjà fait pour chacun des tours de scrutin.

     

    Selon le président de l’Autorité Electorale Permanente, Toni Greblă, environ 900 bureaux de vote seront organisés et quelque 5 millions de bulletins de vote seront imprimé pour le Roumains de la diaspora.

     

    On peut voter même si on n’est pas inscrit

     

    Et pourtant, « le fait qu’un ressortissant roumain ayant son domicile ou sa résidence à l’étranger ne soit pas enregistré pour voter dans un certain bureau de vote, cela ne l’empêche pas d’aller voter où qu’il se trouve », a précisé le chef de l’Autorité Electorale Permanente. Plus encore, pour le scrutin présidentiel, les Roumains se trouvant en visite ou en transit dans un autre pays pourront se rendre à n’importe quel bureau de vote pour exercer leur droit.

     

    La liste finale des bureaux de vote de l’étranger sera publiée le 28 septembre, tant sur les sites des ambassades de Roumanie, que sur celui de l’Autorité Electorale Permanente.

     

    Les dates des élections

     

    Il convient aussi de préciser qu’à l’étranger, le premier tour de l’élection présidentielle roumaine s’étalera sur 3 jours, à savoir les 22, 23 et 24 novembre. Même cas de figure pour le second tour du scrutin présidentiel, prévu, lui les 6, 7 et 8 décembre prochains. En ce qui concerne l’élection législative, les Roumains de la diaspora auront deux jours à leur disposition pour exprimer leurs options – le 30 novembre et le 1e Décembre, alors qu’en Roumanie les bureaux de vote seront ouverts uniquement le dimanche 1er Décembre qui est aussi la Fête Nationale de la Roumanie. On constate donc que les Roumains de l’étranger bénéficient de plusieurs jours pour voter, alors qu’au pays un seul jour est prévu pour chaque tour de scrutin, qu’il soit présidentiel ou législatif.

     

    Notons pour terminer qu’au total près de 19 millions de Roumains ayant le droit de vote figurent au Registre Electoral, dont environ 960 000 sont établis à l’étranger. (trad. Valentina Beleavski)

     

  • Le calendrier des élections parlementaires de Roumanie

    Le calendrier des élections parlementaires de Roumanie

    En Roumanie, le marathon électoral a démarré le 9 juin dernier, par l’élection au Parlement Européen et le scrutin local, lorsque les Roumains ont décidé non seulement des députés qui allaient les représenter au niveau européen, mais aussi de leurs maires et conseillers locaux et départementaux pour les 4 années à venir. Mais la course n’est pas terminée, car la Roumanie organise cette année tous les 4 types d’élections. C’est en fin d’année que vont avoir les deux principales compétitions électorales, à savoir le scrutin législatif et celui présidentiel.

     

    Le 1er décembre – date du scrutin législatif

     

    L’élection au Parlement de Bucarest a été fixée le 1er décembre, le jour même de la Fête nationale de la Roumanie et entre les deux rounds du scrutin présidentiel. C’est l’Exécutif qui décide de la date des élections. Ce mercredi donc, le gouvernement a enfin annoncé le calendrier du scrutin législatif de décembre. En voici les principaux repères.

     

    La campagne électorale 

     

    La campagne électorale démarrera un mois plus tôt, le 1er novembre et s’achèvera le 30 novembre, à 7h du matin. C’est pourquoi, les médias fixeront les temps d’antenne pour chaque candidat du scrutin législatif avant le 31 octobre.

     

    Deux jours de vote pour la diaspora

     

    Le 1er décembre, en Roumanie, les bureaux de vote ouvriront leurs portes à 7h du matin pour l’élection législative, et fermeront à 21h. A l’étranger, les Roumains de la diaspora auront deux jours à leur disposition pour exprimer leurs options et pourront aller voter à compter du 30 novembre, à 7h du matin, jusqu’au1er décembre à 21h.

     

    En attendant, les préparatifs battent leur plein. La date limite pour déposer au Bureau Electoral Central le protocole de constitution d’une alliance électorale est le 10 septembre prochain.

     

    Voter sur place 

     

    En même temps, les Roumains résidant à l’étranger doivent s’enregistrer au Registre Electoral pour pouvoir exprimer leur vote dans un bureau de vote jusqu’au 16 septembre.

     

    Dépôt de candidatures 

     

    C’est avant le 2 octobre prochain qu’il faut déposer le listes de candidats et les candidatures indépendantes pour le Sénat et la Chambre des Députés aux différente circonscriptions électorales, tant pour les Roumains ayant leur résidence ou leur domicile à l’étranger, que pour les représentants des minorités nationales.

     

    Voter en ligne

     

    Puis, les électeurs résidant en Roumanie ou à l’étranger doivent s’enregistrer au Registre Electoral avant le 17 octobre, s’ils souhaitent voter par correspondance via le site votStrainatate.ro . Avant la même date, les partis politiques, les alliances politiques, les alliances électorales ou encore les organisations citoyennes appartenant aux minorités nationales doivent déposer leurs listes de candidats ou leurs candidatures indépendantes.

     

    Résultats antérieurs

     

    Pour rappel, lors des élections locales de juin dernier, c’est le Parti Social-Démocrate qui a remporté la plupart des postes de maires et de conseillers départementaux et locaux. En même temps, le PSD et le PNL, alliés au sein de la coalition gouvernementale de Bucarest, se sont présentés sur des listes communes au scrutin européen, remportant plus de la moitié des fauteuils de députés européens correspondant à la Roumanie. (trad. Valentina Beleavski)

  • Une rétrospective des événements internes de l’année 2020

    Une rétrospective des événements internes de l’année 2020


    La Roumanie au temps de la pandémie


    Plus de 600 000 contaminations et
    environ 15 000 décès – ce sont les chiffres roumains les plus pertinents pour la pandémie de COVID-19.Hôpitaux anciens, mal gérés et mal équipés, où les
    patients meurent dans des incendies, comme c’est arrivé à Piatra-Neamt
    (nord-est), personnel médical en nombre insuffisant ou avec une formation
    insuffisante, école en ligne sans tablettes suffisantes, usines avec une production
    temporairement à l’arrêt, secteur HoReCa à la limite de la survie, théâtres et
    cinémas fermés, marchés fermés et petits producteurs agricoles vendant leur
    marchandise à l’extérieur, dans le froid, pendant près d’un mois. L’épidémie
    n’a épargné personne et a affecté toute l’économie et l’ensemble de la société
    roumaine. Mis
    en place en mai après deux mois d’état d’urgence, l’état d’alerte a été
    prolongé, au-delà des vacances d’hiver, jusqu’en 2021. À la fin de l’année, les
    autorités ont mis sur pied un plan national de relance après la
    crise sanitaire, qui apportera à la Roumanie plus de 30 milliards d’euros de fonds européens, ainsi qu’une
    campagne de vaccination de masse contre le nouveau coronavirus, considéré comme
    le seul moyen de sortir du cauchemar de la pandémie.


    Nouveau gouvernement à Bucarest


    Les derniers jours de l’année, Un cabinet de
    coalition, PNL-USR-PLUS-UDMR, a remplacé le gouvernement libéral, monocolore et
    minoritaire de Ludovic Orban. Le chef du nouveau cabinet, l’ancien ministre
    libéral des Finances Florin Cîtu, est secondé par les leaders des partis
    partenaires, Dan Barna et respectivement Kelemen Hunor. Le PNL conserve neuf
    portefeuilles, dont celui de la Défense, attribué au général à la retraite
    Nicolae Ciucă, et celui des Affaires étrangères, dévolu au diplomate de
    carrière Bogdan Aurescu. L’Alliance USR-PLUS compte six ministères, dont ceux des
    Fonds européens et de la Santé, repris par les anciens militants civiques
    Cristian Ghinea et Vlad Voiculescu, alors que l’UDMR, avec trois portefeuilles,
    a désigné Eduard Novak, président de la Fédération roumaine de cyclisme, à la
    Jeunesse et au Sport.


    Scrutin législatif: absentéisme record


    Avec le
    libéral Ludovic Orban à la tête des députés et avec Anca Dragu, élue USR+, à la tête des sénateurs, la nouvelle
    coalition au pouvoir a réussi à assumer aussi la direction du Législatif de
    Bucarest, issu des élections du 6 décembre dernier. Un scrutin marqué par un
    seul record, celui de l’absentéisme, puisque deux tiers de l’électorat ont
    préféré ne pas voter, du jamais vu pendant les plus de trois décennies de
    démocratie postcommuniste. La peur du coronavirus, la météo morose et, surtout,
    le manque de confiance dans l’ensemble de l’offre politique expliquent ce
    boycott massif du scrutin. Les maigres scores réalisés par chacun des cinq
    partis qui ont réussi à franchir le seuil électoral expliquent aussi les
    longues négociations pour former une majorité au Parlement et un nouveau
    gouvernement. Au bout d’une année passée dans l’opposition, selon une recette
    déjà vérifiée, le PSD s’est adjugé environ 30% des voix, se positionnant à
    nouveau en gagnant des élections, mais il est complètement isolé au Parlement. Bien
    que soutenus en campagne par le président Klaus Iohannis, les libéraux n’ont
    réussi à ramasser que 25% des suffrages. Les 15% obtenus par l’Alliance
    USR-PLUS sont bien meilleurs que le score de leur début parlementaire, il y a
    quatre ans, mais visiblement en dessous du résultat réalisé au scrutin européen
    de mai 2019. L’UDMR a conservé les 5% habituels, exprimant le poids électoral
    de la communauté magyare de Roumanie. Avec près de 10% des suffrages, le
    parti nationaliste AUR, dont on parle beaucoup mais on n’en sait pas trop, a
    réussi une percée très remarquée au Parlement. À l’autre bout du classement
    électoral, les partis politiques dits « du chef », fondés par
    d’anciennes vedettes de la scène politique, n’ont pas atteint le seuil
    électoral et disparaissent du parlement: c’est le cas du PMP, de l’ancien chef
    de l’Etat, Traian Băsescu, du parti Pro România, fondé par l’ex premier
    ministre Victor Ponta, qui avait été rejoint par un autre ex chef du
    gouvernement et ancien leader de l’ALDE, Călin Popescu Tăriceanu.


    Elections locales : changement à Bucarest


    Le 27 septembre, aux élections locales, le taux de
    participation à l’échelle nationale a été de 46%. Les sociologues expliquent
    que c’est seulement deux pour cent de moins que lors des élections précédentes
    pour les mairies, les conseils locaux et départementaux. A ce moment-là, les
    gens n’avaient pas dû surmonter leur peur du virus. L’appétit le plus faible
    pour le vote était enregistré à Bucarest, à peine 37%, un pourcentage toutefois
    supérieur à celui d’il y a quatre ans. Le nouveau maire est le mathématicien et
    militant civique Nicuşor Dan, qui remplace la sociale-démocrate Gabriela Firea.
    Il a repris une ville étouffée par la pollution, paralysée par un trafic
    surchargé, avec la régie de chauffage urbain en faillite et une infrastructure
    défaillante. Les six secteurs de la capitale ont été divisés, trois et trois,
    entre les candidats de gauche et ceux soutenus par le PNL et l’USR. Des scores
    serrés entre les principales forces politiques ont également été enregistrés à
    la tête des conseils départementaux. Les sociaux-démocrates ont conservé bon
    nombre de leurs fiefs dans le sud et l’est, et les libéraux – ceux de l’ouest.
    L’USR a remporté, en première, plusieurs chefs-lieux de départements : Timişoara
    (ouest), Brasov et Alba Iulia (centre) et Bacău (est).


    Bilan sportif mitigé


    En décembre,
    au Championnat d’Europe de gymnastique artistique féminine organisé à Mersin, en
    Turquie, la Roumanie s’est adjugé cinq médailles : l’argent dans le
    concours par équipe, l’or à la poutre et au sol par Larisa Iordache, l’argent
    au saut encore une fois par Larissa Iordache et l’argent aussi à la poutre par
    Silviana Sfiringu. En revanche, avec une seule victoire et cinq défaites,
    la sélection de Roumanie de handball féminin a fini en 12-e position au Championnat
    d’Europe, organisé par le Danemark, en décembre. C’est le pire résultat des handballeuses
    roumaines sur les treize présences à la compétition européenne. En football,
    l’équipe nationale a raté la qualification au tournoi final continental, reporté
    à l’année 2021 en raison de la pandémie et dont des matchs seront aussi
    accueillis par Bucarest. Par contre, la nationale espoir s’est qualifiée pour
    la deuxième fois de suite à l’Euro des moins de 21 ans. Au printemps, dans la
    Poule A, la Roumanie affrontera l’Allemagne, les Pays-Bas et la Hongrie, un des
    pays hôtes du tournoi final. A l’édition italienne de 2019, la Roumanie est
    allée jusqu’en demi-finale, s’assurant ainsi la présence aux JO de Tokyo. (Trad. : Ileana Ţăroi, Ligia Mihăiescu)



  • La nouvelle composition du Parlement de Bucarest

    La nouvelle composition du Parlement de Bucarest


    A l’issue d’une
    campagne électorale perturbée par les effets de la pandémie, où cette dernière
    a été le principal sujet de débats, les élections du 6 décembre ont enregistré le record de la plus faible présence aux urnes
    dans l’histoire démocratique de la Roumanie. Aussi, sans surprise, plus de deux tiers de l’électorat roumain s’est
    contenté de bouder les élections législatives, lesquelles, à en juger d’après
    les scrutins antérieurs , se sont
    avérées incapables de susciter un intérêt conséquent. Le politologue Radu Tudor explique sur les
    ondes de Radio Roumanie la présence décevante de l’électorat aux urnes, le 6
    décembre passé.






    Radu Tudor : « Il
    s’agit, indiscutablement, de la peur du virus. Puis, de l’absence d’une offre
    électorale suffisamment attractive pour beaucoup de nos concitoyens. Je ne sais
    pas avec qui voter, c’est la réplique que l’on avait souvent entendue. Je ne
    vote pas à gauche, parce que je n’ai jamais voté à gauche, je ne vote pas à
    droite, parce que le dernier gouvernement m’a déçu, je ne vote pas avec les
    nouveaux venus, car ils sont soit nationalistes ou extrémistes, soit ils n’ont
    pas l’air de suivre une quelconque idéologie, et ainsi de suite. Le trop de
    promesses non honorées au fil du temps ont réussi à provoquer une certaine
    lassitude, voire la répulsion d’une partie de l’électorat à l’égard du
    processus électoral. L’absentéisme massif enregistré lors des dernières
    élections devrait être comme une douche froide pour la classe politique, pour
    l’ensemble des partis politiques. Le parlement cumule les frustrations, et ces
    dernières transforment la pièce maîtresse du jeu démocratique qu’est le
    parlement en une institution qui manque singulièrement de la confiance des
    gens. Ces 30 dernières années, le parlement roumain n’a jamais dépassé la barre
    des 15% d’opinions favorables. Or, la Roumanie est comme le papier de
    tournesol, un pays où l’on peut mesurer l’adhésion publique au système
    occidental de valeurs, à l’UE et à l’OTAN ».








    L’électorat présent
    aux urnes a finalement porté au parlement 5 formations politiques : avec en
    tête le Parti social-démocrate, suivi de près par le Parti national libéral, en
    troisième l’alliance constituée entre les partis l’Union sauvez la Roumanie et
    le parti de l’ancien premier-ministre Dacian Ciolos, intitulé Plus, suivie par
    le nouveau venu l’Alliance pour l’Union des Roumains, enfin l’Union démocrate
    des Magyares de Roumanie, qui ferme la marche.






    Radu Tudor analyse
    ces résultats : « La première conclusion c’est que le PSD a gagné les élections
    et, en dépit de cela, l’on peut parier qu’il ne formera pas le gouvernement.
    Deuxième conclusion : une coalition de droite semble se dessiner, entre le PNL,
    l’USR-Plus et l’UDMR. C’est une bonne nouvelle, car cela présage d’une certaine
    stabilité politique, grâce à une majorité relativement confortable et à une
    certaine homogénéité idéologique. Troisième élément c’est l’élément surprise,
    l’apparition de ce courant nationaliste, souverainiste, incarné par l’Alliance
    pour l’unité des Roumains, AUR. Il s’agit, certes, de l’un des effets de la
    pandémie, mais cela s’inscrit plus largement dans le sillage des courants
    politiques qui ont porté au pouvoir Donald Trump, dans le sillage des théories
    de la conspiration, de l’offensive des infox et des manipulations, mais aussi
    de la lutte ouvertement déclenchée par une partie de l’opinion contre les
    mesures de confinement, contre ce qu’ils appellent la « dictature médicale »,
    soit contre les gens qui s’érigent en une sorte de rempart singulier contre
    l’avancée de la pandémie. Parmi les membres marquants de ce parti, l’on trouve
    des gens qui ont organisé les manifs dirigées contre les mesures censées
    endiguer la pandémie. Et ce qui est bluffant est que personne, qu’il s’agisse
    des sociologues, politologues ou analystes, n’avait anticipé la force de ce
    mouvement, qui tire beaucoup, je crois, de son attractivité, de la frustration
    provoquée par ces dix mois de pandémie ».







    En effet, la
    formation politique constituée il y a un an à peine, cette Alliance pour
    l’unité des Roumains a raflé plus d’un demi millions de voix, qui la propulsent
    à la quatrième place au parlement de Bucarest. Autant dire que l’on assiste à
    une évolution galopante. L’Alliance
    promeut ouvertement la famille, la nation, la croyance chrétienne et la
    liberté comme piliers de son crédo politique. Certes, ses leaders se défendent
    du label de formation extrémiste, que la plupart des analystes s’empressent de
    lui attribuer. Ces leaders -là privilégient la formule de formation radicale.
    Une chose est spure: la nouvelle formation politique sera désormais sous les
    feux des projecteurs braqués par les observateurs de tous bords, internes et
    externes.






    Le sociologue Dan
    Jurcan, de l’Institut roumain pour l’évaluation et la stratégie, voit en
    l’Alliance pour l’unité des Roumains la réponse apportée par l’électorat
    roumain à l’apparition, il y a quelques années, de l’Alliance USR-Plus, parti
    progressiste et libéral.

    Dan Jurcan: « Car, qu’est-ce que cette Alliance pour
    l’unité des Roumains, au fond ? Face au mouvement LGBT, ils viennent opposer la
    famille, face au mondialisme et au multiculturalisme, ils viennent opposer le
    patriotisme et le nationalisme, face à la sécularisation, à l’Etat laïc, ils
    viennent opposer la croyance, face au marché libre, dérèglementé, ils prônent
    le protectionnisme, et ainsi de suite. L’on rencontre déjà ce type de phénomène
    politique en Europe, surtout en Hongrie et en Pologne. Nous y voilà. Leur
    croissance rapide constitue, certes, une surprise. Surtout qu’ils n’avaient pas
    été présents dans les médias, sur les plateaux des télévisions, ils avaient
    fait les frais d’une sorte d’embargo tacite, surtout des chaînes commerciales.
    En revanche, ils ont cueilli les fruits de leur stratégie agressive, d’une
    véritable guérilla déchaînée sur les médias en ligne, sur les réseaux sociaux.
    Ils ont ainsi réussi à pénétrer tous les groupes, sans égard à leur orientation
    politique, et ont pu racoler des adhésions. Ils ont mené un combat d’homme à
    homme, à travers des réseaux bien constitués, dans le pays et à l’étranger, là
    où ils avaient ciblé l’électorat de la diaspora. Et ils sont parvenus à leurs
    fins ».






    Si l’on espérait ce
    que ces dernières élections clarifieraient la situation politique, il semble
    qu’elles ont plutôt débouché sur une équation politique pour le moins difficile
    à gérer. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 06.12.2020 – Flash élections parlementaires

    06.12.2020 – Flash élections parlementaires

    Exit-poll – Fin du vote au scrutin parlementaire de Roumanie.
    A 21h, heure de Bucarest, les exit-polls donnaient pour gagnant le Parti Social Démocrate (PSD), avec environ 30%
    des voix, suivi de très près par le Parti National Libéral (PNL), avec 29%. En 3e position
    l’on retrouvait l’alliance entre l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et le parti
    PLUS, avec près de 16%. Les autres partis qui ont franchi le seuil de 5% et auront
    des représentants au Parlement de Bucarest sont : l’Union Démocrate
    Magyare de Roumanie (UDMR), Pro Romania (de l’ancien premier ministre Victor
    Ponta) et le Parti du Mouvement Populaire (PMP, de l’ancien président Traian
    Basescu). Une surprise est l’accès au futur législatif d’un nouveau parti
    appelé l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR). Ces résultats ne prennent pourtant
    pas en compte les votes exprimés 1 heure et demie avant la fermeture de
    bureaux, ni le vote des Roumains de l’étranger. En même temps, la présence aux
    urnes a été extrêmement faible à travers le pays, approchant les 32% de l’électorat.


    Réactions – A Bucarest, le chef du PSD, Marcel Ciolacu a
    déclaré que par leur vote de ce dimanche, les Roumains ont montré qu’un changement
    était nécessaire et qu’ils sanctionnaient la manière dont le libéraux,
    actuellement à la gouvernance, ont géré la pandémie. A son tour, le premier
    ministre et chef du PNL, Ludovic Orban, affirme que son parti est le gagnant
    moral de ce scrutin et se dit persuadé qu’il sera le gagnant final de l’élection.
    A son tour, co-président de l’alliance USR-PLUS, Dan Barna, estime que ce
    résultat montre qu’il n’est plus possible de réformer la Roumani sans l’alliance
    URS-PLUS. L’autre co-président de cette alliance, Dacian Ciolos mentionne que
    sa formation est prête pour des négociations en vue de la gouvernance, mais il
    a exclu une éventuelle collaboration avec le PSD.

    Election – Plus de 18 millions d’électeurs roumains étaient attendus dimanche aux urnes, dans les quelque 18.000 bureaux de vote ouverts à travers la Roumanie, pour élire les nouveau Parlement du pays. Les électeurs de la diaspora ont eu à leur disposition deux jours pour voter. Ils étaient plus de 740 000, dont plus de 39 000 avaient choisi de voter par correspondance. Le ministère des affaires étrangères de Bucarest a ouvert 748 bureaux de vote à l’extérieur des frontières roumaines, il a aussi mis à la disposition de l’électorat roumain de l’étranger une carte interactive des bureaux de vote et un centre d’appel. En Roumanie, les personnes habitant dans des zones confinées ont pu se rendre aux bureaux de vote sans se munir d’une attestation de déplacement dérogatoire. Tous les électeurs ont été tenus de respecter les mesures de protection spéciales, établies par les autorités dans le contexte de la pandémie de coronavirus. Les candidats, élus au scrutin de liste proportionnel, briguent 329 mandats de députés et 136 de sénateurs.

  • Un scrutin légilsatif pas comme les autres

    Un scrutin légilsatif pas comme les autres

    Le dimanche 6 décembre, les Roumains éliront le Parlement
    qui les représentera les 4 années à venir. Des mesures spéciales d’organisation
    ont été prises vu la pandémie de coronavirus.






    Précisons pour commencer que, selon l’Autorité électorale
    permanente, près de 18 200 000 Roumains vivant en Roumanie ont le droit de
    vote. Ils sont un peu plus de 740 000 à l’étranger, dont environ 39 000 ont
    opté pour le vote par correspondance et près de 4 000 ont déclaré préférer se rendre
    dans un bureau de vote.






    En Roumanie, plus de 18 000 bureaux de vote ont été
    organisés. L’élection aura lieu en une seule journée, le dimanche, entre 7h du
    matin et 9h du soir. En revanche, les Roumains de l’étranger ont deux jours pour
    voter – le samedi et le dimanche – et ils auront à leur disposition 748 bureaux
    de vote. Une carte interactive des bureaux de vote a été créée en ligne par le ministère
    des AE, ainsi qu’un centre d’appels, censé fournir aux électeurs toute
    information nécessaire pour les Roumains souhaitant exercer leur droit de vote,
    que ce soit en Roumanie ou à l’étranger. La carte leur permettra d’identifier
    les bureaux de vote et mieux planifier leur participation au scrutin, afin d’éviter
    la promiscuité, comme ce fut le cas antérieurement. Qui plus est, au cas où un
    bureau est déplacé en raison de la situation épidémiologique, la carte sera
    mise à jour en temps réel.








    Pour leur part, les électeurs devront respecter des
    normes spéciales de protection établies par les autorités dans le contexte de
    la pandémie. Les autorités assurent que le scrutin aura lieu dans les
    meilleures conditions, avec un risque minimum d’infection.






    Dans les villes placées en quarantaine, les gens pourront
    se rendre au vote sans attestation, a précisé le premier ministre Ludovic Orban.
    Y feront exception les personnes placées en quarantaine par la Direction de
    santé publique. Celles-ci pourront demander une urne mobile qui leur sera apportée
    à domicile.






    Notons pour terminer que 4 instituts et sociétés ont été
    accrédités par le Bureau électoral central pour effectuer dimanche des sondages
    sortie des urnes. Les résultats seront communiqués à 21h, heure de Bucarest, à
    la fin du vote. (Trad. Valentina Beleavski)

  • La semaine du 2 au 8 novembre 2020

    La semaine du 2 au 8 novembre 2020

    Nouvelles mesures pour limiter la progression
    de la pandémie de Covid-19 en Roumanie





    En
    Roumanie, le bilan de la pandémie de nouveau coronavirus s’alourdit, avec
    chaque jour qui passe, et inquiète les autorités de Bucarest. De nouvelles restrictions,
    plus fermes, sont nécessaires afin d’endiguer la progression de la pandémie,
    car les mesures déjà mises en place ne suffisent plus, soulignait le président Klaus Iohannis, lors de la réunion du
    gouvernement qu’il a présidée jeudi. « Il
    faut que l’enseignement se fasse entièrement en ligne dans tous les
    établissements scolaires. Les entreprises du secteur public et du privé doivent
    privilégier le télétravail de leurs personnels, les magasins doivent fermer au
    plus tard à 21 heures, il faut limiter la circulation pendant la nuit, les
    fêtes publiques et privées doivent être interdites, le port du masque doit être
    obligatoire partout dans le pays, dans les espaces publics et sur les lieux de
    travail, à l’intérieur et à l’extérieur »
    , a-t-il dit. Pour ce qui est de l’activité
    économique, le chef de l’Etat a déclaré que « les
    compagnies et les entreprises doivent aménager les horaires de travail des
    salariés, de manière à faciliter la distanciation physique dans les moyens de
    transport public. Nous voulons donner une chance aux médecins qui soignent les
    malades graves dans les hôpitaux. Nous voulons que l’activité économique
    continue, nous ne voulons pas l’arrêter, au contraire, nous voulons prendre des
    mesures qui protègent les gens et permettent à l’économie de
    fonctionner. »
    . Les nouvelles mesures devraient s’appliquer sur une
    période de 30 jours.



    Visites officielles du premier ministre
    roumain Ludovic Orban en Israël et en Palestine



    Mardi et
    mercredi, le chef du gouvernement roumain, Ludovic Orban, s’est rendu en visite
    officielle en Israël et en Palestine. À Jérusalem, les premiers ministres Orban
    et Benjamin Netanyahu ont reconfirmé la relation privilégiée entre la Roumanie
    et l’Etat d’Israël au plan politique, économique, de la défense et de la
    sécurité, plaidant pour l’intensification de la coopération dans d’autres
    domaines aussi. À cette occasion, les deux parties ont signé un Protocole de
    modification de la Convention bilatérale pour éviter la double imposition et
    prévenir l’évasion fiscale relative aux impôts sur le revenu. Cela contribuera
    aux efforts d’encourager les investissements étrangers directs et les échanges
    commerciaux. Le chef du gouvernement
    de Bucarest a également été reçu par le chef de l’Etat hébreu, Reuven Rivlin, qui
    a souligné l’action de la Roumanie d’assumer le passé, de promouvoir la mémoire
    de l’Holocauste et de combattre l’antisémitisme. Le premier ministre roumain
    s’est également entretenu avec le chef de la diplomatie israélienne au sujet de
    l’avenir du processus de paix au Moyen Orient. À Ramallah, lors de l’entretien avec son homologue palestinien, le
    premier ministre Ludovic Orban a
    déclaré que sa visite marquait une étape importante pour le développement des
    relations bilatérales, pouvant être une occasion de consolider la coopération
    entre la Roumanie et la Palestine dans des secteurs tels l’éducation, les
    affaires intérieures et l’agriculture. Le chef de l’Exécutif de Bucarest
    a souligné la signification spéciale de la communauté roumaine du Moyen Orient
    et il a remercié pour le soutien offert à cette communauté par les autorités
    palestiniennes. Ludovic Orban a ajouté que la Roumanie offrait son appui à
    toute action qui pourrait mener à une solution durable du conflit
    israélo-palestinien, à travers des négociations directes, afin de faire avancer
    la solution des deux Etats, sur la base du droit international et des
    résolutions des Nations Unies. Le premier ministre roumain a aussi rencontré le
    président palestinien Mahmoud Abbas.



    Coup d’envoi de la campagne électorale du
    scrutin législatif du 6 décembre



    En Roumanie, la campagne électorale du scrutin législatif du 6 décembre a
    débuté ce vendredi et prendra fin le 5 décembre prochain. Les citoyens roumains
    de l’étranger pourront voter pendant deux jours, les 5 et 6 décembre. Les
    candidats du PNL, du PSD, du PMP, du parti PRO
    România, de l’UDMR et de l’alliance USR-PLUS briguent 329 mandats de députés et
    136 mandats de sénateurs. S’y ajoutent des candidats indépendants et de partis
    qui ne sont pas représentés au parlement sortant. Les minorités nationales autres
    que celle magyare ont un mandat de député assuré à la Chambre basse. La
    diaspora sera représentée au futur Législatif par 4 députés et 2 sénateurs. À l’étranger, plus de 39.000 ressortissants
    roumains se sont fait enregistrer pour le vote par correspondance à ce scrutin.
    En raison de la pandémie de Covid-19, la campagne électorale se déroulera avec
    des restrictions, comme cela a déjà été le cas pour le scrutin local de septembre :
    événements dans des espaces clos avec un maximum de 20 participants et à
    l’extérieur avec un maximum de 50 participants, les organisateurs devant
    assurer une surface d’au moins 4 m2/personne. Les actions de rue se
    dérouleront en présence de groupes de 6 personnes tout au plus, tandis que pour
    le porte-à-porte ne seront acceptés que des groupes de 2 personnes.



    Prévisions économiques de l’automne 2020 de la Commission
    européenne pour la Roumanie



    Selon les prévisions de l’automne 2020 de la Commission
    européenne, après une croissance de 4,2% en 2019, la Roumanie enregistrera
    cette année une contraction de 5,2%, le PIB allant progresser de 3,3% en 2021
    et de 3,8% en 2022. Mais le degré d’incertitude reste élevé et la production
    réelle ne retrouvera son niveau antérieur avant 2023. L’exécutif communautaire
    estime une hausse significative du déficit, car l’effort budgétaire pour
    combattre la crise sanitaire s’ajoute aux dérapages fiscaux du passé. Après un
    déficit de 4,4% en 2019, la Roumanie passera à 10,3% en 2020, à 11,2% en 2021
    et à 12,5% en 2022. La tendance à la hausse déterminée en grande partie par la
    majoration des retraites devrait s’aggraver à cause de l’impact de la crise
    liée à la pandémie de COVID-19, tandis que la récession aura des effets
    négatifs sur les recettes provenues des taxes, estime la Commission européenne. Pour ce
    qui est de l’emploi, l’Exécutif communautaire s’attend à une hausse du chômage allant
    jusqu’à 5,9% en 2020 (après 3,9% en 2019) et jusqu’à 6,2%
    en 2021. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • Les listes pour l’élection parlementaire sont finalisées

    Les listes pour l’élection parlementaire sont finalisées

    Jeudi était la date finale pour les partis de Roumanie de
    déposer leurs listes de candidats aux élections parlementaires du 6 décembre
    prochain, la dernière grande confrontation politique de Roumanie, après
    plusieurs étapes étalées sur deux années. Bien qu’il existe des voix qui aimeraient
    voir reporter le scrutin législatif au printemps 2021 invoquant des raisons sanitaires,
    il est très possible que l’élection se tienne à terme, le 6 décembre, comme le
    souhaitent le chef de l’Etat, Klaus Iohannis et le gouvernement libéral de Bucarest.
    Voilà donc, les listes des candidats pour le Sénat et pour la Chambre des députés
    sont définitives. Parmi eux l’on retrouve, sans aucune surprise, le premier
    ministre libéral Ludovic Orban et la plupart de ses ministres.






    « La Roumanie a la chance de bénéficier d’un gouvernement
    qui soit au service des intérêts nationaux », affirme la première vice-présidente
    du Parti National Libéral (PNL), Raluca Turcan, qui se porte candidate pour un
    nouveau mandat de député : « Nous nous sommes proposés sur le long
    terme, de rebâtir la confiance des Roumains dans le Parlement de la Roumanie,
    puisque c’est le Parlement qui prend les bonnes décisions et donne les bonnes lois
    pour chaque Roumain. »






    Pour sa part le co-président de l’alliance entre l’Union
    sauvez la Roumanie (USR) et le Parti PLUS, Dan Barna, espère que sa jeune formation
    obtiendra un bon score au scrutin législatif, de sorte à avoir un mot à dire
    dans une éventuelle alliance gouvernementale : « Il est nécessaire d’avoir
    des élections au plus vite, pour avoir une gouvernance stable et un Parlement
    qui soutienne les réformes et les mesures que la Roumanie doit prendre pour
    faire face à la pandémie. »






    De l’autre côté de la barricade, le Parti social-démocrate
    (PSD), à la gouvernance jusqu’à 2019 et actuellement dans l’opposition, se vante
    d’avoir dans son camp de nouvelles gens, des spécialistes de domaines variés.
    Parmi eux, le représentant de la Roumanie à l’OMS, Alexandru Rafila, ou encore
    le manager de l’Institut national des maladies infectieuses « Matei Bals » de
    Bucarest, Adrian Streinu-Cercel – deux des experts présents quasiment tous les
    jours dans les médias depuis le début de la pandémie et directement impliqués
    dans la lutte contre le coronavirus. Le
    chef des sociaux-démocrates, Marcel Ciolacu ajoute : « Nous sommes fiers
    de tous les représentants du PSD présents sur toutes les listes de Roumanie. Nous
    avons, de loin, les meilleures solutions pour chaque domaine. »






    Entre temps, les partis Pro Romania et ALDE ont fusionné
    en vue de la future élection législative et s’y présenteront sur des listes
    communes en tant que Pro Romania, ayant en tête de liste les anciens premiers
    ministres Victor Ponta et Călin Popescu-Tăriceanu. Le Parti du mouvement populaire
    (PMP), quant à lui, affiche la fille cadette de l’ancien président roumain
    Traian Basescu, Elena Basescu. L’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) est
    aussi présente et souhaite avoir une présence forte au sein du futur Parlement
    roumain. S’y ajoutent des candidats représentants d’autres minorités nationales.








    Enfin, pour la diaspora, où le scrutin législatif
    s’étalera sur deux jours, les 5 et 6 décembre prochains, 8 formations
    politiques et 2 candidats indépendants sont en lice. Il faut maintenant solutionner
    les contestations. Les candidatures seront déclarées définitives le 2 novembre,
    alors que la campagne électorale démarrera le 6 novembre prochain. (Trad. Valentina
    Beleavski)





  • Préparatifs pour les législatives

    Préparatifs pour les législatives

    Même si le Parlement de Bucarest est en train de débattre d’une proposition de reporter le scrutin législatif de décembre au mois de mars 2021, toutes les formations politiques de Roumanie se préparent pour des élections le 6 décembre. Parmi les arguments contre le report du scrutin, le premier ministre Ludovic Orban mentionne le fait que d’autres Etats membres de l’UE ont organisé des élections dernièrement malgré la pandémie de coronavirus. Un avis partagé par le Parti du Mouvement populaire (PMP) et par l’Union Sauvez la Roumanie (USR).

    Par contre, les sociaux-démocrates (PSD), le parti PRORomania et l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE), d’opposition, préfèrent que le scrutin soit reporté. Vu que pour l’instant, c’est l’opinion du gouvernement qui semble prévaloir, toutes les formations politiques doivent finaliser leurs listes de candidats pour les législatives avant le 29 octobre. De leur côté, les libéraux (PNL) ont déjà déposé au Bureau électoral central plus de 700 000 signatures de soutien. En tête de la liste des candidats libéraux pour la Chambre des députés l’on retrouve le premier ministre Ludovic Orban, alors que le ministre des Finances, Florin Cîţu, ouvre la liste pour le Sénat. D’ailleurs, la plupart des ministres libéraux se portent candidats au futur Législatif de Bucarest.

    Ludovic Orban : « Le 6 décembre, les Roumains doivent se rendre au vote avec confiance et voter pour le PNL, la seule force politique capable de vaincre le PSD et de gouverner la Roumanie. Nous démarrons la campagne électorale avec un slogan très simple : « Nous développons la Roumanie ». Tel est notre objectif : assurer un développement accéléré de la Roumanie, en mettant à profit l’intelligence et l’application des Roumains. »

    Les Sociaux-démocrates, d’opposition, critiquent avec véhémence la manière dont le PNL dirige le pays par temps de pandémie et ils se vantent d’avoir de nombreux spécialistes dans leur camp. Parmi eux, sur les listes du PSD l’on retrouve déjà le représentant de la Roumanie à l’OMS, Alexandru Rafila, ou encore le manager de l’Institut national des maladies infectieuses « Matei Bals » de Bucarest, Adrian Streinu-Cercel – deux des experts présents quasiment tous les jours dans les médias depuis le début de la pandémie et directement impliqués dans la lutte contre le coronavirus.

    Le premier vice-président du PSD, Sorin Grindeanu, précise : « Nous avons continué, comme promis, d’inclure des spécialistes sur nos listes, des personnes intègres, compétentes, connues du public pour leurs réussites professionnelles, des gens qui savent ce qu’ils disent et qui disposent des solutions nécessaires pour les problèmes actuels de la société, des gens qui ont prouvé leur expérience dans leurs domaines d’activité au-delà de leur ancienneté au sein du parti. »

    Enfin, pour ce qui est des minorités nationales, à part la minorité magyare, le Bureau électoral central a accepté 52 candidatures comme définitives. Pour la diaspora, où le scrutin législatif s’étalera sur deux jours, les 5 et 6 décembre prochains, 8 formations politiques et 2 candidats indépendants sont considérés comme ayant des candidatures définitives. Les Roumains établis à étranger peuvent s’inscrire au vote par correspondance jusqu’au 22 octobre. Ce mercredi matin, ils étaient 32.000 à avoir déjà déposé une demande en ce sens. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 17.10.2020

    17.10.2020

    Coronavirus en Roumanie – La Roumanie a rapporté samedi 3952 nouveaux cas d’infection
    au coronavirus dépistés en 24 heures, ce qui porte le bilan à 176.468 personnes
    infectées depuis le début de la pandémie en Roumanie. S’y ajoutent 63 décès
    enregistrés de jeudi à vendredi et 745 malades en soins intensifs. C’est
    pourquoi, les autorités sont à la recherche de solutions pour que davantage
    d’hôpitaux puissent rejoindre la lutte contre le coronavirus. Selon le chef du
    Département pour les situations d’urgence, Raed Arafat, la Roumanie affronte en
    ce moment la 2e vague de la pandémie. Selon les spécialistes, cette
    vague s’étalera tout le long de l’hiver. Dans ce contexte, un millier d’écoles
    roumaines sont fermées et dispensent de cours en ligne uniquement. Selon le
    ministère de l’Education quelque 11.300 établissements scolaires accueillent
    des élèves en présentiel, en respectant toutes les normes sanitaires qui
    s’imposent, alors que dans environ 5200 écoles les cours en présentiel et en
    distanciel alternent.

    Vote par correspondance – Le chef de la diplomatie de Bucarest, Bogdan Aurescu, a fait un appel aux Roumains de l’étranger les exhortant à opter pour le vote par correspondante au futur scrutin législatif, vu que la date finale des inscriptions est le 22 octobre. Le ministre attire l’attention sur le fait que le vote par correspondance est la manière la plus sûre de protéger la santé de l’électorat roumain de la diaspora dans l’actuel contexte pandémique. Toutes les informations nécessaires pour participer au vote sont disponibles sur le site du ministère dans la section consacrée aux élections parlementaires du 6 décembre 2020. Le ministre Aurescu a aussi précisé que plusieurs pays imposent des restrictions dans le contexte de la pandémie et le nombre de bureaux de vote qui seront organisés à l’étranger pourrait être limité cette fois-ci.

    Défense – Le ministère roumain de la Défense salue la finalisation par le Département américain d’Etat du processus d’évaluation de la demande de Bucarest concernant l’acquisition du Système d’installations mobiles de lanceurs de missiles anti-navire SIMIL. L’acquisition de ce système compte parmi les 5 programmes de dotation de l’Armée Roumaine. Cela permettra à la Roumanie de mieux faire face aux menaces actuelles et futures en renforçant ses capacités de défense maritime dans la mer Noire.

    Festival – Les festival littéraire roumano-britannique Romania Rocks se déroule jusqu’au 13 novembre à Londres et sur Internet. Il réunit les meilleurs auteurs britanniques du moment et d’importants écrivains roumains, tels Ana Blandiana, Eugen Chirovici ou Matei Vişniec. Avant le festival, le 30 septembre, a été lancé le premier magazine britannique consacré à la littérature roumaine. Cette initiative est censée rapprocher la littérature roumaine des lecteurs du monde entier. Les événements du festival seront filmés et mis en ligne pour être accessibles gratuitement sur les réseaux de socialisation des deux institutions partenaires : l’Institut culturel roumain et le réseau européen de littérature.

    Numérique – L’équipe de la Roumanie a remporté le premier prix du 4e concours intitulé « Une Europe préparée pour l’ère du numérique », dans le cadre de la compétition Datathon, dans l’étape finale de la 18e semaine européenne des régions et des villes, une compétition déroulée en ligne. Le projet de l’équipe roumaine, Digital Dryards, utilise des images captées via satellite grâce au programme européen Copernicus, afin de faire un monitoring des forêts et lutter contre les défrichements illégaux. EU Datathlon est un concours annuel qui invite toute personne intéressée à développer des applications innovatrices en utilisant de manière correcte les données libres de l’UE.

    Météo – Le ciel est couvert ce samedi sur l’est et le sud-est de la Roumanie. Sur le reste du territoire il fait un peu plus chaud que la normale saisonnière. Les maxima de la journée iront de 18 à 26 degrés. 18 degrés à midi à Bucarest.

  • La Roumanie entre le scrutin local et celui législatif

    La Roumanie entre le scrutin local et celui législatif

    La situation sanitaire engendrée par la pandémie de coronavirus a bouleversé le calendrier électoral de Roumanie. Prévues initialement en juin dernier, les élections locales ont été reportées au 27 septembre. Organisé dans des conditions spéciales, ce scrutin a amené aux urnes 48% de l’électorat et le résultat final vient d’être publié sur le site de l’Autorité électorale permanente. Ainsi, le Parti Social-Démocrate (PSD), dans l’oppostition, a remporté 20 conseils départementaux, le Parti National Libéral (PNL, à la gouvernance) en détient 17, alors que l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) s’est adjugé 4 conseils départementaux.

    Somme toute, les Libéraux ont remporté la majorité des voix exprimées : 34%. Les sociaux-démocrates ont persuadé 30% de l’électorat, alors que l’alliance formée de l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et le parti PLUS ont réuni 13% des votes. A Bucarest, les candidats de la droite ont remporté la mairie générale et les mairies de 3 arrondissements sur les 6 de la capitale. Pourtant, au niveau national, ce sont les sociaux-démocrates qui comptent le plus grand nombre de maires.

    Ces résultats sont considérés comme un baromètre du scurtin législatif prévu en décembre et pour lequel des préparatifs intenses sont déjà en cours, le processus pré-électoral ayant déjà commencé le 7 septembre dernier. Toutefois, sur la table du Parlement l’on retrouve une proposition de reporter ce scrutin au mois de mars, sur toile de fond de la hausse des cas de coronavirus sur l’ensmble du pays. L’initiative appartient à un député indépendant et elle a été envoyée pour validation au Gouvernement, au Conseil Législatif et au Conseil Economique et Social. Une réponse à cette prosition est attendue dans un délai de 30 jours. De leur côté, les Libéraux ne sont pas favorables à cette idée, car, à leur avis, l’actuel Parlement dominé par les Sociaux-Démocrates ne représente plus la volonté de l’électorat. A son tour, le PSD affirme se préparer pour le scrutin du 6 décembre, mais il n’exclut pas non plus un éventuel report si la situation sanitaire l’exige.

    En attendant, plusieurs partis ont déjà fixé leurs listes de candidats pour la diaspora, la date limite en étant le 7 octobre. Les Libéraux comptent beaucoup sur le vote des Roumains de l’étranger, qui forment des communautés très importantes réunissant professeurs des universités ou hommes d’affaires et qui représentent très bien la Roumanie au-delà des ses frontières. A son tour, le PSD a choisi ses candidats pour la diaspora selon des critères très précis, tels : les aptitudes de communication, les qualités intellectuelles, les apparitions dans la presse, l’intégrité ou encore la capacité de leadership.

    Dans la diaspora, le scrutin législatif s’étalera sur deux jours : les 5 et 6 décembre prochains. Vu que plusierus pays ne permetteront pas de mettre en place des bureaux de vote en raison de la pandémie, les autorités roumaines encouragent vivement les Roumains de l’étranger à voter par correspondance. Ils peuvent s’inscrire en ligne jusqu’au 21 octobre. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 04.10.2020

    04.10.2020

    Coronavirus – La Roumanie a rapporté dimanche
    1.835 nouveaux cas de Covid-19, mais aussi 56 décès en 24 h. 598 patients sont
    en soins intensifs, soit le plus grand nombre depuis le début de la pandémie. Jusqu’à
    présent, 5.003 personnes infectées au SARS-CoV-2 sont décédées, et le nombre
    total de cas est de 135.900. Cette évolution négative de l’épidémie de COVID-19 ne justifie pourtant pas un nouvel état d’urgence,
    affirment les autorités, qui insistent, en revanche, sur le respect des
    mesures-barrières: port du masque, distanciation physique et désinfection fréquente.
    Le chef du Département des situations d’urgence, Raed Arafat, a toutefois
    attiré l’attention que les restrictions pourraient être renforcées dans les
    zones où la hausse du taux d’incidence l’imposerait. Depuis le début de la
    pandémie, la Roumanie a effectué près de 2 millions et demi de tests de
    dépistage de l’infection au SARS-CoV-2 et enregistre actuellement un taux de positivité
    de 6,54%. Une valeur élevée de ce taux précis indiquerait le fait que les
    autorités ne testeraient que les malades graves. Dans le monde, le bilan de la
    pandémie de coronavirus a dépassé les 35
    millions de cas confirmés et plus d’un million de décès, selon le site worldometers.




    Réunion – Le président de la Roumanie Klaus Iohannis a convoqué le
    Conseil suprême de défense du pays, qui se réunira le 6 octobre. L’agenda de la
    réunion devrait comprendre des sujets de défense nationale et de sécurité
    nationale, mais des détails supplémentaires n’ont pas été fournis aux médias.
    Le Conseil s’était réuni à la fin mai, pour examiner la Stratégie nationale de
    défense pour la période 2020-2024.


    Recommandations
    – Le ministère des Affaires étrangères
    et l’Autorité électorale permanente (AEP) de Bucarest mènent une campagne d’information
    pour que les Roumains de la diaspora choisissent le vote par correspondance aux
    élections législatives prévues en décembre. Selon les données de l’AEP, il
    n’existe que 16 500 demandes d’enregistrement à ce jour. Le ministre roumain
    des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a exhorté les Roumains de la diaspora
    à s’enregistrer sur la plateforme votstrainatate.ro, avant le 22 octobre
    prochain. Il a expliqué cela par le fait que seuls deux Etats n’avaient pas
    autorisé le vote sur leurs territoires – Malte et le Nigéria, mais qu’il y a eu
    de nombreuses situations où les autorités locales avaient recommandé
    d’encourager le vote par correspondance. Bogdan
    Aurescu a exhorté les Roumains de la diaspora à s’enregistrer sur la
    plateforme votstrainatate.ro, affirmant que la sécurité des données
    personnelles n’était pas menacée.






    Chişinău – En
    République de Moldova, la campagne électorale du scrutin présidentiel du 1er
    novembre s’est ouverte dans un contexte fortement marqué par la recrudescence
    de l’épidémie de COVID-19. Sur les huit candidats en lice, deux se détachent :
    le président sortant, le socialiste Igor Dodon, perçu comme pro-russe, et la
    cheffe du Parti Action et Solidarité et ancienne première ministre Maia Sandu,
    considérée comme pro-européenne. Aux élections de 2016, Dodon avait vaincu Maia
    Sandu au second tour de scrutin, et les observateurs anticipent maintenant une
    lutte serrée entre les deux.

    Tennis – La
    Roumaine Simona Halep, (n°2 WTA et tête de série n° 1 à Roland Garros) a été
    éliminée aujourd’hui par la Polonaise Iga Swiatek (54
    WTA), dans les huitièmes de finale de l’Open français. Le score final a été
    sans appel, 6-1 6-2 pour la joueuse polonaise. Samedi, deux autres roumaines avaient quitté
    le tournoi parisien au troisième tour:Irina Bara (142 WTA),
    battue par l’Américaine Sofia Kenin (SUA) en deux manches, 6-2 6-0, et Patricia
    Ţig ( 59 WTA) vaincue par la Française
    Fiona Ferro (49 WTA), en trois manches, 7-6 , 4-6, 6-0.


    Météo – Les températures continuent de monter en
    Roumanie, dépassant les normales de saison. Les maximales de ce dimanche se situent entre 22 et 29°. A Bucarest, il y avait 24° à midi.

  • Scrutin parlementaire en Roumanie : les recommandations pour les Roumains de l’étranger

    Scrutin parlementaire en Roumanie : les recommandations pour les Roumains de l’étranger

    En Roumanie, les élections législatives
    sont prévues le 6 décembre prochain. En attendant, les Roumains de la diaspora
    sont invités à
    s’inscrire sur le site votstrainatate.ro
    pour pouvoir
    voter en optant pour la manière dont ils souhaitent le faire : par
    correspondance ou en se rendant dans un bureau de vote. Jusqu’ici, quelque 4000
    Roumains ayant leur domicile ou leur résidence à l’étranger ont déjà opté pour aller
    dans un bureau de vote. La plupart vivent en Grande Bretagne, en Allemagne, en Espagne et en
    Italie. Pour cette option, les inscriptions ont démarré le 1er avril
    dernier et viennent de s’achever. En revanche, les inscriptions au vote par
    correspondance se poursuivent jusqu’au 22 octobre, le délai ayant été prolongé
    d’un mois. Jusqu’ici, environ 12.500 Roumains ont opté pour cette variante, la
    plupart en Grande Bretagne, en Allemagne, en Suisse, en Espagne, en France et
    en Italie.






    A Bucarest, l’Autorité électorale permanente avertit qu’en
    raison de la pandémie de coronavirus, plusieurs pays, y compris européens, ne
    permettront pas l’ouverture de bureaux de vote à l’intérieur, ni à l’extérieur
    des missions diplomatiques. Par conséquent, elle recommande à tous les Roumains
    de la diaspora de s’inscrire au vote par correspondance, une modalité sûre et
    facile, sans coûts ni risques, vu notamment l’évolution incertaine de la crise
    sanitaire engendrée par la pandémie.






    A son tour, le président roumain, Klaus Iohannis a appelé
    les Roumains de l’étranger à opter pour le vote par correspondance au scrutin parlementaire
    de décembre prochain, insistant sur le fait qu’il n’y avait aucune garantie qu’il
    sera possible d’organiser des bureaux de vote dans tous les pays. « Au moment
    où nous avons lancé le vote par correspondance, nous avons pensé que ce serait
    bien pour les Roumains de la diaspora d’avoir la possibilité de voter même s’ils
    ne pouvaient pas se rendre dans un bureau de vote. On n’avait pas pensé à une pandémie
    à l’époque, mais voilà que la procédure du vote par correspondance s’avère très
    utile et j’appelle la diaspora à s’y inscrire » – a déclaré le chef de l’Etat
    lors d’une récente conférence de presse.






    Plus encore, au Royaume-Uni, les responsables ont
    recommandé aux autorités de Bucarest de s’assurer que les Roumains pourront
    voter par correspondance au scrutin législatif de décembre. L’ambassadeur de Roumanie
    à Londres renchérit : « Par le vote par correspondance on évite le
    déplacement aux bureaux de vote et le contact avec des inconnus, on respecte
    les normes de distanciation sociale ». Des recommandations similaires ont été
    faites par d’autres pays aussi, tels Malte, les Pays-Bas, le Canada, le Nigéria,
    la Nouvelle-Zélande. Ici, il est peu probable que des bureaux de vote pour
    les Roumains soient organisés même à l’intérieur des missions diplomatiques. Même
    recommandation depuis l’Espagne et l’Italie, où plus de 320.000 Roumains avaient
    voté l’année dernière lors de l’élection présidentielle roumaine. Pour rappel,
    lors du scrutin présidentiel de 2019, près d’un million de Roumains avaient
    voté à l’étranger. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 15.09.2020

    15.09.2020

    Etat d’alerte – Ce mardi, le gouvernement de Bucarest a prolongé de 30 jours l’état d’alerte en Roumanie. Le document prévoit des mesures visant le déroulement de la campagne électorale pour les élections locales, la journée effective du vote et les normes qui permettent le déroulement des meetings et des rassemblements dans la limite de 100 personnes, avec le respect de toutes les règles sanitaires. Les citoyens qui se présentent aux urnes le 27 septembre doivent se désinfecter tant à l’entrée qu’à la sortie des bureaux de vote. Pour ce qui est des urnes mobiles, elles se déplaceront d’abord aux personnes saines, qui ne peuvent pas se déplacer aux bureaux de vote, avant de se rendre aux personnes en isolement ou en quarantaine.

    Rentrée – En Roumanie, près de 3 millions d’élèves ont commencé une nouvelle année scolaire ce lundi. Dans quelque 12.500 écoles de Roumanie, les enfants se rendent aux cours en présentiel, dans près de 5000 écoles, les cours se déroulent dans un système hybride, avec des cours en présentiel et en distanciel alors que les élèves de 260 écoles les cours participeront à des cours exclusivement enligne. Avec le début de l’année scolaire dans le contexte de la pandémie de Covid 19, plus de la moitié des parents du milieu urbain, soit 55%, souhaitent que l’activité scolaire se déroule physiquement et les enfants se rendent à l’école, selon une étude récemment publiée et représentative pour le milieu urbain. Une bonne partie des parents, soit 61% affirment que les écoles ne pourront pas dérouler les activités éducationnelles dans des conditions de sécurité. C’est pourquoi, 66% de personnes interviewées affirment que les élèves devraient porter le masque dans les salles de classe.

    Métro – La ligne de Métro Drumul Taberei – Eroilor, qui relie l’ouest au centre de Bucarest, a été inaugurée aujourd’hui. Les autorités ont assuré que les systèmes étaient fonctionnels afin d’assurer aux voyageurs toute la sécurité et le confort nécessaires. C’est la première ligne de métro entièrement projetée et construite après la chute du communisme, en décembre 1989. Elle s’étend sur 7 kilomètres et a 10 stations. Ce chantier qui aurait du s’achever en 2015 a couté plus de 700 millions d’euros, provenant notamment de fonds européens, mais aussi du budget de la Roumanie. Par l’inauguration de cette ligne, la Capitale de la Roumanie dispose désormais d’un réseau de métro à 63 stations qui s’étend sur 78 kilomètres.

    Campagne électorale – La campagne électorale pour les élections locales du 27 septembre se poursuit en Roumanie dans des conditions censées prévenir l’infection au nouveau coronavirus. Selon le ministère de l’Intérieur, le port du masque est obligatoire et toutes les personnes qui participent à des événements et à des réunions électorales seront soumises à un triage sanitaire observationnel et à la désinfection obligatoire des mains. Les règles d’accès et de protection individuelle seront affichées dans des endroits visibles. Une distance physique d’au moins un mètre entre les participants sera maintenue, y compris dans le cas des actions déroulées dans la rue et porte à porte. Dans le cas des évènements et des réunions déroulées en plein air, les organisateurs devraient limiter le nombre des participants à une centaine tout au plus. Lors de ce scrutin, les Roumains devraient élire 41 présidents de Conseils départementaux, quelque 3200 maires, plus de 1300 conseillers départementaux et 40 mille conseillers locaux. Les élections municipales étaient prévues pour le mois de juin, mais elles ont été ajournées à cause de la pandémie, les mandats des élus locaux étant prolongés de six mois.

    Vote – Les Roumains de la diaspora pourraient voter aux élections parlementaires de décembre deux jours durant, samedi et dimanche, alors que le nombre de signatures nécessaires au dépôt des candidatures a été rabaissé à moitié, ont décidé les députés de Bucarest, modifiant ainsi la législation relative au scrutin parlementaire. En tant que chambre décisionnelle, la Chambre des Députés de Bucarest a décidé que les électeurs se trouvant devant les bureaux de vote où qui se trouvent dans une file d’attente peuvent voter jusqu’à 24 heures. Le ministère roumain des Affaires Etrangères recommandent aux citoyens roumains domiciliés ou résidants à l’étranger d’opter pour le vote par correspondance à l’occasion de ce scrutin. C’est un moyen sur et simple qui permet d’exercer dans des conditions de sécurité sanitaire ce droit constitutionnel, dans le contexte généré par la pandémie de Covid 19. Le ministère des Affaires Etrangères précise que plusieurs Etats de l’UE mais aussi à l’extérieur de l’espace communautaire interdiront la création de bureaux physiques de vote.

    Festival
    Dans le cadre du concours International de musique classique George Enescu,
    aujourd’hui c’est la fin d’une série de 55 mini-récitals donnés par des
    pianistes du monde et diffusés sur le site www.festivalenescu.ro. Le jury
    évaluera les performances de musiciens et les résultats seront rendus publics
    mercredi. Seuls 12 compétiteurs sur 55 accéderont à la deuxième étape. Le
    compétiteur le plus jeune a 15 ans alors que le plus âgé à 33 ans. Le festival
    George Enescu, l’événement culturel international le plus important organisé en
    Roumanie a quatre sections du concours : piano, violoncelle, piano et
    composition et se situe parmi les cinq première compétitions de musique
    classique au monde.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu (77e au classement WTA) affronte aujourd’hui l’Italienne Elisabetta Cocciaretto (numéro 128 WTA), dans le premier tour du tournoi de Rome. Aujourd’hui également, dans la compétition de double, la paire roumaine Simona Halep/Monica Niculescu affrontera les ukrainiennes Elina Svitolina/Dayana Yastremska. Mercredi, dans la compétition de simple, Simona Halep, 2e mondiale et principale favorite du tournoi, affrontera une autre italienne, Jasmine Paolini, (numéro 99 WTA) dans le deuxième tour de la compétition. Le tournoi de Rome fait partie de la catégorie Premier 5 et se déroulera sans public avec le respect des règles strictes de prévention de l’infection au virus Sars Cov 2.

    Météo – Il fait beau en Roumanie avec des températures assez élevées pour cette période de l’année, notamment sur l’ouest et le sud du pays. Le ciel est variable et une légère brise est signalée sur le sud. Les températures vont de 24 à 32 degrés. 26 degrés et du soleil à Bucarest.