Tag: secession

  • La Maison Darvas – La Roche

    La Maison Darvas – La Roche

    Aujourd’hui, nous nous rendons à Oradea. À seulement 20
    km de la frontière hongroise et a une distance relativement égale de Vienne,
    Prague ou Bucarest, la ville peut être une destination romantique parfaite. Sans
    impressionner par leur grandeur ou par leur opulence, les bâtiments d’Oradea se
    sont toujours fait remarquer par leur beauté. Lors d’une promenade à pied, vous
    pourriez découvrir la Maison Darvas-La Roche. Celle-ci est déjà connue comme un
    symbole de la ville d’Oradea, faisant partie du patrimoine Art nouveau et étant
    un chef d’œuvre dans le style Sécession géométrique des frères József et László Vágó,
    raconte Angela Lupșa, directrice exécutive de la Fondation pour la protection
    des monuments historiques du département de Bihor.






    Angela Lupșa : « Ils étaient très connus au début
    du siècle pour tout ce qu’ils avaient proposé et construit. Après un ample processus
    de qui a eu lieu de 2018 à 2020, la Maison Darvas-La Roche a ouvert ses portes
    dans l’année de la pandémie grâce à un aménagement spécial. On parle d’une
    restauration intégrale des décorations de la maison, de la céramique de la
    façade, de la ferronnerie, soit de tous les éléments Art nouveau spécifiques à
    ce patrimoine. À l’intérieur on retrouve des salles que la restauration a
    ramené à leur fonction antérieure et dont nous pouvons juger l’aménagement
    comme inédit, car il représente une incursion dans le temps. »


    Le visiteur se promène dans le salon et découvre, par
    exemple, un buffet d’époque joliment orné et réalisé dans les moindres détails
    dans le style de l’époque, poursuit Angela Lupșa : « L’immersion
    continue jusqu’au plus petit endroit du buffet, comme par exemple les tiroirs,
    où vous allez trouver un couvert spécial pour un type particulier de menu ou
    une théière d’époque. Evidemment, la promenade du visiteur dans ces espaces situés
    à l’étage continue avec un salon des messieurs, où nous découvrons leur passion
    pour le tabac ou pour d’autres objets utilisés par les hommes à cette époque.
    Pareil, dans le salon des dames, nous allons voir des petites bouteilles de
    parfum et d’autres accessoires utilisés déjà au début du siècle pour se mettre
    en valeur dans la société. Nous parlons d’un espace qui vous transpose dans le
    temps et qui vous connecte à tout ce qui se passait dans la société des années
    1910. Comme Oradea était déjà pleine de palais d’époque dans le style Art
    nouveau, la société osait également étaler ses objets et mener certaines
    activités tout à fait nouvelles pour ces temps. »






    Le rez-de-chaussée peut être utilisé en tant qu’espace de
    conférences ou pour des expositions temporaires pour tous ceux qui souhaitent
    entreprendre des activités muséales, autant que celui du sous-sol, où ont lieu
    des ateliers de création. Angela Lupșa, directrice exécutive de la Fondation
    pour la protection des monuments historiques du Bihor : « Au
    rez-de-chaussée, une nouvelle technologie accueille le visiteur de cette maison.
    Il s’agit d’un panneau interactif qui présente Oradea et le musée. Ensuite, si
    on a le salon des messieurs et des dames, on a également un endroit spécial
    dédié aux Juifs qui sont partis de cette maison à Auschwitz. Il s’agit d’une
    chambre qui n’est pas dans le style Art nouveau, mais qui, ayant appartenu aux
    propriétaires de l’époque, a été conservée telle quelle en souvenir de ceux qui
    n’en sont jamais revenus. Il s’agit des propriétaires et des commanditaires de
    l’époque, avec un potentiel financier extraordinaire, comme a été par exemple
    Imre Darvas, un Juif néologue qui a souhaité que cette maison soit située sur
    deux fronts de rue, et que la synagogue néologue dont il était membre soit
    visible depuis la terrasse de la maison. Une visite dans cette maison vous invite
    donc à visiter un autre monument qu’Oradea Heritage (soit notre nom sur
    internet) recommande, car c’est un autre trésor du patrimoine de la ville. »






    Dans la chambre de l’enfant, au premier étage de la
    maison Darvas-La Roche, les petits auront une surprise. Ceux-ci vont se
    divertir avec une projection mapping de dix minutes qui les aidera à
    découvrir des éléments Art nouveau de la flore et de la faune à travers le rêve
    d’un enfant. Comme nous le savons, les enfants rêvent de voyager à l’autre bout
    du monde et d’être des princes et des princesses. C’est surtout cet aspect-là qui
    est évoqué dans la projection de dix minutes, projection qui a également un
    rôle éducatif par rapport aux éléments stylistiques de la Maison Darvas-La
    Roche d’Oradea. (Trad. Rada Stanica)

  • Une journée à Arad

    Une journée à Arad

    Notre guide, Casiana Alexandra Răduţ, conseillère touristique au Centre national d’information et de promotion touristique, nous apprend que la ville du même nom, le chef-lieu du département d’Arad, a une histoire très intéressante.



    « Nous l’avons surnommée la Ville des palais parce que nous avons beaucoup de beaux palais. En même temps, notre ville dispose d’un patrimoine important de style Sécession – une quarantaine de bâtiments protégés. Je voudrais en mentionner quelques-uns, que nous présentons dans le cadre de nos visites : le Palais Neuman, le Palais administratif, le Palais culturel, le Palais Földes, qui est aussi le premier bâtiment de style Sécession de la ville d’Arad, le Palais Bohus et le Palais Szantay. Parmi ceux-ci, le Palais Földes est un bâtiment emblématique à Arad. Il a été conçu par l’architecte Emil Tabacovici, qui a également eu un apport important dans la construction de Novi Sad dans la seconde partie de sa vie. C’est un palais dédié à la famille des pharmaciens Földes. On peut remarquer sur la façade les éléments de style Sécession ainsi que de nombreux archétypes utilisés à l’époque. Par exemple, Hippocrate et la déesse Hygée, qui étaient les symboles de la santé. À l’intérieur, il y a une pharmacie qui fonctionne encore aujourd’hui. Le mobilier est fabriqué à Arad, il a été conservé et il est connu des amateurs de meubles classiques, plus précisément des meubles Lengyel. »



    Et parce que notre guide a mentionné le Palais administratif, sachez qu’il a été construit entre 1872-1874 en style Renaissance, et abrite présentement l’Hôtel de ville. Il a une tour de 54 m. Il y a beaucoup d’endroits à visiter et de bâtiments à voir, mais de tous, Casiana Alexandra Răduţ, conseillère touristique au Centre national d’organisation et de promotion touristique, invite les touristes à visiter le Palais culturel, que ce soit lors de visites organisées ou individuelles.



    « Il se trouve juste derrière l’Hôtel de ville d’Arad et c’est un bâtiment éclectique, mais avec de nombreux éléments Sécession. Actuellement, c’est le siège de la Philharmonie d’Arad, la première philharmonie organisée en Roumanie. Les spécialistes sont d’avis que l’acoustique est très similaire ou même meilleure que celle de Vienne. Le Musée d’histoire partage le même bâtiment. Dans la région d’Arad, il y a des découvertes depuis l’époque dacique jusqu’à la Grande Union des Principautés roumaines de 1918. Arad a joué un rôle très important dans l’Union des Principautés roumaines. Tous les politiciens de l’époque se sont réunis à Arad afin de rédiger la déclaration qui allait être prononcée à Alba Iulia. »



    Dans la ville d’Arad, il y a aussi une citadelle avec une très belle histoire. La cité est de type Vauban et elle a été construite à l’époque de Marie-Thérèse d’Autriche. Actuellement, c’est une unité militaire et elle compte parmi les derniers bastions de ce type où il y a une unité militaire depuis sa conception et jusqu’à nos jours. Son activité n’a donc pas été interrompue depuis près de 200 ans. La citadelle est incluse dans les visites touristiques, précise Casiana Alexandra Răduţ, conseillère touristique au Centre national de formation et de promotion touristique.



    « Pour une visite d’une journée, je vous propose un tour de la ville, des palais et des églises. Vous découvrirez qu’Arad est une ville multiculturelle, et cette multiculturalité est également visible par les lieux de culte qui existent et qui témoignent de la présence de ces nationalités qui ont vécu paisiblement dans cette ville au fil du temps. Je mentionnerais la cathédrale Saint Antoine de Padoue, l’Eglise luthérienne, l’ancienne Cathédrale orthodoxe, la Synagogue néologue et l’Église serbe. Dans ce même tour, les vacanciers peuvent visiter, à deux kilomètres de la ville, la Forêt de Ceala, qui fait partie du Parc national Lunca Mureşului et qui est une oasis de tranquillité. »



    La Cathédrale Saint Antoine de Padoue est catholique, sise en plein centre-ville. Construite entre 1902 et 1904, elle est en style éclectique – avec des éléments baroques, classiques et Renaissance. Sur la même avenue principale, un autre édifice intéressant attire le regard ; c’est l’Eglise rouge, appartenant au culte évangélique luthérien, bâtie en 1905. Son nom lui vient de son matériau de construction — la brique rouge. Si on continue, on arrivera à la nouvelle et imposante Cathédrale orthodoxe, consacrée à la Sainte Trinité, finalisée en 2018, avec une très belle peinture à lintérieur.



    Dans le comté d’Arad, il y a 43 églises en bois, certaines vieilles de plus de 250 ans. 24 sont bien conservées et ont récemment été incluses dans le circuit national. La visite de ces églises pourra se faire dans le cadre du programme « Tourisme d’une journée », proposé par le Conseil départemental d’Arad.



    Pour terminer votre journée à Arad, ne manquez pas de faire une belle promenade au bord de la rivière Mureş, pleine de verdure – une activité que les gens de l’endroit apprécient. Histoire de respirer et de vivre quelques instants au rythme de la ville. Vous verrez que les gens sont très détendus ; comptez-vous parmi eux.


    (Trad. : Ligia)

  • Attractions touristiques dans le comté de Satu Mare

    Attractions touristiques dans le comté de Satu Mare

    Nous découvrirons quelques-unes des raisons pour lesquelles prévoir une visite dans cette contrée serait une bonne idée. Pataki Csaba, président du Conseil départemental de Satu Mare, affirme que le comté et la ville de Satu Mare, situés à la frontière de la Roumanie avec la Hongrie et lUkraine, constituent une Europe en miniature, compte tenu des spécificités multiculturelles.



    « Depuis des siècles, Roumains, Magyars, Souabes, Ukrainiens et Juifs ont vécu ici ensemble. Nous affirmons quils ont construit ensemble lune des régions les plus importantes et les plus intéressantes dEurope centrale et de lEst. La forteresse de la ville était au carrefour de plusieurs routes dune importance particulière au Moyen Âge. Cest par là que le sel était transporté vers lOuest. Aujourdhui, Satu Mare est le pôle économique, social et culturel du comté, une ville dynamique, avec des bâtiments monumentaux, en différents styles, allant du néobaroque au style Sécession (Art nouveau). Lun des bâtiments les plus anciens de la ville, cest une forteresse, également appelée Vécsey, où lacte de paix entre les Habsbourg et ceux qui se sont rebellés contre eux en 1711 a été signé. À la suite de cet événement, les Souabes ont été colonisés sur ces terres, pendant 300 ans, et ils confèrent une couleur particulière à cet endroit. »



    Dans la ville de Satu Mare, vous remarquerez la Tour des sapeurs-pompiers, qui était le bâtiment le plus haut jusquen 1904, et qui est devenu un symbole de la ville pour les 100 dernières années. Les lieux de culte sont eux aussi particuliers. Pataki Csaba, président du Conseil départemental de Satu Mare, poursuit :



    « Dans la ville, il y a aussi une cathédrale importante, dont la construction a commencé en 1798, avec un autel en marbre de Carrare. La peinture de lautel a été réalisée voici 200 ans et elle représente lAscension. Ensuite, vous pouvez visiter la cathédrale catholique des Archanges Michel et Gabriel, bâtie au début du 20e siècle. A la même époque, une belle cathédrale orthodoxe a été construite, celle de la Dormition de la Vierge. Toutes ces églises ont été réhabilitées ces dernières années à laide de fonds européens. Nous avons également un bâtiment de style Sécession qui a reçu un prix spécial à lExposition universelle de Paris de 1905. Cétait lun des plus beaux bâtiments, qui abritait un hôtel et un casino au début du XXe siècle. Il est en rénovation maintenant. En outre, le Théâtre en pierre, comme on lappelle, est du 19e siècle et a récemment été rénové aussi avec des fonds européens. Cest même un joyau darchitecture. »



    A seulement 36 km de Satu Mare, la deuxième municipalité du comté, cest Carei. Pataki Csaba, président du Conseil départemental de Satu Mare, nous parle de ses attractions touristiques :



    « Nous avons un château qui a été construit, dans une première variante, pendant le règne du roi Mathias Corvin, puis il est entré en possession de la famille Károlyi, qui la remis à neuf au 17e siècle. Ce château a également été rénové avec des fonds européens et a plus de 50 000 visiteurs par an, ce qui est considérable même au niveau national en termes de tourisme culturel. Près de Carei, il y a le village de Căpleni, attesté au 12e siècle, où la famille Károlyi a créé sa crypte, dans léglise Saint Antoine de Padoue. Là, lenterrement est en sarcophages ; ils ont une broderie spéciale, en style baroque, préféré par la noblesse du Moyen Age. Nous avons une autre belle cité à Ardud, construite au 15e siècle. Malheureusement, une seule tour a été rénovée, également à laide de fonds européens. Maintenant, elle accueille deux expositions permanentes, et lafflux de touristes est important. »



    Nous continuons notre voyage et arrivons à la vallée de la rivière Someş. Là, il existe une véritable tradition de transformation des métaux précieux des monts Maramures. Nous nous arrêtons à Medieşu Aurit. Ecoutons notre interlocuteur, Pataki Csaba :



    « Nous avons ici le château Lónyai, qui est devenu une ruine après la Seconde Guerre mondiale, mais cest une construction imposante. Près de ce château, lon retrouve des traces des 2e et 4e siècles après J.-C. 104 fours daciques ont été conservés et le mode de vie des gens qui y vivaient il y a 2000 ans y est représenté. Puis, dans la vallée de la rivière Crasna, se trouve une église imposante, bâtie en style romantique précoce, en 1175, réhabilitée en partenariat par le Conseil départemental de Satu Mare lannée dernière. Nous avons réussi à préserver cet édifice dil y a 800 ans. Il convient aussi de remarquer le monastère spécial de Bixad, dans la partie montagneuse du comté. Dans ce département, nous avons des zones qui sont à 200 mètres en dessous du niveau de la mer et aussi des montagnes hautes de 1 200 mètres. Une autre attraction est à retrouver dans la région dOaş, cest le Musée du Pays dOaş. Cest là que des maisons traditionnelles des derniers siècles de lensemble du département de Satu Mare peuvent être visitées. Vous y trouverez également une église en bois, comme nos ancêtres avaient lhabitude de les construire voici 200-300 ans. »



    Cette année une nouvelle station touristique sera inaugurée dans le comté de Satu Mare : Luna Şes. Elle aura une piste de ski de 1 800 mètres de long, mais ce ne sera pas la seule attraction, dit Pataki Csaba, président du Conseil départemental de Satu Mare.



    « Elle part du pic Pietroasa, à une altitude de 1 200 mètres, et la différence de niveau est supérieure à 500 mètres. Cest donc une pente attrayante, dans une région pittoresque et vierge. Elle nest pas encombrée de constructions. Le terrain est situé à proximité dune réserve naturelle. Ainsi, nous souhaitons la promouvoir comme une station touristique ouverte toute lannée. Au cours des deux dernières années, nous avons également fait homologuer 12 itinéraires touristiques qui peuvent être parcourus à partir de la base de cette pente. Il y a des trajets qui peuvent aussi être empruntés par les familles avec de jeunes enfants, comme par des semi-professionnels, allant de 30 minutes à six, sept heures. En les parcourant, vous découvrirez de véritables monuments de la nature, comme le Sphinx de lOaş, une forme étrange de roche volcanique, située sur le sommet de Pietroasa. »



    Dans le comté de Satu Mare, vous trouverez également de nombreux centres avec des eaux thermales, reconnus à la fois pour la récupération médicale, mais aussi comme destinations de loisirs. Bonne visite ! (Trad. : Ligia Mihaiescu)

  • Les Arcades des chanoines et l’Ensemble baroque d’Oradea

    Les Arcades des chanoines et l’Ensemble baroque d’Oradea

    Située dans l’ouest de la Roumanie, sur les rives du Criș
    Rapide, une des 3 rivières sœurs qui arrosent la contrée, Oradea est renommée
    pour ses bâtiments Art nouveau, un style également appelé Sécession. Elle compte
    également un ensemble d’édifices plus anciens, d’une valeur tout aussi grande,
    qui contribuent à son unicité architecturale. Il s’agit de l’Ensemble baroque,
    situé un peu à l’écart du centre-ville et qui constitue un élément important
    dans l’histoire de la cité. Cet ensemble comporte entre autres une suite de
    maisons ayant abrité des chanoines, devenue un symbole de cette ville.

    Attila Lakatas, historien et archéologue au Bureau du
    patrimoine architectural et artistique de l’évêché catholique d’Oradea, nous
    parle de cet ensemble de constructions baroques qui comprend les Arcades des
    chanoines :
    « Cet ensemble est
    constitué pratiquement de 4 éléments importants : la Cathédrale
    catholique, le Palais épiscopal, le bâtiment du Séminaire (ou l’Académie
    théologique) et, enfin, cette suite d’habitations aux colonnades appelée
    « Les Arcades des chanoines ». C’est très particulier, car il ne s’agit
    pas d’un seul bâtiment, mais de dix maisons collées les unes aux autres, habitées
    jadis par des chanoines. Ceux-ci constituaient un collège de prêtres au service
    de l’évêché, une sorte de commission qui aidait à l’administration de ce
    dernier. Cet ensemble de constructions de style baroque italien est
    extraordinaire. Il a été bâti en plusieurs étapes, les travaux ayant duré plus d’un
    siècle. La première maison a été érigée en 1757, et la dernière, en 1877. A
    présent elles constituent un ensemble architectural unique, comportant une galerie
    extérieure soutenue par des piliers qui donnent l’impression d’un tunnel. Ces
    portiques sont devenus un des symboles de la ville d’Oradea. »


    A proximité des Arcades des chanoines, au milieu d’une
    cour reverdie, se trouvent deux autres monuments de cet ensemble baroque :
    le Palais épiscopal catholique et la Cathédrale catholique. Les deux ont
    récemment subi des travaux de restauration qui leur ont rendu leur éclat
    d’autrefois, surtout qu’entre 1971 et 2006, le Palais baroque a accueilli le
    Musée du Pays des Criș.








    Attila Lakatas : « Ils
    ont été construits durant une période où le sud-est de l’Europe était marqué
    par le passage du baroque au classicisme. Aussi, leur architecture est un
    mélange de baroque italien et de classicisme viennois. Le premier architecte en
    charge des travaux durant la première décennie venait d’Italie et il s’appelait
    Giovanni Battista Ricca. Pour la cathédrale, il a pris pour modèle l’église du
    Gesù (ou Eglise du Saint Nom de Jésus) à Rome. Du point de vue de sa forme et
    de ses dimensions, la cathédrale d’Oradea est presque identique à cette
    première église jésuite de la capitale italienne. Plus tard, un autre
    architecte, le célèbre
    Franz Anton Hillebrandt allait
    prendre la relève. Celui-ci allait devenir architecte de la Cour impériale de
    Vienne et ériger de nombreux édifices célèbres d’Europe. On lui doit, entre
    autres, une partie du château de
    Schönbrunn et il allait intervenir
    aussi, au milieu du 18e siècle, sur la Hofburg, l’ancienne résidence
    impériale. Une vingtaine d’années durant, Hillebrandt travaille à Oradea. Il
    assume la construction de la cathédrale, pour laquelle il allait élaborer un
    nouveau projet, et il conçoit et construit le Palais épiscopal, le plus grand
    monument ecclésiastique de la région des Carpates. »


    C’est
    l’évêque Adam Patachich qui fit bâtir le
    Palais baroque de l’Evêché catholique, il y a près de 250 ans, entre 1762
    et 1776. L’édifice a la forme de la lettre U, il s’élève sur 3 niveaux et
    comporte 3 côtés rectangulaires. La façade principale mesure 102 mètres de long
    et la construction couvre une superficie de quelque 8.500 m². Au milieu de la
    cour, où se trouve aussi bien le Palais que la Cathédrale, s’élève la statue du
    roi Ladislas Ier de Hongrie (surnommé Saint Ladislas), considéré le
    fondateur de la cité d’Oradea. Quant à l’église, elle demeure un des monuments
    les plus imposants de la région.






    Attila
    Lakatas : « Cette église, avec ses deux belles tours s’élevant à plus de 42
    mètres, est la plus grande construction baroque du sud-est de l’Europe. C’est
    aussi le plus haut bâtiment de la ville, dépassant les constructions modernes,
    car elle a été construite en respectant les dimensions de l’église du Saint Nom
    de Jésus à Rome. »






    Habillé de neuf, l’Ensemble baroque d’Oradea est en même
    temps un lieu de pèlerinage et une destination touristique à ne pas rater sur
    la carte de cette ville si riche du point de vue architectural. (Trad. :
    Dominique)

  • Șirul canonicilor și complexul baroc din Oradea

    Șirul canonicilor și complexul baroc din Oradea

    E vorba de Ansamblul Baroc, aflat mai departe de
    centru, dar la fel de important în istoria și peisajul local, format printre
    altele din Șirul Canonicilor, unul din simborile arhitecturale ale orașului de
    la Crișul Repede.

    Attila Lakatas, istoric și arheolog în cadrul biroului de
    patrimoniu arhitectural și artistic al episcopiei Romano-Catolice din Oradea,
    ne împărtășește mai multe despre grupul de construcții baroce care include
    Șirul Canonicilor.

    Practic se compune din patru ansambluri de
    clădiri: Catedrala Romano-Catolică – cea mai mare biserică din sud-estul
    Europei, deocamdată -, Palatul Episcopal, Șirul Canonicilor și clădirea
    Seminarului sau Academia Teologică. Dintre acestea, Șirul Canonicilor este mai
    aparte și nu este doar o clădire, de fapt sunt zece, lipite una de cealaltă
    formând un întreg șir. Sunt cele zece
    case ale canonicilor, aceștia fiind un colegiu de preoți care deserveau
    episcopia. Constituiau un fel de comisie care ajuta la administrarea
    episcopiei. Complexul de clădiri este unul extraordinar, construit în stil
    italian baroc. Nu a fost construit într-o singură etapă, ci pe parcursul a o
    sută de ani. Prima casă a fost ridicată în 1757, iar ultima în 1877. Acum ele
    formează un ansamblu unic din punct de vedere arhitectural, cu un coridor
    exterior susținut de niște pilaștri care dau impresia unui tunel, tunel ce a
    devenit unul dintre simbolurile arhitectural vizuale ale Oradei.


    În apropierea
    Șirului Canonicilor, în mijlocul unei curți pline de verdeață se află alte
    clădiri din ansamblu baroc: Palatul Episcopal Romano-Catolic și Catedrala
    Romano-Catolică, ambele recent restaurate și redate splendorii lor de altădată,
    după ce între 1971 și 2006 Palatul Baroc a găzduit Muzeul Țării Crișurilor.

    Cu
    detalii, Attila Lakatas: Stilul
    în care acestea au fost construite e un amestec între barocul italian și
    clasicismul vienez. Pe atunci era o perioadă de tranziție de la baroc la
    clasicism în arhitectura sud-est europeană, când se amestecau mai multe
    stiluri. Bineînțeles, cea mai importanță influență a exercitat-o barocul
    italian. Primul arhitect care lucrează la acest complex în primul deceniu venea
    din Italia și se numea Giovanni Battista Ricca. El a luat despre model pentru
    catedrală biserica Il
    Gesù din Roma. Practic, până azi, catedrala noastră, în privința formei
    și a dimensiunilor, este aproape leită cu această biserică iezuită celebră din
    Roma. Mai târziu lucrările sunt preluate de un alt arhitect, celebrul Franz Anton Hillebrandt
    care, ulterior, va ajunge arhitect al curții imperial vieneze și a fost
    responsabil pentru lucrările la multe clădiri faimoase din Europa: o parte a
    palatului Schonbrun, intervenții asupra Hofburgului la mijlocul secolului al
    XVIII-lea. Hillebrandt, timp de peste 20 de ani lucrează la Oradea, preia
    construcțiile catedralei, face o reproiectare și, bineînțeles, concepe și
    construiește Palatul Episcopal, cea mai mare clădire ecleziastică din bazinul
    Carpatic.


    Palatul baroc al Episcopiei romano-catolice a fost construit în urmă cu
    aproape 250 de ani, în perioada 1762-1776 de către episcopul Adam Patachich.
    Clădirea are forma literei U, cu trei laturi drepte, lungimea
    faţadei principale fiind de 102 metri, şi se înalţă pe trei niveluri. Suprafaţa
    construcţiei este de circa 8.500 mp, iar în mijlocul curții în care se află
    atât Palatul, cât și Catedrala se găsește statuia regelui Ladislau cel Sfânt, considerat
    întemeietorul cetății Oradea. Cât despre biserică, ea rămâne una din cele mai
    impozante clădiri din regiune, ne reamintește Attila Lakatas:

    Așa cum am spus biserica e, deocamdată, cea mai mare
    construcție în stil baroc din sud-estul Europei, cu două turnuri foarte
    frumoase care au peste 42 de metri. Cred că până azi e cea mai înaltă clădire
    din Oradea, cu toate blocurile și construcțiile moderne, având proporțiile
    catedralei Il Gesu din Roma. Acolo sunt multe clădiri uriașe, dar chiar și așa,
    acea catedrală a rămas reprezentativă pentru un anumit stil architectural.


    Restaurat recent, ansamblul baroc este momentan atât un
    loc de pelerinaj, cât și o destinație turistică de neratat în Oradea, un oraș
    bogat din punctul de vedere al patrimoniului material.



  • Zur Entwicklung der Bukarester Stadtarchitektur: Jugendstil leitete Moderne ein

    Zur Entwicklung der Bukarester Stadtarchitektur: Jugendstil leitete Moderne ein

    In der Modernisierung spielt aber nicht nur die rumänische Hauptstadt eine Rolle, sondern auch der Rest des Landes — eine Residenzstadt wächst nämlich niemals von alleine. Also ist Bukarest die Synthese der allgemeinen städtischen Entwicklung in Rumänien, mit Einflüssen aus der westlichen Architektur, die mit der Moderne gleichgesetzt wurden, aber auch mit Wurzeln in der traditionellen rumänischen Baukunst.



    Bukarest hat in der Zwischenkriegszeit seine bedeutendste Verwandlung erfahren, während der Herrscherzeit Karls II., also zwischen 1930 und 1940. Sorin Vasilescu ist Professor an der Bukarester Universität für Architektur und Stadtplanung Ion Mincu“. Er berichtet, die Architektur der Zwischenkriegszeit sei in Bukarest stets in enger Verbindung mit dem Königshaus gewesen.



    Wenn es um die rumänische Architektur der Zwischenkriegszeit geht, können wir eigentlich nur von der königlichen Architektur reden. Auch für Bukarest gibt es eine Phase Karls I., eine Phase, die der Herrscherzeit von Ferdinand I. zugeordnet werden kann, und die unglaubliche Phase Karls II., der dem damaligen Bürgermeister träumerisch sagte, er wollte von der Stadt aus das Meer sehen. Es war keine uninteressante Idee, er wollte eigentlich vom Königspalast bis auf den Hauptboulevard sehen können, die Aussicht war ihm damals von den Königlichen Stiftungen versperrt. Er wollte sie verschwinden sehen. Das Unterfangen, das zum heutigen Gesamtbild des Palast-Platzes geführt hat, wurde unter seiner Aufsicht abgeschlossen, dadurch wurde der Platz völlig verändert. Links und rechts von den Königlichen Stiftungen, der aktuellen Zentralen Universitätsbibliothek, standen zwei wichtige Gebäude. In einem hatte der Rumänische Jockey-Club den Sitz, und das Innenministerium, das ehemalige Zentralkomitee der Kommunistischen Partei, war hinter einem Gebäude verborgen, praktisch auf einem anderen Platz. Dieser Platz wurde erweitert und, wie bei jeder lobenswerten und umstrittenen Architektur-Aktion, entstand dort eines der Jugendstil-Wunder der Stadt, das Meisterwerk von Daniel Renard und Téophile Bradeau, das Athénée-Palace-Hotel.“




    Den stärksten Einfluss auf die Bukarester Architektur hatte der Jugendstil. Vertreten sind ferner auch die sogenannte Staatsarchtitektur“, die faschistische Architektur aus Italien, und gegen Ende der 1920er und in den 1930ern der nordamerikanische Art-Noveau-Stil. In der rumänischen Architektur hat der Jugendstil aber die Moderne eingeleitet, wei‎ß Sorin Vasilescu.



    Der glänzende Jugendstil hier kann in mehrere Kategorien eingeteilt werden. Es gibt ein französischer Art Noveau von französischen Architekten, ein französischer Art Noveau von rumänischen Architekten, einen siebenbürgischen Jugendstil ungarischer Architekten der Ödön-Lechner-Schule, die ihrerseits in der Wiener Secession ihren Ursprung hatte. Für Rumänien gab es vielfache Inspirationsquellen. Für das Alte Königreich ist der Jugendstil der Übergang von einer Welt zur anderen, ein Schnitt der Nabelschnur zwischen der Moderne und dem Historismus. Der italienische Kunsthistoriker Giulio Carlo Argan hatte also nicht umsonst gesagt, dass die erste Form der Moderne der Jugendstil war. Unser Jugendstil, egal ob wir ihn als Ur-Art-Nouveau bezeichnen, wie etwa den neorumänischen Stil, oder ob wir vom Sezessionsstil sprechen, wenn es um Siebenbürgen, das Banat und die Bukowina geht — damit meinen wir immer ein und denselben Baustil. Es war der erste Moment, in dem wir den Anschluss geschafft hatten, in dem unsere Architektur nicht mehr minderwertig und abgekupfert war und die Baukunst im Westen nicht mehr überlegen war.“




    Der Einfluss der Tradition war nicht weniger wichtig, als in der Bukarester Architektur ein moderner rumänischer Stil entstand. Das sei der neurumänische Stil gewesen, erklärt Sorin Vasilescu.



    Unser junge Art Nouveau, der mit Ion Mincus Namen stark in Verbindung steht, ist ein Stil gewesen, der mit den ganzen Invarianzen und den spezifischen Stilelementen durch Grundformen in die Geschichte unserer Architektur eingegangen ist. Das bedeutet nicht, dass wir jemals die westliche Architektur geprägt hätten, aber mit dem Gespür eines Jagdhundes ist es unseren Architekten kategorisch gelungen, die Realität jener Zeit zu erfassen, den stilistischen Werdegang der Epoche, das, was in der Architektur geschah, und die Art und Weise, in der die traditionellen Elemente in eine unterschiedliche Sprache übersetzt werden konnten. Würde man die Tradition literweise messen, so würde man bei der Moderne ein Meterma‎ß nehmen. Wir sehen uns also mit unterschiedlichen Ma‎ßeinheiten konfrontiert, die nicht vollständig ineinanderflie‎ßen können. Aber der Versuch unserer Architekten, eine Identität zu finden, ist ein Element, das bereits seit der Brâncoveanu-Zeit pulsiert. Die Werte des neuen rumänischen Stils verarbeiten und verändern die Skala nicht zufällig. Die Skala der gro‎ßen, raffinierten Elemente der Brâncoveanu-Zeit bekleidet orientalische Werte in westlicher Planimetrie und Kompositionsgrundsätzen. Das ist die Quelle der ersten Form rumänischer Moderne. Man muss nur durch Bukarest spazieren und die neorumänischen Werke von Petre Antonescu sehen. Sie waren beeindruckend, stie‎ßen aber auch auf Kritik, weil sie die traditionelle Werteskala auf den Kopf stellten. Doch die Wenigsten waren darauf gekommen, dass die veränderte Skala im Baustil von Petre Antonescu auch auf die vor genau 100 Jahren verdoppelte Bevölkerungsskala Rumäniens zurückzuführen war. Ein Bürgermeisteramt für 8 Millionen Einwohner hatte eine Verwaltung von einer gewissen Grö‎ße, aber eines für 18 Millionen Einwohner, die rumänische Bevölkerung vor 100 Jahren nach der Vereinigung, ist von einer ganz anderen Grö‎ßenordnung.“




    Die Architektur in Bukarest erreichte in der Zwischenkriegszeit ein Höchstma‎ß an Integration westlicher Ideen und an Innovation. Trotz der eher unglücklichen Veränderungen nach 1945 trägt die rumänische Hauptstadt noch die Handschrift der Architekten aus der Zeit der Monarchie.

  • October 8, 2017 UPDATE

    October 8, 2017 UPDATE

    NATO — The NATO Secretary General, Jens Stoltenberg, is coming to Bucharest on Monday, when he is to discuss with President Klaus Iohannis about the forthcoming NATO summit and the status of its eastern flank. The two officials will take part together in the opening of the plenary meeting of the 63rd session of NATO’s Parliamentary Assembly. More than 50 delegations from NATO member or partner countries are taking part in the session hosted by the Romanian capital city. Members of the Romanian Government have already addressed the participants, pleading for closer cooperation between the Allies. Foreign Minister Teodor Meleşcanu warned that the buildup of Russian forces at the Black Sea does not target this region alone, but also the Mediterranean and the Middle East, while the Defence Minister Mihai Fifor argued that simplified procedures and legislation in European countries would facilitate the movement of NATO troops from one country to another, allowing for easier participation in exercises involving large numbers of troops and equipment.



    LEGISLATION — The leaders of the Social Democratic Party and Alliance of Liberals and Democrats in Romania, the two parties in the ruling coalition, will discuss next week the final texts of the laws on the judiciary. After that, according to the Social Democratic president Liviu Dragnea, the new legislation will be discussed in Parliament. Dragnea says the justice minister Tudorel Toader is drawing closer to finalising the new legislative package. Heavily criticised by the Opposition, civil society and the mass media, and disapproved of by the Higher Council of Magistrates, Toader’s draft laws stipulate, among other things, that the president of the country will no longer be involved in the appointment of the Prosecutor General and the chiefs of the National Anti-Corruption Directorate and the Directorate Investigating Organised Crime and Terrorism. The bills also make the judicial inspection corps subordinated to the Justice Ministry, and increase the length in office required for the promotion of magistrates.



    SPAIN — Hundreds of thousands once again took to the streets on Sunday in Barcelona, to call for unity and protest the planned secession of Catalonia. The Nobel-winning Peruvian writer Mario Vargas Llosa, who is a Spanish citizen as well, was among the protesters. Employers organisations in Catalonia have also voiced concerns over the separatist intentions of the regional government, announced after last week’s referendum. Rulled illegal by the Spanish constitutional court, and marred by police violence, the referendum brough 2 million out of Catalonia’s 5.3 million people to polls, and 90% of the votes were in favour of secession.



    TENNIS — The Romanian tennis player Simona Halep Sunday lost the Beijing tournament final to Caroline Garcia (France), 6-4, 7-6. On Saturday, in the semi-finals, Halep had defeated Latvia’s Jelena Ostapenko, a victory thanks to which as of Monday Halep is the new WTA no 1. Her performance was hailed by top personalities in Romanian and world sports, Romanian politicians and tennis fans. Simona Halep’s coach, the Australian Darren Cahill, the great gymnast Nadia Comăneci and former tennis player Boris Becker of Germany were among those who congratulated Simona Halep. According to Romanian tennis player Ilie Năstase, WTA no 1 in the ‘70s, the hardest is yet to come for Simona Halep, the first Romanian tennis player to have won the top world position in the women’s singles.



    HANDBALL — Romania’s women’s handball champions CSM Bucharest started the 2017-2018 Champions League season with a clear home win against Slovenians Krim Ljubljana, 30-18. In the other Group A game, the Danish side Nykobing Falster outplayed the Polish Vistal Gdynia, 27-21. In the next match in the group, CSM will play in Gdynia, on October 11. In the men’s competition, CSM Bucharest lost at home, 26-30, against SKA Minsk, of Belarus, in the first leg of the second round of the EHF Cup. The decisive leg will be played on October 15, in Minsk.


    (translated by: Ana-Maria Popescu)

  • October 4, 2017

    October 4, 2017

    UNIONS – One of Romanias largest trade union confederations, Cartel Alfa, is holding in Bucharest today a protest rally in front of the Government headquarters in Bucharest. The unionists main reason for discontent has to do with the transfer of social security payments from employers to employees. On the other hand, they demand a restart of negotiations and the closing of collective bargaining agreements at all levels. Unionists are also unhappy with the Law on public sector salaries and the Social Dialogue Act. According to Cartel Alfa, some 10,000 people are to take part in the rally. During September 25 to 29, similar protests were held in several other Romanian cities.




    PARLIAMENT – The Chamber of Deputies in the Parliament of Romania is discussing and voting today on a simple motion tabled by the National Liberal Party and Save Romania Union, in the Opposition, on the subject of transport infrastructure. The debate had been scheduled for Tuesday, but was postponed at the request of PM Mihai Tudose, who announced Parliament that the Transport Minister Razvan Cuc was taking part in a joint meeting of the Governments of Romania and Bulgaria. Entitled ‘Romanias transport infrastructure is controlled by Social Democratic Party interests. Disillusion, demagogy and discouragement, the motion is aimed at dismissing Minister Razvan Cuc, accused of faulty management and lack of professionalism, as well as of blocking several major infrastructure projects.




    BANKS – The National Bank of Romania moved in the interbank market and lent a rough 2 billion euros to commercial banks, at 1.75% interest. The central bank did this after on Tuesday the 3-month Robor index, based on which most interest rates on loans in the national currency are calculated, had gone up for the 15th consecutive day, to 1.8%, the highest level since November 2014. We have more on this after the news.




    GERMANY – The reunification of Germany on October 3, 1990, paved the way for the unification of Europe as a whole, the President of Romania Klaus Iohannis said on Tuesday night, at a dinner given by the Embassy of Germany in Bucharest. Himself a member of the German ethnic community in Romania, the President emphasised that the bilateral relation was a solid, strategic one, based on concrete achievements and on the will to build together a better European future. Iohannis also said that Romania, a Francophone country with a substantial German cultural heritage, must stand united with the French-German engine of the European Union.




    SPAIN – The European Parliament is discussing today, in an emergency session, the crisis in Spain further to Sundays Catalan independence referendum. The European Commission said repeatedly that this was a Spanish domestic politics issue, but Catalan officials insisted for EU mediation in the matter. The head of Catalonias Government, the secessionist Carles Puigdemont, said the region would proclaim its independence within days. According to the Radio Romania correspondent in Spain, King Felipe has given the okay for suspending Catalan autonomy. He accused the authorities in Barcelona of lack of loyalty, and reiterated that Sundays vote was illegal.




    TENNIS – Romanian tennis player Simona Halep (2 WTA) has today managed a major victory against the Russian Maria Sharapova (104 WTA), 6-2, 6-2, in the eighth-finals of the Beijing tournament, which has 6.4 million US dollars in total prize money. This is Simonas first win against Sharapova in 8 matches. Now, Simona Halep has a new chance to become no 1 in the world, overtaking Spains Garbiñe Muguruza, who withdrew from the tournament in the first round. Also today, in the 16th-finals, another Romanian player, Monica Niculescu (65 WTA) has been defeated by the Chinese Shuai Peng (25 WTA), 6-3, 6-2. The third Romanian player in this tournament, Sorana Cirstea (44 WTA), is playing on Thursday, also in the eighth-finals, against the Czech player Karolina Pliskova (4 WTA).


    (translated by: Ana-Maria Popescu)

  • 19.09.2014 (mise à jour)

    19.09.2014 (mise à jour)

    Sécession — Les leaders européens ont exprimé vendredi leur satisfaction vis-à-vis du résultat du référendum en Ecosse à la suite duquel les électeurs ont rejeté à plus de 55% leur indépendance vis-à-vis de la Grande Bretagne. La Roumanie, à travers son ministre des AE, Titus Corlàtean, a salué le résultat du référendum appréciant que celui-ci confirme tant l’unité et la force du Royaume Uni que l’appartenance de l’Ecosse à ce pays. Les défis que nous devons affronter dans le voisinage est de l’UE et de l’OTAN, ainsi qu’à un plus large échelon, exigent des réponses coordonnées et fortes. Nous avons besoin davantage d’intégration et non pas de fragmentation pour pouvoir compter en tant qu’acteurs sur la scène globale — a déclaré le ministre roumain.



    Colloque — Le Centre Régional Francophone de Recherches Avancées en Sciences Sociales (CEREFREA) en partenariat avec la Faculté de Sciences Politiques de l’Université de Bucarest, l’Ecole de Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris et les Archives de Roumanie ont organisé à Bucarest une table ronde intitulée “Mémoire et commémoration de la Grande Guerre — regards croisés France — Roumanie” où des historiens roumains et français ont discuté des événements autour de la mémoire et de la commémoration de la Première Guerre Mondiale dans les deux pays en conclusion de quatre jours de voyage documentaire sur les sites des batailles de la Grande Guerre en Roumanie.



    Anniversaire — Bucarest célèbre à partir de vendredi jusqu’au dimanche les 555 ans depuis son attestation documentaire. Trois journées et trois nuits durant, l’Hôtel de Ville de la capitale roumaine organise des célébrations en plein air, des concerts, des spectacles de théâtre, des parades des costumes d’époque, des foires et des expositions. Bucarest est, depuis 1882, la capitale de Roumanie. Sa première attestation documentaire date du 20 septembre 1459 dans un acte de la chancellerie de Vlad Tepes (l’Empaleur), prince régnant de Valachie. Entre les deux guerres mondiales, l’architecture élégante et l’élite bucarestoise lui ont valu le surnom de « Petit Paris ».


    (trad. Costin Grigore)

  • 19.09.2014 (mise à jour)

    19.09.2014 (mise à jour)

    Sécession — Les leaders européens ont exprimé vendredi leur satisfaction vis-à-vis du résultat du référendum en Ecosse à la suite duquel les électeurs ont rejeté à plus de 55% leur indépendance vis-à-vis de la Grande Bretagne. La Roumanie, à travers son ministre des AE, Titus Corlàtean, a salué le résultat du référendum appréciant que celui-ci confirme tant l’unité et la force du Royaume Uni que l’appartenance de l’Ecosse à ce pays. Les défis que nous devons affronter dans le voisinage est de l’UE et de l’OTAN, ainsi qu’à un plus large échelon, exigent des réponses coordonnées et fortes. Nous avons besoin davantage d’intégration et non pas de fragmentation pour pouvoir compter en tant qu’acteurs sur la scène globale — a déclaré le ministre roumain.



    Colloque — Le Centre Régional Francophone de Recherches Avancées en Sciences Sociales (CEREFREA) en partenariat avec la Faculté de Sciences Politiques de l’Université de Bucarest, l’Ecole de Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris et les Archives de Roumanie ont organisé à Bucarest une table ronde intitulée “Mémoire et commémoration de la Grande Guerre — regards croisés France — Roumanie” où des historiens roumains et français ont discuté des événements autour de la mémoire et de la commémoration de la Première Guerre Mondiale dans les deux pays en conclusion de quatre jours de voyage documentaire sur les sites des batailles de la Grande Guerre en Roumanie.



    Anniversaire — Bucarest célèbre à partir de vendredi jusqu’au dimanche les 555 ans depuis son attestation documentaire. Trois journées et trois nuits durant, l’Hôtel de Ville de la capitale roumaine organise des célébrations en plein air, des concerts, des spectacles de théâtre, des parades des costumes d’époque, des foires et des expositions. Bucarest est, depuis 1882, la capitale de Roumanie. Sa première attestation documentaire date du 20 septembre 1459 dans un acte de la chancellerie de Vlad Tepes (l’Empaleur), prince régnant de Valachie. Entre les deux guerres mondiales, l’architecture élégante et l’élite bucarestoise lui ont valu le surnom de « Petit Paris ».


    (trad. Costin Grigore)