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  • Des chiens au service de la société

    Des chiens au service de la société

    Les tremblements de terre qui ont secoué la Turquie en
    février ont illustré à nouveau l’utilité d’une catégorie à part de spécialistes :
    les équipes mixtes constituées de chiens de sauvetage et de secouristes
    appelées à sauver les survivants captifs sous les décombres.


    Liviu Ionescu dirige le Centre national d’éducation
    canine, basé à Craiova, dans le sud de la Roumanie. Participant bénévole aux opérations
    déroulées en Turquie, il est un des spécialistes roumains les plus en mesure d’expliquer
    l’importance de former des chiens pour des missions de recherche et sauvetage:


    « Au centre national
    d’éducation canine, nous essayons depuis une bonne trentaine d’années de
    constituer une base de données avec tous les chiens de sauvetage pour toutes
    les spécialités: chiens qui cherchent des personnes disparues, qui cherchent
    des victimes sous les décombres, des chiens spécialisés dans le sauvetage en mer
    ou dans la recherche des personnes portées disparues en milieu urbain. Ce sont autant
    de spécialités que nous souhaitons développer en Roumanie aussi.
    Pourquoi ? Parce que hormis le côté cynologique de l’entraînement des
    chiens et du développement de leur intelligence et de leur beauté, il y a aussi
    un aspect social : la nécessité d’avoir dans toutes les zones, les
    régions, les villes, des chiens de recherche et de sauvetage pour tous les types
    de situation d’urgence, pour tout désastre, qu’il soit naturel ou technologique.
    C’est pourquoi nous essayons de convaincre
    la population – amoureux des animaux, éleveurs, membres de l’association
    cynologique roumaine ou d’un autre club – de faire tester leurs exemplaires
    canins. »




    Le processus de sélection des chiens à vocation de
    sauvetage est très dur et réaliste. Qu’ils
    soient amenés par leurs propriétaires qui souhaitent leur faire évaluer les
    qualités ou bien qu’ils soient découverts directement par les spécialistes du
    centre d’éducation canine, ils doivent répondre à des demandes très strictes,
    censées prouver leurs qualités. C’est la raison pour laquelle, uniquement 5 à
    10% des chiens testés dans plusieurs situations – obscurité, feu, hauteur – peuvent
    commencer les cours de formation censés les transformer en véritables
    professionnels, comme l’explique Liviu Ionescu:




    « Ils intègrent un programme d’entraînement et,
    en fonction de leur tempérament, de leur nature, du degré d’adaptabilité, de l’âge,
    de la région de provenance et de celle où ils habitent, tout comme en fonction
    de la spécialité choisie, la période de formation peut durer jusqu’à deux ans.
    Il y a des modules adaptés pour ces chiens qui après deux, trois ans de
    formation intense, passent des examens officiels internationaux. Et c’est à ce
    moment-là, suite aux différents tests cynologiques, que leur potentiel se
    révèle. Ils doivent passer plusieurs étapes d’entraînement et plusieurs examens
    et une fois qu’ils ont tous ces examens, ils peuvent s’inscrire à la sélection
    nationale du Championnat du monde de sauvetage. Ensuite, tous ces chiens
    entrent dans une base de données internationale afin d’être appelés à
    intervenir dans n’importe quelle situation réelle. »




    Les tests utilisés par les spécialistes en formation
    canine peuvent s’appliquer à n’importe quel chien. Autrement dit, il n’y a pas
    de race canine spécialement destinée aux opérations de sauvetage et de
    recherche. En revanche, plus le chien est jeune quand il passe les tests, mieux
    c’est, car il peut commencer plus vite sa formation proprement-dite. Une fois
    formé il est prêt à agir. Avec quelles performances ?


    Selon le président du Centre national d’Education canine,
    le chien est capable de se rendre dans des endroits difficiles d’accès, de se
    faufiler sous les décombres, jusqu’à deux ou trois mètres en profondeur, y
    compris là où les systèmes électroniques audiovisuels, quoi que performants,
    seraient impossibles à utiliser. En principe, un chien de recherche et
    sauvetage aurait besoin d’une vingtaine de minutes pour couvrir une superficie
    de 50 000 mètres carrés avec un rendement trois fois supérieur à toute une équipe
    professionnelle humaine. Or dans le cadre du tandem homme-chien ce rapport se
    modifie au détriment de l’Homme, d’où le besoin d’une compatibilité presque
    parfaite avec le chien.


    Les sauveteurs à quatre pattes mettent souvent leur
    pouvoir de reniflement au travail. Les chiens de secours de Roumanie ont
    décroché des médailles dans des compétitions canines internationales. Mais où
    se situe la Roumanie sur le plan international dans la formation de ces
    animaux ?

    Liviu Ionescu revient avec davantage de détails.




    « La Roumanie a démarré à peine ses activités de
    recherche et de sauvetage. Si dans d’autres pays, des équipes cynotechniques
    existaient même avant les deux guerres mondiales, chez nous, les premiers pas
    ont été faits vers les années 80 – 90 et entre 93 – 94, lorsque le pays a
    commencé à sélectionner les chiens selon les normes internationales. Le centre national
    d’éducation canine dispose d’une base de données réunissant une trentaine de
    chiens de recherche et de sauvetage. Le problème c’est que malheureusement, cet
    ami qui devient un véritable thérapeute dans n’importe quelle famille a sa vie
    à lui et surtout une période d’activité beaucoup plus courte. Et nous, on
    l’entraîne pour des cataclysmes qui peuvent survenir à tout moment.
    Malheureusement, ces chiens peuvent travailler comme chiens de sauvetage
    jusqu’à 7, 8, 9 ans. Nous participons à une véritable course contre la montre
    pour développer ce fond canin. Bien sûr, s’ils pouvaient, les chiens nous
    aideraient inconditionnellement, même à 14
    ans. Mais nous devons toujours prendre en compte leur état de santé et les
    faire travailler de 3 ans à 7, 8, allez 9 ans tout au plus parce qu’autrement, des problèmes peuvent surgir et perturber leur
    rendement.
    »




    Jamais on ne saura dire qu’il existe un nombre suffisant
    de chiens de recherche et de sauvetage dans tel ou tel pays, telle ou telle
    région, ou bien sur tel ou tel continent. L’identification et la formation de
    ces animaux qui font état de qualités exceptionnelles doivent se poursuivre
    constamment. Ce qui plus est, après les tremblements de terre en Turquie, la
    réorganisation de ce secteur en vue d’une meilleure coordination entre les
    Etats s’avère de plus en plus nécessaire – ajoute Liviu Ionescu qui est
    également président de la Commission mondiale de sauvetage de la fédération
    canine internationale :




    « Nous sommes en plein programme de réorientation,
    de ré-imagination de notre stratégie d’intervention et nous participons à des entrainements
    multinationaux communs. A force de
    coordonner ce programme au niveau mondial, je peux observer son niveau
    d’applicabilité et je me réjouis de voir que nous commençons enfin à devenir
    plus efficaces et à dépasser le niveau purement sportif d’une telle activité.
    Avant le séisme en Turquie, ce fut le championnat du monde de sauvetage qui a été
    l’évènement le plus important. Eh bien, le domaine de la cynologie se développe
    à une vitesse semblable au domaine des Techniques de l’information. Il faut toujours
    penser à l’avenir et s’interroger sur le rendement que l’équipe canine de
    sauvetage aura dans 5 ou 10 ans, surtout que de telles catastrophes seront
    toujours présentes, que l’on parle des tremblements de terre ou de la
    disparition de personnes. On devrait être prêts à dérouler toute sorte
    d’activités dans lesquelles les chiens seront un véritable instrument de secours.
    Suite aux résultats enregistrés en Turquie et suite à ceux enregistrés au cours
    des trois dernières éditions du Championnat du monde de sauvetage de la Fédération
    cynologique internationale, la Roumanie est vice-championne et championne du
    monde dans la section « pistage ». Voici donc notre carte de visite
    et nos résultats. J’ai développé ce projet au niveau mondial et il porte
    d’ailleurs mon nom. Il est clair qu’en Roumanie, Craiova est un point important sur la carte de
    la cynologie de sauvetage mondiale. »




    En effet, oui, la recherche et le sauvetage sont plus
    qu’une activité sportive. Elles représentent une véritable mission humanitaire. (trad. Alex. Diaconescu)





  • Un service des urgences destiné aux animaux sauvages

    Un service des urgences destiné aux animaux sauvages

    En ce début octobre, la ville de Sibiu et notamment ses forces de l’ordre faisaient la Une de la presse roumaine. Après avoir cavalé, pendant trois heures, dans les rues, sur des toits et des places de la ville du centre de la Roumanie, un ourson âgé d’environ 5 ou 6 ans était finalement abattu par balles. Une cinquantaine de policiers, gendarmes et agents de la Direction sanitaire vétérinaire départementale avaient été mobilisés pour capturer l’animal vivant, une mission déclarée impossible après l’utilisation, sans succès, de seulement quatre projectiles tranquillisants. Une vague de protestations a suivi à travers le pays, les Roumains se déclarant scandalisés par la légèreté avec laquelle les autorités de Sibiu ont pris la décision d’abattre l’animal. Pour leur part, les autorités ont affirmé qu’aucune procédure n’existait actuellement pour gérer une telle situation de crise, à savoir l’incursion d’un animal sauvage dangereux dans une agglomération urbaine.

    Et pourtant, ce genre de cas semble se multiplier en Roumanie et notamment à Brasov, dans le centre du pays. Ironiquement, cet incident est survenu juste après le rejet, par le ministère, de l’environnement d’un projet de décret gouvernemental introduisant des quotas très élevés d’ours, de chat sauvage et de loup qui pourraient être tués au cours de l’actuelle saison de chasse. Bref, s’il entrait en vigueur, ce très controversé projet législatif aurait permis aux chasseurs d’abattre plus de 1700 animaux sauvages protégés par la loi. Pour leur part, les associations des chasseurs affirment que les animaux en question devraient être tués s’ils provoquaient des dégâts dans les communautés humaines. Vu que ces associations font le comptage des animaux et organisent des parties de chasse avec des participants étrangers pour faire des profits notables – un trophée d’ours vaut environ 8000 euros, les associations de protection de l’environnement ont proposé une révision des quotas de chasse et des solutions alternatives dans le cas des animaux protégés par la loi.

    Parmi elles, un Service des urgences destiné aux animaux sauvages, soit une organisation qui aurait pu capturer l’ourson de Sibiu sans le tuer, par exemple. Ecoutons Cristiana Pasca Palmer, ministre roumaine de l’environnement : Nous allons créer, au plus vite, immédiatement même, un service des urgences pour les animaux sauvages. En appelant le numéro unique d’urgence 112, les personnes qui ont souffert des dégâts causés par ces animaux ou celles, qui se sentent menacés, recevront l’aide d’une cellule de crise qui interviendra dans une première phase sans tuer l’animal. C’est uniquement en cas de situation grave que cette équipe peut l’abattre. Le Ministère de l’environnement pourra invoquer alors l’Article 16 de la Directive européenne Habitats et obtiendra une dérogation. C’est ainsi que nous utilisons correctement la Directive Habitats. Donc, si nous avons un problème, un seul ours peut être abattu, l’intervention est ponctuelle et vise seulement l’animal qui a produit des dégâts. Mais en même temps, nous devons mettre en page une méthodologie claire, même si elle est assez chère. Son élaboration peut couter jusqu’à 2 ou 3 millions d’euros parce qu’il faut réaliser des études génétiques. Dans un premier temps, ce service d’intervention rapide, mis en place en partenariat avec le Ministère de l’intérieur, sera doublé par un Comité de permanence au Ministère de l’environnement. Un spécialiste y sera disponible 24 heures sur 24, pour approuver une dérogation, donc pour assurer un cadre légal à une telle intervention, si besoin est. En même temps, un groupe élargi, formé d’experts, mais aussi des représentants des fermiers et des chasseurs, sera chargé de mettre à jour les conclusions d’une ancienne étude dont nous sommes, en quelque sorte, les prisonniers, a expliqué Cristiana Pasca Palmer, la ministre roumaine de l’environnement.

    Selon les chiffres officiels, environ 5 mille animaux sauvages, d’espèces protégées, soit 2374 ours, 1586 loups et 898 chats sauvages, ont été chassés en Roumanie entre 2007 et 2015, sur des dérogations établies par ordre des différents ministres de l’environnement, en vertu de l’article 16 de la Directive Habitats de l’UE. Pour ce qui est du lynx, le quota de chasse a été supprimé en 2013 et donc le nombre d’exemplaires tués entre 2007 et 2012 s’est arrêté à 120. Malheureusement, pour un certain ourson égaré dans la ville de Sibiu, l’initiative du ministère de l’environnement, de créer un service spécialisé dans la gestion des animaux sauvages, est venue un peu trop tard.

  • La semaine du 1er au 6 août 2016

    La semaine du 1er au 6 août 2016

    Décès de la reine Anne



    Le 1er août 2016 a été une triste journée dans l’histoire longuement tourmentée du peuple roumain et de la Maison royale de Roumanie, car associée à la mort de la reine Anne ou Ana de Roumanie, épouse de l’ex souverain du pays, Michel Ier. L’ancienne reine, âgée de 92 ans, a rendu son dernier souffle dans un hôpital suisse. Si la société roumaine n’avait pas vécu le drame de la soviétisation en 1948, son mariage avec le souverain de Roumanie aurait été célébré à Bucarest, dans la liesse populaire. L’abdication forcée du roi et l’exil qui s’ensuit expliquent pourquoi leur mariage aura lieu en Grèce. C’est au Royaume-Uni et en Suisse que le couple royal a passé plus de quatre décennies des quelque 70 ans de mariage.



    Son retour en Roumanie n’a été possible qu’après la révolution anti-communiste et non sans quelques turbulences, précise l’historien Adrian Niculescu: « La reine Anne a vécu l’existence de l’épouse du roi réduit à l’exil, dont elle a partagé le sort. Elle a joué non seulement un rôle institutionnel, mais aussi et surtout celui de l’être à avoir le plus influencé et soutenu moralement le roi Michel».



    La dépouille de la reine sera rapatriée le 9 août et les funérailles auront lieu le 13 août, à la nouvelle cathédrale orthodoxe de Curtea de Arges, nécropole des têtes couronnées du pays. Le 13 août a été décrété journée de deuil national en Roumanie. Les Roumains déplorent la mort de la reine Anne. « La reine Anne a été un des symboles les plus importants de sagesse et de dignité et un repère de conduite morale », affirmait le président roumain, Klaus Iohannis, dans son message de condoléances. Selon le premier ministre roumain, Dacian Cioloş, la reine Anne de Roumanie reste un véritable « symbole de noblesse, de discrétion et de dignité ». Le patriarche Daniel de l’Eglise orthodoxe roumaine, ainsi que nombre de leaders de la classe politique et de personnalités de la vie publique ont eux aussi transmis des messages de condoléances.




    Mesures sociales pour les salariés du secteur public



    Les salaires de quelque 650 mille salariés du secteur public ont été majorés de 10% à partir du 1er août. C’est un décret gouvernemental qui a introduit cette mesure, censée éliminer les écarts inéquitables entre les différentes catégories de fonctionnaires. Ce sont les personnels de la santé, de l’éducation nationale, les employés des différents ministères et du domaine de la défense qui verront leurs rémunérations augmenter. Les salaires, qui diffèrent en fonction de la spécialisation, du grade professionnel et de l’ancienneté, sont complétés par certains bénéfices. Egalement à compter du 1er août, sont entrées en vigueur les nouvelles indemnités de congé parental, dont la limité inférieure est de 1.000 lei (environ 230 euros), la limite maximale ayant été supprimée au 1er juillet. En bénéficient les parents qui ont réalisé des revenus imposables pendant au moins 12 mois sur les deux dernières années avant la naissance du bébé. Dans leur cas, l’indemnité sera de 85% des revenus nets réalisés.





    Mécontentements des transporteurs roumains



    Les transporteurs routiers menacent d’organiser des protestations au niveau national à la mi-septembre, si le problème de l’augmentation des tarifs de l’assurance responsabilité civile n’est pas réglé. Ils ont demandé cette semaine au gouvernement le gel des tarifs des polices d’assurances responsabilité civile à leurs valeurs de l’été dernier.



    Constantin Isac, vice-président de l’Union nationale des transporteurs routiers, explique : « Il y en a eu, des promesses ; les mois sont passés. Quel constat faisons-nous? Par rapport à juin 2015, la hausse moyenne a été de 80%, et les pics ont culminé à 300-400, voire 500%. Pour un poids lourd, voici 12-15 mois, l’assurance responsabilité civile était à 4000 — 4500 lei, soit 1000 euros. Maintenant, c’est 5000 euros. La différence, on doit la transférer dans les tarifs. En ce moment, les tarifs ne supportent pas cette majoration. De ce fait, les transporteurs roumains n’ont plus de place sur le marché».


    Une nouvelle série de négociations avec le gouvernement aura lieu dans deux semaines.




    Création du Centre de coordination unique pour l’ambulance, les pompiers et le SMUR



    Le chef du Service pour les situations d’urgence de Roumanie, le médecin Raed Arafat, a annoncé, jeudi, que des démarches étaient faites en vue de construire un centre de coordination unique pour l’Ambulance, les pompiers et le service de sauvetage d’urgence SMURD, mais aussi pour créer un « registre » des ONGs à même de fournir assistance en cas d’incident aux victimes multiples. Raed Arafat a mentionné à l’occasion que les propriétaires des constructions érigées sans autorisation de sécurité incendie sont tenus de les mettre aux normes avant le 31 décembre prochain au plus tard. Jusqu’alors, la responsabilité incombe exclusivement aux bénéficiaires des investissements. A partir du 1er janvier 2017, les sanctions pour fonctionnement sans autorisation de sécurité incendie iront de 20.000 à 50.000 lei, l’équivalent de 4500 à 11.000 euros. Les mesures s’imposent après l’incendie de l’automne dernier dans une discothèque bucarestoise, qui s’est soldé par des dizaines de morts.




    Les centres de transfusions sanguines sous la loupe du ministère de la Santé



    Le ministère roumain de la Santé a identifié à l’échelle nationale 142 centres de transfusions sanguines non autorisés, la plupart d’entre eux dans les hôpitaux publics. Une enquête a été démarrée pour établir les causes et identifier les solutions à ce problème. Si cette situation persiste, à partir du 1er novembre, l’Institut national d’hématologie ne fournira plus de sang ni de produits sanguins aux établissements sanitaires concernés. Récemment, une femme est décédée et une autre est dans un état grave à cause d’erreurs transfusionnelles.




    La 31e édition des JO



    Une centaine de sportifs roumains participent à la 31e édition des JO de Rio de Janeiro, première ville d’Amérique du Sud à accueillir un tel événement, qui réunit 10 mille sportifs de plus de 200 pays. Une première dans l’histoire des JO c’est la présence du Kosovo et du Soudan. Et c’est toujours pour la première fois qu’une équipe d’athlètes réfugiés participera aux compétitions sous l’égide du drapeau olympique. Les controverses et les problèmes nont pas épargné non plus cette édition des JO, tant à l’intérieur du Brésil qu’à l’échelle mondiale. En effet, le pays est confronté à de graves problèmes financiers et économiques, tandis que cette édition des JO est ternie par le plus grand scandale de dopage de l’histoire du sport. A cela s’ajoute le danger du virus Zika. (trad.: Mariana Tudose)

  • 12.09.2015 (mise à jour)

    12.09.2015 (mise à jour)

    Aide – Un demi-millier de personnes venues de 24 pays participent, ces samedi et dimanche, au 28e Festival des premiers secours, organisé pour la première fois en Roumanie, à loccasion de la Journée mondiale dédiée à laide médicale durgence. Il sagit dune véritable compétition annuelle qui réunit les équipes de premiers secours de la Croix rouge et du Croissant rouge dEurope. Lévénement se déroule en présence de la présidente de la Croix rouge roumaine, la princesse Margareta.



    Tennis – Lancienne grande gymnaste roumaine, Nadia Comăneci, a posté samedi sur son profil FB une photo qui la montre aux côtés de Simona Halep, quelle appelle “la reine du tennis”. Des propos qui surviennent quelques heures après que la joueuse roumaine de tennis, Numéro 2 mondiale, a raté sa qualification en finale de lUS Open, sinclinant devant lItalienne Flavia Pennetta. Simona Halep sest dite heureuse dêtre arrivée pour la première fois dans une demi-finale de lUS Open, tout en reconnaissant quelle navait pas pu surmonter la pression psychologique.



    Météo – Le temps saméliore en Roumanie et il marquera un léger réchauffement sur lensemble du territoire. Le ciel sera plutôt dégagé, avec quelques nuages et des pluies faibles sur le nord-est et en montagne. Les maximales devraient sencadrer entre 20 à 27 degrés.

  • A la une de la presse roumaine – 10.08.2015

    A la une de la presse roumaine – 10.08.2015

    En pleine saison des vacances d’été, les touristes roumains souhaitant se rendre en voiture sur les côtes bulgare, grecque et turque ne bougent pas trop en raison d’un renforcement des contrôles par la police bulgare aux frontières. Retour en Roumanie, sur les cimes des Carpates où les différents services de secours ne réussissent pas à retrouver un planeur et son pilote, portés disparus depuis quatre jours.



  • Michel Beine (Belgique) – les services de secours en Roumanie

    Michel Beine (Belgique) – les services de secours en Roumanie

    C’est d’ailleurs un premier exemple de la manière dont les réglementations européennes ont eu un impact direct sur chaque citoyen européen, explique la Commission européenne. Le 112 sauve la vie, protège le citoyen et la propriété, lit-on sur le site consacré à ce service. C’est dire qu’en appelant ce numéro, 24 h sur 24 et 7 jours sur 7, on accède tout de suite aux pompiers, à l’ambulance et au Service mobile d’urgence SMUR, ainsi qu’à la police et à la gendarmerie.



    Il convient d’appeler ce numéro quand l’intervention des agences spécialisées est nécessaire, pour assurer l’assistance immédiate dans des situations où la vie, l’intégrité ou la santé du citoyen, l’ordre public, la propriété publique ou privée ou l’environnement sont en danger. L’appel est universel car multilingue et gratuit. Il est possible de s’exprimer en roumain, dans les langues des minorités nationales ou dans une des langues à usage international. Ce service est opéré par le Service des télécommunications spéciales.



    Dès que l’appel est effectué, l’opérateur peut voir le numéro et l’emplacement de la personne qui parle. La confidentialité est une obligation pour le personnel du système. Après avoir fourni les éléments les plus importants à l’opérateur, il faut rester en ligne pour répondre aux questions. Le personnel des centres d’appels 112 est spécialisé et instruit pour assister les appelants en cas d’urgence et les aider dans les plus brefs délais. L’utilisation des ressources matérielles et humaines à l’intervention d’urgence est beaucoup plus efficace avec le système 112. Les équipes d’intervention les plus proches du lieu de l’urgence arriveront sur place, économisant des minutes importantes pour sauver des vies humaines.



    Le numéro d’urgence a reçu 36 millions d’appels en 2006 ; leur nombre a baissé au fil des années pour arriver en 2014 à 16,5 millions. Le service a enregistré beaucoup d’appels de plaisantins, surtout dans les premières années de son fonctionnement. Ainsi, sur les 36 millions d’appels en 2007, par exemple, 33 millions étaient de fausses alertes. Leur nombre a baissé de 25% et actuellement, il se situe à 65%, donc la Roumanie s’inscrit dans la moyenne européenne. Selon le dernier rapport de la Commission européenne, la Roumanie compte parmi les Etats membres avec les meilleurs temps de réaction à l’appel (le temps moyen est d’un peu plus de 3 secondes) et une bonne localisation des appelants. Voilà, M Beine. J’espère avoir répondu à votre question. A bientôt.

  • 25.12.2014

    25.12.2014

    Noël — C’est Noël pour les chrétiens du monde entier, y compris de Roumanie, qui marquent la naissance de Jésus-Christ, un des moments fondamentaux de la chrétienté. A Bucarest, capitale d’un pays à population chrétienne orthodoxe majoritaire, le Patriarche Daniel, chef de l’EOR, a appelé les Roumains à faire preuve d’amour envers leurs proches et l’humanité et à égayer leurs vies. Noël est marqué par des messes spéciales dans les églises et monastères, mais aussi par des traditions particulières et des repas festifs en famille. En Roumanie, le cantique est la coutume typique pour cette période de l’année, un rituel composé de chansons, danses et gestes particuliers. A la campagne, enfants et adultes, les “colindători”, les acteurs de ces cantiques, font du porte à porte pour faire des vœux de santé et de prospérité. Ils sont remerciés par les villageois avec des fruits, des bretzels, des gâteaux, des sucreries en tout genre et de largent.



    Pape – Le pape François a dénoncé jeudi la “persécution brutale” des jihadistes en Irak, Syrie et ailleurs dans le monde, du Nigeria au Pakistan, déplorant lors de sa bénédiction de Noël les violences contre les enfants au milieu de “tant dindifférence”, informe lAFP. Le Souverain pontife a célébré la fête de Noël en envoyant son message “urbi et orbi” (“a la ville et au monde”), a 1,2 milliard de catholiques. Il a évoqué “les nombreuses personnes dispersées, déplacées et réfugiées, enfants, adultes et personnes âgées du monde entier”. Le pape François a exhorté les parties impliquées a négocier en Ukraine, et appelé au dialogue au Proche Orient, en Libye, en Centrafrique, au Soudan du Sud et en RDCongo. Il a lancé un message fort aussi au sujet des enfants exploités dans le monde, “avec notre silence complice”, et il a évoqué “les enfants massacrés sous les bombardements”, dénonçant “lindifférence”.



    Messages — Dans son message aux Roumains à l’occasion de Noël, le nouveau président roumain, Klaus Iohannis, a mis en exergue la famille, qui se trouve, selon lui, au centre de cette fête, précisant que, par rapport à tous les autres pays membres de l’UE, la Roumanie compte le nombre le plus important d’enfants séparés de leur parents. Mes pensées vont vers tous les enfants dont les parents sont loin, vers tous les parents qui ne peuvent pas avoir leurs enfants avec eux, vers toutes les familles de Roumains du pays et de la diaspora, affirme le chef de l’Etat. Pour sa part, le premier ministre Victor Ponta a mis en évidence l’importance particulière de ce Noël, qui représente aussi l’anniversaire des 25 années écoulées depuis la révolution roumaine. Enfin, l’ex-souverain roumain, Michel, a fait appel à l’unité des Roumains. Tout en mettant en exergue le choix démocratique notable fait par les Roumains en novembre dernier, lors des élections présidentielles, le dernier roi de Roumanie a souhaité que le règne de la loi et le respect envers les institutions de l’Etat soient dorénavant inébranlables.



    Révolution — Les cérémonies consacrées au 25e anniversaire de la révolte anticommuniste roumaine de décembre 1989 se sont poursuivies à Bucarest et dans toutes les grandes villes roumaines. Déclenchée le 16 décembre 1989 à Timisoara, dans l’ouest du pays, la révolte anticommuniste s’est rapidement propagée dans la capitale et dans les autres grandes villes du pays. Le 22 décembre, l’assaut des manifestants contre les locaux du Comité central du Parti communiste a abouti au départ du couple dictatorial Nicolae et Elena Ceausescu, qui se sont enfuis avec un hélicoptère. Les combats de rue se sont poursuivies, néanmoins, la capitale, Bucarest, étant quasiment en état de guerre et ce jusqu’au 25 décembre 1989, quand les époux Ceausescu ont été exécutés suite à un procès sommaire. Plus de mille personnes ont perdu la vie et près de 3400 ont été blessées, ces jours-là. La Roumanie est l’unique pays de l’Europe de l’Est où le changement du régime s’est réalisé par la violence et où les ex-dirigeants communistes ont été exécutés.



    FMI — Le ministre roumain des finances, Darius Vâlcov, a fait savoir qu’il ne voyait aucune raison pour reconduire l’accord avec le FMI, qui arrive à terme en septembre 2015. Prolonger cet accord n’est pas une priorité, a affirmé le responsable selon lequel « la Roumanie est suffisamment stable pour se débrouiller toute seule sans avoir besoin d’être guidée ». « Je serais très heureux de voir une Roumanie qui vit aussi son propre rêve et non seulement celui des autres », a encore précisé le ministre roumain des finances. Darius Vâlcov s’exprimait alors que la semaine dernière le premier ministre Victor Ponta avait déclaré que Bucarest pourrait conclure un nouvel accord avec le FMI, inspiré du document convenu avec la Pologne, qui prévoit un prêt flexible, supposant des conditions plus flexibles. L’accord en vigueur avec la Roumanie est de type préventif et il est le troisième depuis le début de la crise économique.



    Secours — Quatre touristes roumains ont été évacués de la jungle, aux côtés d’une centaine de touristes étrangers, suite à une importante opération de secours lancée par les autorités malaisiennes, apprend-on du ministère roumain des Affaires étrangères. Les touristes étaient restés bloqués dans un hôtel isolé dans le parc national de Taman Negara, après que des pluies diluviennes, les plus importantes depuis 40 ans provoquées par la mousson, eurent ravagé la région. Les quatre touristes roumains se trouvent désormais dans la capitale Kuala Lumpur et leur état de santé est bon, a annoncé l’ambassade roumaine en Malaisie.