Tag: sécurité alimentaire

  • 19.05.2022

    19.05.2022

    Accord – La Roumanie et le Portugal, des Etats membres de l’Union européenne et de OTAN démontrent qu’elles peuvent compter sur l’appui réciproque et ensemble peuvent établir des relations de très bonne coopération, a déclaré le premier ministre Nicolae Ciuca jeudi, à l’issue d’une réunion à Bucarest avec son homologue portugais, Antonio Costa, qui fait une visite en Roumanie. Ce dernier a déclaré que son Etat soutiendra l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen et espère que cette intégration faciliterait la circulation des Roumains qui résident au Portugal et les échanges entre les deux peuples. Il a souligné que l’accord roumano-portugais visant la coopération dans le domaine de la défense, signé à l’occasion de cette visite, mènera au renforcement de la coopération militaire bilatérale. Les domaines visés sont principalement le management et la planification de la défense, la participation à des exercices militaires bilatéraux et multinationaux, la défense cybernétique et la lutte contre la guerre hybride. Le premier ministre Costa a également été reçu par le président Klaus Iohannis.

    OTAN – « Je salue chaleureusement et je soutiens fermement les candidatures historiques de la Finlande et de la Suède » à l’OTAN, a déclaré le président américain Joe Biden. Selon sa porte parole, Karine Jean-Pierre, Biden recevra jeudi à la Maison Blanche la première ministre suédoise, Magdalena Andersson et le président finlandais Sauli Niinistö, peu de temps après que ces deux Etats eurent déposé leurs candidatures d’adhésion à l’OTAN. Jusqu’à la fin de ce procès d’adhésion, qui pourrait durer pour des mois et peut se réaliser uniquement suite à une unanimité des membres de l’Alliance, les Etats unis vont coopérer avec la Finalande et la Suède contre toute menace à l’adresse de la sécurité commune et pour décourager toute agression a précisé la Maison Blanche. Réticents quant à renoncer à leur neutralité historique, les deux Etats scandinaves ont décidé de changer de cap et d’intégrer l’OTAN après l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe le 24 février.

    Bogdan Aurescu – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu est à New York à l’invitation du secrétaire américain d’Etat Antony Blinken, pour participer à deux réunions consacrées à la sécurité alimentaire mondiale. Elles visent à identifier et à mettre en place des solutions pour réduire les effets au niveau mondial de la crise alimentaire. Le chef de la diplomatie roumaine soulignera la détérioration de la situation humanitaire en Ukraine et les implications complexes du conflit militaire déclenchée par la Russie contre cet Etat, y compris de la perspective de la sécurité alimentaire. Il présentera les efforts entrepris par la Roumanie qui vise d’un côté le soutien de l’économie ukrainienne et de l’autre la réduction des effets de la crise alimentaire par des routes alternatives de transport des céréales d’Ukraine, y compris via le port de Constanta en mer Noire et les ports danubiens, précise le ministre roumain des Affaires Etrangères.

    Corruption – L’ancien maire de gauche de Bucarest, Sorin Oprescu est en détention provisoire pour une période de 40 jours à Athènes, en Grèce, a décidé le procureur devant lequel il a été présenté. Selon des sources de la police roumaine, la décision demeure valable jusqu’à la réunion de la commission qui doit décider de la demande d’extradition en Roumanie. M Oprescu faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international et a été arrêté à Athènes après avoir été condamné la semaine dernière à 10 ans et 8 mois de prison ferme pour prise illégale d’intérêts, blanchiment d’argent, abus de fonction et constitution d’un groupe criminel organisé. Le chirurgien âgé de 71 ans a été édile en chef de Bucarest de 2008 à 2015. Auparavant, il avait été sénateur de la part du PSD. Par ailleurs, la Cour d’Appel de Sofia a ajourné pour le mois prochain la décision visant l’extradition depuis la Bulgarie voisine de l’ex ministre du tourisme, Elena Udrea. Elle avait fui la Roumanie le 7 avril, quelques heures avant d’être condamné définitivement par la Haut Cour de Cassation et de Justice à six ans de prison ferme pour corruption et abus de fonction. Selon les médias de Bucarest, Elena Udrea (48 ans) était le personnage le plus influent de l’entourage de l’ex président de la Roumanie de 2004 à 2014, Traian Basescu. Sous sa protection, affirment les commentateurs, Mme Udrea a connu une ascension politique remarquable, marquée par des mandats d’élu local à Bucarest, conseillère présidentielle, députée, ministre de la part de plusieurs partis : national-libéral, démocrate-libéral et du mouvement populaire, formation fondée par M Basescu dont elle a été même la présidente. En 2014, Elena Udrea s’était portée candidate dans le cadre du scrutin présidentiel lorsqu’elle a obtenu 5,20% des voix, au premier tour.

    Exploitation gazière – La Chambre de Députés de Bucarest, qui est la chambre décisionnelle, dans ce cas, a adopté, mercredi, le projet portant modification de la loi offshore. Le nouvel acte législatif permettra l’exploitation des gisements de gaz en mer Noire. Alors que le PSD, le PNL et l’UDMR, au pouvoir, ont soutenu la nouvelle loi, mentionnant qu’elle assure la sécurité énergétique de la Roumanie, l’AUR, nationaliste, d’opposition, l’a critiquée, affirmant que les investisseurs n’auront que des droits, et pas de sanctions. Selon le ministre de l’Energie, Virgil Popescu, une fois que l’extraction du gaz démarre en mer Noire, la Roumanie produira plus qu’elle ne peut consommer. Les revenus supplémentaires provenant de l’application de cette loi doivent être orientés vers les investissements, a-t-il encore précisé.

    Football – Soirée foot aujourd’hui à Bucarest : Sepsi OSK Sfântu Gheorghe (centre) et FC Voluntari (dans le sud, ville-satellite de Bucarest) se disputent ce soir la finale de la Coupe de Roumanie. Dimanche, le CFR Cluj a remporté sont 5e trophée consécutif de Champion de Roumanie. Une fois le championnat interne achevé c’est le tour de la sélection nationale de foot d’évoluer, début juin, dans le deuxième échelon continental dans une nouvelle édition de la Ligue des nations et jouer contre le Monténégro, la Bosnie et la Finlande.

    Météo – Temps généralement beau en Roumanie avec des températures à la hausse. La vitesse du vent est assez modérée, avec quelques intensifications dans l’est, le sud-est et sur les sommets. Les maxima vont de 17 à 26 degrés avec 23 degrés à midi à Bucarest.

  • Sécheresse exceptionnelle en Roumanie

    Sécheresse exceptionnelle en Roumanie

    En 2015, un ambitieux programme de réhabilitation de lancien système dirrigations a démarré en Roumanie. En cinq ans, soit fin 2020, environ deux millions dhectares de terre agricole devaient être couverts par ce nouveau système. Dans les faits, seuls environ 850.000 hectares sont aujourdhui irrigables en Roumanie, à savoir uniquement 10% de la surface agricole totale. Même ainsi, les agriculteurs roumains ont fait des demandes dirrigation pour seulement quelque 100.000 hectares, selon le ministre de lAgriculture, Adrian Oros. La situation est dramatique.

    Malgré des sols fertiles, lagriculture roumaine est très dépendante des conditions météo. Il a plu très peu ces trois derniers mois et il y a eu très peu de neige cet hiver. Les données pluviométriques le montrent aussi : en avril, on a eu près de 7l de précipitations par m², contre une moyenne multiannuelle de 53l. Autrement dit, on peut parler de sécheresse en Roumanie. « Une sécheresse historique, forte, extrême, sans précédent ces dernières années », à en croire le ministre Adrian Oros. La situation la plus grave est à retrouver surtout dans le sud, le sud-est et lest du pays, dans les régions de Bărăgan, Dobroudja et Moldavie.

    Nicolae Moraru, le maire dune commune de lest du pays, décrit la situation : « Nous avons des fermiers dans des situations difficiles. Ils ont 400-500 hectares et des dépenses énormes, ils risquent la faillite. Leurs terres, maisons et autres biens sont tous sous gage auprès des banques. La situation est désastreuse dans notre région. »

    Selon le ministère de lAgriculture, trois millions dhectares semées de céréales lautomne dernier sont déjà compromis, notamment le colza, lorge, le blé et le seigle. Les producteurs anticipent déjà une augmentation du prix du pain, mais les autorités estiment quil est encore trop tôt pour faire de telles prévisions. Dans une interview pour une chaîne privée de télévision, le ministre de lAgriculture Adrian Oros précise : « Il est beaucoup trop tôt pour le dire. Et ce qui se passe en Europe et au niveau mondial a aussi de limportance. Les bonnes années, où il a plu suffisamment, la production nationale de blé a été de 7-8, voire même 9 millions de tonnes, et nous en consommons 2 millions et demi, 3 millions tout au plus. Il en va de même pour le maïs : on produit 14-15 millions de tonnes et la consommation maximale sélève à 7 millions de tonnes. Alors, même avec une production réduite de moitié, la consommation interne serait assurée. »

    Les yeux se tournent maintenant vers les météorologues : ils annoncent quelques pluies en fin de semaine, sur tout le pays. Néanmoins, les quantités ne seront pas très importantes : 10l par mètre carré en moyenne. (Trad. Elena Diaconu)

  • La sécurité alimentaire, en débat

    La sécurité alimentaire, en débat

    Près de 70% des maladies affectant les Roumains sont provoquées par les aliments et par la manière de se nourrir, alors que les additifs alimentaires sont considérés la 3e cause de mortalité au niveau mondial, après la consommation de drogues et de médicaments et après les accidents de la route. L’usage des additifs n’est pas justifié lorsque la dose utilisée met en danger la santé du consommateur, diminue la valeur nutritionnelle du produit alimentaire ou masque certains défauts majeurs, cachés, des aliments. La plupart des denrées alimentaires contiennent des additifs, alors que beaucoup d’entre eux se sont avérés dangereux pour l’homme.

    C’est aussi pourquoi certains pays du sud-est de l’Europe ont saisi la Commission européenne sur le double niveau de qualité de certains produits. Ils accusent certaines compagnies occidentales de fournir ici des produits équivalents d’une qualité inférieure, même s’ils portent la même marque qu’en Occident. En visite à Bucarest, le commissaire européen à la Santé et à la Sécurité alimentaire, Vytenis Andriukaitis, a affirmé qu’il était absolument inadmissible qu’il y ait des produits alimentaires à double niveau de qualité, selon le pays européen dans lequel ils sont vendus. Il a promis une méthodologie commune censée permettre aux Etats membres de procéder aux analyses nécessaires, mais aussi un cadre juridique approprié. L’officiel européen a souligné que ces denrées alimentaires à double niveau de qualité affectent la santé des consommateurs à long terme, ce qui entraîne en fin de compte des coûts plus élevés. Et ce parce qu’un contenu plus élevé de sucres consommés sur le long terme crée des problèmes importants – cancer ou maladies chroniques.

    En Roumanie, un groupe de travail a été créé, formé de représentants du ministère de l’Agriculture, de l’Autorité sanitaire-vétérinaire et de la Protection des consommateurs, en vue de dépister d’éventuels doubles niveaux de qualité dans les aliments importés d’Europe Occidentale. Les résultats d’une étude comparative réalisée l’été dernier sur des aliments susceptibles d’être de qualité inférieure ont indiqué des différences dans 9 des 29 échantillons analysés, mais les officiels roumains affirment que les produits en question ne mettent pas en danger la santé de la population.

    Le sujet a été également débattu à Bratislava, à la fin de la semaine dernière, lors d’un sommet auquel la Roumanie a été représentée aussi, dans une tentative de lutter contre la vente d’aliments de qualité inférieure dans les pays ayant accédé à l’Union européenne dernièrement. Les participants se sont mis d’accord sur une nouvelle manière de coopérer, pour identifier les produits qui pourraient présenter des paramètres de qualité différents selon le marché auquel ils sont proposés. Ainsi, les experts roumains travailleront avec les députés européens pour réglementer ce secteur. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • La sécurité des aliments

    La sécurité des aliments

    En dehors de la recherche agricole par des méthodes innovantes, la sécurité alimentaire compte parmi les priorités majeures de développement de l’Union européenne. L’objectif est de protéger les consommateurs, garantissant, en même temps, le bon fonctionnement du marché unique. Certaines normes censées assurer l’hygiène des produits alimentaires, la santé des animaux et des plantes, mais aussi la lutte contre la contamination aux substances telles les pesticides ont été convenues. Des vérifications rigoureuses sont effectuées, et les importations hors UE doivent respecter les mêmes normes que les aliments communautaires. Des limites sont fixées pour les additifs et les résidus de médicaments vétérinaires et phytosanitaires des fourrages, mais aussi un système strict pour autoriser et vendre les OGM.

    Roxana Morea, conseillère de presse à la Représentation de l’Union européenne à Bucarest, explique ce que la politique européenne prévoit au sujet de la sécurité alimentaire : « La sécurité alimentaire et de la nutrition vise à garantir le fait que tout le monde ait accès à des aliments, en quantités suffisantes, non coûteux et nourrissants. Par le soutien accordé en la matière, l’UE cherche en fait à construire et à consolider la capacité d’adaptation aux crises en matière de nourriture et faire en sorte que tous les pays bénéficient du soutien nécessaire pour que personne n’ait faim. C’est notamment la lutte contre la malnutrition qui est vitale, pour donner une chance aux enfants des catégories les plus pauvres de mener une vie saine, d’avoir accès à l’éducation et d’améliorer leurs chances pour l’avenir. A présent, une personne sur huit meurt de faim chaque jour dans le monde, surtout en Afrique subsaharienne et dans le sud de l’Asie. C’est pourquoi la lutte contre la famine est le premier objectif de développement millénaire. Et le centre de politique européenne pour la sécurité alimentaire établit que cette sécurité, la nutrition et l’agriculture durable sont des priorités-clé pour l’UE, surtout dans le domaine de la politique de coopération pour le développement ».

    Bruxelles s’est fixé pour objectifs jusqu’en 2030 une grande production de denrées alimentaires – de qualité supérieure et à des prix raisonnables – mais aussi une hausse durable et favorable à l’inclusion, dans les conditions des changements climatiques, de la réduction des ressources naturelles et de l’accroissement du nombre d’habitants au niveau mondial. Roxana Morea : « L’accès à la nourriture est un défi en soi-même. L’important, ce n’est pas seulement l’accès, mais aussi le fait que la nutrition, respectivement la nourriture qui est disponible soit appropriée du point de vue nutritionnel. La politique de l’UE prévoit un soutien notamment pour les pays en développement, pour que ces derniers, par l’appui accordé par l’UE, couvrent les quatre piliers reconnus au niveau international dans le cadre du sommet mondial de l’alimentation de 1996 – accroissement de la disponibilité des ressources alimentaires, amélioration du contenu nutritionnel de la consommation alimentaire, ainsi que la consolidation de la capacité de réponse et de gestion des crises. De ce point de vue, la sécurité alimentaire est un secteur de politique de l’UE dans lequel l’engagement de l’Union est pour une cohérence avec l’ensemble de la politique de coopération au développement. Pour accroître l’adaptabilité aux crises, les projets de prévention et de préparation sont importants. Ils visent la gestion des risques cycliques, tels que des ouragans ou des tempêtes violentes, ou des vulnérabilités qui ne peuvent pas être prévues, tels que les tremblements de terre. »

    Un chapitre important dans la politique européenne en ce qui concerne la sécurité alimentaire relève de la prévention de la transmission des maladies des animaux chez les hommes. Les normes de l’UE garantissent que les zoonoses, telles que la salmonellose ou la tuberculose, sont maintenues sous contrôle et que seuls les animaux sains et les produits qui en proviennent entrent dans la chaîne alimentaire. Un aspect tout aussi important porte sur la limitation de l’usage d’antibiotiques dans les fermes. L’emploi des antibiotiques pour compenser la croissance non conforme des animaux et des oiseaux a mené à la hausse de la résistance des bactéries à des traitements à usage humain. Alors que près de la moitié des antibiotiques fabriqués dans le monde sont utilisés dans des fermes, certaines mesures s’imposent, ont récemment décidé les députés européens. Ils ont voté une proposition de remise à jour de la législation de l’Union européenne en matière de médicaments vétérinaires, dans le sens de restreindre l’usage des médicaments antimicrobiens existants et d’en développer de nouveaux.

    Cela alors que des avertissements de l’Organisation mondiale de la Santé disent que nous risquons d’approcher une ère post-antibiotiques où la résistance antimicrobienne provoque plus de décès que le cancer chaque année. Selon le président du Collège des médecins vétérinaires de Roumanie, Viorel Andronie:« Cette précision constitue un signal d’alarme et tous les décideurs impliqués dans le domaine respectif doivent se donner la main et chacun dans son domaine doit faire ce qu’il faut faire pour que la réduction de l’antibiorésistance soit à son maximum possible. Et, ce qui est très important, de donner la possibilité aux gens de bénéficier d’antibiotiques lorsqu’ils en ont besoin ». La Roumanie a interdit dès 2006 l’usage des antibiotiques comme promoteurs de croissance. (trad. Ligia Mihaiescu)

  • A la Une de la presse roumaine 04.03.2016

    A la Une de la presse roumaine 04.03.2016

    Les journaux annoncent l’arrivée d’une première vague de migration en Roumanie et décortiquent ce qui est réel et ce qui est spéculation dans le scandale du fromage. Enfin le conflit entre les banques et les clients s’accentue, suite à l’adoption d’une loi sur les crédits hypothécaires. Détails sur tous ces sujets dans la revue de presse de RRI.

  • 02.07.2015

    02.07.2015

    Grèce – L’agence d’évaluation financière Moody’s a abaissé la note de la dette grecque en pointant le risque supplémentaire que le référendum de dimanche ferait peser sur les créanciers privés du pays. Cette annonce intervient alors que ses rivales Fitch et Standard and Poor’s ont elles aussi abaissé la note grecque. Sans l’appui des créanciers internationaux et sans l’adoption d’une réforme économique et fiscale à un moment donné, la Grèce ne pourrait plus rembourser ses obligations privées, avertit Moody’s. Les ministres des finances de la zone euro ont décidé de poursuivre les négociations avec le gouvernement d’Athènes uniquement après le référendum de dimanche, lorsque les Grec sont appelés à dire oui ou non au programme proposé par les créanciers internationaux.

    OTAN – Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg a rencontré aujourd’hui à Bucarest le premier ministre par intérim Gabriel Oprea et les ministres de la défense, Mircea Dusa et des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu. L’agenda de la visite de M Stoltenberg inclut aussi des pourparlers avec le président roumain Klaus Iohannis. Les deux responsables s’étaient réunis en février à Bruxelles, lors de la première visite à l’étranger du mandat de l’actuel président roumain, ainsi qu’à la réunion d’été des dirigeants de l’UE, lorsque les deux ont évoqué les mesures envisagées par l’OTAN dans le milieu sécuritaire actuel. Aujourd’hui également, le secrétaire général de l’alliance a inauguré à Bucarest, le siège du premier des deux centres de commande et de contrôle de l’OTAN de Roumanie. Tous les centres similaires installés en Roumanie, Bulgarie, Pologne, Estonie, Lettonie et Lituanie seront opérationnels avant la fin de l’année. Une quarantaine de hauts responsables de l’Alliance atlantique travailleront de manière permanente dans chaque commandement, assurant la planification et la coordination des exercices militaires ainsi que le redéploiement des forces en situation de crise. Ces commandements contribuent à la consolidation du flanc oriental de l’Alliance face à l’agressivité de la Russie.

    Corruption – Le vice-président de la Chambre des députés de Bucarest, le libéral Dan Motreanu, fait l’objet d’une poursuite pénale démarrée par la Direction nationale anti-corruption. M Motreanu est poursuivi pour trafic d’influence et blanchiment d’argent dans le dossier de l’ex-conseiller présidentiel George Scutaru, accusé de complicité de prise de pot de vin et blanchiment d’argent. Selon un communiqué du parquet anti-corruption, Mm Motreanu et Scutaru auraient reçu plusieurs centaines de milliers d’euros, destinés aux campagnes électorales du PNL de 2008 et provenant d’un haut responsable local. Celui-ci aurait à son tour reçu un million d’euros de la part d’une personne qui cherchait à devenir propriétaire de plusieurs terrains dans le comté de Buzau, dans le sud-est.

    Sécurité alimentaire – Le Roumain Dacian Ciolos a été nommé par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker à la fonction de conseiller spécial pour la sécurité alimentaire internationale. Commissaire européen à l’agriculture et au développement rural entre 2010 et 2014, M Ciolos dispose d’une vaste expérience dans ce domaine et il est la juste personne pour m’offrir des conseils dans ce thème, a déclaré le chef de l’exécutif communautaire. Le nouveau conseiller collaborera étroitement avec les membres de la Commission au sujet de la contribution de l’UE dans la résolution des défis globaux, tels les crises alimentaires, la pression sur les ressources naturelles, la population mondiale à la hausse et les changements climatiques. A Bucarest, Dacian Ciolos a rempli la fonction de ministre de l’agriculture entre 2007 et 2008.

    Foot – Le club roumain de foot FC Botosani (dans le nord-est) débute ce soir dans les coupes européennes et reçoit la visite du club géorgien Tskhinvali, au premier tour de la Ligue Europa. Le match retour aura lieu la semaine prochaine. Le vainqueur rencontrera les polonais de Legia Varsovie dans le deuxième tour préliminaire. Dans cette phase de la compétition, Astra Giurgiu, (sud du pays) affrontera les Ecossais de Caledonian Thistle. Les vice-champions de Roumanie ASA Targu-Mures (centre) sont automatiquement qualifiés au troisième tour préliminaire de la Ligue Europa alors que les champions de Steaua Bucarest rencontreront les Slovaques de AS Trencin, au deuxième tour préliminaire de la Ligue des Champions.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Monica Niculescu rencontrera aujourd’hui à Wimbledon la Slovaque Jana Cepelova (106e au classement WTA), celle qui a éliminé Simona Halep, no 3 mondiale, provoquant la plus grande surprise du tournoi. Irina Begu, l’autre roumaine présente dans la compétition affrontera vendredi la célèbre maria Charapova de Russie, 4e mondiale.

  • La sécurité des aliments et des consommateurs de Roumanie

    La sécurité des aliments et des consommateurs de Roumanie

    2015 a été déclarée Année européenne du développement, afin de mettre en évidence encore plus la manière dont l’Europe communautaire aide les sociétés et les Etats non membres à se développer. Des activités à thème différent sont prévues pour chaque mois de l’année. Parmi les thèmes en vue figure la sécurité alimentaire, un accent particulier étant mis sur l’éradication de la malnutrition qui tue annuellement plus de 3 millions d’enfants à travers le monde.

    La sécurité alimentaire pose d’autres problèmes en Roumanie: combien sûrs pour la santé des consommateurs sont les aliments proposés dans les magasins ou sur les étals des marchés ? Il existe, bien évidemment, nombre d’institutions gouvernementales qui veillent à ce que les aliments soient sains et nourrissants, dont l’Autorité nationale pour la protection des consommateurs et l’Autorité nationale sanitaire vétérinaire.

    Les institutions habilitées vérifient les producteurs et les commerçants, du point de vue de la sécurité sanitaire des produits proposés aux consommateurs, déclare le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin : « En ce qui concerne la sécurité des aliments, je pense que dans la Roumanie d’aujourd’hui et avec la législation en vigueur, il n’y a plus beaucoup de consommateurs sceptiques, si l’on prend en compte les espaces de commercialisation autorisés. Le message que nous avons toujours essayé de transmettre est celui que tout ce qui sort d’un abattoir ou d’une unité de transformation, par exemple, est propre à la consommation. En plus, il existe une multitude d’institutions publiques à qui il incombe de certifier si oui ou non tel ou tel aliment est sûr. Moi, en tant que consommateur, si je vais aujourd’hui acheter un produit dans un magasin, je sais exactement quelle est la provenance de la marchandise. Tel n’est pas le cas sur les marchés paysans, où l’on ignore d’où viennent les fromages ou les pommes. Avant le 1er mai, date à laquelle on a introduit le carnet du producteur et du commerçant, nous étions dans l’impossibilité de vérifier la traçabilité des produits. Depuis lors, tout producteur est obligé de préciser l’origine des produits mis en vente. »

    Pourtant, tous les acheteurs ne sont pas certains que les denrées alimentaires qu’ils trouvent au magasin ou aux marchés sont sains et naturels. Nous avons demandé l’opinion de plusieurs consommateurs. Voici ce que nous a répondu notre premier interlocuteur, prénommé Nicu : « Sincèrement, je ne les trouve pas sûrs, vu qu’ils regorgent de produits chimiques, pour ne plus parler des additifs alimentaires, présents dans certains produits. Les autorités nous conseillent de vérifier l’étiquette, mais ce n’est pas si facile que ça. Les personnes d’un certain âge ou celles qui manquent d’une formation appropriée ont du mal à interpréter les informations inscrites sur l’emballage. D’autre part, on constate que le goût des aliments n’est plus du tout ce qu’il était autrefois. Ni les aliments ni les légumes des magasins ou des marchés ne sont plus naturels. »

    Ceci étant, préférerait-on les aliments bio, issus d’une agriculture écologique ? « Ils sont plus chers, car difficiles à obtenir. Ce serait idéal de ne consommer que des produits bio, mais on ne peut pas se les permettre. Enfin, tous les produits vendus devraient être bio. »

    Catalina est également sceptique non seulement au sujet des produits normaux, mais aussi pour ce qui est des produits BIO. « Ni même les produits BIO ne sont pas sûrs, tout comme les autres qui ne sont pas nécessairement pleins de produits chimiques, mais ils sont déviés du normal. Il y a des différences entre ce qu’est écrit sur l’étiquette et la composition proprement dite du produit. Le consommateur ne peut pas vérifier ce qui est écrit sur l’étiquette. Et il s’agit de tous les aliments : produits de charcuterie, conserves, fruits et légumes. »

    Le fait que les produits ne sont plus 100% naturels peut provoquer des problèmes de santé, affirme Catalina : : « Même si les problèmes de digestion ou d’autres problèmes de santé provoqués par les aliments ne sont pas visibles sur place, ils se font sentir dans le temps. Et je pense notamment aux problèmes du système digestif, de la dentition. Chez nous les fruits et légumes sont ionisés pour résister le plus possible dans les étals. Ce qui plus est, ils sont traités aux pesticides. »

    Parmi les maladies qui connaissent une recrudescence ces derniers temps figure aussi le cancer, également favorisé par les aditifs présents dans le aliments produits à échelle industrielle, qui abondent dans les grandes surfaces, affirment certains consommateurs. Corina Zugravu, médecin à l’Institut national de santé publique nous rassure : « Absolument tout ce qui est permis en Europe est également permis chez nous et vice-versa. La notion de cancérigène associée à certaines substances introduites dans les aliments est fausse par définition. Lorsqu’on fait des expériences pour l’introduction de nouveaux additifs dans les aliments, la première barrière que ces produits doivent traverser est justement l’action cancérigène. Au moment où un additif semble avoir même vaguement une action cancérigène, il n’est pas admis, il n’est pas accepté. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne fera pas partie de la composition des aliments. Le public est pourtant confronté à un important problème. Il est beaucoup plus facile de penser que c’est un additif qui vous a rendu malade au lieu de reconnaître que votre propre style de vie est malsain et qu’un alimentation incorrecte vous a provoqué une maladie cardiaque. »

    Et pourtant, les nutritionnistes affirment qu’une alimentation saine devrait absolument contenir aussi des fruits et légumes crus. Ecoutons Corina Zugravu : « Par ailleurs, il est tout aussi vrai que les aliments traités ne sont pas du tout synonymes d’une alimentation saine. On peut y trouver des alternatives plus saines même dans les magasins. Nombre d’aliments sont tellement traités parce que les consommateurs le demandent. Nos consommateurs sont de grands amateurs de produits très sucrés, très salés et très gras. »

    Par conséquent, lorsqu’il est question de sécurité alimentaire, les consommateurs en sont tout aussi responsables que les institutions gouvernementales. (trad. Valentina Beleavski, Alex Diaconescu)

  • A la Une de la presse roumaine du 30.10.2013

    A la Une de la presse roumaine du 30.10.2013

    Sujets divers dans les quotidiens parus ce mercredi à Bucarest. Des chercheurs roumains ont testé une solution de sang artificiel. La Roumanie occupe la 73e place dans un classement mondial de la qualité du milieu des affaires. Les coffres-forts des banques ne sont pas trop sûrs. La sécurité alimentaire mise en danger par un réseaux d’évasion fiscale. Malgré un potentiel énorme, la Roumanie importe toujours des légumes et des champignons géants sont apparus dans le sud-est du pays.