Tag: sécurité cybernétique

  • La Roumanie désinstalle les antivirus russes

    La Roumanie désinstalle les antivirus russes

    Suite à l’agression militaire déclenchée par la Russie contre l’Ukraine les autorités de Bucarest ont ré-analysé le problème de la sécurité cybernétique du pays. Les logiciels antivirus conçus en Russie constituent un danger pour les systèmes informatiques publics, a averti le premier ministre roumain Nicolae Ciuca selon lequel suite aux saisines et aux consultations avec des spécialistes du secteur, les autorités ont décidé d’accélérer cette opération. Mercredi, le gouvernement a approuvé un projet de loi visant la protection des systèmes informatiques des autorités et des institutions publiques qui établit le cadre juridique et institutionnel visant à interdire l’achat et l’utilisation par les autorités et les institutions publiques des produits et des services antivirus proposés par des entités basées dans la Fédération de Russie.

    Cette décision a été adoptée alors que les spécialistes mettent en garde sur le fait que la présence des logiciels russes anti-virus constitue une vulnérabilité à l’adresse de la sécurité cybernétique des autorités et des institutions roumaines. Parmi les arguments à la base de cette décision figure le fait que nombre d’institutions publiques et autorités locales, dont la municipalité de Bucarest par exemple, achètent et utilisent des logiciels russes, en raison notamment de leur prix plus bas. D’ailleurs, la tendance de tous les Etats membres de l’UE est d’émettre des recommandations ou des lois qui imposent à leurs propres institutions publiques de remplacer ce genre de solutions antivirus, si elles proviennent directement ou indirectement de la Russie, en raison du risque élevé que cet Etat les utilise dans le cadre d’une attaque cybernétique.

    La société Kaspersky, qui produit un des plus connus logiciels antivirus sera directement touchée par cette mesure, puisque tous ses produits seront désinstallés depuis tous les systèmes informatiques du pays. Tout logiciel met en place des petites portes d’accès sur tout ordinateur, affirment les experts, des entrées utilisées normalement pour des mises à jour et pour des opérations de maintenance. Mais ce sont précisément ces portes d’accès qui pourraient être utilisées à d’autres buts, tels l’espionnage, affirment les autorités européennes, qui ont adopté des mesures de prévention. Selon l’exécutif de Bucarest, tous les logiciels qui existent seront désinstallés à l’aide des autorités en charge, dont le ministère de la Recherche, de l’innovation et de la numérisation, l’autorité pour la numérisation de la Roumanie et le directorat national de sécurité cybernétique.

    Cette mesure est pourtant temporaire et conforme aux termes de la Constitution pour produire des effets le long de l’invasion déclenchée par la Russie contre l’Ukraine, jusqu’à la date de la signature d’un traité de paix ou d’un accord permanent d’armistice censé garantir l’intégrité territoriale de l’Ukraine.

  • 20.03.2018

    20.03.2018

    Justice – La Commission parlementaire spéciale en charge des lois de la Justice a approuvé aujourd’hui la Loi relative au statut des magistrats ainsi que le texte visant l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature. Lundi, les commissions spécialisées du Parlement ont donné leur avis positif à la loi visant l’organisation judiciaire. Les trois actes réglementaires ont été accordés sur les décisions de la Cour constitutionnelle, suite aux contestations déposées par l’opposition et par la Haute Cour de Cassation et de Justice contre les modifications adoptées par le Parlement de Bucarest. Parmi ces modifications : l’élimination du président roumain du processus de nomination de la direction de la Haute Cour de Cassation et de Justice, son rôle étant assumé par le Conseil supérieur de la magistrature. Le PNL et l’USR, les deux d’opposition, ont annoncé que des raisons existaient pour attaquer à nouveau à la Cour constitutionnelle les modifications des lois de la Justice. Les élus de l’USR ont d’ailleurs protesté durant le plénum de la Chambre des Députés et porté des T-shirts sur lesquels on pouvait lire #FaraPenali/ Sans personnes impliquées dans des affaires pénales. Certaines de ces modifications avaient généré d’amples protestations et suscité les critiques des magistrats.

    Défense – Le Conseil suprême de défense de la Roumanie se réunit aujourd’hui à Bucarest, sous la direction du président Klaus Iohannis. L’activité déroulée en 2017 par les institutions ayant des attributions dans le domaine de la sécurité nationale et les principaux objectifs pour cette année figurent à l’ordre du jour de la réunion. Les membres du Conseil suprême de défense de la Roumanie qui réunit le président, le premier ministre et les directeurs des principales institutions sécuritaires, examineront l’activité du Conseil opératif de sécurité cybernétique et du Centre national de réponse aux incidents de cybersécurité. L’activité de ce dernier est ciblée sur le développement des capacités techniques nécessaires pour améliorer le climat de sécurité cybernétique de Roumanie.


    Bruxelles – Les ministres des Affaires étrangères des Etats de l’UE, dont le Roumain Victor Negrescu, évoqueront aujourd’hui à Bruxelles l’avenir des relations entre l’UE et le Royaume Uni. A cette occasion, le négociateur en chef de la Commission européenne chargé du Brexit, Michel Barnier, présentera les principes généraux de la période de transition post-Brexit entre mars 2019 et décembre 2020. Lundi, M Barnier et le négociateur de Londres sur ce dossier, David Davis, ont annoncé avoir scellé un tel accord prévoyant entre autres les droits des quelques quatre millions et demi de ressortissants européens domiciliés au Royaume-Uni et des 1,2 millions de Britanniques qui habitent dans l’UE. A la fin de cette semaine, le texte sera débattu par les chefs d’Etats et de gouvernements dans le cadre d’un Conseil européen.

    Francophonie – La Roumanie célèbre aujourd’hui, le 20 mars, la Journée internationale de la francophonie. Lundi dans la soirée, l’ambassade de Roumanie à Paris et l’Institut culturel roumain ont organisé au Théâtre « Louis Jouvet » de Paris un spectacle qui a marqué les 25 ans depuis l’adhésion de la Roumanie à l’Organisation Internationale de la francophonie. Sur cette toile de fond, l’ambassadeur de Roumanie en France, Luca Niculescu, a rappelé qu’entre décembre 2018 et juillet 2019, Bucarest et Paris organiseront la Saison croisée France-Roumanie, un ample projet commun qui mettra l’accent sur la culture et la création contemporaines, ainsi que sur des domaines tels l’éducation, l’économie, les sports et le tourisme.

    Santé – A Bucarest, les membres de la Fédération syndicale Sanitas du système sanitaire public ont protesté aujourd’hui devant le ministère des Finances. Les syndicalistes demandent, entre autres, l’octroi des majorations salariales prévues à partir du 1er mars pour tout le personnel du système de santé et d’assistance sociale, l’élimination du plafonnement des bonus, la négociation et la récupération du manque à gagner en termes de revenus provoqué par l’application des nouvelles règles concernant les salaires à compter du 1er mars. Les représentants de la Fédération nationale des syndicats de l’Industrie ont également protesté contre la loi qui gère l’industrie roumaine de défense. Selon le président du syndicat, Ioan Neagu, en début d’année, le gouvernement aurait dû décider du nombre de salariés que cette industrie peut et doit recevoir chaque année.

    Météo – Il fait particulièrement froid en Roumanie. Le ciel est plutôt couvert et des précipitations sont signalées sur le nord, le centre, l’est et le sud-est du pays. Il neige sur le relief et sur l’est, alors que la pluie et la giboulée sont présentes sur le sud-est. La vitesse du vent est assez élevée sur le centre et sur le sud-est, ainsi que sur le relief, où elle va jusqu’à 70 – 80 km/h. Les températures vont de -5 à 5 degrés. Météo hivernale avec de la neige et -2 degrés en ce moment à Bucarest.

  • Attaques cybernétiques en Roumanie

    Attaques cybernétiques en Roumanie



    Si bien que leur nombre a augmenté de 80% par rapport à 2013. Une guerre invisible, qui est pourtant très dangereuse, mettent en garde les spécialistes. Institutions publiques roumaines, compagnies publiques ou privées, banques, même le site du Patriarcat roumain – tous sont devenus cibles des attaques des pirates informatiques, affirme Augustin Jianu, directeur du Centre National de Réponse aux Incidents de Sécurité Cybernétique.



    Cest une structure indépendante dexpertise, recherche et développement dans le domaine de la protection des infrastructures cybernétiques. Malgré les mesures prises pour contrecarrer ces attaques, le pays reste très vulnérable. Un simple email envoyé ou un message posté sur un réseau social offre des informations personnelles que les hackers peuvent utiliser. Augustin Jianu explique :«Au moment où un ordinateur ou plusieurs dispositifs dun réseau sont infectés, sont compromis, ils deviennent partie de réseaux du type hot net (et autres) et sont utilisés par les pirates informatiques pour lancer des attaques sur dautres structures, sans que les possesseurs de ces dispositifs ou ordinateurs le sachent. Voici un exemple très amusant : il est possible quun frigo intelligent branché au réseau du foyer envoie des centaines de milliers de spams par jour, et que son propriétaire ignore complètement cet aspect.»



    Selon un rapport officiel du Centre National de Réponse aux Incidents de Sécurité Cybernétique, en 2014, plus de la moitié des alertes reçues ont visé des systèmes informatiques configurés de manière inadéquate, sans logiciels de sécurité ou vulnérables. De même, environ un quart des adresses IP uniques accordées en Roumanie ont été visées par au moins une alerte de sécurité cybernétique, un taux de 16% plus élevé quen 2013.



    Presque tous les domaines de la vie économique et sociale, ainsi que le domaine de ladministration, ont subi des attaques, souligne le président du Centre dEtudes pour la Sécurité, la Gestion des Crises et la Prévention des Conflits de Bucarest, Alexandru Groşeanu: « En 2013, on a enregistré environ 44 millions dattaques, alors quen 2014 il y en a eu plus de 78 millions. Une sécurité régionale en déséquilibre et la confrontation avec notre grand voisin de lEst – voici deux causes qui, à notre avis, on engendré cette croissance des risques et des attaques cybernétiques. La plupart des attaques sont rejetées, elles sont gérées très correctement. Certes, elles visent le domaine de ladministration, mais aussi les opérateurs économiques, notamment leurs bases de données. Néanmoins, les institutions responsables de la sécurité cybernétique font très bien leur travail, de sorte quil ny a pas eu dincidents majeurs. »



    Alexandru Groşeanu rappelle que la Roumanie a assumé la cyber -protection de lUkraine et estime que Bucarest est à même de devenir fournisseur de sécurité cybernétique dans la région. Chose dautant plus importante que le contexte géopolitique actuel indique une hausse des cyber-attaques. Alexandru Groşeanu : « Si lon considère le nombre dadresses IP, cest à dire de sites actifs, termes par lesquels on définit lespace cybernétique, on peut affirmer quil va croissant. Cest vrai que dans les années 2013 et 2014, ce nombre a baissé, mais le contenu de lespace cybernétique, cest-à-dire les bases de données, elles, ne cessent daugmenter. De ce point de vue, donc, on assiste à lélargissement de cet espace, dun jour à lautre, mais les cyber-attaques sintensifient elles aussi. Dans le contexte géopolitique et géostratégique actuel, je nentrevois pas la possibilité de trouver un équilibre de sécurité, à très court terme, disons dans les six ou douze mois à venir. »



    Les chiffres sont inquiétants, car on dénombre actuellement plus de 390 mille attaques informatiques par jour, contre 30 mille cyber-attaques quotidiennes ces dernières années. De lavis des spécialistes, la protection devrait commencer par lordinateur personnel ou dautres équipements qui utilisent Internet et quil faut protéger à laide de programmes antivirus, anti-hameçonnage et contre les logiciels espions. Les téléphones intelligents, comme dailleurs tous les dispositifs branchés à Internet dont dispose une famille, doivent être protégés dans lespace cybernétique.



    Le nombre des terminaux connectés à Internet varie de 10 à 55 par foyer et plus de la moitié sont faiblement ou pas du tout protégés – explique Florin Talpeş, fondateur et directeur général de BitDefender, société roumaine à 100%, mondialement reconnue dans le domaine des logiciels antivirus. Cest pour pallier ce manque que BitDefender a lancé BitDefender Box, un produit destiné aux familles. Lentreprise roumaine sattend à un nombre de demandes significatif provenant surtout des Etats-Unis, dAllemagne et du Japon, soit les marchés les plus développés du secteur.



    Florin Talpeş : « Tout dispositif connecté à Internet – soit-il un ordinateur, un téléphone intelligent ou une console de jeux vidéo – risque de subir des attaques cybernétiques, qui peuvent savérer fort nuisibles. Quelquun qui sest emparé virtuellement de votre téléviseur peut surveiller votre activité. Il est également possible que des informations de comptes bancaires stockées sur votre ordinateur soient volées. »



    De nouveaux types dattaques informatiques apparaissent chaque jour dans le monde, précise encore Florin Talpeş.


    (trad. Valentina Beleavschi, Mariana Tudose)




  • La Roumanie et la sécurité cybernétique

    La Roumanie et la sécurité cybernétique

    Caractérisé
    par l’absence de frontières, le dynamisme et l’anonymat, l’espace virtuel
    génère des opportunités de développement de la société informationnelle basées
    sur la connaissance, mais aussi des risques au niveau de l’individu, de l’Etat
    et transfrontaliers. Autrement dit, hormis des bénéfices incontestables, les
    TIC produisent à la société moderne des vulnérabilités importantes. Rien qu’un
    exemple : à la mi-avril, TV5 Monde a été la cible d’une attaque sans
    précédent dans l’histoire de cette chaîne de télévision qui émet dans plus de
    200 pays, y compris la Roumanie. TV5 Monde a suspendu son programme habituel
    pendant plusieurs heures, son site a été fermé et ses profils sur les réseaux
    sociaux ont été inaccessibles suite à une attaque revendiquée par les militants
    du Daesh. C’est pourquoi, pour la Roumanie, la sécurité de l’espace
    cybernétique devrait constituer un souci majeur pour tous les acteurs concernés
    et notamment pour les institutions.




    Réunis
    à Bucarest dans le cadre d’un Sommet, les représentants de 17 pays d’Europe
    centrale et du sud-est, ont présenté leurs politiques nationales dans le
    domaine de la cybersécurité et essayé d’identifier des opportunités de
    coopération régionale et internationale. De l’avis du chef de la diplomatie
    roumaine, Bogdan Aurescu, Bucarest souhaite obtenir une meilleure coopération
    dans la région, mais aussi un échange réel de données.




    Bogdan Aurescu : « La coopération sera
    vraiment efficace uniquement dans la mesure où tous les participants seraient
    disposés à partager les informations qu’ils possèdent. Pour ce qui est des
    incidents sécuritaires, les échanges de données entre les Etats membres se
    déroulent uniquement sur une base informelle ou dans le cadre d’échanges
    bilatéraux réglementés, alors que les exercices dans le domaine de la sécurité
    cybernétique se situent actuellement dans une étape embryonnaire ».





    Le but
    de la Roumanie est de devenir un leader régional dans le domaine de la sécurité
    cybernétique, en coopération avec les Etats-Unis, a également ajouté le premier
    ministre Victor Ponta. D’ailleurs, aux dires de l’adjoint au secrétaire au
    Commerce, Bruce Andrews, grâce à ses spécialistes, la Roumanie est déjà un
    leader en technologies informatiques, le roumain étant la deuxième langue la
    plus parlée, après l’anglais, dans les bureaux Microsoft par exemple.
    L’entreprise roumaine BitDefender, qui vient de lancer une solution
    révolutionnaire de sécurité cybernétique, est un autre exemple à succès dans ce
    domaine. C’est précisément dans ce contexte que Victor Ponta et Bruce Andrews
    ont décidé d’organiser dans le cadre du Partenariat stratégique
    roumano-américain un groupe de travail spécialisé dans la sécurité
    cybernétique. Ce qui plus est, de l’avis du responsable américain, trois
    entreprises américaines de technologies informatiques visent à développer des
    affaires en Europe centrale et du sud-est, y compris en Roumanie. (Trad. Alex Diaconescu)

  • 07.05.2015 (mise à jour)

    07.05.2015 (mise à jour)

    Commémoration — Le président roumain, Klaus Iohannis, participe ce jeudi en Pologne aux commémorations consacrées aux 70 années écoulées depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Aux côtés du président polonais, Bronislaw Komorowski, du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, du président du Conseil européen Donald Tusk et d’autres leaders politiques du monde, le chef de l’Etat roumain participe jeudi soir à une cérémonie à Gdansk, la ville ou est né le mouvement syndical Solidarnosc. L’événement organisé en Pologne réunira la quasi-totalité des leaders européens. Ils ont choisi de boycotter ainsi le défilé militaire qui se tiendra samedi sur la Place Rouge à Moscou, en raison de l’implication de la Russie dans le conflit en Ukraine, note la BBC.



    Diplomatie — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a déclaré ce jeudi à Budapest, lors de sa rencontre avec son homologue hongrois Péter Szijjártó, qu’il est important que la Roumanie et la Hongrie aient des relations bilatérales « pragmatiques, stables et efficaces ». Aurescu s’est montré confiant que les deux Etats peuvent travailler ensemble « dans une atmosphère sincère » afin de résoudre tous les aspects encore en attente à l’agenda bilatéral, tels que le Protocole du Comité de spécialité roumano-hongrois de coopération sur les problèmes des minorités nationales. A son tour, le ministre hongrois des Affaires étrangères a affirmé que les deux pays sont des partenaires et des alliés stratégiques et que le succès de l’un dépend du succès de l’autre.



    Sommet — Le premier ministre Victor Ponta a rencontré, jeudi, à Bucarest, le chargé d’affaires de l’Ambassade des Etats Unis, Dean Thompson. Les deux officiels ont discuté de la réunion sur la sécurité cybernétique qui aura lieu la semaine prochaine en Roumanie. 17 pays d’Europe centrale et du sud-est participeront, lundi et mardi, à un Sommet régional consacré à la sécurité cybernétique qui se tiendra à Bucarest. L’évènement, organisé par le ministère roumain de la Société de l’information et par le Département américain du Commerce, réunira des entreprises et des responsables gouvernementaux ainsi que des experts dans le domaine de la sécurité cybernétique. L’agenda du Sommet prévoit des sujets tels les menaces et les vulnérabilités cybernétiques, l’identification des opportunités de coopération internationale et régionale et l’échange de bonnes pratiques en la matière.



    Défense — Le ministre roumain de la défense, Mircea Dusa, a rencontré ce jeudi à Bucarest le lieutenant-général Marshall Webb, chef du commandement de l’OTAN pour les opérations spéciales. Le ministre roumain a souligné la très bonne coopération entre les forces spéciales roumaines et les structures similaires de l’OTAN, à l’occasion des exercices, mais aussi dans le cadre des missions sur les théâtres d’opérations. A son tour, le général Webb a expliqué que Bucarest était un leader régional dans le domaine des forces spéciales. Le général Webb a participé en Roumanie à un exercice de planification des opérations spéciales.



    Dacia — Les ventes d’automobiles Dacia au Royaume Uni ont connu une progression de 17% par rapport à la période similaire de l’année dernière, vu la reprise économique et les crédits avantageux, a annoncé jeudi l’Association des producteurs et des concessionnaires automobiles du Royaume Uni. En 2014, Dacia a vendu près de 24.000 véhicules sur le marché britannique, soit une augmentation de plus de 37% par rapport à 2013. Au classement des marques les mieux vendues, on retrouve Ford, Volkswagen, Opel et Nissan. La Grande Bretagne demeure le 2e grand marché automobile de l’UE, derrière l’Allemagne, mais avant la France, l’Italie et l’Espagne. En Roumanie, la compagnie Dacia a été reprise par Renault en 1999. Relancée en 2004 avec la Logan, Dacia est devenu en huit ans un joueur de notoriété sur le marché automobile européen. les deux pays sont des partenaires et des alliés stratégiques et que le succès de l’un dépend du succès de l’autre.



    Film — Trois semaines durant, les cinéphiles de Roumanie auront l’occasion de voir plus de 55 films de 26 pays dans le cadre du Festival du film européen, un régal de cinéma qui a débuté jeudi à Bucarest. Le festival apporte en première un événement parallèle consacré à la République de Moldova et à l’Ukraine, les organisateurs se proposant de développer une plate-forme d’échanges professionnels entre l’UE et les deux pays. Des films de et sur la République de Moldova et l’Ukraine seront visionnés et des discussions auront lieu sur des thèmes de production et de coproduction de films, auxquelles prendront part des spécialistes des deux anciennes républiques soviétiques. Le festival du film européen a lieu jusqu’au 31 mai à Bucarest, Craiova, Iaşi, Târgu Mureş et Hunedoara.

  • La semaine du 27 avril au 02 mai 2015

    La semaine du 27 avril au 02 mai 2015

    Visite du président roumain Klaus Iohannis en Italie



    Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a effectué une visite officielle en Italie, lors de laquelle il s’est entretenu avec le premier ministre Matteo Renzi. Ce dernier a estimé que les membres de la communauté roumaine de la Péninsule étaient très bien intégrés, qu’ils contribuent au développement de l’Italie et qu’ils constituent un pont entre les deux pays. Le président Iohannis et le premier ministre Renzi ont également examiné les rapports économiques et culturels bilatéraux, ainsi que le rapprochement de la République de Moldova et de la Géorgie de l’UE. A Rome, Klaus Iohannis a également discuté avec son homologue, Sergio Mattarella, et avec le président du Sénat italien, Pietro Grasso, et a tenu un discours devant les étudiants roumains, bénéficiaires de bourses de l’Accademia di Romania, l’Université roumaine de Rome. Klaus Iohannis sera de retour dans la péninsule le 15 mai pour une visite au Vatican.



    Le Sénat de Bucarest a avalisé les Codes Fiscal et de Procédure Fiscale



    Le Sénat de Bucarest a approuvé cette semaine le projet de loi du Code fiscal et celui du Code de procédure fiscale. Le document vise à simplifier la fiscalité, y compris par l’élimination de certaines taxes et impôts, la réduction de l’évasion fiscale, la hausse de la consommation et la stimulation de la croissance économique. La réduction à partir du 1er juin de la TVA sur les aliments et la baisse de la TVA de 24 à 20% pour tous les biens et services à partir du 1er janvier 2016 comptent parmi les dispositions. S’y ajoutent la suppression de l’impôt sur les constructions spéciales et de l’impôt de 16% sur les revenues provenant des dividendes, ainsi que la réduction de 16 à 14% du taux unique d’imposition à compter de janvier 2019. L’opposition critique les mesures proposées par le gouvernement, qu’elle considère non réalistes et illégitimes. C’est maintenant à la Chambre des Députés à débattre et de donner la décision finale sur ces projets de loi.



    Visites du premier ministre Victor Ponta à Strasbourg et dans les pays du Golfe



    Le premier ministre roumain Victor Ponta a effectué une visite de travail à Strasbourg, où il s’est entretenu avec de hauts responsables européens, entre autres sur la situation économique de la Roumanie dans le contexte du plan d’investissements proposé par le président de la CE, Jean-Claude Juncker. Victor Ponta a également assuré ses partenaires européens que la croissance économique et la stabilité politique faisaient de la Roumanie un compétiteur puissant dans le sud-est de l’Europe.



    Et c’est toujours cette semaine que le premier ministre roumain a entamé une tournée dans les pays du Golfe, respectivement l’Arabie saoudite, le Qatar, le Koweït et les Emirats Arabes Unis. Les principaux objectifs de cette tournée sont de dynamiser le dialogue politique et diplomatique et d’approfondir les relations économiques et commerciales. Dans le cadre de ces visites, des opportunités d’affaires et d’investissements seront présentées, notamment dans des domaines tels que le bâtiment, linfrastructure, lagriculture, lindustrie, lénergie, la TIC, le tourisme et la santé.



    Le Sénat roumain rejette la loi « Big Brother »



    Le Sénat roumain a rejeté, après réexamen, le projet de loi visant la sécurité cybernétique appelée « Big Brother ». Le document avait déjà été rejeté par la Chambre des Députés antérieurement. Vu que la décision finale appartenait au Sénat, le Parti National Libéral (d’opposition) a contesté le document auprès de la Cour constitutionnelle, qui a décidé en janvier que la loi était non constitutionnelle dans son ensemble, avec des lacunes pour ce qui est du respect des normes de technique législative, et manquant de cohérence, de clarté et de prédictibilité. S’y ajoutent des problèmes liés à la procédure législative, car le document n’a pas reçu l’aval du Conseil Suprême de Défense de la Roumanie. Notons que le document permet de stocker les données générées par les fournisseurs de réseaux publics de communications électroniques et par les fournisseurs de services de communications électroniques destinées au public.



    Préparatifs pour le passage à l’euro



    « La Roumanie doit être bien préparée pour pouvoir intégrer la zone euro, notamment par la suppression des sources qui exercent une grande pression sur l’économie », c’est ce qu’a déclaré le gouverneur de la Banque Centrale de Roumanie, Mugur Isarescu. Et lui d’ajouter qu’avant le passage à l’euro en 2019, l’économie roumaine doit être préparée pour les risques que pourrait engendrer le taux de change pratiqué dans le pays. Pour ce faire, il est nécessaire de restructurer les entreprises d’Etat et le marché de l’énergie et clarifier des aspects liés au cofinancement par le budget de l’Etat du développement de l’infrastructure routière. Et pour cause. Selon une récente étude, en Roumanie, le nombre des cas d’insolvabilité a diminué presqu’à moitié au cours du premier trimestre de l’année en cours par rapport à la même période de 2014, même si leur impact social et financier sur l’économie a été plus important et dans les conditions où les licenciements des salariés ont augmenté de 24%.



    Début du programme Le Tacot 2015 en Roumanie



    Feu vert cette semaine au programme Le Tacot, édition 2015. Les Roumains qui mettent à la casse une voiture vieille de plus de 8 ans reçoivent un ticket de 6.500 lei (l’équivalent de 1470 euros) qu’ils peuvent utiliser pour s’acheter une auto neuve. Ils peuvent tout aussi bien céder le ticket à une autre personne. Le programme «Le Tacot » bénéficie cette année de 200 millions de lei (soit 45 millions d’euros), une somme de 33% plus élevée que l’année dernière. Les autorités s’attendent à ce que 20.000 chauffeurs changent de voiture en 2015. Grâce à ce programme lancé il y a 10 ans, environ un demi-million d’automobiles anciennes ont été cassées. Ce qui plus est, le ministère roumain des Finances se propose de modifier d’ici juin le certificat vert pour les véhicules dans une tentative d’encourager la population à s’acheter des véhicules moins polluants. (Trad. Valentina Beleavski, Ligia Mihaiescu)

  • Les Roumains et la sécurité cybernétique

    Les Roumains et la sécurité cybernétique

    La Commission de défense, la Commission pour les technologies informatiques et la Commission juridique ont décidé d’élaborer un rapport commun rejetant cette loi, que la Cour constitutionnelle avait également déclarée contraire à la Loi fondamentale dans son ensemble.



    Ce sujet suscite des controverses à Bucarest et il a déjà provoqué la démission au mois de janvier de George Maior, après huit années de mandat comme directeur du Service roumain de renseignements. M Maior a évoqué le besoin d’adopter les lois que la presse roumaine avait appelées « Big Brother », parce que dans le contexte géopolitique et sécuritaire actuel, les deux actes normatifs étaient indispensables. Ils agiraient dans le sens de la protection et du respect des droits et libertés fondamentaux des citoyens, affirmait George Maior. De l’avis de celui-ci, leur absence ne fait que créer en Roumanie un vide législatif unique ces 25 dernières années, qui serait aussi dangereux pour la sécurité des citoyens.



    Critiquée avec véhémence par la société civile et adoptée en décembre par le Parlement de Bucarest, la loi portant sécurité cybernétique en Roumanie a été déclarée inconstitutionnelle un mois plus tard, les juges admettant ainsi la saisine déposée par un groupe de sénateurs et députés libéraux, d’opposition. Ceux-ci ont souligné que le projet de loi enfreignait le droit à la vie privée dans l’espace virtuel. Hormis l’absence de l’avis donné par le Conseil suprême de défense de la Roumanie, les juges constitutionnels ont également précisé que la loi transgressait plusieurs dispositions de la Loi fondamentale, dont celles relatives au libre accès à la justice et à un procès équitable, le droit à la vie intime, familiale et privée et le secret de la correspondance.



    Deux autres lois du soi-disant paquet « Big Brother » avaient également été rejetées par la Cour constitutionnelle : celle portant obligation des fournisseurs de télécoms et d’Internet de retenir pendant 6 mois les données des utilisateurs et celle relative à l’obligation fournir aux opérateurs les données personnelles des utilisateurs de cartes SIM prépayées et des réseaux wi-fi.



    Les critiques de la loi sur la sécurité cybernétique se sont plaints qu’elle permettrait l’accès des services de renseignements et des procureurs aux données personnelles dans tout système informatique susceptible d’être impliqué dans une activité illégale, sans mandat émis par un juge, mais uniquement par le biais d’une demande motivée. Par ailleurs, les partisans de ce paquet législatif affirment que la loi ne s’appliquerait pas aux citoyens lambda, et qu’elle serait nécessaire sur la toile de fond d’une recrudescence sans précédent des risques et des menaces cybernétiques.



    Selon le Service roumain de renseignements, les craintes et les accusations manquent de fondement réel, parce que la loi ne permet pas aux institutions de l’Etat d’accéder aux informations sur la vie privée des individus, sans l’autorisation préalable d’un juge. (trad. Alex Diaconescu)



  • 30.09.2014

    30.09.2014

    Défense — Le Conseil Suprême de Défense de la Roumanie se réunit aujourd’hui en présence du président Traian Basescu, a fait savoir l’Administration présidentielle. A l’agenda de la réunion: des sujets portant sur les risques, les menaces contre le pays et ses vulnérabilités à l’horizon 2015, les menaces cybernétiques à l’adresse de la sécurité nationale ainsi que les manières de prévenir et de combattre l’utilisation de la Toile à des fins terroristes. S’y ajoutent la présidence du Comité interministériel de Haut Niveau des Forces de la Gendarmerie Européenne que la Roumanie assurera en 2015, la participation de l’Armée Roumaine à la mission de l’OTAN en Afghanistan, (toujours en 2015), et les possibles contributions de la Roumanie à la coalition internationale dirigée par les Etats — Unis contre l’organisation l’Etat Islamique d’Irak et du Levant.



    Candidat — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a admis aujourd’hui le recours avancé par l’Agence nationale d’intégrité face à une décision d’un tribunal inférieur qui avait rejeté les accusations d’incompatibilité visant Klaus Iohannis, le maire de Sibiu (ville du centre du pays). La Haute Cour de Cassation et de Justice doit s’exprimer sur le fond du dossier dans les jours à venir. L’Agence nationale d’intégrité avait constaté que Klaus Iohannis détenait simultanément les fonctions de maire et de représentant de la municipalité au sein de l’assemblée générale des actionnaires de deux sociétés commerciales. Antérieurement, un autre tribunal avait rejeté les accusations de l’Agence, qui s’est par la suite pourvue en appel. Aux termes de la loi, les personnes déclarées incompatibles ne peuvent plus occuper de fonction publique pendant 3 ans. Notons que M. Iohannis est le candidat de l’Alliance Chrétienne Démocrate formée du Parti National Libéral et Parti Démocrate Libéral aux élections présidentielles prévues pour ce novembre. Selon les sondages d’opinion Klaus Iohannis devrait arriver au 2e tour de scrutin, où il affrontera le premier ministre social-démocrate Victor Ponta. 14 candidats sont en lice, a fait savoir le Bureau électoral central.



    Budget — Le gouvernement de Bucarest débat aujourd’hui du projet du décret d’urgence visant le second collectif budgétaire de cette année. Selon le projet de loi rendu public par le Ministère des Finances, 6 secteurs bénéficieront de fonds supplémentaires. C’est le ministère du Travail qui recevra la plupart de l’argent, alors que le Secrétariat général du gouvernement perdra des fonds substantiels. Parmi les bénéficiaires de sommes importantes figurent le ministère du Développement régional, celui des Affaires intérieures, le Sénat, la Haute Cour de Cassation et de Justice, l’institution de l’Avocat du Peuple et les services spéciaux. Au pôle opposé on retrouve les ministères des Finances, de l’Agriculture et de la Santé. L’opposition de centre — droit accuse le gouvernement d’avoir diminué les fonds destinés à la Santé, à l’Education et à l’Agriculture pour les redistribuer à l’administration locale sociale-démocrate dans la perspective des élections présidentielles. Pour sa part, le premier ministre Victor Ponta a expliqué que la réduction de ces fonds était une des conséquences de la baisse des charges patronales.



    Corruption — Le procureur général de la Roumanie, Tiberiu Niţu, a envoyé ce mardi au ministre roumain de la Justice, Robert Cazanciuc, le rapport du Parquet national anticorruption, lui demandant l’avis pour engager des poursuites pénales contre 9 anciens ministres, accusés d’avoir commis des faits de corruption au cours de leur mandat. Provenant de différents partis et gouvernements, tant de gauche que de centre — droit, ceux-ci sont soupçonnés de trafic d’influence, perception de pots-de-vin, blanchiment d’argent et abus de fonctions lors de l’acquisition de licences Microsoft pour les écoles roumaines.



    Education — Les députés de Bucarest doivent voter aujourd’hui la motion simple intitulée « Le PSD sacrifie l’Education pour recueillir des votes », débattue la semaine dernière au plénum de la Chambre des Députés. Les initiateurs de la motion, à savoir le PNL et le PDL, en opposition, de centre-droit, exigent la démission du ministre de l’Education, Remus Pricopie, et l’annulation du décret d’urgence portant modification à la Loi de l’Education. Ils demandent également un financement correct de l’Education roumaine, la décentralisation réelle et la dépolitisation de l’enseignement, la suppression de la 3e session du baccalauréat et une solution rapide au problème des manuels scolaires qui n’ont pas encore été imprimés avant la rentrée. Pour sa part, le ministre Remus Pricopie estime que le document en question clarifie plusieurs ambiguïtés de la Loi de l’Education, rendant le système de l’enseignement plus fonctionnel et donnant la possibilité aux facultés d’organiser des programmes pour les jeunes qui ont eu leur Bac.



    Commissaires — 6 candidats aux postes de commissaires européens doivent être auditionnés aujourd’hui au PE, avant de rejoindre le futur Exécutif communautaire dirigé par Jean Claude Junker. Lundi, au premier jour des auditions ce fut Cecilia Malstrom, future chargée du portefeuille des affaires commerciales, qui a attiré l’attention. Pour sa part, Corina Cretu, proposée par la Roumanie au portefeuille de la Politique régionale, sera entendue mercredi. Les auditions prendront fin le 7 octobre, alors que le vote au plénum du PE est prévu pour le 22 octobre.



    F-16 — Un détachement de 23 militaires des Forces Aériennes Roumaines participent à partir de ce mardi, au Portugal, aux cours d’instruction de pilotage d’avions F-16. Au total 80 militaires roumains seront formés au Portugal dans les deux années à venir. A compter de 2016 les avions F-16 remplaceront les MIG — 21 Lancer dont disposent actuellement les Forces Aériennes Roumaines.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, numéro 2 mondial, s’est qualifiée mardi dans les 8es de finale du tournoi WTA de Pékin, après avoir vaincu la Chinoise Lin Zhu. Une victoire pour laquelle Simona Halep a été récompensée d’environ 51.000 dollars et 120 points WTA. Dans la prochaine étape, elle affrontera l’Allemande Andrea Petkovic, numéro 15 mondiale.