Tag: sécurité

  • Quelle neutralité pour la République de Moldova ?

    Quelle neutralité pour la République de Moldova ?

    La possibilité pour l’UE, les Etats-Unis et le Royaume-Uni de mettre à la disposition de la République de Moldova de l’armement moderne dans le contexte de la guerre en Ukraine voisine, ainsi que la situation tendue dans la région séparatiste russophone de Transnistrie remet en question la neutralité de cet Etat comme établie par sa Constitution en 1994. D’ailleurs, la neutralité constitutionnelle a été intensément débattue par les autorités de l’Etat voisin durant les trois derniers mois après l’invasion de la Russie en Ukraine. Selon une étude réalisée par l’Institut de développement et d’initiatives sociales « Viitorul »/ « L’avenir », la moitié de la population de République de Moldova est toujours partisane du concept de neutralité. Les responsables gouvernementaux assurent que cette neutralité, attentivement suivie par Moscou depuis une trentaine d’années, constitue un fil rouge en matière de la politique sécuritaire de la République de Moldova. Ioan Leahu, expert sur la question de la Transnistrie, soutient la politique de l’actuelle direction de la République de Moldova et affirme que la Russie ne devrait pas être provoquée à ce sujet. Ioan Leahu. « La neutralité telle qu’elle est aujourd’hui est stérile, elle n’a aucun sens. Elle t’appartient. Tu es le seul à prendre des décisions. Soit tu es neutre, soit tu prends parti. La politique est l’art du possible. Dans une telle situation, l’art du possible selon moi se manifesterait dans le sens de ne pas émettre de signaux négatifs. En écoutant attentivement Mme Zaharova, cheffe du département d’information et de presse du Ministère russe des Affaires Etrangères, on constate qu’elle trouve constamment un moyen de nous montrer du doigt. Tout ce débat au sujet de cette neutralité existe uniquement à cause du contexte politique. Mais pour ce qui est de l’élaboration d’une stratégie, il me semble que l’actuel gouvernement de la République de Moldova respecte en principe le fait que la neutralité figure dans la Constitution, mais parallèlement il doit aussi gérer d’autres problèmes. » explique Ioan Leahu, expert sur la question de la Transnistrie.

    Pour leur part, les analystes en matière de sécurité sont d’avis que la neutralité du petit Etat voisin devrait faire l’objet d’un débat. De l’avis d’Igor Munteanu, les promoteurs des stratégies sécuritaires de la République de Moldova devraient définir plus clairement ce concept. Igor Munteanu: « Chaque Etat a sa propre définition de la neutralité. Il peut s’agir d’un non-alignement sur un certain bloc défensif, mais il pourrait également s’agir du refus de participer à des actions agressives contre d’autres Etats. Les interprétations peuvent être très différentes. Pour ce qui est de la République de Moldova, l’insistance avec laquelle la Fédération de Russie évoque la neutralité illustre une stratégie visant à bloquer, à maintenir la population de la République de Moldova dans cet état de faiblesse désarmée et en même temps à maintenir ses propres troupes en Transnistrie, anticipant en quelque sorte un élargissement de l’espace occidental » explique Igor Munteanu, expert sécuritaire.

    Depuis Chisinau, le ministère des Affaires Etrangères assure que toutes les coopérations et les partenariats internationaux se sont déroulés jusqu’ici en respectant le principe constitutionnel de la neutralité de la République de Moldova. Après des pourparlers avec la présidente moldave Maia Sandu, les Etats-Unis promettent que l’aide militaire accordée ne dépassera pas les demandes exprimées par Chișinău.

  • Soutenir la République de Moldova

    Soutenir la République de Moldova

    Voisine de la Roumanie, la
    République de Moldova est un pays fortement affecté par l’agression militaire russe
    en Ukraine. D’une part, des centaines de milliers de réfugiés ont déjà transité
    ses frontières depuis le début de conflit, la plupart cherchant refuge
    dans ce petit pays avec une population de quelque 3 millions d’habitants
    seulement. Qui plus est, il faut le dire, la République de Moldova est un des
    pays les plus pauvres d’Europe. D’autre part, hormis l’énorme flux de réfugiés
    accueillis, le gouvernement de Chisinau affirme qu’environ 70 % de ses exportations
    maritimes sont touchées par la guerre en Ukraine voisine, alors que le pays ne
    peut exporter qu’un maximum de 23 % de ses produits via les ports roumains.






    C’est dans ce contexte, que
    des pourparlers roumano-moldaves ont eu lieu à Iasi, ville du nord-est de la
    Roumanie. A cette occasion, le président de la Commission d’agriculture du
    parlement moldave, Vladimir Bolea, a demandé aux autorités roumaines de modifier
    la législation afin de créer de nouveaux points de frontière entre les deux
    pays. « Il existe des difficultés administratives qui s’ajoutent au fait
    que les douanes roumano-moldaves sont petites et pas développées et au fait qu’il
    y a très peu de ponts (n.d.r sur la rivière qui sépare les deux Etats). Ces douanes
    ont été carrément jetées à l’oubli, une approche inadmissible pour l’année
    2022. Il est donc évident : nous devons concrétiser ce rapprochement »
    , a expliqué
    le responsable moldave. Il a aussi précisé que l’UE n’avait pas encore totalement
    ouvert ses portes aux produits moldaves.






    Autre source d’inquiétude pour
    Chisinau et la région dans son ensemble : un éventuel élargissement du conflit russo-ukrainien
    en Transnistrie. Tout cela après plusieurs incidents violents dans cette région
    pro-russe de l’est de la République de Moldova et dont l’auteur reste inconnu.






    C’est dans ce contexte, que
    les Etats-Unis se disent prêts à offrir de l’armement à la République de Moldova,
    si Chisinau le demande. Cette déclaration a été faite par un groupe de membres
    du Congrès américains qui ont effectué une visite de travail dans ce pays. Les
    responsables américains ont annoncé avoir voté une aide pour Kiev et Chisinau
    chiffrée à 40 milliards de dollars et consistant en assistance humanitaire et
    militaire.






    Par ailleurs, récemment, la
    ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, avait déclaré à son
    tour qu’il fallait doter la République de Moldova d’équipements respectant les normes
    de l’OTAN, pour l’aider à se défendre contre la menace d’une invasion russe.
    Des discussions sont en cours, pour s’assurer que la défense moldave peut décourager
    toute future attaque, a encore précisé la ministre Britannique.






    Si plans de Mme Truss sont
    approuvés, l’OTAN pourra doter Chisinau d’armement moderne, pour remplacer les équipements
    actuels qui datent de l’époque soviétique. De même, les soldats moldaves seront
    instruits pour pouvoir utiliser cet armement. Notons pour terminer que ces décisions
    surviennent après les déclarations du leader des soi-disant autorités de
    Tiraspol, Vadim Krasnoselski, qui disait que la seule solution pour le problème
    de la Transnistrie était la reconnaissance de son indépendance. (Trad. Valentina
    Beleavski)

  • 18/05/2022 (mise à jour)

    18/05/2022 (mise à jour)

    Exploitation gazière — La Chambre de Députés de Bucarest, qui est la chambre décisionnelle, dans ce cas, a adopté, mercredi, le projet portant modification de la loi offshore. 248 députés ont voté pour et 34 contre. Le nouvel acte législatif permettra l’exploitation des gisements de gaz en mer Noire. Alors que le PSD, le PNL et l’UDMR, au pouvoir, ont soutenu la nouvelle loi, mentionnant qu’elle assure la sécurité énergétique de la Roumanie, l’AUR, nationaliste, d’opposition, l’a critiquée, affirmant que les investisseurs n’auront que des droits, et pas de sanctions. Selon le ministre de l’Energie, Virgil Popescu, une fois que l’extraction du gaz démarre en mer Noire, la Roumanie produira plus qu’elle ne peut consommer. Les revenus supplémentaires provenant de l’application de cette loi doivent être orientés vers les investissements, a-t-il encore précisé. Pour leur part, les représentants de la Fédération du pétrole et du gaz estiment que la nouvelle Loi offshore a été considérablement améliorée et qu’elle respecte les principes de base, à savoir : la stabilité, la prédictibilité, la fiscalité compétitive et le marché libre.



    Diplomatie – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, fait ces mercredi et jeudi une visite à New York, à l’invitation du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken. Il participera à deux réunions sur la sécurité alimentaire mondiale, initiées par les Etats-Unis, qui détiennent en ce mois-ci la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU. Y prennent part des responsables des Etats les plus touchés par l’empirement de la crise alimentaire, ainsi que des Etats qui, comme la Roumanie, peuvent contribuer à renforcer la sécurité dans ce domaine. L’insécurité alimentaire est exacerbée par la pandémie de Covid-19, par les conflits et par les changements climatiques. Selon les estimations officielles, en 2019, le nombre de personnes confrontées à ce phénomène avait franchi la barre des 161 millions, alors que 44 millions de personnes de 38 Etats étaient menacées de famine. L’impact de la guerre en Ukraine pourrait mener au seuil de la pauvreté et de la famine une autre quarantaine de millions de personnes à l’horizon 2022.



    Défense – Le chef de l’Etat major de la Défense de Roumanie, le général Daniel Petrescu, participe jusqu’au 19 mai aux réunions du Comité militaire de l’Union européenne et du Comité militaire de l’OTAN, tenues à Bruxelles, fait savoir le ministère de la Défense de Bucarest. A l’ordre du jour de la réunion du Comité militaire de l’UE figurent la mise en place de la « boussole stratégique », le document programmatique de politique sécuritaire et de défense de l’UE, les implications de la guerre menée par la Fédération de Russie en Ukraine ainsi que les objectifs majeurs de l’UE dans le domaine de la défense et de la sécurité. La réunion de l’OTAN de ce jeudi est consacrée au conflit en Ukraine, au concept de dissuasion et de défense de la région euro-atlantique ainsi qu’à la posture de l’Alliance à long terme. Les chefs de la Défense évoqueront aussi le concept fondamental de l’OTAN de mener la guerre, précise le ministère de la Défense de Bucarest.



    Justice — La Roumanie a décidé d’intervenir en faveur de l’Ukraine à la Cour internationale de Justice, dans le cadre des procédures lancées contre la Fédération de Russie, a annoncé mercredi le ministère des Affaires étrangères. Le 26 février 2022, l’Ukraine a déposé à la Cour internationale de Justice une demande de lancer les procédures contre la Fédération de Russie, avec pour objet un différend relatif à l’interprétation, l’application et la réalisation des obligations prévues dans la Convention de 1948 relative à la prévention et la punition des crimes de génocide. Selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, l’Ukraine a réclamé le fait que la Fédération de Russie avait faussement invoqué des actes de génocide commis par l’Ukraine dans les régions de Lougansk et Donetsk pour justifier la reconnaissance des soi-disant républiques populaires de Donetsk et Lougansk et pour mener une opération militaire spéciale contre l’Ukraine. En vertu de ces fausses accusations, la Fédération de Russie est actuellement engagée dans une invasion militaire de l’Ukraine, qui a pour effet de graves violations à grande échelle des droits de l’homme et du droit international humanitaire, précise le ministère des Affaires étrangères.



    Gouvernement — Le gouvernement de Bucarest a approuvé ce mercredi un décret d’urgence permettant aux patrons d’accroître volontairement le salaire minimum de 200 lei (40 euros) sans payer de taxes pour cette majoration. Cette mesure entrera en vigueur le 1er juin et elle fait partie du paquet intitulé Soutien pour la Roumanie, dont le but est de lutter contre les conséquences négatives de la flambée des prix. La mesure vise les salariés qui ont un contrat individuel de travail à temps plein. En bénéficieront aussi les personnes nouvellement embauchées entre le 1er juin et le 31 décembre. Pratiquement, l’employeur pourra augmenter le salaire de base de 2 550 lei actuellement à 2 750 lei. Ce mercredi encore, le gouvernement de Bucarest a également approuvé la décision par laquelle près de 3 000 transporteurs routiers de marchandises et de personnes bénéficieront d’un schéma d’aides d’Etat de 300 millions de lei (60 millions d’euros) pour compenser la hausse des prix des carburants.



    BSDA — Coup d’envoi ce mercredi à Bucarest de la plus importante exposition d’équipement militaire, aéronautique et de sécurité de l’est de l’Europe – Black Sea Defence and Aerospace, qui en est à sa 8e édition. Trois jours durant, l’événement réunira plus de 390 entreprises de 33 pays de cinq continents. Elles présenteront les nouveautés du domaine, mais aussi les dernières tendances et solutions techniques en matière de sécurité et de défense.



    Candidatures — 47 citoyens roumains, résidents en Italie, ont demandé et reçu les attestations nécessaires afin d’inscrire leur candidature aux élections locales de ce pays, apprend-on par l’Autorité électorale permanente (AEP). Selon un communiqué, les attestations délivrées par l’Autorité attestent du fait que, selon les documents en possession des pouvoirs publics roumains, les demandeurs ne font l’objet d’aucune interdiction d’exercer leurs droits électoraux. Ils ne sont pas non plus sous l’incidence d’une décision de justice définitive qui les aurait condamnés à la perte des droits électoraux. Sur les 47 candidats potentiels aux élections locales d’Italie, 39 sont des femmes et 8 — des hommes.



    Corruption — L’ancien maire de Bucarest, Sorin Oprescu, a été arrêté à Athènes, a annoncé mardi la police grecque, qui a mis en application un mandat d’arrêt européen. Il était recherché par les autorités de Bucarest après avoir été condamné à 10 ans et 8 mois de prison ferme. Sorin Oprescu avait été déféré à la justice en 2015 pour prise illégale d’intérêts, blanchiment d’argent, abus de fonctions et constitution d’un groupe criminel organisé.



    Tennis — Les joueuses de tennis roumaines Irina Bara et Mihaela Buzărnescu ont réussi à accéder à la dernière étape des qualifications au tableau principal de simple du tournoi du Grand Chelem de Roland-Garros, après les victoires remportées mercredi à Paris. Irina Bara (114 WTA), 5e favorite du tableau préliminaire, a disposé par 5-7, 6-4, 6-3 de la Française Selena Janicijevic (344e WTA), et son adversaire au dernier tour des qualifications sera la Japonaise Nao Hibino (215e WTA). Mihaela Buzărnescu (118e WTA) a dépassé en deux sets la Suisse Susan Bandecchi (190e WTA), par 6-3, 6-3, et elle affrontera au dernier tour des qualifications la Suédoise Mirjam Bjorklund (150e WTA). Simona Halep, Sorana Cîrstea, Gabriela Ruse, Irina Begu et Ana Bogdan sont directement qualifiées au tableau principal de la compétition.

  • 14.05.2022

    14.05.2022

    Berlin – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participe ces samedi et dimanche à la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’OTAN, qui se déroule à Berlin. Selon le ministère des Affaires Etrangères, la réunion est extrêmement importante, étant un repère dans la série de préparatifs de la réunion des leaders de Madrid à la fin juin. A cette occasion, Bogdan Aurescu devrait réitérer l’appui de la Roumanie à la politique de l’OTAN des « portes ouvertes » et saluera l’intention de la Finlande et de la Suède de rejoindre l’Alliance en vue de consolider la sécurité euro-atlantique. Dans le même temps, le chef de la diplomatie roumaine devrait souligner l’importance de poursuivre la consolidation à long terme, de la position de dissuasion et de défense de l’OTAN sur le flanc est, et en particulier dans la région de la Mer noire. Le Ministre roumain devrait réitérer la nécessité d’un soutien continue en vue d’accroître la résilience de l’Ukraine, ainsi que celle d’autres partenaires, comme la Géorgie ou la République de Moldova.

    Prisons communistes – Le Premier ministre roumain Nicolae Ciucă, a transmis un message à l’occasion de la Journée nationale en l’honneur des martyrs qui ont péri dans les prisons communistes. Il affirme que le plus bel hommage que nous puissions leur rendre est de se souvenir que leur sacrifice a permis d’ouvrir la voie à la liberté et à la démocratie pour la Roumanie en tant qu’Etat européen et euro-atlantique. Selon lui, les Roumains souhaitent poursuivre sur cette voie pour les générations futures. Le chef de l’Exécutif a rappelé la vague d’arrestations qui a eu lieu dans la nuit du 14 au 15 mai 1948, lancée par le régime communiste oppressif de l’époque. Nicolae Ciuca a aussi mentionné les décennies de dictature communiste qui s’en sont suivies et durant lesquelles des millions de Roumains ont subit les pressions du régime. Beaucoup ont été victimes de graves violations des droits fondamentaux, d’autres ont péri dans des prisons ou des camps de travail forcé. Le Premier ministre a souligné que le destin démocratique dont avaient rêvé ces martyrs était aujourd’hui une réalité.

    Bucarest manifestation – Les syndicats de la Poste Roumaine ont organisé ce dimanche une manifestation devant le siège du gouvernement. L’objectif est d’attirer l’attention des dirigeants sur les problèmes qu’ils rencontrent au travail. Parmi eux, et le principal, la pauvreté des salariés. Selon un communiqué, la plupart des employés de la Poste Roumaine ont un salaire inférieur à 1 700 lei (environ 340 euros par mois). Un salaire à la limite du seuil de pauvreté, alors que les salariés dénoncent aussi les mauvaises conditions de travail et la pénibilité des tâches à accomplir. Le Syndicat des travailleurs de la poste roumaine a pointé du doigt le refus catégorique du Directeur général de revoir les salaires à la hausse, qui ne tient pas compte de l’augmentation des prix de l’énergie, des carburants et des denrées alimentaires. Les employés craignent de perdre leur travail, mais aussi que la direction supprime de la convention collective les articles protégeant les droits des salariés.

    Culture Bucarest – 10 villes de Roumanie participent samedi à la 18ème édition de la Nuit des musées. Plus de 200 évènements sont organisés à cette occasion : des expositions, des spectacles, des ateliers et des concerts. Plus de 60 espaces culturels inhabituels sont ouverts au public rien qu’à Bucarest. La mairie de la capitale rouvre ses portes au public avec une série d’évènements dans le cadre desquels les visiteurs pourront redécouvrir l’histoire et l’architecture de l’hôtel de ville de Bucarest. L’occasion aussi d’en apprendre davantage sur la ville, avec des expositions, une projection de film et une installation vidéo. Certains des lieux les plus visités de Roumanie, tels que les châteaux de Bran et de Peleş ou la citadelle de de Fagaraş ouvrent aussi grand leurs portes au public. L’entrée est gratuite mais la visite est guidée. La Nuit des musées est aussi organisée en dehors des frontières roumaines. En Italie par exemple, où la communauté roumaine est importante, l’ambassade de Roumanie à Rome accueillera les visiteurs désireux de découvrir l”exposition de l’artiste Luminiţa Ţăranu, installée dans le pays depuis plus de 30 ans.

    Eurovision – Ce dimanche, l’artiste WRS représente la Roumanie dans le cadre de la finale du concours de l’Eurovision à Turin. Favori du public et du jury, il s’est qualifié jeudi dernier avec son titre « Llamame ». La Roumanie participe à nouveau à la finale cette année, après avoir manqué à trois reprises celle de 2018, 2019 et 2021. Le groupe Zdob și Zdub et Advahov Brothers, qui représente la République de Moldova roumanophone, s’est aussi qualifié pour la finale mardi dernier, avec son titre « Trenuleţul » (petit train). Les Roumains de tous les pays participant au concours, exceptés de Roumanie, peuvent voter en faveur du titre « Llamame » durant la finale de l’Eurovision de ce samedi.

    Ukraine – Les Etats-Unis maintiendront, dans les mois à venir, leur présence militaire en Europe. Ils ont donc approuvé l’envoi de milliers de militaires qui viendront prendre la relève de ceux qui avait été envoyé en mission temporaire sur le vieux continent. Selon le Pentagone, la présence américaine sur le sol européen restera la même, avec 100 000 soldats, afin de faire face à la crise sécuritaire actuelle et en soutien à l’OTAN. Moscou a déclaré quant à elle qu’elle prendrait les mesures nécessaires si l’OTAN venait à déployer les armements et infrastructures nucléaires à proximité de ses frontières. En Ukraine cette fois, les négociations se poursuivre afin de faire évacuer les combattants blessés du site d’Azovstal de Marioupol. Kiev a indiqué que les négociations étaient difficiles, alors que des centaines de blessés devaient être évacués du site pour être sauvés. Sur le terrain, les forces ukrainiennes ont poursuivit leur offensive sur Kharkiv. Malgré ces avancés, Kiev estime que la guerre contre la Russie, qui poursuit ses attaques dans la région du Donbass, va durer.

    Météo – Il fait assez chaud en Roumanie, mais l’instabilité sera au rendez-vous sur le sud et sur le relief. Le ciel est variable, couvert et des pluies et orages sont attendus sur le sud, le sud-est, le sud-ouest et en montagne, mais aussi sur le centre et sur le nord-est. Les maximas iront de 21 à 32 degrés. Une partie du sud et du sud-est de la Roumanie est placée jusqu’à demain matin sous alerte code jaune à cause de l’instabilité : pluies torrentielles, orages et tempêtes. La vitesse du vent ira jusqu’à 80 km à l’heure et les quantités d’eau dépasseront les 35 km à l’heure.

  • La loi offshore a été adoptée par le Sénat

    La loi offshore a été adoptée par le Sénat

    Le plénum du Sénat de Bucarest a adopté la modification de la loi offshore. Longtemps reportée, elle réglemente les opérations relatives au développement et à l’exploitation des gisements de pétrole, à la fois dans les périmètres offshore, au large des eaux roumaines de la mer Noire, et sur terre, en profondeur. Le projet fixe la répartition des bénéfices obtenus à 40 % pour les investisseurs et 60 % pour l’État roumain, qui a le droit de préemption à l’achat du gaz.



    Au cours de la réunion, le ministre de l’Énergie, Virgil Popescu, a souligné que cette loi assurera la sécurité de l’approvisionnement du pays en cas de crise énergétique et que la Roumanie pourrait également devenir un fournisseur de sécurité énergétique régionale, après avoir produit plus qu’elle ne consomme. Il a également déclaré que les premières quantités de gaz de la mer Noire pourraient être extraites à partir du second semestre de l’année en cours. Dans le même temps, la nouvelle loi accroît le taux de déduction de l’investissement de 30 à 40 % de l’impôt total sur les revenus supplémentaires.



    Les sénateurs du PSD, du PNL, de l’UDMR et de l’USR ont voté en faveur du document. Au cours des débats en réunion plénière, le leader des sénateurs sociaux-démocrates, Radu Oprea, a déclaré que la loi était bonne et nécessaire pour tous les citoyens roumains, et que l’argent de l’exploitation de ce gaz irait aux communautés locales. Radu Oprea :



    « Nous avons une guerre à proximité de la Roumanie, nous avons besoin de gaz, nous avons besoin de la compagnie américaine Black Sea Oil & Gas, à partir du mois prochain, pour qu’elle puisse fournir du gaz aux citoyens roumains. C’est 10 % du gaz que d’autres dans cette salle souhaitent que nous importions. Ce n’est pas possible et ce n’est pas souhaitable pour l’économie, pour l’industrie roumaine et pour les citoyens roumains. »



    L’Alliance pour l’unité des Roumains est le seul parti qui s’est prononcé contre cette loi, qu’il qualifie d’antinationale, et a exigé que l’exploitation du gaz soit faite exclusivement par des entreprises roumaines. Rodica Boancă, sénatrice :



    « L’AUR a voté contre cette trahison nationale et contre cette dilapidation, qui conduira à l’exploitation et à la vente de ressources d’importance nationale et stratégique, notamment au moment d’une guerre économique qui sévit, et il est très clair que le prix du gaz ne baissera pas, et que nous n’aurons pas de marché énergétique libre non plus. »



    La production de gaz de la Roumanie a diminué ces dernières années, et 2021 a entraîné des prix de l’énergie élevés dans toute l’Europe. La zone économique roumaine de la mer Noire possède des réserves de plus de 200 milliards de mètres cubes, une quantité qui couvrirait la consommation nationale pour les 20 prochaines années. En 2019, en Roumanie, 79 % du gaz provenait de la production nationale, 8 % était importé de Russie et les 13 % restants d’autres pays. Et ce alors que la Finlande et la Macédoine sont totalement dépendantes du gaz de Russie ; en Lettonie, l’importation de Russie s’élève à 93 % de la consommation et en Estonie, elle est de 79 %. L’Allemagne, l’économie la plus puissante d’Europe, importe près de la moitié de son gaz également de Russie et l’autre moitié d’autres pays.


    (Trad. : Ligia)



  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    Les forces de défense ukrainiennes ont pris des mesures spéciales pour renforcer la sécurité et la protection à la frontière avec la République de Moldova, dans sa partie transnistrienne, a annoncé le porte-parole du Service national de frontière de l’Ukraine. Il a précisé que les postes-frontières de la section transnistrienne, comme ceux de la frontière avec le Belarus et la Russie, demeuraient fermés, conformément à la décision du gouvernement de Kiev. Sur le terrain, la Russie a poursuivi ses attaques, visant le contrôle total des régions de l’est de l’Ukraine de Donetsk et de Lougansk et la création d’un couloir terrestre vers la Crimée, informe l’Etat major des Forces armées ukrainiennes. L’armée russe continue de bloquer les militaires ukrainiens dans la ville-port de Marioupol, dans la zone de l’usine Azovstal. Moscou a également accru le nombre de drones envoyés dans la région d’Odessa pour des opérations de reconnaissance aérienne. Les responsables locaux affirment que les Russes mènent des opérations psychologiques spéciales dans la région, essayant de générer la panique parmi la population civile, en lançant de fausses nouvelles et des infox.

  • La Roumanie a été à nouveau rassurée : elle peut compter toujours sur l’OTAN

    La Roumanie a été à nouveau rassurée : elle peut compter toujours sur l’OTAN

    Le groupe de combat de l’OTAN sera constitué sur le territoire de la Roumanie ce printemps à l’issue des négociations entre les alliés a annoncé le chef de l’Etat roumain. Klaus Iohannis: « La consolidation équilibrée sur le long terme de la posture de défense et de dissuasion de l’OTAN sur l’enemble du Flanc est, en tant que réaction à l’agression de la Russie devrait être accélérée. J’ai souligné que nous avions besoin d’un nouveau concept stratégique de l’OTAN censé reconfirmer la défense collective en tant que tache fondamentale prioritaire de l’Alliance et mentionner explicitement que la Russie était la principale menace à l’adresse de la sécurité de l’OTAN. » a déclaré Klaus Iohannis.

    Pour sa part, le premier ministre belge a affirmé que l’OTAN était une alliance puissante et que la Roumanie pouvait compter sur son appui. Alexander De Croo: « Tout ce que nous voyons aujourd’hui est la preuve d’un calcul erroné que le président Poutine a fait, un calcul erroné relatif à la détermination des Ukrainiens de se défendre et à la résolution de l’Occident d’obliger la Russie à payer pour les couts de cette guerre. Votre frontière est aussi notre frontière, nous allons la défendre. » a déclaré Alexander de Croo.

    Le secrétaire général adjoint de l’OTAN, le Roumain Mircea Geoana, a également rassuré la Roumanie. Il s’est récemment exprimé sur une chaine de télévision au sujet de quatre nouveaux groupes de combat de l’OTAN déployés sur le flanc oriental, dont un se trouvera en Roumanie. Ce qui plus est, il a annoncé que les leaders de l’OTAN adopteraient à l’occasion du Sommet de Madrid, en juin, une série de décisions relatives à une posture beaucoup plus robuste, permanente de l’Alliance. Il s’agit de systèmes de défense antimissile de dernière génération, défense cybernétique très importante et défense maritime, terrestre et aérienne. Et pour cause : selon Mircea Geoana, la mer Noire constitue un point crucial, d’intérêt stratégique : « Nous envisageons sérieusement une présence durable, permanente, censée assurer notre sécurité, mais aussi une certaine protection, une zone de liberté économique, de liberté de la navigation. Cette région joue un rôle crucial, vital pour les intérêts stratégiques et économiques de l’OTAN, de l’Europe et de la Roumanie. » a ajouté Mircea Geoana.

    Une autre preuve de l’engagement de l’Alliance sur le flanc oriental est la récente annonce du Pentagone concernant le déploiement en Slovaquie d’un système de défense antimissile Patriot et d’une centaine de militaires, ce qui portera à 12 000 le nombre de militaires américains mobilisés pour appuyer l’Alliance de l’Atlantique Nord dans le contexte de l’invasion de la Russie en Ukraine. Selon les Etats-Unis, cette action est un exemple supplémentaire de consolidation de l’OTAN, une action censée décourager l’agression et rassurer les alliés. (Daniela Budu)

  • 28/03/2022 – mise à jour

    28/03/2022 – mise à jour

    Réunion régionale de l’OTAN à Sofia — La guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine affecte gravement le climat de sécurité en mer Noire et dans les régions du sud-est de l’Europe, a déclaré lundi, à Sofia, le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, à l’issue d’une réunion des chefs des gouvernements des Etats de l’OTAN d’Europe du sud-est. L’Europe traverse aujourd’hui les temps les plus compliqués depuis la Seconde Guerre mondiale et nous avons besoin d’une défense plus forte et d’une dissuasion plus efficace – a ajouté Nicolae Ciucă. En marge de la réunion, le chef du cabinet de Bucarest a discuté avec son homologue bulgare, Kiril Petkov, de la situation de l’inter connecteur Bulgarie — Grèce. Un autre sujet abordé a été l’infrastructure routière et ferroviaire ; dans ce contexte, la partie bulgare a proposé la construction de cinq ponts sur le Danube. A Sofia, les chefs des gouvernements ont discuté de la coopération pour assurer la sécurité de leurs pays, compte tenu des dernières décisions de l’Alliance. La réduction de la dépendance du gaz russe et l’identification de solutions pour que cette zone se connecte aux gazoducs venant d’Europe occidentale, notamment par la Grèce, a également été un thème important à l’agenda.



    Economie — Il n’y a aucun risque à la sécurité alimentaire et à l’approvisionnement en Europe, mais il y a de l’inflation, a déclaré le commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni, à l’issue d’une rencontre à Bucarest avec le ministre des Finances, Adrian Câciu. La Roumanie pourrait enregistrer une croissance économique forte, d’environ 4 % cette année, mais l’impact de la guerre affectera cette croissance, a ajouté Paolo Gentiloni. Il a expliqué que l’inflation avait grimpé à 6,2 % dans l’UE et à 7,9 % en février en Roumanie, et que les perspectives sont à la hausse. Les discussions entre les deux responsables ont visé les mesures économiques à entreprendre, vu les chocs sur les chaines d’approvisionnement. Ils ont également évoqué la situation que les Etats européens doivent gérer suite au conflit en Ukraine et les mesures de réponse pour gérer l’afflux de réfugiés. Lundi, Paolo Gentiloni a été reçu par le président Klaus Iohannis. L’agenda des discussions a visé notamment la situation engendrée par l’agression de la Russie contre l’Ukraine. Il a été question aussi de l’impact économique au niveau de l’UE et des Etats membres, et des défis engendrés par la gestion des flux de réfugiés et la situation en République de Moldova. Le commissaire européen à l’Economie est lundi et mardi à Bucarest pour des rencontres avec plusieurs responsables roumains.



    Washington — Le président du Sénat roumain et du Parti national libéral, Florin Cîţu, a réaffirmé dans les pourparlers avec les responsables de Washington le besoin de consolider le flanc est de l’OTAN, y compris par le renforcement de la présence militaire américaine. 25 ans après le lancement du Partenariat stratégique roumano-américain, Florin Cîţu a réaffirmé l’engagement de la Roumanie de majorer le budget de la défense à 2,5 % du PIB et d’intensifier la coopération militaire avec les Etats-Unis. Sur Facebook, Florin Cîţu a ajouté qu’un autre thème a été l’importance d’assurer la sécurité énergétique européenne et le rôle de la Roumanie dans ce processus. Le président du Sénat a rencontré aussi des représentants de la communauté roumaine des Etats-Unis, qu’il a appelés à contribuer à la consolidation du partenariat stratégique.



    Enseignement — Le ministre de l’Education nationale, Sorin Cîmpeanu, a annoncé que le nombre des élèves ukrainiens qui étudient dans les écoles roumaines selon un programme roumain est de 1 140 sur un total de près de 34 000 enfants arrivés en Roumanie suite à l’invasion russe de l’Ukraine. Le ministre roumain a précisé que la deuxième catégorie, la plus nombreuse, est celle qui souhaite continuer à étudier selon un programme ukrainien.



    Covid en Roumanie — 1 951 nouveaux cas de Covid-19 ont été confirmés en 24 heures en Roumanie, on annoncé ce lundi les autorités de Bucarest. Le plus grand nombre d’infections, plus de 650, a été enregistré à Bucarest. Des taux d’infection plus importants sont enregistrés dans les départements de Cluj, Timis et Ilfov. Plus de 2 800 malades infectés au coronavirus sont actuellement hospitalisés, dont 400 sont soignés en réanimation. Huit décès ont également été rapportés, dont deux datent d’avant cette période. L’institut national de santé publique a annoncé que la semaine dernière 13 600 personnes s’étaient fait vacciner, dont 1 900 avec la première dose. Selon l’institution roumaine, depuis le début de la campagne de vaccination, le 27 décembre 2020, plus de 16,7 millions de doses de vaccin anti-Covid ont été utilisées en Roumanie.



    Ukraine / Russie — Le président Volodymyr Zelensky affirme que l’Ukraine est prête à discuter avec la Russie de l’adoption d’un statut de neutralité comme partie d’un accord de paix. Une nouvelle série de négociations doit commencer mardi à Istanbul. Une rencontre entre les présidents Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky pour discuter de la guerre d’Ukraine serait « contreproductive maintenant », a déclaré à son tour le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. D’autre part, les pertes enregistrées par l’Ukraine en raison de la guerre déclenchée par Moscou s’élèvent à plus de 564 milliards de dollars, a déclaré la ministre de l’Economie, Ioulia Sviridenko, citée par Reuters. Sur le terrain, les forces russes se regroupent, mais n’arrivent pas à avancer du tout, nulle part en Ukraine. Plusieurs unités de l’armée russe ont retourné au Belarus, sur la toile de fond des pertes essuyées, de plus en plus lourdes. La situation reste dramatique à Marioupol, ville-port à la mer d’Azov, où ont lieu les batailles les plus sanglantes depuis le début de la guerre. La Croix-Rouge a fait savoir qu’elle ne pouvait pas transporter d’aides dans la ville assiégée par les troupes russes, demandant à l’Ukraine et à la Russie d’assurer un corridor humanitaire. Selon les autorités locales, environ 160 000 civils sont encore bloqués dans la ville sans eau, sans nourriture, sans médicaments ni électricité. Pour sa part, la Russie continue de nier que ses attaques aient visé des civils et accuse l’Ukraine pour l’échec répété de convenir sur des corridors sûrs pour évacuer les habitants.

  • Economie

    Economie

    Il n’y a aucun risque à la sécurité alimentaire et à l’approvisionnement en Europe, mais il y a de l’inflation, a déclaré le commissaire européen de l’Economie, Paolo Gentiloni, à l’issue d’une rencontre à Bucarest avec le ministre des Finances, Adrian Câciu. La Roumanie pourrait enregistrer une croissance économique forte, d’environ 4 % cette année, mais l’impact de la guerre affectera cette croissance, a ajouté Paolo Gentiloni. Il a expliqué que l’inflation avait grimpé à 6,2 % dans l’UE et à 7,9 % en février en Roumanie, et que les perspectives sont à la hausse. Les discussions entre les deux responsables ont visé les mesures économiques à entreprendre, vu les chocs sur les chaines d’approvisionnement. Ils ont également évoqué la situation que les Etats européens doivent gérer suite au conflit en Ukraine et les mesures de réponse pour gérer l’afflux de réfugiés. Paolo Gentiloni est lundi et mardi à Bucarest pour des rencontres avec le président Klaus Iohannis et le premier ministre Nicolae Ciucă ainsi qu’avec d’autres responsables roumains. La visite est ciblée sur les perspectives économiques et sur la situation en Roumanie, un mois après le début de la guerre en Ukraine.

  • Réunion régionale de l’OTAN à Sofia

    Réunion régionale de l’OTAN à Sofia

    La guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine affecte gravement le climat de sécurité en mer Noire et dans les régions du sud-est de l’Europe, a déclaré le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, à l’issue d’une réunion des chefs des gouvernements des Etats de l’OTAN d’Europe du sud-est, accueillie par Sofia. Selon lui, c’est l’unité qui est l’élément-clé dans la gestion de tout conflit, et les responsables présents ont décidé de faire preuve de fermeté dans l’orientation stratégique à l’égard des valeurs euro-atlantiques. « Nous n’avons aucun doute que la Russie est maintenant la plus grande menace à l’adresse de notre sécurité commune. Nous avons besoin d’une défense plus forte et d’une dissuasion plus efficace » – a ajouté Nicolae Ciucă. Dans ce contexte, les chefs des gouvernements présents ont discuté de la coopération pour assurer la sécurité de leurs pays, compte tenu des dernières décisions de l’Alliance. La réduction de la dépendance du gaz russe et l’identification de solutions pour que cette zone se connecte aux gazoducs venant d’Europe occidentale, notamment par la Grèce, a également été un thème important à l’agenda.

  • 27.03.2022 (mise à jour)

    27.03.2022 (mise à jour)

    Réunion à Sofia – Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, participe lundi à la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres de l’OTAN de l’Europe du sud-est, tenue à Sofia. Selon un communique du gouvernement, la réunion sera accueillie par le premier ministre bulgare, Kiril Petkov. La réunion offrira l’opportunité d’approfondir les consultations sur les conséquences de l’invasion russe en Ukraine et de la sécurité en Europe du sud-est, a affirmé le premier ministre Nicolae Ciuca. La réunion plénière sera consacrée à des sujets liés à la manière dont l’invasion russe affectera la sécurité régionale à court, moyen et long terme, ainsi que les moyens de consolider la coordination et la coopération en Europe du sud-est. Le chef de l’exécutif rencontrera le premier ministre bulgare, Kiril Petkov, son homologue du Monténégro, Zdravko Krivokapic, ainsi que le chef du gouvernement de la Macédoine du Nord, Dimitar Kovacevski.

    Visite – Le président du Sénat roumain, Florin Cîţu, a réaffirmé dans le cadre de pourparlers avec les responsables de Washington le besoin de consolider le flanc est de l’OTAN, y compris par le renforcement de la présence militaire américaine. 25 ans après le lancement du partenariat stratégique roumano-américain, il a réaffirmé l’engagement de la Roumanie de majorer jusqu’à 2,5% du PIB les dépenses militaires et d’intensifier la coopération militaire avec les Etats-Unis. Florin Cîtu a déclaré sur Facebook qu’un autre thème a été la sécurité énergétique européenne et le rôle de la Roumanie à ce sujet. Durant sa visite, le président du Sénat a rencontré aussi des représentants de la communauté de Roumains des Etats-Unis, qui selon M Cîtu, peuvent contribuer à la consolidation du partenariat stratégique.

    Commissaire – Le Commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Paolo Gentiloni, sera en visite à Bucarest lundi et mardi. Il y rencontrera le Président roumain Klaus Iohannis et le Premier ministre Nicolae Ciucă, ainsi que d’autres responsables roumains. Il s’agira de discuter des perspectives économiques et de la situation de la Roumanie, un mois après l’agression russe en Ukraine. Le Commissaire Gentiloni se rendra lundi à la base permanente de l’Inspection des situations d’urgence de Bucarest Ilfov, et donnera un discours mardi à l’occasion de l’inauguration de débats portant sur l’économie.

    Ukraine – La Russie a frappé avec des missiles de croisière de grande précision des cibles militaires de la ville de Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, a annoncé dimanche le ministère russe de la défense cité par Reuters. La Russie a frappé un dépôt de carburants utilisé aussi par les forces armées ukrainiennes et une usine de réparation de systèmes anti-missile, stations radar et chars a expliqué le ministère russe. Plusieurs personnes ont été blessées lors de ces frappes, ont également expliqué des responsables de la ville de Lviv, située à 60 kilomètres seulement de la frontière avec la Pologne. Parmi les cibles des missiles à longue portée lancée depuis la mer Noire ont figuré des systèmes de missiles antiaériennes S-300 et Buk placées près de Kiev. Par ailleurs, deux couloirs humanitaires devraient permettre l’évacuation des civils de la ville portuaire de Marioupol, bombardée tant par des avions que par l’artillerie, mais aussi d’autres localités où la situation humanitaire se détériore d’un jour à l’autre. Selon un responsable du ministère ukrainien de l’intérieur a déclaré que la Russie avait commencé à détruire des dépôts de carburants et de nourriture et c’est pourquoi le gouvernement de Kiev devrait disperser d’urgence ces stocks.

    Covid 19 – 1 939 nouveaux cas de contamination au virus SARS Cov 2 ont été enregistrés en Roumanie au cours des dernières 24 heures, soir 1 161 de moins par rapport au jour précédent. 10 décès ont été rapportés des suites de la maladie, dont 2 antérieurs à cette période. 390 malades sont actuellement en réanimation.

    AUR – Les délégués au congrès extraordinaire de l’AUR, le quatrième parti du Parlement de Bucarest ont élu dimanche George Simion aux fonctions de président du parti. Il a remporté le scrutin interne avec le slogan « La Roumanie riche : chrétienne et démocrate ». De l’avis de la quasi-totalité des analystes, l’Alliance pour l’Union des Roumains est l’héritière idéologique de l’extrême droite de la période de l’entre deux guerres. Ce fut toujours l’AUR à avoir organisé une protestation qui a dégénéré en violences devant le Parlement roumain contre l’introduction du certificat numérique vert au lieu de travail. L’alliance pour l’Unité des Roumains a été assez agressive dans ses efforts de promouvoir les discours anti-vaccin, ultranationalistes et souverainistes. Récemment, l’AUR a qualifié l’Holocauste de thème mineur, qui ne mérite pas une place à part dans le programme scolaire, provoquant des réactions véhémentes de la part de l’ambassade d’Israël et de l’Institut national d’étude de l’Holocauste en Roumanie, Elie Wiesel. En février, George Simion a fait la une de la presse lorsqu’il a eu une altercation avec le ministère de l’énergie, le libéral Virgil Popescu, qui s’exprimait devant les députés de Bucarest pour expliquer la flambée des tarifs énergétiques.

    Handball – SCM Râmnicu Vâlcea( sud) a été battue à domicile par les danois de Herning-Ikaast Handbold sur le score de 39 à 33, dimanche dans le premier tour des quarts de finale de la compétition féminine de handball EHF European League. Le deuxième tour est prévu pour le 2 avril à Ikaast.

    Météo – Temps doux pour cette période de l’année en Roumanie. Ciel plutôt bleu et dégagé avec quelques rafales de vent sur les Carpates Orientales. Les maxima iront de 10 à 20 degrés alors que les minimas iront jusqu’à – 4 degrés, mêmes inférieures dans les dépressions.

  • 17.03.2022

    17.03.2022

    Réunions – Le président roumain, Klaus Iohannis reçoit aujourd’hui à Bucarest son homologue estonien Alar Kari. Aujourd’hui également, le premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, doit rencontrer à Bucarest le chef de l’Etat roumain et le premier ministre Nicolae Ciuca. A l’agenda des pourparlers figure la réforme énergétique de l’Union européenne dans le contexte de l’invasion russe de l’Ukraine. Pedro Sanchez demandera également l’appui de la Roumanie dans la mise dans la mise en place de la stratégie espagnole de réforme énergétique de l’UE. L’Espagne propose deux points clairs : découpler le gaz de la formule de calcul des tarifs d’électricité et offrir la possibilité de chaque Etat de plafonner pour une période déterminée et pour des raisons claires le prix de l’électricité que paie le consommateur final. Cette semaine, le premier ministre espagnol fera un véritable tour de force pour visiter plusieurs pays d’Europe. Il rencontrera pas moins de huit homologues, pour évoquer justement le prix de l’énergie.

    Réfugiés – Selon le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés, depuis le débit de la guerre en Ukraine, plus de trois millions de personnes ont quitté ce pays, dont plus de 450 000 sont entrés en Roumanie. C’est l’exode le plus important enregistré en Europe après la Seconde guerre mondiale et aux réfugiés ayant quitté le pays s’ajoutent des personnes déplacées à l’intérieur de l’Ukraine. La crise humanitaire est aggravée aussi par la poursuite des bombardements qui visent aussi des cibles civiles. Conformément à un communiqué de la police roumaine aux frontières, rendu public ce jeudi, plus de 15 200 ressortissants ukrainiens sont entrés en Roumanie au cours des dernières 24 heures, ce qui constitue une progression de 0,4% par rapport au jour précédent. A l’heure actuelle, les contrôles aux frontières à l’entrée en Roumanie se déroulent conformément à la législation nationale et communautaire, les voies de contrôle étant utilisées à capacité maximale.

    OTAN – A Bruxelles, les ministres de la défense de l’OTAN ont décidé de consolider la position de l’Alliance à long terme, notamment sur l’est, suite à la guerre provoquée par la Russie en Ukraine. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg a averti qu’il ne fallait pas sous-estimer la volonté de la Russie d’utiliser la force. A ne pas oublier non plus le fait que la Russie est toujours une puissance nucléaire, a précisé M Stoltenberg. Il a déclaré que la décision de l’Alliance de ne pas engager ses forces sur le terrain, ni des avions pour assurer une zone d’interdiction aérienne en Ukraine fait l’unanimité parmi ses membres. M Stoltenberg a expliqué que l’OTAN souhaite éviter que la guerre démarrée par Vladimir Poutine ne se propage à l’extérieur de l’Ukraine. Enfin selon Mircea Geoana, adjoint au secrétaire général de l’OTAN, ce nouveau déploiement de l’alliance a pour seul but de dissuader la Russie et ne signifie pas que ce pays va attaquer l’Alliance. Le groupe de combat déployé en Roumanie sera complétement opérationnel prochainement, a également annoncé M Geoana.

    Guerre en Ukraine – En l’absence de tout indice sur une réduction de l’intensité du siège russe sur la ville portuaire de Marioupol, les efforts d’évacuation de civils se poursuivent par le biais de corridors surs. 30 000 habitants de la ville ont déjà fui parmi lesquelles 300 personnes que les autorités de Moscou affirment avoir transporté à bord de bus jusqu’à Rostov, en Russie. Mercredi, un théâtre à Marioupol qui accueillait des centaines de civils a été la cible d’une frappe. Selon l’ONG « Human rights watch », au moins 500 civils se trouvaient à l’intérieur du bâtiment. Selon des images satellitaires, le mot « enfants » était écrit des deux côtes de l’immeuble. Le nombre des victimes est toujours inconnu puisque les bombardements russes ont empêché les équipes de secours d’y intervenir. Le Royaume-Uni, les Etats-Unis, l’Albanie, la France, la Norvège et l’Irlande ont demandé la tenue cet après-midi d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU à cause de la détérioration de la situation humanitaire en Ukraine. Pour sa part, la Russie a demandé de porter à vendredi un autre vote au Conseil de sécurité de l’ONU de son projet de résolution « humanitaire » concernant l’Ukraine. Ce vote pourrait être abandonné par manque d’appui de la part des alliés les plus proches de Moscou – la Chine et l’Inde notent les agences de presse. Mercredi, la Cour internationales de Justice a ordonné à la Russie de suspendre immédiatement ses opérations militaires en Ukraine.

    OMS – L’Organisation mondiale de la Santé s’est dite préoccupée par une nouvelle augmentation des infections au coronavirus dans le monde, dans un contexte de baisse du nombre des tests, d’assouplissement des restrictions et de propagation de l’idée erronée que le sous-variant BA2 aa Omicron, de plus en plus répandu, serait inoffensif. Selon le directeur général de l’organisation, Tedros Ghebreyesus, la semaine dernière, le nombre des nouvelles infections a augmenté de 8 % par rapport à la précédente. La Chine est confrontée à une nouvelle explosion des contaminations, après deux années au cours desquelles leur nombre a été très faible. Israël a annoncé deux cas d’infection avec un variant inconnu. En France, aux Pays-Bas et au Danemark, un type de coronavirus a été détecté qui combine les variants Delta et Omicron. En Roumanie, le Groupe de communication stratégique fait état d’environ 3 900 nouveaux cas en 24 heures et 68 décès, dont 23 antérieurs à la période de référence.


    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep tête de série numéro 24 s’est qualifié sans aucun problème aux demi-finales du tournoi WTA 1 000 à Indian Wells aux Etats Unis, après avoir disposé de la croate Petra Martici. Halep affrontera la polonaise Iga Swiatek, troisième favorite du tournoi.


    Météo – Ciel couvert en Roumanie aujourd’hui. Quelques précipitations sont possibles sur le relief, mais aussi sur l’ouest, le sud et le centre. La neige sera au rendez-vous en montagne alors que sur le reste du pays des précipitations mixtes (pluie-neige) sont possibles. Les maxima iront de 2 à 10 degrés. 5 degrés à Bucarest.

  • 13.03.2022 (mise à jour)

    13.03.2022 (mise à jour)

    Visite ministre israélien – En visite à Bucarest, le ministre israélien des Affaires Etrangères, Yair Lapid, a remercié à la Roumanie pour l’aide offerte aux réfugiés d’Ukraine, surtout à ceux d’ethnie juive et a salué l’amitié israélo-roumaine. Il a appelé la Fédération de Russie à solutionner le conflit avec l’Ukraine par des négociations. « Nous ferons tout ce qui est possible pour trouver une solution de paix. Nous travaillons aux cotés de nos allies – les Etats Unis et les partenaires européens pour mettre fin à cette tragédie au plus vite » a déclaré le ministre israélien. Son homologue roumain, Bogdan Aurescu a souligné l’engagement de la Roumanie d’accorder tout son appui à l’évacuation des ressortissants israéliens ou d’origine juive d’Ukraine. « La crise grave multidimensionnelle que provoque l’agression militaire russe illégale contre l’Ukraine est non seulement un problème de la région, mais de l’Europe et implique des effets au niveau mondial » a déclaré Bogdan Aurescu. Dans le cadre d’une réunion avec le responsable israélien, le premier ministre Nicolae Ciuca condamné l’agression non-provoquée, injustifiée et illégale de la Russie en Ukraine et remarqué la réponse forte et unitaire des Etats de l’UE et de l’OTAN pour la consolidation du Flanc est et la garantie de la sécurité.

    Réfugiés – Le ministère roumain des Transports a lancé une application en ligne à l’intention des réfugiés d’Ukraine. Elle réunit des informations en ukrainien, anglais et roumain sur les corridors verts de transport vers la Roumanie. Les personnes intéressées peuvent apprendre davantage sur le réseau de transport routier, ferroviaire et aérien, sur les poste frontière, les gares, les stations service et les aéroports. Les réfugiés d’Ukraine peuvent voyager gratuitement sur le territoire de la Roumanie par voie ferroviaire et terrestre et dans certaines situations même par voie aérienne, dans le cadre de vols charter, aux termes d’un décret gouvernemental. Le numéro unique d’urgence 112 et le téléphone consacré aux enfants 119 sont disponibles aussi pour des appels en ukrainien. Ce qui plus est, aux points de passage de la frontière, des mesures ont été adoptés afin de prévenir la traite de personnes. Vendredi, une plateforme enligne a été ouverte pour centraliser les offres d’aides aux civils qui cherchent refuge en Roumanie. Près de 400 mille ukrainiens sont entrés en Roumanie depuis le début de l’invasion russe. Une grande partie d’entre eux ont seulement transité notre pays vers l’Europe occidentale.

    Recensement – A commencer par le 14 mars, quatre mois durant, les autorités réunissent des données en vue de réaliser le recensement de la population et des ménages de Roumanie. Cette opération se déroule tous les dix ans et elle est nécessaire pour réaliser des statistiques officielles nationales et européennes. Initialement, le recensement était prévu pour l’année dernière, mais il a été ajourné à cause de la pandémie de Covid 19. L’édition de cette année propose une première : la possibilité de se faire recenser tant à domicile que dans des centres spécialement aménagées par les mairies dans chaque localité. L’auto recensement se fait aussi par Internet et la procédure d’inscription est relativement simple, affirment les autorités, selon lesquelles il faut tout simplement compléter un formulaire de pré-enregistrement sur le site www.recensamantromania.ro.

    Consultations politiques italo-roumaines – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu rencontrera lundi à Bucarest son homologue italien, Luigi di Maio pour des consultations politiques. La visite du chef de la diplomatie italienne se déroule dans le contexte de l’agression militaire illégale de la Russie contre l’Ukraine et des efforts de l’Italie d’appuyer les efforts de gérer la crise des réfugiés ukrainiens. La rencontre entre Bogdan Aurescu et Luigi Di Maio sera consacrée aux moyens de gérer les multiples effets de l’invasion russe, aux efforts d’arrêter le conflit, aux sanctions à l’adresse de la Russie et à la consolidation du flanc oriental de l’OTAN. Par ailleurs, les deux ministres des Affaires Etrangères évoqueront les moyens de développer et approfondir le partenariat stratégique consolidé roumano-italien et la coopération économique bilatérale et sectorielle, l’Italie étant actuellement le deuxième partenaire commercial de la Roumanie..

    Guerre en Ukraine – Les bombardements russes se sont poursuivis dimanche en Ukraine. L’OTAN s’attend à ce que les combats et la crise humanitaire d’Ukraine s’intensifient dans les jours à venir, deux semaines après le début de l’invasion russe, le 24 janvier. Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN a demandé à nouveau au président Vladimir Poutine « d’arrêter la guerre, de retirer ses troupes et d’accepter la diplomatie. » Enfin, Le pape François a appelé dimanche a la fin du massacre en Ukraine, envahie par des troupes russes depuis le 24 février, estimant qu”il n’y a aucune justification a l’attaque de civils, selon l’AFP.

    Agriculture – Le ministre de l’agriculture, Adrian Chesnoiu, a rencontré aujourd’hui les représentants des grandes chaines de magasin et les producteurs roumains d’huile de tournesol pour évaluer la situation des stocks. Cette réunion s’est déroulé alors de nombreux Roumains aient pris d’assaut les magasins pour se ravitailler en huile, suite à une rumeur que ce produit allait disparaître des rayons. Ces spéculations reposent sur le fait que l’Ukraine, pays actuellement en guerre, est le plus important exportateur de tournesol au monde. La Roumanie dispose de stocks suffisants d’aliments et de produits non périssables, il y a assez de marchandises dans les entrepôts et les magasins, et les autorités sont en contact permanent avec les détaillants, assurent les autorités. Elles recommandent à la population de faire preuve de retenue et de ne pas acheter trop de produits pour permettre l’accès de tous les consommateurs aux produits de base. Rappelons-le, la semaine dernière nombre de Roumains se sont précipités sur les stations service pour faire le plein en carburants de peur d’une flambée des prix du jour au lendemain. Et ce après qu’à la fin de la semaine dernière, les gens se soient précipités sur les devises, parce que sur les réseaux sociaux certains avaient présenté la dépréciation de la monnaie nationale comme certaine. Les autorités roumaines attirent de nouveau l’attention que de telles fausses informations ne visent qu’à induire la panique.

    Covid – 1 626 nouveaux cas de personnes infectées au virus SARS-CoV-2 ont été enregistrées durant les dernières 24 heures en Roumanie. Le ministère de la Santé a rapporté aussi 26 décès des suites de la maladie, dont 5 antérieurs à cet intervalle. Un peu plus de 3 700 malades infectées sont actuellement hospitalisés, dont 580 en réanimation. Rappelons qu’en Roumanie toutes les restrictions adoptées pour prévenir la propagation du coronavirus ont été levées le 9 mars.

    Météo – Au cours des prochaines 24 heures, les températures devraient augmenter en Roumanie pour se chiffrer autour des moyennes pluriannuelles. Il fera toujours froid durant la nuit et le matin. Les maximas iront de 4 à 12 degrés alors que les minimas iront de – 8 à 1 degrés. Le ciel sera variable, couvert et le brouillard sera présent le matin.

  • De nouveau sur le flanc est de l’OTAN

    De nouveau sur le flanc est de l’OTAN

    L’invasion de l’Ukraine par la Russie a remis en question avec acuité le renforcement du flanc oriental de l’Alliance de l’Atlantique Nord. La non-implication déclarée de l’OTAN dans les hostilités sanglantes qui tiennent la tête d’affiche de l’actualité mondiale depuis un bon nombre de jours n’équivaut pas à de la passivité, au contraire ! Les prétentions énoncées par Moscou à plusieurs reprises — que l’Ukraine ne rejoigne pas l’Alliance, comme elle le souhaiterait en tant qu’État souverain et indépendant, et que l’OTAN revienne à son architecture d’avant 1997 — ont été rejetées haut et fort. L’OTAN a demandé au président russe Vladimir Poutine d’arrêter immédiatement l’invasion d’un pays pacifique, de retirer sans conditions toutes ses forces d’Ukraine et d’entamer une approche diplomatique sincère. L’Alliance n’imposera pas de zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine, ni n’enverra de troupes dans ce pays, mais elle continuera à faire tout ce qui est en son pouvoir pour défendre chaque millimètre du territoire allié. Or, compte tenu des décisions et des menaces de l’homme fort du Kremlin, l’OTAN a décidé de renforcer ses défenses au sol, dans les airs et en mer, en envoyant plus de troupes sur son flanc est ainsi que des avions et des navires militaires placés en état d’alerte. Le président Klaus Iohannis a déclaré qu’à l’heure actuelle, Bucarest ne partait pas du scénario selon lequel le conflit en Ukraine voisine pourrait s’étendre, mais que la Roumanie continue d’augmenter considérablement, avec le soutien des alliés, sa capacité de dissuasion et de défense, en particulier en mer Noire. Klaus Iohannis :



    « Il est très clair que nous avons un agresseur – la Russie – et nous devons faire tout ce qu’il faut pour nous protéger et assurer une défense pour nos États. À cet égard, il est souhaitable et il est fort probable que les forces de l’OTAN se rapprochent du flanc oriental. »



    Un important contingent de France et de Belgique, faisant partie de la Force de réaction de l’OTAN, est arrivé à la Base « Mihail Kogălniceanu », près de Constanţa (sud-est). Il y a aussi des soldats des États-Unis, d’Italie et d’Allemagne, et selon les plans, des forces supplémentaires y seraient dépêchées. « L’Alliance politique militaire la plus puissante du monde est ici, en Roumanie, renforçant le flanc oriental, pour protéger et défendre tous les alliés et chaque pouce du territoire de l’OTAN. Une attaque contre l’un d’entre nous sera considérée comme une attaque contre tous. Notre engagement envers l’article 5 du Traité de Washington est indéfectible », déclare aussi le premier ministre Nicolae Ciucă, général en réserve de l’armée.



    D’autre part, le ballet diplomatique, avec le symbolisme évident de l’unité alliée, se poursuit en Roumanie. Après la cheffe de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et la ministre française des Armées, Florence Parly, cette semaine, c’est le tour de la cheffe de la diplomatie canadienne, Mélanie Joly, et bientôt de la vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, de prouver, tout comme la Maison Blanche dit qu’elle le fera en Pologne, la force et l’unité de l’OTAN, ainsi que le soutien américain face à l’agression russe.


    (Trad. : Ligia)


  • 04/03/2022

    04/03/2022

    Covid — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a annoncé, ce vendredi, que l’état d’alerte antiépidémique ne serait plus prolongé après le 8 mars. « L’épidémie de Covid-19 est sur une pente descendante accélérée, et la 5e vague touche à sa fin », a expliqué le chef de l’Etat. Le président avait eu, antérieurement, une réunion sur la gestion de l’épidémie de Covid-19, à laquelle ont été présents le premier ministre Nicolae Ciucă et des membres du gouvernement. Mis en place en mai 2020, après deux mois d’état d’urgence, provoqué par la pandémie de Covid-19, l’état d’alerte a présupposé de nombreuses restrictions, qui ont affecté en même temps l’évolution économique et la cohésion sociale en Roumanie. Depuis le déclenchement de la pandémie, plus de 2,7 millions de cas de Covid ont été enregistrés en Roumanie, et plus de 63 000 personnes sont décédées des suites de la maladie. La Roumanie a le deuxième taux de vaccination le plus faible des 27 Etats de l’UE, après la Bulgarie.



    Roumanie — Ukraine — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a demandé, ce vendredi, à Bruxelles, de repenser le concept de posture de l’OTAN sur son flanc oriental. Il a participé à la réunion extraordinaire des ministres des AE des Etats de l’Alliance, à laquelle ont également pris part les chefs des diplomaties suédoise et finlandaise et le Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell. Selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, les discussions se sont concentrées sur l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine, l’impact de cette crise sur la sécurité dans le Voisinage oriental de l’Alliance, notamment dans la région de la mer Noire et au niveau européen et euro-atlantique, avec un accent sur les mesures censées consolider la posture de dissuasion et de défense sur le flanc est de l’OTAN. Le chef de la diplomatie roumaine a souligné les implications graves de sécurité, sans précédent, qui découlent directement de la décision de la Russie de violer l’ordre international fondé sur des règles, tant pour la région de la mer Noire qu’au niveau européen, euro-atlantique et mondial. Bogdan Aurescu a insisté sur la nécessité d’un renforcement substantiel, du moins à moyen terme, de la posture de dissuasion et de défense sur le flanc est, notamment à la mer Noire, par le déploiement de forces alliées. Il a plaidé de nouveau pour la création rapide du Groupe de combat de Roumanie. Le ministre roumain des Affaires étrangères a souligné la nécessité de continuer à soutenir l’Ukraine voisine et a présenté les mesures prises par Bucarest en ce sens, y compris la création d’un centre logistique régional pour collecter et faciliter le transit de l’aide humanitaire vers ce pays. Bogdan Aurescu a également fait état de l’importance de continuer à consolider le soutien accordé aux partenaires de l’Alliance — l’Ukraine, la République de Moldova et la Géorgie, afin d’accroître leur résilience.



    OSCE — La Roumanie a rejoint la démarche d’un groupe de 44 pays membres de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) d’activer ce qu’ils ont appelé le Mécanisme Moscou, afin d’évaluer l’impact en matière de droits de l’homme et la situation humanitaire en Ukraine dans le contexte de l’agression russe. Selon le ministère des AE de Bucarest, ce mécanisme facilite l’envoi d’experts sur le terrain, pour collecter des données et documenter les possibles crimes de guerre, crimes contre l’humanité et violations du droit international, du droit humanitaire international et des engagements de l’OSCE sur le territoire ukrainien. La décision de la Roumanie de soutenir cette démarche est une continuation de ses efforts de condamner fermement l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine et de soutenir la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine à l’intérieur des frontières reconnues au niveau international, fait savoir encore la diplomatie de Bucarest.



    Séisme — Les Roumains ont commémoré, vendredi, 45 ans depuis le tremblement de terre du 4 mars 1977, de magnitude 7,2 sur l’échelle ouverte de Richter. Le séisme, le plus grave à avoir sévi en Roumanie, s’est soldé par 1 570 morts, la plupart à Bucarest, et a causé des dégâts matériels estimés à plus de 2 milliards de dollars à ce moment-là. Environ 230 000 logements ont été détruits ou gravement endommagés et des centaines d’établissements économiques ont fermé. Selon les historiens, le tremblement de terre a engendré une crise économique et sociale que la dictature communiste n’a plus réussi à surmonter jusqu’à sa chute, en 1989. Les spécialistes mettent en garde qu’en cas de séisme similaire à celui de 1977, des centaines de bâtiments pourraient s’écrouler actuellement à Bucarest. Chaque année, plus d’une centaine de séismes de magnitude supérieure à 3 sur l’échelle ouverte de Richter sont enregistrés en Roumanie.



    Radio — Ce vendredi, 4 mars, 150 radios publiques européennes, dont Radio Roumanie, ont diffusé simultanément la chanson « Give Peace a Chance » écrite par l’ancien membre du groupe Beatles, John Lennon, pour demander que la guerre en Ukraine s’arrête. La fameuse chanson a pu être écoutée dans 25 pays, dont l’Ukraine, y compris sur les stations privées qui ont rejoint cette initiative de la radio publique allemande.



    Tennis — L’équipe d’Espagne mène celle de Roumanie 2-0 dans les qualifications de la Coupe Davis, après que le jeune joueur espagnol Carlos Alcaraz (18 ans, 19e au classement ATP) a vaincu Marius Copil (31 ans, 261e ATP) par 6-4, 6-3, vendredi, à Marbella. Lors du premier match individuel, Roberto Bautista Agut (33 ans, 15e ATP) a dépassé Gabi Adrian Boitan (22 ans, 721e ATP), par 6-3, 6-1. Samedi, la compétition débuteront par les matchs de double Nicolae Frunză/Horia Tecău – Alejandro Davidovich Fokina/Pedro Martinez, suivi par les deux derniers matchs simples, Roberto Bautista Agut contre Marius Copil et Carlos Alcaraz contre Gabi Adrian Boitan. L’équipe gagnante de la confrontation entre l’Espagne et la Roumanie se qualifiera dans l’étape finale de la Coupe Davis de 2022. Elle aura lieu dans le nouveau format, avec 16 équipes, réparties en 4 groupes. Les deux premières classées de chaque groupe participeront ensuite au tournoi final, dans une ville à désigner.



    Handball — La championne féminine de handball de la Roumanie, CSM Bucarest, accèdera directement dans les quarts de finale de la Ligue des champions, a annoncé vendredi la Fédération européenne de handball, suite à l’exclusion de l’équipe CSKA Moscou de la compétition. Dans les quarts, CSM Bucarest affrontera l’équipe danoise Team Esbjerg. Dans la compétition masculine, la Coupe européenne masculine de handball, CS Minaur Baia Mare ne jouera plus le quart de finale contre l’équipe russe HC Victor Stavropol, et elle est directement qualifiée dans les demi-finales, où elle affrontera la gagnante entre Alingsaas HK (Suède) et Talent tym Plzenskenho kraje (République tchèque). Le Comité exécutif de la Fédération européenne de handball a décidé, le 28 février dernier, de suspendre les équipes nationales et de club de Russie et du Belarus des compétitions continentales. Cette mesure produit des effets immédiatement.