Tag: séjour

  • Les gagnants du concours « Iaşi – capitale historique de la Roumanie »…

    Les gagnants du concours « Iaşi – capitale historique de la Roumanie »…

    Radio Roumanie Internationale vous a invités à participer à un concours de culture générale consacré au comté de Iaşi. Le concours a eu un grand succès et nous avons reçu des centaines de réponses correctes et complètes. Anna Nakhapetean, de la Fédération de Russie, a remporté le Grand prix. Elle est venue en Roumanie avec son époux, Kiril Nakhapetean, et ils ont bénéficié dun séjour de neuf jours, en pension complète, du 10 au 18 octobre 2019, à lhôtel Majestic de Iaşi. Anna et Kiril Nakhapetean étaient pour la première fois en Roumanie et ils ont été impressionnés par ce quils ont vu dans notre pays, en particulier à Iaşi. Anna Nakhapetean:



    « Ce voyage en Roumanie a été lune des excursions les plus mirifiques de toutes celles que nous avons faites jusquà présent. Nous aimons beaucoup voyager, nous avons visité de nombreux pays jusqu’à maintenant, mais la Roumanie nous a laissé une impression très agréable et sincère, qui a détruit tous les stéréotypes, et cest pourquoi nous allons sûrement revenir dans ce pays. »



    Comment lamitié a-t-elle commencé entre les auditeurs de la Rédaction russe de Radio Roumanie Internationale et la Roumanie ? Anna Nakhapetean se souvient :



    « Il ya plusieurs années, à peu près 15 ans, quand jétais au travail, jai eu un problème avec la radio, je ne pouvais pas capter la fréquence FM, et c’est par hasard que jai trouvé RRI. J’ai tant aimé les émissions de RRI que jai cherché votre site Internet et jai commencé à lécouter régulièrement. Ce nest pas le premier concours auquel je participe, il y a eu beaucoup de concours très intéressants. Aussi, vos émissions sont très intéressantes, sur la Roumanie, sur les Russes lipovans, sur les voyages, sur les nouvelles de votre pays, et maintenant jécoute RRI tous les jours. »



    En restant dans la sphère des impressions sur la Roumanie et sur Iaşi, nous avons essayé de découvrir ce que nos auditeurs ont aimé quils et ce qui ne leur a pas plu. Anna Nakhapetean :



    « Cest une question très difficile parce que jai tout aimé. Jai dabord aimé les gens, qui sont très amicaux, puis tous les musées, les très beaux châteaux, jai aussi aimé le fait que les Roumains sont si croyants. Je vous le dis franchement, jai tout aimé ; par contre, je nai pas aimé le fait d’avoir pris du poids ici, la nourriture est très savoureuse et je n’ai rien pu refuser. »



    Toujours sous linfluence de fortes impressions du voyage à Iasi, Anna et Kiril Nakhapetean ont raconté que :



    « Nous étions au monastère d’Agapia ; quand nous sommes entrés dans léglise, nous avons vu les reliques de Saint Séraphin de Sarov. Ce saint est né à Dereevo, dont ma mère est originaire, et jai été très impressionnée de retrouver en Roumanie ce grand saint de Russie. Une autre chose qui ma fortement impressionné a été la fête de Sainte Parascève, et le fait que pour la célébration de cette grande sainte, les deux évêchés, orthodoxe et catholique, collaborent si bien. Il est remarquable que vous ayez beaucoup déglises et de monastères, même dans les plus petits villages. Aussi, en ce qui concerne lÉglise orthodoxe, dans les églises de Roumanie, les paroissiens sont accueillis avec plus de gentillesse et de chaleur, je nai pas vu une femme qui ne soit pas autorisée à entrer dans léglise parce que sa tête est découverte ou parce qu’elle est vêtue dun pantalon. »



    Sachant que les auditeurs gagnants du concours consacré à Iaşi sont passionnés par les voyages, nous les avons invités à nous parler de ce quils ont particulièrement remarqué comme spécial en Roumanie. Cette fois, la réponse a été donnée par Kiril :



    « Je voudrais dire quen Roumanie il ya une architecture remarquable et très spéciale, à la fois en termes de bâtiments historiques, mais aussi des nouveaux ; même les blocs de plusieurs étages ont une architecture spécifique et diffèrent de tout ce que nous avons vu dans dautres pays. A Iasi, ce qui m’a impressionné le plus, ce sont deux bibliothèques, qui sont de véritables châteaux, et la bibliothèque universitaire est comme un musée. Aux côtés de la bibliothèque de la ville, ce sont de véritables œuvres dart. Nous avons eu beaucoup de belles impressions, parce qu’en route vers Bucarest, nous avons eu loccasion de voir aussi comment est la province en Roumanie. A cette occasion, je tiens à remercier les gens de RRI pour l’excellente organisation de notre voyage. Il suffit de mentionner que la voiture avec laquelle nous avons voyagé a fait 1500 km, donc nous avons vu tout ce que nous souhaitions. Quant à nos attentes, je ne pensais pas que le programme du voyage allait être si riche et nous vous en remercions vivement. Je voudrais également mentionner que le vin roumain est absolument merveilleux. Je comprends que ces qualités du vin sont liées au climat et à la terre fertile, mais je crois aussi que cette qualité vient du bon cœur des Roumains, qui ont mis toute leur âme dans la production de cette boisson. »



    Sur la question de savoir comment elle décrirait la Roumanie en cinq mots, la gagnante de notre concours consacré à Iaşi a répondu sans hésiter : colorée, savoureuse, accueillante, sincère et bonne.


    (Trad.: Ligia)

  • Les gagnants du jeu-concours « Alba Iulia – la ville de l’Union » racontent leur séjour

    Les gagnants du jeu-concours « Alba Iulia – la ville de l’Union » racontent leur séjour

    Les gagnants de notre jeu-concours « Alba Iulia – la ville de l’Union », Jonas Sell et Sabrina Friesenborg d’Allemagne, se sont vu offrir, du 10 au 18 septembre, un séjour dans une région roumaine qui leur était presqu’inconnue, mais qui leur a réservé d’agréables surprises. La première est arrivée au moment où ils ont appris qu’ils avaient gagné le concours organisé par RRI à l’occasion du centenaire de la Grande Union de 1918.

    Comment Jonas Sell en est-il arrivé à participer à ce jeu-concours ? Il nous le dit lui-même : « Ce jeu-concours a été diffusé pendant plusieurs semaines et il a capté de plus en plus mon attention. Un jour, j’ai complété les réponses et je les ai expédiées. Je me suis dis : « On va voir !» Après, j’ai reçu un e-mail m’annonçant que j’avais gagné. »

    Jonas Sell a découvert sa passion pour la radio il y a longtemps. Tout a commencé avec un petit appareil acheté sur eBay, pour écouter les radios locales.

    Comment en est-il arrivé à écouter les émissions en allemand de Radio Roumanie Internationale ? Joans Sell : « En utilisant ce petit appareil, j’ai constaté que ses performances techniques étaient meilleures que je ne l’avais soupçonné et j’ai commencé à écouter les ondes courtes. Je suis resté plus longtemps sur RRI parce que son indicatif me faisait dresser l’oreille et je l’ai retenu. Ensuite, peu à peu, j’ai commencé à écouter de plus en plus cette radio. »

    Le jeu-concours organisé par RRI a offert à Jonas Sell et à Sabrina Friesenborg la chance de connaître la Roumanie autrement que par la voie des ondes. Ils sont venus l’esprit ouvert, prêts à explorer l’inconnu. Ce qui les a impressionnés le plus, à Arieșeni, ce fut, tout d’abord, la nature.

    Quelle étaient leur attentes ? Sabrina Friesenborg : « Je n’ai eu aucune attente. Je voulais voir. Et il faut dire que c’est très beau. On est entouré de nature, il y a la montagne, on peut faire des randonnées. J’ai vu une petite chute d’eau et j’ai pris de très belles photos. Ces deux journées ont été magnifiques. »

    C’est le ravin de Ruginoasa ainsi que les grottes de la zone d’Arieșeni et les mines d’or de Roșia Montană qui ont le plus impressionné nos hôtes. Jonas Sell : « La nature est impressionnante, il y a des forêts, des collines et des montagnes à perte de vue. On peut s’y promener pendant des heures sans rencontrer âme qui vive. Ce sont des lieux peu fréquentés. Nous avons été très impressionnés par la mine d’or datant de l’époque romaine. Nous avions déjà vu des mines de charbon ou d’autres minerais, mais une mine d’or, c’était pour la première fois. Je ne m’attendais pas à y trouver une mine de l’époque romaine. »

    Sabrina Friesenborg : « Je dois préciser que nous venons de la Ruhr, une région riche en exploitations minières, depuis les anciennes, jusqu’à celle très moderne et très profonde de Bochum. Cela a été d’autant plus intéressant, que ce que nous avons vu et appris complétaient nos connaissances sur les mines. Là, c’était tout à fait différent. »

    En Roumanie, la nature n’a pas été la seule à émerveiller Jonas Sell et Sabrina Friesenborg. Ils ont également été très impressionnés par la maison-musée d’Avram Iancu, héros de la lutte pour les droits des Roumains de Transylvanie. Là, ils ont appris une partie de l’histoire roumaine inconnue en Allemagne, notamment la révolution roumaine de 1848 en Transylvanie. L’histoire a impressionné nos hôtes à Alba Iulia aussi, ville de l’Union.

    Jonas Sell : « La forteresse, emblème de la ville, est tout à fait impressionnante et très bien mise en valeur, étant entourée de parcs. S’y ajoutent des attractions touristiques, par exemple la relève de la garde, constituée de gens en uniformes d’époque, qui traversent la ville, faisant revivre les temps anciens. »

    Paysages à couper le souffle, histoire, plats savoureux… voilà la promesse d’un séjour dont on se souviendra longtemps après. On ne peut pas en dire autant de l’infrastructure de transport de Roumanie, hélas, ce dont nos hôtes n’ont pas manqué de s’apercevoir. Ils ont notamment parlé de la nécessité de meilleures liaisons entre l’aéroport de Cluj et les villes situées à proximité.

    Jonas Sell : « Quand on ne fait pas le voyage dans sa propre voiture, on doit calculer son temps. Les distances ne sont pas très grandes, pourtant on met beaucoup de temps à les parcourir, car il n’y a pas de routes rapides. Il faut emprunter des routes de campagne, qui sillonnent à travers les collines et on ne peut pas rouler vite. C’est un facteur à ne pas ignorer. »

    Ce petit bémol n’a pourtant pas jeté de l’ombre sur le séjour de Jonas Sell et de Sabrina Friesenborg. Un séjour qui leur a donné l’envie de revenir en Roumanie. Jonas Sell : « La Roumanie, telle que nous l’avons connue, est un beau pays, les gens sont accueillants, la nature est très belle. Ça vaut la peine de visiter même les petites villes et les villages. Bref, je garde de bons souvenirs. On découvre une meilleure image que celle que mes concitoyens allemands se sont forgée, à partir de préjugés. » (Trad. : Dominique)

  • Vacances d’été dans le comté de Sibiu

    Vacances d’été dans le comté de Sibiu

    « Bienvenue en Transylvanie et agréable séjour dans le comté de Sibiu !» Cest le souhait par lequel les touristes sont accueillis au Centre dinformation touristique de la ville homonyme. Ils y découvrent les nombreuses attractions de la région : musées, événements culturels denvergure internationale, nouveaux itinéraires vélo liant des villages anciens, arts traditionnels, cuisine spécifique. Autant dingrédients dun séjour inoubliable.





    Située dans le sud de la Transylvanie, la ville de Sibiu compte environ 150 mille habitants et 200 restaurants – soit plus quAmsterdam ou Istanbul pour chaque centaine de milliers dhabitants. Le nombre de restaurants a augmenté à Sibiu suite au développement touristique de la ville, qui a pris son essor en 2007, lorsquelle a été désignée Capitale européenne de la culture, ce qui a renforcé sa visibilité. Aussi, à présent, elle dépasse de nombreuses villes du monde considérées comme dimportants centres touristiques, économiques et financiers. Le site www.sibiu-turism.ro, disponible aussi en anglais, est la principale vitrine de la ville.





    Simina Manea, qui travaille pour lAssociation départementale de tourisme, explique : « Ce site sert à promouvoir la diversité naturelle et culturelle du comté. Il offre accès aux plus hauts sommets de Roumanie, il comporte deux magnifiques routes automobiles de grande altitude : le Transfăgărăşan et la Transalpina. Sibiu est également la contrée des églises fortifiées. La Transylvanie est connue pour ces édifices religieux à rôle défensif. Le département de Sibiu en compte 77, dont deux inscrits au Patrimoine mondial de lUNESCO. Nous avons des zones ethnographiques très particulières du point de vue historique et culturel. Il sagit, avant tout, de Mărginimea Sibiului, zone pastorale située à proximité de la ville de Sibiu, qui a très bien conservé ses traditions. Il y a ensuite le Pays de lOlt et la Contrée de Făgăraş, située au pied des Carpates. Autour dOcna Sibiului se trouve Ţara Secaşelor, fameux centre dextraction du sel dès la période romaine. De nos jours, des lacs naturels salés se sont formés sur lemplacement des anciennes mines de sel. Si lon veut se baigner à Ocna Sibiului, pas besoin de savoir nager. Leau est tellement salée quelle vous maintient à la surface. Et elle est extrêmement bénéfique pour la santé. »





    De nombreux programmes touristiques pour tous les goûts font découvrir aux touristes toute cette diversité.



    Simina Manea : «Un de nos projets vise à développer des itinéraires culturels thématiques, précisément pour mettre en valeur chaque zone avec ses spécificités. A Mărginimea Sibiului, par exemple, nous proposons aux touristes la Route du Fromage. Grâce à une collaboration internationale, nous avons également créé une route de la transhumance, que lon peut parcourir à pied ou à vélo. Pourtant, il y a de très grandes boucles que lon peut parcourir aussi en voiture. Pour la zone alpine des monts Făgăraş, nous avons développé un programme spécial : «Sportif dans le Massif de Făgăraş ». Pourtant, il faut avoir une bonne condition physique pour découvrir cette zone spectaculaire sétendant au-delà de la route Transfăgărăşan et des lacs glaciaires et parcourir la crête du Massif de Făgăraş. Le panorama qui souvre sur la Valachie dun côté et sur la Transylvanie de lautre est absolument fascinant. Je pense que tout Européen devrait parcourir, une fois dans sa vie, cette zone des Carpates roumaines.»





    La Vallée de la rivière Hârtibaci est une autre zone de la contrée de Sibiu digne dun conte de fée. Elle est située entre la rivière Olt et la route qui lie la ville de Sibiu à la cité médiévale de Sighişoara.





    Simina Manea, de lAssociation départementale de Tourisme, précise : « Cest un zone où lagriculture traditionnelle a permis la conservation dune flore très diverse. Les oiseaux y sont chez eux, car la communauté locale est très respectueuse de lenvironnement. Nous y avons créé un itinéraire de randonnée appelé « La Route de la nature », où nous avons promu les pensions éco-touristiques certifiées. Nous conseillons également la visite dune ferme-école destinée aux enfants, où les petits ont la possibilité de connaître le monde animal et de pratiquer des activités en plein air, dans un magnifique décor naturel. Cest une région que nous souhaitons développer avec la communauté locale, mais aussi avec de nouveaux venus, car beaucoup détrangers commencent à sy installer. Nous bénéficions dun patrimoine impressionnant, que nous ont légué les Saxons, des maisons très bien conservées où se sont installés des jeunes venus dautres pays européens : des Suisses, des Allemands, des Italiens. »





    La communauté des cyclistes de Sibiu sest beaucoup développée et dans cette zone du pays on utilise beaucoup le vélo soit comme loisir, soit comme moyen de locomotion. Arrivé à Sibiu, on peut pédaler à travers la ville, qui compte actuellement 65 km de pistes, depuis la banlieue jusquau centre. On peut également sortir de la ville toujours à vélo.





    Nicolae Ivan, coordinateur des programmes sportifs au sein de lAssociation de tourisme du comté, nous donne des détails : « On peut partir du centre-ville et suivre le parc « Sub Arini » – Sous les aulnes – qui est un parc extraordinaire sétendant jusquau pied de la montagne. Ensuite, on peut continuer en suivant une piste cyclable de 11 km, à travers la forêt Dumbrava. Les 5 principaux itinéraires de randonnée aménagés par lAssociation « Tour dans la Nature » totalisent près de 300 de km et couvrent dimportantes zones géographiques du département de Sibiu. Ces zones sont importantes grâce à leur flore et à leur faune ainsi quà leurs sites touristiques et historiques que le vacancier peut découvrir en sy aventurant. La Route des Saxons, par exemple, qui mène à Măgura Cisnădiei, est un itinéraire de 45 km. Litinéraire Emil Cioran, un des premiers à avoir été balisé, mène à Răşinari, et compte 43 km. La Route du Sel, elle aussi balisée, traverse Ţara Secaşului et refait le chemin que parcouraient jadis les marchands de sel. Dans le Pays de lOlt se trouve litinéraire Brukenthal, qui passe à côté de la résidence dété du baron Samuel von Brukenthal, à Avrig. Dans la vallée de la rivière Hârtibaci nous avons aménagé un itinéraire de 43 km qui sappelle la «Mocăniţa de la Vallée du Hârtibaci », la mocăniţa étant un decauville. »





    Linvitation de passer des vacances dans le comté de Sibiu a été lancée. A la semaine prochaine, pour une nouvelle destination touristique roumaine ! (Trad. : Dominique)

  • Voyage au Delta du Danube

    Voyage au Delta du Danube

    Réserve de la biosphère inscrite au patrimoine de l’UNESCO, le Delta du Danube est un véritable musée vivant de la biodiversité, comportant une trentaine de types d’écosystème. Vu son caractère unique, la Fédération internationale des journalistes et écrivains du tourisme (FIJET) lui a accordé la Pomme d’Or pour l’excellence en tourisme.

    A mesure que le Danube descend vers la mer, il se divise en 3 bras. Le bras septentrional constitue la frontière avec l’Ukraine voisine, le bras du milieu mène au port de Sulina et le bras situé au sud se dirige vers le port de Sfântu Gheorghe. Entre ces 3 bras se tissent de nombreux canaux, formant des lacs, des îlots et des bassins couverts de nénuphars.

    Selon Mălin-Matei Muşetescu, gouverneur de l’Administration de la Réserve de la Biosphère le Delta du Danube, il s’agit là d’un site touristique à part: « Ce n’est pas nécessairement un lieu où l’on va pour se divertir. C’est plutôt un lieu où l’on entre comme dans un musée, comme dans un temple de la nature. Ceux qui viennent le visiter doivent commencer par comprendre qu’il faut respecter la nature, respecter ces lieux. Après, il leur sera très facile de respecter les règles particulières d’une réserve naturelle. »

    Les touristes qui arrivent dans le Delta du Danube préfèrent loger dans un hôtel flottant, faire des promenades en chaloupe sur les canaux du delta, partir en safari et pêcher. Et ils sont nombreux à le choisir comme destination de leurs vacances.

    Mălin-Matei Muşetescu : « L’année dernière, le Delta a attiré plus de 73.000 touristes, dont environ 51.000 Roumains et 22.000 étrangers. Le Delta compte 6.609 places d’hébergement dans 13 hôtels, 119 pensions, 69 pontons-dortoirs, deux hydrobus, 9 campings et un camp pour la jeunesse. Le Delta du Danube attire des touristes depuis longtemps, seulement, à présent, de nouvelles règles y ont été instituées depuis qu’il compte parmi les réserves de la biosphère. On accorde beaucoup d’attention à l’environnement. Le touriste doit respecter la nature, car il s’agit là d’aires strictement protégées. Dans certaines zones, les touristes peuvent entrer sans restriction, d’autres on ne peut les visiter que dans un but scientifique. La réserve comporte 24 itinéraires de randonnée – 15 sur l’eau, 9 en terre ferme. Pour l’instant il n’est pas complètement interdit de quitter l’itinéraire choisi. Pour visiter le Delta, il n’est pas obligatoire de le faire en groupe, on peut y faire des excusions individuelles. Beaucoup de touristes étrangers préfèrent le faire en kayak. C’est d’ailleurs la meilleure façon de voir le Delta: au ras de l’eau, silencieusement et sans le polluer. »

    Le gouverneur de l’Administration de cette Réserve de la biosphère, Mălin-Matei Muşetescu, aime beaucoup un itinéraire grâce auquel il a découvert le Delta du Danube, en 1978 : « Il s’agit de la zone Şontea-Fortuna et du village Mila 23, qui est un village traditionnel de pêcheurs. Evidemment, on doit voir aussi la forêt de Letea, la zone Letea-Rosetti, ainsi que la zone de Caraorman, avec sa forêt et ses dunes de sable. Le Delta est une mosaïque et il est difficile d’en choisir un petit fragment. Il est pourtant vrai qu’en allant de Tulcea à Letea, on voit déjà une grande partie du Delta. La voie d’accès y est à 99% fluviale. »

    La réaction des touristes est toujours positive. Mălin-Matei Muşetescu explique : « Ils sont émerveillés de ce qu’ils y trouvent ; beaucoup d’entre eux se demandent pourquoi nous ne faisons pas davantage. Ils pensent que s’il y avait un tel delta dans leur pays, on ferait plus pour le protéger et en même temps pour donner une chance aux gens qui y vivent, car c’est une réserve habitée. Elle n’est pas comme les montagnes rocheuses, où il n’y a que la faune et la flore. Et on doit donner à ces gens-là une chance de mener une vie décente. C’est uniquement de cette façon qu’ils n’abuseront pas de leur accès aux ressources naturelles. »

    Paul Branovici gère plusieurs hôtels flottants du Delta. Selon lui, cette année le taux d’occupation des places d’hébergement dans le Delta du Danube sera de 70%. Des groupes ont déjà réservé leurs vacances dès 2016. Les oiseaux, les nénuphars, toute la splendeur de la nature attirent les touristes.

    A quoi ressemble un séjour dans un hôtel flottant ? Paul Branovici : « On monte à bord d’un tel hôtel à Tulcea et on suit un itinéraire choisi d’avance avec les touristes. Le long de ces itinéraires approuvés par l’administration du Delta, il y a des endroits où l’on s’arrête, on mouille et de là on part en barque voir tranquillement les canaux. Par exemple, on prend le départ à Tulcea à midi. On déjeune en route, on longe le canal de Sulina et on visite les localités environnantes. Le soir, on arrive près de Letea et on y passe la nuit. Le lendemain, on va voir la forêt de Letea. A 14 heures on prend le repas et l’hôtel flottant change de place. On visite la nouvelle destination jusqu’au repas du soir. Le lendemain, l’hôtel se déplace ailleurs, pour permettre aux touristes d’admirer un autre coin de nature. La nouvelle destination pourrait être le village Mila 23. On va le visiter et voir en même temps les lacs tout près et on rentre à l’hôtel pour le repas. Ensuite l’hôtel se déplace à nouveau et ainsi de suite. On prend sa maison, pour ainsi dire, et on voyage à travers tout le Delta. Les prix débutent à 300 lei (soit 66 euros) pour une nuitée par personne, comportant l’hébergement, la croisière, 3 repas et les promenades en canot à moteur. Le touriste ne devra payer en plus qu’une taxe d’accès dans la Réserve, d’un montant de 5 lei (soit environ 1 euro) par jour et les boissons alcoolisées qu’il souhaite consommer. Tous le reste est inclus dans le prix du séjour. »

    Cette année, le transport dans le Delta est meilleur – estime Dragoş Olaru, opérateur et guide touristique : « Les balades sur l’eau étant particulièrement importantes, ces dernières années, les embarcations ont été modernisées et elles offrent plus de sécurité et de confort. Le Delta du Danube est ouvert aux touristes entre mars et décembre. Beaucoup d’entre eux préfèrent la période comprise entre avril et juin, pour observer les oiseaux. En pleine saison estivale, on s’y rend pour la détente, en automne pour la pêche – surtout celle aux poissons prédateurs. A la différence des touristes roumains, les touristes étrangers sont surtout attirés par les coutumes et les traditions des parages. Presque chaque localité a son ensemble de musique et de danses traditionnelles, spécifiques aussi des communautés de Russes lipovènes, d’Ukrainiens et même de Grecs ou d’Italiens. »

    Ne ratez donc pas le Delta du Danube, une des plus vastes zones humides du monde et une des zones compactes de jonchaies les plus étendues de la planète. (Trad.: Dominique)

  • La Roumanie en offres touristiques

    La Roumanie en offres touristiques

    Organisée à Bucarest du 12 au 15 novembre dernier et arrivé à sa 34e édition, la Foire du tourisme de la Roumanie reste l’endroit idéal pour présenter les offres touristiques les plus intéressantes. Les visiteurs ont pu profiter de réductions substantielles à l’hébergement pour les paquets de l’été prochain et de réservations pour les vacances 2016, contre une avance de 99 euros.



    Les séjours sur la côte roumaine de la mer Noire ont compté parmi les préférés, et la réduction a été de 30%. Les circuits en autocar sur la plus haute route de Roumanie, Transalpina, avec la visite des villes d’Alba Iulia, de Cluj et de la mine de sel de Turda, se sont vendus à l’équivalent de 157 euros par personne. Le prix comprend le transport, trois nuitées d’hébergement, la demi-pension et les visites incluses au programme. D’autre part, pour 306 euros, vous auriez pu avoir un circuit de cinq jours au delta du Danube — hébergement, pension complète, transport et balade en bateau sur les bras du fleuve.



    Pour les amateurs de montagne, d’eau et d’air pur, Slănic Moldova (Est) est le choix idéal. Ecoutons Ioan Munteanu, patron d’un hôtel, vanter les mérites de la station: « C’est une belle station où beaucoup de personnes viennent se soigner, notamment celles qui ont des problèmes avec l’appareil digestif, respiratoire, qui souffrent d’affections hépato-biliaires et rhumatismales. A Slănic-Moldova vous trouverez réunis les soins dont vous avez besoin, un cadre naturel très joli pour le repos et des possibilités de loisirs. Outre les hôtels et les pensions avec des bases de traitement, vous avez une piste de ski, mais aussi des balades avec un train de la station, que l’on appelle l’Express de Slănic. Pour un paquet d’hébergement quatre nuitées, en pension complète, réveillon de la St Sylvestre et carnaval compris, il faut compter l’équivalent de 290 euros. Pour ceux qui souhaitent arriver le 3 janvier, pour 3 nuitées, pension complète et accès à la piscine, le tarif est de 250 euros. Depuis un mois, les places ont été épuisées. »



    Adrian Puiuleţ, du Service de tourisme du Conseil départemental d’Alba (centre-ouest), dit que beaucoup d’investissements ont été réalisés dans l’infrastructure touristique du département qu’il a représenté à la Foire de tourisme de la Roumanie: « Il y a beaucoup de destinations, et les touristes peuvent trouver de multiples possibilités de loisirs : randonnées alpinisme, parapente, lieux historiques, domaines skiables. Nous pouvons concentrer quasiment tout le pays en un seul comté. Dans le département d’Alba, surtout dans sa zone rurale, les traditions sont chez elles. Les propriétaires de pensions vous attendent. Il y a tant de plats à déguster et tant d’us et coutumes à découvrir qu’il faut juste prévoir le temps de vivre l’ensemble. »



    Vasile Ciocârlan, de la commune de Ştefan cel Mare, du comté de Neamţ, a été un des maîtres artisans invités à cette foire: « Dans le département de Neamţ on pratique tous les métiers traditionnels : sculpture, masques, costumes. A Târgu Neamţ nous avons une association « Valea Ozanei » et nous disposons d’ateliers. J’ai même mis sur pied chez moi une sorte de musée. J’ai une vieille maison datant de 1800 et qui a appartenu à mes arrière-grands-parents. En collaboration avec le Conseil départemental et avec le centre culturel de Piatra Neamţ, nous avons ouvert un atelier pour des jeunes âgés de 7 à 21 ans. Nous nous rencontrons deux fois par semaine. Nous réalisons des masques, des costumes traditionnels, des sandales paysannes appelées « opinci » et des sculptures en bois. »



    Alina Dumbravă, conseillère du maire de Târgovişte, met en avant cette destination pour le grand nombre d’événements qui y auront lieu en 2016: « A la Foire de tourisme de cette année nous proposons au moins 11 événements que la municipalité organise en 2016. Parmi ces événements, certains ont une tradition d’un demi-siècle — et c’est le cas du Festival de romances « Le chrysanthème d’or ». C’est d’ailleurs le seul festival de Roumanie qui se déroule sans interruption depuis 49 ans. Le festival médiéval « Dracula » est plus jeune, pourtant il tend à devenir l’emblème de la ville. Nous organisons également des festivals pour enfants, un festival de théâtre. Celui-ci est international. Sa dernière édition a réuni des troupes de 28 pays. On a des festivals de musique classique — dont « Le printemps classique européen. »



    La compagnie nationale de transport ferroviaire a également été présente à la Foire de tourisme. Elle a offert des billets spéciaux aux touristes qui souhaitent se rendre dans les stations de montagne situées dans la Vallée de la Prahova, dans les Carpates Méridionales. Normalement, un billet de train Bucarest-Predeal en deuxième classe coûte 41 lei, soit environ 9 euros.



    Dorina Litră, représentante de la Compagnie de transport ferroviaire CFR Călători, explique: « Lors de la foire de tourisme de cette année, nous mettons à la disposition des voyageurs l’offre appelée « Les trains de la neige 2016 », valable à partir du 1er janvier, qui suppose des réductions de prix du lundi au jeudi. Nous avons également des prix promotionnels pour le week-end pour les trains qui circulent vers la Vallée de la Prahova. Les réductions vont de 31% à 56%. »



    Hilda Parra, d’Espagne, est une des touristes étrangères qui se trouve déjà en Roumanie depuis une semaine. Elle est venue pour réserver des vacances pour 2016. Voici son avis sur la Roumanie : « Elle est très belle. Elle me plaît. C’est un pays plein d’allégresse et qui a un riche folklore. Nous sommes allés au bord de la mer Noire et nous nous sommes promenés à travers Constanţa et Bucarest. J’ai dit à mes enfants et à mes amis de venir en Roumanie pour les fêtes. »



    Une excursion de 6 jours dans le nord de la Moldavie a coûté 1030 lei (soit 231 euros) par personne en demi-pension. Un circuit au Maramureş coûte 1.000 lei (soit 225 euros) par personne, dans des conditions similaires. Vous pouvez encore bénéficier de réductions pour des vacances en Roumanie achetées à l’avance pour 2016 si vous vous adressez à votre tour opérateur maintenant. (trad.: Dominique, Ligia Mihăiescu)

  • 02.09.2015

    02.09.2015

    Concours – Les gagnants des Grands Prix du jeu concours Voyage avec la navette de Mamie Ruţă, organisé par RRI et « L’Antenne des villages », station de la Radio publique roumaine, ont démarré leur excursion à Făgăraş-Sâmbăta de Sus et à Mărginimea Sibiului (au centre de la Roumanie). Une semaine durant, les auditeurs de RRI Jamila Bekkai, du Maroc et Gilbert Dupont, de France, qui est accompagné par son épouse, Annie Lefèvre Dupont, ainsi que les auditeurs de « L’Antenne des villages » Anca et Cristian Balaban, de Roumanie, découvriront les attractions touristiques, culturelles, historiques et religieuse les plus importantes du pays de Fagăraş et des alentours de Sibiu. Les gagnants des Grands Prix sont accompagnés par les journalistes Simona Lazăr et Valentin Ţigău. RRI, qui a reçu 197 réponses correctes et complètes aux questions du jeu-concours, a décidé de récompenser par 60 autres prix et mentions consistant en objets les meilleures réponses et motivations.

    Code fiscal – Le nouveau Code fiscal devrait être débattu mercredi par les députés membres de la Commission chargée du budget. Jeudi, il figurera à l’ordre du jour du plénum de la Chambre des députés. Les sénateurs roumains ont adopté mardi à une large majorité le document dans la forme convenue par les partis politiques. Parmi les mesures figurant dans le nouveau Code fiscal mentionnons la réduction de la TVA à 20% à compter de janvier 2016 et à 19% à partir de 2017. La suppression de l’accise supplémentaire sur les carburants et de la taxe sur les constructions spéciales sera reportée à 2017. Le nouveau Code fiscal pourrait être promulgué la semaine prochaine par le président Klaus Iohannis, qui, dans un premier temps, l’avait renvoyé pour réexamen au Parlement.

    Moldova – La priorité absolue de Bucarest c’est la République de Moldova – a déclaré mercredi le premier ministre roumain Victor Ponta, lors de la réunion annuelle de la diplomatie roumaine. Il a demandé aux diplomates roumains de promouvoir les intérêts de l’Etat voisin, tout comme ils défendent les intérêts de la Roumanie. Rappelons-le, le premier ministre roumain s’est rendu dans la capitale moldave, Chisinau, le 27 août, à l’occasion du 24e anniversaire de l’indépendance de la République de Moldova à l’égard de Moscou. Il avait été reçu par le président Nicolae Timofti et son homologue moldave, Valeriu Strelet. Victor Ponta a réaffirmé à Chisinau, le soutien de Bucarest aux aspirations européennes du pays voisin. A noter aussi que l’année dernière, la République de Moldova a conclu des accords d’association et de libre échange avec l’UE, qu’elle espère rejoindre en 2020.

    Migration – Plus de 350’000 personnes ont risqué leur vie depuis le début de l’année en traversant la Méditerranée pour gagner l’Europe, et près de 2700 sont mortes en mer lors de ce périple, a révélé mardi l’Organisation internationale pour les migrations. Des dizaines de milliers de Syriens qui ont fui le conflit de leur pays ont atteint cet été la côte turque de la Mer Egée avant d’embarquer dans des canots gonflables, direction la Grèce, porte d’entrée dans l’UE. Les organisations humanitaires estiment que ce dernier mois environ 2.000 personnes sont parties de Turquie vers les îles grecques. Selon l’Agence européenne pour le contrôle des frontières, Frontex, plus de 23 000 migrants sont arrivés en Grèce par la mer la semaine dernière. L’UE déploie des efforts pour faire face à cet afflux migratoire sans précédent, le plus grand depuis la Seconde Guerre Mondiale.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Monica Niculescu s’est qualifiée pour le deuxième tour de l’US Open, dernier Grand Chelem de l’année après avoir vaincu, mardi, la Russe Alexandra Panova. Monica (41e WTA) rencontrera au deuxième tour l’Italienne Flavia Pennetta, tête de série n° 26. Simona Halep, deuxième favorite de la compétition, s’est elle aussi qualifiée, en remportant le match contre la Néo-Zélandaise Marina Erakovic. Simona Halep devra affronter au deuxième tour l’Ukrainienne Katerina Bondarenko. Les trois autres sportives roumaines figurant dans le tableau du simple dames de l’US Open, Andreea Mitu, Alexandra Dulgheru et Irina Begu ont été éliminées dès le premier tour.

    Sport – L’équipe de Roumanie de football doit affronter vendredi la sélection hongroise, dans un match comptant pour les préliminaires du Championnat d’Europe. Lundi prochain, les Roumains rencontreront, à domicile, les Grecs. Forts des quatre victoires remportées et avec deux égalités sur six matches disputés, les Roumains sont leaders du Groupe F des préliminaires. Ils ont engrangé 14 points et sont talonnés par les Nords – Irlandais (13 points) et les Hongrois (11 points). Les matches du Groupe finiront en octobre. Les footballeurs roumains rencontreront les Féroïens en déplacement et les Finlandais à domicile. La dernière participation de la Roumanie à la finale d’un tournoi européen remonte à 2008. Selon la presse sportive bucarestoise, la consolation des supporters roumains reste la sélection nationale, car, pour la première fois depuis 12 ans, la Roumanie n’aura pas de représentantes dans les compétitions européennes de football interclubs.

    Météo – Temps chaud, voire caniculaire, sur la plupart du territoire. Le mercure grimpera jusqu’à 38 degré et l’indice de confort thermique franchira, par endroits, le seuil critique des 80 unités. Le ciel sera plutôt dégagé, excepté quelques passages nuageux dans les régions de l’ouest, où l’on attend dans la soirée des pluies à verse accompagnées de phénomènes électriques. 29 degrés à midi dans la capitale.

  • 19.06.2015 (mise à jour)

    19.06.2015 (mise à jour)

    Conférence – Présent à la conférence internationale GLOBSEC 2015, de Bratislava, le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a exprimé la préoccupation de la Roumanie à l’égard des évolutions sécuritaires dans ses voisinages est et sud. Il a souligné, dans ce contexte, la nécessité d’une réponse cohérente de la part de l’OTAN, par la mise en œuvre complète, d’ici le Sommet 2016, du Plan d’action de l’Alliance visant l’accroissement du niveau de réaction, ainsi que par la poursuite du processus d’adaptation stratégique de l’organisation aux nouveaux risques et menaces contre la sécurité, sur le long terme. Bogdan Aurescu a rappelé sa proposition d’élaboration d’une stratégie de l’OTAN concernant ses partenaires de l’Est et du Sud. Il a précisé que le renforcement de la capacité des partenaires, avec l’appui de l’OTAN, était nécessaire y compris pour que ceux-ci puissent gérer les risques découlant des conflits gelés. L’officiel roumain a évoqué l’exemple du conflit transnistrien, en République de Moldova, en réaffirmant que la stabilité politique de ce pays était importante pour celle du voisinage de l’OTAN et par conséquent pour l’organisation elle-même. Bogdan Aurescu a également précisé que l’élargissement de l’OTAN devait continuer, puisqu’il garantit le maintien et la consolidation de la crédibilité de l’organisation dans les conditions des défis extérieurs actuels.



    Fusion — Deux des composantes du gouvernement quadripartite de Bucarest, à savoir le Parti libéral réformateur et le Parti conservateur, ont fusionné, la nouvelle formation politique portant le nom d’Alliance des libéraux et des démocrates — ALDE. Le futur parti de centre-droit aura un seul groupe parlementaire et se présentera seul aux élections locales et parlementaires de l’année prochaine. Le Parti libéral réformateur du président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu, et le Parti conservateur dont le leader est l’actuel ministre de l’Agriculture, Daniel Constantin, sont, aux côtés de l’UNPR, des partenaires au sein d’un gouvernement dominé par les sociaux-démocrates de Victor Ponta.



    Concours — Fin du séjour en Roumanie des premiers gagnants du jeu-concours organisé par RRI et doté de prix, “Vacances d’été sur la côte roumaine de la mer Noire». Il s’agit de Jaroslaw Jedrzejczak et de Justyna Drgas-Jedrzejczak, de Pologne. Accompagnés par Daniel Bilţ, journaliste à RRI, ils ont passé 7 nuitées, en pension complète, à l’Hôtel Delta” de la station littorale de Jupiter. Bains de soleil, aventure au bord de la mer Noire, visites, attractions culturelles et historiques de Constanţa, Mangalia et du comté de Constanţa, voilà quelques-uns des repères d’un séjour bien rempli. Au mois de septembre, nous attendons Alexandr Getz, de Kiev, Ukraine et son épouse. Alexandr Getz est le gagnant du deuxième séjour sur la côte roumaine de la mer Noire. Rappelons que ce jeu-concours a été organisé avec lappui de nos partenaires, dont la Mairie de Mangalia, lArchevêché de Tomis, le Musée dart de Constanţa, les Forces navales roumaines, l’Ecole d’application des Forces navales « Vice-amiral Constantin Bălescu» de Mangalia, le Musée d’histoire et d’archéologie de Constanţa, le Musée darchéologie « Callatis » de Mangalia, la filiale de Constanţa de lUnion des artistes plasticiens, le Musée de la Marine roumaine de Constanţa, le Conseil du culte musulman de Roumanie, le haras de Mangalia, Aventura Parc Neptun, Madame Elisabeta Moraitaki, sœur du peintre Ştefan Elefteriadis, né à Mangalia et établi au Brésil.


  • Voyage avec «La navette de Mamie Ruţă»

    Voyage avec «La navette de Mamie Ruţă»

    Chers amis, RRI vous invite à participer à un
    nouveau jeu concours intitulé « Voyage avec la Navette de Mamie Ruţă », organisé aux côtés de nos collègues de l’Antenne
    des villages, la station de la Radio publique roumaine destinée au monde rural.
    Vous connaissez sans doute le film «Le fabuleux destin d’Amélie Poulain» et vous vous souvenez du nain qui
    voyageait à travers le monde envoyant des photos des endroits exotiques qu’il
    découvrait. Eh bien, une idée similaire est née au cœur de la Roumanie, dans la
    contrée de Făgăraş. «La Navette de Mamie Ruţă» fait parler à travers le monde du village de
    Mândra. Il s’agit d’une navette en bois
    utilisée jadis au métier
    à tisser, un objet authentique ayant appartenu à la Mamie Ruţă, une femme simple qui a passé toute sa vie en tissant et en rêvant de
    faire le tour du monde.




    Nous vous proposons donc un concours qui vous fera découvrir le point de
    départ de la navette, le village de Mândra, la région de Făgăraş ainsi que
    Mărginimea Sibiului, une contrée superbe qui l’avoisine.




    Il y a 10 ans, une vieille femme du village de Mândra quittait ce monde
    après une vie passée au métier à tisser. Elle laissait en héritage entre autres
    une navette pas comme les autres. Et pour cause: accablée par les difficultés
    de la vie, cette vieille femme n’avait jamais réussi à voir le monde au – delà
    de sa contrée natale, celle de Fagaras, malgré le fait d’y avoir rêvé tout le
    long de son existence. En signe de respect pour sa vie exemplaire, les
    descendants de Mamie Ruţă décident de porter la
    navette à travers le pays et partout dans le monde, histoire d’accomplir ce
    rêve.




    L’initiative appartient à la petite fille de Mamie Ruţă,
    l’actrice Alina Zară. Par conséquent, depuis plusieurs années, de nombreux
    Roumains emportent cette navette dans leurs périples et la photographient à
    différents endroits. Des goulags soviétiques jusqu’en Australie, du Mont Athos
    à Pékin, du Pôle Nord à l’Equateur, la navette de Mamie Ruţă a déjà parcouru un
    million de km. Elle a même voyagé dans la boîte du Stradivarius du violoniste
    roumain Alexandru Tomescu. Le tout dans le but déclaré de transmettre un
    message de paix et de solidarité avec les valeurs les plus précieuses d’un être
    humain, mais aussi faire connaître la Roumanie, notamment la vie du village
    roumain, soit dans le cadre des ambassades roumaines à travers le monde ou
    durant d’importants événements culturels. La navette de Mamie Ruţă est devenue
    un symbole des anciens métiers et des traditions folkloriques. Son voyage
    attire l’attention de toujours plus de monde, ce qui témoigne de la force de
    son discours sur les beautés de la Roumanie.




    Nous vous invitons à suivre nos émissions, à consulter notre site Internet
    www.rri.ro, ainsi que nos profils sur Facebook, Twitter, Google+, LinkedIn et
    toutes ces sources d’information vous aideront à répondre correctement, par
    écrit, à nos questions. Le jeu se déroule jusqu’au 15 juillet 2015, le
    cachet de la poste faisant foi.




    Nous
    n’avons pas changé nos bonnes habitudes et nous avons un grand prix
    spécialement pour vous. Il s’agit de deux séjours de 8 jours, soit 7 nuitées,
    en pension complète, du 1er au 8 septembre 2015, dans une pension de Sâmbata de
    Sus, région de Făgăraş, département de Brasov, ou bien dans un gîte de
    Marginimea Sibiului, au département de Sibiu. Nous aurons deux gagnants: un
    auditeur de RRI et un auditeur de l’Antenne des Villages. Les deux pourront
    être accompagnés par une personne de leur choix.




    Comme d’habitude, les frais de voyage en Roumanie et
    de visa, si nécessaire, sont à la charge des gagnants du grand prix.




    Le sponsor de
    notre jeu est SC SCORILO TURISM SRL. Le jeu vous est proposé par RRI en
    partenariat avec ses partenaires locaux des départements de Brasov et Sibiu.




    Voici maintenant les
    questions:





    1.D’où est partie en voyage «La Navette de Mamie Ruţă» ?


    2.Combien de km cette navette a-t-elle parcouru
    jusqu’ici ?


    3.Comment s’appellent les deux régions que les
    gagnants du grand prix auront l’occasion de visiter ?


    4.Nommez 5 villages ou endroits inédits que « La
    Navette de Mamie Ruţă a
    visités.


    5.Nous vous invitons également à
    nous dire la raison de votre participation et pourquoi vous écoutez les
    programmes de RRI.




    Pour plus de détails sur «La Navette de Mamie Ruţă» et ses voyages, vous
    pouvez consulter :




    – le blog du
    projet : http://suveicachicd10.blogspot.ro/


    – le profil Facebook du projet :https://www.facebook.com/pages/Suveica-Mamei-Ru%C5%A3a-%C3%AEn-jurul-lumii/360304274111765,




    Nos coordonnées, vous les connaissez bien:


    – Radio Roumanie Internationale, Rédaction
    française, 60-64 rue du Général Berthelot, Boîte postale 111, secteur 1,
    Bucarest, Roumanie, code postal 010165


    -numéro de fax 00.40.21.319.05.62;


    -email: fran@rri.ro, service_francais_rri@yahoo.fr .




    Nous attendons vos réponses jusqu’au 15 juillet 2015,
    le cachet de la poste faisant foi. Les noms des gagnants seront annoncés peu
    après la fin du concours, pour que les grands gagnants aient le temps de
    préparer leur voyage en Roumanie.


    Bon succès !