Tag: Seneca AntiCafe

  • La correspondance comme art et liant entre les générations

    La correspondance comme art et liant entre les générations

    Le Musée national d’art contemporain de
    Bucarest (MNAC) continue d’être près des gens. Cette fois-ci, un nouveau projet
    a attiré notre attention. Baptisé « L’art par correspondance », il vise à
    tisser des liens authentiques entre les seniors, les enfants et l’art contemporain,
    d’abord à travers une série d’activités pilotes. Démarrées en janvier 2021,
    elles font partie d’une démarche de longue haleine. En clair, il s’agit de
    faciliter les échanges entre enfants et seniors par le biais de la
    correspondance, de créer des liens émotionnels entre eux, mais aussi avec l’art
    contemporain, à une époque où la solitude pèse lourd, surtout sur les
    communautés isolées.




    Mălina Ionescu, responsable du volet
    éducation au sein du Musée national d’art contemporain de Bucarest, explique : « Ce
    modèle de collaboration est largement utilisé à l’étranger, depuis un certain
    temps. Notre programme « Community Art » s’adresse aux milieux scolaires en
    général, mais nous essayons également d’atteindre les communautés scolaires qui
    n’ont pas la possibilité de venir ici, à savoir les communautés défavorisées ou
    celles qui n’habitent pas Bucarest. Comme nous connaissons les enfants de
    Teach for Romania et les seniors de Seneca Anticafe,
    nous avons pensé que le musée pourrait très bien jouer le rôle de liant entre
    eux. Ce liant est donc la correspondance, car, malheureusement, pour le moment,
    la visite du musée et le contact direct entre les deux groupes de bénéficiaires
    sont impossibles dans le contexte de la crise sanitaire actuelle. »


    Notons que Seneca Anticafe est une
    librairie en ligne dont une partie des recettes sert à envoyer des colis
    alimentaires aux personnes âgées ; Teach for Romania,c’est le
    nom du programme qui aide les jeunes dont le talent et les aptitudes leur
    permettront de devenir des enseignants inspirants, promoteurs d’une pédagogie
    innovante.






    Le projet se propose de créer des équipes
    formées de seniors et de juniors qui, six mois durant, échangent leurs
    réflexions par le biais des lettres. Les enfants ont appris des notions d’art
    contemporain à partir desquelles ils ont écrit des lettres à thème, lors d’un
    atelier virtuel, organisé sur Zoom.






    Mălina Ionescu, notre interlocutrice, détaille
    : « Jusqu’à présent, nous n’avons eu qu’un seul atelier, pendant lequel
    les enfants ont présenté aux seniors l’ensemble du projet. Nous leur avons
    proposé la correspondance comme moyen de créer des liens entre des personnes
    appartenant à des tranches d’âge qui pourraient leur être très familières :
    petits-enfants, pour les seniors et grands-parents, pour les enfants. Ils ont
    donc endossé ces rôles et ont, bien sûr, interagi en tant qu’amis éloignés. Le
    projet a commencé avec les enfants. Lors du premier atelier, nous leur avons
    expliqué ce que signifie une correspondance, en général. N’oublions pas que la
    notion de courrier n’est plus si familière de nos jours, vu que la
    communication est presque entièrement numérique. Nous avons également parlé de
    la façon dont une lettre peut devenir une forme d’art. Et là, on se réfère tant
    à la lettre en soi qu’à l’expédition de la missive. Le projet n’en est qu’à ses
    débuts. »






    La phase pilote du projet rassemble 30 seniors
    seuls de Giurgiu, inscrits dans le programme « Nos grands-parents »,
    et 30 enfants de 12 à 13 ans, de deux écoles des villages de Herăști et
    Izvoarele, du département de Giurgiu, incluses dans le programme « Teach
    for Romania ».






    L’enthousiasme initial mis à part, on
    ignore comment cette correspondance va se dérouler, avoue Mălina Ionescu, qui ajoute
    : « La première proposition était de considérer que la lettre est en
    elle-même une forme d’art, au-delà, bien sûr, de son tout premier rôle, à
    savoir celui de vecteur de communication. Communiquer par des lettres, c’est
    quelque chose de nouveau pour les enfants. Notre approche légèrement différente
    de ce qu’est la correspondance postale, à savoir la lettre, l’enveloppe et
    l’envoi postal a représenté le premier pas vers la notion de mail-art. La
    lettre peut devenir une forme d’expression artistique, lorsqu’on se rapporte au
    signe graphique comme à une image, autrement dit si l’on s’intéresse non
    seulement au contenu, mais aussi à la forme qui l’accompagne. Pour les enfants,
    le papier à lettre et l’enveloppe sont devenus des feuilles à couvrir de
    dessins, de peintures. Nous leur avons présenté plusieurs exemples de jeu avec
    l’enveloppe et l’écriture. On leur a également fourni des crayons de couleur et
    de l’encre de différents types pour qu’ils puissent aller au-delà d’une simple
    lettre où tout ce qui compte, c’est le message transmis par les mots. »






    Mălina Ionescu nous a parlé de la
    prochaine étape du projet : « Nous espérons que les seniors seront très
    réceptifs, qu’ils se laisseront prendre au jeu. Nous souhaitons qu’ils prennent
    plaisir à échanger avec les juniors, qu’ils portent un regard différent sur la
    correspondance postale et qu’ils comprennent que la lettre peut servir de forme
    d’expression personnelle. Pour la prochaine étape, notre objectif c’est
    d’organiser, lorsque ce sera possible, des rencontres entre seniors et juniors,
    par le biais des visites du musée et des ateliers, qui permettront aux gens de
    se rapprocher les uns des autres, mais aussi du musée. »




    Dans les mois qui viennent, les enfants
    pourront participer à un atelier Zoom pour fabriquer différents objets et
    écrire des lettres, qui parviendront aux seniors au même moment où ils
    recevront le colis alimentaire envoyé régulièrement par Seneca. L’échange de
    lettres sera possible grâce aux bénévoles de Seneca et de Teach for Romania. (Trad. Mariana Tudose)

  • UNESCO-Kulturerbe in Rumänien in einem Buch vorgestellt

    UNESCO-Kulturerbe in Rumänien in einem Buch vorgestellt

    Der Orden der Architekten hat im Café Seneca AntiCafé“ in Bukarest den Band Das UNESCO-Patrimonium in Rumänien für alle verständlich erklärt“ präsentiert. Finanziert wurde der Band vom Zentrum für die Erhaltung und Förderung der traditionellen Kultur. Der Band entstand infolge der Zusammenarbeit mehrerer Experten aus Rumänien und der Moldaurepublik und zeichnet sich durch seine zugängliche, leicht verständliche Sprache aus. Die Ethnologin Ioana Popescu kommt zu Wort mit Einzelheiten:



    Ich habe versucht, diesen Band über das Kulturerbe mit den Augen des gewöhnlichen, durchschnittlichen Lesers zu lesen. Deshalb kann ich jetzt im Namen der Leser sprechen. Ich finde, der Titel ist sehr passend und der Band kommt sehr gut dieser Anforderung nach, alle Leser zu erreichen, egal ob jung oder alt, Fachleute oder Laien, die ein reelles Interesse für das Kulturerbe zeigen.“




    Der Band beruht auf einem Konzept der Kunsthistorikerin Adriana Scripcariu, Koautoren sind der Ethnologe Silvestru Petac vom Ethnographischen Museum Siebenbürgens in Cluj (Klausenburg) und Ana Iuga vom Bukarester Museum des rumänischen Bauern. Die Autoren haben das Phänomen der Entstehung eines kulturellen Erbes aus einer neuen Perspektive betrachtet. Ioana Popescu kommt erneut zu Wort mit Einzelheiten:



    Die Menschen sprechen immer öfter über das Kulturerbe, im Radio, im Fernsehen, auf Facebook, sie sprechen über die Erforschung des Kulturerbes, sei es für museologische Zwecke, sei es für die wissenschaftliche Erforschung des materiellen, immateriellen, mobilen, unbeweglichen oder natürlichen Erbes. Unter Erforschung des Kulturerbes versteht man im Allgemeinen die Dokumentation jedes einzelnen Artefakts oder natürlichen Gegenstands. Die Dokumentation dient dazu, alle Infos über das jeweilige Artefakt zusammenzustellen: den Namen des Gegenstandes, den Namen des Autors, die Form, das Material, die technischen Details, den Erhaltungszustand, die Abmessungen.“




    Der Band Das UNESCO-Kulturerbe in Rumänien für alle verständlich erklärt“ beschreibt kurz und offen, was einen gro‎ßen Schatz für Rumänien ausmacht:



    Dieses erste dem Kulturerbe gewidmete Buch sammelt kontextbezogene Informationen. Es gibt Erklärungen zu den in den Texten verwendeten Begriffen und auch Zitate, nicht unbedingt von Experten auf diesem Gebiet, sondern von rumänischen Persönlichkeiten, die mit gesundem Menschenverstand und Aufgeschlossenheit sprechen.“




    Und das vielleicht Wichtigste, was diesen Band ausmacht, ist, die Leser vor einer gro‎ßen Herausforderung zu stellen: seine eigenen Antworten auf die Fragen zu finden, die das Thema Kulturerbe aufwirft, sagt Ioana Popescu:



    Was mir sehr wichtig erscheint, ist, dass das Buch sehr einfache Fragen stellt, die wir uns alle stellen sollten. Aber wir tun es nicht, weil wir alles für selbstverständlich halten. So zum Beispiel die Frage nach der Entstehung des Kulturerbes. Wie kommt es, dass ein von meiner Gro‎ßmutter geerbtes Objekt, das ich bis vor kurzem in meinem Haus benutzt habe, plötzlich zum Kulturerbe wird? Ich kann es nicht mehr auf die gleiche Weise verwenden, seine Funktion ändert sich. Vielleicht wird dieser Gegenstand in einem Museum ausgestellt oder es wird erforscht. Wie wurde dieses Haus, in dem meine Gro‎ßeltern bis gestern lebten, zu einem Architekturdenkmal? Die Art und Weise, wie der Autor diese Fragen stellt, macht uns auf dieses Thema aufmerksam, und wir beginnen wirklich, über mögliche Antworten auf diese Fragen nachzudenken.“




    Ein solches Buch ist im rumänischen Kulturraum selten. Der Band bringt das Kulturerbe der Öffentlichkeit näher, sagt der Architekt Ştefan Bâlici, der ebenfalls die Bedeutung des Titels für die Fachliteratur betont:



    Es ist ein Buch mit vielfältigen Funktionen. Der Band hat von Anfang bis Ende einen sehr professionellen Diskurs und bleibt dennoch für alle Leser zugänglich. Der Band erklärt die grundlegenden Konzepte des Schutzes des Kulturerbes, gerade um diesen Bereich für jeden zugänglich zu machen. Ich halte es für sehr wichtig, mit der Veröffentlichung pädagogischer Schriften über das Kulturerbe zu beginnen. In anderen Ländern ist dies etwas Alltägliches. Ich will gar nicht daran denken, wie viel Literatur beispielsweise in Italien diesem Bereich gewidmet ist. Sie reicht von populären Büchern bis hin zu sehr spezialisierten Werken. Solche Bücher fehlen in Rumänien.“




    Der Band enthält über 500 Bilder, sowohl aktuelle als auch Archivmaterial, viele davon von weltberühmten Fotografen.

  • Patrimoniul UNESCO din România

    Patrimoniul UNESCO din România

    Seneca AntiCafe
    din Bucureşti a găzduit lansarea volumului intitulat Patrimoniul UNESCO din
    România pe înţelesul tuturor, o publicaţie finanţată de Ordinul Arhitecţilor
    din România din timbrul de arhitectură şi de Consiliul Judetean Ilfov prin
    Centrul Judeţean pentru Convervarea şi Promovarea Culturii Tradiţionale. O
    colaborare între mai mulţi profesionişti şi iubitori ai patrimoniului cultural
    din România şi Republica Moldova a avut ca rezultat un volum inedit, cu
    precădere prin discursul său exoteric. Cu
    detalii, etnologul Ioana Popescu Am încercat să parcurg acest volum
    despre patrimoniul pe înţelesul tuturor din perspectiva tuturor. Aşadar, eu voi
    vorbi acum în calitate de tuturor. Mi se pare că titlul este foarte potrivit
    şi că volumul răspunde foarte bine acestei cerinţe greu de îndeplinit de a se
    adresa tuturor – tuturor însemnând tineri şi bătrâni, tuturor însemnând
    specialişti şi oameni interesaţi de patrimoniu sau tuturor însemnând oameni
    care trec pe stradă, văd în raftul librăriei acest volum frumos, îl cumpără şi
    îl parcurg


    Conceptul cărţii aparţine istoricului de artă Adriana Scripcariu, căreia i
    s-au alăturat, în calitate de autor, respectiv coautor ai unor capitole,
    etnocoreologul Silvestru Petac, de la Muzeul de Etnografie al
    Transilvaniei din Cluj, şi Ana
    Iuga, de la Muzeul Naţional al Ţăranului Român din Bucureşti. Cei trei au
    propus o abordare proaspătă şi actuală despre fenomenul apariţiei patrimoniului
    cultural. Revine la microfon Ioana Popescu. Se tot vorbeşte de
    patrimoniul cultural, din ce în ce mai mult şi din ce în ce mai des, la radio,
    la televizor, pe Facebook, despre cercetarea patrimoniului cultural, fie el
    muzeal, material, imaterial, mobil, imobil sau natural. Dar ce se înţelege, în
    general, prin cercetarea acestui patrimoniu este documentarea fiecărei piese, a
    fiecărui item (obiect) al acestui
    tezaur. Documentarea prin strângere de informaţii legate de ceea ce cuprinde o
    fişă de obiect: denumirea piesei respective, numele autorului, dacă este cazul,
    formă, materie, tehnică, stare de conservare, dimensiuni, cercetându-se mult
    mai puţin contextul apariţiei, al folosirii şi al existenţei actuale a acestor
    piese.


    Volumul Patrimoniul UNESCO din România pe înţelesul tuturor
    vorbeşte concis şi onest despre tot ceea ce compune un tezaur important pentru
    România, creând mai degrabă legături, indicii şi trimiteri către importanţa
    patrimonială a unui anumit referent. Ceea ce face acest prim volum dedicat patrimoniului cultural este
    tocmai punerea la un loc a unor informaţii conexe, contextuale, uneori aparent
    foarte depărtate de reprezentarea obiectului în sine din volumul respectiv,
    explicaţii ale termenilor folosiţi în povestiri, citate nu neapărat ale unor
    specialişti în patrimoniul cultural, ci din textele unor personalităţi din
    România care vorbesc despre lucruri de bun simţ, dar cum numai de către o
    personalitate cu mintea mare şi cu gândul frumos se pot exprima.


    Şi, mai presus de toate, primul volum care explică tuturor conceptul de
    patrimoniu cultural provoacă cititorul la a găsi potenţiale răspunsuri pe
    această temă. Ioana Popescu Dar mai ales ce face – foarte important mi
    se pare mie – acest volum este că pune întrebări. Şi pune întrebări foarte
    simple, întrebări pe care în mod normal ar trebui să ni le punem noi toţi la
    noi acasă, dar nu facem acest lucru pentru că luăm de bun ceea ce ni se dă. Un
    exemplu de întrebare ar fi Cum a apărut patrimoniul cultural? Aşadar, cum s-a
    întâmplat că un obiect moştenit de la străbunica, pe care l-am folosit până mai
    ieri în gospodărie, a devenit dintr-odată patrimoniu cultural. Nu mai pot să îl
    folosesc cum o făceam până acum, ci funcţia lui devine cu totul alta. Posibil,
    va fi muzeificat, oricum, expus, oricum, cercetat. Cum s-a întâmplat că acea
    casă a străbunicilor în care locuiam până mai ieri a devenit monument de
    arhitectură? Acum, locuiesc într-un spaţiu în care sunt constrâns, ori de câte
    ori vreau să transform ceva, să mă supun unui regulament. Aceste întrebări le
    pune autoarea volumului într-o an
    ume exprimare, care ne face să fim atenţi şi
    chiar să ne gândim la posibile răspunsuri ale acestor întrebări.


    Demersul Şcolii de la Piscu este unul însemnat, atât pentru faptul că aduce
    patrimoniul cultural mai aproape de publicul obişnuit, dar mai ales pentru
    faptul că propune un manual despre patrimoniu, aşa cum prea rar se publică în
    România. Arhitectul Ştefan Bâlici consideră extrem de important ca literatura
    de specialitate să se îmbogăţească şi cu astfel de publicaţii. Este o carte care poate fi încadrată în multe feluri, pentru că are,
    realmente, un discurs de o înaltă calitate profesională de la un capăt la
    altul. Dar, în acelaşi timp, un discurs accesibil. Este apropiată şi de un
    manual, dar şi de un ghid de artă. Chiar explică nişte de bază ale protejării
    patrimoniului, tocmai pentru a face domeniul accesibil oricui. Cred că este
    foarte important să începem să avem manuale pe piaţă în ceea ce priveşte
    patrimoniul. În alte ţări, este ceva firesc. Nu vreau mă gândesc, în Italia, de
    pildă, ce literatură amplă există în această categorie a manualelor de
    patrimoniu de toate felurile, de la cele introductive până la cele foarte
    specializate. O literatură care nouă ne lipseşte, pentru că este literatura
    care ne face accesibil patrimoniul în diversele lui forme şi în diversele teme
    cuprinse în tot ceea ce înseamnă patrimoniu.



    Peste 500 de imagini
    actuale şi de arhivă însoţesc textele din volumul Patrimoniul UNESCO din România pe înţelesul tuturor.
    Lista fotografilor menţionează nume ca Iosif
    Berman, Leopold Adler, Kurt Hielscher, George Dumitriu, Marius Caraman sau
    Gabriel Motica

  • Là où le temps coûte de l’argent

    Là où le temps coûte de l’argent

    On lui a donné le nom d’un stoïque grec et ce n’est pas vraiment un café : voici en bref les principales caractéristiques du lieu que nous explorons aujourd’hui, situé au coeur de la capitale roumaine, Bucarest. D’ailleurs, les propriétaires ont décidé de définir ce lieu comme un anti-café, puisque c’est un espace de travail et de détente. On peut s’y sentir chez soi, travailler à un projet, étudier pour les examens, bavarder avec les copains, lire, organiser ou participer à un quelconque atelier. La seule chose à payer c’est le temps passé dans cet endroit.






    Victor Alexa, coordonnateur d’événements, raconte la naissance et l’évolution de cette idée: « Seneca Anticafé est notre deuxième projet de ce genre ; le premier a été celui des Editions Seneca, où nous nous sommes proposé de sortir des titres de grands Stoïques, sous une forme plus accessible aux lecteurs du 21e siècle. Le succès rencontré auprès du public nous a convaincus d’élargir le concept et nous avons imaginé le Seneca Anticafe, où nous avons mis ensemble un plus grand nombre de choses de qualité et utiles. Nous nous sommes rencontrés et nous avons réfléchi aux gens qui viendraient dans un tel lieu, aux événements à y organiser, aux livres à lire. Tous les clients ont dit apprécier l’ambiance très agréable, l’environnement très « maison », pas du tout « café-bar ». En ce moment, par exemple, nous avons la plus grande collection de livres d’écologie de Roumanie ; et puis aussi des ouvrages de philosophie et de développement personnel, des outils pour écrire, des équipements pour travailler. Il y a des expositions, c’est un endroit où on peut faire la connaissance de professionnels de différents domaines d’activité. Ici, on peut profiter du temps et bien l’utiliser, ce qui est notre objectif. »







    Tout y est gratuit – sauf le temps. A l’entrée, le personnel note l’heure de votre arrivée. Et pour que le temps passe le plus agréablement possible, un buffet en libre accès y est installé. On peut y boire du thé, de l’eau ou grignoter. Ceux qui le souhaitent peuvent apporter leurs propres boissons (non-alcoolisées !) ou casse-croûte qu’ils peuvent faire chauffer aux micro-ondes. Des personnes de tous les âges y sont les bienvenues – précise Victor Alexa: « Notre Anticafé est destiné à toutes les personnes, pas uniquement à celles qui parlent le roumain, car nous avons aussi des livres en anglais, français, italien, russe, et autres langues. Tout le monde est donc le bienvenu chez nous, des adolescents aux seniors. L’important, c’est que celui qui franchit notre seuil puisse faire quelque chose d’utile pour lui-même. Nous demandons un prix – soit 8 lei pour une heure – nous mettons à la disposition des visiteurs des ressources et ça dépend de chacun d’utiliser ce temps avec un maximum d’efficacité. Nous nous attendons à ce que nos hôtes se rendent compte que leur temps est le plus précieux et que sa valeur ne dépend que d’eux-mêmes. »




    Les clients ont accès aux tables de travail, aux jeux, aux livres et à Internet. A leur départ, ils paient uniquement le temps qu’ils y ont passé. Au-delà de 5 heures, c’est gratuit. Comment cet espace est-il organisé ? Victor Alexa explique: « C’est un grand espace, accueillant et ouvert, avec plusieurs sections qui ne sont pas séparées, physiquement. Chaque section est définie par les ressources qu’elle met à la disposition des visiteurs. Il y a une section destinée plutôt au travail, une autre qui accueille la bibliothèque et la librairie propice à la lecture et un espace qui ressemble beaucoup à un café. C’est un espace plus libre, un espace de rencontres et d’échanges. »





    « Seneca Anticafé» est le cadre parfait pour un travail efficace : un espace plus tranquille, une connexion Internet haut débit, des tables et des chaises, des lampes de table, des prises électriques, une imprimante, un scanner, un projecteur, des livres et des revues spécialisés. Si le projet sur lequel vous travaillez exige d’autres ressources, les organisateurs sont prêts à les mettre à votre disposition suite à une commande en ligne envoyée à l’avance. De nombreux événements y sont organisés: expositions, conférences, ateliers… Des spécialistes de différents domaines y sont invités. Ceux qui souhaitent partager leurs connaissances, organiser leurs propres ateliers ou présenter leur propre projet peuvent le faire dans cet espace privilégié.




    Victor Alexa: «L’année dernière nous avons accueilli des ateliers destinés aux enfants, des ateliers de philosophie, de cinématographie, des projections. En principe, nous voulons garder la même orientation : philosophie, développement personnel, écologie, soirées de film, soirées de débats. »



    « Savoir écouter », « De la compassion », « Emile Cioran et Mircea Eliade. Influences dans la culture mexicaine » voilà quelques-uns des thèmes de débat proposés l’année dernière. « Seneca Anticafé» est l’endroit qui encourage le désir de connaître et où l’alcool, la cigarette, les jeux de hasard et le langage grossier ne trouvent pas leur place. (Trad.: Ileana Taroi, Dominique)

  • Seneca Anticafé: Zeit ist Geld

    Seneca Anticafé: Zeit ist Geld

    Das rege und dynamische Stadtleben erfordert immer neue Lösungen zur Entspannung. Ein spezielles Kaffeehaus — ein sogenanntes Anticafé –, wo man sich in aller Ruhe zum Arbeiten, für Gespräche oder schlicht zum Entspannen zurückziehen kann, schien in diesem Zusammenhang die richtige Lösung. Zumindest für ein paar Jugendliche, die die Idee auch umsetzten.



    Es trägt den Namen eines Stoikers und ist kein Café im herkömmlichen Sinne des Wortes — so lie‎ße sich in etwa der Ort beschreiben, den wir heute erforschen. Und die Beschreibung wird der Atmosphäre gerecht — die Betreiber tauften es Anticafé“, denn es ist ein Ort zum Arbeiten und zugleich zum Entspannen. Im Anticafé fühlt man sich wie zu Hause. Man kann an einem Projekt arbeiten oder für Prüfungen lernen, sich mit Freunden unterhalten oder lesen, an einem Workshop teilnehmen oder selbst einen organisieren. Und all das nur auf Kosten der hier verbrachten Zeit. Victor Alexa, Eventveranstalter, erzählte uns, wie es zu diesem Konzept kam und wie es sich entwickelte:



    Seneca Anticafé ist unser zweites Projekt dieser Art: Das erste Projekt war der Verlag Seneca. Damit wollten wir Fragmente aus den Schriften der Stoiker neu veröffentlichen, allerdings in einer interessanteren und für die Leser des 21. Jahrhunderts freundlicheren Form. Das Projekt war ein Erfolg, das Publikum hatte Spa‎ß daran. Demnach entwickelten wir das Seneca Anticafé als eine Art Fortsetzung unseres ursprünglichen Konzeptes. Wir nahmen uns vor, mehrere wertvolle und nützliche Dinge unter der Form von Ressourcen zusammenzubringen. Wir trafen uns, um das Projekt zu besprechen. Als erstes fragten wir einander, ob wir ein solches Café besuchen würden, und falls ja, wie es aussehen sollte. Wir mussten danach entscheiden, was für Aktivitäten im Café stattfinden können, was für Bücher wir anbieten. Alle unsere Besucher waren der Meinung, man fühlt sich hier viel besser als in einem normalen Café. Die Stimmung sei sehr angenehm, hie‎ß es. Wir haben versucht, ein Umfeld zu schaffen, in dem man sich wie zu Hause fühlt. Es gibt hier Bücher aus verschieden Fachbereichen. Derzeit bieten wir unseren Besuchern die grö‎ßte Sammlung von Ökologiebüchern rumänienweit. Wir haben aber auch viele Philosophiebücher oder Bücher zur Selbstentwicklung. Und das ist nicht alles: Unsere Kunden finden hier praktische Arbeitsmaterialien, Schreibwerkzeuge, verschiedene Ausstattungen. Wir stellen ständig eine Ausstellung vor — es ist ein Umfeld, in dem man jeden Tag neue Bekanntschaften machen, neue Profis kennenlernen kann. Es ist ein Ort, wo man die Zeit genie‎ßen und verwerten kann. Und das entspricht eben unserem Ziel.“




    Alles ist umsonst, mit Ausnahme der Zeit. Am Eingang schreibt ein Mitarbeiter die Ankunftszeit fest. Damit die Zeit einfacher vergeht, gibt es hier auch ein Buffet mit Tee, Wasser und Snacks, zu dem der Zugang uneingeschränkt ist. Der Raum ist auch mit einer Mikrowelle ausgestattet — für diejenigen, die sich eine Jause mitbringen und sie aufwärmen möchten. Auch nichtalkoholische Getränke können von Zuhause mitgebracht werden. Menschen aller Altersgruppen seien hier willkommen, verdeutlichte Victor Alexa:



    Jedermann ist hier willkommen, nicht nur Rumänisch sprechende Leute. Wir haben Bücher in vielen Sprachen — unter anderem Englisch, Französisch, Italienisch, Russisch. Teenagers wie Senioren sind in unserem Anticafé willkommen. Für uns war es wichtig, dass jeder, der uns besucht, etwas Nützliches mit seiner Zeit anfängt. Bei uns wird nur die vor Ort verbrachte Zeit in Rechnung gestellt — wir verlangen nämlich 8 Lei (knapp 2 Euro) pro Stunde. Dafür stellen wir verschiedene Ressourcen zur Verfügung. Nun hängt es von jedem einzelnen ab, die Zeit so gut wie möglich zu verwerten. Wir hoffen, unsere Gäste werden verstehen, wie wertvoll ihre Zeit ist, doch der ultimative Mehrwert hängt nur von ihnen ab.“




    Die Besucher haben Zugang zu Arbeitstischen, verschiedenen Spielen, Büchern und Internet. Beim Verlassen des Anticafés haben sie lediglich für die hier verbrachte Zeit zu zahlen. Nebenbei sei angemerkt, dass nur die ersten 5 Stunden bezahlt werden, danach ist die hier verbrachte Zeit frei. Was die Gestaltung des Raums betrifft, verriet Victor Alexa Folgendes:



    Der Raum ist gro‎ß und freundlich und in mehreren Sektionen eingeteilt. Es ist ein Freiraum — die unterschiedlichen Teilräume sind nicht physisch voneinander abgetrennt, aber klar gekennzeichnet durch die unterschiedlichen Ressourcen, die im betreffenden Raumabschnitt bereitgestellt werden. In einem Raumabschnitt wird mehr gearbeitet, ein anderer Raumteil beherbergt die Bibliothek und die Buchhandlung — da wird mehr gelesen. Und es gibt noch einen abgetrennten Raum, der wie ein echtes Café aussieht — dort ist der richtige Platz für Begegnungen und Gespräche.“




    Ein ideales Umfeld, um effizient zu arbeiten — das bietet das Anticafé Seneca. Ein ruhiger Raum, Hochgeschwindigkeits-Internet, Tische und Stühle, Tischlampen, Steckdosen, Drucker, Scanner, Overhead-Projektor, Fachbücher und –zeitschriften. Brauchen Sie für Ihr Projekt spezielle Materialien, so sind die Mitarbeiter des Anticafés bereit, sie Ihnen zur Verfügung zu stellen. Sie brauchen sie nur im Voraus per E-Mail darauf hinzuweisen. Dazu können die hier veranstalteten Events das Interesse der Teilnehmer für verschiedene Bereiche wecken. Victor Alexa erzählte, im Anticafé werden Ausstellungen, Konferenzen und Workshops veranstaltet oder es werden Gäste eingeladen, die etwas zu sagen haben. Wenn Sie Ihre Kenntnisse mit anderen teilen, einen eigenen Workshop organisieren oder ein Projekt vorstellen möchten, so sind Sie hier am richtigen Ort.



    Letztes Jahr fanden hier Workshops für Kinder statt. Auch andere Bereiche wie Philosophie oder Film wurden im Rahmen verschiedener Veranstaltungen angesprochen. Es gab auch Filmprojektionen. Grundsätzlich versuchen wir den gleichen Weg, den wir letztes Jahr einschlugen, weiterzugehen. Unsere Schwerpunkte sind Philosophie, Selbstentwicklung, Umweltschutz. Wir organisieren Filmabende sowie Diskussionsrunden.“




    Die Kunst des Zuhörens“, Über Mitleid“, Emil Cioran und Mircea Eliade. Einflüsse in der mexikanischen Kultur“ — das sind nur ein paar Themen, die vergangenes Jahr im Seneca Anticafé zur Diskussion gestellt wurden. Ein Ort, in dem das Streben nach mehr Wissen gefördert wird. Wo Alkoholverzehr, Rauchen, Glücksspiele und eine umgangssprachliche beleidigende Sprechweise verboten sind.