Tag: serres

  • Le Jardin de l’art

    Le Jardin de l’art

    Cette oasis de verdure, située dans le quartier de Cotroceni de la capitale, couvre une superficie de 18,2 hectares et compte plus de 10 000 espèces de plantes. Le Jardin botanique « Dimitrie Brândză », daprès le nom de son fondateur, est organisé en secteurs extérieurs spécifiques, tels que: décoratif, plantes rares, flore de la Dobroudja, rosarium iridarium, taxonomie, flore asiatique, plantes utiles et secteurs intérieurs, tels que : serres, herbier, bibliothèque ou encore centre déducation écologique. Ces dernières années, de nouveaux secteurs ont été développés : le Jardin de grand-mère – un jardin paysan traditionnel, un Jardin des enfants, et leJardin avec des livres. Les collections de plantes vivantes du Jardin botanique « D. Brandză » comptent environ 3 000 taxons, tandis que lHerbier général comprend plus de 300 000 spécimens. En outre, dans le Musée botanique on retrouve différentes collections : plus de 1 500 aquarelles représentant des plantes spontanées et cultivées en Roumanie, des produits végétaux et des objets faits de plantes, des collections de graines et de fruits, des collections de champignons, des expositions à valeur historique et des dioramas.


    Et de mai jusquà lautomne, le Jardin botanique attend ses visiteurs pour profiter de la musique, de la poésie, de la danse et aussi de produits traditionnels.


    Suzana Roşca, responsable de la marque Weekend Sessions, nous a parlé de cette deuxième édition : « Cest la deuxième année, nous avons commencé lannée dernière avec une série de pique-niques culturels, dans lesquels nous avons essayé de restaurer les liens entre les gens et surtout les liens avec la nature, car nous sommes dans le Jardin botanique de lUniversité de Bucarest. Et chaque fin de semaine de cette année, pendant 15 week-ends, à compter du 7 mai, nous serons pendant quatre heures avec des artistes indépendants, des entrepreneurs locaux et de nombreux visiteurs, nous lespérons ! »



    Suzana Roşca, responsable de la marque Weekend Sessions, nous a expliqué doù venait lidée du projet :


    « Lévénement est né du besoin de revoir nos amis dans un cadre aéré et dans une atmosphère détendue et de vacances. Et nous avons maintenant apporté plus dactivités pour le bien-être de lâme et de lesprit. Nous aurons une série dateliers, des sections de yoga et de danse, et la tente thérapeutique, où les gens pourront venir parler aux thérapeutes. Et comme cest un festival très familial, nous aurons également des ateliers pour les enfants ainsi quune clairière qui leur sera dédiée, où ils pourront jouer librement. »



    Nous avons demandé à notre interlocutrice quels étaient les retours après les sessions de lannée dernière :


    « Les retours ont été très bons, les gens ont été heureux de découvrir le Jardin botanique, ils ont apprécié les pique-niques détendus avec la famille et les amis et des sections de musique classique, jazz, indie ou pop-rock, qui ont pu être écoutées les pieds dans lherbe. Cest comme une oasis dans le centre dune ville bondée, où nous allons pour la fraîcheur des arbres, nous apprécions la bonne nourriture, la bonne musique, à un volume décent, où nous avons des conversations et nous sommes ensemble avec dautres personnes. »



    Nous avons découvert que tous les week-ends, les samedis et dimanches, de 16h00 à 21h00, nous pouvons nous rendre au Jardin botanique, avec des billets achetés sur le site Internet de weekendsessions.ro. Quest-ce que les visiteurs peuvent faire?

    Suzana Roşca : « Ils peuvent sasseoir dans un coin pour profiter de la musique, ils peuvent participer à un atelier de yoga ou à la section de thérapie. Cette année, sur les 30 jours du festival, nous attendons environ 30 000 participants. Cest le double par rapport à lannée dernière, cette année il ny a plus de restrictions, mais le nombre est limité par la superficie de plus de 6 000 mètres carrés. Nous aimerions que les gens ne soient pas à létroit. Les visiteurs sont invités à venir découvrir les petits producteurs locaux, des entrepreneurs qui prennent grand soin des produits quils proposent, et qui sont dune qualité exceptionnelle. Et nous souhaitons quils goûtent les produits et apprennent à connaître ces petits producteurs qui ne peuvent pas se rendre dans les grands magasins. Et nous voulons les promouvoir, et le pique-nique est fourni par eux. Les visiteurs sont invités à apporter des couvertures, des coussins, des chaises longues, tout ce sur quoi ils veulent sasseoir et profiter de ce qui se passe. Nous allons avoir un peu de cinéma : « Sessions de week-end sous les arbres », il y aura une sélection de nos invités spéciaux, de lInstitut Français, et nous allons avoir des documentaires, des films comiques pour tous les âges, prêts à être appréciés sur la pelouse du Jardin botanique. »



    Les événements sont gratuits, les visiteurs ne devant payer que les frais daccès au Jardin botanique. Ainsi, les enfants de moins de 12 ans ont une entrée gratuite, et le billet pour les adultes est de 10 lei (environ 2 euros) et 5 lei pour les étudiants. Les détails sur les artistes et les invités spéciaux sont à retrouver sur le site www.weekendsessions.ro, et après avoir réservé vos sièges en ligne, vous recevrez une confirmation basée sur les sièges disponibles au moment où vous soumettez votre demande.


    Voici une façon de profiter dune atmosphère de vacances avant même quelles ne commencent !


    (Trad. : Ligia)

  • Technologie française pour l’agriculture roumaine

    Technologie française pour l’agriculture roumaine

    Le très grand potentiel agricole de la Roumanie n’a plus besoin d’être souligné; c’était, auparavant, le grenier de l’Europe. Malheureusement, ce potentiel est loin d’être fructifié à 100%. Pour les agriculteurs, c’est la saison des travaux. Avec l’aide de la technologie, les cultures en serres et tunnels peuvent s’avérer de nouveau un pari gagnant pour ce pays.



  • Technologies modernes dans le domaine de l’agriculture

    Technologies modernes dans le domaine de l’agriculture

    Si avant 1990 la Roumanie comptait 2500 hectares de serres chauffées, à présent il ne lui reste plus que 250. La plupart des serres et des serres tunnels sont utilisées par leurs propriétaires pour leur propre consommation. Pourtant, certains entrepreneurs, qui connaissent les tendances européennes de développement de ce secteur, souhaitent développer une affaire dans ce domaine. La Roumanie importe actuellement la plupart des légumes en vente sur le marché. La construction de serres et de serres-tunnels utilisant les dernières technologies pourrait s’avérer un investissement rentable dans un proche avenir. Aussi, les serres classiques, à structure en acier et verre font-elles place aux serres modernes, faciles à mettre sur pied.



    La fabrique de serres Transilvania produit des serres modulaires, ainsi que des systèmes d’irrigation et de chauffage, dont 30% sont exportés en Europe Centrale et Occidentale. 70% de la production est vendue sur le marché roumain, où la demande est de plus en plus grande.



    Le directeur de la fabrique, Csaba Lengel, le confirme: « Nous avons plusieurs catégories de clients. La première est celle des personnes pour lesquelles cultiver eux-mêmes des légumes est un hobby. Ils souhaitent produire des légumes bio pour manger sainement. A cette fin, ils achètent des serres-tunnels de 60-80 m2. Ensuite, il y a les fermiers qui en ont assez des serres-tunnels qu’ils bricolent comme il peuvent, sur une structure en bois et couvertes de feuilles en plastique de mauvaise qualité, ce qui les oblige à faire plutôt un travail de constructeur que d’agriculteur. Cette catégorie d’acheteurs deviendra plus nombreuse les prochaines années. Enfin, il y a les investisseurs, qui se sont rendu compte que la culture maraîchère peut être une affaire très rentable, car, en Roumanie, la main d’œuvre coûte moins cher qu’aux Pays-Bas ou en Italie et les conditions climatiques sont meilleures. Si les serres et la technologie sont modernes, c’est encore mieux. Et puis, le marché est très accessible. Le potentiel est donc important et les investisseurs ne l’ignorent pas. Ils viennent investir dans l’agriculture, même s’ils sont spécialisés dans d’autres domaines. Ils embauchent des gens capables, expérimentés et investissent dès le début dans des serres modernes, pour obtenir les meilleurs résultats. Ceux qui travaillent dans ce domaine commencent déjà à se spécialiser. A présent on n’utilise plus de serres comme avant, quand on y cultivait un peu de tout. Chacun se spécialise, comme en Occident. »



    L’hydroponie est un nouveau courant dans le domaine de l’horticulture. Les serres deviennent de véritables laboratoires où les plantes poussent hors-sol, sur un substrat neutre et inerte, irrigué d’un courant de solution qui apporte des sels minéraux et des nutriments essentiels à la plante. De l’avis des spécialistes, l’hydroponie est la technologie de l’avenir en agriculture. Cette technologie est utilisée, depuis quelques années, en Roumanie aussi. Par exemple, les serres Dalin de Reghin (dans le comté de Mureş) utilisent de telle technologies avancées, des panneaux solaires et des ordinateurs qui surveillent la croissance des plantes, la température, l’humidité, l’éclairage artificiel, les installations de brouillard d’eau pour relever l’humidité à l’intérieur de la serre.



    Le directeur des serres, Călin Cotoi, explique: «Les tomates sont greffées avec un cycle complet de culture d’un an à croissance indéterminée. La production d’un cycle complet devrait se chiffrer à 55 kg. Un plant devrait produire 20 kg. Le plant greffé que nous avons apporté de Hongrie mesurait 30 cm et devrait arriver à 12 m d’ici la fin de l’année. Nous avons un système de surveillance informatisé, des capteurs de température, d’humidité, de dioxyde de carbone, une station météo à l’extérieur qui mesure les radiations solaires. Un ordinateur est programmé pour ouvrir et fermer les fenêtres de chaque côté lorsqu’il est nécessaire ou bien pour mettre en marche le chauffage».



    Il faut investir un million d’euros dans une serre de ce type. Pour leur part, les petits producteurs de légumes ont à leur disposition des serres-tunnel produites à Mihailesti, non loin de la capitale. La fabrique se propose de produire un nombre de serres-tunnel pouvant couvrir 400 hectares par an pour arriver à une production de 3000 hectares à l’horizon 2020. L’idée appartient au président de la société Romconserv, Aurel Tănase, qui a constaté que de plus en plus de familles du milieu rural souhaitaient démarrer une affaire de légumes, pour la développer par la suite et la transformer en un investissement à succès.



    Aurel Tănase : «Pour la période 2015 — 2020, grâce au Programme National de Développement Rural, nous nous concentrons sur la production de légumes dans des espaces couverts. Nous nous proposons de construire 300 hectares de serres modernes et 3000 hectares de serres — tunnel. Cela, parce que ces dernières années, la différence de température entre le jour et la nuit en Roumanie a considérablement augmenté, engendrant un choc thermique que la plante supporte difficilement et qui a des conséquences négatives sur la production et la qualité de la production. Par conséquent, il faut créer des espaces couverts pour protéger les légumes. Nous disposons de suffisamment de fonds, nous pouvons bénéficier de fonds européens à hauteur de 90% pour mettre en place de grandes superficies maraîchères. C’est une période où la production de légumes roumains devient une niche, et les Roumains veulent acheter des légumes autochtones car ils ont un goût naturel. Nous avons déjà une tradition en ce sens. De plus, depuis le 1er janvier nous bénéficions de fonds pour couvrir différentes dépenses, à savoir 6300 euros par hectare pour les serres et 3200 euros par hectare pour les serres — tunnel. »



    Si dans les pays des bassins maraîchers les serres-tunnel font partie de chaque ferme, les investisseurs préfèrent, eux, les serres automatisées, où l’ordinateur n’est aidé que par une dizaine d’employés par hectare. Ils sont habitués aux grandes productions hors sol, de 400 tonnes par hectare au lieu de 50 tonnes par hectare dans une serre traditionnelle. Peu importe si le goût des tomates n’est plus le même qu’autrefois. (Trad. : Dominique, Valentina Beleavski)