Tag: service militaire

  • La semaine du 5 au 11 février 2024

    La semaine du 5 au 11 février 2024


    Lettre du président roumain au Parlement
    roumain


    Les bureaux
    permanents des deux chambres du Parlement roumain ont pris note mercredi, de la
    lettre par laquelle le chef de l’Etat informe le Parlement que la force de réaction
    rapide de l’OTAN est autorisée à entrer, stationner et transiter la Roumanie
    dans le courant de 2024, afin de préparer ou participer à des opérations
    militaires. Dans cette lettre, Klaus Iohannis rappelle que le contexte
    international est de plus en plus imprédictible, que les conflits s’amplifient
    au niveau régional et international et que la Russie ne veut pas renoncer à ses
    objectifs déclarés au moment de l’invasion de l’Ukraine. Dans la situation d’une
    crise majeure de sécurité avec des possibles répercussions sur l’indépendance
    et la souveraineté nationale de notre pays, le Conseil de l’Atlantique Nord
    peut décider d’un déploiement de sa force de réaction rapide en Roumanie afin
    de décourager cette crise a affirmé le responsable roumain. Et lui de préciser
    que pour la mise en place dans un intervalle très bref de temps, de 72 heures
    seulement, des mesures préparées par la Roumanie pour recevoir la force de
    réaction otanienne, il est nécessaire qu’un pré-accord existe déjà en place.




    Une nouvelle loi du service militaire ?


    Dans le même
    contexte politique, les membres des Commissions parlementaires chargées de la
    défense nationale ont rencontré la direction du ministère de la Défense pour
    discuter de la situation régionale. Récemment, le chef de l’Etat majeur de l’Armée
    roumaine, le général Gheorghita Vlad, parlait de la nécessité d’une mise à jour
    de la législation destinée à préparer la population pour la défense du
    territoire national, en soulignant l’importance de renforcer la réserve
    militaire opérationnelle. Dans ce contexte, le ministère roumain de la Défense
    propose la mise en place d’un service militaire volontaire qui s’adresse aux
    jeunes de 18 à 35 ans, hommes et femmes, désireux d’apprendre à utiliser une
    arme et à devenir des réservistes volontaires. La Roumanie n’envisage pas de
    réinstaurer le service militaire obligatoire. Le pays n’est pas en danger,
    rassurent les responsables roumains, mais dernièrement de plus en plus de voix
    de l’OTAN et des armées alliées ont exprimé leur inquiétude quant à un possible
    élargissement du conflit d’Ukraine.


    Des mesures pour les fermiers


    Le gouvernement
    roumain a approuvé jeudi une série de mesures pour apaiser la furie des
    agriculteurs, notamment des prêts à taux réduits et des subventions à l’électricité.
    Toutes les taxes de crédit seront assumées par le Ministère de l’Agriculture.
    Selon le ministre de tutelle, Florin Barbu, les agriculteurs roumains ont
    obtenu des réponses favorables à la plupart de leurs revendications. Tout comme
    leurs confrères d’autres pays européens, les fermiers roumains ont protesté
    plusieurs semaines contre les coûts de production trop élevés, la bureaucratie
    communautaire et les importations bon marché de produits ukrainiens.




    Un pladoyer pour l’Europe


    Lors d’un discours
    mercredi, au Parlement européen, le chef de l’Etat roumain a plaidé en faveur d’un
    processus décisionnel plus rapide au niveau de l’UE, même si pour cela il faudrait
    renoncer au droit de véto dans certaines affaires. Le projet européen implique
    des efforts et de la patience afin de nous permettre de vivre au sein d’une
    Europe unie et prospère, a affirmé Klaus Iohannis. Et lui de plaider pour une
    adhésion complète de la Roumanie à l’Espace Schengen. Après la suppression en
    mars, des contrôles aériens et maritimes, il faudrait supprimer aussi les
    contrôles terrestres. En fait, nous aurons bientôt l’image correcte et concrète
    de la contribution roumaine à la sécurité européenne a déclaré le président
    roumain. Le chef de l’Etat roumain a souligné l’importance des prochaines
    élections européennes, prévues en juin et transmis à ceux qui souhaitent se
    porter candidats de lutter pour l’Europe et non pas contre elle. L’UE doit
    renforcer ses valeurs et ses capacités de défense, a encore précisé M.
    Iohannis.




    Le nouveau chef de la diplomatie
    moldave, en visite à Bucarest


    Les réformes entreprises
    par la République de Moldova sont visibles et appréciées, a déclaré la cheffe
    de la diplomatie roumaine, Luminiţa Odobescu, à l’issue des discussions de
    cette semaine, de Bucarest, avec son homologue de Chisinau, Mihai Popşoi. Nous
    assistons dernièrement à toute sorte de tentatives
    de manipulation orchestrées de l’extérieur. Heureusement, la République de
    Moldova résiste et continuera à résister. Le pays renforce ses capacités
    institutionnelles, il déroule des réformes et surtout, il est bien inscrit sur
    la voie de son intégration européenne a souligné la responsable de Bucarest. Le
    ministre moldave des Affaires Etrangères, Mihai Popşoi, a déclaré que ces deux
    dernières années se sont avérées aussi bien un grand défi qu’une grande
    opportunité pour le parcours européen de Chisinau. Il s’est dit persuadé que la
    Roumanie continuera à soutenir la République de Moldova, aussi bien à travers
    la mise en place des projets communs énergétiques et d’infrastructure qu’à
    travers un soutien accordé au développement des capacités institutionnelles pour
    une mise en oeuvre plus efficace des réformes.









  • Le service militaire en Europe

    Le service militaire en Europe

    A
    l’heure où l’Europe parle de plus en plus de sécurité et de défense, nous
    allons nous pencher sur la contribution des jeunes européens – communautaires
    ou pas – à la défense de leur pays. Et pour cause. La multiplication des
    attaques terroristes, les problèmes soulevés par la migration, les démarches
    militaires de la Russie – tout cela ramène à l’attention publique le débat sur
    la nécessité – ou non – du service militaire obligatoire. Nous vous présentons
    aujourd’hui la situation actuelle et passée de plusieurs pays : la
    Roumanie, l’Arménie, la Slovaquie et la Serbie.

    Commençons par la Roumanie.

    Au printemps 2015, l’Estonie avait créé une unité de réservistes, à l’automne 2015 la Suède annonçait son intention de réintroduire le service militaire obligatoire à compter de 2018, alors que la Pologne commençait à mettre sur pied une structure paramilitaire de 35.000 volontaires. Dénonçant la menace russe, la Lituanie, a réintroduit en 2015 le service militaire obligatoire pour ses jeunes hommes de 19 à 26 ans.

    Pour l’instant, la Slovaquie reste ferme sur ses positions : ses jeunes ne seront pas appelés sous les drapeaux…. Notre stagiaire slovaque Kristina Sekacova nous propose un parcours historique du service militaire dans son pays depuis le 19e siècle jusqu’à son abolition en 2005.

    Voisine de la Roumanie, la Serbie ne se presse pas elle non plus à réintroduire le service militaire obligatoire. Faire partie de l’armée est toutefois une fierté pour les jeunes serbes Jadis, avant de partir faire un stage militaire un père disait à son fils « Tu deviendras un homme là-bas ». Est-ce que cette phrase est toujours valable aujourd’hui ? Réponse, avec notre stagiaire Jelena Vrcelj.

    Direction l’Arménie maintenant, dont le Parlement examiner une proposition du gouvernement visant essentiellement à abolir les exemptions temporaires de service militaire dont jouissent depuis longtemps de nombreux étudiants des universités publiques. Détails, avec notre stagiaire arménienne Anna Baghdasaryan.