Tag: Service roumain de Renseignement

  • La semaine du 09 au 14 janvier 2017

    La semaine du 09 au 14 janvier 2017

    Hiver difficile en Roumanie



    Personnes décédées, localités isolées, trafic ferroviaire et aérien perturbé, écoles et points de passage de la frontière fermés, perturbation dans lalimentation en électricité, ce ne sont que quelques effets des chutes de neige et des tempêtes de neige qui ont ravagé la Roumanie la semaine dernière. Le sud et lest du pays ont été les régions les plus touchées par les intempéries. Dans le centre, le mercure des thermomètres a chuté jusquà -32 degrés et même dans la capitale, Bucarest, les températures ont baissé jusquà -21 degrés. A Bucarest, la neige a couvert les rues, perturbant les transports. Une situation inquiétante concerne la navigation sur le Danube, puisque le débit du fleuve a considérablement baissé. Les autorités ont temporairement fermé le trafic sur certains secteurs du Danube, en raison des blocs de glace qui pourraient endommager les navires. En raison du froid, la consommation et gaz et délectricité a atteint des niveaux historiques, les réseaux dalimentation fonctionnant à capacité maximale. Cest pourquoi le gouvernement de Bucarest a décidé dinterdire les exportations délectricité en situation de crise du 16 janvier au 15 février.





    Débats sur le budget public 2017





    Le premier ministre social-démocrate de la Roumanie, Sorin Grindeanu, et son ministre des Finances, Viorel Ştefan, ont eu mercredi une entrevue avec le chef de lEtat, Klaus Iohannis, lors de laquelle ils ont présenté le projet de budget de lEtat pour 2017. Lentretien a eu lieu à la demande du président, préoccupé par le fait que les mesures annoncées par les sociaux-démocrates pendant la campagne électorale et dont certaines ont déjà été adoptées par le nouveau cabinet risquent daffecter léquilibre budgétaire. Il sagit de majorations salariales, ainsi que dexonérations dimpôts et de contributions sur les pensions de retraite, ce qui se traduit par un effort financier important. Ceci étant, le président Klaus Iohannis a voulu savoir comment ces mesures seraient gérées et quelle serait leur impact sur le budget public. Klaus Iohannis a insisté sur limportance davoir un budget soutenable, un déficit inférieur à 3% du PIB et doctroyer 2% du PIB à la Défense. La construction du budget 2017 se fait avec un maximum de responsabilité, ont assuré pour leur part les membres de lExécutif.





    Le gouvernement peut émettre des décrets pendant les vacances parlementaires





    La Cour constitutionnelle de Roumanie a décidé jeudi que la loi permettant au gouvernement démettre des décrets durant les vacances parlementaires était constitutionnelle, rejetant ainsi la saisine déposée par les députés du Parti national libéral, de lUnion Sauvez la Roumanie et du Parti du mouvement populaire. Les objections liées au non-respect du Règlement de la Chambre des députés ne sinscrivent pas dans les compétences de la Cour constitutionnelle, a expliqué le président de cette dernière, Valer Dorneanu. Lopposition de Bucarest affirmait que cette loi autorisait le cabinet Grindeanu à modifier des lois organiques par le biais de simples décrets durgence, pratique contraire à la loi fondamentale. La contestation déposée par lopposition est une tentative de bloquer lactivité du gouvernement, a également affirmé le leader social-démocrate Liviu Dragnea.







    Le Mécanisme de coopération et de vérification ne sera pas levé



    La Roumanie remplit tous les critères pour que le Mécanisme de coopération et de vérification en matière de justice soit levé cette année, a déclaré jeudi le ministre roumain de la Justice, Florin Iordache, à lissue dune réunion avec Paraskevi Michou, adjointe au secrétaire général de la Commission européenne.



    Florin Iordache : « Ce Mécanisme, qui a fonctionné et prouvé que dune année à lautre la Roumanie a enregistré des progrès notables, indique quactuellement, la Roumanie présente suffisamment de garanties que les autorités du domaine judiciaire fonctionnent dans de très bonnes conditions. »



    Malgré les progrès de la Roumanie, ces 10 dernières années, le MCV restera en vigueur, a affirmé Paraskevi Michou : « Le MCV ne sera pas levé cette année. Nous présenterons le rapport 2016 et nous serons ouverts à toute coopération pour la nouvelle année. Nous sommes venus ici pour transmettre un message: nous souhaitons avoir une coopération étroite qui entraîne la levée du MCV, mais cela dépend de ce que le Gouvernement et le Parlement feront et de la manière dont toutes les conditions fixées sont remplies et de la mise en œuvre de réformes durables et irréversibles ».



    Le Mécanisme a été introduit en 2007 comme une condition de ladhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à lUE et il est ciblé sur la réforme du secteur judiciaire, la lutte contre la corruption et contre le crime organisé.




    Le directeur adjoint du Service roumain de renseignement est suspendu de ses fonctions



    Le chef du Service roumain de renseignement, Eduard Hellvig, a ordonné la création dune commission spécialisée censée examiner les accusations formulées contre son directeur adjoint, le général Florian Coldea. Celui-ci a été accusé davoir commis nombre dillégalités par lancien député Sebastian Ghita, qui fait à son tour lobjet de plusieurs dossiers de corruption et qui est en plus introuvable. Florian Coldea est donc suspendu de ses fonctions pendant lenquête de la commission spécialisée. Cest Eduard Hellvig lui-même qui remplit temporairement les attributions de son premier adjoint.

  • Suspension au sommet du SRI

    Suspension au sommet du SRI

    Le premier adjoint au directeur du Service roumain de renseignement, SRI, le général Florian Coldea, a été, pratiquement, suspendu de ses fonctions et fait l’objet d’une enquête interne. Repris par toute la presse, le communiqué du Service précise que, « suite aux informations parues dans l’espace public concernant le général Florian Coldea et qui ont été soumises à des vérifications préliminaires, le directeur du SRI, Eduard Hellvig, a ordonné, conformément aux procédures, qu’une commission spéciale de vérification des éventuelles violations de la loi ou de la déontologie professionnelle soit constituée.

    A cet effet, jusqu’à la finalisation des vérifications, le général Florian Coldea est à sa disposition, selon la loi, et les attributions afférentes à ses fonctions de premier adjoint du SRI seront reprises par le directeur, Eduard Hellvig. » Les commentateurs affirment que « les informations parues dans l’espace public » portent notamment sur la canonnade d’accusations lancées à l’adresse de Coldea par l’ancien député Sebastian Ghiţă. Dans un enregistrement vidéo, diffusé par la chaîne de télévision qu’il contrôle, Ghiţă allègue qu’il a été en vacances aux Seychelles, avec l’adjoint au directeur du SRI et son épouse.

    Personnage sulfureux, ancien député social-démocrate, qui s’est ultérieurement replié dans un parti marginal, eurosceptique, qui n’a plus réussi à accéder au Parlement, Ghiţă a disparu sans laisser de trace à la fin de l’année dernière, et un mandat d’arrêt pour corruption a été décerné contre lui par contumace. Avec une crédibilité précaire, Ghiţă pose pourtant en justicier. Il affirme faire ces révélations sur les personnes à la tête du SRI et du Parquet national anticorruption (la DNA) parce qu’à son avis, en Roumanie, les choses avancent de manière galopante vers un type de terreur à qui plus personne ne pourra résister.

    Terreur, dictature, Etat policier, république des procureurs sont d’ailleurs les termes préférés des politiciens visés par des dossiers de corruption, pour lesquels Coldea et la chef de la DNA, Laura Codruţa Kövesi, sont les personnages publics les plus détestés et les plus détestables.

    Apparemment intangible pendant longtemps, Coldea semble, maintenant, extrêmement vulnérable et il y a des voix qui affirment qu’il risque d’achever, à seulement 45 ans, sa brillante carrière d’officier du renseignement. Il est devenu célèbre en 2005, lorsqu’il a coordonné la libération de trois journalistes roumains enlevés en Irak, et le président de l’époque, Traian Băsescu, l’a nommé premier adjoint du directeur. Ce qui est en fait le n° 1 au plan opérationnel. En cette qualité, Coldea a résisté, plus d’une décennie, alors que trois directeurs civils ont changé à la tête du SRI – Radu Timofte, George Maior et Eduard Hellvig – et il est resté l’homme fort du Service aussi après que Klaus Iohannis est devenu président de la Roumanie.

    Maintenant, disent les commentateurs, Coldea est tombé victime de sa propre création. Parce que ce serait lui qui aurait inventé Ghiţă, lequel, avec le soutien du SRI, serait devenu, d’une sorte d’informaticien assez quelconque, millionnaire en euros, abonné aux marchés publics, politicien influent et, en tant que député, membre de la Commission parlementaire de contrôle de l’activité du SRI. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • 23.02.2015 (mise à jour)

    23.02.2015 (mise à jour)

    Visite — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, effectuera mardi sa première visite en cette qualité dans la République de Moldavie voisine. Il doit s’entretenir avec son homologue moldave, Nicolae Timofti, avec le nouveau chef du cabinet de Chisinau, Chiril Gaburici, ainsi qu’avec les leaders des formations politiques représentées au Parlement. Klaus Iohannis est également attendu à une Université de la capitale moldave, où il tiendra un discours. Cette visite officielle à l’étranger, prévue être la première du président roumain après la prise de ses fonctions, avait dû être ajournée dans l’attente de la constitution et l’installation du nouvel Exécutif de Chişinău, issu de l’alliance minoritaire entre libéraux -démocrates et démocrates et soutenu par les communistes pro-russes. Antérieurement, Iohannis avait déclaré que la meilleure variante pour la poursuite du parcours européen de la République de Moldavie était celle d’un gouvernement formé des partis pro-européens, qui avaient recueilli la plupart des votes de l’électorat. Il faisait allusion aux libéraux, restés en opposition. Le président roumain Iohannis a pourtant précisé que la Roumanie, qui ne faisait qu’exprimer son option, ne saurait dicter ses choix au pays voisin. Toujours cette semaine, Klaus Iohannis est attendu à Berlin. Cette visite officielle, qu’il aurait dû effectuer à Berlin le 11 février, a été reportée en signe de respect pour les obsèques de l’ancien président fédéral allemand, Richard von Weizsacker, prévues le même jour. A l’agenda de cette visite, figurent des entretiens avec son homologue allemand, Joachim Gauck et la chancelière Angela Merkel. Pour le président Klaus Iohannis, roumain d’origine ethnique allemande, ce sera la première visite en Allemagne, depuis son élection à la tête de la Roumanie en novembre 2014.



    Diplomatie – En visite à Paris, le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu a réaffirmé lengagement de Bucarest en faveur du renforcement et de la promotion des valeurs de la francophonie. Lors dune entrevue avec la secrétaire générale de lOrganisation internationale de la francophonie, Michaëlle Jean, le responsable roumain a mis en exergue lattention particulière accordée par la Roumanie à la consolidation de la dimension régionale de la Francophonie, rappelant que la capitale roumaine accueille le Bureau régional de lOIF pour lEurope centrale et orientale et quelle a été lhôte du sommet de lOIF en 2006. Le ministre roumain des Affaires étrangères se trouve à Paris à linvitation de son homologue français, Laurent Fabius. Les deux hommes doivent évoquer la consolidation et la diversification du dialogue politique et diplomatique entre la Roumanie et la France afin de confirmer les engagements assumés par les deux pays dans le cadre du Partenariat stratégique bilatéral. Le responsable roumain doit également s’entretenir avec le commissaire général français à l’Investissement, Louis Schweitzer.



    Corruption — La Chambre des députés de Bucarest a donné lundi son aval pour le lancement par la Direction nationale anticorruption de la poursuite pénale et de la mise en détention provisoire d’Elena Udrea, ancienne députée et ministre du Développement et du Tourisme accusée de nouveaux actes de corruption. Elena Udrea est assignée à domicile depuis la semaine dernière après que le Tribunal eut remplacé la mise en détention provisoire par cette nouvelle mesure judiciaire dans un dossier de corruption.



    Vote — Nominé par le chef de l’Etat à la tête du Service roumain de Renseignement, l’eurodéputé Eduard Hellvig, sera auditionné mardi par la Commission spécialisée du Parlement de Bucarest. Sa nomination sera par la suite soumise au vote des deux Chambres du législatif où, pour obtenir l’investiture, Hellvig devrait obtenir la majorité des voix des sénateurs et députés. Membre du Parti conservateur depuis 2003 et du PNL depuis 2008, Eduard Hellvig, 40 ans, a été en 2012 ministre du Développement régional et du Tourisme au sein du gouvernement de l’USL dirigé par Victor Ponta. Il a été un des membres de l’équipe de campagne électorale de Klaus Iohannis. La fonction de directeur du SRI est vacante depuis le 27 janvier, quand George Cristian Maior a démissionné au bout de huit ans de mandat. Antérieurement, Maior avait critiqué la décision de la Cour constitutionnelle de déclarer comme non constitutionnelle la loi de la cyber-sécurité.



    Minorités — Le ministre délégué pour les Roumains de l’étranger, Angel Tîlvar, a exprimé son optimisme modéré à l’égard d’un possible règlement de la situation des Roumains de la Serbie voisine. Lors des discussions menées la semaine dernière avec les responsables serbes, les représentants de la communauté roumaine et du milieu associatif et religieux des régions de la Vallée du Timoc et de la Voïvodine, dans l’est de la Serbie, Tîlvar a plaidé en faveur de l’accès des ethniques roumains à l’enseignement dans leur langue maternelle. L’adhésion aux normes européennes implique aussi la nécessité de prêter attention aux minorités, a affirmé le ministre roumain, tout en rappelant que Bucarest a soutenu les efforts de la Serbie visant à intégrer l’UE. La Roumanie figure parmi les cinq pays communautaires qui n’ont pas reconnu l’indépendance de l’ancienne province serbe du Kossovo à population majoritairement albanaise. Bucarest a pourtant appelé Belgrade, à plusieurs reprises, à assurer aux minorités ethniques des droits conformes aux normes européennes.























  • A la Une de la presse roumaine du 22.02.2013

    A la Une de la presse roumaine du 22.02.2013


    Le dernier jour ouvrable de la semaine et, en même temps, le premier du week-end lance une gamme de sujets bien divers dans les grands quotidiens roumains.


    JURNALUL NATIONAL parle, bien évidemment, de la visite à Paris du premier ministre roumain Victor Ponta, une visite dont le journal met en avant l’élément principal — le partenariat stratégique Roumanie — France, qui a été reconduit pour une période de cinq ans ; la relation bilatérale est spéciale, le chef du gouvernement roumain parlant même « d’un axe Paris — Bucarest » profitable aux deux parties mais aussi à l’UE dans son ensemble.


    Parmi les sujets nationaux, JURNALUL NATIONAL s’inquiète des dernières évolutions sur le marché roumain de l’automobile qui « roule avec le frein à main serré », ce qui signifie que « nous achetons de moins en moins de voitures, nous préférons les très vieilles et nous ne payons pas plus de 5.000 euros ». JURNALUL NATIONAL a retenu les résultats d’une étude réalisée par le site Auto.ro avec l’appui de la firme Daedalus Millward Brown, selon laquelle les Roumains qui ont l’intention de changer prochainement de voiture sont de 12% moins nombreux qu’auparavant. Les auteurs de l’étude analysée par JURNALUL NATIONAL ont également constaté un vieillissement du parc automobile national, la moyenne d’âge d’une voiture étant actuellement de 12 ans au lieu de 10 en 2008. Autant de données, auxquelles s’ajoutent d’autres qui montrent un vrai malaise de ce marché en Roumanie.


    ROMANIA LIBERA s’étonne de « la manœuvre choquante de (Maria) Grapini », la ministre déléguée aux PME et au Tourisme qui vient d’annuler la participation de la Roumanie à la Foire de Tourisme de Munich à trois jours seulement de son ouverture. ROMANIA LIBERA s’interroge : « comment les autorités expliqueront-elles aux organisateurs l’absence de la délégation roumaine ? » et puis « qui couvrira les pertes ? », puisque, selon l’Association nationale des agences de tourisme, des billets d’avions avaient déjà été achetés, des chambres d’hôtel réservées et même certaines personnes étaient déjà en route vers l’Allemagne. La ministre n’aurait donné pour l’instant d’autre explication que « nous ne participons pas, un point c’est tout ! », remarque ROMANIA LIBERA. C’est un sujet qui fera probablement des vagues dans les jours qui viennent. ROMANIA LIBERA publie aussi une interview très intéressante avec le patron du Service roumain de renseignement, où il parle du travail de ses équipes, de politique intérieure, extérieure, terrorisme international, relations avec les anciens de la Maison.


    Enfin, ADEVARUL donne des détails sur la conférence de presse de la PDG de la compagnie pétrolière la plus grande de Roumanie, PETROM qui vient d’annoncer des résultats financiers excellents obtenus en 2012, malgré une crise qui ne nous lâche pas d’une semelle ou d’un pneu.