Tag: services d’urgence

  • La France aide les services d’urgences ukrainiennes

    La France aide les services d’urgences ukrainiennes

    La France envoie des aides supplémentaires pour appuyer les services d’urgence ukrainiens via le centre logistique européen de Suceava. Un troisième convoi d’aides au bénéfice de l’Ukraine organisé par le ministère français de l’Europe et des Affaires Etrangères et le ministère français de l’Intérieur arrive en Roumanie au centre logistique européen de Suceava, dans le nord. Il s’agit de véhicules et d’équipements d’intervention mais aussi d’aliments. Le convoi humanitaire devrait arriver à Suceava vendredi dans la soirée.

    A cette occasion la France fera un don aux services d’urgences ukrainiennes de 115 tonnes d’équipements et d’aliments et de 13 véhicules nouveaux. Il s’agit de six camions citerne modernisées aux normes ukrainiennes, six ambulances 4X4 et un véhicule doté d’un appareil mobile de radiologie, censé appuyer les équipes médicales déployées sur le terrain. Les équipements d’urgence offerts incluent 36 kilomètres de tuyaux d’incendie 56 tonnes de liquide utilisé pour la lutte contre les incendies d’hydrocarbures, ainsi que plus de 20 000 rations d’aliments, l’équivalent de 40 000 repas.

    Le convoi a quitté la France le 10 mai. Le premier ministre français Jean Castex et le ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères Jean-Yves Le Drian ont été présents à cet événement spécial pour saluer les 52 pompiers français qui accompagnent le convoi. Ces véhicules et équipements ont été financés intégralement par les contributions d’un millier de municipalités et d’une cinquantaine d’entreprises aux fonds du Centre de crise et d’appui du ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères.

    Depuis le déclenchement du conflit, rien que dans le domaine de la sécurité civile, la France a offert à l’Ukraine 84 véhicules d’intervention d’urgences, ainsi que 214 tonnes d’équipement pour marquer la solidarité des autorités locales et des compagnies françaises face au peuple ukrainien. Cette opération, déroulée dans le cadre du mécanisme de protection civile de l’Union Européenne est coordonnée par la Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises du ministère de l’Intérieur et le centre de Crise et d’appui du ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères, en coopération avec l’ambassade de France en Ukraine et avec le soutien de l’ambassade de France en Roumanie.

  • Le 112, depuis 15 ans en Roumanie

    Le 112, depuis 15 ans en Roumanie

    Tous les citoyens de l’Union européenne appellent un numéro unique, le 112, s’ils ont – ou s’ils considèrent
    avoir – une urgence. En Roumanie, les opérateurs du 112 ont reçu plus de 12
    millions d’appels en 2018 seulement, près d’un million de moins par rapport à
    l’année précédente. 45% des appels ont été considérés comme des urgences et ont
    été acheminés vers le service d’Ambulance, vers la Police ou encore vers le Service
    mobile d’urgence, de réanimation et de décarcération – le SMURD. Ces chiffres
    sont issus d’une étude réalisée par le Service roumain de télécommunications
    spéciales.


    Le directeur du Centre municipal intégré pour
    les situations d’urgence de Bucarest, le colonel Florian Feticu, a déclaré que
    le nombre d’appels non urgents a baissé, ce qui indique une prise de conscience
    de la population par rapport au rôle du 112. Néanmoins, 55% des appels reçus en
    2018 concernaient des situations non urgentes. Il y a eu des personnes qui ont
    appelé le 112 pour faire une réclamation par rapport à un magasin qui refusait de
    leur rembourser un achat, pour signaler que l’éclairage publique était allumé
    en plein jour, des personnes qui voulaient recharger leur carte téléphonique
    prépayée, connaître les horaires des trains ou l’heure exacte. Avec seulement
    45% d’appels non urgents sur Bucarest, la compréhension du service assuré par
    le 112 est certainement meilleure dans la capitale par rapport au reste du
    pays. Toutefois, c’est un bucarestois qui détient le record d’appels, en 10
    mois il a composé le 112 21.000 fois.

    La moyenne quotidienne est de 18.000
    appels non urgents. Près des deux tiers de ces appels sont constitués d’appels
    erronés ou d’« appels de poche », les appels émis de manière
    involontaire par un mobile non verrouillé. Dans ce type de situation, la
    procédure prévoit que l’opérateur reste à écouter l’appel pendant 15-20
    secondes, même si aucun bruit ne parvient de l’autre bout du fil. Ensuite, il
    doit rappeler le numéro en question à deux reprises. Les appels involontaires
    ou non urgents ralentissent le traitement des vrais appels d’urgence. Les
    autorités avertissent que du temps et des ressources sont alors utilisés à
    perte, alors qu’ils seraient nécessaires pour aider à solutionner des urgences
    véritables, où il est question de vie et de mort. Parmi les appels justifiés,
    qui ont imposé une intervention d’urgence, 58% des cas ont été réacheminés vers
    le service d’Ambulance, 22% vers la Police et 16% vers le Service mobile
    d’urgence, de réanimation et de décarcération – le SMURD. (Trad. Elena Diaconu)