Tag: Shooting Stars

  • Tudor Aaron Istodor, winner of the Shooting Stars program

    Tudor Aaron Istodor, winner of the Shooting Stars program

    After being short-listed for the prestigious program of the 67th Berlin International Film Festival, Tudor Aaron Istodor impressed the competition’s jury with the very natural way in which he manages to approach any part.



    Tudor Aaron Istodor is a graduate of the “I.L.Caragiale” University of Theatre and Cinematography, class of 2009, and has been playing in both theatre and film productions. Ever since he was a student he has collaborated with famous directors such as Lucian Pintilie, Radu Muntean or Paul Negoescu. He has played in three films by Fanny Ardant (“Rouges sont les reves”, “Cadences obstinees”, “Ashes and Blood”) and in “Mrs. Christina” by Alexandru Maftei. He also played the part of Edward 2nd in the BBC series “The Plantagenets” and can be often seen on the stage of Godot Café-Theatre or the Jewish State Theatre in Bucharest. The part thanks to which Tudor Aaron Istodor was selected for the Shooting Stars programme of the 2017 Berlinale is that in the film “The Fixer” by Adrian Sitaru, which was premiered in Romania in late January. The film tells the story of Radu, an intern at the Bucharest offices of France Presses who dreams to become a journalist.



    Tudor Aaron Istodor told us what made him accept the part in “The Fixer” and how his collaboration with director Adrian Sitaru was: “I liked the script enormously. I liked all of Adrian Sitaru’s films and wanted to be in one of them. His films are full of sensitivity, have many layers and reveal themselves gradually. The actors playing in Adrian Sitaru’s films are also extraordinary. When you see this kind of film you want to be in it. So when I was called for an audition I was very excited. It’s a very humane film whose protagonist is a fixer, a jack-of-all-trades who fixes meetings of foreign journalists travelling to his home country, in this case a group of French journalists who want to interview a repatriated under-age prostitute. The collaboration with Adrian Sitaru was exceptional. He is a director who loves actors, is open to improvisation, knows exactly what he wants but also likes to discover things together with his actors and it’s a joy working with him.”


    “I think it’s good to play different roles, both in terms of characters and style of acting”, says Tudor Aaron Istodor. He also told us how he prepared for his role in the film “The Fixer”: “The protagonist wants to become a journalist, but he is not yet a journalist. He is 30-years-old, he is neither a boy nor a fully-grown man, but at an age one still makes mistakes while trying to prove one’s worth. I have done a lot of research with the help of Adrian Silisteanu, a director of photography and scriptwriter. With his help I found out more about the occupation of the main protagonist because he worked for a while as a fixer himself. Apart from his occupation, I was very interested in the human side of my character, Radu Patru. Because irrespective of what happens to him and irrespective of the job he has, it is about how far one is willing to go to reach one’s aims. Generally, great movies and scripts are about something human and have something in common. And you can identify yourself with one of the characters in such movies no matter your job or the culture you come from”.



    A chip off the old block as he is the son of two famous actors, Maia Morgenstern and Claudiu Istodor, Tudor Aaron Istodor confesses that, in his childhood, he never dreamt of becoming an actor. On the contrary, he was eager that his parents finished rehearsals so that they could play with him. In time, however, he realized he was meant for this job and he resigned himself to being an actor.



    “I very much like to ask mom and dad attend my premieres. Especially because the first show is magic, and even if it is not the best, it is the first public performance. It is a moment when you are not very sure of yourself, when you want to show something and naturally you need favourable energies. My parents do have a very good energy when they come to my shows. I believe they are the best spectators. That is why I ask them to come to my first show, to be there and support me, to give me their feedback because I have big trust in them. I am very nervous and I hope I’ll be nervous not only at premieres but also at each performance. Nervousness is different from stage fright, and it’s good that it is so. Because once you are no longer nervous, than it’s high time you gave up performing. When you think you know everything and you’re not hesitant at all, you don’t feel vulnerable, you don’t ask yourself if what you are doing you’re doing well, then you cannot discover new things.”



    Tudor Aaron Istodor is the 7th Romanian actor participating in this program after Cosmina Stratan (2014), Ada Condeescu (2013), Ana Ularu (2012), Dragoş Bucur (2010), Anamaria Marinca (2008) and Maria Popistaşu (2007).


  • Tudor Aaron Istodor

    Tudor Aaron Istodor

    Aujourd’hui nous parlons cinéma. L’acteur Tudor Aaron Istodor compte cette année parmi les lauréats du programme Shooting Stars du Festival international de film de Berlin. Il a été récompensé pour sa manière naturelle de jouer tout rôle, affirme le jury de la Berlinale.

    Mais qui est Tudor Aaron Istodor ?

    Il a suivi les cours de l’Université d’Art Théâtral et Cinématographique « I. L. Caragiale » de Bucarest et en est sorti en 2009. Depuis, il enchaîne des rôles de théâtre et de film en égale mesure. D’ailleurs, il avait commencé depuis qu’il était étudiant à collaborer avec des réalisateurs roumains connus : Lucian Pintilie, Radu Muntean, Paul Negoescu. Il apparaît dans 3 films signés Fanny Ardant (« Rouges sont les rêves », « Cadences obstinées », «Cendres et sang») ainsi que dans la pellicule « Mademoiselle Christina » d’Alexandru Maftei et en tant qu’Edward II dans la série « The Plantagenets » de la BBC. Côté théâtre, on peut voir souvent Tudor Aaron Istodor sur la scène du Café – théâtre Godot et du Théâtre Juif d’Etat, les deux de Bucarest.

    Mais retournons au rôle qui a valu à Tudor Aaron Istodor la nomination au programme Shooting Stars de la Berlinale 2017. Il s’agit du film « Fixeur » réalisé par Adrian Sitaru, projeté fin janvier en première en Roumanie. C’est l’histoire de Radu, stagiaire au bureau de Bucarest de l’Agence France Presse, qui rêve de devenir journaliste.

    Tudor Aaron Istodor raconte comment il a accepté ce rôle et comment il a collaboré avec le réalisateur Adrian Sitaru : « J’ai énormément aimé le scénario. D’ailleurs, j’ai aimé tous les films d’Adrian Sitaru. C’est pourquoi je souhaitais faire partie de ses productions. Elles débordent de sensibilité et comportent plusieurs niveaux de compréhension, qui ne se laissent pas découvrir dès le début. De même, les acteurs qui jouent dans les films d’Adrian Sitaru sont exceptionnels. Quand on regarde ses films, on souhaite en faire partie. Par conséquent, j’ai été très heureux d’avoir été appelé au casting. C’est un film très humain. Son personnage central est un fixeur, un jeune homme à tout faire, qui établit des rendez-vous pour les journalistes étrangers qui viennent dans son pays. Dans ce cas concret il s’agit de journalistes français qui souhaitent faire une interview avec une prostituée mineure rapatriée. Quant à ma collaboration avec Adrian Sitaru, elle a été exceptionnelle. C’est un réalisateur qui aime les acteurs, ouvert à l’improvisation, il sait très bien ce qu’il veut, mais en même temps il aime explorer aux côtés des acteurs. C’est une véritable joie que de travailler avec lui. »

    « Je crois qu’il vaut mieux faire des rôles aussi différents que possible, en termes de style et de jeu », affirme Tudor Aaron Istodor. Il nous explique comment il s’est préparé pour son rôle dans le film « Fixeur » : « Il aspire à être journaliste, mais il ne l’est pas encore. A 30 ans, il n’est ni garçon, ni homme. C’est un âge où l’on fait encore des erreurs, mais où l’on veut aussi prouver sa valeur. Je me suis documenté entre autres aux côtés d’Adrian Silisteanu, directeur d’image et coscénariste. Il m’a aidé à mieux connaître l’occupation du personnage principal, parce qu’il a été lui-même fixeur à un moment donné. Mais au-delà du métier, je me suis beaucoup intéressé au côté humain de Radu Pătru, mon personnage. Parce qu’au-delà de ce qui lui arrive et de son métier, une autre question se pose : jusqu’où sommes-nous disposés à aller pour atteindre nos buts ? En général, les films, les grands textes, parlent du côté humain et ont quelque chose en commun. On peut s’y retrouver, quel que soit notre métier ou la culture dont on provient ».

    Les parents de notre invité d’aujourd’hui sont deux acteurs roumains célèbres : Maia Morgenstern et Claudiu Istodor. Pour sa part, lorsqu’il était enfant, il n’avait aucune intention de devenir acteur, avoue Tudor Aaron Istodor. Bien au contraire. Il attendait impatiemment que ses parents terminent les répétitions, pour jouer avec eux.

    Toutefois, au fil du temps, il s’est rendu compte qu’il était né pour ce métier : « J’aime bien inviter ma mère et mon père aux premières. Surtout que le premier spectacle est toujours magique ; certes, il n’est pas le meilleur, mais c’est une première sortie devant le public. C’est le moment où on n’est pas très sûr de soi-même, mais où on veut montrer ses qualités ; on a donc besoin d’énergie positive. Mes parents me transmettent une très bonne énergie lorsqu’ils assistent à mes spectacles. C’est justement pourquoi je les y invite ; je veux les avoir près de moi pour me dire ce qu’ils en pensent, car j’ai une grande confiance en eux. Je suis très émotif et j’espère rester comme ça toute ma vie, non seulement aux premières mais à chaque spectacle. Cette émotion est différente du trac et cela me fait du bien. A mon avis, au moment où je ne serai plus émotif, je devrai renoncer à mon métier. Parce qu’au moment où on sait tout, où on n’a plus aucune trace d’incertitude, ni de vulnérabilité, au moment où on ne se demande plus si ce que l’on fait est bien, il est impossible de découvrir de nouvelles choses. »

    Notons pour terminer que Tudor Aaron Istodor est le 7e Roumain présent dans Shooting Stars, un programme qui récompense les meilleurs jeunes acteurs et actrices d’Europe dans le cadre du Festival international de Film de Berlin. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Shooting Stars 2014: rumänische Schauspielerin Cosmina Stratan in Berlin geehrt

    Shooting Stars 2014: rumänische Schauspielerin Cosmina Stratan in Berlin geehrt

    Die Schauspielerin Cosmina Stratan wurde als rumänischer Shooting Star ausgewählt. Das Programm Shooting Stars — Europes Best Young Actors“ wird den Nachwuchstalenten gewidmet; dieses Jahr sollen die jungen europäischen Schauspielerinnen und Schauspieler zwischen dem 8. und dem 10. Februar bei der Berlinale geehrt werden. Im Laufe der Zeit hat das Programm talentierte Nachwuchsschauspieler wie Rachel Weisz, Daniel Craig, Carey Mulligan, Mélanie Laurent der Öffentlichkeit bekannt gemacht und ihre Karriere gefördert. Ana Ularu, Dragoş Bucur, Maria Popistaşu und Ada Condeescu sind die rumänischen Schauspieler, die sich bislang der Chance erfreut haben, für das besagte Programm ausgewählt zu werden.



    2012 wurde Cosmina Stratan zusammen mit Cristina Flutur bei den Filmfestspielen in Cannes mit dem Preis für die beste weibliche Darstellerin für ihre Rollen in der Produktion von Cristian Mungiu După dealuri“ (Beyond the Hills“) ausgezeichnet. Das Drehbuch von Cristian Mungiu fu‎ßt auf den veröffentlichten Recherchearbeiten der rumänischen Journalistin Tatiana Niculescu Bran, die den sogenannten Fall Tanacu, ein wahres Geschehnis, dokumentiert. Im Kloster Tanacu, im ostrumänischen Vaslui, war 2005 eine 23-jährige Frau bei einem exorzistischen Ritual zu Tode gekommen. An dem Ritual beteiligten sich ein Priester und vier Nonnen. Der Film erzählt die Geschichte der 25-jährigen Alina, die aus Deutschland ins Heimatland zurückkehrt, um ihre Freundin Voichiţa, mit der sie zusammen im Waisenhaus aufgewachsen ist, nach Deutschland zu holen. Voichiţa war aber mittlerweile in ein Kloster eingetreten und will ihr Leben nicht ändern.



    Der Film feierte bereits vor zwei Jahren seine Premiere, die Hauptdarstellerin Cosmina Stratan spricht heute noch von der engen Beziehung, die sie zur von ihr verkörperten Gestalt und zum Filmteam entwickelt hatte:



    Ich habe kaum gemerkt, dass schon zwei Jahre seit der Filmpremiere vergangen sind. Wenn der Winter kommt, erinnere ich mich am stärksten an diesen Film, weil die Dreharbeiten in der Winterzeit stattfanden. »Hinter den Hügeln« ist mein wichtigster Referenzpunkt, und es ist nicht ausgeschlossen, dass es auch weiterhin so bleibt. Der Streifen ist mein erster Spielfilm, und für mich war es sehr wichtig, mit dem Regisseur Cristian Mungiu zusammenzuarbeiten. Das ist meine Bestleistung als Darstellerin, und ich wei‎ß nicht, ob ich sie wiederholen oder übertreffen kann.“




    Der Preis für die beste weibliche Rolle bei den Filmfestspielen in Cannes hat die rumänische Schauspielerin überrascht. Des weiteren kommt sie erneut zu Wort mit Einzelheiten über die Nominierung unter den diesjährigen Shooting Stars und ihren nächsten Film:



    Der Unterschied zwischen meiner Teilnahme am Filmfestival in Cannes und an der Berlinale liegt darin, dass ich mir diesmal gewünscht habe, für das Programm »Shooting Stars« ausgewählt zu werden. Es ist eine riesige Chance für jeden Nachwuchsschauspieler, sich daran zu beteiligen, weil man somit die Gelegenheit hat, mit Filmproduzenten, Casting-Verantwortlichen, Filmagenten, Regisseuren Kontakte zu knüpfen. Mein nächster Film soll im Frühjahr in Berlin gedreht werden. Es handelt sich um den ersten Spielfilm eines deutschen Regisseurs. Ich spiele die Hauptrolle, darf aber den Filmtitel noch nicht verraten.“




    Nachwuchsschauspieler wünschen sich als erstes vor allem, dass ihre Namen in der Besetzung einer Superproduktion erscheinen. Für Cosmina Stratan spielt hingegen das Drehbuch eine äu‎ßerst wichtige Rolle. Die Bewunderung für den berühmten Filmemacher Cristian Mungiu und das Drehbuch haben die junge Schauspielerin überzeugt, die Rolle in der besagten Produktion anzunehmen:



    Mich interessiert insbesondere die Handlung. Die Handlung und die Gestalten. Selbstverständlich ist es auch entscheidend, wenn ich bei der Rollenverteilung eine bestimmte Beziehung zum Regisseur aufbauen kann, es ist sehr wichtig für mich als Darstellerin, wenn ich auf der gleichen Wellenlänge mit dem Regisseur bin. Und das kann man von Anfang an merken. Diese Aspekte sind für mich entscheidend, wenn ich einen Film auswähle oder wenn ich ein Rollenangebot bekomme. Weder das Budget des Films noch die Besetzung oder die Förderung und die Werbung um den Film spielen für mich eine Rolle. Sollten meine Kriterien erfüllt werden, dann mache ich gerne mit.“




    Cosmina Stratan ist in Rumänien nicht nur als talentierte Filmdarstellerin, sondern auch als Theaterschauspielerin bekannt. Das Theater ist eigentlich der Grund, warum sie ihr Heimatland nicht verlassen würde:



    Ich würde mich nicht in einem anderen Land niederlassen. Das stellt für mich keine Option dar, weil ich Theater spielen will. Es ist schwer, in einer anderen Sprache als der Muttersprache Theater zu spielen.“




    Das Programm Shooting Stars, das dieses Jahr bereits zum 17. Mal stattfindet, wird von der European Film Promotion (EFP), einer Organisation zur weltweiten Förderung und Bewerbung des europäischen Films, in Zusammenarbeit mit EFP-Mitgliedorganisationen, darunter auch mit dem Verband für Förderung des rumänischen Films, organisiert. Die Auszeichnung wird während der Berlinale vergeben. Ihr Ziel ist, junge, aufstrebende Schauspieler aus Europa einer gro‎ßen Öffentlichkeit sowie Filmproduzenten bekannt zu machen, um deren Karrieren und den europäischen Film zu fördern.



    Audiobeitrag hören:




  • Cosmina Stratan, dans le programme “Shooting Stars” de la Berlinale

    Cosmina Stratan, dans le programme “Shooting Stars” de la Berlinale

    L’actrice Cosmina Stratan a été sélectionnée par le programme Shooting Stars, Etoiles montantes, consacré aux jeunes talents d’Europe, qui se déroule du 8 au 10 février dans le cadre du Festival International du Film de Berlin. Elle rejoint ainsi d’autres stars internationales, telles Rachel Weisz, Daniel Craig, Carey Mulligan et Mélanie Laurent, lancées au fil du temps par ce célèbre programme. Dans la sélection de ces dernières années on retrouve aussi les acteurs roumains Ana Ularu, Dragoş Bucur, Maria Popistaşu et Ada Condeescu.



    Quant à Cosmina, elle a décroché en 2012, au Festival de Cannes, le prix d’interprétation (aux côtés de Cristina Flutur), pour le rôle interprété dans le film « Au delà des collines », du réalisateur roumain Cristian Mungiu. Primé lui aussi à Cannes, le scénario du film puise son sujet dans l’ouvrage de Tatiana Niculescu Bran, laquelle s’inspire d’un cas réel. Dans le monastère de Tanacu, en plein cœur de la Moldavie roumaine, une jeune femme de 23 ans trouve la mort à la suite d’un rituel meurtrier d’exorcisme officié par un prêtre et quatre nonnes.



    Dans son film, Cristian Mungiu raconte l’histoire de deux jeunes, Alina (Cristina Flutur) et Voichiţa (Cosmina Stratan), élevées dans un orphelinat. Alina rend visite à son amie de cœur Voichita qui a embrassé la religion. Elle veut la convaincre de quitter les ordres pour s’installer en Allemagne avec elle. Mais Voichita souhaite qu’Alina renonce à l’amour qu’elle lui porte pour le consacrer à Dieu.



    Deux ans après le lancement du film, Cosmina Stratan se sent toujours attachée à son personnage et se rappelle avec plaisir les jours de tournage : « Ces deux années sont passées sans que je m’en aperçoive. A l’arrivée de l’hiver, car le tournage a été fait surtout en hiver, les souvenirs liés au film «Au delà des collines» se font plus intenses. Je n’ai jamais cessé d’y penser. Ce film est pour l’instant mon repère le plus important et il est possible qu’il le reste. C’était mon premier long – métrage. En plus, il m’a offert la chance de travailler avec Cristian Mungiu. Je doute qu’un autre projet puisse me tenir à cœur comme celui-ci. Et puis je ne sais pas si je parviendrai jamais à réitérer la performance que j’ai réalisée avec l’équipe du film «Au delà des collines».



    Le prix d’interprétation féminine accordé à Cosmina Stratan au Festival de Cannes a surpris l’actrice. Elle ne s’y attendait pas. Invitée de notre émission, elle nous parle de sa sélection pour le programme Shooting Stars et de son prochain film : « A la différence de ma participation au Festival de Cannes, à celle de Berlin, pour « Shooting Stars » j’ai eu le temps de réfléchir et de souhaiter être sélectionnée. Figurer dans ce programme est une chance pour tout acteur en train de se former. Il lui permet de rencontrer des professionnels du cinéma, des agents, des directeurs de casting, des producteurs. Mon prochain film sera tourné à Berlin, au printemps. Il s’agit du long métrage d’un réalisateur allemand qui fait ainsi ses débuts, c’est son premier long métrage. Je ne peux pas vous dire le titre du film, je pense qu’il n’a pas encore un titre définitif. J’y joue un rôle principal. »



    Si nombre de jeunes acteurs souhaitent voir leur nom figurer dans une superproduction, Cosmina Stratan s’intéresse, elle, surtout au scénario, à l’histoire. Le scénario du film « Au-delà des collines » et son admiration pour le cinéaste Cristian Mungiu ont d’ailleurs déterminé Cosmina Stratan à jouer dans ce long métrage : «Je pense que c’est l’histoire qui m’intéresse le plus. L’histoire et les personnages. Et bien sûr, il faut aussi que lors du casting, je parvienne à établir une bonne relation avec le réalisateur, car il est particulièrement important que nous soyons sur la même longueur d’onde. Et c’est une chose dont on peut se rendre compte dès le début. Ce sont là les éléments sur lesquels je me focalise quand je choisis un film ou reçois une proposition. Je ne pense ni au budget du film, ni à la distribution, ni à d’autres aspects liés à la visibilité ou aux possibilités d’avancer dans ma carrière. Si les éléments qui m’intéressent sont là, je m’engage volontiers. »



    Ce n’est pas uniquement dans le domaine du cinéma que Cosmina s’est fait remarquer. Elle a une forte attraction — peut-être même plus forte — pour le théâtre. C’est pourquoi elle ne souhaite pas quitter la Roumanie. Cosmina Stratan : « Je ne voudrais pas quitter le pays. Partir n’est pas une option viable pour moi, car je souhaite continuer à faire du théâtre. Or, réussir dans le domaine du théâtre me paraît impossible ailleurs, car il est vraiment difficile de s’exprimer sur scène dans une autre langue. »



    Arrivé à sa 17e édition, le programme « Shooting Stars » est organisé par European Film Promotion (EFP) en collaboration avec les organisations membres, dont l’Association pour la promotion du film roumain. (trad. : Mariana Tudose, Dominique)

  • 12.02.2013

    12.02.2013


    Conseil — Le ministre roumain délégué au Budget, Liviu Voinea, participe aujourd’hui à Bruxelles au Conseil Affaires économiques et financières (ECOFIN). Les ministres de l’économie et des finances de l’UE adopteront certaines conclusions sur les lignes directrices du budget de l’UE en 2014 et préparent la réunion des ministres des finances et des gouverneurs de banques centrales du G20 à Moscou les 15 et 16 février. Le conseil ECOFIN se réunit chaque mois ; il prépare et adopte avec le Parlement européen le budget annuel de l’UE.




    Entretiens – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, rencontre aujourd’hui à La Haye son homologue néerlandais Frans Timmermans, le ministre de la migration Fred Teeven, ainsi que des représentants du milieu des affaires. A l’agenda de la réunion : les sujets de l’actualité bilatérale, européenne et internationale et notamment l’adhésion de la Roumanie à l’espace de libre circulation Schengen, qui sera analysé par le Conseil Justice – Affaires intérieures au mois de mars. Titus Corlatean a déclaré compter sur un changement favorable de l’attitude du gouvernement néerlandais pour ce qui est de l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen. Les Pays-Bas s’opposent à l’entrée de la Roumanie dans cet espace, invoquant les progrès insuffisants dans la réforme de la justice et la lutte contre la corruption.






    Scandale – Une réunion des ministres européens concernés par laffaire des plats surgelés à la viande de cheval à la place de bœuf aura lieu mercredi à Bruxelles pour discuter des “mesures nécessaires” à prendre au niveau de lUnion européenne, a annoncé lundi la présidence irlandaise. Le scandale a éclaté en Grande-Bretagne quand des lasagnes du géant de lalimentation suédois Findus, censées être au bœuf, se sont révélées contenir de la viande de cheval, moins chère que le bœuf. Ces lasagnes avaient été fabriquées par un sous-traitant français, la société Comigel. La viande en cause, dorigine roumaine, selon les autorités françaises, aurait transité par un trader chypriote, puis néerlandais, avant darriver chez un fournisseur français, Spanghero, et dêtre redirigée vers le préparateur, Comigel. Les autorités roumaines ont vérifié les deux abattoirs qui avaient exporté la viande et n’ont pas trouvé d’irrégularités.






    Démission – Le chef spirituel de lOrthodoxie, le patriarche œcuménique Mgr Bartholomée 1er, a exprimé lundi sa “tristesse” pour le départ annoncé du Pape Benoît XVI, saluant un “ami” de lEglise dOrient. De nombreuses voix dans le monde ont exprimé du “respect” pour une décisijustice jugée “courageuse” à lannonce par le Pape Benoît XVI de sa prochaine démission en raison de son âge avancé. En annonçant lundi son départ fin février, une première dans lhistoire de lEglise moderne, au motif quil na “plus les forces” pour la diriger en raison de son “âge avancé”, 85 ans, le Pape a surpris les fidèles à travers le monde. Un nouveau Souverain pontife sera désigné “pour Pâques” le 31 mars, a aussitôt précisé le porte-parole de Benoît XVI.






    Film – La Roumaine Ada Condeescu, 25 ans, a reçu aux côtés de trois autres acteurs le trophée Shooting Stars du festival du film de Berlin. Ce programme vise la promotion internationale des acteurs européens les plus talentueux par des rencontres avec les représentants de l’industrie cinématographique. Le long métrage « Child’s pose » , « La position de l’enfant » du réalisateur roumain Calin Netzer a été présenté ce lundi à la Berlinale.