Tag: shopping

  • Un centre commercial et son… musée

    Un centre commercial et son… musée



    Pop Up Museum, cest le projet culturel dun centre commercial de Bucarest, Sun Plaza, qui se propose de présenter aux habitants de la capitale les musées de leur ville. Lancé en 2020, Pop Up Museum a mis en place trois expositions lannée dernière, en collaboration avec le Musée des chemins de fer roumains, avec le Musée du parfum et avec lInstitut astronomique de lAcadémie roumaine.



    La première exposition de cette année est une expo photo dédiée aux achats dautrefois, aux grands marchands de la capitale roumaine et à la manière de promouvoir leurs produits bien avant lindustrie de la publicité. Le Musée de la ville de Bucarest est le partenaire de cette exposition ; son directeur, Adrian Majuru, explique : « Cest le centre commercial qui en a eu lidée. Nous avons répondu à linvitation dy installer une exposition, nous avons proposé le thème et le concept et nous y voilà. Cest une histoire dédiée aux emplettes au cours de lhistoire, à Bucarest et dans les alentours de la capitale, qui sétale sur environ 300 ans. Lintérêt du musée, à travers cette récupération dimages darchives et dactivité, cétait dobserver ce que lon avait gardé dans les habitudes liées aux courses, mais aussi ce que lon a perdu et, surtout, ce que lon va perdre : tout dabord linteraction avec le vendeur. Dans le passé, on allait dans un magasin de tissus, on choisissait la couleur, la texture, on discutait avec le vendeur qui nous donnait des conseils en fonction des vêtements que lon souhaitait se faire faire du tissu en question. Ce type de dialogue avait aussi lieu dans une mercerie, même dans une épicerie ou chez un maraîcher. Le changement, surtout après 1990, cest la possibilité de choisir seul ses produits et déliminer ainsi linteraction avec le vendeur. Cela a pris de plus en plus dampleur, notamment après les années 2000, avec les centres commerciaux. Leur ancêtre, cest le magasin universel, qui existe depuis le 19e siècle en Europe de lOuest, et que lon a connu aussi en Roumanie, à compter de 1948, avec une franchise des magasins Lafayette – cest lancien magasin Victoria, situé avenue de la Victoire. Dans ce type de magasin on rencontre éventuellement les caissiers, avec lesquels on échange éventuellement un regard au moment de régler – par carte ou en espèces. »



    Le shopping en ligne, cest le présent et sûrement lavenir du commerce. Mais regarder en arrière garde toujours son intérêt, cela peut nous aider à mieux comprendre notre époque. Adrian Majuru, directeur du Musée de la ville de Bucarest, sur la proposition faite aux visiteurs du centre commercial Sun Plaza : « Une flânerie dans le temps, du 18e siècle jusquà la fin des années 80, avec des intérieurs de magasins, des clients et des vendeurs, et beaucoup de types de magasins différents : des librairies et des boutiques de maraîchers jusquaux magasins de meubles ou de tapis. Ce sont des choses que lon ne retrouve plus aujourdhui dans laménagement dun centre commercial, car le magasin universel englobe tout cela. Le type de commerce vraiment spécifique pour lépoque actuelle, cest le magasin de bricolage intérieur et extérieur. Beaucoup dentre nous avons aménagé nos appartements en faisant usage dune variété de gestes quotidiens que lon naurait même pas imaginés il y a 50 ans. Nous allons donc vers un type de service commercial et de vie quotidienne qui modèlent nos comportements et nos mentalités. Le maître-mot pour le futur, mais qui est déjà présent, cest le confort. »



    Le Musée de la ville de Bucarest a une vraie volonté dinvestir des espaces alternatifs. Adrian Majuru nous en parle en détaillant un peu plus le dispositif utilisé pour lexposition du Pop Up Museum : « Image et texte, car on ne peut pas les séparer. Nous avons surtout choisi des images du secteur 4, où est implanté ce centre commercial. Cela fait quelques années que nous sortons de nos espaces muséaux, car le public non-muséal est ailleurs, dans les centres commerciaux par exemple. Ce nest dailleurs pas notre première présence dans un centre commercial. Nous allons aussi investir bientôt une zone sécurisée à laéroport dOtopeni. Nous allons exposer des pièces de patrimoine dans le Terminal départs. Nous continuerons aussi notre collaboration avec lexposition Art Safari, avec de grands projets artistiques dans des espaces informels. Et ce qui nous intéresse vraiment, cest dentrer dans les écoles, où nous souhaitons organiser des expositions autour de léducation. »



    Pop Up Museum proposera encore trois expositions de trois musées, en accès libre jusquen juillet 2021. Après lexposition dédiée aux achats et aux emplettes, une autre ouvrira au mois de mai, sur un siècle de télécommunications en Roumanie. On pourra y voir les téléphones et les radios de nos grands-parents, mais aussi des équipements de communication utilisés pendant la Seconde Guerre mondiale, partie de la collection du Musée des télécommunications. La troisième exposition de lannée nous fera découvrir le monde de laviation roumaine avec la participation du Musée de laviation. Maquettes des avions réalisés par les pionniers de laviation en Roumanie, objets et documents ayant appartenu à lingénieur Aurel Vlaicu, concepteur du premier avion de construction métallique du monde, uniformes et simulateurs de vol, technique de radiolocalisation et de lartillerie antiaérienne, une partie de la collection du Musée sera à découvrir bientôt dans le Pop Up Museum de Sun Plaza, à Bucarest. (Trad. Elena Diaconu)






  • Le bonheur du shopping virtuel

    Le bonheur du shopping virtuel

    Fini la vie en rose, bonjour les coups de blues? Ne vous inquiétez pas, cest pareil pour tout le monde. Le confinement qui, en Roumanie, perdure encore commence à se refléter de plus en plus dans notre état desprit. Quand le moral est en berne et langoisse a lair de bien sinstaller, il faut agir. Alors, une solution à la portée de la main en cette période de pandémie, cest le shopping en ligne. Je sais, cest une solution frivole et parfois coûteuse, mais ça fonctionne toujours.



    Même les scientifiques le disent : faire les boutiques accroît la bonne humeur. Sauf que, bien sûr, pour une fois, on doit le faire virtuellement. Pas de souci, la plupart des magasins vous offrent la possibilité dacheter en ligne. Pas besoin de débourser une fortune. Un petit quelque chose qui vous plaît et vous aide à gagner en assurance suffira. Et puis, noubliez pas de le prendre en photo pour collecter par la suite des compliments sur la Toile. Plus les “jaime” sont nombreux, plus vous seriez optimiste.

  • Online-Kaufhaus für Bauernprodukte eröffnet

    Online-Kaufhaus für Bauernprodukte eröffnet

    Die Landwirte, Handwerker und Kleinunternehmer im Fogarascher Land (rum. Ţara Făgăraşului) bemerkten die Shopping-Leidenschaft der Rumänen und überlegten, daraus einen Nutzen zu ziehen. Denn warum sollte es nicht auch ein Einkaufszentrum für einheimische Erzeugnisse geben? Demnach startete der Verein Creştem România Împreună“ (dt. Wir ziehen Rumänien zusammen gro‎ß“) ein neues Projekt: die Internetseite malltaranesc.ro — ein Online-Laden, für den sich bereits 120 einheimische Erzeuger anmeldeten. Die Internetseite bietet nicht nur hausgemachte Fleisch- und Wurstware, Milchprodukte, Marmelade oder verschiedene Getränke zum Verkauf, sondern auch handwerklich hergestellte Produkte. Mihai Mihu ist der Urheber des Projektes. Er lieferte uns mehr Einzelheiten zu diesem besonderen Online-Einkaufszentrum:



    Die Initiative setzt ganz natürlich ein Projekt fort, das wir letztes Jahr unter dem Namen »Adoptiere einen Bauer« starteten. Das diesjährige Projekt soll unter dem Namen »Echtes Rumänien« abgewickelt werden. Das Projekt, das im vergangenen Jahr umgesetzt wurde, umfasste eine soziale Dimension. Wir versuchten nämlich städtische Familien mit ländlichen Haushalten zusammenzubringen. Das ländliche Einkaufszentrum beinhaltet eine praktische Komponente — sein Hauptziel ist, den urbanen und den ländlichen Raum unter dem Vorwand des Verkaufs von Erzeugnissen aus eigenem Betrieb auf einen gemeinsamen Nenner zu bringen. Unser ursprüngliches Projekt, »Adoptiere einen Bauer«, brachte fast 900 Haushalte zusammen. Rund 2000 Stadtbewohner zeigten sich bereit, Bauern zu adoptieren. Das ganze Verfahren resultierte in fast 6000 Adoptionen. Die sogenannte Adoption setzt eine physische Interaktion zwischen den beiden miteinbezogenen Parteien voraus bzw. zwischen der Familie in der Stadt und dem Haushalt im ländlichen Raum. Dabei sollten unter anderem herkömmliche Traditionen, Sitten und Bräuche sowie Informationen über den ländlichen Raum weiter gegeben werden. Das neu gestartete Projekt — das Bauern-Kaufhaus — übertrifft bereits den Ausma‎ß des vorangegangenen Projektes Adoptiere einen Bauer«. Nur in den letzten zwei Tagen verkündeten mehr als 250 Erzeuger ihr Interesse an der Internetseite. Wir werden die Anmeldeanträge untersuchen. Was die Kundschaft betrifft — in den letzten paar Tagen haben sich mehr als 2000 Nutzer ein Konto erstellt.“




    Um Mitglied in der Gemeinschaft des Bauern-Einkaufszentrums zu werden, müssen sowohl Kunden wie auch Erzeuger ein Formblatt ausfüllen. Dadurch melden sie sich an. Danach hat der Kunde die Möglichkeit, sich einen bestimmten Haushalt auszusuchen, bei dem er die gewünschten Erzeugnisse ankauft, oder aber die verschiedenen Produktkategorien zu durchsuchen, um die Haushalte ausfindig zu machen, die das von ihm gesuchte Produkt erzeugen. Ein ganz einfacher Vorgang, so Mihai Mihu, der Urheber des Projektes. Dabei ginge es auch darum, die Kundschaft in Bezug auf die neuen Möglichkeiten auszubilden:



    Der Schlüsselbegriff ist in diesem Zusammenhang die Ausbildung. Darin besteht auch eines der Hauptziele unseres Vereins. Das Bauern-Einkaufszentrum ist ein Teilprojekt einer umfangreicheren Initiative, das unter dem Namen »Echtes Rumänien« läuft. Diezbezüglich legen wir hohen Wert auf die Ernährungserziehung — auf den Ankauf von Bioprodukten, von Produkten die den Geschmack bewahren — den Eigenschaften, die wir von unseren Gro‎ßeltern so kennen. Andererseits versuchen wir, auch die Landwirte auszubilden, ihnen Marketinggrundsätze beizubringen oder sie mit rechtlichen Fragen vertraut zu machen. Wir versuchen die Landwirte zu marktorientierten Erzeugern zu erziehen.“




    Die Produkte im Online-Bauernkaufhaus sind mit einem Barcode versehen. Die Kunden können den Barcode mit ihrem Smartphone scannen und erhalten somit mehr Informationen zum Erzeuger. Au‎ßerdem sollen derartige QR-Codes auch am Tor des Landwirtes, der die traditionellen Produkte verkauft, ausgehängt werden. Die meisten Landwirte, die sich an der Initiative beteiligen — etwa 50 –, kommen aus dem Fogarascher Land, so unser Gesprächspartner. Dennoch haben sich Landwirte und Handwerker aus allen Ecken des Landes angemeldet, so Mihai Mihu:



    Wir haben uns vorgenommen, bis zum Jahresende etwa 5 Tausend angemeldete Erzeuger zu erreichen. Ende des kommenden Jahres wollen wir 25-30 Tausend Mitglieder haben. Wir hoffen, dass sie an mindestens 200 Tausend Familien im städtischen Raum ihre Produkte verkaufen werden.“




    Über die übliche Produktbeschreibung hinaus sollen manche informierendeTexte auch in Englischer Sprache übersetzt werden. Darüber hinaus melden sich die Landwirte und Handwerker kostenlos auf der Webseite an. Keine der von der Webseite angebotenen Dienstleistungen setzt irgendwelche zusätzliche Kosten für die Landwirte oder Handwerker voraus. Die Verkaufspreise werden selbstverständlich geringer als der Marktpreis sein. Dazu Mihai Mihu:



    Unser Projekt widerspiegelt das Konzept der sogenannten kurzen Kette. Das Bauernkaufhaus bringt Angebot und Nachfrage zusammen, ohne den Eingriff jeglicher Zwischenhändler. Wir hoffen, dass die Stadtbewohner demzufolge die Produkte zu vernünftigen Preisen kaufen können. Andererseits bieten wir den Landwirten und Handwerkern die Möglichkeit, ihre Arbeit und ihre Bedürfnisse in einer korrekten Weise durch den angebotenen Preis auszudrücken.“




    Vor dem Hintergrund der Erziehung der Menschen im Sinne gesunder, beständiger Grundsätze startet der Verein Creştem România împreună“ ein neues Frühjahresprojekt:



    Anfang April starten wir ein weiteres Projekt, das uns sehr am Herzen liegt — »Plantează România« (dt. »Anpflanzaktion Rumänien«). Wir nehmen uns vor, 170.000 Setzlinge in 25 Ortschaften anzupflanzen. Wir erhoffen uns eine Teilnahme von mindestens 5.000 Freiwilligen. Letztes Jahr haben wir 160.000 Setzlinge mit Hilfe von 5.000 Freiwilligen und 200 Organisationen angepflanzt.“




    Geplant sind noch ein Marathonlauf zur Unterstützung der Wälder, sowie weitere thematische Veranstaltungen, zu denen wir Sie im Laufe des Jahres zeitgerecht unterrichten werden.