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  • Des cérémonies restreintes pour marquer la Fête nationale de Roumanie

    Des cérémonies restreintes pour marquer la Fête nationale de Roumanie

    Le 1-er
    Décembre 1918, les délégués des Roumains de Transylvanie, réunis à Alba Iulia dans
    une ambiance électrique, votaient à l’unanimité l’union des terres, sur
    lesquelles ils vivaient depuis les temps anciens, avec la Roumanie. Avant eux,
    les Roumains de Bessarabie et de Bucovine avaient eux-aussi décidé de s’unir
    avec la mère-patrie. Les traités, signés ultérieurement dans le cadre de la
    Conférence de paix de Paris, ont consacré la lutte et les sacrifices du peuple
    roumain pour accomplir son idéal de vivre à l’intérieur des mêmes frontières.
    Après la Révolution anticommuniste de 1989, la date du 1-er Décembre
    a été proclamée Fête nationale de Roumanie, célébrée à travers le pays et le
    monde.

    Cette année, la pandémie de COVID 19 et les mesures prises pour
    l’endiguer ont imposé des restrictions sévères, quant aux manifestations
    dédiées à la Fête nationale roumaine. Les nouvelles technologies ont aidé les
    Roumains du monde entier à fêter le Jour de leur unité nationale, à rendre
    hommage à leurs anciens. À Alba Iulia, les rues de la ville de Grande Union,
    d’habitude prises d’assaut par les badauds, étaient déserte à cause du
    confinement instauré en raison du grand nombre d’infections par le nouveau
    coronavirus. À Bucarest, le traditionnel défilé militaire a été annulé, les
    aéronefs de l’Armée de l’air n’ont plus survolé la capitale. Les cérémonies
    officielles, dédiées à la Fête nationale de Roumanie, qui rassemblent dignitaires,
    diplomates, femmes et hommes politiques, se déroulent traditionnellement sur un
    axe routier dominé par l’imposant Arc de Triomphe, érigé après la fin de la
    Grande Guerre, justement en hommage à la création de la Grande Roumanie. Cette
    année, crise sanitaire oblige, seule une cérémonie officielle restreinte a eu
    lieu, en présence du chef de l’Etat. Dans son
    allocution, prononcée à proximité du monument érigé à la mémoire des héros de
    la Grande Guerre, le président Klaus Iohannis a rappelé le travail des héros du
    temps présent. « Nos
    pensées vont aux héros de cette année : le personnel soignant et tous ceux
    qui font des sacrifices pour arrêter la propagation du virus, mais aussi aux
    victimes de ce virus meurtrier et à leurs familles. Nous savons et nous
    ressentons l’effort colossal fait depuis le mois de mars par le personnel
    médical et nous nous souviendrons toujours du lourd tribut payé par les
    médecins, les infirmiers, les aides-soignants et le personnel des services
    d’ambulances. »
    , a dit le président Iohannis.


    D’ailleurs, de nombreux médecins ainsi que des universités de
    médecine et de pharmacie se sont retrouvés parmi les personnes décorées ou
    élevées à un grade supérieur par le chef de l’Etat à l’occasion de la Fête
    nationale.



    Petits clins d’œil à l’étranger – les chutes du
    Niagara ont été éclairées aux couleurs de la Roumanie – rouge, jaune et bleu,
    a-t-on appris par l’ambassade roumaine au Canada. Même démarche à Dubaï, et sa
    célèbre tour Burj al-Arab, une initiative de l’ambassade de Roumanie aux
    Emirats Arabes Unis. En Jordanie, dans la ville de Petra, le drapeau d’un pays
    étranger – la Roumanie en l’occurrence, a été hissé pour la première fois
    devant le très connu vestige du Trésor. À Madrid, la façade du siège du
    gouvernement a été illuminée aux couleurs de la Roumanie, tandis que
    l’Orchestre de la Police nationale espagnole a joué l’hymne national
    « Deșteaptă-te, române!/Révéille-toi, Roumain ! ». (Trad. :
    Ileana Ţăroi)