Tag: Silviu Chiriac

  • La conservation des coléoptères saproxyliques des Carpates

    La conservation des coléoptères saproxyliques des Carpates

    Les
    Carpates constituent un des plus importants centres de biodiversité en Europe,
    grâce notamment aux grandes superficies boisées qu’ils abritent, mais également
    à la présence des forêts vierges, riches en arbres centenaires.
    Malheureusement, la manière dont la silviculture a été pratiquée par le passé
    en Roumanie n’a pas toujours eu à cœur de préserver le trésor que représente la
    biodiversité. Trop souvent, des arbres séculiers ont été sacrifiés sans raison,
    résultant des parcelles forestières homogènes, dépourvues de biodiversité.
    Aussi, certaines zones forestières se sont retrouvées dépourvues de vieux
    arbres ou du bois mort, habitat essentiel pour bon nombre d’espèces de coléoptère saproxylique, qui sont reprises pourtant
    sur la liste des espèces protégées par la Directive Habitats, comme le
    mentionne à bon escient sur sa page internet l’association LIFE ROsalia.
    Certes, ces espèces étaient considérées par le passé des espèces nuisibles, et
    récolter le bois mort était considéré comme le moyen privilégié pour s’en
    débarrasser. Parfois même des insecticides étaient diffusées, ce qui a eu pour
    effet de réduire gravement la capacité de résilience de la forêt. De nos jours,
    les mentalités et les pratiques sont pourtant en train de changer. Ecoutons Silviu
    Chiriac, le manager du projet intitulé « La
    conservation des coléoptères saproxyliques des Carpates » :

    « Nous sommes en train de nous concentrer sur 5
    espèces de coléoptères, à savoir Lucanus cervus,la rosalie des Alpes ou rosalie alpine, Le Capricorne du chêne (Cerambyx
    cerdo), la Morimus funereus et, enfin, une espèce plus rare, le pique-prune ou
    le scarabée pique-prune (Osmoderma eremita). Toutes ces espèces dépendent du
    bois, du bois mort notamment. Car ce qu’elles font c’est aider le bois à se
    décomposer, elles accélèrent la décomposition du bois, pour le remettre plus
    rapidement dans le circuit de la forêt. Ces espèces contribuent à la bonne décomposition
    du bois et à la production de l’humus forestier. En l’absence de ces organismes
    saproxyliques, le bois mort survivrait en l’état bien plus longtemps avant de
    se transformer en humus forestier. Et cela empêcherait la forêt de se régénérer
    naturellement.
    »




    Un monde étrange et merveilleux se
    cache discrètement sous la coupole des forêts séculaires. Les êtres qui la
    composent ont tous un rôle bien déterminé dans le mécanisme bien huilé de la
    vie. Les coléoptères ne sont pas en reste. En leur absence les écosystèmes
    souffriraient des changements dramatiques. Leur protection relève de notre
    devoir.

    Silviu Chiriac : « Lorsque nous avons conçu notre projet et que
    nous avons sollicité le soutien du programme Life de la Commission européenne,
    nous sommes partis du constat que nos forêts sont pour la plupart dépourvues de
    ces vieux arbres, qui sont habituellement truffés de creux, à moitié morts, et
    dont le bois est en train de pourrir. Or, nous savons bien que les coléoptères
    ont besoin de ce type de bois, de ces creux, et nous nous sommes alors proposés
    de créer ce type d’habitat dans des arbres qui n’étaient pas aussi vieux,
    d’accélérer en quelque sorte l’action naturelle du temps sur les arbres, en
    créant des microcavités, que les coléoptères puissent utiliser pour pondre, et
    le transformer progressivement en cet habitat dont ils ont besoin. Nous avons
    aussi créé des pseudos creux, en confectionnant une sorte des boîtes en bois de
    hêtre ou de chêne, recouvertes à l’intérieur de mousse, de feuilles mortes, de
    la sciure, que nous avons accrochées aux arbres à une hauteur d’environ 4
    mètres, pour pas que les ours s’en prennent à elles. Et nous espérons que d’ici
    quelques années, ces boîtes deviennent un habitat fort prisé par les
    coléoptères.
    »




    Mais le projet développé dans les monts Vrancea comprend aussi une
    composante de recherche scientifique.

    Silviu Chiriac : « Il faut étudier le mode de vie des coléoptères,
    parce que nos connaissances, les connaissances scientifiques actuelles
    présentent des lacunes. L’on voudrait comprendre leur autonomie par exemple, la
    distance qu’ils peuvent parcourir entre les arbres où existent déjà des
    colonies. Alors, nous avons fait l’acquisition d’émetteurs radios, qui ne
    pèsent que 0,15 grammes, les avons montés sur leur dos, et avons pu ainsi les
    suivre, durant tout l’été, pour comprendre leurs déplacements, leurs habitudes,
    les micro-habitats dont ils ont besoin. Nous allons recueillir ce genre de
    données sur une période de 4 années. À la suite de ces observations, nous
    comptons à ce que, en 2025, l’on puisse rédiger un plan national d’action pour
    la préservation de ces espèces sur tout le territoire de la Roumanie. D’ici là,
    nous allons comprendre quelles sont les approches qui fonctionnent le mieux,
    pour pouvoir les répliquer ailleurs, sur les autres sites Natura 2000, et au
    sein des aires protégées ».

    Le projet bénéficie des compétences réunies issues du
    Centre de recherche de l’université de Bucarest, de Romsilva, la régie
    nationale des forêts, de l’administration du parc naturel Putna – Vrancea,
    enfin de l’association pour la préservation de la diversité biologique. (Trad.
    Ionut Jugureanu).

  • La conservation des coléoptères saproxyliques des Carpates

    La conservation des coléoptères saproxyliques des Carpates



    Les Carpates constituent un des plus importants
    centres de biodiversité en Europe, grâce notamment aux grandes superficies
    boisées qu’ils abritent, mais également à la présence des forêts vierges,
    riches en arbres centenaires. Malheureusement, la manière dont la silviculture
    a été pratiquée par le passé en Roumanie n’a pas toujours eu à cœur de préserver
    le trésor que représente la biodiversité. Trop souvent, des arbres séculiers ont
    été sacrifiés sans raison, résultant des parcelles forestières homogènes,
    dépourvues de biodiversité. Aussi, certaines zones forestières se sont
    retrouvées dépourvues de vieux arbres ou du bois mort, habitat essentiel pour
    bon nombre d’espèces de coléoptères saproxyliques qui
    sont reprises pourtant sur la liste des espèces protégées par la Directive
    Habitats, comme le mentionne à bon escient sur sa page internet l’association LIFE
    ROsalia. Certes, ces espèces étaient considérées par le passé des espèces
    nuisibles, et récolter le bois mort était considéré comme le moyen privilégié
    pour s’en débarrasser. Parfois même des insecticides étaient diffusés, ce qui a
    eu pour effet de réduire gravement la capacité de résilience de la forêt. De
    nos jours, les mentalités et les pratiques sont pourtant en train de changer.

    Silviu Chiriac, le manager du projet intitulé «La conservation des coléoptères saproxyliques des Carpates» :


    « Nous sommes en
    train de nous concentrer sur 5 espèces de coléoptères, à savoir Lucanus cervus,la rosalie des Alpes ou rosalie alpine, Le Capricorne
    du chêne (Cerambyx cerdo), la Morimus funereus et, enfin, une espèce plus rare,
    le pique-prune ou le scarabée pique-prune (Osmoderma eremita). Toutes ces
    espèces dépendent du bois, du bois mort notamment. Car ce qu’elles font c’est aider
    le bois à se décomposer, elles accélèrent la décomposition du bois, pour le
    remettre plus rapidement dans le circuit de la forêt. Ces espèces contribuent à
    la bonne décomposition du bois et à la production de l’humus forestier. En l’absence
    de ces organismes saproxyliques, le bois mort survivrait en l’état bien plus
    longtemps avant de se transformer en humus forestier. Et cela empêcherait la
    forêt de se régénérer naturellement.
    »


    Un monde
    étrange et merveilleux se cache discrètement sous la coupole des forêts
    séculaires. Les êtres qui la composent ont tous un rôle bien déterminé dans le
    mécanisme bien huilé de la vie. Les coléoptères ne sont pas en reste. En leur
    absence les écosystèmes souffriraient des changements dramatiques. Leur protection
    relève de notre devoir.


    Silviu Chiriac :


    « Lorsque nous
    avons conçu notre projet et que nous avons sollicité le soutien du programme
    Life de la Commission européenne, nous sommes partis du constat que nos forêts
    sont pour la plupart dépourvues de ces vieux arbres, qui sont habituellement
    truffés de creux, à moitié morts, et dont le bois est en train de pourrir. Or,
    nous savons bien que les coléoptères ont besoin de ce type de bois, de ces creux,
    et nous nous sommes alors proposés de créer ce type d’habitat dans des arbres
    qui n’étaient pas aussi vieux, d’accélérer en quelque sorte l’action naturelle
    du temps sur les arbres, en créant des microcavités, que les coléoptères
    puissent utiliser pour pondre, et le transformer progressivement en cet habitat
    dont ils ont besoin. Nous avons aussi créé des pseudos creux, en confectionnant
    une sorte des boîtes en bois de hêtre ou de chêne, recouvertes à l’intérieur de
    mousse, de feuilles mortes, de la sciure, que nous avons accrochées aux arbres
    à une hauteur d’environ 4 mètres, pour pas que les ours s’en prennent à elles.
    Et nous espérons que d’ici quelques années, ces boîtes deviennent un habitat
    fort prisé par les coléoptères.
    »


    Mais le projet développé dans les monts
    Vrancea comprend aussi une composante de recherche scientifique. Silviu Chiriac :


    « Il faut
    étudier le mode de vie des coléoptères, parce que nos connaissances, les connaissances
    scientifiques actuelles présentent des lacunes. L’on voudrait comprendre leur
    autonomie par exemple, la distance qu’ils peuvent parcourir entre les arbres où
    existent déjà des colonies. Alors, nous avons fait l’acquisition d’émetteurs
    radios, qui ne pèsent que 0,15 grammes, les avons montés sur leur dos, et avons
    pu ainsi les suivre, durant tout l’été, pour comprendre leurs déplacements,
    leurs habitudes, les micro-habitats dont ils ont besoin. Nous allons recueillir
    ce genre de données sur une période de 4 années. À la suite de ces
    observations, nous comptons à ce que, en 2025, l’on puisse rédiger un plan
    national d’action pour la préservation de ces espèces sur tout le territoire de
    la Roumanie. D’ici là, nous allons comprendre quelles sont les approches qui
    fonctionnent le mieux, pour pouvoir les répliquer ailleurs, sur les autres
    sites Natura 2000, et au sein des aires protégées
    ».


    Le projet
    bénéficie des compétences réunies issues du Centre de recherche de l’université
    de Bucarest, de Romsilva, la régie nationale des forêts, de l’administration du
    parc naturel Putna – Vrancea, enfin de l’association pour la préservation de la
    diversité biologique. (Trad. Ionut Jugureanu).



  • Wolflife: Projekt zur Förderung der Wolfpopulation

    Wolflife: Projekt zur Förderung der Wolfpopulation

    Der Wolf gilt in manchen Teilen Europas als nahezu ausgerottet. Die zunehmende Zerstörung seines Lebensraums, die Änderungen in der Nahrungskette und die Hetzjagd, der er durch die Menschen ausgesetzt wird, führten zur uneinheitlichen Verbreitung der Wolfpopulation innerhalb Europas. Nach Russland leben die meisten Wölfe in Mitteleuropa, einschlie‎ßlich in Rumänien. 2013 startete das erste Projekt zur Erhaltung des Wolfbestandes in Rumänien. Das Projekt hie‎ß Wolflife“ und war durch EU-Mittel gefördert. Mittlerweile wurden mehrere Projekte zum Schutz der Wölfe in Rumänien umgesetzt. Dadurch wurden zusätzliche Informationen über diesen Beutegreifer in Erfahrung gebracht. Silviu Chiriac ist Leiter des Projekts Wolflife“. Er erzählte uns mehr über die Wolfsrudel in den Karpaten.



    Rumänien teilte der Europäischen Kommission mit, derzeit würden in Rumänien 2700 Wölfe leben. Sie halten sich sowohl oben in den Bergen wie auch in der Region der Subkarpaten auf. Manche Exemplare wurden sogar im südöstlich gelegenen Kreis Ialomița, also im Flachland, gesichtet. In Rumänien waren die Wölfe immer gut repräsentiert. Die Tierart gilt nicht als nahezu ausgerottet, wie in manch anderen Teilen Mitteleuropas. Die Projekte zur Förderung der Wiederbesiedlung mit Wölfen zeigen sich allmählich auch erfolgreich. Immer mehr Wölfe können derzeit in den Wäldern und Bergen Rumäniens gesichtet werden. Das ist vor allem den Schutzprogrammen für gro‎ße Beutegreifer zu verdanken, die in letzter Zeit umgesetzt wurden.“




    In Rumänien lebt eine der grö‎ßten Wolfpopulationen in Europa. Allerdings ist nicht nur die Zahl der hier lebenden Wölfe wichtig, sondern auch die Art und Weise, in der sie sich organisieren:



    Die Stärke des Wolfs hängt von der Struktur des Rudels ab. Andererseits ist ein Wolfsrudel so stark wie jedes einzelne Mitglied. Der Wolf ist ein soziales Wesen. Trotz der sich ständig ändernden Lebensbedingungen hat er immer überlebt. Die Rudel werden in der Regel von einem Leitwolf angeführt. Die Chefs im Rudel sind eigentlich die Eltern, die sich auch vermehren. Einmal im Jahr bekommt die Wölfin nämlich Jungen. Die restlichen Familienmitglieder sorgen dafür, dass sie Nahrung haben und helfen bei der Aufzucht der Welpen. Zusammen markieren sie ihr Territorium und kommunizieren mit anderen Wolfsrudeln. Alle Rudelmitglieder beteiligen sich am ‚sozialen Leben‘ ihrer Familie.“




    Obwohl der Wolf seinen Lebensraum allmählich zurückgewinnt, hei‎ßt das nicht, dass die Tierart nicht Bedrohungen und Gefahren ausgesetzt ist. Dazu Silviu Chiriac, Projektleiter von Wolflife“:



    Eine wichtige Gefahr für die in Rumänien lebenden Wölfe sind die streunenden Hunde, die es überall gibt. Streunende Hunde jagen die gleiche Beute wie die Wölfe. Zum Beispiel können sie Rehe jagen und töten. Und Wölfe ernähren sich unter anderem von Rehen. Das hei‎ßt, dass die streunenden Hunde in die Nahrungskette des Wolfs eingreifen und diese einschränken. Darüber hinaus verbreiten sie auch Krankheiten und können leicht auch die Wölfe anstecken. Somit gelangen für die Wildnis untypische Schmarotzer in den Wald. Und das ist schädlich für die Natur und die dort lebenden Tiere.“




    Eine weitere Bedrohung ist die Wilderei, die die Ernährungsmöglichkeiten der Wölfe einmal mehr reduziert. Die Nutztierhalter sind allerdings auch nicht begeistert über die zunehmende Zahl von Wölfen. Vor allem die Schäfer leiden unter der Wiederbesiedlung mit Wölfen, denn die Wölfe greifen vorzugsweise Herden an.

  • Lupii din Carpaţi

    Lupii din Carpaţi

    Deşi
    în România există una dintre cele mai mari populaţii de lupi din Europa, specia
    este ameninţată din cauza fragmentării habitatului, braconajului, conflictelor
    cu vânătorii sau lipsei unui management din partea autorităţilor. Lipsa unui plan de management la nivel naţional şi absenţa unor informaţii
    concrete privind structura şi dinamica populaţiei de lup pot duce la implementarea
    unor măsuri de management greşite care să afecteze existenţa acestei specii pe
    termen lung. De aceea, pentru a menţine o populaţie viabilă şi sănătoasă de
    lupi în Munţii Carpaţi, pe termen lung, Agenţia pentru Protecţia Mediului
    Vrancea, în colaborare cu agenţiile din Harghita, Covasna şi cu un ONG local,
    derulează proiectul european WolfLife. El va fi derulat pe o perioadă de 4 ani
    (2014-2018), în partea centrală şi de sud a Carpaţilor Orientali, pe arealul a
    şase judeţe.Deşi la nivel naţional
    şi internaţional lupii sunt protejaţi printr-o serie de legi şi convenţii,
    precum Convenţia de la Berna, Convenţia Cites, Directiva europeană sau Legea
    vânătorii, lupii continuă să fie ameninţati, iar proiectul WolfLife le-ar putea
    îmbunătăţi situaţia. După un an de la lansarea acestui proiect, s-au strâns
    câteva date importante despre viaţa lupilor din Carpaţi. Silviu Chiriac, manager de proiect
    şi expert în conservarea carnivorelor mari de la Agenţia de Protecţie a
    Mediului Vrancea: Noi am identificat, în primul rând,
    prezenţa câinilor hoinari în habitatele populate de lup ca fiind o ameninţare
    serioasă datorită bolilor şi a concurenţei pe care o propagă aceşti câini
    hoinari. De asemenea, am considerat că numărul mare de pagube pe care le
    produce lupul fermierilor poate duce la o creştere a conflictelor dintre
    fermieri şi aceasta specie, ceea ce se putea solda cu o mortalitate ridicată în
    rândul lupilor. De asemenea, am considerat că imaginea negativă pe care lupul o
    are în rândul populaţiei din zona rurală şi urbană a României, iarăşi poate
    duce la intensificarea conflictelor şi în viitor. Plecând de la aceste
    ameninţări, ne-am propus să aplicăm în teren în spaţiul celor 6 judeţe
    (Vrancea, Bacău, Mureş, Covasna, Harghita şi Neamţ) acţiuni concrete de conservare
    şi protecţie a acestei specii.



    Printre
    acţiunile derulate în cadrul proiectului, până în prezent, se numără
    inventarierea în teren a haitelor de lupi şi mortalitatea lor. Au fost
    cercetate tabieturile lupilor privind stabilirea teritoriilor şi suprafaţa lor,
    deplasarea haitelor, mărimea acestora sau dieta lupilor. Silviu Chiriac: În ceea ce priveşte mărimea teritoriilor şi a haitelor precum şi numărul de
    indivizi din fiecare haită, am aflat că haitele din Carpaţii de Curbură nu sunt
    aşa dezvoltate numeric ca cele din zona nordică a continentului american. La
    noi, mărimea medie a unei haite pe timpul iernii este de 3-4-5 indivizi, pe
    când în nordul continentului american haitele de lupi pot atinge şi 24 de
    indivizi. Această mărime a haitelor este direct proporţională cu hrana
    disponibilă, pentru că la noi, deşi avem populaţii viabile a speciilor pradă
    (căprior, cerb, porc mistreţ), totuşi abundenţa lor nu este aşa de mare cum
    declară managerii fondurilor de vânătoare. În ceea ce priveşte dieta, am aflat
    că lupii sunt mari consumatori ai câinilor hoinari. Practic, un procent minim
    de 20% din dieta lupului este acoperită de aceşti câini. De aici rezultă două
    ipoteze: ori avem foarte mulţi câini hoinari în pădure ceea ce întăreşte
    ameninţarea identificată de noi, fie că hrana bazată pe speciile ungulate nu
    este suficientă, iar lupul apelează la câinii din pădure.



    Informaţiile
    colectate în cadrul proiectului WolfLife arată că în pădurile României câini
    hoinari şi câinii de la stâne nesupravegheaţi au un impact semnificativ asupra
    speciilor de faună sălbatică.Pentru
    rezolvarea acestor probleme crescătorii de animale sunt sfătuiţi să
    renunţe la exemplarele de câini metis şi să folosească, în schimb, câini
    ciobăneşti tradiţionali,după
    cum ne spune Silviu Chiriac: Din luna martie, Ministerul Mediului din România
    devine, cred eu, singura instituţie de mediu din Europa care va avea propria
    canisa în care vor fi crescuţi câini ciobăneşti de pază tradiţionali din rasa
    Ciobănesc Carpatin. O rasă de câini omologată în România şi care prin
    eficienţa pe care a dovedit-o, de-a lungul anilor, ajută ciobanii la paza
    turmelor de oi. Este un câine docil, care nu atacă oamenii şi nu se
    îndepărtează mult de perimetrul stânei pentru a prăda animalele sălbatie. Cu
    ajutorul acestei rase, noi încercăm să sprijinim ciobanii pentru ca aceştia să
    le păzează mult mai bine stânele. Dorim să creăm o reţea a deţinătorilor
    câinilor ciobăneşti de pază care vor primi, în prima fază, de la noi câte un
    mascul şi o femelă gratuit. Apoi, pe baza unui contract, ciobanii trebuie să
    întreţină această familie de câini, iar când vor face pui vor dona la rândul
    lor gratuit altor ciobani sau crescători de animale. Deci aceasta reţea se va
    extinde şi sperăm să fim de ajutor real ciobanilor.



    Proiectul WolfLife urmăreşte şi o mai bună coexistenţă
    între lupi şi localnici, ne mai spune Silviu Chiriac: In cele 6 judeţe
    ale proiectului am creat câte o zonă demonstrativă în care noi le arătăm
    ciobanilor cum să reducă pagubele produse de lupi, urşi şi râşi la stâne. 6
    fermieri din cele 6 judeţe au primit gratuit de la noi garduri electrificate
    împreună cu tot felul de alte sisteme acustice, olfactive care duc la reducerea
    pagubelor produse de lupi. Aceştia le folosesc gratuit, iar începând din vara
    anului viitor, noi vom lua fermieri din alte zone pe care îi vom duce cu
    ajutorul unor autocare, vom face mici excursii împreună, pentru a face schimb
    de experienţă între ciobanii care încă nu au gardurile electrificate şi vor să
    vadă la faţa locului cum să te aperi mai bine de animalele sălbatice.



    Lupii
    joacă un rol esenţial în menţinerea viabilităţii faunei sălbatice şi în
    perpetuarea unor ecosisteme naturale sănătoase, valoroase din punct de vedere
    ecologic, ştiinţific şi turistic. În Carpaţii României trăiesc peste 2700 de
    exemplare de lup.