Tag: Siriu

  • Le Courrier des auditeurs du 30.07.2021

    Le Courrier des auditeurs du 30.07.2021


    Bucarest fond sous la canicule, et cea ne fait que commencer. En fin de semaine, la ville est désertée de ses habitants qui vont se rafraîchir, notamment au bord de la mer Noire. Ainsi, la semaine dernière, 150 000 touristes avaient investi la côte roumaine, un record pour cet été. D’ailleurs, c’est la saison des vacances ; d’autres, et j’en fais partie, ont choisi de faire un tour en Roumanie. Un tour de 2 000 km en 9 jours, qui a été très apprécié par ceux qui ont vu les photos ou qui connaissent déjà les endroits. Je me propose de vous le raconter pour vous donner des idées de voyage, vu que nous l’avons imaginé aussi pour un membre de la famille qui est étranger.



    Partis de Bucarest, nous avons rejoint Dunavăţu de Jos, une commune du delta du Danube, dans le département de Tulcea (sud-est). En chemin, vous pouvez également visiter la ville-port de Constanţa, Mamaia, la perle de la côte roumaine de la mer Noire, et l’ancienne cité de Histria, fondée par les colons grecs au 6e s. avt. J.-C. Cette dernière est aussi la ville la plus ancienne attestée sur le territoire de la Roumanie. Sachez que la Dobroudja est, à cette époque, pleine de champs de tournesol d’une très grande beauté ; nous nous sommes arrêtés pour faire un nombre impressionnant de photos. Le delta nous a accueillis avec une météo très agréable, ce qui nous a permis de faire deux promenades en barque. L’une à partir de Dunavăţu de Jos, pour aller jusqu’à la plage sauvage de Perişoru, à la mer Noire, à travers plusieurs canaux de toutes les dimensions, dont certains – minuscules. Nous avons eu la joie de voir pélicans, cormorans, aigrettes, cygnes, foulques, grèbes huppés, hérons cendrés et autres évoluer parmi les nénuphars et les roseaux. Le lendemain, nous avons pris un petit bateau de Jurilovca pour aller jusqu’à Gura Portiţei, une langue de terre où vous avez d’un côté le lac Goloviţa et de l’autre — la mer Noire. Pour ceux qui souhaitent assaisonner leurs vacances d’histoire, ne passez pas sans visiter la citadelle médiévale d’Enisala, construite dans les années 1300 en haut d’une colline empierrée. Les fouilles archéologiques qui y ont été pratiquées ont permis de mettre au jour deux logements du premier âge du fer. De là, vous avez une superbe vue sur les environs.



    Nous avons quitté à regret le delta, traversé le Danube en bac à Brăila et mis le cap sur une autre attraction dont nous vous avons souvent parlé à l’antenne : les Volcans de boue de Berca, au département de Buzău. Un paysage lunaire, tout à fait inédit, avec de petits cratères bouillonnants et des coulées de boue nous attendait — contrastant avec les forêts avoisinantes. Je n’ai jamais rien vu de semblable, je peux dire qu’il vaut bien le détour. Le lendemain, nous avons visité le camp de sculpture en plein air de Măgura, dans le même département. En effet, c’est sur ces collines qu’un camp de sculpture pour artistes émoulus de l’Académie d’architecture de Bucarest et même pour des lycéens avait été organisé, entre 1970 et 1985. Les sculpteurs ont laissé leurs 256 œuvres monumentales là, et aujourd’hui l’exposition s’étale sur 21 ha. On dit que des phénomènes paranormaux se produisent à proximité, dans la forêt ; je ne les ai pas expérimentés. A l’hôtel où nous avons passé la nuit, en pleine forêt, nous avons eu un visiteur tout à fait inattendu le matin : un renard qui a pris son petit déjeuner avec nous. Les hôteliers le connaissent depuis trois ans et il vient se faire servir des victuailles tous les jours ; il en emporte pour nourrir aussi sa famille.



    Nous avons de nouveau pris la route pour aller à Şirnea, un petit village éparpillé sur des collines, au département de Braşov (centre). Jusque-là, nous avons admiré le paysage et le superbe lac de Siriu, à l’eau turquoise. Aux environs de Braşov, nous avons visité l’église médiévale fortifiée de Prejmer, du XIIIe siècle, incluse au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est toujours un plaisir de la revoir, surtout quand il fait beau. Bien entendu, nous ne pouvions pas passer à côté de Braşov sans faire un tour au centre-ville. La rue piétonne était très animée, nous y avons pris du bon temps. Nous sommes passés par Poiana Braşov et sommes arrivés à Şirnea, dans un paysage bucolique, avec beaucoup d’animaux. Nous y sommes allés pour faire des randonnées dans les alentours. Un trajet trouvé sur une application semblait séduisant ; 15 km par monts et par vaux, partiellement à travers la forêt, s’est avéré très très beau, mais aussi particulièrement fatigant. Nous l’avons parcouru en 6 heures ; on se reprend de la fatigue, on ne garde que les bons souvenirs. Néanmoins, il convient d’y aller avec un équipement approprié, et aussi d’emprunter un itinéraire adapté à sa condition physique.



    Il existe au département de Braşov un site rupestre très intéressant, qui est aujourd’hui un monastère, celui de Şinca Veche, creusé dans les Monts Făgăraş. Il est présumé par certains être vieux de 7 000 ans et avoir des origines daciques ou même plus anciennes. Un lieu très calme, très beau et très intéressant que les gens visitent pour ses légendes et ses mystères. Il comporte cinq pièces, et une sorte de tour haute de 10 m, par laquelle la lumière naturelle pénètre dans ce lieu étrange. Il a deux autels, ce qui indique ses origines préchrétiennes. On dit que cet endroit de recueillement est béni de Dieu et plein d’énergie positive. On y a découvert un symbole similaire au Yin et Yang et aussi l’étoile de David. Selon d’autres, c’est un lieu où des phénomènes paranormaux se passeraient, aussi. Au-delà de tout, un endroit vraiment intéressant à visiter.



    En route ! Avant de rejoindre notre gîte à Viştişoara, dans le département de Braşov, en pleine nature, nous avons visité le monastère Brâncoveanu (XVIe siècle), à Sâmbăta de Sus. A proximité, vous avez aussi un lieu appelé La Vâltori, dans le village de Lisa. Les vâltori, ce sont des tourbillons construits sur un cours d’eau, où les villageois lavaient leur linge par la seule force motrice de l’eau, sans lessive. Des machines à laver traditionnelles, si vous voulez. Il y avait aussi un métier associé, qui pouvait ou non être en rapport avec le traitement de la laine. Nous avons ainsi vu tous ces équipements des années 1900, et aussi des équipements pour traiter et filer la laine datant de la même époque et toujours fonctionnels. Là encore, très intéressant !



    Pas loin, au département de Sibiu, je vous recommande de voir l’Abbaye cistercienne de Cârţa, unique en Roumanie, une construction d’art roman et gothique fondée par les moines bourguignons et érigée d’abord en bois, vers 1202-1209, et ensuite en pierre, par des tailleurs de pierre français. Sa première attestation documentaire remonte à 1225. Les moines avaient un style de vie ascétique et leur activité était vouée à l’intérêt de la communauté. On y voit des chapiteaux, des clés de voûte, des fenêtres ainsi que le portail ouest, du XVe siècle. Vous verrez aussi l’église évangélique du XIIIe s. Cette abbaye a eu un rôle majeur dans l’histoire politique, économique et culturelle de la Transylvanie.



    Ne passez pas à côté de la citadelle de Făgăraş, dans la ville homonyme. Même si l’extérieur est en rénovation pour lui rendre l’aspect d’il y a 200 ans, présenté dans les gravures d’époque, l’intérieur est visitable. Forte d’une histoire de 600 ans, elle a conquis les tenanciers du site de voyages Hopper qui l’ont déclarée le deuxième plus beau château du monde voici quelques années — article présenté par le Huffington Post. Faire quelques pas dans l’ancien centre-ville de Sibiu est aussi un must ; laissez-vous envoûter.



    En quête de beauté, nous avons emprunté la Transalpina, la route la plus haute de Roumanie, qui traverse les Monts Parâng du nord au sud, et qui culmine à 2 145 m. Une route construite d’abord par les Romains, semble-t-il. En tout cas, les bergers des alentours de Sibiu l’empruntaient avec leurs moutons pour se rendre en Valachie. Modernisée à compter de 2009, elle est spectaculaire aujourd’hui. La beauté des paysages est à couper le souffle. 138 km parfois à travers des forêts et parfois même à travers les nuages, avec des lacs, et des paysages bucoliques. Une fois arrivés à Horezu, vous pouvez visiter le monastère de Hurezi du XVIe s., figurant au patrimoine mondial de l’humanité, et aussi les ateliers des potiers. Nous avons terminé le tour par les Cule, ces maisons fortifiées de Măldăreşti, au département de Vâlcea (sud).



    Chers amis, pour ceux qui seraient intéressés, je peux révéler les noms des hôtels et des gîtes que j’ai choisis, et qui se sont avérés excellents. Voilà, j’ai été un peu longue, mais j’espère que mon récit vous donne des idées de vacances en Roumanie.

  • Năeni, Buzău

    Năeni, Buzău

    Ne îndreptăm azi
    către sud-estul României şi ajungem în Buzău. Ne oprim în localitatea Năeni,
    unde tradiţia cioplitului în piatră s-a păstrat intactă şi astăzi. Material de
    lucru există din plin în mina de calcar din apropiere, iar pe vârful unuia
    dintre dealuri se organizează chiar şi o tabără de sculptură deja cunoscută.
    Însă nu numai forme interesante de piatră veţi putea admira, căci odată ajunşi
    în judeţul Buzău există câteva obiective turistice pe care nu trebuie să le
    rataţi. Vulcanii noroioşi, barajul de la Siriu, Lacul Vulturilor, Focul Viu,
    aşezările rupestre, Muzeul Chihlimbarului, cramele sunt câteva dintre ele.


    Elena Stanciu, ghid de
    turism local, în cadrul primăriei Năeni, judeţul Buzău. Năeniul
    este cea mai nouă şi mai puţin cunoscută zonă turistică buzoiană. Aproape totul
    este legat aici de piatră. Străvechea tradiţiei a cioplitului în piatră se
    păstrează şi astăzi intactă la Năeni, un loc în care calcarul este la el acasă.
    Meseria de pietrar a fost purtată din generaţie în generaţie încă din epoca
    pietrei şi transformată cu timpul în artă. Printre obiectivele pe care le
    puteţi vizita aici se numără tabăra de sculptură ce reprezintă o grupare de
    sculpturi realizate în calcar, şlefuite de copiii din Năeni, Slobozia şi
    Chişinău, situată într-un punct cu o belvedere de invidiat.


    Spre nord pot fi admirate crestele munţilor
    Carpaţi, iar spre sud se vede ca în palmă Câmpia Bărăganului, spune Elena Stanciu, ghidul nostru, alături de care ne continuăm
    călătoria. Un alt obiectiv este Biserica dintr-o piatră,
    construită în totalitate din calcar de Năeni, înconjurată de ziduri de piatră,
    asemenea vechilor cetăţi, fiind unică, atât în ţară cât şi în Europa. Ea poartă
    denumirea de Biserica dintr-o piatră deoarece toată piatra folosită la
    construcţia bisericii a fost luată din cariera de piatră din apropiere, la
    circa 100 de metri. Interiorul, exteriorul, decoraţiunile interioare,
    catapeteasma, totul este construit din acest clacar de Năeni.


    În munţii Buzăului există o panoramă cu totul şi
    cu totul fermecătoare. Gresia Siriului dă impresia unei masivităţi deosebite,
    continuă Elena Stanciu. Cele mai cunoscute destinaţii sunt
    Barajul Siriu cu Lacul Vulturilor, un loc deosebit de frumos. De asemenea,
    foarte mulţi dintre turiştii care ajung la Năeni se îndreaptă şi spre Vulcanii
    Noroioşi. Întotdeauna aud că au fost la Vulcanii Noroioşi, la Focul Viu, la Mănăstirea Ciolanu, la Muzeul Chihlimbarului
    şi la multe alte obiective turistice, deja cunoscute de către turişti din ţară
    şi din străinătate. Îi aştept pe toţi turiştii care vor să ne cunoască, pentru
    că au ce să vadă şi vor pleca profund impresionaţi. Majoritatea turiştilor erau
    cam reticenţi înainte de a urca pe dealul de la Năeni cu ei. Spuneau că nu se
    vede mare lucru. Dar când au ajuns la obiective, au rămas încântaţi de
    frumuseţea pe care ne-o dăruieşte natura.



    Între 20 şi 30 de
    euro veţi plăti de persoană pentru o noapte de cazare într-o cameră dublă, la o
    pensiune de trei margarete din Năeni. Locuri de cazare sunt suficiente mereu,
    iar în cazul rezervărilor în avans şi pe o perioadă mai mare de cinci nopţi
    veţi beneficia de reduceri atractive. Invitaţia a fost lansată. Până data
    viitoare, când vă aşteptăm cu o nouă destinaţie, drum bun şi vreme frumoasă!

  • Vacanţă în ţinutul cioplitorilor de piatră

    Vacanţă în ţinutul cioplitorilor de piatră

    În Buzău, în localitatea Năeni, tradiţia cioplitului în piatră s-a păstrat intactă şi astăzi. Material de lucru există din plin în mina de calcar din apropiere, iar pe vârful unuia dintre dealuri se organizează chiar şi o tabără de sculptură deja cunoscută. Însă nu numai forme interesante de piatră veţi putea admira, căci odată ajunşi în judeţul Buzău există câteva obiective turistice pe care nu trebuie să le rataţi. Vulcanii noroioşi, barajul de la Siriu şi lacul Vulturilor, focul viu, aşezările rupestre, Muzeul Chihlimbarului, cramele sunt câteva dintre ele.



    Elena Stanciu, ghid de turism local, în cadrul primăriei Năeni, judeţul Buzău, spune că aceasta este cea mai nouă şi mai puţin cunoscută zonă turistică buzoiană. Străvechea tradiţiei a cioplitului în piatră se păstrează şi astăzi intactă la Năeni, un loc în care calcarul este la el acasă. Meseria de pietrar a fost purtată din generaţie în generaţie încă din epoca pietrei şi transformată cu timpul în artă. Printre obiectivele pe care le puteţi vizita aici se numără tabăra de sculptură, ce reprezintă o grupare de sculpturi realizate în calcar, şlefuite de copiii din Năeni, Slobozia şi Chişinău, situată într-un punct cu o belvedere de invidiat. Spre nord pot fi admirate crestele munţilor Carpaţi, iar spre sud se vede ca în palmă Câmpia Bărăganului. Un alt obiectiv este Biserica dintr-o piatră, construită în totalitate din calcar de Năeni, înconjurată de ziduri de piatră, asemenea vechilor cetăţi, fiind unică, atât în ţară cât şi în Europa. Ea poartă denumirea de Biserica dintr-o piatră deoarece toată piatra folosită la construcţia bisericii a fost luată din cariera de piatră din apropiere, la circa 100 de metri. Interiorul, exteriorul, decoraţiunile interioare, catapeteasma, totul este construit din acest clacar de Năeni.”



    Distanţa între cele mai îndepărtate obiective turistice din zonă nu depăşeşte 10 kilometri, iar diferenţa de nivel este în jur de 500 de metri. La unele, nu se poate ajunge simplu, cu maşina, însă, cu siguranţă, toate pot fi parcurse într-o singură zi. Călătoria noastră continuă, alături de Elena Stanciu, ghid de turism, în cadrul primăriei Năeni. Voi continua cu grotele preistorice, amplasate strategic, pe culmea de sus a dealului Colarea, în apropierea bisericii dintr-o piatră. Într-una dintre ele a fost descoperită o vatră, picturi rupestre, dar şi arme şi unelte. Necropola dacică se află la doi paşi de biserica dintr-o piatră şi prezintă o grupare de morminte scobite în piatră. Satul dacic este un proiect care reconstituie o mică aşezare dacică, formată din mai multe colibe şi bordeie, ce reprezintă stilul de viaţă al getodacilor. Satul dacic este construit cu sprijinul Fundaţiei Sfântu Sava de la Buzău. Acum sunt construite trei bordeie şi un sanctuar. Două bordeie sunt deja terminate şi locuite de către voluntari, ce ajută la construirea satului dacic. Programul este de luni până vineri, dar administratorul de acolo este foarte drăguţ şi, de fiecare dată când a grupuri de turişti, ajunge acolo şi ne primeşte cu mare drag. Turiştilor chiar nu le mai vine să plece. Nu se percepe nicio taxă. Iar, începând cu anul viitor, aceste bordeie vor fi date în folosinţă şi doritorilor care doresc să trăiască ca acum 2500 de ani, cum au trăit strămoşii noştri.”



    Zona Buzăului este recunoscută şi pentru crame. Există un drum al vinului”, în care sunt incluse crame mari şi mai mici, la care se pot face degustări. Zona noastră este renumită pentru viile şi vinurile care se fac aici, la noi, şi sunt foate des vizitate de turişti. Însă, fără nicio îndoială, toţi turiştii care ajung în Buzău sunt impresionaţi de frumuseţea naturii, spune Elena Stanciu. În munţii Buzăului există o panoramă cu totul şi cu totul fermecătoare. Gresia Siriului dă impresia unei masivităţi deosebite. Cele mai cunoscute destinaţii sunt Barajul Siriu cu Lacul Vulturilor, un loc deosebit de frumos. De asemenea, foarte mulţi dintre turiştii care ajung la Năeni se îndreaptă şi spre Vulcanii Noroioşi. Întotdeauna aud că au fost la Vulcanii Noroioşi, la Focul Viu, la Mnăstirea Ciolanu, Muzeul Chihlimabrului şi multe alte obiective turistice, deja cunoscute de către turişti din ţară şi din străinătate. Toamna ne dăruieşte tablouri greu de închipuit. Eu fac trasee la două-trei zile, am avut grupuri aproape în fiecare săptămână care ne-au vizitat, şi mi-au spus de fiecare dată că au auzit, dar că nu credeau că e aşa de frumos în zona noastră.”



    Este o zonă pe care o puteţi vizita în orice perioadă a anului. Însă, indiferent de perioada aleasă, veţi fi cuceriţi de bucatele din zonă şi, mai ales, de murăturile din Sărata Monteoru, aflată la doar 23 de km de Năeni. Cristina Partal, preşedinte ANTREC Buzău. Staţiunea Sărata Monteoru, atestată încă de la 1895 de către Grigore Constantin Monteoru, are o reputaţie excepţională pentru apele sărate în mod natural, cu o calitate deosebită pentru afecţiunile reusmatismale, gastrice şi ginecologice, dar şi pentru gastronomie. La pensiunile din Sărata Monteoru se pun murături de toate felurile. Se pun pepenaşi, prune, gutui, mere, ceapă, conopidă, dar şi sfeclă roşie, dacă doriţi ca legumele murate să devină mai rozalii. Chiar şi struguri. Strugurii muraţi sunt foarte buni cu preparate din vânat. În Buzău există şi un fond de vânătoare valoros.”


    Iată, aşadar, o zonă plină de tradiţii, de obiceiuri străvechi şi de locuri minunate, pe care le puteţi descoperi la pas. Totul, în ţinutul cioplitorilor de piatră, Năeni.

  • Tourisme d’aventure dans les Carpates

    Tourisme d’aventure dans les Carpates


    Nous dédions cette édition de notre rubrique à tous ceux qui aiment bouger, qui aiment l’insolite et l’aventure.S’ils y a parmi des contemplatifs, ils sont les bienvenus en spectateurs.


    Notre itinéraire débute dans le comté d’Alba, dans le sud de la Transylvanie. Là, nous allons rencontrer Constantin Cheşculescu, propriétaire d’une pension qui offre, comme principal loisir, l’équitation. Vous pouvez choisir entre un parcours aventure dans les Carpates qui dure 3 jours et un parcours villages roumains” de 8 jours.


    Le programme de 8 jours vous permet de vous lier d’amitié avec le cheval qui va vous porter sur les pentes des montagnes. L’aventure proprement dite commence, en fait, le 3e jour. Constantin Cheşculescu décrit l’itinéraire: « On se rend dans le massif de Cindrel, des Carpates Méridionales. Le point de départ est le village de Răhău, situé à proximité de la ville de Sebeş et nous nous dirigeons vers Sibiu, pour atteindre un village avoisinant la Clairière de Sibiu, zone pastorale très connue. Là nous attend un souper traditionnel. Le lendemain on part pour Crinţ, un autre village des Monts Cindrel. Il faut dire que chaque village est pittoresque à sa façon, chaque endroit a quelque chose de spécial à offrir au visiteur: un pain cuit dans le four comme on n’en mange nul part ailleurs, un fromage fait maison, un musée des bergers — et c’est le cas du village de Jina. »


    Au retour, on traverse de nouveau les monts Cindrel, empruntant un autre itinéraire, tout aussi pittoresque. Tout au long de ce voyage, les loisirs sont interactifs. Les touristes participent à la préparation des repas où de la barbecue. Si, pendant cette expédition, les chevaux ont besoin de repos, pendant ce laps de temps on vous propose une aventure tout terrain. La destination en est la ville de Sibiu.


    Combien coûte de telles vacances dans les Carpates roumaines? Constantin Cheşculescu explique: « C’est un séjour tout compris. Le touriste qui le réserve ne paie rien de plus pour la composante équitation. Une journée à cheval coûte environ 120 euro. Sur les 8 jours de ce programme, il y en 2 où l’on ne fait pas d’équitation, alors le prix baisse à 55 ou 60 euro, en fonction des conditions d’hébergement et des repas. Nous souhaitons renouer avec une tradition d’avant la deuxième guerre mondiale et je suis content qu’il y ait un si grand nombre de familles qui souhaitent éduquer leurs enfants de cette façon. Travailler avec les chevaux est très éducatif, ça rend patient, vous rapproche de la nature et des animaux, tout en vous éloignant de l’ordinateur et du portable.»


    Après le tourisme équestre — un peu de tourisme d’aventure. C’est ce que nous propose Valentin Gheorghe, manager d’une société spécialisée dans ce genre de tourisme. Depuis deux ans, Valentin s’est focalisé sur la zone des Carpates de courbure — avec les massifs de Penteleu et de Siriu, situés sur les territoires de deux comtés de l’Est du pays: Buzău et Vrancea. Il l’a choisie notamment en raison de sa nature sauvage. Voici son offre: « Les touristes étrangers préfèrent les choses un peu spéciales. Aussi, ma première offre comporte-t-elle entre autres des scénarios de survie. Les vacanciers sont emmenés en voitures tout terrain, par exemple, dans une zone sauvage et de là, accompagnés par des instructeurs, ils doivent refaire le chemin vers la civilisation. Ils apprennent des techniques de survie enseignées aux militaires et ils tâchent de se débrouiller, sans se rendre compte que tout a été prévu d’avance, pour les obliger à pratiquer différents sports. Par exemple, il ne peuvent arriver d’un certain endroit dans un autre qu’en traversant une rivière. Et quelque part, à proximité, ils découvriront des canoës. En une heure, ils parcourent ainsi une grande distance. Ensuite, ils arrivent à un précipice. Ils y trouvent une tyrolienne. Et ainsi de suite. Dans deux ou trois jours, ils regagnent la civilisation. »


    Valentin Gheorghe compte également parmi les promoteurs de ce programme d’aventure. Ecoutons-le : « Nos touristes ne possèdent pas de l’équipement spécial. En effet, nous assurons tout l’équipement sportif, de protection, les tout-terrains. Ils s’habillent normalement, comme s’ils auraient voulu faire une randonnée en montagne. Nous avons reçu nombre de touristes venus individuellement d’Allemagne, de France, de la Hongrie. Côté groupes organisés jusqu’ici nous avons reçu uniquement des Polonais. Nous collaborons avec une agence de voyage de Pologne depuis quelques années. A commencer par cette année, nous espérons pénétrer avec succès de nouveaux marchés : Israël, Espagne et en première les Emirats Arabes Unis. »


    Vous pouvez également découvrir l’offre roumaine de tourisme d’aventure à Adventure Fest, qui se tient vers la fin du mois en cours. C’est un festival de trois jours, où les touristes peuvent pratiquer presque tous les activités au niveau débutants.


    Ce voyage à travers le massif Apuseni s’achève sur le tourisme spéléologique, puisque dans ces montagnes il y a une contrée de 55 kilomètres carrés où se trouvent près de 2 mille grottes. Ecoutons Cristi Vârciu, responsable d’Apuseni Adventure : « J’ai travaillé pendant quatre ans en tant que guide touristique pour les Français. Le printemps je travaille avec des touristes israéliens, alors qu’en automne avec les Tchèques et les Polonais. Ce sont les trois catégories importantes de touristes que je guide à travers les Apuseni. Le tourisme spéléologique a connu le plus grand succès. Mon paquet préféré s’étend sur sept jours et prévoit de partir à pied vers la majorité des sites touristiques de la région alors que les bagages son transportés avec des tout-terrains. Le dimanche, avec un seul sac à dos, quelques vivres et un peu d’eau nous partons pour visiter une série de monuments tant naturels qu’ethnographiques. Le soir nous dormons au gîte rural, là ou les bagages nous attendent déjà. Et le lendemain matin l’histoire se répète. Nous montons sur des quads, nous traversons des gorges, nous allons même en chariot. Ce paquet de sept jours a connu un gros succès aux expositions touristiques où nous l’avons présenté. Bref, je peux te porter n’importé où dans le Massif Apuseni, même dans le temps. On peut commencer par l’époque de l’homme primitif, au Glacier de feu, la plus ancienne grotte habitée par des êtres humains, et finir par une activité moderne : survoler le massif Apuseni en parapente. »


    Même le menu est inédit si on pense à la galette cuite sur une pierre chauffée ou à une autre invention culinaire : le poulet au barrique, qui se préparent dans la grotte dans un barrique selon le modèle de la rôtissoire. Voici donc autant d’arguments qui font des Carpates Orientales une destination à ne pas rater. A bientôt ! (trad.: Alex Diaconescu, Dominique)

  • Turism de aventura în Carpaţi

    Turism de aventura în Carpaţi


    Dedicăm această ediţie iubitorilor de adrenalină, inedit şi mişcare în aer liber şi începem călătoria de astăzi în judeţul Alba. Acolo l-am întâlnit pe Constantin Cheşculescu, proprietarul unei pensiuni cu profil de echitaţie. Totul a pornit de la dragostea pentru cai, pentru aventură şi pentru tradiţie. Urmează o invitaţie la călărie peste munţi şi văi, în aerul curat al înălţimilor, prin sate parcă încremenite în timp. Aveţi de ales între două programe, unul de trei zile Aventura Carpatica” şi unul de opt zile Sate româneşti”.




    În cazul programului de opt zile, am aflat de la Constantin Cheşculescu că în primele zile are loc împrietenirea dintre turist şi cal. Apoi, în a treia zi… Se porneşte într-o expediţie în Munţii Cindrel. Plecăm din satul Răhău, din vecinătatea oraşului Sebeş, şi ne îndreptăm spre Jina, un sat învecinat cu Poiana Sibiului, ambele cunoscute pentru păstorit. Acolo ne aşteaptă o cină tradiţională, după care pornim spre o localitate numită Crinţ, din munţii Cindrel. Ne concentrăm pe satele din Mărginimea Sibiului pentru că fiecare loc are un pitoresc aparte şi câte ceva special de oferit: o pâine la vatră, un caş proaspăt din gospodăria proprie, în cazul satului Jina un excelent muzeu al păstoritului.”




    Traseul de întoarcere este tot prin Munţii Cindrel, însă pe o altă rută, la fel de pitorească. Pe tot parcursul călătoriei, toate activităţile sunt interactive. Turiştii participă la gătit sau la grătar. De asemenea, în cazul în care într-una din zilele de expediţie caii vor avea nevoie de odihnă, se fac excursii cu maşinile de teren în Sibiu. Constantin Cheşculescu ne-a spus cât costă această aventură călare în Carpaţii româneşti: Echitaţia este un serviciu all inclusive. Turistul nu mai plăteşte nimic după ce rezervă o astfel de vacanţă. În linii mari, o zi călare costă 120 de euro all inclusive. În pachetul de şapte zile sunt şi două zile în care nu se călăreşte şi atunci preţul scade la 55-60 de euro, în funcţie de locul de cazare şi de meniu. Reînnodăm tradiţia cavalerească a României dinainte de al doilea război mondial şi mă bucur că sunt atât de multe familii care vor să educe copiii în acest mod. Lucrul cu calul este foarte educativ, îţi educă răbdarea, te apropie de natură, de animale şi te îndepărtează de calculator şi de telefon.”




    Tot departe de calculator şi de telefon ne invită şi Valentin Gheorghe, managerul unei firme specializate pe turism de aventură. De doi ani, Valentin s-a axat pe zona Carpaţilor de curbură: Penteleu, Siriu, munţii din judeţele Buzău şi Vrancea, în special datorită sălbăticiei acestor locuri. Iată şi oferta: Turiştii străini preferă lucrurile ieşite puţin din comun. Prin urmare, oferta cea mai indicată ar fi cea care presupune anumite scenarii de supravieţuire. Participanţii sunt duşi cu maşini de teren sau cu alte mijloace într-o zonă sălbatică, iar de acolo, împreună cu instructorii, trebuie să ajungă înapoi la civilizaţie. În afară de însuşirea unor tehnici de supravieţuire, care se folosesc în pregătirea militară, ei practică, fără să-şi dea seama că totul a fost gândit în prealabil pentru ei, tot felul de sporturi. De exemplu, ca să ajungă dintr-un punct în altul n-o pot face decât traversând râul, iar undeva vor găsi nişte canoe. Practic, cu ocazia asta, traversează o distanţă destul de mare în doar o oră. Apoi, ajung la o prăpastie, găsesc o instalaţie de tiroliană. În decurs de două, trei zile ajung din nou la civilizaţie.”




    L-am întrebat pe Valentin Gheorghe, care promovează acest program de aventură, dacă avem nevoie de echipament special: Turiştii noştri nu vin cu niciun fel de echipament. Practic, toate echipamentele sportive, de protecţie, maşinile de teren sunt asigurate de noi. Vin îmbrăcaţi normal, ca şi cum ar vrea să iasă la munte, pentru o drumeţie. Am avut destui turişti străini, însă veniţi de obicei individual, din Germania, Franţa, Ungaria. Grupuri organizate am avut momentan doar din Polonia. Avem acolo o firmă cu acelaşi profil, cu care colaborăm de câţiva ani. Începând din acest an sperăm să intrăm cu succes pe pieţe noi: Israel, Spania şi, cred că în premieră, cu Emiratele Arabe.”




    La sfârşitul lunii mai puteţi încerca oferta românească de turism de aventură participând la Adventure Fest. Este un festival de trei zile, unde turiştii pot practica aproape toate activităţile, la nivel de începători.




    Ne încheiem călătoria în Munţii Apuseni, unde pe o suprafaţă de 55 de kilometri pătraţi avem aproape 2.000 de peşteri. Turismul speologic sau speoturismul este fascinant, ne-a spus Cristi Vârciu, de la Apuseni Adventure: “Am lucrat vreo patru ani ca ghid pentru francezi, primăvara lucrez cu turiştii din Israel, iar toamna cu cehii şi polonezii. Acestea sunt cele trei mari categorii de turişti pe care le îndrum prin Apuseni. Cel mai mare succes îl are speoturismul. Am un pachet preferat de şapte zile, care presupune să plecăm pe jos la majoritatea obiectivelor turistice din zonă, bagajele transportându-le cu maşinile de teren. Dimineaţa, cu un sigur rucsac, un simplu pacheţel şi apă, plecăm şi vedem o salbă de monumente, atât naturale cât şi etnografice. Seara dormim în pensiunea în care ne aşteaptă bagajele. Dimineaţa o luăm de la capăt şi tot aşa. Ne urcăm pe ATV-uri, trecem prin chei, mergem cu căruţa. Acest pachet de şapte zile ne-a adus mare succes şi la expoziţiile turistice la care l-am prezentat. În câteva cuvinte, cu mine poţi merge oriunde în Apuseni, chiar şi în timp. Pot să te duc din perioada omului primitiv, în Gheţarul de Foc, cea mai veche peşteră locuită de om, până în zilele noastre, când putem vedea Apusenii din parapantă.”




    Până şi meniul pe care-l veţi găsi aici e inedit: plăcintă pe lespede, lespedea fiind o piatră încinsă şi o altă invenţie proprie, mâncarea în peşteră: pui la butoi. Puii se prepară pe butoi ca la rotisor.




    Iată aşadar câteva oferte greu de refuzat, care vă vor asigura o vacanţă de neuitat în România. În speranţa că vă vom vedea pe crestele Carpaţilor, vă dăm întâlnire data viitoare cu o nouă destinaţie.