Tag: Smaranda Brăescu

  • Frauen-Symbole in der Geschichte Rumäniens

    Frauen-Symbole in der Geschichte Rumäniens


    Am 1. Dezember 2021 gab die Rumänische Nationalbank einen Geldschein im Wert von 200 Lei (ca. 40 Euro) mit dem Bildnis Ecaterina Teodoroiu heraus. Sie war Oberleutnant und Heldin des Ersten Weltkriegs. Gleichfalls Ende des vergangenen Jahres widmete die rumänische Regierung, per Gesetz, das Jahr 2022 der ersten weiblichen Fallschirmjägerin in Rumänien, Smaranda Brăescu. Die beiden weiblichen




    Ecaterina Teodoroiu ist aufgrund ihres persönlichen Opfers das Symbol der Heldin des Ersten Weltkriegs. Sie war eine Soldatin, die nicht hinter den Linien bleiben wollte, sondern sich dorthin begab, wo die Kämpfe am schlimmsten wüteten. Ecaterina Teodoroiu wurde 1894 in einer Bauernfamilie im südrumänischen Landreis Gorj geboren. Sie soll eine fleißige Schülerin gewesen sein. Vor dem Gymnasium besuchte sie die deutsche Schule in Târgu Jiu. Sie war Lehrerin, ließ sich aber auch zur Krankenschwester ausbilden. Der Kriegseintritt Rumäniens im August 1916 wurde von der Bevölkerung mit Begeisterung aufgenommen, und viele Menschen meldeten sich freiwillig zum Wehrdienst. So auch Ecaterina Teodoroiu. Sie schreckte auch vor den härtesten Kriegserfahrungen nicht zurück. Für ihre Einsätze wurde Ecaterina, manchmal auch Cătălina genannt, mehrfach ausgezeichnet und erhielt den Rang eines Unterleutnants. Am 22. August 1917, um 21.15 Uhr, wurde ihr Regiment von der deutschen Armee angegriffen. Die Rumänen mussten sich zurückziehen. Dabei wurde Oberleutnant Ecaterina Teodoroiu von zwei Maschinengewehrkugeln in den Kopf getroffen. Sie starb sofort. Anschließend wurde sie zum stärksten weiblichen Symbol des Ersten Weltkriegs, sagt der Historiker Ioan Scurtu. Seit 1917 und 1918 ist Ecaterina Teodoroiu eine Legende. Diejenigen, die mit ihr zusammen waren und in denselben Einheiten kämpften, erzählten von ihrem Mut und ihrem Heldentum. Die Tatsache, dass eine junge Frau in den Kampf zog, erhielt eine symbolische Bedeutung. Nachdem sie die Krankenschwesterausbildung beendet hatte, wurde ihr angeboten zusammen mit anderen Frauen, unter der Leitung der Königin Maria, für das Rote Kreuz zu arbeiten. Sie lehnte es jedoch ab. Sie wollte an die Front, wollte mit der Waffe in der Hand kämpfen. Im Jahr 1921, zum 100. Jahrestag der Revolution von Tudor Vladimirescu, wurden ihre Gebeine aus dem Friedhof in Mărășești, in einem Sarkofag der von der Künstlerin Milița Pătrașcu geschaffen wurde, nach Târgu Jiu überführt. König Ferdinand, Königin Maria, der Historiker Nicolae Iorga, Marschall Alexandru Averescu, alle, die an der Spitze des Staates das Symbol der rumänischen Soldaten, der 800.000 rumänischen Soldaten, die im Krieg gefallen sind, schufen, hoben die Persönlichkeit Ecaterina Teodoroius hervor.




    Smaranda Brăescu wurde 1897 nahe der ostrumänischen Stadt Tecuci geboren. Sie war die erste Pilotin, Fallschirmjägerin und erste Trainerin für Militärpiloten in Rumänien. Sie zeigte eine große Charakterstärke und folgte ihrer Leidenschaft mit außergewöhnlicher Hartnäckigkeit. Smaranda Brăescu wurde 1931 im Alter von 34 Jahren Europameisterin im Fallschirmspringen, als sie aus 6000 Metern Höhe sprang und einen Europarekord aufstellte. 1932 wurde sie Weltmeisterin, als sie beim Wettbewerb in Sacramento (USA) aus einer Höhe von 7400 Metern sprang und einen Weltrekord aufstellte, der nicht weniger als 20 Jahre lang Bestand haben sollte. Sie wurde mit dem Orden für Luftfahrttugenden in der Klasse Goldkreuz, ausgezeichnet. So hartnäckig wie sie in ihrem Hobby war, so sensibel war ihre intellektuelle Ausbildung. Smaranda studierte an der Akademie der Schönen Künste in Bukarest, dekorative Kunst und Keramik.



    Ana Maria Sireteanu, die Urenkelin der großen Fliegerin, erinnerte sich an Smaranda Braescus Charakterstärke, die auch durch einen schweren Unfall nicht gebrochen werden konnte. In Satu Mare wurde sie, nach einem Sprung, vom Fallschirm mitgeschleift und brach sich beiden Beinen. Sie verbrachte 5 Monate im Krankenhaus und musste operiert werden. 7 Monate später stellte sie, die schwer verletzt gewesen war, im Jahre 1931 einen Europarekord auf. 1932 folgte einen Weltrekord. Dies verdeutlicht, was für eine Motivation, was für eine außergewöhnliche Antriebskraft sie hatte.



    Während des Krieges war Smaranda als Pilotin in der berühmten Weißen Staffel von Sanitätsflugzeugen an der Ostfront im Einsatz und anschließend an der Westfront in Siebenbürgen, Ungarn und der Tschechoslowakei. Später unterzeichnete sie zusammen mit 11 anderen namhaften Persönlichkeiten ein Memorandum, in dem sie die Fälschung der Wahlen vom November 1946 durch die Kommunisten verurteilte. Von den kommunistischen Behörden verfolgt, tauchte Smaranda Braescu unter. Sie ging in ein Nonnenkloster und wurde, als sie am 2. Februar 1948 im Alter von nur 51 Jahren starb, unter einem anderen Namen beerdigten.


  • Personnalités féminines de l’histoire de la Roumanie

    Personnalités féminines de l’histoire de la Roumanie

    C’était le 1er décembre 2021, à l’occasion de la Fête nationale roumaine, que la Banque nationale avait émis une coupure de 20 lei, soit près de 4 euros, une première. Mais la véritable première consiste en l’effigie de la sous-lieutenante Ecaterina Teodoroiu, héroïne tuée au combat pendant la Grande Guerre, que la nouvelle coupure affiche fièrement. Et c’est toujours au mois de décembre de l’année passée que le gouvernement roumain a promue une loi qui vise à faire de 2022 l’année « Smaranda Brăescu », pour honorer la première femme parachutiste de Roumanie.

    Deux images du féminisme exemplaire auquel la Roumanie essaie, sans doute un peu tardivement, de rendre hommage par ces gestes à haute valeur symbolique. Par son sacrifice suprême, Ecaterina Teodoroiu a, en effet, représenté le symbole même de l’héroïsme roumain durant la Première guerre mondiale. Femme soldat qui refusa de se voir confinée derrière le front, elle gagna de haute lutte le droit de prendre les armes et de participer en première ligne à bon nombre de combats acharnés, aux côtés de ses camarades hommes. Née en 1894, dans le département de Gorj, dans une famille de paysans, Ecaterina Teodoroiu se fait remarquer depuis les bancs de l’école, décrochant son diplôme d’institutrice à Bucarest, après avoir fréquenté l’école allemande de Târgu Jiu. Intrépide et volontaire, elle suit également des cours d’infirmière. Mais l’entrée de la Roumanie dans la Première guerre mondiale aux côtés de l’Entente, en août 1916, fut accueillie dans la liesse par une bonne partie de l’opinion. Des jeunes volontaires, issus de toutes les régions du royaume, se pressaient alors aux portes des casernes.

    Et Ecaterina Teodoroiu ne fut pas en reste. Décorée au front, élevée au grade de sous-lieutenant à la suite de ses actes de bravoure, elle tombera au combat le 22 juillet 1917, fauchée par une rafale de mitraillette, lors d’une puissante attaque allemande contre les positions roumaines. L’historien Ioan Scurtu nous raconte la manière dont son sacrifice ne manquera pas de marquer pour longtemps la mémoire des contemporains. « Dès 1917, Ecaterina Teodoroiu devient une vraie légende. Ses camarades de combat lui vouent un véritable culte, car elle montre à maintes reprises sa bravoure, son héroïsme. Et puis, le fait qu’une femme ait demandé et soit parvenue à combattre au front, c’était déjà inouï pour l’époque. Capturée au cours des combats menés sur les hauteurs de Rășina-Peșteana-Tunși, dans la nuit du 3 au 4 novembre 1916, elle réussit à s’échapper, avec des blessures légères. On la retrouve à nouveau dans les combats déroulés près de Bărbătești et Țânțăreni, puis de Filiași, où elle est blessée aux deux jambes par un obus, évacuée et, plus tard, hospitalisée à l’Hôpital militaire Roi Ferdinand de Iași. Tout le monde, la reine Marie la première, l’implore alors de rester derrière le front et d’investir son énergie dans les actions de la Croix rouge. Elle refuse, insistant de reprendre sa place dans une unité de combat. En 1921, lors de l’anniversaire du centenaire de la révolte menée par Tudor Vladimirescu, la dépouille d’Ecaterina Teodoroiu a été transférée à Târgu Jiu, le monument funéraire érigé à cette occasion étant l’œuvre de la sculptrice Miliţa Pătraşcu. Le roi Ferdinand, la reine Marie, l’historien Nicolae Iorga, tout comme le maréchal Alexandru Averescu, commandant de la Première guerre mondiale, avaient tous rendu hommage à la personnalité exceptionnelle d’Ecaterina Teodoroiu. »

    Pour ce qui est de Smaranda Brăescu, à laquelle la Roumanie rend hommage cette année, elle naît en 1897, à Tecuci, dans l’est de la Roumanie. Diplômée de l’Académie des beaux-arts, elle deviendra la première femme pilote, la première parachutiste et la première monitrice de vol à moteur de l’histoire de l’aviation roumaine. Caractère fort et tenace, elle deviendra championne européenne de saut en parachute en 1931, à 34 ans, lors d’un saut réalisé à 6.000 mètres d’altitude, avant de devenir championne mondiale l’année suivante, à Sacramento, aux Etats-Unis, lorsqu’elle réussit un saut de 7.400 mètres, établissant du coup, et pour une vingtaine d’années, le nouveau record mondial. Pour ces exploits, Smaranda Braescu reçut la Grand-croix de l’Ordre du Mérite aéronautique. Ana Maria Sireteanu, arrière-petite-fille de Smaranda Brăescu, remémore sur nos ondes le caractère d’airain de la grande championne. « Dans la ville de Satu Mare, à la suite d’un saut en parachute, elle avait été blessée aux deux jambes. Elle a été opérée et hospitalisée durant 5 mois. Ensuite, 7 mois après l’accident, elle allait gagner le championnat européen, puis le championnat du monde l’année suivante. C’est dire combien elle était une battante, combien son désir de voir hisser les couleurs de son pays sur la plus haute marche du podium mondial était invincible. »

    Durant la Deuxième guerre mondiale, Smaranda Braescu avait rejoint la fameuse « Escadrille blanche » de l’aviation sanitaire, qui avait activé aussi bien sur le front de l’est, contre les Soviétiques, que sur le front de l’ouest, après le mois d’août 44, en Transylvanie, en Hongrie et en Tchécoslovaquie. En 1946, alors que le rouleau compresseur communiste, mis en place en Europe de l’Est par Staline et l’Armée rouge, fraudait les élections en Roumanie, elle avait publiquement dénoncé la fraude électorale, en rédigeant une pétition, aux côtés de 11 autres personnalités. Poursuivie par le pouvoir communiste, elle entre alors dans la clandestinité et trouve asile dans un monastère de Transylvanie. En dépit d’une intervention chirurgicale réalisée clandestinement à la clinique universitaire de Cluj, elle décède d’un cancer du sein le 2 février 1948, à 51 ans. Le lieu de sa dépouille demeure à ce jour inconnu, car Smaranda Brăescu fut enterrée sous un faux nom. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • Smaranda Brăescu

    Smaranda Brăescu

    L’aéronautique a été très appréciée par les Roumains de l’entre-deux-guerres. Entre 1920 et 1940, les jeunes de Roumanie, enthousiastes, se sont investis à fond dans tout ce qui avait un lien avec ce domaine : clubs, écoles, programmes, entraînements, compétitions. Certains d’entre eux sont même arrivés à un niveau de performance tel, qu’ils ont rivalisé d’exploits avec des concurrents de poids, originaires de pays de grande tradition dans l’aéronautique. Ce fut le cas, par exemple, de Smaranda Brăescu, première femme-pilote d’avion, première femme-parachutiste et première femme-moniteur de vol de l’armée de l’air roumaine, décorée de la Croix d’or de l’Ordre de la Vertu aéronautique de Roumanie.

    Fille d’une famille modeste, Smaranda Brăescu a mis au service de sa passion son caractère bien trempé et une ténacité extraordinaire. En 1931, à l’âge de 34 ans, elle réalise un saut en parachute à 6 000 mètres d’altitude, qui lui vaut le titre de championne d’Europe et le record continental du moment. Une année plus tard, en 1932, Smaranda Brăescu devient aussi championne du monde, après un saut en parachute réussi au concours de Sacramento, aux Etats-Unis, à 7 400 mètres d’altitude, un record mondial qui a résisté deux décennies. Pour ce qui de sa formation académique, Smaranda Brăescu a suivi une filière plutôt surprenante, ayant été diplômée de la section art décoratif et céramique de l’Académie des beaux-arts de Bucarest.

    Ana Maria Sireteanu, arrière-nièce de la grande aviatrice, se souvient de la force de caractère de Smaranda Brăescu, une force de caractère qui l’a aidée à surmonter un grave accident : « C’est arrivé à Satu Mare (nord de la Roumanie), lors d’un saut en parachute. A l’atterrissage, elle a été tirée par le parachute et s’est cassé les deux jambes. D’ailleurs, ceux qui cherchent, aujourd’hui, ses ossements devraient faire attention à ce détail. Eh bien, l’accident l’a clouée cinq mois dans un hôpital où un médecin providentiel l’a opérée et l’a aidée à s’en sortir. Au bout de sept autres mois, elle battait deux records – l’européen en 1931 et le mondial en 1932. Vous vous rendez compte ?! Quelle motivation intérieure, quelle obstination, quelle volonté de ramener cette performance dans son pays ! »

    Durant la deuxième guerre mondiale, Smaranda Brăescu a été un des pilotes de l’escadrille, dite blanche, d’avions sanitaires, actifs d’abord sur le front de l’est et ensuite sur celui de l’ouest, en Transylvanie, Hongrie et Tchécoslovaquie. Elle a fait partie des 12 personnalités qui ont signé un mémorandum dénonçant la fraude électorale de novembre 1946. Poursuivie par le pouvoir communiste, Smaranda Brăescu a disparu peu de temps après. Il paraît qu’elle s’est réfugiée dans un couvent, dont les religieuses l’ont accueillie et protégée, et où elle est décédée, à 51 ans, le 2 février 1948. Elle y serait d’ailleurs enterrée sous un faux nom. (Trad.: leana Taroi)

  • La prima donna – paracadutista di Romania

    La prima donna – paracadutista di Romania

    In Romania, le donne sono state attirate dal pilotaggio dagli albori dell’aviazione. La prima donna-pilota del Paese ha studiato in patria, ma ha ottenuto il brevetto di pilota in Francia, nel 1914. Si chiamava Elena Caragiani. Nel 1920, Smaranda Brăescu diventava la prima donna-paracadutista di Romania e negli anni ’30 batteva il record europeo e mondiale. Smaranda Brăescu ha cominciato il paracadutismo, per praticare, in realtà, il mestiere che la appassionava: quello di pilotare aerei. Lo storico dell’aeronautica Dan Antoniu ci parla di Smaranda Brăescu.



    “Nacque il 21 maggio del 1897, in una famiglia di contadini moldavi, del villaggio Hinţeşti, in provincia di Galaţi. A Bârlad, frequenta per cinque anni i corsi di una scuola professionale. A Bucarest compie gli studi all’Accademia di Bellearti (1924 – 1929). Mentre era a Bârlad, nel 1912, ebbe l’occasione di assistere alle dimostrazioni aviatiche effettuate dal futuro generale di aviazione Gh. Negrescu. Ne fu talmente impressionata che decise di fare questo mestiere. Nel 1926, chiese di fare pilotaggio all’unica scuola specializzata appartenente all’esercito. Ma fu rifiutata, in quanto donna…Voleva comprare un aereo, ma non aveva sufficienti soldi. Pensò di fare la paracadutista, per cominciare a guadagnare e poter raggiungere il suo sogno. Nel 1927, conobbe un fabbricante tedesco di paracaduti. Gli chiese come fare per freuqentare una scuola di paracadutismo e lui la consigliò di comprarsi un paracadute, di recarsi a Berlino e di ottenere così il brevetto. Smaranda prese in prestito 40.000 lei, andò a Berlino, e dopo aver finito il corso, il 5 luglio del 1928, ottenne il brevetto di paracadutista. Questo documento la attesta come il primo paracadutista romeno qualificato e il primo specialista del Paese in questo settore, per un lungo periodo. Grazie a Smaranda Brăescu, la Romania diventa il terzo Paese al mondo che ha una donna paracadutista”, spiega lo storico.



    Il 26 ottobre 1928, Smaranda Brăescu fece la prima dimostrazione di paracadutismo della Romania, sull’aeroporto di Baneasa, a Bucarest. Nel 1931, con un paracadute acquistato in Germania, riesce a battere il record europeo e mondiale, alla categoria donne.



    Dopo alcuni voli di addestramento, il 2 ottobre del 1931, sale con l’aereo a 6200 metri e si lancia. Fu record mondiale femminile. Nel desiderio di ottenere il record supremo, si rivolse al quotidiano Universul che l’ha sempre sostenuta con l’avvio di una colletta pubblica. Dopo aver raccolto i soldi, il giorno di Natale del 1931, arrivò nella capitale degli Stati Uniti e con l’aiuto dell’Ambasciata di Romania e della comunità romena, ottenne gli avvisi necessari. Il 19 maggio 1932 fece il salto durato 25 minuti, che le portò il record mondiale assoluto”, aggiunge Dan Antoniu.



    Durante la seconda Guerra Mondiale Smaranda Brăescu fece parte della Squadriglia Bianca, l’unitè romena di aerei sanitari, pilotati da donne. Nel 1946 protestò contro il broglio elettorale che portò i comunisti al governo e firmò, accanto ad altre 11 personalità del tempo, un memorandum inoltrato alla Commissione Alleata di Controllo. Fu condannata dai comunisti per questo gesto, a due anni di carcere. La pena non fu mai scontata, perchè lei si nascose fino alla sua morte, nel 1948. Gli ultimi giorni di vita li trascorse ad un monastero di Cluj, dove fu sepolta sotto un altro nome. (trad. Carmen Velcu)

  • Smaranda Brăescu, la prima donna paracadutista e pilota in Romania

    Smaranda Brăescu, la prima donna paracadutista e pilota in Romania


    L’aeronautica è stata molto popolare nella Romania degli anni 1920-1940, quando più giovani si impegnarono in club di volo, scuole, programmi, addestramenti e concorsi. Alcunni registrarono notevoli successi, paragonabili a quelli di competitori provenienti da Paesi con una lunga tradizione. Uno dei grandi piloti romeni fu Smaranda Brăescu, fatto ancora più spettacolare in quanto era un donna e non proveniva dall’elite.




    Smaranda Brăescu fu infatti la prima donna pilota, paracadutista e istruttore di piloti militari in Romania. Aveva un carattere forte e seguì con una tenacia straordinaria la propria passione. Nel 1931, a 34 anni, diventò campionessa europea di paracadutismo, dopo essersi lanciata da 6000 metri d’altezza, battendo un record europeo.




    Nel 1932 fu campionessa mondiale, si lanciò con il paracadute da 7400 metri al concorso di Sacramento, negli USA, battendo un record mondiale che resistette per ben 20 anni. Fu insignita dell’Ordine la Virtù Aeronautica, la classe Croce d’oro. Nonostante il suo hobby forte e impegnativo, la sua formazione intellettuale era una assai delicata. Aveva studiato l’arte decorativa e ceramica, presso l’Accademia di Belle Arti di Bucarest.




    Ana Maria Sireteanu è pronipote della grande campionessa e ricorda il carattere forte di Smaranda Brăescu che non ha rinunciato alla sua passione neanche dopo un incidente molto grave.




    ”A Satu Mare, dopo un lancio, fu trascinata dal paracadute e si fece male a entrambe le gambe. Fu ricoverata in ospedale per ben cinque mesi, ma un medico bravissimo la operò e riuscì a sistemarle le gambe. Dopo altri sette mesi, nonostante l’incidente subito, ottenne due nuovi record, uno europeo e uno mondiale, nel 1931 e 1932. Una prova della sua motivazione e dello straordinario desiderio di portare premi al suo Paese”, spiega Ana Maria Sireteanu.




    Informazioni sulle personalità del passato, ci sono rivelate soprattutto dalle fonti scritte. Ma forse su alcune vorremmo saperne di più, come erano nella loro vita quotidiana. Una fonte sono i diari, e quello di Smaranda Brăescu ce la rivela come una personalità molto forte.




    Dalle sue note personali, che lei voleva che non fossero pubblicate se non dopo la sua morte, risulta che Smaranda Brăescu era molto passionale come indole. Spesso rivolgeva attributi non molto cortesi a personalità dell’aeronautica che le avevano creato difficoltà. La sua attività nell’Associazione Romena di Paracadutismo ed Aeronautica è meno conosciuta. Smaranda Brăescu era però molto popolare e apprezzata da tutte le categorie di persone, non solo dai colleghi, ma anche dal pubblico entusiasta, appassionato e sostenitore dell’aviazione”, aggiunge la nostra ospite.




    Ana Maria Sireteanu ricorda anche il famoso episodio in cui Smaranda rubò l’aereo che voleva così tanto avere.




    Il Milles Hawk, costruito nel 1935 in Inghilterra, era molto leggero e performante per l’epoca, in quanto venne impiegato più legno. La carlinga era aperta, per cui quando pilotava quell’aereo aveva moltissima visibilità. Lei aveva pagato per l’aereo perché le allora autorità avevano istituito un’ottima legge, per cui chi faceva prova della propria performance otteneva un premio di quasi la metà del costo di un aereo. L’altra parte della somma fu ottenuta tramite una donazione pubblica, su iniziativa del giornale Universul che organizzò una campagna. Smaranda ordinò l’aereo e quando era quasi pronto, i responsabili della ditta costruttrice — che tra l’altro ricoda con epiteti non molto cortesi nel suo diario — non vollero consegnarglielo e pretesero più soldi, per la benzina. Allora lei rubò l’aereo, e scappò dall’Inghilterra volando sopra il Canale della Manica. Nonostante la nebbia, arrivò sana e salva in Francia e vi fu una valanga di notizie sulla stampa. Il colonello Andrei Popovici, il segretario dell’Aeroclub Romeno, le chiese scusa, ma le creò ancora difficoltà, rifiutandosi di rilasciarle il permesso di passaggio per i paesi europei. Alla fine ottenne un permesso dall’Aeroclub della Francia, lei che aveva un brevetto da pilota ottenuto negli USA nell’autunno del 1932 proprio su Roosevelt Field, l’aeroporto da dove era partito Charles Lindbergh nel suo volo transatlantico. Lì c’era una straordinaria scuola di pilotaggio”, spiega ancora Ana Maria Sireteanu.




    Durante la guerra, Smaranda operò come pilota nella famosa “squadriglia bianca” di aerei sanitari, sul fronte orientale e poi su quello occientale, in Transilvania, Ungheria e Cecoslovacchia. Firmò, assieme ad altre 11 personalità, una lettera che condannava il broglio elettorale del novembre 1946. Pedinata dalle autorità comuniste, Smaranda Brăescu scomparve. Trovò forse riparo in un monastero di monache le quali la seppellirono sotto un altro nome, il 2 febbraio 1948, quando morì, a 51 anni. (trad. Gabriela Petre)

  • Smaranda Brăescu, die erste rumänische Fallschirmspringerin und Pilotin

    Smaranda Brăescu, die erste rumänische Fallschirmspringerin und Pilotin


    Smaranda Brăescu war die erste Pilotin, die erste Fallschirmspringerin und die erste Ausbilderin von Militärpiloten in Rumänien. Sie hatte eine starke Persönlichkeit und verfolgte beharrlich ihre Leidenschaft. 1931, als sie 34 Jahre alt war, wurde sie Europa-Meisterin im Fallschirmspringen mit einem Sprung aus einer Höhe von 6000 Metern. 1932 wurde sie auch Weltmeisterin in Sacramento, in den USA, mit einem Sprung von 7400 Metern. Ihr Rekord konnte 20 Jahre lang nicht geschlagen werden.


    Während des Kriegs war Smaranda Brăescu als Pilotin in der berühmten Wei‎ßen Staffel“ von Sanitätsflugzeugen aktiv, zuerst an der Ostfront, danach an der Westfront in Siebenbürgen, Ungarn und in der Tschechoslowakei. Zusammen mit weiteren elf Persönlichkeiten unterschrieb sie nach dem Krieg ein Memorandum, das die Fälschung der Wahlen von November 1946 verurteilte.


    Smaranda Brăescu wurde von den neuen kommunistischen Machthabern dafür verfolgt. Daraufhin tauchte sie unter und die Umstände ihre Todes sind bis heute ungeklärt. Es ist möglich, dass sie in einem Nonnenkloster Zuflucht fand. Es wird angenommen, dass sie dort unter einem anderen Namen beerdigt wurde, als sie am 2. Februar 1948 im Alter von 51 Jahren starb.


    In der Audiodatei kommt Ana Maria Sireteanu, die Urenkelin der gro‎ßen Weltmeisterin, mit ihren Erinnerungen zu Wort.


    Audiodatei hören:


  • Smaranda Brăescu, première femme parachutiste et première femme pilote de Roumanie

    Smaranda Brăescu, première femme parachutiste et première femme pilote de Roumanie


    L’aéronautique a été un domaine très à la mode dans la Roumanie des années 1920 — 1940. Ce fut une période d’effervescente émulation parmi les jeunes qui s’engageaient dans tout ce que ce domaine supposait : aéroclubs, programmes, entraînements, concours. Certains ont obtenu des performances notables et se battaient d’égal à égal avec les grands compétiteurs de pays à tradition dans le domaine.


    Un des grands noms de l’aéronautique roumaine est celui de Smaranda Braescu. Elle fut une présence assez inattendue parmi les pilotes et parachutistes roumains non seulement parce qu’elle était femme, mais aussi parce qu’elle ne provenait pas des couches supérieures de la société roumaine de l’époque.


    Smaranda Braescu a été la première femme pilote, parachutiste et instructrice de pilotes de combat de Roumanie. Avec son caractère fort elle a suivi sa passion avec une ténacité extraordinaire. Elle a été championne européenne au parachutisme en 1931, à 34 ans, lorsqu’elle a sauté de l’altitude de 6 mille mètres pour établir un record européen, et championne mondiale en 1932, à Sacramento, aux Etats-Unis, avec un saut réalisé à l’altitude de 7400 mètres. Ce fut un record du monde imbattable pendant pas moins de 20 ans. Elle fut décorée de l’ordre de la Vertu aéronautique, classe croix d’or.


    La ténacité avec laquelle Smaranda Braescu a pratiqué son hobby est assez surprenante si on prend en compte le fait qu’elle avait étudié les Beaux arts à Bucarest, à la section art décoratif et poterie. Ce qui plus est, pendant la guerre, Smaranda a servi dans la fameuse « escadrille blanche » formée d’avions sanitaires, active sur le front est jusqu’à la steppe kalmouke, au delà de Stalingrad, et puis d’ouest en Transylvanie, Hongrie et Tchécoslovaquie. Aux côtés de 11 personnalités, elle a signé un mémorandum qui condamnait la falsification des élections de novembre 1946. Poursuivie par les autorités communistes, Smaranda Braescu a disparu. Il paraît qu’elle a trouvé refuge dans un couvent, où les religieuses l’ont ensevelie sous un faux nom après son décès le 2 février 1948, à seulement 51 ans.


    Ana Maria Sireteanu est l’arrière petite-fille de la grande championne roumaine. Elle se souvient de la force du caractère de Smaranda Braescu, que même un accident très grave n’avait pas pu briser : « Après un saut à Satu Mare, elle fut traînée par le parachute et s’est blessée aux jambes. Ceci pourrait être un indice pour ceux qui découvriront sa dépouille. Les effets de ce grave accident aux jambes seraient toujours visibles. Elle a passé 5 mois dans un hôpital où un médecin providentiel l’a opérée. Après sept mois de plus, une personne qui avait subi un accident si grave a obtenu deux records, l’un européen et l’autre mondial, en 1931 et respectivement en 1932. Ces exploits prouvent la motivation et le désir acharné de produire des performances pour son pays. »


    Les historiens découvrent des détails sur les personnalités de l’histoire en étudiant des sources écrites. Parmi elles figurent aussi les journaux personnels. Celui de Smaranda Braescu indique le fait qu’elle avait une personnalité forte. Ana Maria Sireteanu: « Dans les notes personnelles qu’elle ne voulait pas faire publier pendant sa vie, on apprend que Smaranda Braescu avait une personnalité passionnelle. Souvent elle évoque des mots pas vraiment polis au sujet de personnalités de l’aéronautique roumaine qui la chicanaient. Ceux-ci ne lui ont pas délivré de laissez passer, elle devait attendre beaucoup de temps avant les audiences où elle avait été invitée. Ses collaborations et son activité à l’Association roumaine de parachutisme et d’aéronautique et notamment le côté propagation de l’aéronautique sont moins connues. Cette partie de son activité a été très intense, puisque Smaranda Braescu était très populaire et très aimée par tous les Roumains et non seulement pas ses camarades de l’aviation. A l’époque le grand public soutenait avec enthousiasme l’aéronautique roumaine. »


    Ana Maria Sireteanu se souvient aussi du célèbre épisode où Smaranda a volé son avion qu’elle avait tant attendu : « Fabriqué en Angleterre en 1935, Milles Hawk était un avion léger et très performant pour cette époque-là, le bois y étant prédominant. La carlingue était bien évidemment ouverte et Smaranda ressemblait à une reine lorsqu’elle pilotait cet appareil qui lui offrait une très bonne visibilité. Smaranda avait acquitté l’avion, grâce à une loi émise par le Secrétariat d’Etat et les autorités de l’époque: ceux qui se montraient performants se voyaient accorder un bonus représentant la moitié du prix d’un avion. Le reste de l’argent était obtenu suite à une donation publique, réalisée par le quotidien Universul, qui a mis en place une campagne. Elle a commandé l’avion, qui était presque achevé, mais les responsable de la société ne voulaient pas le lui remettre, faute d’argent pour le carburant, arguaient-ils. Smaranda les a d’ailleurs très mal notés dans son journal. Face à cette situation, Smaranda Braescu a volé l’avion et quitté l’Angleterre, en traversant la Manche et défiant le brouillard pour finalement atterrir en France, où l’histoire a fait couler beaucoup d’encre dans la presse. Le colonel Andrei Popovici, secrétaire au Club aéronautique roumain, a présenté ses excuses mais il n’a cessé de lui créer des ennuis, comme par exemple, il refusa de lui donner le permis de traverser les pays européens. »


    Smaranda Braescu avait obtenu son brevet de pilote aux Etats-Unis en 1932, sur Roosevelt Field, soit l’aéroport d’où avait décollé Charles Lindbergh pour son vol transatlantique. Elle s’est finalement vu délivrer le permis par le Club aéronautique français. (trad.: Alexandra Pop, Alex Diaconescu)

  • Smaranda Brăescu, prima femeie-pilot şi prima femeie-paraşutist din Româ

    Smaranda Brăescu, prima femeie-pilot şi prima femeie-paraşutist din Româ


    Aeronautica a fost un domeniu foarte popular în România anilor 1920-1940. A fost o perioadă de efervescentă emulaţie în rândul tinerilor care s-au angajat în tot ce presupunea aceasta: cluburi de zbor, şcoli, programe, antrenamente, concursuri. Unii au obţinut şi performanţe întrecându-se de la egal la egal cu mari competitori din ţări cu tradiţie. Unul dintre marii performeri ai României a fost Smaranda Brăescu, cu atât mai meritoriu cu cât era femeie şi nu provenea din rândul elitelor.




    Smaranda Brăescu a fost prima femeie-pilot, femeie-paraşutist şi prima femeie-instructor de piloţi militari din România. A fost un caracter foarte puternic şi şi-a urmat pasiunea cu o tenacitate extraordinară. A fost campioană europeană la paraşutism în 1931, la vârsta de 34 de ani, când a sărit de la 6000 de metri şi a stabilit un record european, şi campioană mondială în 1932, când a sărit de la 7400 de metri în concursul de la Sacramento din SUA şi a stabilit un record mondial care a rezistat nu mai puţin de 20 de ani. A fost decorată cu Ordinul Virtutea Aeronautică, clasa Crucea de aur. Pe cât de tenace a fost în hobby-ul ei, pe atât de delicată a fost formarea ei intelectuală. Smaranda a studiat Academia de Belle-Arte din Bucureşti, secţia de artă decorativă şi ceramică.




    Ana Maria Sireteanu este strănepoata marii campioane şi ea şi-a adus aminte că tăria de caracter a Smarandei Brăescu nu a putut fi frântă nici de un accident foarte grav: ”La Satu Mare, după un salt, a fost târâtă de paraşută şi s-a accidentat la ambele picioare. Şi acesta ar putea fi un semn pentru cei care ar descoperi osemintele ei. S-ar putea vedea foarte gravul accident de la picioare. A stat 5 luni în spital şi un providenţial doctor a operat-o şi a reuşit să se refacă. După alte 7 luni, un om care a fost accidentat atât de grav a obţinut două recorduri, unul european şi altul mondial, în 1931 şi 1932. Asta pentru a vedea ce motivaţie, ce extraordinară îndârjire şi dorinţă de a aduce performanţă pentru ţara ei.”




    Despre personalităţi, mai ales cele ale trecutului, aflăm din sursele scrise. Dar unii am vrea să ştim şi cum erau aceşti oameni de excepţie şi în viaţa de zi cu zi. Ne rămân jurnalele, iar cel al Smarandei Brăescu ne-o arată ca pe o personalitate puternică. Ana Maria Sireteanu: ”Din însemnările personale despre care spunea că nu doreşte să apară în timpul vieţii, ci numai după moarte se vede Smaranda Brăescu era o fire foarte pasională, pătimaşă. De multe ori, adresează nişte atribute nu tocmai reverenţioase unor personalităţi ale aeronauticii care i-au pus tot felul de beţe-n roate. Nu i-au dat permis de trecere, când trebuia să se ducă în audienţă trebuia să aştepte, deşi era invitată. Colaborarea şi activitatea ei la Asociaţia Română de Paraşutism şi Aeronautică, şi anume partea de propagare a aeronauticii sunt mai puţin cunoscute. Însă ea fost foarte intensă deoarece Smaranda Brăescu era foarte populară şi foarte iubită de toate categoriile de oameni, nu numai de camarazii ei din aviaţie, dar şi de publicul care era foarte entuziast şi sprijinea foarte mult aviaţia.”




    Ana Maria Sireteanu şi-a amintit şi de celebrul episod în care Smaranda şi-a furat avionul pe care şi-l dorea atât de mult: ”Milles Hawk care s-a construit în 1935 în Anglia era un avion foarte uşor şi foarte performant pentru epoca aceea, se construia cu lemn mai mult. Carlinga era bineînţeles deschisă, nu era acoperită, era ca o regină în momentul în care pilota acel avion. Vedea tot, pentru că avea vizibilitate. Ea plătise avionul pentru că secretariatul de stat şi autorităţile de atunci au dat o lege foarte bună: cine dovedea că are performanţă obţinea o primă de aproape o jumătate din costul unui avion. Restul banilor l-a obţinut prin donaţie publică realizată de ziarul Universul care a organizat o campanie. A comandat avionul, care era aproape gata, dar cei care conduceau firma, în jurnalul ei au fost bine încondeiaţi de Smaranda, nu voiau să-i dea avionul pentru că mai trebuiau bani pentru benzină, pretindeau ei. Atunci, ea şi-a furat avionul şi a fugit din Anglia peste Canalul Mânecii. A zburat prin ceaţă şi a ajuns în Franţa unde a vuit întreaga presă. Colonelul Andrei Popovici, secretarul Aeroclubului Român, şi-a cerut scuze, a tot tracasat-o, nu i-a dat permisul de trecere prin ţările europene. Până la urmă a obţinut un permis de la Aeroclubul Franţei, ea care avea brevet de pilot obţinut în SUA în toamna anului 1932 tocmai pe Roosevelt Field, celebrul aeroport de unde plecase Charles Lindbergh în zborul transatlantic. Acolo era o excepţională şcoală de pilotaj.”




    În timpul războiului, Smaranda a fost activă ca pilot în celebra “escadrilă albă” de avioane sanitare, pe frontul de răsărit şi apoi pe frontul de vest în Transilvania, Ungaria şi Cehoslovacia. A semnat, alături de alte 11 personalităţi, un memoriu prin care se condamna falsificarea alegerilor din noiembrie 1946. Urmărită de autorităţile comuniste, Smaranda Brăescu a dispărut. Se pare că a fost adăpostită la o mănăstire de călugăriţe care au înmormântat-o sub un alt nume atunci când a murit, pe 2 februarie 1948, la 51 de ani.