Tag: smartphones

  • USB-C wird Standardanschluss in der EU

    USB-C wird Standardanschluss in der EU

    Ab Herbst 2024 soll innerhalb der EU der USB-C-Anschluss bei allen Geräten verpflichtend werden. Das gilt für alle Hersteller von Smartphones, Tablets, Fotoapparaten und tragbaren Videospielkonsolen. Auch Laptops, E-Reader und Kopfhörer sollen der Regelung folgen, allerdings gibt es bei Laptops eine längere Schonfrist — die Hersteller haben fast dreieinhalb Jahre Zeit, auf den einheitlichen Anschluss umzustellen.



    Der EU-Kommission gilt dieser Vorsto‎ß als wichtiger Schritt gegen Elektronikabfälle und Unannehmlichkeiten, die für Verbraucher aufgrund der Vielzahl unterschiedlicher und inkompatibler Ladegeräte für elektronische Geräte entstehen. Thierry Breton, EU-Kommissar für den Binnenmarkt, sagt, dass der einheitliche Ladeanschluss den Verbrauchern ermöglichen werde, bis zu 250 Mio. Euro einzusparen:



    Die Hersteller haben zwei Jahre Zeit für die Umrüstung zur Verfügung — ich würde sagen, das ist mehr als ausreichend. Selbstverständlich ermutigen wir alle Hersteller, wenn möglich früher umzustellen. Der Verbraucher wird seinerseits Druck ausüben, damit die neuen Regelungen eingehalten werden. Wir arbeiten auch an Ma‎ßnahmen für eine ökologische und nachhaltige Herstellung von elektronischen Geräten sowie eine energetische Kennzeichnung der Produkte, um etwa die vorzeitige Abnutzung von Smartphones und Tablets zu vermeiden. Sicherlich werden einige Hersteller unzufrieden sein; wir verstehen ihren Standpunkt, doch letztendlich wird der Verbraucher das Sagen haben.“




    Der Vorschlag zur Vereinheitlichung der Ladegeräte ist nicht neu — bereits 2009 hatte die EU-Kommission darauf gedrängt. Doch immer wieder scheiterte die Durchsetzung am Widerstand der Gerätehersteller. Trotzdem wurden in den letzten 10 Jahren Fortschritte erzielt. Von ursprünglich etwa 30 unterschiedlichen Ladegeräten und den entsprechenden Anschlusstypen sind heute nur noch drei üblich. Laut einer Studie im Auftrag der EU-Kommission hatten im Jahr 2018 etwa die Hälfte aller Smartphones einen USB-Mikro-B-Anschluss, 29% einen USB-C-Anschluss und 21% einen sogenannten Lightning-Anschluss. In spätestens zwei Jahren soll damit Schluss sein, USB-C wird zum Standardanschluss für alle Geräte. Dies bringe mehr Verbraucherfreundlichkeit bei gleichzeitiger Verringerung des ökologischen Fu‎ßabdrucks im Zusammenhang mit der Herstellung und Entsorgung von Ladegeräten, wodurch wiederum der ökologische und digitale Wandel unterstützt werde, hei‎ßt es dazu in der Verlautbarung der Kommission.

  • Plus d’écran, moins d’école

    Plus d’écran, moins d’école

    Le progrès technologique a profondément bouleversé la société moderne et a engendré des changements encore inimaginables il y a une vingtaine d’années. Il fait désormais partie intégrante de nos vies. Le recours massif aux technologies modernes nous a certes permis de gagner en confort et en ressources. Mais il a apporté avec lui son lot de problèmes sociaux et psychologiques. Parmi eux, la dépendance chronique à la technologie.



    Il s’agit d’une catégorie spéciale de dépendance comportementale (non chimique). Elle implique une interaction excessive des hommes avec les machines. Les dépendances à Internet, aux smartphones et aux jeux vidéo constituent les trois principales de ce phénomène. On a constaté que ce type de dépendance à la technologie avait des conséquences néfastes sur bien des aspects de nos vies, comme par exemple la santé, le bien-être et la scolarité des adolescents. Les adolescents sont en effet les plus vulnérables face au numérique. Mais d’où cela provient-il ? Comment expliquer rationnellement que les enfants passent tout ce temps sur les écrans ? Maria Elena Dumitrescu, psychologue et spécialiste en thérapie cognitive comportementale, nous explique les origines de ce phénomène.



    « A la naissance, notre toute première émotion est la peur. Le nourrisson quitte le ventre de sa mère et se retrouve confronté à un monde étranger, plein d’incertitudes. Il a besoin d’être rassuré. Il pleure, appelle sa mère, comme s’il cherchait à lui dire « vois-moi », « entends-moi », « regarde-moi ». Pour se rassurer, sa première réaction est de rechercher de l’attention. Sa mère lui procure des aliments, lui offre amour et protection. Le nourrisson ressent cet amour, qui vient remplacer la peur et satisfait son besoin d’être rassuré, qu’il associe avec un sentiment de plaisir. Ainsi, notre cerveau devient dépendant au plaisir. Une émotion que nous apprenons ensuite à satisfaire grâce à notre capacité à nous divertir. Internet, et plus particulièrement les réseaux sociaux, peuvent partiellement nous aider à y parvenir, en comblant une partie de nos besoins primaires, et notre fameux besoin d’attention. Sur les réseaux, nous sommes vus, observés, écoutés. Les mentions « j’aime », les émojis cœurs et les commentaires peuvent répondre à notre besoin de nous sentir appréciés. »



    Parlons maintenant des parents. Evidemment, ils sont pleins de bonnes intentions. Mais à force de répéter sans cesse à leurs enfants qu’ils ne peuvent rien faire sans leur accord, rien d’étonnant que les enfants choisissent de s’évader sur Internet, où tout, je dis bien tout, leur est accessible. Maria Elena Dumitrescu explique :



    « J’ai déjà évoqué deux besoins primaires des enfants. Il y en a évidemment d’autres. J’aimerais souligner ici que les parents, aussi plein d’amour et de bonne volonté soient-ils, transmettent aux enfants en bas âge le message suivant : ils ne peuvent rien faire sans eux. Ce qui est vrai. Mais en grandissant, l’enfant passe par différentes étapes de développement, et il serait bon qu’il se réapproprie ce pouvoir d’agir seul. En grandissant, il doit pouvoir sentir qu’il a cette capacité. Bien souvent, l’adulte est persuadé que le vieillissement biologique lui a permis de résoudre ce manque de confiance en soi. Il n’en est rien. C’est une question de maturité émotionnelle qui ne relève pas nécessairement de l’âge. Nous devons rendre à nos enfants ce pouvoir d’agir seuls. Les jeux en ligne peuvent leur offrir ce sentiment de puissance. Ils peuvent faire dans le virtuel tout ce qu’ils ne peuvent pas faire dans le réel. »



    7 heures et 22 minutes par jour. Voilà en moyenne le temps que passe un adolescent sur Internet. C’est ce qu’affirme une étude réalisée et publiée cette année dans les « Rapports actuels de pédiatrie ». C’est bien plus que le temps de sommeil ou le temps passé à l’école. Les jeunes se tournent vers leurs pairs pour obtenir du soutien. Et le téléphone leur offre un moyen de rester constamment connectés les uns aux autres. De même, il leur offre un accès illimité aux réseaux sociaux qui modèlent et définissent la culture des jeunes. Maria Elena Dumitrescu nous en dit plus :



    « Les groupes d’enfants se réunissent dans la vie réelle. Mais ils communiquent dans le monde virtuel. Il est intéressant de se demander pourquoi. C’est encore plus vrai pendant la puberté, à l’adolescence, lorsque l’image est importante, que le besoin d’être vu sous un certain angle se fait fortement ressentir. Le virtuel facilite cela, et facilite aussi les interactions avec les autres. Lorsque l’on n’a pas confiance en soi, le virtuel facilite en quelque sorte cette exposition, et nous cherchons tous à nous faciliter les choses. Le problème, c’est que cela n’aide pas les enfants dans leur développement, il faut trouver un juste milieu. Nous vivons à l’ère d’Internet et du tout connecté. Il ne faut pas interdire non plus. Car tout le monde finit par braver les interdits, c’est dans notre nature. Nous poussons parfois les choses à l’extrême et imposons ces interdits, sans offrir aux enfants la possibilité de passer outre. Cela peut fortement les déstabiliser, car ils risquent d’être exclus ou rejetés de leur groupe. D’autre part, cela vient mettre à mal son besoin d’appartenance au groupe. L’enfant peut alors avoir l’impression qu’il n’a pas satisfait son besoin de se sentir accepté et respecté. Il faut apporter à l’enfant ce sentiment d’être soutenu. Lui donner la possibilité de goûter au plaisir des choses bien faites, dans le monde réel. Il faut trouver un équilibre entre vie réelle et réalité virtuelle. »



    Le psychologue, tout comme les parents, joue un rôle essentiel dans cette éducation. Il peut aider l’enfant à comprendre qu’Internet n’est pas une force obscure dont il doit se libérer, mais qu’il s’agit aussi d’un outil très utile au quotidien :



    « La psychoéducation est primordiale pour comprendre le processus de développement de l’enfant. Car il nous faut comprendre comment répondre à son besoin afin de l’aider à développer son estime et sa confiance en soi, afin qu’il s’épanouisse pleinement et exprime tout son potentiel. Il prendra ainsi goût aux choses bien faites et cela donnera du sens à sa vie. La rencontre entre le psychothérapeute et l’enfant implique un rôle actif des parents dans le processus thérapeutique. En effet, en grandissant, l’enfant va avoir besoin du soutien et de l’encadrement de ses proches. Il faut faire des technologies, des jeux vidéo et des réseaux sociaux des outils d’accompagnement de l’enfant dans son développement, et non une réalité parallèle », a conclu Maria Elena Dumitrescu au micro de RRI.


    (Trad : Charlotte Fromenteaud)


  • Le smartphone et les humains (II)

    Le smartphone et les humains (II)

    Cette semaine nous continuons notre discussion avec l’anthropologue Nicolas Nova autour de son livre Smartphones : une enquête anthropologique. A travers un prisme métaphorique nous montrerons ce qu’il signifie pour nous, nos vies et nos rapports en société.



  • Samir Bechka (Algérie) – les réseaux de téléphonie mobile de Roumanie

    Samir Bechka (Algérie) – les réseaux de téléphonie mobile de Roumanie

    Le nombre de cartes SIM actives était arrivé à 23 millions en mai dernier, pour 19 millions 760.000 Roumains au 1er janvier 2016, selon l’Institut national de la statistique. Les Roumains continuent de donner la préférence aux abonnements, à la défaveur des services prépayés, tandis que l’utilisation d’Internet sur le portable connaît une croissance explosive d’une année à l’autre. « La Roumanie est bien plus avancée que d’autres pays occidentaux en ce qui concerne le marché des télécoms », disait un manager roumain de la branche. Et ce en matière de technologie, de la compétition déterminée par les prix, mais aussi quant au désir des Roumains d’utiliser les derniers dispositifs.

    L’utilisation en hausse continue du trafic Internet mobile, l’utilisation de toujours plus de dispositifs, notamment des smartphones et des tablettes, et la baisse des prix suite à la concurrence acerbe sont des caractéristiques de ce marché. Quatre opérateurs se partagent ce marché juteux : un groupe français, un britannique, un allemand et un roumain ; bien entendu, les stratégies pour attirer les clients doivent être imaginatives.

    Ce sont les Français qui mènent le jeu, depuis 2007, avec maintenant 4,82 millions d’abonnés. Pourtant, ils ont perdu près de 600.000 clients ces trois dernières années, alors que le n° 2 en a gagné 844.000. La stratégie des Français vise « à assurer la meilleure expérience par la couverture et les performances du réseau, par la diversité des offres et par le professionnalisme et expertise dans tous les points d’interaction », précisait leur cheffe ces jours-ci. Le n° 2 du marché avait 3,37 millions de clients pour la téléphonie mobile. Les Allemands avaient, au 31 mars 2016, 41% d’abonnés aux services mobiles, selon l’annonce du groupe, et ils couvraient 99% de la population de la Roumanie.

    En 2014, le groupe roumain a relancé sa division de téléphonie mobile et a mis sur le marché des abonnements à 2 euros et à 5 euros pour un nombre illimité de minutes nationales. C’est ainsi qu’il a réussi à attirer près de 350.000 clients de téléphonie mobile, une percée à 70% par rapport à l’année antérieure, soit un manque à gagner important pour les compagnies rivales ; il est en ce moment 3e du marché, avec plus de 2 millions de contrats. Il faut savoir que le groupe à actionnariat roumain est un des opérateurs régionaux de télécommunications les plus importants, et fournit des services aussi en Hongrie, en Espagne et en Italie. Le groupe allemand a réussi à accroître de 10% le nombre de ses abonnés en l’espace d’une année, entre 2015 et 2016, et avait 1,66 millions d’usagers.

    Point de vue des résultats financiers, les Français ont engrangé les meilleurs, à la hausse de 6,3% par rapport à la même période de l’année dernière, les Britanniques ont réussi une augmentation de leurs revenus de 6,7%, les Allemands ont réussi une percée à 9,3%, tandis que le groupe roumain ne publie pas ce type de données. Ces deux derniers fournissent tous les types de services de télécommunications pour la maison. Si les deux autres s’étaient limités jusqu’ici à des services mobiles seulement, la compagnie à actionnariat français a lancé en mai des services fixes dans trois grandes villes et se propose d’étendre ce réseau au niveau national jusqu’à la fin de l’année.

    Les opérateurs collaborent deux par deux. Ce type de partenariats entre opérateurs mobiles constitue une tendance des dernières années au niveau international, à l’instar des alliances dans l’industrie automobile. Les sommes d’argent allouées par les opérateurs de télécoms pour améliorer leur infrastructure vont jusqu’à 10% des recettes annuelles, les quatre compagnies énoncées disposant de budgets qui tournent autour de 100 millions d’euros pour les investissements dans le réseau. Bien sûr, les réseaux 4G et 4G+ sont d’intérêt maximum pour ces opérateurs. La convergence du marché des télécoms avec les services financiers constitue une des tendances les plus fortes sur les marchés développés, et qui se manifeste en Roumanie aussi. Merci de votre intérêt, M Bechka.