Tag: sondage

  • 03.08.2020

    03.08.2020

    Infections – La Roumanie a dépassé le seuil des 54 mille cas d’infection au nouveau coronavirus confirmés depuis le début de la pandémie. Le nombre des décès dus à la Covid 19 est également à la hausse. Selon le rapport le plus récent, 19 nouveaux décès ont été enregistrés de dimanche à lundi, portant le bilan mortel du coronavirus à 2.432 décès. Un nouveau record a été enregistré pour ce qui est des cas actifs, avec 18.400 personnes malades, dont 419 en soins intensifs. 823 nouveaux cas d’infection ont été recensés sur un nombre bien plus réduits de tests de dépistage effectués dimanche : quelque 8.000. La République Tchèque a introduit aujourd’hui la Roumanie sur la liste rouge Covid 19. L’accès des ressortissants roumains sur le territoire de ce pays est désormais conditionné par le résultat négatif d’un test de dépistage du coronavirus. Des restrictions ont été introduites aussi par la Belgique, qui visent les ressortissants roumains en provenance de 24 départements du centre, du sud, du sud-est et du sud-ouest. L’Italie à prolongé jusqu’à un délai indéfini l’obligation de la quatorzaine pour les Roumains qui arrivent sur son territoire. La Hongrie et la Slovénie ont également annoncé de nouvelles conditions d’entrée pour les Roumains.

    Parlement – Le législatif de Bucarest poursuit cette semaine les travaux dans le cadre d’une session extraordinaire. A l’ordre du jour du Parlement de Bucarest figurent des auditions dans les commissions spécialisées, alors que le premier ministre Ludovic Orban est attendu, à nouveau à présenter aux élus un rapport sur les mesures de gestion de la pandémie de coronavirus. Mardi, une réunion de la commission parlementaire d’enquête des achats publics et de la gestion de l’état d’alerte pourrait avoir lieu. Pour ce qui est du Sénat, les commissions réunies en charge de la constitutionnalité et juridique pourraient débattre de l’initiative citoyenne « Sans condamnée de justice dans la fonction publique ». Le document a déjà été adopté par la Chambre des Députés. S’il est adopté aussi par le Sénat, le gouvernement devrait organiser le référendum de modification de la Constitution dans un délai de 30 jours depuis l’adoption de la proposition législative. Par ailleurs, les présidents des deux Chambres du Parlement, les sociaux-démocrates Marcel Ciolacu et Robert Cazanciuc, ont demandé au premier ministre Ludovic Orban, président du PNL à présenter les plans de gestion de la pandémie, de préparation de la rentrée et d’organisation des élections législatives et municipales.

    Sondage – Plus de la moitié des salariés roumains, soit 55%, se déclarent très inquiets face à la croissance du nombre d’infections provoquées par le coronavirus. Les Roumains ne considèrent pourtant pas que l’état d’urgence devrait être réintroduit, selon un sondage réalise par la plate-forme de recrutement BestJobs. Une grande partie des personnes interviewées (47%) sont d’avis qu’un nouvel état d’urgence pourrait carrément détruire l’économie et 10% affirment que la situation n’est pas tellement grave. 36% des salariés roumains affirment que des mesures sévères ne sont pas nécessaires pour limiter la propagation du coronavirus. La progression du nombre de cas de Covid 19 le mois derniers est provoqué par le non-respect des règles d’hygiène et de distanciation sociale, affirment 58% des employés à avoir répondu à l’enquête et seulement 15% affirment que les autorités seraient coupables parce qu’elles n’avaient pas imposées des règles plus strictes et n’avaient pas assuré leur respect. La majorité des employés affirment qu’ils adoptent leurs propres mesures de précaution lorsqu’ils sortent de la maison et se rendent dans des espaces publics privés : 84% portent des masques, 73% lavent les mains plus fréquemment, 70% évitent les endroits à forte densité de personnes, 63% désinfectent les mains à chaque fois qu’ils entrent en contact avec des objets et des superficies à l’extérieur de la maison. Enfin 58% affirment éviter de toucher le nez, la bouche et les yeux avec les mains non-désinfectées. Les entreprises continuent d’imposer des règles pour prévenir la propagation du coronavirus et introduisent des mesures pour protéger les salariés. 55% des personnes interviewées affirment que les employeurs leur offrent des maques et des désinfectants et imposent leur utilisation alors que 39% mentionnent la désinfection beaucoup plus fréquente des lieux de travail. 37% des salariés affirment que leur température corporelle est vérifiée à l’entrée dans le siège de l’entreprise et 28% soulignent que l’employeur permet l’accès d’un nombre limité de salariés dans les bureaux, afin de respecter les règles visant la distanciation.

    Tennis – Trois joueuses roumaines de tennis – Sorana Cârstea (75e dans le classement mondial), Irina Begu (81e mondiale) et Laura Ioana Paar (203e au classement WTA) jouent aujourd’hui au tournoi de Palerme, premier du circuit WTA après l’interruption de la saison en mars à cause de la pandémie de Coronavirus. Dans le premier round, Cârstea rencontre l’Italienne Sara Errani (175e au classement WTA), alors que Begu affronte l’allemande Laura Siegemund (65e mondiale). Laura Ioana Paar affronte aujourd’hui dans le dernier round des qualifications pour le tableau principal de simple la sportive russe Liudmila Samsonova (117e mondiale). Une autre roumaine présente à Palerme, Patricia Ţig(85e dans le classement WTA) rencontrera mardi la 4e favorite mondiale, Anett Kontaveit (d’Estonia, 22e mondiale). La Roumaine Simona Halep (2e WTA), ex-leader mondiale et principale favorite du tournoi s’est retirée de la compétition sur toile de fond de la flambée des cas de Covid 19.

    Film – Le film « Colectiv » sera l’année prochaine le premier documentaire roumain nominé aux Oscars, a annoncé le président du Festival International du Film Transilvania (TIFF), Tudor Giurgiu. La 19e édition de ce festival se poursuit aujourd’hui à Cluj dans le centre-ouest de la Roumanie. Cette année, les mesures de sécurité et de distanciation physique sont prioritaires et l’événement propose des projections déroulées exclusivement en plein air, dans plusieurs endroits à Cluj et dans les alentours. Plus de 130 films figurent au programme du Festival TIFF. Selon les organisateurs, le festival de cette année est dédié au grand réalisateur italien Federioco Fellini. L’actrice Maria Ploae se verra décerner un prix d’excellence au cours de l’actuelle édition du festival TIFF, qui doit s’achever le 9 août.

  • Le Courrier des auditeurs du 31.07.2020

    Le Courrier des auditeurs du 31.07.2020

    Nous vivons des temps d’incertitude, et même de grande incertitude. C’est la saison des vacances. Le mot est sur toutes les lèvres, et dans la pensée des Roumains. Après une année de travail et des mois sans sortir de chez soi, tout le monde attendait impatiemment ce moment de l’année. Mais la situation dans le pays a empiré. Il y a d’abord eu une décision de la Cour constitutionnelle qui a jugé le placement obligatoire en quarantaine et en isolement inconstitutionnels, suivie par un vide législatif. Plus d’un millier de personnes contaminées sont alors sorties de l’hôpital sur demande. Cela a donné lieu à un relâchement trop rapide. La Roumanie est présentement en état d’alerte, qui a remplacé l’état d’urgence. Le président accuse l’opposition d’avoir tergiversé l’adoption de la loi de la quarantaine et de l’isolement et met en garde que l’évolution que nous constatons s’inscrira dans la durée, même si le gouvernement prend les bonnes mesures. Depuis plus d’une bonne semaine, nous avons plus d’un millier de nouveaux cas de Covid-19 par jour, et la Roumanie compte 19 millions d’habitants. Le nombre de ceux qui ont besoin de soins intensifs enregistre de nouveaux records qui n’avaient pas été atteints pendant le confinement. La Roumanie dispose de 840 lits en soins intensifs, équipés de ventilateurs, destinés aux malades de Covid-19 ; plus de 112 sous ventilation étaient déjà occupés sur les 409 malades internés en soins intensifs au moment de la rédaction de ce Courrier. Même si des efforts sont consentis pour accroître le nombre de lits, le nombre de médecins reste le même. Le gouvernement s’est tourné vers le bénévolat, et envisage de procéder à des détachements de médecins de certaines villes moins affectées à d’autres, mais cette mesure a aussi ses limites. Les soignants sont épuisés et en ont fait part au gouvernement ces jours-ci. Voici une question que plusieurs d’entre vous nous posent en ces temps – sur le possible reconfinement. Ainsi, je salue Paul Jamet, de France, qui nous disait : « Les vacances sont peut-être déjà terminées… Si tel est le cas, bon courage pour la reprise ! » Merci, Paul ; en effet, je viens de terminer une partie de mes vacances. Nous avons fait un superbe tour en Roumanie, que je conseille à tous de faire le moment venu. C’est avec plaisir que je peux vous donner même des suggestions d’hébergement, de découvertes enrichissantes et de restauration. Nous sommes allés à Sinaia, où nous avons revu le château de Peleş. Après une promenade dans la ville, nous sommes allés à Bran et avons visité le château de Bran — ou celui de Dracula, comme il est connu. Là, je dois dire que j’ai été impressionnée par les efforts qui ont été faits par les propriétaires de l’entourer d’un très beau jardin, avec un lac aux nénuphars, de belles allées en pierre et de toutes les facilités que vous pouvez imaginer. Il dispose maintenant de plus d’éléments de mobilier, d’explications plus étoffées et de nouvelles attractions — certaines déjà mises en place et d’autres dont l’installation était en cours. Nous avons poursuivi à Braşov — c’est toujours agréable de se promener au centre-ville, de revoir l’Eglise noire, entre autres, et de prendre un repas traditionnel dans une bergerie à Poiana Braşov. Viscri, ce village traditionnel de Transylvanie redécouvert par le prince Charles de Galles, qui a acheté une maison devenue gîte rural, avec ses rues non goudronnées où roulent des attelages et où les gens laissent leurs volailles en liberté, nous a charmés. Bien entendu, nous avons revu avec le plus grand plaisir l’église fortifiée du XIVe s., listée au Patrimoine mondial de l’UNESCO — une véritable expérience. Ensuite, nous nous sommes fait une joie de revoir Sighişoara, dont le centre historique, construit à compter du XIIe s. et toujours habité, fait également partie du Patrimoine de l’humanité. Surprise, ses rues étaient désertes, comme je ne les avais jamais vues auparavant. Nous avons continué ensuite jusqu’à Biertan, pour visiter cette grande église fortifiée saxonne du XVe s., elle aussi listée au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Il ne faut pas croire que nous n’avons que fait le tour des églises fortifiées, non ; la mine de sel de Turda a également fait partie de l’itinéraire. Comme j’adore les paysages de montagne bucoliques et les mottes de foin, je m’en suis donné à cœur joie dans les Apuseni, jusqu’à Arieşeni. Le tour n’aurait pas été complet sans la visite de la citadelle d’Alba Iulia, du XVIIIe s., joliment rénovée, et nous avons poussé jusqu’à Sibiu, passant par Câlnic, avec sa petite forteresse du XIIe s. listée au Patrimoine mondial de l’humanité — un vrai bijou. Outre les belles promenades dans les rues animées de la vieille ville de Sibiu, où les maisons ont des yeux qui vous suivent, nous avons passé une demi-journée au musée du Village traditionnel ASTRA. Et ce avant de rejoindre Bucarest en empruntant le Transfăgărăşan, cette route d’altitude dont certains affirment qu’elle serait la plus belle du monde, avec ses virages en épingle à cheveux et ses paysages à couper le souffle. Et comme l’année dernière, nous y avons rencontré deux ours au bord de la route. Voilà pour ce tour que je recommande à tous. Paul nous dit avoir écouté une interview d’un de nos confrères, « qui envisage carrément la possibilité dun reconfinement en Roumanie… Reconfinement tout au moins partiel qui pourrait bien se produire aussi en France ! Le Gouvernement français a annoncé avoir bouclé la préparationde son plan pour un nouveau reconfinement… Jimagine quil en est de même en Roumanie… » Guy le Louët et Gilles Gautier, eux aussi de France, que je salue, nous demandent également s’il y aun risque de reconfinement en Roumanie. Le premier ministre est questionné tous les jours sur cet aspect et répond toujours que son gouvernement ne souhaite pas imposer de nouvelles restrictions. Toutefois, si vous regardez les chiffres que je viens d’indiquer et les images avec des plages archibondées à la mer Noire où les gens ne respectent pas les gestes barrières, il est à se demander si nous n’allons pas vers un nouveau reconfinement. Les Roumains le craignent, en tout cas. Il y a quelques localités placées en quarantaine. Du reste, le port du masque devient obligatoire pour toutes les personnes à partir de 5 ans dans les espaces publics ouverts à forte affluence. Les horaires à cet effet sont fixés par les autorités locales. En vue d’un éventuel reconfinement, Paul Jamet a préparé 5 000 pages de lecture ! « Une vraie folie… », dit-il. Effectivement !



    Notre auditeur Mouad Belgrid du Maroc nous a écrit pour prendre de nos nouvelles dans le contexte de l’infection au SARS-CoV-2. Merci d’avoir pensé à nous ; nous sommes tous en bonne santé dans notre service et souhaitons la même chose à nos auditeurs.



    Les Roumains demeurent préoccupés par la situation générée par la pandémie de Covid-19 et par ses conséquences tant au niveau national général qu’au niveau personnel. Ce sont les conclusions d’un sondage de l’Institut roumain pour l’évaluation et la stratégie (IRES), rendu public cette semaine. Trois quarts des Roumains affirment qu’ils sont très inquiets, voire inquiets, alors que sept Roumains sur dix ont peur de s’infecter au coronavirus. Quand même, les Roumains pensent aussi aux vacances. Ainsi, selon un autre sondage rendu public cette semaine, 44% d’entre eux choisissent de ne pas partir en vacances cette année parce qu’ils ne se sentent pas en sécurité à cause de la pandémie. 38% ont toutefois des plans pour une période de vacances au moins. Parmi ceux qui partent, 47% affirment qu’ils prendront deux ou trois périodes de vacances, 42% choisissent une seule période, 7% déclarent qu’ils iront à plus de cinq endroits, alors que 4% feront quatre à cinq voyages. 32% ne partent pas en vacances pour des raisons financières, alors que 20% craignent que la pandémie n’annule leurs plans et leurs vols ou qu’ils pourraient se trouver devant des frontières fermées. Car en effet, comme la Roumanie est maintenant en zone rouge, une vingtaine de pays imposent des restrictions à ses ressortissants, allant de l’interdiction du territoire jusqu’à l’exigence de présenter un test Covid négatif. Moi-même, qui avais réservé des vacances à la mer en Grèce depuis octobre dernier, je vois cette situation chamboulée. Peut-être que je ferai comme 80% des sondés d’une autre enquête publiée cette semaine, qui ont indiqué qu’ils choisiraient des destinations en Roumanie, préférant notamment la montagne et en deuxième lieu la mer (57% en tout). 39% se sentent plus en sécurité dans des pensions, 29% choisissent un grand hôtel tout compris, 27% un appartement, 25% un hôtel petit à moyen, 23% comptent louer des bungalows ou un chalet en bois, 12% séjourneront sous la tente et 7% dans une caravane ou un camping-car. Pour ce qui est des moyens de transport les plus sûrs, le véhicule personnel a la préférence ainsi que le camping-car. La plupart des sujets questionnés affirment allouer 200 à 400 € pour les vacances, suivis par ceux qui allouent entre 400 et 600. 25% des sondés comptent passer leurs vacances à la maison.



    Voilà, chers amis, nous sommes à la fin de ce Courrier. Portez-vous bien et à très bientôt sur RRI !

  • 30.06.2020 (mise à jour)

    30.06.2020 (mise à jour)

    Défense — Le Parlement roumain a approuvé, mardi, la Stratégie nationale de Défense du pays pour la période 2020-2024, document transmis par le président Klaus Iohannis. Les fondements de la politique étrangère et de sécurité sont l’appartenance à l’UE et à l’OTAN, ainsi que le Partenariat stratégique avec les Etats-Unis. En ce qui concerne les menaces, le document mentionne la crise économique engendrée par la pandémie de coronavirus, la consolidation du potentiel militaire au voisinage de la Roumanie, la volatilité de l’état de la sécurité régionale, les actions hostiles d’influence dans l‘espace public, les cyberattaques, les distorsions sur les marchés énergétiques, les interférences et les reprises étrangères hostiles de certains opérateurs économiques d’intérêt national, note l’agence Agerpres. Le Parlement de Bucarest a achevé mardi sa session ordinaire, mais, à partir de mercredi, il est convoqué en session extraordinaire, deux semaines durant.



    Covid-19 — En Roumanie, les derniers chiffres rendus publics par le Groupe de communication stratégique indiquent près de 27.000 cas confirmés de Covid-19, dont la plupart enregistrés dans le département de Suceava (nord-est) et dans la capitale, Bucarest. Sur ce total, plus de 20.000 malades ont guéri et 1651 sont décédés. Parmi les Roumains de l’étranger, 4.795 ont été dépistés positifs au nouveau coronavirus, 115 d’entre eux ayant perdu la vie à cause de la Covid-19. Le premier ministre Ludovic Orban a déclaré, mardi, que l’évolution des cas de contamination au nouveau coronavirus avait déterminé le report de la quatrième étape de relâchement des restrictions. Il a fait connaître son intention de soutenir, au sein du gouvernement, la proposition formulée en ce sens par le Comité national pour les situations d’urgence.



    Economie — Le premier ministre roumain, Ludovic Orban a annoncé à Bucarest un ample programme de relance de l’économie roumaine, dont la mise en œuvre sera soutenue par des actes normatifs qui seront adoptés dans un délai d’un mois. Le chef du gouvernement a également assuré qu’en dépit de certaines spéculations, le Parti national libéral n’avait pas l’intention de renoncer au taux d’imposition unique de 16%, une mesure libérale qui a produit de bons résultats économiques. A son tour, le ministre des finances, Florin Cîţu, a expliqué que le programme économique annoncé s’appuierait sur les investissements, un secteur qui bénéficierait d’allocations budgétaires record. Déjà, les fonds augmenteront de plusieurs milliards d’euros lors du prochain collectif budgétaire, a précisé le ministre, qui croit qu’une bonne mise en œuvre du programme aura pour résultat un meilleur quatrième trimestre pour l’économie nationale.



    Sondage — Les chefs d’entreprise roumains s’attendent à des baisses de leur chiffre d’affaires cette année, mais aussi à une récupération des pertes jusqu’à la moitié de l’année prochaine, révèle un sondage d’opinion auquel ont répondu les dirigeants de plus de 500 compagnies actives en Roumanie. Les managers de l’agriculture sont les plus optimistes, alors que ceux des compagnies de services sont les plus pessimistes, vu que leur secteur d’activité a été touché de plein fouet par la crise liée à la pandémie. De l’avis de plus de la moitié des chefs d’entreprise roumains, pour sortir de la crise, il faut miser sur une attitude proactive, sur l’augmentation des investissements et de la productivité. Seulement un tiers d’entre eux considère qu’il faudrait passer, dans un premier temps, par une baisse des coûts. Autre conclusion très importante du sondage — 44% des managers interrogés ont affirmé que le capital travail s’était amélioré dans leurs compagnies. Cet indicateur a été calculé pour l’intervalle février — avril, donc au début de la crise sanitaire. Ce résultat pourra être comparé avec les suivants, puisque les calculs se feront tous les trois mois.



    UE — Le président roumain Klaus Iohannis a eu, mardi, une consultation bilatérale, en format visioconférence, avec le président du Conseil européen, Charles Michel. Les discussions ont visé les préparatifs en vue de la réunion du Conseil européen, prévue à Bruxelles, les 17 et 18 juillet. Parmi les sujets abordés: le futur cadre financier pluriannuel pour la période 2021-2027 et le Plan de relance économique, proposés par la Commission européenne. Le président Iohannis a souligné que l’objectif majeur de la Roumanie consiste à se voir octroyer des enveloppes budgétaires aussi conséquentes que possibles pour les politiques de cohésion et pour l’agriculture. Se référant à la politique de cohésion, le chef de l’Etat roumain a sollicité davantage de flexibilité dans l’absorption des fonds alloués et a soutenu l’idée des transferts entre les différents fonds de sorte à adapter le financement disponible aux besoins de développement spécifiques. Klaus Iohannis s’est également prononcé en faveur d’une période de remboursement de 30 ans pour les fonds destinés au redressement économique.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a eu mardi une conversation téléphonique avec son homologue palestinien, Riad Malki. Les deux hommes ont procédé à un échange d’opinions concernant la lutte contre la pandémie de Covid-19, soulignant l’importance de la solidarité internationale et des projets de coopération au niveau mondial. Les deux ministres ont également abordé les relations bilatérales, mettant en exergue la volonté d’approfondir la coopération bilatérale. Le chef de la diplomatie roumaine a souligné la signification spéciale de la communauté roumaine qui contribue au renforcement des relations bilatérales et il a remercié pour le soutien des autorités palestiniennes à la communauté roumaine. Pour ce qui est du Processus de paix, le ministre roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a rappelé le positionnement constant de la Roumanie, en faveur de la solution des deux Etats, la Palestine et Israël, qui coexistent dans un climat de paix et de sécurité.



    Cinéma — Le film « La Gomera »/ Les Siffleurs du réalisateur roumain Corneliu Porumboiu est le grand gagnant des Prix Gopo — qui récompensent, chaque année, les meilleurs productions du cinéma de Roumanie. Le film de Porumboiu a raflé neuf prix, dont ceux du meilleur film, de la meilleure réalisation et du meilleur scénario. C’est l’histoire de Cristi, un flic roumain ripou, impliqué dans une affaire de 30 millions d’euros menée par la mafia, qui se rend sur l’île espagnole de La Gomera, pour apprendre « El Silbo », le langage sifflé des habitants. Cette année, le Gala des Prix Gopo, organisé par l’Association pour la promotion du cinéma roumain, en partenariat avec l’Association Film et Culture Urbaine, est arrivé à sa 14-e édition qui a eu lieu pour la première fois en plein air.


  • 30.06.2020

    30.06.2020

    Covid-19 – En Roumanie, les derniers chiffres rendus publics par le Groupe
    de communication stratégique indiquent près de 27.000 cas confirmés de Covid-19,
    dont la plupart enregistrés dans le département de Suceava (nord-est) et dans
    la capitale, Bucarest. Sur ce total, plus de 20.000 malades ont
    guéri et 1651 sont décédés. Parmi les Roumains de l’étranger, 4.795 ont été
    dépistés positifs au nouveau coronavirus, 115 d’entre eux ayant perdu la vie à
    cause de la Covid-19. Depuis une dizaine de jours, on assiste à multiplication
    inquiétante des nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2, à cause y compris du
    fait de nombreux Roumains ne respectent pas les gestes barrières. Sur cette
    toile de fond, les experts considèrent qu’il faudrait reporter la quatrième étape
    de relâchement des restrictions, qui devrait s’appliquer à partir du 1-er
    juillet. Les médecins épidémiologistes et infectiologues attirent l’attention sur
    le fait que les nouveaux cas de Covid-19 pourraient continuer à se multiplier,
    en l’absence des mesures-barrières. Les
    autorités roumaines recommandent trois gestes simples pour combattre l’infection:
    porter un masque dans les espaces clos et dans les zones bondées, même en plein
    air, se laver les mains avec de l’eau et du savon ou les désinfecter avec des
    produits désinfectants, garder une distance physique de deux mètres entre les
    personnes.












    Economie – Le premier ministre roumain, Ludovic Orban a annoncé à
    Bucarest un ample programme de relance de l’économie roumaine, dont la mise en œuvre
    sera soutenue par des actes normatifs qui seront adoptés dans un délai d’un
    mois. Le chef du gouvernement a également assuré qu’en dépit de certaines
    spéculations, le Parti national libéral n’avait pas l’intention de renoncer au
    taux d’imposition unique de 16%, une mesure libérale qui a produit de bons
    résultats économiques. A son tour, le ministre des finances, Florin Cîţu, a
    expliqué que le programme économique annoncé s’appuierait sur les
    investissements, un secteur qui bénéficierait d’allocations budgétaires record.
    Déjà, les fonds augmenteront de plusieurs milliards d’euros lors du prochain
    collectif budgétaire, a précisé le ministre, qui croit qu’une bonne mise en œuvre
    du programme aura pour résultat un meilleur quatrième trimestre pour l’économie
    nationale.






    Parlement
    – Le Parlement de Bucarest
    pourrait décider aujourd’hui de la mise en place d’une commission d’enquête relative
    aux achats publics pendant la pandémie. C’est le groupe social-démocrate, en
    opposition, le plus nombreux groupe
    parlementaire, qui a proposé la création d’une telle commission, pour vérifier
    tous les achats de matériel sanitaire effectués par le Gouvernement libéral au
    cours de la crise sanitaire. La semaine dernière, le directeur général d’Unifarm,
    la compagnie d’Etat qui gère les achats de matériel pour les hôpitaux, avait
    été placé sous contrôle judiciaire par les procureurs anti-corruption.


    Sondage – Les chefs d’entreprise roumains s’attendent à des
    baisses de leur chiffre d’affaires cette année, mais aussi à une récupération
    des pertes jusqu’à la moitié de l’année prochaine, révèle un sondage d’opinion
    auquel ont répondu les dirigeants de plus de 500 compagnies actives en Roumanie.
    Les managers de l’agriculture sont les plus optimistes, alors que ceux des
    compagnies de services sont les plus pessimistes, vu que leur secteur d’activité
    a été touché de plein fouet par la crise liée à la pandémie. De l’avis de plus
    de la moitié des chefs d’entreprise roumains, pour sortir de la crise, il faut
    miser sur une attitude proactive, sur l’augmentation des investissements et de
    la productivité. Seulement un tiers d’entre eux considère qu’il faudrait
    passer, dans un premier temps, par une baisse des coûts. Autre conclusion très
    importante du sondage – 44% des managers interrogés ont affirmé que le capital
    travail s’était amélioré dans leurs compagnies. Cet indicateur a été calculé
    pour l’intervalle février – avril, donc au début de la crise sanitaire. Ce
    résultat pourra être comparé avec les suivants, puisque les calculs se feront
    tous les trois mois.
















    Diplomatie
    – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a eu aujourd’hui une
    conversation téléphonique avec son homologue palestinien, Riad Malki. Les deux
    hommes ont procédé à un échange d’opinions concernant la lutte contre la
    pandémie de Covid-19, soulignant l’importance de la solidarité internationale
    et des projets de coopération au niveau mondial. Les deux ministres ont
    également abordé les relations bilatérales, mettant en exergue la volonté d’approfondir
    la coopération bilatérale. Le chef de la diplomatie roumaine a souligné la
    signification spéciale de la communauté roumaine qui contribue au renforcement
    des relations bilatérales et il a remercié pour le soutien des autorités palestiniennes
    à la communauté roumaine. Pour ce qui est du Processus de paix, le ministre
    roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a rappelé le positionnement
    constant de la Roumanie, en faveur de la solution des deux Etats, la Palestine
    et Israël, qui coexistent dans un climat de paix et de sécurité.


    Cinéma – Le film « La Gomera »/ Les
    Siffleurs du réalisateur roumain Corneliu Porumboiu est le grand gagnant des
    Prix Gopo – qui récompensent, chaque année, les meilleurs productions du cinéma
    de Roumanie. Le film de Porumboiu a raflé neuf prix, dont ceux du meilleur
    film, de la meilleure réalisation et du meilleur scénario. C’est l’histoire de Cristi,
    un flic roumain ripou, impliqué dans une affaire de 30 millions d’euros menée
    par la mafia, qui se rend sur l’île espagnole de La Gomera, pour apprendre « El
    Silbo », le langage sifflé des habitants. Cette année, le Gala des Prix
    Gopo, organisé par l’Association pour la promotion du cinéma roumain, en
    partenariat avec l’Association Film et Culture Urbaine, est arrivé à sa 14-e
    édition qui a eu lieu pour la première fois en plein air.

    Météo – Le ciel est
    plutôt clair en ce moment en Roumanie, mais des pluies à verse sont signalées
    dans les zones de montagne. Une alerte jaune à l’instabilité météo temporaire
    est en vigueur jusqu’à ce soir dans la moitié est du pays. Dans la moitié sud,
    il fait très chaud et les températures continueront à monter dans les deux
    semaines à venir dans la quasi-totalité des régions. L’instabilité
    atmosphérique sera également présente, notamment en montagne. Aujourd’hui, le
    thermomètre affiche entre 25° et 36°. A Bucarest, il y avait 32° à midi.

  • 24.06.2020

    24.06.2020

    Coronavirus – La Roumanie annonce 24.826 malades de
    COVID 19, après avoir enregistré 321 nouveaux cas d’infection, ces dernières 24
    heures. Le département de Suceava (nord-est) et la capitale, Bucarest, en sont
    les plus touchés. Sur le total mentionné, plus de 17.391 malades ont guéri et
    ont pu quitter l’hôpital, tandis que le nombre de patients en soins intensifs est
    de 186. Jusqu’à présent, 1555 personnes sont décédés des suites de l’infection
    au nouveau coronavirus. Les autorités roumaines ont décidé que les patients
    asymptomatiques et ceux qui ont une forme légère de la maladie seront
    hospitalisés, mais pourront quitter l’hôpital au bout de d’une dizaine de jours
    s’ils n’ont pas de fièvre et si leurs symptômes s’améliorent pendant au moins
    trois jours. Plus
    de 3.600 Roumains de l’étranger ont été
    dépistés positifs au SARS-Cov2, la plupart d’entre eux se trouvant en Italie, Allemagne
    et Espagne. 115 d’entre eux ont perdu la vie.








    Vote
    – Les députés de Bucarest ont adopté aujourd’hui la motion déposée par le Parti
    social-démocrate (PSD, en opposition) contre le ministre libéral de santé, Nelu
    Tătaru. Les auteurs de la motion lui reprochent la mauvaise gestion de la crise
    sanitaire et le nombre des décès à cause de la Covid 19 pour un million d’habitants,
    qui place la Roumanie sur la première place en Europe centrale et orientale. Ils
    affirment aussi que le ministère dirigé par Nelu Tătaru bloque l’accès des
    malades chroniques au traitement médical. En ce qui le concerne, le ministre
    accuse la politisation de la crise sanitaire et affirme que l’opposition
    politique aurait dû s’impliquer de façon constructive dans la recherche des
    solutions. Antérieurement, le Parlement roumain, dominé
    par la gauche, avait adopté d’autres motions contre des ministres du Cabinet
    libéral de Bucarest, les portefeuilles concernés ayant été ceux de l’éducation
    nationale, de l’intérieur, des finances publiques et de l’agriculture. Ce type
    de motion n’entraîne pas automatiquement la démission des ministres concernés.


    Corruption
    – Le directeur général d’Unifarm, la compagnie d’Etat roumaine qui gère l’achat
    de fournitures médicales pour les hôpitaux de Roumanie, Adrian Ionel, a été
    placé sous contrôle judiciaire par les procureurs anti-corruption. Il est
    accusé d’avoir demandé des pots-de-vin pour attribuer un contrat d’achats de
    masques chirurgicaux et de combinaisons de protection. Les procureurs de la
    Direction nationale anti-corruption auraient aussi découvert le fait qu’il
    aurait occupé ce poste illégalement, depuis 2016. Le directeur général d’Unifarm
    se dit innocent de toutes les accusations.






    Sondage – Six citoyens de l’Union européenne sur dix considèrent que
    les personnages politiques et les partis politiques dominants ne se soucient
    pas des problèmes de la population, indique un sondage réalisé par l’Agence
    européenne pour les droits fondamentaux. L’aliénation est notamment ressentie
    par les catégories ayant des difficultés économiques. Un tiers des sondés
    affirme que les droits de l’homme sont utiles uniquement pour ceux qui ne les
    méritent pas, tels des criminels ou des terroristes. L’enquête menée par l’Agence
    européenne pour les droits fondamentaux a également mis en exergue une large acceptation
    de la corruption. Seulement 4% des sondés ont affirmé qu’un responsable
    quelconque leur avait demandé de l’argent ou des cadeaux, mais plus d’un tiers
    considère qu’offrir de tels faveurs pour obtenir rapidement un service
    nécessaire est quelque chose d’acceptable. Près de la moitié des personnes
    interrogées en France et en Croatie a reconnu que les pots-de-vin étaient une
    option pour résoudre les choses, tandis qu’en Slovaquie et en République
    tchèque, ils sont environ 60% à l’affirmer. Le sondage mentionné indique aussi
    le fait que les gouvernements doivent préserver l’indépendance des juges afin d’améliorer
    la confiance de la population dans le système judiciaire. Vu les importantes
    particularités nationales, les Etats peuvent apprendre les uns des autres
    comment améliorer la situation dans ce domaine, conclut l’étude réalisée par l’Agence
    européenne pour les droits fondamentaux.


    Blouse roumaine – Chaque année,
    le 24 juin c’est la Journée universelle de la blouse roumaine – « ia »,
    pièce maîtresse du costume traditionnel et symbole international de la
    culture roumaine. Cette date a été choisie en janvier 2013 par la communauté en
    ligne « La Blouse Roumaine ». La première Journée universelle de la
    blouse roumaine a eu lieu cette même année, le 24 juin. A Bucarest et dans les
    régions de Roumanie, des expositions et des foires traditionnels mettent en
    lumière « ia ». Cette année, le réseau des Instituts culturels
    roumains y consacre des événements en ligne.




    Football -
    Les clubs roumains de football Sepsi OSK Sfântu Gheorghe et CSM Poli Iasi joueront
    ce soir la match-aller de la première demi-finale de la Coupe de Roumanie. Les
    clubs bucarestois Dinamo et FCSB s’affronteront demain, dans le premier match
    de la seconde demi-finale. Les matchs-retour auront lieu d’ici deux semaines et
    la finale est prévue le 22 juillet, à Craiova (sud). Le championnat national,
    interrompu en mars en raison de la pandémie de Covid-19, a lui aussi repris. C’est
    le CFR Cluj, tenant du titre, qui mène au classement, suivi par le CSU Craiova et le FCSB.




    Radio – Les émetteurs OC de Galbeni (est de la Roumanie) subiront
    des travaux d’entretien le jeudi 25 juin
    2020, de 9 heures à 17 heures, heure locale (06.00-14.00 TU). En sont concernées les émissions de RRI en langue française à
    destination de l’Europe occidentale, les émissions en anglais pour l’Afrique,
    celles en arabe pour le Maghreb et en roumain pour l’Europe occidentale. Ces
    émissions pourront être suivies via les émetteurs OC de Ţigăneşti, sur notre
    site Internet rri.ro ainsi que sur l’application mobile Radio Roumanie
    Internationale téléchargeable sur Google Play ou App Store, mais aussi via le
    satellite Eutelsat 16A.

    Météo – Trois personnes ont perdu la vie en Roumanie, emportées
    par les crues provoquées par les pluies torrentielles de ces derniers jours. Les
    dégâts matériels sont également importants et la situation se maintient
    inquiétante, jusqu’à vendredi, sur la quasi-totalité des rivières du pays. A l’heure
    qu’il est, une alerte orange à l’instabilité météo forte est en vigueur dans
    les régions de montagne, dans le nord, le centre, l’est et localement le sud.
    Une autre alerte jaune au mauvais temps concerne le nord-ouest, le centre et
    les zones de montagne de ces régions, jusqu’à jeudi matin. Les maximales de l’air
    vont de 21° à 30°, avec 26°, à Bucarest, à midi.

  • Eurobaromètre sur la corruption

    Eurobaromètre sur la corruption




    64%
    des Roumains se heurtent à la corruption dans leur vie quotidienne, constate
    une étude menée au niveau de l’UE en décembre 2019 et publiée mercredi par la
    Commission européenne. A comparer avec 2017, le taux a diminué de 4 points de
    pourcentage, mais la Roumanie dépasse toujours par deux fois la moyenne
    européenne. 8 sur 10 Roumains interrogés estiment que le problème de la
    corruption est largement répandu dans notre pays. Ensuite, 48% des Roumains
    affirment que la corruption était à la hausse ces dernières années et ils sont
    de 2% plus nombreux à le dire par rapport à 2017. 37% de nos compatriotes ne
    sont pas d’accord et disent que le niveau de corruption est resté le même,
    alors que 7% seulement pensent que le phénomène a diminué. Ils sont toujours 8
    sur 10 à déclarer que la corruption est toujours présente au sein des
    institutions publiques locales, régionales ou nationales. Qui plus est, 4 sur
    10 Roumains pensent qu’offrir et accepter des pots-de-vin et l’abus de fonction
    pour obtenir des gains personnels sont une pratique répandue au sein des partis
    politiques, 36% les attribuent aux politiciens, alors que 33% – aux
    fonctionnaires publiques qui décident qui gagne les appels d’offre publiques.
    25% des participants au sondage attribuent ces pratiques aussi aux compagnies
    privées. Tous ces chiffres se situent en dessous de la moyenne européenne. Pour
    ce qui est des domaines où la corruption est la plus présente, 48% des Roumains
    pointent du doigt le système sanitaire et 41% ont nommé la police et les
    douanes.






    Voyons
    maintenant ce qui se passe au niveau de l’UE. Selon cet Eurobaromètre, 69% des
    Européens affirment que la corruption est inacceptable. C’est notamment le
    Portugal qui rejette cette pratique, avec 88% des Portugais participants au
    sondage. Au pôle opposé l’on retrouve la Hongrie, dont 38 % des représentants
    ont affirmé la même chose.


    En
    Roumanie, l’enquête a été menée début décembre 2019, par des interviews face à
    face, avec plus d’un millier de personnes. A ce moment-là, a Grande Bretagne
    était encore membre de l’UE, donc elle a été incluse dans la moyenne
    européenne.






    Cet
    Eurobaromètre s’ajoute le rapport annuel du GRECO, l’organisme anticorruption
    du Conseil de l’UE, publié la semaine dernière. Les gouvernements et les
    personnes occupant des fonctions publiques doivent agir de manière exemplaire
    et respecter les mesures anticorruption et les normes de transparence, lit-on
    dans le texte. Le rapport examine les mesures anticorruption adoptées par les
    Etats-membres du GRECO en 2019, notamment en ce qui concerne les
    parlementaires, les juges et les procureurs, sans oublier les gouvernements, ni
    les fonctions exécutives de haut niveau ou les agences qui appliquent la
    loi.






    Notons
    aussi que la Roumanie compte parmi les 15 Etats membres visées fin 2019 par une
    procédure de non-conformité dans le cadre de sa 4e étape
    d’évaluation. Avant le 31 décembre 2019, sur les 16 recommandations formulées
    par le GRECO, Bucarest n’avait mis en place que 6 complètement et 4 -
    partiellement. Récemment, l’ambassadeur britannique à Bucarest, Andrew Noble, a
    déclaré que la Roumanie était un de pays les plus courageux de l’est du
    continent, ayant créé des institutions ayant des mandats précis de lutter
    contre la corruption à tous les niveaux. « Même pendant des périodes
    difficiles, lorsque ces institutions n’ont pas bénéficié du soutien politique,
    elles n’ont pas cessé de respecter leur mission et d’amener devant la justice
    les personnes qui ont commis des actes de corruption », a conclu le diplomate.
    (Trad. Valentina Beleavski)





  • 29.04.2020 (mise à jour)

    29.04.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie
    – Déconfinement ou pas le 15 mai, les Roumains devront encore attendre pour connaître
    la réponse. Selon le premier ministre Ludovic Orban, quatre scénarios sont envisagés
    pour après cette date : de prolonger, une troisième fois, l’état d’urgence,
    d’instituer l’état d’alerte, d’instaurer des règles épidémiologiques spéciales ou
    rien de tout cela, si la situation ne demande plus d’activer un régime d’exception.
    Le chef du gouvernement roumain a expliqué que la décision sera prise plus près
    de la date en question, en fonction de l’évolution de la pandémie de Covid-19.
    Précédemment, le président Klaus Iohannis avait déclaré que l’assouplissement
    de certaines restrictions ne voulait aucunement dire que les Roumains allaient revenir
    à leur vie d’avant la pandémie, car le danger était encore présent. Le ministre
    de la Santé Nelu Tătaru
    a lui aussi souligné que la Roumanie n’avait pas encore atteint le pic de la
    pandémie et qu’il s’attendait à voir redescendre, d’un jour à l’autre, le
    nombre de nouveaux cas rapportés quotidiennement. Jusqu’ici, plus de 12.000 cas
    d’infection au nouveau coronavirus ont été confirmés en Roumanie, dont 3.500 qui
    ont guéri. Environ 2.200 ressortissants roumains ont été testés positifs au Sars-Cov-2
    à l’étranger, la plupart d’entre eux en Italie.


    Minorités
    – Le président Klaus Iohannis a critiqué durement l’adoption tacite, par la
    Chambre des députés, du projet de loi sur l’autonomie du Pays sicule, région au
    centre-est de la Roumanie qui recueille la moitié de la communauté hongroise du
    pays. Le chef de l’Etat a annoncé qu’il ne promulguera pas une telle loi. Selon
    le projet initié par l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR), cette région
    où vivent les Sicules, un groupe ethnique de langue hongroise, devrait avoir sa
    propre organisation administrative et le hongrois comme langue officielle. Il s’agit
    des départements de Covasna et Harghita et d’une partie du département de Mureş qui s’uniraient pour former une région
    autonome. Le projet avait reçu l’avis négatif du Conseil législatif et du
    Conseil économique et social, ainsi qu’un avis négatif consultatif du
    gouvernement. Mais la date limite pour débattre et voter le texte en question
    est passée sans débat et sans vote et le processus appelé « adoption
    tacite » s’est enclenché : le projet de loi a été adopté par défaut
    par la Chambre des députés. Le Sénat, l’assemblé décisionnelle en cette matière,
    a été appelé au vote et a rejeté le projet mercredi, sans, toutefois, que cela
    arrête les disputes politiques. Le président de la Chambre des députés et chef
    de fille des sociaux-démocrates, Marcel Ciolacu, a déclaré que son parti avait
    voté contre cette loi dans les commissions spéciales. Mais de son côté, le Parti
    national libéral (PNL) soutient que cette adoption tacite est en fait un accord
    politiqué entre le Parti social-démocrate et l’UDMR. Avant le vote du Sénat, l’Union
    sauvez la Roumanie (USR) a annoncé que ses sénateurs voteraient contre l’autonomie du
    Pays sicule et qu’elle était de toute façon contraire à la Constitution
    roumaine. D’après le président du Parti du mouvement populaire (PMP) Eugen
    Tomac, l’adoption tacite de ce projet de loi représente « une des plus graves
    humiliations que le Parlement pouvait apporter au peuple roumain et à la
    Roumanie, un signal de faiblesse d’un point de vue politique. »

    Sondage
    – L’effondrement de l’économie est un danger plus important que l’épidémie de
    coronavirus, c’est ce que pensent 70% des Roumains questionnés par l’Institut
    roumain pour les sondages d’opinion (IRSOP). La plupart des participants à l’étude
    estiment que la pandémie ne disparaîtra pas et que les gens vivront avec la
    crainte qu’une aggravation de la situation sanitaire soit possible à tout
    moment. La peur et la dépression persistent chez plus de la moitié de la
    population interrogée. 55% des Roumains estiment que le gouvernement fait bien
    son travail, voire très bien. Toutefois, un tiers seulement apprécient le
    travail du Parlement. L’altruisme n’est pas forcement à la hausse, constatent les
    auteurs de l’étude, car seulement 27% des participants ont l’impression que les
    Roumains sont devenus plus généreux pendant cette période. Le sondage a été
    réalisé par téléphone du 22 au 25 avril sur un échantillon représentatif de 710
    personnes de plus de 18 ans. La marge d’erreur est d’environ 3,7%.




    Coronavirus dans le monde -
    De plus en plus de pays annoncent l’allégement des restrictions imposées pour
    luter contre la propagation du nouveau coronavirus. En France et en Grèce,
    les écoles rouvriront graduellement à partir du 11 mai, alors qu’en Italie et
    en Espagne les élèves resteront chez eux jusqu’à l’automne prochain. Les hôtels
    polonais accueilleront les touristes cet été et la Bulgarie, la Grèce et la
    Turquie ont l’intention de démarrer la saison touristique le 1er
    juillet. Les équipes espagnoles de football reprendront leurs entraînements le 4
    mai et les Portugais visent sur des calendriers de reprise différents pour
    chaque discipline sportive. Aux Etats-Unis, alors que le pays a dépassé un
    million de cas d’infection au Sars-Cov-2, le président Donald Trump demande aux
    producteurs de viande de maintenir leur activité. Plusieurs abattoirs avaient fermé,
    mais le gouvernement fédéral s’est engagé à fournir de l’équipement de
    protection aux salariés du secteur.






    Météo
    – En Roumanie, les températures restent élevées notamment sur le sud et l’est,
    mais le temps est plutôt instable. Des orages sont à attendre localement dans
    le nord, nord-est, centre et sur le relief jusqu’à jeudi soir. Le vent
    soufflera fort sur le sud-est du territoire. Les températures maximales iront de
    16 à 28 degrés.

  • 29.04.2020

    29.04.2020

    Coronavirus en Roumanie – Nouvelle réunion, aujourd’hui, entre le président roumain Klaus Iohannnis et le gouvernement de Bucarest au sujet des mesures à prendre afin de gérer la pandémie de coronavirus. Mardi soir, le ministre de la Santé, Nelu Tataru, a déclaré que la Roumanie n’avait pas encore atteint le pic de la pandémie et que l’on s’attend à ce que le nombre de nouveaux cas rapportés quotidiennement commence à baisser dans les deux semaines à venir. Il a attiré aussi l’attention sur la nécessité de bien gérer la période du 1er au 3 mai, lorsque les Roumains bénéficieront d’un weekend prolongé à l’occasion de la Fête du travail, pour prévenir l’apparition de nouveaux foyers de contamination. Selon le ministre, après avoir respecté les restrictions imposées à Pâques, les gens sentent le besoin de se reposer, ce qui pourrait mettre en danger l’évolution encourageante de la pandémie que la Roumanie a connu jusqu’ici et implicitement reporter l’assouplissement des restrictions tellement proposé pour le 15 mai et vivement attendu. Selon le ministre de la Santé, Nelu Tataru, on se dirige vers le pic de la pandémie, mais les chiffres sont favorables. Jusqu’ici plus de 12.000 cas de contamination au coronavirus ont été confirmés en Roumanie. On recense plus de 3560 personnes guéries et 675 décès. Dans la diaspora, environ 2200 Roumains ont été testés positifs au covid-19, la plupart en Italie, dont 88 sont décédés.

    UE – Le ministre roumain de l’Intérieur, Marcel Vela, a participé mardi à une réunion en visioconférence avec ses homologues européens lors de laquelle il a été souligné l’importance pour les Etats membre de coopérer afin de lutter contre la crise de coronavirus. Les ministres se sont également penchés sur les manières de prévenir la propagation du virus, notamment par le biais d’applications. L’occasion pour le ministre roumain de déclarer qu’il était nécessaire aussi de coordonner les mesures d’assouplissement graduel des restrictions mises en place en fonction de la situation épidémiologique de chaque pays. Les ministres ont également évalué les manières d’améliorer le trafic aux frontières nationales afin d’assurer le fonctionnement du marché intérieur et la libre circulation des marchandises. Il y a eu également un échange d’opinions au sujet de l’assouplissement ou de la suppression des contrôles aux frontières à l’avenir, d’une manière coordonnée.

    Sondage – L’écroulement de l’économie est un danger plus grand que l’épidémie de coronavirus, c’est ce que pensent 70% des Roumains questionnés lors d’une récente étude de l’Institut roumain pour le sondage de l’opinion publique. La plupart des participants estiment que l’épidémie ne disparaîtra jamais, ce qui signifie que les gens vivront avec la crainte qu’une phase grave de la maladie n’arriver à tout moment. La peur et la dépression persistent chez plus de la moitié de la population interrogée. 55% des Roumains estiment que le gouvernement fait bien son travail, voire très bien. Toutefois, un tiers seulement apprécient le travail du Parlement. La tendance collective vers l’altruisme n’est pas à la hausse, constatent également les auteurs de l’étude, car seulement 27% des participants ont l’impression que les Roumains sont devenus plus généreux pendant cette période. Le sondage a été réalisé par téléphone du 22 au 25 avril sur un échantillon représentatif de 710 personnes de plus de 18 ans.

    Vétérans – Dans son message transmis à l’occasion de la Journée des Vétérans, le président roumain Klaus Iohannis souligne que ceux-ci ont eu un comportement « exemplaire » et sont un repère pour les nouvelles générations. Il les exhorte à se protéger et à respecter les normes de distanciation sociale dans le contexte de l’épidémie de coronavirus. Le 29 avril la Roumanie marque la Journée nationale des vétérans de guerre, célébrée depuis 2008. On reconnaît ainsi les mérites des vétérans qui ont aidé à défendre l’indépendance, la souveraineté, l’intégrité territoriale et les intérêts de la Roumanie. Cette journée marque le moment où, en 1902, sur demande des survivants de la Guerre d’indépendance (1877-1878), le roi Carol Ier a promulgué le Haut décret instituant pour la première fois le titre de « vétéran de guerre », conformément à la Convention des Etats européens de Genève. Notons aussi que dans la Seconde Guerre mondiale, la Roumanie a enregistré plus de 900.000 morts, blessés, disparus, prisonniers et invalides. A présent, quelque 7300 vétérans de guerre sont toujours en vie en Roumanie.

    Météo – En Roumanie, le temps est généralement beau ce mercredi avec des températures élevées, notamment sur le sud et l’est, mais la météo est quand même instable. Des orages sont possibles localement jusqu’à jeudi soir. Il pleut déjà par endroits et les précipitations pourraient atteindre les 25 L/m carré. Les températures maximales de la journée iront de 18 à 28 degrés. 21 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 15.04.2020 (mise à jour)

    15.04.2020 (mise à jour)




    Coronavirus en Roumanie – Une réunion coronavirus a eu lieu mercredi entre le président roumain Klaus Iohannis, le premier ministre Ludovic Orban et les membres du cabinet pour discuter des mesures qui simposent avec la prolongation dun mois de létat durgence. Le chef de lEtat a fait appel aux citoyens de rester chez eux pendant les fêtes de Pâques qui auront lieu en Roumanie à la fin de cette semaine. Sinon, avertit le président, nous déplorerons de nouveaux décès. Jusquà présent, 7.200 personnes ont été testées positives au Sars-Cov-2 dans le pays, dont 1.217 ont guéri. Les Roumains vivant à létranger sont également touchés, avec 709 cas dinfection recensés, dont 420 en Italie.





    Gouvernement – La contraction de léconomie roumaine sera denviron 2% cette année, a déclaré mercredi le ministre des Finances, Florin Cîţu. Le ministre a précisé quil préparait un paquet significatif de mesures pour faire repartir léconomie à la fin de létat durgence. Florin Cîţu a montré que les mesures adoptées jusquà présent pour stimuler léconomie totalisaient 3% du PIB et a estimé que le déficit augmenterait à 6,7% du PIB au moment du premier collectif budgétaire. Le ministre des Finances a tenu à souligner quaucun ministère ne verra son budget baisser au moment de ce collectif. Au contraire, le budget du ministère du Développement a été revu à la hausse. « Les investissement continuent, les chantiers restent ouverts en Roumanie. La seule manière de repartir après cette période est dinvestir », a souligné M. Cîţu. Denière précision du ministre : il ny aura pas daugmentation de taxe en Roumanie cette année, au contraire, lEtat continuera à injecter des liquidités dans léconomie.



    Transports – Les transporteurs routiers de Roumanie demandent au président et au gouvernement de Bucarest une intervention diplomatique durgence auprès des autorités dAllemagne, dAutriche, de Hongrie et dautres Etats membres de lUE pour permettre aux chauffeurs routiers roumains daccéder aux poids-lourds quils conduisent. Dans un communiqué rendu public mercredi, les représentants de lUnion nationale des transporteurs routiers de Roumanie affirment que plusieurs Etats de lUE ont imposé des restrictions de voyage aux camionneurs roumains, restrictions qui enfreignent la libre circulation des travailleurs. Selon les professionnels du secteur, en labsence dune intervention des autorités de Bucarest, la Roumanie aurait un manque à gagner de près de 6 milliards deuros, soit la valeur des exportations de services générées par le transport routier de marchandises en 2019.



    Coronavirus dans le monde – Les mesures extraordinaires quont dû prendre les Etats membres de lUnion européenne pour arrêter la propagation du nouveau coronavirus sont nécessaires, mais elles ont toutefois un coût considérable pour les citoyens, la société et léconomie et ne peuvent se prolonger indéfiniment, estime la Commission européenne dans une feuille de route présentée mercredi en vue de la levée graduelle des mesures de confinement. Néanmoins, avant de commencer à assouplir ces mesures, il faut remplir certains critères épidémiologiques et sassurer que les systèmes de santé disposent de capacités suffisantes de traitement et de dépistage. « Notre priorité numéro un est de sauver des vies et de protéger les européens contre le coronavirus. Dans le même temps, le moment est venu de se tourner vers lavenir et de se concentrer sur la protection des moyens de subsistance », a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. De lautre côté de lAtlantique, le président Donald Trump a décidé de suspendre la contribution américaine à lOrganisation mondiale de la santé (OMS), critiquant sa gestion de la pandémie. En réplique, le secrétaire général de lONU, Antonio Guterres, estime que « ce nest pas le moment de réduire le financement des opérations de lOMS ou de toute autre institution humanitaire combattant le coronavirus ».



    Baromètre – Le niveau dinquiétude à légard de la situation sanitaire actuelle a progressé tant dans des pays qui imposent moins de restrictions, tels la Pologne ou les Pays-Bas, que dans ceux où les restrictions sont plutôt sévères, tels lItalie, lEspagne ou la France, fait savoir un sondage dopinion réalisé par la compagnie Kantar. Selon cette étude, deux pays initialement optimistes, à savoir le Royaume-Uni et les Etats-Unis recensent une hausse massive de linquiétude du public deux semaines seulement après le précèdent sondage, alors quen Allemagne, les inquiétudes, modérées au début de lépidémie, connaissent une stagnation. Dans le même temps, en Roumanie, le nombre de personnes inquiètes actuellement est de 5% supérieur par rapport au sondage précédent et le niveau général dinquiétude reste très élevé. Pas moins de 80% des Roumains se déclarent inquiets à cause de la situation actuelle, mais leurs angoisses sont provoquées surtout par linsécurité financière. Létude a été réalisée sur quelque 45.000 personnes de plus de 50 pays, dont 1.800 de Roumanie.



    Météo – Beau temps et températures à la hausse dans les 24 prochaines heures en Roumanie. Les maximas iront de 14 à 24 degrés Celsius.




  • 14.04.2020 (mise à jour)

    14.04.2020 (mise à jour)

    Etat d’urgence — Le président Klaus Iohannis a prolongé ce mardi l’état d’urgence de 30 jours en raison de l’épidémie de coronavirus. Selon le chef de l’Etat, il n’y a pas de signe de ralentissement de la pandémie et « le danger n’est pas derrière nous ». Les écoles restent fermées et les prix des médicaments, des aliments, de l’eau, du gaz et de l’électricité peuvent être plafonnés. Dans le même temps, le gouvernement prendra toutes les mesures pour assurer la sécurité alimentaire des citoyens. Par ailleurs, le décret stipule de manière claire la possibilité de nommer du personnel des institutions de défense et de sécurité nationale pour assurer la gestion des établissements publics de santé. Selon la Constitution roumaine, l’état d’urgence peut être prolongé autant de fois que cela s’avère nécessaire, mais uniquement avec l’accord du Parlement, qui doit donner son vote positif dans les cinq jours suivant la publication du texte au Journal officiel. L’opposition a déjà annoncé que son vote serait conditionné par la présentation par l’exécutif de mesures claires de stimulation de l’économie et de soutien de la population affectée par la pandémie. Le Parti social-démocrate estime qu’un plan économique consenti par toutes les forces politiques est nécessaire en ce moment et accuse le gouvernement de ne pas communiquer. L’Alliance des libéraux et des démocrates a déjà annoncé qu’elle ne voterait pas en faveur de la prolongation, parce qu’« il n’existe aucun plan de remise en marche de l’économie ». Le parti ProRomânia n’approuvera pas le décret non plus. En revanche, l’Union Sauvez la Roumanie, l’Union démocrate magyare de Roumanie et le parti du mouvement populaire soutiennent la démarche du président. Si le parlement rejette la prolongation de l’état d’urgence, le président devra révoquer le document immédiatement et les mesures ordonnées ne seront pas mises en œuvre.



    Coronavirus en Roumanie — 6.879 personnes, c’est le bilan le plus récent des infections au nouveau coronavirus en Roumanie. Parmi les personnes infectées, 1.051 ont guéri, 351 personnes sont décédées et plus de 220 malades sont actuellement en soins intensifs. Suceava (nord-est) continue d’être le département avec le plus de cas d’infections, suivi par la capitale, Bucarest, et les départements de Hunedoara (centre-ouest) et de Timiş (ouest). Nouvelle mesure pour endiguer la propagation du virus en Roumanie : près de 500 salariés des maisons de retraite, des établissements pour les personnes handicapées et des centres pour les enfants institutionnalisés sont, à compter de ce mardi, en confinement préventif sur leur lieu de travail ou à leur domicile. Par ailleurs, de nouveaux transports militaires avec des équipements de protection pour le personnel médical sont attendus en Roumanie chaque jour de la semaine en cours. Le ministre de l’Intérieur a annoncé mardi qu’un accord avait été conclu avec l’Eglise orthodoxe roumaine, par lequel les forces de l’ordre soutiennent et aident les fidèles et les prêtres en cette période pascale. Des dérogations ont été approuvées pour que les rituels ecclésiastiques puissent avoir lieu, en respectant les règles de distanciation sociale.



    FMI — L’économie de la Roumanie enregistrera une contraction de 5% en 2020, estime le Fonds monétaire international dans un rapport publié ce mardi. C’est une baisse importante, sur la toile de fond de l’épidémie de coronavirus, vu que la prévision précédente faisait état d’une avancée de 3,5%. Il est dit dans le rapport que l’économie roumaine connaîtra une reprise l’année prochaine, lorsqu’elle enregistrera une progression de 3,9%. Les nouvelles estimations du FMI sont beaucoup plus pessimistes que celles de la Banque Mondiale, qui préconisait la semaine dernière une croissance économique de 0,3% pour la Roumanie en 2020. A Bucarest, le ministre des Finances pense qu’un revirement de l’économie aura lieu à compter de la seconde moitié de l’année en cours. D’autre part, les nouvelles prévisions du FMI indiquent aussi une hausse explosive du taux de chômage en Roumanie, de 3,9% en 2019 à 10,1% en 2020, pour baisser à 6% en 2021. Au niveau global, le FMI estime qu’en raison de la pandémie, l’économie connaitra un recul de 3% en 2020, soit un déclin plus grave que celui de la période de crise de 2008-2009.



    Etude — Plus de trois quarts des Roumains pensent que la crise actuelle du COVID-19 sera longue et difficile, et plus de 50% d’entre eux ont peur d’être infectés avec le virus Sars-Cov-2. C’est l’Institut roumain pour les sondages d’opinion (IRSOP) qui le relate dans sa dernière étude, rendue publique cette semaine. Selon la plupart des personnes qui ont participé à l’enquête, le nombre de faillites dentreprises augmentera, ce qui engendrera des pertes d’emplois. 52% des habitants de la Roumanie s’attendent à une récession, ce qui ajoute des craintes économiques à celles liées directement au coronavirus. La perception générale est que les finances du pays sont pour le moins fragiles. Plus de 60% des personnes s’attendent à une augmentation du taux de l’inflation et du cours leu-euro. Malgré tout, l’étude en question signale également des tendances plus optimistes. Les Roumains espèrent que l’épreuve que le système de santé traverse et les mesures des autorités auront des effets positifs à long terme. La moitié de la population apprécie la gestion de la crise par le gouvernement, sans toutefois oublier de critiquer les autorités pour leurs défaillances. Dans le même temps, les Roumains continuent à voir l’Union européenne comme une source de sécurité. L’enquête a été réalisée par téléphone entre le 6 et le 11 avril, sur un échantillon représentatif de 768 personnes. La marge d’erreur est d’environ 3,6%.

  • 14.04.2020

    14.04.2020

    Coronavirus
    en Roumanie
    – 6.879 personnes, c’est le bilan le plus
    récent des infections au nouveau coronavirus en Roumanie. Parmi les personnes
    infectées, 1.051 ont guéries, 346 personnes sont décédées et plus de 220 malades sont
    actuellement en soins intensifs. Suceava (nord-est) continue a être le
    département avec le plus de cas d’infection, suivi par la capitale, Bucarest,
    et les départements de Hunedoara (centre-ouest) et de Timiş (ouest). Nouvelle mesure pour
    endiguer la propagation du virus en Roumanie : près de 500 salariés des maisons
    de retraite, des établissements pour les personnes handicapées et des centres
    pour les enfants institutionnalisés sont, à compter d’aujourd’hui, en isolement
    préventif sur leur lieu de travail ou bien à leur domicile. Par ailleurs, de
    nouveaux transports militaires avec des équipements de protection pour le
    personnel médical sont attendus en Roumanie chaque jour de la semaine en cours.
    Hier, un premier transport en provenance de Corée du Sud est arrivé.


    Etat d’urgence
    – Le président Klaus Iohannis a prolongé aujourd’hui
    l’état d’urgence instauré en raison du nouveau coronavirus. La prolongation est
    de 30 jours, soit jusqu’au 16 mai. Selon le chef de l’Etat, il n’y a pas de
    signe de ralentissement de la pandémie et « le danger n’est pas derrière
    nous ». Les écoles restent fermées et les prix des médicaments, des aliments,
    de l’eau, du gaz et de l’électricité peuvent être plafonnés. Dans le même temps,
    le gouvernement devrait prendre des mesures pour assurer la sécurité
    alimentaire des citoyens. Par ailleurs, le décret stipule de manière claire la
    possibilité de nommer du personnel des institutions de défense et de sécurité
    nationale pour assurer la gestion des établissements publics de santé. Selon la Constitution roumaine, l’état d’urgence peut être prolongé
    indéfiniment, mais uniquement sur validation du Parlement, qui doit donner son
    vote positif dans les cinq jours suivant la publication du texte au Journal
    officiel. La Constitution prévoit aussi de possibles élargissements ou
    restrictions de l’aire d’application de l’état d’urgence au moment de sa
    prolongation. L’opposition a déjà annoncé que son vote sera conditionné par la
    présentation par l’exécutif de mesures claires de stimulation de l’économie et
    de soutien de la population affectée par la pandémie. Le Parti social-démocrate
    estime qu’un plan économique consenti par toutes les forces politiques est nécessaire
    en ce moment et accuse le gouvernement de ne pas communiquer suffisamment. PRO
    România demande une reprise de l’activité de production et dans le domaine des
    services au 1er mai, à l’exception des communes les plus affectées
    par l’épidémie. L’Alliance des libéraux et des démocrates considère que les
    autorités centrales mènent une politique anti roumaine, alors que seulement une
    partie du pays est affectée par le coronavirus. En cas de rejet de la
    prolongation de l’état d’urgence par le Parlement, le président devra révoquer
    le document immédiatement et les mesures instituées n’entreront pas en
    application.

    Etude – Plus de trois quarts des Roumains pensent que la crise actuelle du
    COVID-19 sera longue et difficile et plus de 50% d’entre eux ont peur d’être
    infectés avec le virus Sars-Cov-2. C’est l’Institut roumain pour les sondages d’opinion
    (IRSOP) qui le relate dans sa dernière étude, rendue publique hier. Selon la
    plupart des personnes qui ont participé à l’enquête, le nombre de défaillances
    d’entreprises augmentera, ce qui engendrera des pertes d’emploi. 52% des
    habitants de la Roumanie s’attendent à une récession, ce qui rajoute des
    craintes économiques à celles liées directement au coronavirus. La perception
    générale est que les finances du pays sont pour le moins fragiles. Plus de 60%
    des personnes s’attend à une augmentation du taux d’inflation et du cours
    leu-euro. Malgré tout, l’étude en question signale également des tendances plus
    optimistes. Les Roumains espèrent que l’épreuve que le système de santé traverse
    et les mesures des autorités auront des effets positifs à long terme. La moitié
    de la population apprécie la gestion de la crise par le gouvernement, sans toutefois
    oublier de critiquer les autorités pour leurs défaillances. Dans le même temps,
    les Roumains continuer à voir l’Union européenne comme une source de sécurité. L’enquête
    a été réalisée par téléphone entre le 6 et le 11 avril, sur un échantillon représentatif
    de 768 personnes. La marge d’erreur est d’environ 3,6%.

    Coronavirus
    dans le monde
    – Le coronavirus a contaminé plus de 1,9
    millions de personnes dans le monde et l’on fait état de près de 120.000 morts.
    445.000 personnes ont guéri de la maladie. La Chine a approuvé des tests
    préliminaires sur les humaines de deux vaccins expérimentaux contre le
    Sars-Cov-2, alors que le pays essaye d’arrêter « l’importation » de nouveaux
    cas, notamment depuis la Russie. Hier, le président Vladimir Putin a déclaré
    que la situation a empiré en Russie, qui pourrait faire appel à l’armée pour
    gérer la crise, si nécessaire. Alors que certains pays prolongent les mesures
    de confinement, d’autres commencent à les relâcher. En Espagne par exemple, l’activité
    a repris dans l’industrie et le BTP, de manière progressive et sous condition du
    respect des mesures de distanciation sociale, d’hygiène et d’utilisation des
    espaces communs. La France a annoncé une prolongation du confinement jusqu’au
    11 mai, alors qu’en Italie, les autorités ont annoncé, à partir de demain, la
    réouverture de certains commerces : en plus des magasins alimentaires et des
    pharmacies, les librairies, les magasins de papeterie et d’habillement pour
    enfants rouvriront leurs portes. L’activité reprendra aussi dans quelques
    secteurs de l’industrie, mais pas dans toutes les régions.


    Nucléaire – Les autorités d’Ukraine essayent d’éteindre les feux de forêt qui touchent
    la région de la centrale nucléaire de Tchernobyl, au nord du pays. Des centaines
    de pompiers ont été détachés dans la zone affectée pour maîtriser les flammes.
    La fumée dégagée par la végétation brulée est extrêmement toxique, car la forêt
    conserve encore des traces des cendres de l’explosion du réacteur 4 de la
    centrale. Les experts mettent en garde contre le risque de propagation de cette
    fumée sur une large partie d’Europe, notamment sur la Roumanie, la République
    de Moldova, la Pologne, la Biélorussie, la Slovaquie et la Hongrie. Le feu de
    forêt a été signalé le 4 avril et, depuis, des vents violents ont entretenus
    les flammes. Un homme de 27 a été arrêté, car il aurait mis feu à des ordures,
    mais, à cause des rafales de vent, n’aurait pas réussi à éteindre les flammes.
    Rappelons que le nuage radioactif issu de l’accident nucléaire de 1986 a
    contaminé près des trois quarts de l’Europe.






    Météo – Baisse significative des températures sur la plupart du territoire. Deux
    alertes code jaune au temps mauvais sont en vigueur jusqu’à mercredi dans la
    matinée. Le vent soufflera avec 55-70 km à l’heure. Des précipitations mixtes
    sont attendues sur le relief, avec des chutes de neige en haute montagne, où la
    vitesse du vent ira jusqu’à 90 km à l’heure provoquant des tempêtes de neige. Les
    maximales vont de 5 à 24 degrés, avec 16 degrés et des éclaircies à midi à Bucarest.

  • 26.03.2020

    26.03.2020

    Coronavirus en Roumanie — Le ministre roumain de la Santé, Victor Costache, a démissionné aujourd’hui. L’annonce a été faite par le premier ministre Ludovic Orban, qui a précisé que le secrétaire d’Etat Nelu Tătaru deviendrait ministre par intérim. Par ailleurs, le nombre des décès des suites de l’infection au COVID-19 est arrivé à 17. 906 personnes sont infectées, dont plus de 100 parmi le personnel médical. 86 personnes ont guéri jusqu’à présent. Neuf Roumains sont décédés à létranger à cause de cette maladie : sept en Italie et deux en France. Le président de la Société roumaine de microbiologie, Alexandru Rafila, considère qu’au plus tard d’ici deux ou trois semaines, la Roumanie rapportera au moins 1.000 cas quotidiens d’infection, à cause de l’augmentation du nombre de personnes testées.



    Mesures spéciales — En Roumanie, en état d’urgence à cause de l’épidémie de coronavirus, le gouvernement approuve aujourd’hui de nouvelles mesures spéciales. On s’attend à une ordonnance d’urgence permettant de reporter le paiement des mensualités dues aux banques pour une période maximale de 9 mois. Elle s’appliquera tant aux personnes physiques qu’aux entreprises. L’annonce a été faite mercredi par le président Klaus Iohannis, qui a exprimé sa conviction que pendant ce laps de temps, l’économie et les gens se reprendraient, et que les choses entreraient plus facilement dans la normalité. Le ministre des Finances, Florin Cîţu, a expliqué qu’aucun certificat d’état d’urgence ne serait nécessaire pour obtenir une telle facilité. Une simple demande adressée à la banque suffira. Il a mentionné que la proposition a également été discutée avec la Banque nationale et avec le système bancaire. Le gouvernement de la Roumanie pourrait encore décider de l’octroi d’un bonus pour des conditions de travail particulièrement dangereuses, pour les personnels des autorités et des institutions responsables de la prévention, de la limitation et de des soins pour la COVID-19. Des mesures supplémentaires de protection sociale seront prises et des modifications seront apportées au régime de l’état de siège et de l’état d’urgence.



    Sondage — Six Roumains sur dix pensent que la situation globale générée par la pandémie de coronavirus peut affecter leur travail — selon une enquête réalisée par l’Institut roumain pour l’évaluation et la stratégie. Plus de trois quarts des sujets questionnés disent respecter strictement les mesures imposées par le gouvernement et le Comité national pour les situations d’urgence. La consigne de rester à domicile a été respectée par près de six personnes sur dix. Les courses sont la principale raison des Roumains pour quitter leur domicile. Dans le même temps, près de la moitié des gens croient que les autres ne respectent pas les recommandations des autorités. La plupart des participants à l’enquête déclarent s’informer sur la pandémie à la télévision. Plus de la moitié d’entre eux affirment que les nouvelles à ce sujet leur transmettent un sentiment de peur. Au moins sept personnes sur dix se déclarent satisfaites par l’activité des autorités locales et estiment que les actions des autorités centrales leur donnent le sentiment que la pandémie sera dépassée. En revanche, un tiers des Roumains sont d’avis que les autorités cachent des informations. L’enquête, réalisée entre le 21 et le 24 mars, a une marge d’erreur d’environ 2,5%.



    Rapatriement — Un groupe de 190 citoyens roumains a été rapatrié, mercredi soir, de Rome, par un vol de la compagnie aérienne nationale, TAROM, informe un communiqué du ministère des Affaires étrangères. L’action fait partie de la série des démarches communes du ministère des Affaires étrangères et du ministère des Transports, de l’Infrastructure et des Communications pour faciliter le retour au pays des citoyens roumains, non résidents, qui sont des travailleurs saisonniers. Ces personnes sont affectées par la limitation drastique des activités économiques qu’ils exerçaient en Italie ou sont des citoyens roumains qui se trouvaient dans la Péninsule dans des situations spéciales, sans possibilités réelles de continuer à rester dans ce pays. Dans ce contexte, le ministère roumain des Affaires étrangères appelle les citoyens roumains qui ont leur domicile ou leur résidence à l’étranger de respecter strictement les recommandations des autorités de ces Etats et souligne que les déplacements vers la Roumanie ne sont pas recommandés, parce qu’ils peuvent constituer un facteur supplémentaire de propagation de l’infection au coronavirus.



    Vols — Tarom, la compagnie roumaine de transport aérien suspend, à partir d’aujourd’hui, ses vols vers la France et l’Allemagne pour au moins deux semaines. Mercredi, elle avait également arrêté tous ses vols internes, suite aux restrictions imposées pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus. La mesure ne concerne pas les vols des aéronefs d’Etat, les vols cargo et de services postaux ou ceux qui assurent des services médicaux d’urgence. Tous les passagers affectés par la suppression des vols peuvent choisir entre le report de leur voyage sans frais supplémentaires ou le remboursement intégral des billets. En février, la Commission européenne approuvait l’accord d’un emprunt de 176 millions de lei (environ 36,5 millions d’euros) à Tarom. La compagnie se confronte à un déficit accru de liquidités à cause de l’augmentation des coûts d’exploitation suite au vieillissement de sa flotte. Selon la Commission européenne, ce crédit était indispensable pour permettre à Tarom de continuer son activité.



    Météo – Alerte orange au vent violent, jusquà vendredi matin, dans la région montagneuse du sud-ouest; les rafales auueindront les 80-110 Km/h. Vigilance jaune au vent sur tout le relief, jusquà vendredi matin. Les maximales vont de 5 à 16°, avec 10° à Bucarest.

  • 28.10.2019 (mise à jour)

    28.10.2019 (mise à jour)

    Gouvernement – Les bureaux permanents de la Chambre des députés et du Sénat de Bucarest ont décidé lundi d’un commun accord que les ministres du nouveau gouvernement soient auditionnés mardi et mercredi et que le vote d’investiture du cabinet Orban au plénum du Parlement ait lieu le 4 novembre. Entre temps, le chef de file des libéraux a poursuivi les pourparlers avec les partis parlementaires afin d’obtenir les 233 votes nécessaires. En échange de son vote au Parlement, l’Union Sauvez la Roumanie a fait savoir qu’elle a signé un accord politique avec le Parti national libéral qui prévoit entre autres de revenir à la tenue d’élections municipales en deux tours de scrutin. L’Alliance des libéraux et des démocrates pose elle aussi des conditions, à savoir que la modification de la législation en matière de Justice ne puisse être opérée que par le biais du débat parlementaire et qu’il soit interdit aux élus de changer de parti en cours de mandat. En ce qui le concerne, le Parti du mouvement populaire souhaiterait la relance des relations avec la République de Moldova voisine, pays à population majoritairement roumanophone ainsi que l’élimination des pensions de retraite spéciales, à l’exception des retraites des militaires. Les représentants du Parti social-démocrate et de PRO România se sont, eux, exprimés contre le cabinet Orban. S’il est validé, le nouveau gouvernement libéral succèdera au cabinet social-démocrate de Viorica Dăncilă, destitué par motion de censure.



    Vote — Le Ministères des Affaires étrangères de Bucarest a commencé à envoyer aux missions diplomatiques et aux bureaux consulaires de Roumanie les matériels nécessaires pour le vote à l’étranger pendant les prochaines élections présidentielles. Les 835 bureaux de vote qui seront mis en place à l’intention des Roumains de l’étranger, seront dotés entre autres, pour le premier tour de scrutin, de 4.483.907 bulletins de vote et de 7.739 tampons encreurs portant la mention « voté ». Une première pour ces élections c’est que, pour éviter les files d’attente, le vote des Roumains de la diaspora s‘étendra sur six jours: trois pour le premier tour de scrutin, à savoir du 8 au 10 novembre et trois autres pour le second, respectivement du 22 au 24 novembre. Par ailleurs, ceux qui se sont inscrits sur la plate-forme en ligne peuvent voter par correspondance aussi. Quelque 43 mille ressortissants roumains de l’étranger ont opté pour cette variante.



    Sondage — Les Roumains sont de plus en plus conscients de l’importance d’un mode de vie sain, ce qui se traduit par leur comportement alimentaire. 69% d’entre eux déclarent choisir des produits aussi naturels que possible, tandis que 68% optent pour les produits roumains, révèle une enquête. Par ailleurs, 35% des Roumains s’intéressent aux émissions télévisées, aux blogs et aux sites dédiés à la santé, à la nutrition et à l’activité physique. Sur les 32% des sondés qui affirment faire du sport au moins une fois par semaine, les plus actifs sont les jeunes âgés de 19 à 29 ans. Enfin, 34% des répondants déclarent prendre des compléments alimentaires ou suivre des traitements naturistes préventifs.



    Tennis — La Roumaine Simona Halep, ancienne n° 1 mondiale et 5e WTA a vaincu lundi la Canadienne d’origine roumaine Bianca Andreescu (4 WTA), (score 3-6, 7-6, 6-3), lors du match comptant pour le Groupe Violet au tournoi des championnes de Shenzhen, en Chine. Toujours lundi, dans le même groupe, Elina Svitolina d’Ukraine (8e WTA) a triomphé contre la Tchèque Karolina Pliskova (2e WTA), sur le score de 7-6, 6-4.


    Dimanche, au premier jour de la compétition, dans l’autre groupe du tournoi, l’Australienne Ashleigh Barty (1ère WTA) a vaincu la Suisse Belinda Bencic (7e WTA), tandis que la Japonaise Naomi Osaka (3e WTA) a eu raison de la Thcèque Petra Kvitova (6e WTA). Lors de sa première participation au tournoi des championnes, en 2014, Simona Halep s’est inclinée en finale devant l’Américaine Serena Williams.



    Météo — Le temps va se refroidir surtout dans l’ouest, le nord et le nord-est du territoire, où les températures vont s’approcher des normales de saison. Des pluies seront signalées sur le nord du pays. En haute montagne, notamment dans les Carpates orientales, on attend des giboulées et de la neige. Les températures maximales iront de 8° à 21°








  • Les Roumains face aux changements climatiques

    Les Roumains face aux changements climatiques

    Initié par l’adolescente suédoise Greta Thunberg, le mouvement de jeunes Fridays for Future visant à susciter une prise de conscience des problèmes climatiques et écologiques a déjà des adeptes en Roumanie. Du 20 au 27 septembre, plusieurs organisations environnementales ont organisé des protestations et des activités censées attirer l’attention des responsables sur le niveau de pollution et ses effets nocifs pour la santé. Depuis un an, d’autres événements similaires ont eu lieu en Roumanie, à commencer par la capitale.

    Mădălina Scarlat compte parmi leurs initiateurs : « Après Bucarest, nous nous sommes réunis dans d’autres villes pour protester et nous avons conçu ensemble le programme de cette semaine de manifestations. C’était une semaine spéciale, celle du Sommet de l’ONU sur le climat, à New York. Les représentants du mouvement Fridays for Future y ont été présents, pour tenter de convaincre les gouvernements des pays du monde à reconnaître l’état d’urgence climatique mondial et à adopter les mesures nécessaires pour diminuer l’impact des changements climatiques. »

    La semaine a débuté le 20 septembre par une marche de protestation, qui a réuni un millier de jeunes de 16-17 ans et dont le point de départ a été la Bibliothèque nationale de Bucarest. D’autres activités ont suivi dans les quelque 75 écoles participantes au mouvement de protestation. Les activités ne sont pas d’envergure, mais elles informent les jeunes et les mobilisent pour qu’ils contribuent à ralentir le réchauffement climatique et à réduire le niveau de pollution. Ces activités reposent sur l’idée que toute contribution individuelle compte.

    Mădălina Scarlat : « Chaque personne peut contribuer par une petite chose laquelle, si elle s’ajoute aux efforts communs, peut apporter une amélioration significative. Si nous limitons l’usage du plastique, si nous avons notre petite bouteille d’eau, que nous remplissons et portons avec nous, si au marché nous ne mettons plus, à chaque fois, les fruits et les légumes que nous achetons dans des sacs plastiques, mais dans les sacs en toile que nous avons pris soin d’emporter en partant de chez nous, toutes ces actions individuelles accumulées peuvent avoir un impact important et elles peuvent aussi éveiller la conscience d’autres personnes. »

    Pourtant, selon un récent sondage sur la façon dont les Roumains perçoivent les changements climatiques et le réchauffement global, 6% seulement des Roumains ont entendu parler du mouvement Fridays for Future et des actions initiées par la militante suédoise Greta Thunberg, alors que deux tiers des personnes interrogées ont entendu parler de l’Heure de la Terre et 36% d’entre eux y ont participé. 73% des sujets questionnés n’ont pas entendu parler de l’Accord de Paris, pourtant l’étude prouve que les Roumains sont très préoccupés par les problèmes de l’environnement. 96% des participants au sondage ont entendu parler du réchauffement global et 86% estiment que ce problème est des plus sérieux. Ces résultats sont réjouissants, surtout si on les compare avec les données d’une autre enquête réalisée en 2009. Il y a une dizaine d’années, les changements climatiques ne représentaient un sujet d’inquiétude que pour 16% des Roumains. A présent, plus de 25% des participants au sondage estiment que les changements climatiques constituent le deuxième grand problème de l’humanité, après la pauvreté.

    Quelles seraient les causes de ce changement d’attitude? Voici la réponse du sociologue Dan Jurcan : « La médiatisation de ce sujet a finalement eu des effets. Il ne suffit pas que les hommes politiques parlent de l’Accord de Paris. Les phénomènes météorologiques – qui se sont d’ailleurs produits en Roumanie aussi – sont plus convaincants. Cette année nous avons eu deux mini-tornades dans le sud du pays, un phénomène similaire s’est produit l’année dernière à Timișoara, dans l’ouest. Il est évident que les effets des changements climatiques sur de petites communautés, suivis par leur médiatisation, ont un impact au niveau cognitif et comportemental. »

    Selon la même étude, les campagnes d’écologisation ou de tri sélectif des déchets suscitent l’intérêt de moins de personnes que celles de reboisement – 75% contre 86%. Pourtant, les gens sont plus nombreux à participer aux campagnes d’écologisation (38%) qu’à celles de reboisement (33%).

    C’est pourquoi il faut faire la distinction entre l’intention et la participation, mais aussi entre ce que souhaite la population et ce que réalisent les autorités, estime Dan Jurcan : « Si la population avait une culture écologique plus solide, les comportements seraient différents. Par exemple, notre étude montre que les gens aiment dire qu’ils font le tri sélectif des déchets, alors qu’en pratique il n’en est pas ainsi. Et ce n’est pas de leur faute, car ils font preuve de bonne volonté. Le plus souvent, cette activité est entre les mains des autorités et des sociétés qui s’occupent de la collecte des déchets. Il y a aussi des histoires à succès, certains pouvoirs publics ont mis à la disposition des gens des sacs de couleurs différentes pour qu’ils séparent les déchets ménagers des déchets en plastique ou d’autres matériaux recyclables : le papier et le verre. Et les gens se sont conformés, ce qui signifie qu’au niveau de l’intention, ils sont prêts à adopter un comportement écologique. C’est aux autorités de créer les conditions appropriées. »

    Bien que cette étude contienne nombre d’éléments susceptibles de tempérer un optimisme trop hâtif, une de ses conclusions peut nous réjouir : les problèmes de l’environnement figurent à l’agenda public des Roumains. Dan Jurcan : « Lorsque le sujet est perçu comme important pour la société, il est normal que les réponses soient, elles aussi, positives. Ce thème a déjà pénétré dans la conscience du public, les gens en parlent et ça, c’est très important. Les changements climatiques ne sont plus un sujet véhiculé dans les cabinets ministériels et par quelques scientifiques qui tâchent de le faire inscrire à l’agenda public. Il y est déjà ». (Trad. : Dominique)

  • 18.09.2019 (mise à jour)

    18.09.2019 (mise à jour)

    Politique – La Cour constitutionnelle de Roumanie a débattu ce mercredi de la saisine de la première ministre Viorica Dăncilă concernant un possible conflit juridique lié au refus du président Klaus Iohannis à nommer les ministres intérimaires proposés mercredi dernier par la cheffe du cabinet de Bucarest. La semaine dernière, le chef de lEtat a annoncé quil refusait le remaniement quil jugeait d« inapproprié ». Viorica Dăncilă avait soumis une proposition de remaniement où elle présentait toujours des membres de lAlliance des libéraux et des démocrates pour les portefeuilles vacants, alors que les libéraux-démocrates avaient quitté le gouvernement de coalition quils avaient formé avec le Parti social-démocrate (PSD). Aujourdhui toujours, le comité exécutif du PSD se réunit pour discuter de la situation du gouvernement.



    Coopération – La première ministre roumaine Viorica Dăncilă a reçu ce mercredi, à Bucarest, la visite de son homologue polonais Mateusz Morawiecki, pour un second round de consultations intergouvernementales entre la Roumanie et la Pologne. La première réunion sest tenue au mois de mai de lannée dernière, à Varsovie, dans le contexte de la commémoration dune décennie de partenariat stratégique entre les deux Etats, de trois décennies de régimes démocratiques et dun siècle de relations diplomatiques. Les discussions de Bucarest devraient déboucher sur la signature de mémorandums dans plusieurs domaines-clés, infrastructure routière, énergie, transports, communications, numérisation, entrepreneuriat ou encore gestion des fonds européens.



    Retraites – Le projet dimposition des retraites spéciales, déposé par le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, a été adopté par le Sénat de Bucarest, après avoir reçu mardi lavis favorable de la Commission de budget-finances. Le texte prévoit dintroduire un impôt de 30% sur les pensions de retraite comprises entre 7000 lei (1480 euros) et 10.000 lei (2115 euros). En même temps, un impôt de 50% serait appliqué aux retraites dépassant les 10.000 lei. Les pensions de retraite des anciens chefs dEtat de la Roumanie seront soumises au même système dimposition. Lacte normatif sera transmis à la Chambre des Députés, for décisionnel en la matière.



    Sondage – 26% des Européens se sont vu contraints à travailler à temps partiel en 2018, faute demploi en CDI, apprend-on auprès de lEurostat. 24% des citoyens communautaires ont choisi un emploi mi-temps pour soigner des enfants en bas âge ou des parents malades. Sur lensemble des pays pris en compte, cest la Grèce qui affichait le pourcentage le plus important de salariés à temps partiel, 70%, suivie par lItalie (66%), Chypre (65%), la Bulgarie (59%), lEspagne (56,5%) et la Roumanie (54,9%). Au pôle opposé, on retrouve lEstonie (6%), la Belgique, la République Tchèque et la Slovénie, 7% chacune et les Pays Bas (8%). Sur le nombre total des personnes travaillant à mi-temps au sein de lUE, en 2018, celles âgées de 20 à 64 ans représentaient un cinquième.



    Décès — Ce mercredi, le metteur en scène Alexandru Darie, très connu en Roumanie, est décédé. Né le 15 juin 1959, à Bucarest, dans une famille d’acteurs, il est sorti, dans les années ’80, de l’Université nationale d’art théâtral et cinématographique I. L. Caragiale de la capitale roumaine. Depuis qu’il était encore étudiant, en tant que metteur en scène d’un spectacle de l’écrivain roumain Marin Sorescu, il avait été récompensé du Grand prix pour la meilleure production au festival international des Ecoles de théâtre Jacques Lecoq de Riccione, en Italie. Les pièces qu’il a mises en scène ont été jouées à succès en Roumanie, mais aussi au Royaume Uni, au japon, en Chine ou en Russie. Depuis 2002, Alexandru Darie était directeur du prestigieux Théâtre Bulandra de Bucarest, et entre 2006 et 2011, il a été président de l’Union des théâtres d’Europe. Il a été décoré de l’Ordre national « Service fidèle », décerné par le président de la Roumanie, de l’Ordre « L’Etoile de la solidarité italienne » et était Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres accordé à l’initiative du Ministère de la Culture et de la Communication de France.