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  • 20.12.2018 (mise à jour)

    20.12.2018 (mise à jour)

    Motion de censure — Le parlement roumain a rejeté jeudi la seconde motion de censure déposée cette année contre le gouvernement PSD-ALDE dirigé par Viorica Dăncila. Intitulée « Cela suffit ! Le gouvernement Dragnea — Dăncilă, la honte de la Roumanie », la motion a été initiée par les trois partis qui forment l’opposition parlementaire : le PNL, l’USR et le PMP. La démarche de l’opposition n’a pas réussi à atteindre le seuil des 233 voix nécessaires pour faire tomber le gouvernement. Seuls 161 députés et sénateurs ont voté en faveur de la motion. L’opposition soutenait que le maintien de l’actuel Cabinet représente un danger pour les intérêts nationaux et pour la stabilité économique et politique de la Roumanie. Les signataires de laDancila, motion critiquent les modifications apportées aux lois de la justice et reprochent au premier ministre le non-respect du programme de gouvernance assumé au début du mandat. Dans sa réplique, la première ministre a accusé que l’alternative proposée par l’opposition ne fera que mettre un coup de frein aux augmentations salariales, sinon les diminuer. Viorica Dancila a défendu les lois de la justice, soulignant leur adoption par le parlement, alors que les précédentes lois avaient été adoptées par ordonnance d’urgence.



    Union européenne — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, recevra, vendredi à Bucarest, le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, dont le pays assure actuellement la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne. Le chancelier autrichien remettra symboliquement le relais de la présidence du Conseil de l’UE à la Roumanie, dont le mandat de six mois débutera au 1er janvier 2019. Au cours de leur entretien, MM Iohannis et Kurz échangeront sur des thèmes prioritaires de l’agenda européen, tels l’avenir de l’Union, le futur budget communautaire pour l’après 2020, le Brexit ou encore les prochaines élections européennes. Mercredi, lors d’une rencontre avec les ambassadeurs des Etats membres de l’UE accrédités en Roumanie, le président Klaus Iohannis a déclaré que l’objectif de la présidence roumaine du Conseil de l’UE était de faire démarrer au plus vite les négociations sur les futures relations entre l’Union et le Royaume Uni, si l’Accord conclu par les deux parties était ratifié par le Parlement de Londres et approuvé par le Législatif communautaire. M. Iohannis a également affirmé que la Roumanie soutenait une Union européenne plus forte, plus proche de ses citoyens, dont elle pourrait assurer la sécurité et la prospérité. Le président de la Roumanie a aussi mis en exergue l’importance du sommet informel du Conseil européen de Sibiu, prévu le 9 mai 2019, consacré à l’agenda stratégique de l’UE pour la période 2019 – 2024.



    Réactions — L’Organisation des professionnels du marché de capital de Roumanie considère que l’éventuelle adoption de l’ordonnance d’urgence concernant la modification du Code Fiscal serait l’attaque la plus brutale et la plus irrationnelle contre le marché financier roumain depuis sa création en 1995. La Bourse des valeurs de Bucarest est à nouveau dans le rouge après une ouverture en légère hausse, jeudi matin. Mercredi a été une journée noire pour le marché financier local. Les banques ont enregistré des pertes importantes, ainsi que les compagnies du secteur énergétique et des utilités après que, mardi, le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, avait annoncé l’adoption, jusqu’à la fin de l’année, de plusieurs mesures fiscales et budgétaires par Ordonnance d’urgence du gouvernement. Le milieu d’affaires de Roumanie a attiré l’attention sur les effets négatifs des futures taxes annoncées par l’Exécutif pour 2019. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a appelé le gouvernement à changer d’avis, à négocier avec les syndicats et avec les organisations patronales et à proposer, sur la base des discutions et d’une analyse approfondie, un contenu soutenable du document.



    Commémoration — Les sirènes d’alarme se sont fait entendre ce jeudi à Timişoara (ouest) pendant trois minutes, en souvenir du 20 décembre 1989, lorsque la ville était proclamée « première ville libérée du communisme » en Roumanie. Ce jour-là, les travailleurs des grandes usines de Timişoara étaient entrés en grève et des dizaines de milliers d’habitants avaient investi le centre-ville. L’armée était retournée dans les casernes, les personnes arrêtées étaient remises en liberté et les revendications de la population étaient lues depuis le balcon principal de l’Opéra de la ville. Le premier comité révolutionnaire, appelé le Front démocratique roumain, s’était aussi constitué en ce 20 décembre 1989. Egalement aujourd’hui, des membres des familles des victimes de Timisoara se sont rendus en pèlerinage à Bucarest, pour commémorer une des pages les plus tristes de l’histoire. Les cadavres de 44 héros de Timişoara, tués par balles le 17 décembre, avaient été incinérés au crématorium de la capitale.



    Justice — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a décidé de suspendre l’exécution des peines prononcées contre d’anciens hauts dignitaires ou chefs d’institutions condamnés pour corruption. Cela concerne, entre autres, l’ancienne ministre au Développement régional, Elena Udrea, l’ancienne procureure en chef de la Direction d’investigation des infractions de crime organisé et de terrorisme (DIICOT), Alina Bica, les deux incarcérées au Costa Rica depuis début octobre, mais aussi de l’ancien chef du Fisc roumain, Serban Pop, ou des anciens ministres et parlementaires sociaux-démocrates Dan Şova et Constantin Niţă. Ils ont tous été remis en liberté jusqu’au traitement définitif des contestations, déposées par leurs avocats respectifs, contre la composition des formations collégiales de cinq juges, qui avaient rendu les décisions. Cette année, la composition de ces formations collégiales a fait l’objet de trois tirages au sort à la Cour suprême, suite à la modification de la loi de l’organisation judiciaire, à la décision de la Cour constitutionnelle, saisie par le gouvernement en la matière et suite aussi à la contestation formulée par le leader du Parti social-démocrate Liviu Dragnea, mis en examen dans une affaire de corruption à la Cour d’appel de Bucarest.



  • La semaine 30.11 – 05.12.2015

    La semaine 30.11 – 05.12.2015

    Les Roumains ont célébré la Fête nationale

    La Fête nationale de la Roumanie a été célébrée le 1er décembre par les Roumains de partout. Les 97 ans écoulés depuis l’union de tous les Roumains en un seul Etat ont été marqués, dans le pays comme à l’étranger, par des cérémonies religieuses, des défilés militaires, des concerts ou des réceptions. A Bucarest, des milliers de personnes ont assisté à la traditionnelle parade militaire à laquelle ont pris part plus de 2.600 militaires et spécialistes, ainsi que des équipements divers, dont véhicules de combat, blindés, avions Hercules et Spartan et hélicoptères. Pour la première fois, un détachement formé de soldats roumains blessés sur les théâtres d’opérations des Balkans occidentaux, d’Afghanistan et d’Irak a participé à cette cérémonie. Ont également été présentes des unités militaires de pays tels la République de Moldova, la Bulgarie, les Etats-Unis, la Pologne et la Turquie. De hauts responsables roumains ont assisté à cette parade miliaire. Parmi eux, le président du pays, Klaus Iohannis et le premier – ministre Dacian Cioloş. Les deux ont plaidé en faveur d’un nouveau commencement en matière de pratiques, de comportements et de mentalités, ainsi que pour le respect des symboles nationaux et l’appréciation de ceux qui contribuent à la promotion des valeurs au sein de la société roumaine.

    La contribution de la Roumanie au sein de l’OTAN

    Dans le cadre des mesures de renforcement de la défense collective du flanc oriental de l’OTAN, la Roumanie a accepté d’accueillir sur son sol le Commandement de la Division Multinationale du Sud – Est et l’Unité d’intégration des forces alliées. Le ministre roumain des Affaires étrangères a signé mercredi à Bruxelles l’accord censé assurer le cadre juridique nécessaire au fonctionnement de ces deux structures. Le rôle clé de la Roumanie et sa contribution significative au sein de l’Alliance ont été officiellement reconnus par les Etats-Unis aussi. A Washington, la Chambre des Représentants a adopté une résolution célébrant les 135 années de relations diplomatiques entre les deux pays. Le document souligne l’engagement de Bucarest, dans le cadre de l’OTAN, son rôle de premier chef en tant qu’allié des Etats Unis, ainsi que l’importance du partenariat stratégique bilatéral dans la promotion de la sécurité transatlantique et régionale. Par ailleurs, quelque 70 éléments d’équipement militaire américain, en provenance d’Allemagne, ont été entreposés cette semaine sur la base militaire de Mihail Kogălniceanu, dans le sud-est de la Roumanie.

    La Roumanie salue la décision de l’OTAN d’inviter le Monténégro à devenir membre de l’Alliance.

    Présent à Bruxelles, à la réunion des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’OTAN, le chef de la diplomatie roumaine, Lazăr Comănescu, a rappelé que la Roumanie, qui a rejoint l’Alliance en 2004, avait elle aussi bénéficié de la politique des portes ouvertes de l’organisation. Il a précisé que c’était le tour de Bucarest d’appuyer les nouveaux aspirants à l’adhésion à l’OTAN.Lazăr Comănescu: (track) En tant que message, cette décision est très importante aussi pour les pays qui entretiennent des relations de partenariat avec l’Alliance, et je me réfère en tout premier lieu à la République de Moldova, à la Géorgie et à l’Ukraine. La Roumanie a salué la décision de l’Alliance d’inviter le Monténégro à la rejoindre, ce qui portera à 29 le nombre de ses membres.

    Le Législatif de Bucarest a voté en faveur de la levée de l’immunité du sénateur Dan Şova

    Le Parlement de Bucarest a voté jeudi la levée de l’immunité du sénateur social-démocrate Dan Şova. Quelques heures plus tard, ce dernier a été retenu par les procureurs anticorruption dans une nouvelle affaire. Şova est accusé de trafic d’influence dans un dossier portant sur la signature d’un contrat d’assistance juridique avec une entreprise énergétique d’Etat. Selon la Direction nationale anti-corruption, entre 2011 et 2014, il aurait reçu 100 mille euros en échange de son intervention auprès du directeur général de cette compagnie pour la conclusion d’un contrat avec un certain cabinet d’avocats. Le Sénat avait rejeté en mars dernier une autre demande d’arrestation formulée par la DNA à l’encontre de Dan Sova, accusé de corruption dans une affaire visant la signature de plusieurs contrats frauduleux avec les complexes énergétiques de Rovinari et Turceni. Le premier – ministre démissionnaire Victor Ponta est lui aussi poursuivi dans cette affaire. Par ailleurs, la Commission juridique de la Chambre des députés de Bucarest a donné son aval, mercredi, à la demande du Parquet national anticorruption de placer en détention provisoire les parlementaires libéraux Ioan Oltean et Catalin Teodorescu poursuivis pour corruption. L’avis consultatif de la Commission précède le vote du plénum de la Chambre des députés, prévu la semaine prochaine.

    Le projet de budget 2016

    La ministre roumaine des finances, Anca Dragu, a présenté les principaux indicateurs sur lesquels repose le projet de budget 2016. Ce dernier vise à assurer la stabilité et la prédictibilité fiscale, dans le but de renforcer la confiance du milieu des affaires et de stimuler les investissements privés, tout en renforçant l’efficacité des ressources budgétaires. La responsable roumaine a fait savoir que le document prévoyait également la majoration de 5% des pensions de retraite, ainsi que des hausses salariales dans le secteur public, telles que décidées par le Parlement et l’ancien cabinet. Par ailleurs, plusieurs domaines, à savoir la Défense, les Investissements, la Santé et l’Education se verront allouer des enveloppes budgétaires plus conséquentes. Le budget 2016 table sur un déficit inférieur à 3% du PIB et une croissance économique de plus de 4%. Les principales mesures fiscales à mettre en place à partir de l’année prochaine portent principalement sur la baisse de la TVA de 24 à 20% et sur la diminution des impôts sur les dividendes de 16 à 5%.(trad. Mariana Tudose)

  • 03.12.2015 (mise à jour)

    03.12.2015 (mise à jour)

    Corruption – Le sénateur social-démocrate Dan Sova a été retenu jeudi pour 24h par les procureurs anticorruption. Celui-ci est accusé de trafic d’influence dans un dossier ayant trait à la signature d’un contrat d’assistance juridique avec la Centrale de chauffage centralisé de Govora. Cette mesure est survenue quelques heures après que le Sénat de Bucarest ait approuvé la demande du Parquet national anticorruption de placer Dan Sova en détention provisoire. Le Sénat a rejeté en mars une première demande d’arrestation formulée par la DNA à l’encontre de Dan Sova accusé de corruption dans une affaire visant la signature de plusieurs contrats frauduleux avec les complexes énergétiques de Rovinari et Turceni. Par ailleurs, la Commission juridique de la Chambre des députés de Bucarest a donné l’aval, mercredi, à la demande du Parquet national anticorruption de placer en garde à vue et en détention provisoire les parlementaires libéraux Ioan Oltean et Catalin Teodorescu poursuivis pour des faits de corruption. L’avis consultatif de la Commission précède le vote du plénum de la Chambre des députés, prévu la semaine prochaine.

    Budget – Le projet de budget 2016 a figuré jeudi à l’agenda du gouvernement de Bucarest. Selon la ministre des Finances, Anca Dragu, le projet sera posté avant la fin de la semaine sur le site du ministère pour entrer ensuite en débat public. La ministre a précisé que le budget 2016 visait à assurer la stabilité et la prédictibilité fiscale, dans le but de renforcer la confiance du millieu des affaires et de stimuler les investissements privés, tout en renforçant l’efficacité des ressources budgétaires. Le budget sur 2016 table sur un déficit de 2,8% du PIB et une croissance économique de 4,1%. Pour sa part, le premier ministre, Dacian Ciolos, a déclaré que l’actuel projet comporte également la majoration de 5% des pensions de retraite et la hausse de 10% des salaires dans la fonction publique. Les principales mesures fiscales à mettre en place à partir de l’année prochaine portent principalement sur la baisse de la TVA de 24 à 20% et sur la diminution des impôts sur les dividentes de 16 à 5%.

    Commerce – En Roumanie, le commerce en détail a augmenté de 12,1% au mois d’octobre, par rapport à la même période de l’année dernière. Il s’agit de la croissance la plus importante en UE, selon l’Eurostat. Sur l’ensemble de l’Union, le commerce en détail a progressé de 3,1% en octobre, alors que dans la zone euro l’avance a été de 2,5%. La Roumanie est suivie par la Lituanie, avec une croissance de 6,6% et par l’Estonie, avec 6,5%. Au pôle opposé, le commerce en détail a baissé au Luxembourg (de 8,5%), mais aussi en Bulgarie, en Belgique et en Finlande. A comparer avec le mois de septembre 2015, alors on constate que le commerce en détail est resté stable en UE et a baissé de 0,1% au sein de la zone euro.

    Dossiers – Le président roumain Klaus Iohannis a rejeté jeudi les demandes de grâce formulées par l’ancienne ministre de la Jeunesse et du Sport, Monica Iacob-Ridzi, ainsi que par l’ancien directeur de l’Institut de recherches alimentaires Gheorghe Mencinicopschi, a fait savoir l’administration présidentielle. En février Monica Iacob-Ridzi a été condamnée définitivement à 5 ans de prison ferme dans un dossier dans lequel elle est accusée d’abus de fonction lors de l’organisation de la Journée de la Jeunesse en 2009. Pour sa part, Gheorghe Mencinicopschi est en train d’exécuter depuis août 2014 une peine de 8 ans de prison ferme dans le dossier de la privatisation frauduleuse de l’Institut de recherches alimentaires dont il avait été le directeur.

    Programmes – Tous les programmes opérationnels des Etats membres de l’UE pour l’exercice 2014 – 2020 ont été adoptés, a fait savoir jeudi la commissaire européenne à la politique régionale, Corina Cretu. Selon la commissaire, la Roumanie s’est vu allouer 22,4 milliards d’euros pour la période mentionnée. Corina Cretu a également affirmé avoir débattu avec l’actuel gouvernement de Bucarest des manières de maximiser les efforts pour finaliser les projets financés de fonds européens dans le cadre de l’exercice 2007 – 2013. Une équipe de la Commission Européenne se trouve actuellement à Bucarest pour travailler aux côtés des autorités roumaines sur ces projets jusqu’à la fin de l’année, a encore précisé la commissaire européenne à la politique régionale, Corina Cretu.

    OSCE – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Lazar Comanescu participe à Belgrade à la 22e réunion du Conseil ministériel de l’OSCE. Selon un communiqué du MAE de Bucarest, la Roumanie continuera à promouvoir la mise en place de tous les principes et engagements assumés sur les plans politique, militaire, économique et humanitaire. Par ailleurs, Bucarest soutient le rôle assumé par l’OSCE dans le conflit ukrainien, tout comme ses efforts de résoudre les situations de crise prolongée. En marge du Conseil ministériel, le chef de la diplomatie roumaine a eu jeudi des entrevues bilatérales avec ses homologues d’Ukraine et de Norvège.

    Météo – Les météorologues annoncent un ciel plutôt couvert en Roumanie dans les 24 prochaines heures. On attend de la neige en montagne et des pluies éparses sur le reste du territoire. Les températures maximales iront de 2 à 11 degrés.

  • 19.11.2015 (mise à jour)

    19.11.2015 (mise à jour)

    Visite – Plusieurs cérémonies à la mémoire des soldats roumains ayant participé à la libération de la Tchécoslovaquie pendant la Deuxième Guerre Mondiale se sont déroulées jeudi à Zvolen, en Slovaquie. C’est ici que se trouve le plus grand cimetière de l’étranger de l’Armée roumaine recensant 11.000 tombes des militaires roumains. Le président roumain, Klaus Iohannis et son homologue slovaque, Andrej Kiska, déposeront des couronnes de fleurs et remettront des décorations à plusieurs vétérans de guerre. Mercredi, à Bratislava, Iohannis a déclaré que la Roumanie et la Slovaquie n’étaient pas des destinations visées par les réfugiés. A son tour, le président slovaque Andrej Kiska a affirmé que, tout en restant solidaires, les pays devraient prendre des mesures afin que des attentats comme celui de Paris ne se répètent plus. Le chef de l’Etat roumain a également rencontré le premier ministre Robert Fico et des représentants des jeunes professionnels roumains qui travaillent à Bratislava.

    Gouvernement – A Bucarest, le nouveau gouvernement dirigé par le technocrate Dacian Ciolos a entamé jeudi son activité. Les débats de la première séance du cabinet ont porté sur le projet du budget 2016, la réforme administrative et l’état de l’absorption des fonds européens. Pour ce qui est de l’organisation des ministères, Dacian Ciolos a précisé que seules 5 institutions étaient visées par des changements de structures et des réorganisations mineures. Et le premier ministre d’ajouter que le ministère du Travail aura aussi des départements chargés du dialogue social, alors que la mission du nouveau ministère de la Consultation Publique sera de communiquer directement avec la société civile. Notons que l’équipe de l’ancien commissaire européen chargé de l’Agriculture est dominée par des technocrates sans appartenance politique, avec de l’expérience dans le secteur privé, dans les institutions européennes et dans la société civile.

    JAI – Le ministre roumain de l’Intérieur, Petre Tobà, participe vendredi à Bruxelles au Conseil extraordinaire Justice et Affaires intérieures, convoqué suite aux événements tragiques de France. Selon un communiqué du minstère, les débats porteront sur les manières de renforcer la capacité de réponse de l’UE suite aux attaques de Paris. S’y ajoutent des sujets liés au renforcement des contrôles aux frontières extérieures de l’Union, au trafic d’armes à feu, au registre européen des noms des passagers et au financement du terrorisme.

    Corruption – Le procureur en chef de la Direction nationale anticorruption a demandé jeudi au Sénat de Bucarest d’approuver l’interpellation et la mise en détention provisoire du sénateur Dan Sova, accusé de trafic d’influence dans un nouveau dossier de corruption. Selon les procureurs, entre 2011 et 2014, celui-ci aurait demandé et reçu des pots-de-vin chiffrés à 100.000 euros pour garantir la conclusion d’un contrat entre la société CET Govora et un cabinet d’avocats. Le directeur de la Centrale Electrique Govora, Mihai Bàlan, a été retenu jeudi par les procureurs. Rappelons – le, en mars, la Direction Nationale Anticorruption avait demandé au Sénat roumain d’approuver l’interpellation et l’arrestation de Dan Sova, ancien ministre des Transports, dans un autre dossier visant les compagnies énergétiques de Turceni et Rovinari. Dan Sova a été déféré à la justice, aux côtés de l’ancien premier ministre Victor Ponta, les deux ayant été accusés de corruption.

    Colectiv – Une patiente blessée dans l’incendie du 30 octobre dans la discothèque bucarestoise Colectiv est décédée jeudi dans la capitale roumaine, portant le bilan des décès à 57. En même temps, le ministère roumain de la Santé a fait savoir qu’il y avait encore 44 blessés de l’incendie hospitalisés à Bucarest, dont 11 en état critique et grave et 33 stable. 30 autres personnes ont été transférées dans des hôpitaux de l’étranger.

    TVA – En 2013, la Roumanie a eu le plus grand déficit en Europe Centrale et de l’Est pour ce qui est de la collecte de la TVA, soit de 41,1%, informent les spécialistes de PricewaterhouseCoopers. Ce déficit résulte de la différence entre les recettes au budget de l’Etat de la TVA et les recettes réelles. C’est la République tchèque qui a enregistré le moindre déficit à ce chapitre en UE, à savoir de 22,4%, alors que la Hongrie, la Pologne et la Slovaquie ont eu les niveaux les plus élevés. Selon PricewaterhouseCoopers ces dernières années, plusieurs pays dont la Roumanie, la Slovaquie et la Pologne ont démarré des réformes dans leurs administrations fiscales et des programmes de modernisation censés réduire le déficit de la collecte de la TVA. A noter aussi que ce problème commun prive les budgets d’Etat des 5 pays concernés d’environ 27 milliards d’euros par an.

    Tennis – Le joueur roumain de tennis Florin Mergea et son compère de double, l’Indien Rohan Bopanna, ont été vaincus jeudi par la paire italienne Simone Bolelli – Fabio Fognini au Tournoi des champions de Londres. Mergea et Bopanna ont déjà obtenu la qualification pour les demi – finales. Par ailleurs, la paire Horia Tecau/ Jean Julien Roger s’est qualifiée pour les demi – finales et doit rencontrer vendredi les Français Pierre-Hugues Herbert şi Nicolas Mahut.C’est pour la première fois que la Roumanie est représentée par deux sportifs à ce Tournoi des champions, qui réunit les huit meilleurs joueurs de la saison 2015 et les huit meilleurs couples masculins de la compétition de double.

    Météo – Le temps restera doux en Roumanie dans les 24 prochaines heures. Le ciel sera couvert sur l’ouest, le centre et le nord et l’on attend des précipitations mixtes sur les sommets des Carpates Orientales. Les températures maximales iront de 11 à 21 degrés.

  • 17.09.2015

    17.09.2015

    Corruption – Le premier ministre social-démocrate Victor Ponta et un autre membre du PSD, le sénateur Dan Sova ont été traduits en justice ce jeudi par la Direction nationale anti-corruption pour des faits de corruption. Le 5 juin, les procureurs ont annoncé que M Ponta était poursuivi pour faux en écriture sous seing privé, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent dans le dossier de corruption visant des contrats d’assistance juridique avec les compagnies énergétiques Turceni et Rovinari, dans le sud. Les procureurs ont également constaté la necessité de continuer la poursuite pénale à l’encontre de Victor Ponta pour un conflit d’intérêt, relatif à ses fonctions de premier ministre. Dans le même dossier, l’ex-ministre des Transports du cabinet Ponta, le sénateur Dan Sova est poursuivi pour complicité d’abus de fonctions. Il est accusé d’avoir reçu plusieurs centaines de milliers d’euros pour faciliter des contrats ayant généré un manque à gagner de plus de 16 millions d’euros à l’Etat roumain. Premier chef du cabinet de Bucarest à faire l’objet d’une enquête pénale durant le mandat, Victor Ponta a rejeté les accusations des procureurs, ainsi que les demandes de démissionner formulées par le président Klaus Iohannis et l’opposition libérale.

    Migration – Entre 4.000 et 5.000 migrants se trouvaient jeudi matin à la gare de Tovarnik, ville croate proche de la frontière serbe, dans l’espoir de prendre un train pour Zagreb, a indiqué un porte-parole du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) Jan Kapic, cité par l’AFP. Les candidats à l’exil, dont certains fuyant les guerres en Syrie et en Irak, sont arrivés dans la nuit de mercredi à jeudi après avoir traversé la frontière serbo-croate. Les migrants ont commencé à affluer en Croatie au cours des dernières 24 heures, après la fermeture par la Hongrie de sa frontière, principal point d’entrée dans l’Union européenne. Entre temps, la situation était calme à la frontière serbo-hongroise après les confrontations, mercredi, entre immigrants et forces de l’ordre hongroises. L’Autriche a ré-instauré le contrôle aux frontières, y compris à la frontière avec l’Allemagne. Rappelons-le, Bucarest condamne la manière dont Budapest agit dans la crise des réfugiés, ainsi que l’intention de la Hongrie d’ériger une barrière à la frontière commune, similaire à celle construite à la frontière avec la Serbie. Par ailleurs, le Parlement européen a approuvé aujourd’hui la proposition de la Commission de redistribuer les 120 mille demandeurs d’asile se trouvant déjà en Italie, Grèce et Hongrie dans d’autres pays membres. Lundi, les ministres de l’intérieur de l’UE n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur un mécanisme de redistribution. Bucarest accueillera plus de 1700 demandeurs d’asile se trouvant actuellement en Italie et en Grèce et quelque 80 migrants extra-communautaires. La Roumanie, aux côtés de neuf autres pays de l’UE, refuse les quotas obligatoires de réfugiés.

    Conseil – Le Conseil suprême de défense du pays s’est réunit aujourd’hui à Bucarest pour débattre notamment des stratégies de défense et de sécurité publique, ainsi que des pas à suivre dans la gestion de la crise des migrants. Le président Klaus Iohannis a déclaré hier devant les deux chambres du Parlement que la Roumanie était solidaire avec les pays touchés par cette crise et qu’elle agissait dans l’esprit du respect des droits de l’homme. Il s’est prononcé pour une approche réaliste basée sur le dialogue et les consultations avec les pays de l’UE et non pas pour une gestion purement bureaucratique. La réunion du Conseil suprême de défense du pays examine aussi le plan de mise en oeuvre des stratégies nationales de défense du pays et de sécurité publique, ainsi que le Livre blanc sur la défense.

    Fonds – La Roumanie a encore à rembourser, d’ici 2023, plus de 4,8 milliards d’euros du crédit stand-by contracté en 2009 auprès des bailleurs de fonds internationaux, a fait savoir le ministère des Finances publiques de Bucarest. La dette envers le FMI étant déjà payée, il reste encore celles envers la Banque mondiale et la Commission européenne. En 2009, Bucarest avait contracté un crédit stand-by sur 24 mois d’une vingtaine de milliards d’euros accordés par le FMI, l’UE et par la Banque Mondiale. Par le biais de cet engagement, la Roumanie a utilisé sept tranches sur les huit prévues. La huitième a été considérée comme préventive par les autorités roumaines et elle n’a pas été utilisée. Le premier ministre roumain Victor Ponta a récemment déclaré que la Roumanie n’avait plus besoin de prêts de la part du FMI et de la Commission européenne, mais il a précisé qu’en cette période tourmentée pour la région et pour l’Europe, les accords avec ces institutions étaient nécessaires. Par ailleurs, une délégation de la Banque mondiale se trouve à Bucarest, alors que le dernier accord conclu par la Roumanie avec les bailleurs de fonds arrive à échéance en septembre.

    Défense – Le ministre roumain de la défense, Mircea Dusa et le chef de l’Etat major général, le général Nicolae Ciuca sont présents aujourd’hui à des activités en marge de l’exercice militaire HISTRIA 15. Quelque 7 mille militaires et civils des institutions de défense, d’ordre public et de sécurité nationale y participent. L’exercice est basé sur un scénario complexe, adapté à l’environnement sécuritaire actuel et vise à renforcer la capacité des militaires roumains à remplir leurs missions en situation de crise ou de guerre. A Arad, dans l’ouest de la Roumanie, environ 500 militaires roumains aux côtés de marines américains déployés en Europe déroulent du 14 au 19 septembre l’exercice militaire Platinium linx 15.2.

    Ambassadeur – Le nouvel ambassadeur des Etats Unis à Bucarest, le diplomate américain Hans Klemm a prêté le serment d’investiture, en présence du secrétaire américain d’Etat John Kerry, durant une cérémonie au siège du Département d’Etat. Selon l’ambassade roumaine à Washington, dans son discours, John Kerry a présenté la Roumanie comme un allié des Etats Unis soulignant l’excellente relation entre les deux pays et la coopération dans la promotion de la stabilité régionale et globale. Le secrétaire d’Etat a également salué les efforts de la Roumanie de combattre la corruption, soulignant que Bucarest constituait un exemple en la matière. Pour sa part, Hans G Klemm a précisé qu’en tant qu’ambassadeur il se concentrera sur le développement des relations économiques roumano-américaines. L’assistance dans le domaine de la lutte contre la corruption figurera aussi parmi les priorités de son mandat, a également déclaré Hans G Klemm.

  • Korruptionsverdächtiger Premierminister Ponta lehnt Rücktritt ab

    Korruptionsverdächtiger Premierminister Ponta lehnt Rücktritt ab

    Eine
    unmögliche Situation, nannte Staatspräsident Johannis die Zustände nach der Ankündigung der
    Antikorruptionsbehörde DNA, gegen den Premierminister Victor Ponta wegen
    Korruptionsvorwürfe zu ermitteln. Mit der lapidaren Aussage Ich fordere
    den Rücktritt des Premierministers trat
    Johannis am Freitagmittag nach einer kurzen Aussprache mit Ponta vor die
    Kameras. Der Regierungschef parierte allerdings über Facebook, dass er vom
    Parlament ernannt wurde und nur das Parlament ihn absetzen könne. Ich glaube,
    dass die Einhaltung der Verfassunsggrundsätze von wesentlicher Bedeutung für
    die Gesellschaft ist und dass auf keinen Fall ein Staatsanwalt über dem Parlament,
    der Regierung und den Bürgern steht.




    Ponta wird
    beschuldigt, sich in seiner Zeit als Anwalt mehrere Straftaten begangen zu
    haben. Dazu gehören Urkundenfälschung, Beihilfe zur Steuerhinterziehung und
    Geldwäsche im Zusammenhang mit mehreren Dienstleistungsverträgen, die
    seine Kanzlei zur Tatzeit mit den staatlichen
    Energiekonzernen Turceni und Rovinari abgeschlossen hatte.




    Im gleichen
    Verfahren ermitteln die Staatsanwaälte wegen dreifachem Interessenkonflikt im
    Amt des Premierministers. Ponta habe seinen Parteifreund Dan Sova begünstigt . Der
    Senat hatte erst am Dienstag gegen den Antrag der Staatsanwälte auf
    Untersuchungshaft im Falle Sovas gestimmt.






    Die
    Politkommentatoren halten sich im Moment bei der Beurteilung der Lage noch zurück.
    Pontas Sozialdemokraten und deren Juniorpartner haben eine starke Mehrheit im
    Parlament, der am Freitag in einem ganz anderen Zusammenhang gestellte Misstrauensantrag
    der Oppostion ist praktisch aussichtslos. Der Ausgang des Eklats hängt ab von
    der Haltung der Sozialdemokraten: Retten sie die Haut ihres Chefs oder opfern
    sie ihn, um ihr ramponiertes Image zu reparieren.





  • Rumänischer Senator Dan Şova entpuppt sich als harte Nuss für Staatsanwälte

    Rumänischer Senator Dan Şova entpuppt sich als harte Nuss für Staatsanwälte

    Die Korruptionsbekämpfung in Rumänien galt für lange Zeit in Bukarest, Brüssel oder Washington als Erfolgsmodell für das gesamte ex-kommunistische Osteuropa. Jetzt verzeichnet derselbe Kampf kuriose Aussetzer. Der Senat stimmte am Dienstag gegen den Antrag der Staatsanwälte auf Untersuchungshaft im Falle des Sozialdemokraten Dan Şova. 72 Senatoren lehnten den Antrag ab und schenkten dem korruptionsverdächtigten Politiker somit Straffreiheit, lediglich 66 hatten sich für dessen Festnahme ausgesprochen.



    In derselben Strafakte hatte bereits im März eine Abstimmung im Plenum stattgefunden. Paradoxerweise hatten die meisten Senatoren zu dem Zeitpunkt noch dem Antrag der Antikorruptionsbehörde DNA zugestimmt. Allerdings wäre für die Festnahme Şovas eine Mehrheit der Stimmen im Senat notwendig gewesen, beschloss damals die Leitung der unteren Kammer des rumänischen Parlaments. Nach einem Beschluss des von der liberalen Opposition angerufenen Verfassungsgerichts musste die Abstimmung wiederholt werden.



    Die Nationalliberale PNL will auch nach der letzten Entscheidung des Senats sich erneut mit einer Klage an das Verfassungsgericht wenden. Er wolle, dass seine Akte unverzüglich an das Gericht geschickt werde, damit seine rechtliche Situation möglichst bald geklärt werden, sagte indes der beschuldigte Senator Şova selbst. Für die Öffentlichkeit bleiben allerdings immer mehr Fragen unbeantwortet. In den vergangenen drei Jahren waren Dutzende Minister, Abgeordnete, Kommunalpolitiker und Bürgermeister wegen Korruptionsdelikten hinter Gittern gelandet. Darunter auch der frühere allmächtige Ministerpräsident der 2000er Jahre, Adrian Năstase, oder sein sozialdemokratischer Kollege Viorel Hrebenciuc, der langlebigste und einflussstärkste Vertreter der post-kommunistischen Linken.



    Verglichen mit den beiden ist Şova aus politischer Sicht eher unbedeutend, deshalb wirft die geschlossene Solidarität der Kollegen Senatoren in seinem Fall Fragen auf. Die Sozialdemokratische PSD habe sich womöglich vor Şova gestellt, um eigentlich den amtierenden Ministerpräsidenten Victor Ponta zu schützen, wird in mehreren Presseberichten spekuliert.



    Als gelernter Anwalt war Şova ein Studiengenosse von Ponta und ist mit diesem gut befreundet. Auch war er in der von Ponta geführten Regierung Transportminister. Gegen Şova wir derzeit wegen Mithilfe zum Amtsmissbrauch ermittelt. Er soll laut Staatsanwälten sechsstellige Beträge bei dem Verkauf staatlicher Energieriesen in Turceni und Rovinari kassiert haben. Insgesamt sei für den Staat ein Schaden von über 16 Millionen Euro entstanden. Ein Teil dieser Summe sei auf das Konto des Ministerpräsidenten geflossen, hei‎ßt es in den Zeitungen.



    In der PSD habe man sich gar nicht über den Fall Şova unterhalten, was im Senat passiert sei lediglich eine politische Schlacht und habe nichts mit der Justiz zu tun, sagt Ponta. Die PNL-Leitung bezeichnete durch die Stimme ihres Vizepräsidenten Cătălin Predoiu die Abstimmung im Fall Şova als eine Schande für das Land, eine Zumutung für das rumänische Volk und eine Diktatur der Gesetzlosen. Die saftige Kritik wäre vielleicht auch überzeugend gewesen, hätten die Senatoren im Falle ihres Liberalen Kollegen Varujan Vosganian, ebenfalls der Korruption bezichtigt, nicht ebenso abgestimmt. Der sonst zurückhaltende Staatschef Iohannis beschuldigte in diesem Fall das Parlament, die Justizverfahren bewusst blockieren zu wollen.


  • A la une de la presse roumaine – 28.05.2015

    A la une de la presse roumaine – 28.05.2015

    Une dispute institutionnelle provoque des débats en ce moment à Bucarest. Elle implique président du Sénat roumain, Calin Popescu Tariceanu, la procureur en chef du Parquet anti-corruption, Laura Codruta Kovesi, et la présidente de la Haute Cour de Cassation et de Justice, Livia Stanciu, ainsi que le président roumain Klaus Iohannis.


  • 27.03.2015

    27.03.2015

    Justice- La Cour Constitutionnelle de Roumanie examinera le 8 avril les contestations à l’adresse du sénateur social-démocrate Dan Sova, suite à la décision du Sénat de rejeter la demande de mise en détention provisoire avancée par les procureurs anti-corruption. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis a appelé la Cour à signaler l’existence d’un conflit de nature constitutionnelle entre les pouvoirs juridique et législatif. De l’avis du chef de l’Etat, une attitude comme celle adoptée par le Parlement dans le cas du sénateur Dan Sova conduit à un blocage institutionnel, suite à l’impossibilité d’une mise en œuvre des procédures judiciaires et de l’acte de la justice. Le PNL, en opposition, a également avancé une contestation. Mercredi encore, le Sénat a rejeté la demande formulée par la DNA d’approuver la levée de l’immunité de Dan Sova, ex ministre des Transports, accusé de complicité d’abus de fonction dans une affaire où la Direction nationale anticorruption étudie l’activité de deux compagnies énergétiques d’Etat.



    Visite — Le ministre délégué chargé des Relations avec les Roumains de l’Etranger au gouvernement de Bucarest, Angel Tîlvar, a fait un don de livres en langue roumaine à l’Université de Balti, dans le nord de la République de Moldova. A cette occasion, il a mis en évidence l’importance que représente pour la Roumanie la manifestation de l’identité culturelle roumaine en République de Moldova. La visite du responsable roumain à Chisinau se déroule simultanément avec celle du président du Parlement moldave, Adrian Candu, à Bucarest. Ces rencontres Bucarest – Chisinau interviennent au moment du 97ème anniversaire de l’Union de la Bessarabie avec la Roumanie.



    Football- La sélection nationale de foot se prépare à rencontrer à Ploiesti, en Roumanie, la représentante des Iles Féroé dans le cadre d’un match du groupe F de qualification au Championnat d’Europe 2016. Après les matchs disputés l’automne dernier en déplacement, contre la Grèce et la Finlande, et ceux joués sur terrain propre contre la Hongrie et l’Irlande du Nord, la Roumanie occupe la première position dans son groupe et la quinzième dans le classement de la FIFA.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu, s’est qualifiée jeudi pour le troisième round du tournoi WTA de Miami, en triomphant de la Tchèque Tereza Smitkova. Simona Halep, numéro trois mondial et grande gagnante du tournoi d’Indian Wells, affrontera aujourd’hui à Miami, directement au deuxième tour, la Tchèque Nicole Vaidisova. Par ailleurs, une troisième joueuse roumaine, Monica Niculescu, rencontrera toujours vendredi, à Miami, Serena Williams, numéro un mondiale et favorite de la compétition.

  • A la une de la presse roumaine – 26.03.2015

    A la une de la presse roumaine – 26.03.2015

    La lutte contre la corruption fait ce vendredi aussi la une de la presse nationale. Les procureurs ont découvert une véritable fortune : toiles signées Picasso et Renoir, lingots d’or et argent liquide appartenant, selon eux, à l’ex ministre des finances Darius Vâlcov. Entre temps, le président Klaus Iohannis réagit à une décision du Sénat favorable à une autre ex-ministre social démocrate. Et finalement, le milieu des affaires constate les premiers résultats positifs de la lutte contre la corruption.


  • A la une de la presse roumaine – 26.03.2015

    A la une de la presse roumaine – 26.03.2015

    La presse de Bucarest consacre d’amples articles à la décision du Sénat roumain de ne pas permettre à la Direction nationale anti-corruption de placer en détention provisoire l’ex-ministre des transports Dan Sova. Les journaux décortiquent aussi le nouveau Code fiscal et la nomination d’un nouvel ambassadeur américain à Bucarest.


  • 18.03.2015

    18.03.2015

    Corruption — L’ex-directeur de l’Agence nationale d’intégrité, Horia Georgescu, a été placé en détention provisoire, suite à une décision de la Haute Cour de Cassation et de Justice. Horia Georgescu avait démissionné après l’ouverture d’un dossier dans lequel il est accusé d’abus de fonction et d’avoir provoqué un préjudice de 75 millions d’euros. M Georgescu est soupçonné d’avoir approuvé le paiement de dédommagements pour des immeubles surévalués. Les faits remontent aux années 2008 — 2009 lorsque Horia Georgescu travaillait à l’Agence nationale pour la restitution des propriétés. Aujourd’hui également, la Commission juridique du Sénat doit voter la demande de la Direction nationale anti-corruption de mettre en détention provisoire le parlementaire Dan Sova, ex-ministre des Transports. Celui-ci est accusé de complicité à abus de fonction dans un dossier qui vise l’activité de deux compagnies d’Etat. Par ailleurs, l’édile de la ville de Constanta (dans le sud-est), Radu Mazare, a été remis en liberté, selon une décision de la Haute Cour de Cassation et de Justice. Mazare, qui a annoncé son intention de renoncer aux fonctions qu’il occupe depuis 2000, est soupçonné d’avoir reçu 9 millions d’euros de pots-de-vin, en échange de marchés publics illégalement attribués par la municipalité.



    Grève — Des dizaines de mineurs du Complexe énergétique Oltenia, dans le sud de la Roumanie, se sont bloqués dans le souterrain et d’autres font la grève de la faim devant le siège de l’entreprise. Les mineurs déplorent l’annonce de la compagnie de licencier 2000 salariés et le niveau très réduit des compensations. Par ailleurs, les plus de 1200 ouvriers de carrières du comté de Vâlcea, récemment entrées au patrimoine du Complexe énergétique Oltenia, ont suspendu le travail. Pendant ce temps, la direction de la Compagnie et les syndicats poursuivent les négociations en vue d’aboutir à une nouvelle convention collective pour l’année 2015. La direction de la compagnie a déjà élaboré un plan de restructuration pour cette année et se propose de signer des conventions collectives avant la fin du mois en cours.



    Fiscalité — Le cabinet de Bucarest doit examiner aujourd’hui les dernières variantes des projets des Codes fiscal et de procédure fiscale. Les deux documents ont fait l’objet d’un débat public pendant un mois. Aux dires du premier ministre Victor Ponta, les nouveaux Codes recevront le feu vert du gouvernement la semaine prochaine, avant d’êtres envoyés au Parlement. Aucune modification majeure n’a été introduite dans les deux documents, a déclaré Victor Ponta. Les nouveaux Codes entreront en vigueur à partir de janvier 2016.



    Foire — Plus de 25 entreprises roumaines participent ces jours-ci à Hanovre en Allemagne à la plus importante foire au monde consacrée aux technologies de l’information et de la communication — CEBIT. Le pavillon national, appelé « RomaniaIT » présente principalement des logiciels utilisés dans de nombreux domaines, selon le ministère de l’Economie et du Commerce de Bucarest. L’édition de cette année de la foire s’achève le 20 mars et réunit plus de 3700 participants de 75 pays. Les organisateurs s’attendent à ce que 250 mille personnes visitent les pavillons d’exposition de Hanovre.

  • Viaţa politică după alegerile prezidenţiale

    Viaţa politică după alegerile prezidenţiale

    Trei membri marcanţi ai PSD – Mircea Geoană, Marian Vanghelie şi Dan Şova – au fost excluşi, joi, din principala formaţiune politică la guvernare. Ei au fost învinuiţi, în special, de încălcarea principiului unităţii partidului. Votul excluderii a fost dat în prima şedinţă la vârf a PSD după eşecul liderului Victor Ponta în alegerile prezidentiale de la jumătatea acestei luni. Surprinzător, conducerea partidului nu i-a taxat pe cei vinovaţi de pierderea alegerilor, Victor Ponta asumându-şi întreaga responsabilitate pentru scorul obţinut la scrutin.



    În cadrul şedintei, s-a decis amânarea, pentru primăvara anului 2015, a Consiliului Naţional şi a Congresului PSD care vor alege o nouă conducere a formaţiunii politice de stânga şi vor aproba un nou proiect politic pentru România următorilor cinci ani. Proximul reper important al PSD îl reprezintă alegerile legislative din 2016 dar, până atunci, formaţiunea îşi propune, potrivit declaraţiei premierului Victor Ponta, să-şi asume, în continuare, actul guvernării.



    Victor Ponta: “Ne dorim să prezentăm, în parlament, în primul rând, o formulă restructurată de guvern şi bugetul pentru anul 2015, în aşa fel încât proiectele bune să fie continuate.” Primul-ministru a mai menţionat că guvernul va acorda o atenţie sporită domeniilor învăţământ, sănătate şi infrastructură. Legat de imaginea de ansamblu a formaţiunii sale, Victor Ponta a precizat că strategii partidului vor trebui să găseasca o soluţie care să arate că PSD s-a desprins de trecut, de comunism şi că este o formaţiune restructurată, europeană.



    Dacă eşecul liderului lor în alegerile prezidentiale nu i-a convins pe social-democraţi să caute ţapi ispăşitori, iată că o reactţe a fost înregistrată în UDMR, partener la guvernare. Preşedintele UDMR, Kelemen Hunor a anunţat, joi, că s-a hotărât, în Consiliul Permanent, ca Uniunea să iasă de la guvernare, dupa ce 80% dintre voturile maghiarilor din România au mers către liberalul Klaus Iohannis, câştigătorul recentelor alegeri.



    Kelemen Hunor: “Noi considerăm că votul, atât în primul tur şi mai ales în turul doi, a fost un mesaj foarte clar din partea alegătorilor noştri şi nu căutam alte explicaţii. Noi am luat decizia pentru a consolida relaţia cu alegătorii noştri.” În acelaşi timp, liderul maghiarilor din România a spus că plecarea formaţiunii sale nu va produce instabilitate politică, deoarece PSD şi partenerii săi vor avea, chiar fără UDMR, majoritatea în Parlament . În plus, UDMR se angajează să susţină toate acţiunile care vor însemna un pas înainte pentru cetăţeni, inclusiv pentru maghiarii din România.

  • Nach Korruptionskandalen: PSD versucht eigenes Image glattzubügeln

    Die Sozialdemokratische PSD ist die erste Geige der Exekutive. Gemeinsam mit den Junior-Partnern der Regierungskoalition, dem Ungarnverband, der Einheit für den Fortschritt Rumäniens und den Konservativen verfügt sie über eine komfortable Mehrheit im Parlament. Die meisten Kreisratsvorsitzenden stammen aus ihren Reihen, ebenso die Bürgermeister. Das einzige Amt, das den Sozialdemokraten noch fehlt, ist das des Präsidenten. In einem semipräsidentiellen System, wie es in Rumänien der Fall ist, ist das Amt das Gelbe vom Ei. Die Wähler zollen grö‎ßtenteils noch der paternalistnischen Mentalität Tribut: Der Staatschef ist für alle Entwicklungen im Lande verantwortlich.



    Angesichts der geteilten Opposition aus dem Mitte-Rechts-Lager liegt der sozialdemokratische Parteichef und Ministerpräsident Victor Ponta in den Umfragen vorne. Im Sportjargon beschrieben, ist die Partie allerdings noch nicht entschieden. Das Linke Lager erlaubt sich immer mehr Patzer und steht kurz vor einem Eigentor. Um ihr zerknittertes Image glattzubügeln, haben die Sozialdemokraten im Rahmen einer Dringlichkeitssitzung drei der prominentesten Parteimitglieder von ihren Ämtern suspendiert, wie Victor Ponta selbst bekanntgab.



    Alle drei werden aus den jeweiligen Ämtern innerhalb der Partei suspendiert, beim ersten Parteitag werden wir entscheiden, ob ihr Handeln dem Wahlkampf in irgendeiner Art und Weise geschadet hat. Wer sich Fehler leistet, muss sich dafür verantworten; wer Probleme hat, muss sie klären und alle anderen konzentrieren sich auf das, was auf Regierungsebene zu tun ist, auf was die Lokalverwaltung zu tun hat und den Wahlkampf.” (Victor Ponta)



    Der exzentrische Bukarester Bezirksvorsteher Marian Vanghelie und der Abgeordnete und Millionär Sebastian Ghiţă wurden für das beleidigende Wortgefecht vor einigen Tagen bestraft. Ferner ist der Sprecher der PSD, der Senator Dan Şova, vom Amt suspendiert — gegen ihn ermittelt die Antikorruptionsstaatsanwaltschaft DNA seit Montag wegen vermuteter Vorteilsgewährung.



    Zu den Verdächitgten in diesem Fall gehört auch der Abgeordnete Viorel Hrebenciuc, ehemaliger Fraktionschef der Sozialdemokraten in der Abgeordnetenkammer. Er war angesichts des Strafermittlungsverfahrens aus dem Parlament zurückgetreten, um sich den Justizbehörden zu stellen. Die Staatsanwaltschaft behauptet, dass Hrebenciuc vergangene Woche versucht habe, Şova hinsichtlich der Verabschiedung eines Amnestiegesetzes für Korruptionsfälle zu beeinflussen. Im Gegenzug sei Şova das Amt des Parteivorsitzenden der Sozialdemokraten in Aussicht gestellt worden.



    Gegen Hrebenciuc, der zu den einflussreichsten und langlebigsten linken Politiker im postkommunistischen Rumänien gezählt wird, hatten Staatsanwälte auch in einem anderen Fall die Ermittlungen aufgenommen. Sie vermuten, dass er in die Affäre um die illegale Rückgabe von über 40.000 Hektar Wald verwickelt sei. Durch die illegale Rückgabe von Waldflächen sei ein Schaden von über 300 Millionen Euro für die Nationale Forstverwaltung entstanden.



    Ministerpräsident Ponta begrü‎ßte indes den Rücktritt von Hrebenciuc aus dem Parlament. Der Abgeordnete habe die Entscheidung getroffen, um die PSD und das Parlament vor den Wahlkampf-Attacken zu schützen. Beobachter gehen von weiteren ritualähnlichen Opfergaben der Partei aus, sollte sie es im Wahlkampf für notwendig befinden. Diesmal wollen sie keine Risiken eingehen, im Kampf um das höchste Amt im Staat. Seit nunmehr 14 Jahren haben die Sozialdemokraten eine Präsidentenwahl nicht mehr gewonnen.