Tag: sovrom

  • L’entreprise mixte roumano – soviétique Sovromconstrucţia

    L’entreprise mixte roumano – soviétique Sovromconstrucţia

    Les entreprises, appelées « Sovrom », étaient créées au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, lorsque la Roumanie fut occupée par l’Armée rouge. La première société de ce type, Sovrompetrol, allait être fondée le 17 juillet 1945. En théorie, ces entreprises devaient contribuer à la reconstruction du pays et fournir des ressources à l’économie soviétique, à titre d’indemnités de guerre. Bucarest avait à payer près de 300 millions de dollars américains en guise de dédommagements, somme convenue dans la Convention d’armistice. En réalité, la Roumanie aurait payé beaucoup plus, par le biais de ces entreprises mixtes. La contribution des Soviétiques à la mise en place des « Sovrom » a été insignifiante. Elle consistait en la présence des conseillers chargés de veiller au bon fonctionnement de ces sociétés. Les Sovrom ont également contribué à mobiliser les gens à la réfection de l’économie.

    L’idéologie jouait un rôle primordial dans le recrutement de la main d’ouvre. Une des entreprises mixtes roumano – soviétiques, très importante dans ce processus, a été Sovromconstrucţia (Sovromconstruction). Fondée le 4 juillet 1948, elle gérait les grands chantiers, qui employaient, en dehors des ouvriers spécialisés, tous les indésirables du régime en place. Un des jeunes qui ne correspondaient plus aux critères était Dinu C. Giurescu, fils de l’historien Constantin C. Giurescu, détenu politique.

    En 1950, Dinu C. Giurescu, frais émoulu de la faculté d’histoire, fut envoyé à Sovromconstrucţia, entreprise mixte effectuant des travaux de construction de chaussées. Il devait établir et veiller au respect des normes de production. Dans une interview accordée en 2002 au Centre d’histoire orale de la Radiodiffusion roumaine, Dinu C. Giurescu a évoqué la naissance de Sovromconstrucţia : « L’entreprise Sovromconstrucţii 6 était spécialisée dans la construction de routes, selon le modèle de Deutsche Rumanisches Bau, une société mixte germano-roumaine qui avait fonctionné pendant la guerre. Confisquée par les soviets après l’armistice, la Deutsche Rumanisches Bau, ainsi que de petites entreprises privées activant dans le même domaine nationalisées en ’48, allaient fusionner. C’est ainsi que furent jetées les bases de la Sovromconstrucţia 6. Entre février et avril 1949, j’ai suivi des cours, à raison de 6 à 7heures par jour. J’étais un des individus considérés comme étant en marge de la loi. Je dirais que ma situation était plutôt incertaine. Je fus envoyé dans le village d’Andrăşeşti, pour travailler à la construction de la route Urziceni-Slobozia ».

    Empêché d’exercer sa profession, car jugé non conforme au regard des critères politiques de ces temps-là, le jeune historien Dinu C. Giurescu se vit contraint de se réorienter professionnellement et d’opter pour un poste inférieur à sa formation. La vie à la campagne, le travail aux côtés des ouvriers, tout était nouveau pour lui. « Ce que je me souviens, c’est la rue principale et le fait que les ruelles du village étaient perpendiculaires sur celle-ci. J’ai loué une chambre chez un paysan sur une ruelle bordée de peupliers. Il faisait beau, c’était le début du printemps et ses maisons étaient en un état relativement bon. Mais il fallait faire environ 10 minutes à pied entre la maison du paysan et le chantier. Et l’aventure commençait en soirée lorsque tous les chiens aboyaient et j’avais peur qu’ils ne sortent de leurs enclos. Les planificateurs disposaient de deux baraques préfabriquées en bois, où se trouvaient théoriquement nos bureaux. Mais je passais au moins la moitié de la journée sur le chantier, le long de ses 10 kilomètres, pour voir ce que les gens faisaient, pour parler aux chefs d’équipe et pour vérifier le travail en général. Je me rappelle un charpentier, Dumitrescu Constantin, une personne paisible, la quarantaine. Je lui ai dit de m’enseigner ce qu’ils faisaient. Ils montaient des baraques, posaient des coffrages. C’est ce charpentier qui m’a appris le travail dans le bâtiment. Après quelques séances seulement, j’ai commencé à apprendre tous les éléments d’une construction en bois et chaque fois qu’ils bâtissaient quelque chose, je m’y rendais pour voir ce qui se passe »

    Sovromconstructia, tout comme Sovromcărbune (Sovromcharbon), était une entreprise où même les personnes jugées indésirables pouvaient travailler, alors que tel n’était pas le cas dans d’autres sovroms, tels Sovrombanc, Sovromfilm et Sovromasigurări (Sovrom-assurances), où la carrière était décidée selon des critères politiques. Giurescu se rappelle pourtant qu’il fut bien reçu par les gens simples de Sovromconstructia. « Je venais d’une autre catégorie sociale. Les gens m’ont bien reçu en général. Je ne parle pas des fonctionnaires parce que leur monde est une véritable jungle, puisque tous les échoués politiques et sociaux y ont trouvé une place. Il y avait d’anciens officiers, avocats, magistrats, comptables etc. Je me souviens d’un certain Dumitrescu, ex-officier de la Garde royale. J’avais deux craintes. Primo : ne pas provoquer un scandale sur le chantier puisque si certains se considéraient lésés, la Securitate se trouvait à Urziceni, et on savait tous ce qui allait se passer ensuite. Secundo, j’avais peur que les chefs ne découvrent que j’avais fait une opération qui n’était pas prévue dans les plans. Je n’ai pas vu de conseillers soviétiques. J’ai vu une seule fois le directeur de Sovromconstructii 6, Habanov, un Soviétique qui portait un grand chapeau, un costume aux épaules gonflées et des pantalons larges, selon la mode soviétique. Tous les autres étaient des ingénieurs, des gens du métier. »

    Sovromconstructia a été dissoute, tout comme les autres entreprises soviéto-roumaines, entre 1956 et 1959 pour marquer un allègement de l’influence soviétique en Roumanie. Et pourtant, les animosités entre la Roumanie et l’URSS au sujet du patrimoine des sovroms allaient continuer durant les décennies suivantes, jusqu’en 1980. (trad. Mariana Tudose/Alex Diaconescu)

  • Sovromconstrucţia – der Klassenfeind schuftet für die Sowjetunion

    Sovromconstrucţia – der Klassenfeind schuftet für die Sowjetunion

    Die Regierung und das rumänische Oberkommando räumen die Niederlage im Krieg gegen die Sowjetunion, das Vereinigte Königreich, die USA und die anderen Vereinten Nationen ein und akzeptieren die Bedingungen des Waffenstillstandsabkommens, die von den Regierungen der drei obengenannten alliierten Mächte im Interesse der Vereinten Nationen präsentiert wurden“ — hei‎ßt es im Waffenstillstandsabkommen.



    Rumänien wurde auferlegt, innerhalb von sechs Jahren Kriegsentschädigungen zu zahlen. Die Entschädigungen bezifferten sich auf 300 Millionen US-Dollar bei einem Kurs von 35 Dollar pro Gold-Unze. Unter dem Kürzel Sovrom wurden nach Ende des Zweiten Weltkrieges mehrere sowjetisch-rumänische Wirtschaftsunternehmen gegründet. Das erste Unternehmen dieser Art war Sovrompetrol“ und wurde am 17. Juli 1945 gegründet. Offiziell hie‎ß es, der Zweck der Sovroms sei, Rumänien wiederaufzubauen und die Kriegsentschädigungen an die UdSSR zu zahlen. Historiker sind jedoch der Meinung, dass Rumänien durch die Sovroms weitaus mehr als die vereinbarten Kriegsentschädigungen gezahlt habe. Der rumänische Beitrag an der Gründung der Unternehmen war ohnehin unbedeutend. Die Hauptrolle spielten die sowjetischen Berater, die die Aktivität der Sovroms streng kontrollierten. Die Rolle der Sovroms war aber auch, die Bürger zu mobilisieren, um an dem wirtschaftlichen Wiederaufbau Rumäniens teilzunehmen. Die Ideologie war beim Rekrutieren der Arbeitskraft wesentlich.



    Das Unternehmen Sovromconstrucţia wurde am 4. Juli 1948 gegründet und war für alle gro‎ßen Baustellen zuständig. Dort arbeiteten sowohl Facharbeiter als auch vom kommunistischen Regime zu Zwangsarbeit verurteilte einfache Bürger oder Jugendliche aus bürgerlichen Verhältnissen. Einer dieser Jugendlichen war der Historiker Dinu C. Giurescu, der Sohn des Historikers Constantin C. Giurescu, der seinerseits politischer Gefangener war. Dinu C. Giurescu hatte 1950 die Fakultät für Geschichte absolviert und wurde anschlie‎ßend zu Sovromconstrucţia geschickt, das sich mit dem Bau von Landstra‎ßen beschäftigte, um als Arbeitspensumkontrolleur zu arbeiten. In einem Interview von 2002 mit dem Zentrum für mündlich überlieferte Geschichte des Rumänischen Rundfunks erläuterte Dinu C. Giurescu, wie Sovromconstrucţia entstanden ist:



    Das Unternehmen Sovromconstrucţii 6 beschäftigte sich mit Stra‎ßenbau, seine Ausrüstung stammte von einem enteigneten deutsch-rumänischen Bauunternehmen, das zu Kriegszeiten aktiv gewesen war. Nach dem Waffenstillstand wurden zahlreiche Unternehmen beschlagnahmt. 1948 wurden die Unternehmen verstaatlicht. So entstand Sovromconstrucţia Nummer 6. Im Februar, März bis Anfang April 1949 besuchte ich 6-7 Stunden am Tag Vorlesungen über den Stra‎ßenbau. Zum Besuch dieser Vorlesungen wurden meistens Personen verpflichtet, die dem kommunistischen Regime nicht am Herzen lagen. Danach musste ich auf der Baustelle der Landstra‎ße Urziceni-Slobozia arbeiten und wurde ins Dorf Andrăşeşti geschickt.“




    Der junge Historiker durfte aufgrund der politischen Kriterien seinen Beruf nicht ausüben und musste sich neu orientieren, um in einem anderen Bereich zu arbeiten. Das Dorfleben und die Baustelle waren für ihn etwas Neues. Dinu C. Giurescu dazu:



    Ich kann mich daran erinnern, dass es eine Hauptstra‎ße gab, und alle Dorfgassen standen senkrecht zu ihr. Ich mietete ein Zimmer bei einem Bauern, das Haus lag auf einer Gasse mit Pappeln. Das Wetter war schön, es war Frühling und die Häuser des betreffenden Bauers waren im guten Zustand. Von der Landstra‎ße bis zum Haus musste ich 10 Minuten zu Fu‎ß gehen. Das Abenteuer begann abends. Alle Hunde bellten und ich hatte schreckliche Angst. Unsere Büros waren in Holzhütten. Ich stand mindestens einen halben Tag am Stra‎ßenrand und beobachtete die Arbeit entlang einer Strecke von 10 km. Ich sprach mit den Vorarbeitern, den Meistern und kontrollierte, ob alles in Ordnung war. Ich erinnere mich an einen Einschaler namens Constantin Dumitrescu, ein vierzigjähriger ruhiger Mann. Ich sagte ihm, dass ich keine Ahnung von seiner Arbeit habe, und bat ihn, mich einzuweisen. Sie bauten Baracken und Schalungen. Dieser Meister hat mir alles über das Bauen mit Holz beigebracht. Immer wenn sie etwas Neues bauten, ging ich zu ihm.“




    Bei Sovromconstrucţia und dem Kohleunternehmen Sovromcărbune konnte jedermann arbeiten — im Vergleich zu Sovrombanc, Sovromfilm oder Sovromasigurare (Versicherungen), wo die Karriere von politischen Kriterien abhing. Giurescu sagte, er wurde von den einfachen Mitarbeitern von Sovromconstrucţia wohlwollend aufgenommen:



    Ich gehörte einer anderen sozialen Klasse an. Die Leute haben mich dennoch freundlich aufgenommen. Und ich meine hier in erster Linie die Arbeiter, nicht die ehemaligen Beamten, die ihren Rang verloren hatten. Ihre Welt war ein Dschungel. Es gab ehemalige Offiziere, Anwälte, Richter, Buchhalter unter ihnen. Ich erinnere mich an Dumitrescu, der Offizier in der Königsgarde gewesen war. Ich fürchtete mich vor zwei Sachen. Eine davon war, in einen Streit verwickelt zu werden, weil sich einige ungerecht behandelt fühlten. Die Securitate war im nahe liegenden Urziceni, und ich wusste, was folgen würde. Die zweite Sache, vor der ich Angst hatte, war, mich bei der Berechnung der Arbeitspensen zu verkalkulieren und dann einer vorsätzlichen Täuschung bezichtigt zu werden. Sowjetische Berater habe ich damals keine gesehen, vielleicht nur den Direktor von Sovromconstrucţii 6, Chabanow — und das ein einziges Mal. Dieser trug einen breiten Hut und einen Anzug mit weiten Hosen und breiten Schultern, wie die sowjetische Mode damals war.“




    Ähnlich wie die anderen Sovroms wurde auch Sovromconstrucţia im Zeitraum 1956-1959 aufgelöst. Die Animositäten zwischen Rumänien und der UdSSR hinsichtlich des Vermögens der Sovroms dauerten bis in den 1980er Jahren.

  • La Sovromconstrucción (Sovromconstrucţia)

    La Sovromconstrucción (Sovromconstrucţia)



    Las empresas mixtas rumano-soviéticas “Sovrom” fueron creadas inmediatamente después de la ocupación de Rumanía por el Ejército Rojo a finales de la Segunda Guerra Mundial. La primera fue la empresa Sovrompetróleo (Sovrompetrol), el 17 de julio de 1945. Teóricamente, las empresas Sovrom tenían por objetivo reconstruir Rumanía y pagar los daños de la guerra a la URSS asegurando recursos a la economía soviética. Rumanía tenía que pagar aproximadamente 300 millones de dólares estadounidenses en concepto de comprensación según la Convención de armisticio. Sin embargo, se cree que Rumanía pagó mucho más mediante las empresas Sovrom. La contribución soviética a la creación de las Sovrom fue insignificante, siendo el principal factor activo la participación de los consejeros soviéticos que supervisaban el funcionamiento de las empresas.


    Sin embargo, las empresas Sovrom tuvieron también el papel de movilizar a la gente para la restauración económica, y la ideología tuvo una enorme importancia para reclutar la mano de obra. Una de las empresas mixtas rumano-soviéticas de las que dependía la restauración de la economía rumana fue la Sovromconstrucción (Sovromconstrucţia). Creada el 4 de julio de 1948, la Sovromconstrucción (Sovromconstrucţia) fue responsable de las grandes obras a las que estaban siendo enviados a participar, junto a los trabajadores, todos aquellos que ya no cumplían con los criterios del régimen. Uno de los jóvenes que ya no cumplían con esos criterios fue el historiador Dinu C. Giurescu, hijo del historiador Constantin C. Giurescu y que fue preso político. En 1950, Dinu C. Giurescu se había graduado recientemente en la Facultad de Historia y fue enviado a trabajar como capataz en la Sovromconstrucción (Sovromconstrucţia), que construía carreteras. En una entrevista concedida en 2002 al Centro de Historia Oral de la Radiodifusión Rumana, explicó cómo se creó la Sovromconstrucción (Sovromconstrucţia):




    “La Sociedad Sovromconstrucciones 6 (Sovromconstrucţii 6) estaba especializada en la construcción de carreteras. Su base había sido la Deutsche Rumanisches Bau, una sociedad alemano-rumana de construcción de carreteras durante la guerra. Confiscada por los soviéticos tras el armisticio, junto con otras pequeñas empresas de construcción de carreteras de Rumanía, que pasaron a ser propiedad del Estado en el 48 y que habían sido privadas, se creó una gran empresa de carreteras, la Sovromconstrucción número 6 (Sovromconstrucţia 6). Y desde febrero y marzo de 1949 hasta comienzos de abril participamos en unos cursos, 6-7 horas al día, en los que nos iniciaban en la construcción de carreteras. Había todo tipo de gente con expedientes “al borde de la ley”, en mi situación, con el expediente incierto. Después me enviaron a la carretera Urziceni-Slobozia, en la aldea de Andrăşeşti.”




    El joven historiador, que no podía hacer su trabajo por los criterios políticos de la época, tuvo que reorientarse a otro ámbito y a una posición inferior a su preparación. La vida en el campo y el ámbito de los trabajadores eran nuevos para él:




    “Recuerdo que era la carretera principal y los caminos de la aldea eran perpendiculares a la carretera principal. Alquilé una habitación de un campesino en un camino con álamos. Hacía buen tiempo, había comenzado la primavera, sus casas estaban todavía en bastante buen estado. Pero tenía que caminar unos 10 minutos de la carretera a la casa del campesino. Y la aventura comenzaba por la tarde, cuando me ladraban todos los perros y tenía miedo, porque no sabía si salían o no de los patios. Los capataces tenían dos cabañas de madera donde tenían sus despachos. Pasaba por lo menos la mitad del día o más en la obra, a lo largo de 10 kilómetros, para ver qué hacía la gente. Hablaba con los jefes de equipo, verificaba. Recuerdo un jefe carpintero, Dumitrescu Constantin, una persona tranquila de aproximadamente 40 años. Le dije que no sabía nada de lo que hacían ellos y le pedí que me enseñara. Construían barracas, hacían encofrados. Y me enseñó el trabajo en construcciones. En unas sesiones empecé a aprender todos los elementos de una construcción de madera. Cada vez que hacían algo nuevo, iba a él.”




    La Sovromconstrucción (Sovromconstrucţia), al igual que la Sovromcarbón (Sovromcărbune), era una empresa en la que incluso las personas indeseables podían trabajar, a diferencia de otras empresas Sovrom, como Sovrombanc, Sovromcine (Sovromfilm) o Sovromseguro (Sovromasigurare), en las que la carrera se decidía según los criterios políticos. Sin embargo, Giurescu recordó que lo recibió bien la gente más humilde de la Sovromconstrucción (Sovromconstrucţia):




    “Era de otra categoría social. En general la gente me recibió bien. No estoy hablando de los funcionarios, porque su mundo era toda una jungla. Es decir que ahí estaban todos aquellos que habían fracasado social y políticamente. Había ex oficiales, abogados, magistrados, contables. Recuerdo que Dumitrescu había sido oficial en la Guardia Real. Tenía dos temores: el de no provocar un escándalo en la obra, porque algunos se consideraban afectados por la injusticia y la policía política (Securitate) estaba en Urziceni y sabía lo que iba a pasar. El segundo era el de que no me descubrieran con alguna operación imprevista, y se podía decir que la había añadido para que la gente saliera bien. No vi consejeros soviéticos, creo que vi una sola vez al director de Sovromconstrucciones 6 (Sovromconstrucţii 6), Habanov, que vestía según la moda soviética. Todos los demás eran ingenieros, profesionales.”




    La Sovromconsrucción (Sovromconstrucţia) dejó de existir, al igual que las empresas hermanas, entre 1956 y 1959, como muestra de la apertura de la dirección soviética. A pesar de ello, las animosidades entre Rumanía y la URSS sobre el patrimonio de las empresas Sovrom continuaron hasta los años 80.



  • Die Sovroms – das Raubgeschäft mit den Kriegsentschädigungen

    Die Sovroms – das Raubgeschäft mit den Kriegsentschädigungen

    Auch wenn 1945 Rumänien den Krieg auf der Seite der Alliierten beendete, wurde es als besiegtes Land angesehen. Bis zum 23. August 1944 hatte das Land auf der Seite Deutschlands gekämpft und danach die Front gewechselt. Das wurde auch im Waffenstillstandsabkommen verankert: Die Regierung und das rumänische Oberkommando räumen die Niederlage im Krieg gegen die Sowjetunion, das Vereinigte Königreich, die USA und die anderen Vereinten Nationen ein und akzeptieren die Bedingungen des Waffenstillstandsabkommens, die von den Regierungen der drei obengenannten alliierten Mächte im Interesse der Vereinten Nationen präsentiert wurden.“



    Rumänien wurde auferlegt, innerhalb von sechs Jahren Kriegsentschädigungen zu zahlen. Die Entschädigungen bezifferten sich auf 300 Millionen US-Dollar bei einem Kurs von 35 Dollar pro Gold-Unze. Als Berechnungsgrundlage wurden die Weltpreise von 1938 benutzt, mit einer Aufstockung von 10-15%. Auf dem Weltmarkt waren aber die Preise um etwa 33% gegenüber 1938 gestiegen. Die 300 Millionen Dollar stellten mehr als 55% des Volkseinkommens Rumäniens dar. Dieses lag 1945 bei 519 Millionen US-Dollar.



    Rumänien hat letzten Endes mehr als das Doppelte der festgelegten Entschädigungen bezahlt. Die rumänische Wirtschaft wurde von der Sowjetunion durch die Gründung der gemeinsamen sowjetisch-rumänischen Unternehmen, der sogenannten Sovroms“ geplündert. Das erste Unternehmen dieser Art war Sovrompetrol“ und wurde am 17.Juli 1945 gegründet. Die Eisenbahnlinien und der Erdöl-Sektor waren im Krieg am meisten beschädigt worden. Die Erdöl-Produktion von 1944 war die am wenigsten ertragreiche während der Kriegsjahre. Sie lag bei 3,52 Millionen Tonnen, 63% des jährlichen Durchschnitts der Periode 1941-1943. Rumänien musste 10,2 Millionen Tonnen Erdöl an die Sowjetunion liefern, um einen Teil seiner Schulden zu zahlen.



    Maxim Berghianu war Chef des künftigen staatlichen Planungs-Ausschusses. 2002 wurde er vom Zentrum für mündliche Geschichte des rumänischen Rundfunks interviewt. Er meinte, der Westen trage auch einen Teil der Schuld für die Plünderung Rumäniens durch die Sowjetunion. Berghianu sagte, viele rumänische Unternehmen mit Fremdkapital wie etwa die Flugzeug-Fabrik IAR seien von Sovroms übernommen worden:



    Als der Westen beschloss, uns in die Arme Russlands zu schieben, haben sie damals profitiert. Diese Unternehmen hatten Fremdkapital, die IAR-Fabrik arbeitete für die Deutschen. Es war die Messerschmitt-Flugzeugfabrik, die anschlie‎ßend Traktoren hergestellt hat. Dann kamen die Sovroms, die chemische Industrie. Es gab SovromTraktor, SovromChim, SovromGaz, SovromPetrol. Die Russen waren an den starken Bereichen interessiert, wo es Rohstoffe und die Perspektive Profit zu machen gab, inklusive Uranium.“



    Sovrompetrol — wie auch die anderen ähnlichen Unternehmen — war eine gro‎ße Last für die Wirtschaft Rumäniens. Diese hatte bis Anfang der 1950er Jahre schwer zu leiden. Das wussten auch die rumänischen kommunistischen Anführer, die beschlossen, Stellung zu nehmen. Das eröffnete Gheorghe Apostol, ein Vertrauter des kommunistischen Anführers Gheorghe-Gheorghiu Dej, in einem Interview von 1994.



    Die rumänische Wirtschaft wurde von der Sowjetunion durch diese Sovroms geleitet. Wir investierten in die Industrie, in die Landwirtschaft, in alle Bereiche der Wirtschaft, sie hatten aber zu gewinnen. Am 7. November 1952, auf einem Empfang bei der sowjetischen Botschaft, bevor wir zu Stalin gingen, wurden wir zu Dej nach Hause gerufen. Es gab einen Vorschlag der sowjetischen Regierung, auch das Erdgas zum Gegenstand einer Sovrom zu machen. Und Dej sagte: ‚Das reicht! Wir müssen nicht mehr nachgeben! Für das Problem der Sovroms muss man eine gemeinsame Lösung finden, wir müssen uns aber für ihre Auflösung stark machen. Wir gehen zur sowjetischen Botschaft gehen. Ich werde so tun, als ob ich etwas angetrunken bin, und werde denen mal unverblümt etwas über die Sovroms sagen.‘“



    Es ist ein offenes Geheimnis, dass die wichtigsten Entscheidungen im informellen Rahmen getroffen werden. Die rumänischen Kommunisten versuchten davon zu profitieren. Gheorghe Apostol erzählt weiter:



    Nachdem ein Empfang zu Ende ging, luden uns der Botschafter und seine Mitarbeiter gewöhnlich in einen benachbarten Saal ein. Da gab es auch Essen und Getränke und es wurden interne Probleme und internationale Angelegenheiten diskutiert. Dej sa‎ß neben dem sowjetischen Botschafter und neben diesem war der Vertreter der sowjetischen Regierung für die Sovroms. Und dann fragte Dej plötzlich den Vertreter der sowjetischen Regierung: ‚Genosse, könntest du mir sagen, was Kapitalexport bedeutet?‘ Und der antwortete: ‚Welchen Sinn macht aber diese Frage?‘ Worauf Dej: ‚Es macht schon Sinn, denn du bist Wirtschaftler und nicht irgendeiner, sondern einer der wichtigsten Wirtschaftler der Sowjetunion und du musst die Antwort kennen.‘ ‚Tja, Kapitalexport unternehmen nur die Imperialisten in den Kolonien‘, antwortete der Russe. Worauf Dej erneut: ‚Macht ihr dann nicht dasselbe in Rumänien?‘ Der Botschafter und der Vertreter der sowjetischen Regierung wurden darauf still. ‚Ich wei‎ß, Du wirst Genosse Stalin informieren‘, setzte Dej fort, ‚und ich bitte dich sogar, es zu tun, denn dieses Problem muss gelöst werden. Wir können diese enorme Last nicht mehr tragen. Wir investieren und Sie kassieren den Profit.‘ Und das Gespräch ging damit zu Ende.“



    Die Sovroms wurden erst nach dem Tod Stalins 1953 aufgelöst. 1956 wurden die ersten aufgelöst, darunter auch Sovrompetrol. Dieses Unternehmen existierte 11 Jahre lang, nicht nur die geplanten 6. Die letzten Sovroms verschwanden 1959, nach 14 Jahren der Raubwirtschaft zugunsten der Sowjetunion.



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