Tag: spécialistes

  • L’Institut Cantacuzène – 100 années d’existence

    L’Institut Cantacuzène – 100 années d’existence

    Les cérémonies consacrées au 100e anniversaire de la création de l’Institut Cantacuzène, fondé par décret du roi Ferdinand Ier, ont eu lieu jeudi à Bucarest. Au fil des ans, des recherches ont été menées là dans tous les domaines importants de la microbiologie et des sciences connexes. L’Institut a produit des vaccins et des sérums thérapeutiques, et ses spécialistes ont eu des activités dans le domaine de la santé publique. L’établissement collabore avec des instituts et des universités de France, d’Allemagne, d’Italie, des États-Unis, du Royaume-Uni, de Hongrie, du Japon et de Russie.



    Des difficultés qui semblaient insurmontables ont menacé son existence il y a dix ans. L’Institut a été sauvé par son passage, en 2017, sous le commandement du ministère de la Défense. Le sous-financement, les changements fréquents de dirigeants et l’ingérence politique ont fait que cette institution-étalon de la recherche roumaine soit, à un moment donné, au bord de l’abîme, a déclaré le premier ministre Florin Cîţu. Il a souligné que les découvertes scientifiques remarquables à l’échelle internationale et les recherches infatigables des spécialistes passionnés ont été le pilier qui a soutenu l’Institut Cantacuzène dans des moments extrêmement difficiles.



    Le président Klaus Iohannis décoré l’institution de l’Ordre du mérite sanitaire au grade de Haut Officier. Il a profité de sa présence dans cet institut, où sont stockés les vaccins anti-Covid livrés à la Roumanie, pour exhorter les Roumains à se faire vacciner. Klaus Iohannis :



    « Nous recevrons bientôt un nombre important de doses et donc la campagne de vaccination peut être accélérée. Beaucoup ont perdu un être cher, d’autres ont souffert profondément à la suite d’une infection par ce virus. Les coûts sociaux et économiques ont été et continuent d’être énormes. Nous pouvons toutefois mettre fin à cette pandémie et j’exhorte les Roumains à faire confiance aux bénéfices de l’immunisation et à se rendre en grand nombre dans les centres de vaccination. »



    Présent aux cérémonies à l’Institut Cantacuzène, le ministre de la Santé, Vlad Voiculescu, a apprécié la manière dont la campagne de vaccination est menée :



    « Nous avons des vaccins disponibles, sans problème, en quantité et à un niveau d’organisation logistique nettement supérieur à certains pays d’Europe occidentale avec lesquels nous osons rarement nous comparer. Nous avons un vaccin qui est bon même pour les enfants. Si nous parlons du vaccin Pfizer, ce n’est qu’une question de temps avant de passer à la vaccination des enfants de 12 à 15 ans. »



    Ce mois-ci, la Roumanie devrait recevoir plus de 3,3 millions de doses, dont aussi les premières du vaccin Johnson & Johnson, pour lesquelles aucun rappel n’est nécessaire. Les autorités espèrent atteindre un taux de vaccination de 100 000 doses par jour. De nouveaux cabinets seront ouverts et les médecins de famille participeront aussi au processus d’immunisation. Plus de 2 millions de Roumains ont été vaccinés avec au moins une dose, et plus d’un million ont également reçu la dose de rappel.


    (Trad. : Ligia)

  • La linguistique computationnelle et ses origines roumaines

    La linguistique computationnelle et ses origines roumaines

    Comme toutes les histoires qui retracent l’essor d’une technologie, celle qui est à la base des traducteurs en ligne d’aujourd’hui demeure fascinante, car basée sur des savoirs, des compétences et des domaines tellement disparates, que rien ne laissait entrevoir réunis sous une même bannière. Mais il faut dire qu’avec les traducteurs automatiques l’on entre de plein pied dans le monde de l’Intelligence artificielle, un domaine au développement duquel les scientifiques roumains ont eu leur mot à dire, notamment pour avoir fait parler de concert les mathématiques et les sciences du langage. Apparue aux Etats-Unis sous l’appellatif de linguistique computationnelle, appelée encore linguistique informatique, cette nouvelle science s’était construite à mi-chemin entre sciences cognitives et traitement automatique des langues, devenant la rencontre des deux langages : le langage humain et le langage informatique.

    À l’entre-deux-guerres, la cybernétique frayait déjà son chemin parmi les différentes sciences, s’érigeant de la sorte en précurseur de l’IA et de la linguistique computationnelle. Si la fin des années 30 voyait le Roumain Ștefan Odobleja comme un des précurseurs du nouveau domaine, l’arrivée des communistes au pouvoir au lendemain de la seconde guerre mondiale allait couper court l’herbe sous les pieds de la cybernétique autochtone. L’un des pionniers de la linguistique mathématique roumaine a été le mathématicien Solomon Marcus. Interviewé en 1998 par le Centre d’histoire orale de la Radiodiffusion roumaine, Marcus dénonçait la politisation rampante des sciences, opérée par le pouvoir communiste de l’époque. « La cybernétique avait été mise au ban par le pouvoir communiste, car accusée d’être une science « bourgeoise ». Mais il est advenu à ce moment une chose plutôt inhabituelle. Vous savez, à l’époque, les communistes roumains emboîtaient en tous points les pas de leurs grands frères moscovites. Et les savants soviétiques étaient arrivés à convaincre le pouvoir soviétique de faire la distinction entre la linguistique mathématique et les autres sciences qui relèvent du domaine socio-humain, en rattachant la première aux sciences de la technologie, moins connotées idéologiquement. Alors, après la période où la cybernétique avait été jetée aux oubliettes, Moscou se ravisa et récupéra cette science, pour l’utiliser à son profit. La révolution scientifique et technologique devenait du coup le nouveau mantra du pouvoir communiste et l’un des principaux objectifs poursuivis par la société communiste. »

    Et puis, comme souvent dans les changements de paradigme qu’opère le régime communiste, le pragmatisme s’avère plus fort que l’idéologie. C’est bien ce qui s’était passé à l’époque de la réhabilitation de la linguistique mathématique, à Moscou d’abord, suivie de près par les autres capitales des Etats satellites, explique le Pr Solomon Marcus:« Bucarest a rapidement fait sienne la position de Moscou. Et cela a eu un double effet. La linguistique mathématique a pris son envol, devenant une science idéologiquement légitime. On l’appelait d’ailleurs à l’époque la linguistique computationnelle, et faisait partie de ce que l’on entendait alors par « révolution scientifique et technologique ». L’on visait déjà la traduction automatique d’une langue à l’autre, grâce aux machines. La mise n’était pas des moindres. En effet, les Russes voulaient être capables de traduire de l’anglais en russe aussi rapidement que possible. Les Américains désiraient en faire autant dans le sens inverse. Par contre, étudier la linguistique c’était s’avancer sur un terrain miné. Staline l’avait dénoncé dans ses textes, qui traitaient du marxisme et de la linguistique. Et puis, d’un coup, comme par enchantement, l’on voit la linguistique mathématique échapper au tabou, pour rejoindre les sciences de la technologie. »

    Il n’empêche que les communautés scientifiques des deux bords, tant les philologues que les mathématiciens, ont regardé en chien de faïence l’apparition de la nouvelle discipline, raconte Solomon Marcus : « Alexandru Rosetti a été l’un des seuls philologues à avoir salué de bon cœur la nouvelle science et à s’y investir. Ses collègues soit l’ont ignorée avec dédain, soit l’ont combattue. Ils ne la prenaient pas pour de la linguistique. Le professeur Emanuel Vasiliu pratiquait en revanche une linguistique qui se rapprochait de la logique et des sciences mathématiques. Quant aux mathématiciens, s’ils étaient partants pour mettre leur science au service de la mécanique, de la physique, de la chimie, ils étaient bien plus méfiants à l’égard de cette nouvelle discipline. Mettre les sciences mathématiques au service d’une discipline humaniste semblait aller contre nature, à l’encontre de la tradition. Beaucoup de mathématiciens étaient plutôt sceptiques. Ils ne pensaient pas le moins du monde que cela puisse déboucher sur quoi que ce soit de concret. Il ne s’agissait pas d’une opposition manifeste, mais le scepticisme était là. Grigore Moisil fut le mathématicien qui allait s’avérer non seulement confiant dans la réussite de l’entreprise mais carrément enthousiaste. Grâce à lui, nous avons pu bénéficier de cette chance inouïe, et arriver à enseigner la linguistique mathématique à l’Université de Bucarest dès les années 60. Il fallait le faire. »

    Le grand mathématicien Grigore Moisil et le grand philologue Alexandru Rosetti avaient donc ouvert grande la voie de Solomon Marcus. Grâce à de tels appuis, Marcus et son collègue, Emanuel Vasiliu, ont pu débrousser le chemin vierge de la nouvelle science, lançant de nouvelles études et de nouveaux cours universitaires, en relation avec la nouvelle discipline : « J’ai eu de la chance. J’ai eu la chance de bénéficier de la collaboration nouée entre un mathématicien et un linguiste, les deux d’exception, dans ce domaine, j’ai eu la chance qu’ils prônent de concert l’avènement de cette nouvelle discipline en Roumanie. Ils avaient aussi promu l’apparition de cette discipline universitaire nouvelle de la linguistique mathématique, et nous avons d’ailleurs été parmi les premiers à avoir achevé cela dans le monde. Moi, en ma qualité de mathématicien, puis le professeur Emanuel Vasiliu en tant que philologue et linguiste. Ensemble, nous avions bien entamé ce domaine. Mon manuel de linguistique mathématique était paru en 1963 aux Presses universitaires, puis aux éditions Didactique. Nous avons pu bénéficier des échanges avec des spécialistes étrangers, nous avons pu envoyer les résultats de nos travaux à l’étranger. Et, très vite, mon livre a été traduit et vendu à Londres, New York, Moscou, Paris et Prague. »

    En 1966, Bucarest accueillera le Congrès international de linguistique, la grande messe du domaine. La présence en nombre des spécialistes roumains ne passa pas inaperçue. Le congrès marqua un tournant, présageant de ce qu’adviendra cette machine, l’ordinateur, seulement quelques décennies plus tard. Il mettra aussi Bucarest sur la carte fondatrice de la nouvelle science. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • Quelle efficacité des nouvelles restrictions ?

    Quelle efficacité des nouvelles restrictions ?

    La Roumanie essaie
    de maîtriser la propagation inquiétante du nouveau coronavirus en mettant en
    place, à compter de lundi, de nouvelles restrictions, dont port du masque
    obligatoire dans tous les espaces intérieurs et extérieurs, enseignement
    entièrement en ligne, fermeture des magasins au plus tard à 21 heures,
    couvre-feu nocturne. D’autres pays ont adopté des mesures similaires, voire plus
    sévères, dans le contexte de la nouvelle vague de la pandémie de Covid-19 en
    train de balayer la planète. En imposant ces restrictions, les autorités
    roumaines espèrent limiter les infections et permettre ainsi au système de
    santé, notamment aux unités de réanimation-soins intensifs, d’y faire face. Mais
    combien efficaces seront ces mesures ? Seuls les spécialistes peuvent
    répondre à une cette question, en fonction des résultats des études en matière
    de pandémies, en fonction aussi de l’expérience de cette année, ainsi que sur
    la base de modèles et de calculs prédictifs.

    Octavian Jurma est un médecin
    épidémiologiste et chercheur qui vit à Timişoara (ouest), ville fortement
    touchée par la seconde vague de l’épidémie de Covid-19. Dans une interview à
    Radio Roumanie, Octavian Jurma a affirmé que, pour enrayer de manière
    significative la progression de l’infection au SARS-CoV-2, il faudrait des
    restrictions encore plus sévères que celles qui viennent d’entrer en vigueur. « Même si les mesures avaient été complètes et
    très sévères, on aurait quand même eu deux semaines de hausse. C’est comme un
    robinet que l’on ferme, mais l’eau continue de couler pendant un moment. Ces
    mesures ne tentent pas de fermer complètement le robinet, mais de ralentir au
    maximum la fuite d’eau, en espérant que le système de santé puisse faire face.
    Sauf que le système est pour le moins doublement dépassé par la réalité. Il ne
    fait aucun doute que cette semaine on dépassera les 12 000 nouveaux cas par
    jour, et probablement les 15 000 par jour la semaine prochaine. »
    ,
    a-t-il dit.


    De l’avis du
    médecin épidémiologiste Octavian Jurma, la meilleure solution serait de mettre
    en place un confinement total, déjà appliqué dans certains pays européens, pour
    faire tomber le nombre de nouvelles infections sous la barre des 2 000 cas par
    jour,- au moment des fêtes de fin d’année. Et d’accompagner cela d’un dépistage
    massif. « Ça coûterait beaucoup moins cher
    de tester quelqu’un et de l’envoyer ensuite reprendre son travail que de placer
    cette personne en quatorzaine, en lui payant un arrêt maladie. Nous discutons
    de ces tests antigéniques rapides, qui, sont certes, moins sensibles, mais un
    dépistage massif peut assurer une reprise de l’économie. Ils devraient,
    pourtant, s’accompagner d’un minimum d’isolement. Ce serait bien que l’on
    puisse au moins tester les gens dans le cadre des enquêtes épidémiologiques.
    Or, nous ne testons plus les contacts directs, il faut trois symptômes pour
    pouvoir se faire tester. C’est pour ça qu’une personne sur trois est dépistée
    positive. La situation est entièrement hors contrôle. »
    , a-t-il
    affirmé.


    Quant au vaccin
    contre la Covid-19, le médecin roumain considère qu’il ne sera disponible qu’en
    petite quantité, avant le mois d’avril 2021. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • 09.08.2018 (mise à jour)

    09.08.2018 (mise à jour)

    Manifestation – Une grande manifestation est prévue vendredi, à Bucarest, devant le siège du gouvernement de Bucarest, rassemblant des Roumains, y compris de létranger, qui veulent protester contre lExécutif. Selon la mairie de la capitale, la manif na pas dorganisateur, comme le demande la loi, car aucune des personnes à avoir annoncé la tenue de ce rassemblement navait voulu signer un protocole avec la municipalité. Dans le même temps, un homme qui sétait présenté, dans une émission de télévision, comme étant le véritable organisateur et qui avait encouragé les participants à des actions violentes contre les forces de lordre, a été mis en examen par les procureurs de la Direction dinvestigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme (DIICOT). Il est placé sous contrôle judiciaire pour une période de 60 jours. Marius Militaru, chef du service de communication de la Gendarmerie roumaine, a exhorté les futurs participants à la manifestation à ne pas suivre les incitations à la violence qui circulent dans lespace public et à rester calmes. A son tour, le porte-parole de la gendarmerie de la capitale, Georgian Enache, leur a demandé de ne pas empêcher les forces de lordre à faire leur travail, en cas dincidents violents.



    Ambassadeur — Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, a reçu jeudi le nouvel ambassadeur de la Slovaquie à Bucarest, Karol Mistrik. Les discussions ont porté sur la coopération bilatérale dans le cadre des initiatives et des projets en cours au sein de l’OTAN et de l’UE. Il a également été souligné l’importance de la mise en œuvre des décisions prises au récent sommet de l’Alliance, à Bruxelles. Les deux officiels ont exprimé leur intérêt pour l’intensification de la coopération bilatérale dans le domaine de la Défense. Dans ce contexte, le ministre roumain a apprécié la contribution de la Slovaquie à l’intégration du Commandement de la Division multinationale Sud-Est, structure alliée de commande et de contrôle basée en Roumaine.



    Déficit — Le déficit commercial de la Roumanie a augmenté d’environ un demi-milliard d’euros au premier semestre de 2018, se situant à 6,3 milliards d’euros, selon les données fournies par l’institut national de la statistique, rendues publiques ce jeudi. Les exportations se chiffrent à près de 34 milliards d’euros, soit une hausse de 10 % par rapport à la période similaire de l’année dernière. Les importations, qui ont elles aussi augmenté, s’élèvent à quelque 40 milliards d’euros, une valeur supérieure de 9,7% à celle enregistrée sur les six premiers mois de 2017. Enfin, les échanges avec les pays membres de l’UE ont représenté 76% du total des exportations.



    Blé — La société de recherche agricole Stratégie Grains spécialisée dans le marché européen des céréales, a révisé à la baisse ses estimations pour 2018 concernant la récolte de blé européenne, qui chutera à son plus bas niveau des six dernières années. Selon les analystes, cela s’explique par les conditions météorologiques dans le nord de l’Europe. La production de blé de certains pays tels la Roumanie, la Bulgarie, la Hongrie, l’Italie et l’Espagne, où la météo a été favorable, devraient compenser les pertes causées par la vague de chaleur à d’autres Etats (Allemagne, Pologne, France, République Tchèque), note l’agence Reuters. Dans un rapport rendu public jeudi, la société française mentionnée estime que la production de blé de l’UE sera de 127,7 millions de tonnes, inférieure de 10% à celle de 2017. Par ailleurs, la production de blé de la Roumanie, troisième grand exportateur de l’UE, pourrait elle aussi diminuer de 20%, a mis en garde Laurenţiu Baciu, président de la Ligue des Associations des producteurs agricoles de Roumanie.



    Spécialistes — Près de 1.500 spécialistes ont été formés dans la perspective de la présidence roumaine du Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019, a déclaré jeudi le ministre délégué aux Affaires européennes, Victor Negrescu. Cette formation a débuté l’an dernier, avec l’appui de l’Institut européen de Roumanie, de la Commission européenne et du Secrétariat général du Conseil de l’UE. Victor Negrescu a également précisé que ces spécialistes devraient être réceptifs aux opinions des Etats membres et capables de trouver des solutions de compromis.



    Réaction — Le ministère roumain des Affaires étrangères a réagi jeudi aux déclarations du vice-premier ministre italien, Matteo Salvini, qui a accusé la Roumanie et la Bulgarie d’envoyer ’’des esclaves’’ en Europe occidentale. La diplomatie de Bucarest considère comme inacceptable toute association entre les citoyens d’un pays avec un phénomène infractionnel, note l’agence Mediafax. La Roumanie assume les responsabilités qui lui incombent en ce qui concerne la conduite de ses ressortissants à l’étranger et s’aligne sur les normes internationales de prévention et de lutte contre la traite d’êtres humains, étant partie prenante des principaux instruments en la matière, précise encore le ministère roumain des Affaires étrangères. Matteo Salvini, vice — premier ministre de l’Italie, ministre de l’intérieur et leader de la formation radicale la Ligue du Nord, a accusé la Roumanie et la Bulgarie d’envoyer des « esclaves « en Europe occidentale et demandé des mesures censées limiter le trafic de personnes et les cas d’exploitation.



    West Nile — En Roumanie, une personne est décédée suite à l’infection par le virus West Nile, a fait savoir jeudi le Centre national de surveillance et de contrôle des maladies transmissibles. Il s’agit d’un homme âgé de 79 ans, souffrant d’affections chroniques. Selon le ministère de la Santé de Bucarest, il n’y a pas de risque d’épidémie, les cas d’infection enregistrés jusqu’ici ayant été sporadiques. Les spécialistes précisent que l’infection ne se transmet pas d’homme à homme et que le virus West Nile infecte l’homme uniquement par piqûre d’un moustique vecteur. Depuis le début du mois de mai, on a recensé 23 malades.



    Peste — Dans le département de Brăila (sud-est de la Roumanie), ont été confirmé, jeudi, deux nouveaux foyers de peste porcine africaine, leur nombre total dans ce comté étant de 18. Le bilan le plus récent fait état de près de 580 foyers, dans une centaine de localités de huit départements à travers le pays. Plus de 78.000 cochons des exploitations professionnelles et des élevages individuels ont été abattus. Les propriétaires des animaux sacrifiés seront dédommagés et le prochain collectif budgétaire prévoit des fonds supplémentaires destinés au programme d’éradication de cette maladie.



    Météo — Il fera beau et chaud sur la plupart du territoire, les températures maximales devant se situer entre 26 et 35°. L’indice humidex dépassera localement, dans le sud, le seuil critique des 80 unités.

  • Le Festival des sciences de Bucarest

    Le Festival des sciences de Bucarest

    Partout où ils vont, ils raflent un nombre impressionnant de médailles, notamment d’or et d’argent. Grâce à ses élèves, la Roumanie se retrouve invariablement très haut dans les classements par nations des Olympiades internationales scientifiques. Ce fut le cas, cette année, en géographie, astronomie et astrophysique, mathématiques, chimie et ainsi de suite. Pourtant, selon les statistiques, durant l’année universitaire 2012-2013, seuls 27% des étudiants roumains étaient inscrits dans des filières scientifiques et techniques, alors que les employeurs déplorent une pénurie accrue de spécialistes. Comment encourager les jeunes Roumains à se tourner vers les sciences exactes ? Un festival des sciences a pour la première fois ouvert ses portes à Bucarest…


    Entretien avec son directeur, Alexandru Toma Patrascu, vice-président également de l’Association séculaire humaniste de Roumanie, organisatrice de ce Festival des sciences.