Tag: stabilité

  • La Roumanie et le flanc est de l’OTAN

    La Roumanie et le flanc est de l’OTAN

    En sécurité sous l’article 5 de l’OTAN

     

    Ilie Bolojan s’est entretenu lundi par téléphone avec le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, auquel il a fait savoir que l’Alliance de l’Atlantique Nord était toujours le principal garant de la sécurité de la Roumanie. L’article 5 du Traité de l’OTAN qui affirme qu’une attaque contre un des alliés est une attaque contre tous demeure le moyen de dissuasion le plus efficace contre les menaces et les attaques à l’adresse des membres de l’OTAN, a souligné le président Bolojan. Le leader de Bucarest a également insisté sur l’importance de la relation transatlantique et de la présence américaine en Europe, essentielles, à son avis, à la sécurité du continent.

     

    La Roumanie joue un rôle important dans la stabilité régionnale

     

    La Roumanie contribue toujours à la stabilité et la sécurité du Flanc est de l’OTAN, aux côtés de ses partenaires et soutient la consolidation de la sécurité dans la région de la mer Noire, a souligné Ilie Bolojan. Il a précisé que Bucarest allouait déjà 2,5% de son PIB à la défense et a affirmé qu’il était préparé à augmenter les investissements dans le domaine. Au sujet de la situation en Ukraine, le président Bolojan a souligné le besoin d’une paix juste et durable ainsi que l’importance du maintien du soutien à ce pays. Le secrétaire général de l’OTAN a remercié la Roumanie pour sa contribution au sommet, ainsi que pour le fait d’être un Etat membre qui agit d’une manière responsable en tant que facteur important de sécurité et de stabilité dans la région de la mer Noire et sur le flanc est. De l’avis de Mark Rutte, ces efforts sont d’autant plus importants dans l’actuel contexte sécuritaire et a exprimé le soutien de l’OTAN à la consolidation de la présence alliée dans la région. Le secrétaire général a réaffirmé l’engagement de l’OTAN et des Etats-Unis envers la défense collective et l’article 5, soulignant les efforts des Etats-Unis pour une paix durable en Ukraine. Le haut responsable otanien a conclu par saluer la majoration du budget de défense de la Roumanie et a souligné le besoin que d’autres alliés européens adoptent une approche similaire. Les deux leaders ont décidé de maintenir un dialogue constant sur ces sujets. Le président de la Roumanie et le secrétaire général de l’OTAN avaient participé dimanche à Londres au Sommet informel sur des thèmes de sécurité européenne convoqué par le premier ministre britannique Kier Starmer, dans le cadre duquel les alliés de l’Ukraine ont promis au président Volodymyr Zelensky la poursuite du soutien financier et militaire.

     

    Des garanties pour toute l’Europe de l’est

     

    A l’issue de la réunion, Ilie Bolojan a affirmé que les garanties sécuritaires qui seront accordées à l’Ukraine viseront en fait l’intégralité du flanc est, depuis la mer Baltique et jusqu’à la mer Noire. Il a pourtant souligné que celles-ci ne pourront pas être assurées sans le soutien des Etats-Unis. Le sommet informel des leaders à Londres a eu comme objectif la coordination en vue de l’organisation du Conseil européen du 6 mars et une réunion le 7 mars avec les leaders qui ne font pas partie de l’UE, mais qui souhaitent une approche de la solution à la guerre en Ukraine qui puisse aboutir sur une paix sûre.

  • Qu’attendent les entrepreneurs de la part du futur gouvernement ? 

    Qu’attendent les entrepreneurs de la part du futur gouvernement ? 

    Réunis, lundi, dans le cadre d’un événement en ligne spécialisé, les entrepreneurs roumains ont mis en garde contre le danger d’une récession économique en Roumanie au cours du second semestre de 2025 et ils ont appelé le futur Exécutif de Bucarest à prendre les mesures nécessaires pour l’éviter.

     

    2024, une année extrêmement difficile

     

    Ils ont rappelé que 2024 a été une année extrêmement difficile, au cours de laquelle le milieu des affaires a été confronté, en plus du contexte économique et géopolitique difficile, à une instabilité accrue notamment au niveau fiscal et budgétaire.

     

    « La Roumanie se retrouve dans un contexte extrêmement fragile, étant le seul pays de l’UE confronté à deux déficits importants : nous avons un déficit budgétaire estimé à 7,9 % et un déficit du compte courant de 8,4 %, mais avec de très fortes possibilité de le voir augmentation avant la fin de 2024. D’ailleurs, les données statistiques montrent qu’au cours des 5 dernières années, chaque mois de décembre, le déficit de la balance courante augmente d’au moins 1,5 %, d’autant plus que l’année 2024 a été marquée par des élections », a expliqué Cristina Chiriac, présidente de la Confédération nationale de l’entrepreneuriat féminin (CONAF).

     

    Et cette situation n’est pas terminée puisque de nouvelles élections présidentielles sont prévus au premier semestre de 2025. Cristina Chiriac : « A mon avis, si l’on veut éviter une récession économique, il faut ajuster le déficit budgétaire et celui du compte courant sans adopter de mesures difficiles. C’est-à-dire qu’il faut réduire les dépenses publiques, notamment les dépenses non-efficaces, il faut rendre plus efficace la collecte des recettes budgétaires et éviter une surcharge fiscale du milieu des affaires »

     

    Les hommes d’affaires roumains estiment aussi que, dans le contexte actuel, lorsque les budgets sont modifiés presque tous les trois mois pour les aligner sur les modifications fiscales ou législatives, les compagnies ne peuvent plus compter sur des budgets pluriannuels, ni mettre sur pied des plans d’affaires ou de prévisions pour l’avenir.

     

    Un besoin urgent de stabilité

     

    C’est sur ce besoin urgent de stabilité qu’insiste aussi Feliciu Paraschiv, vice-président de l’Association nationale des Petits et Moyens Commerçants de Roumanie.

     

    « Le déficit budgétaire pose de gros problèmes, nous sommes confrontés à une inflation qui persiste – tout cela va main dans la main. A regarder de plus près, l’on constate aussi que les impôts ne sont pas fixes et que les changements législatifs sont plus nombreux que jamais. Cela nous met dans l’impossibilité de dresser un plan d’affaires pour les mois à venir, par peur que d’autres changements n’apparaissent »

     

    Maintenir l’inflation sous contrôle

     

    Et pas en dernier lieu, les entrepreneurs roumains ont souligné l’importance de maintenir l’inflation sous contrôle, mais aussi d’éviter la mise en place d’autres mesures similaire au suivi électronique par le Fisc des factures et des transports, qui ont rendu encore plus difficile le travail des entreprises. Ils ont également exhorté la classe politique à se servir de l’expertise des entreprises et d’adopter des mesures visant le fonctionnement de l’économie uniquement après avoir mené de véritables consultations avec toutes les parties prenantes.

  • La Banque centrale de Roumanie et la conjoncture économique

    La Banque centrale de Roumanie et la conjoncture économique

    La Roumanie se trouve actuellement à un moment crucial, a affirmé le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isărescu. A l’occasion d’une conférence sur la stratégie de développement du pays, la régionalisation et le passage à la monnaie unique, il a lancé un nouvel avertissement au sujet des dangers planant sur la stabilité économique et financière du pays.

    Mugur Isărescu a mis en garde contre le fait que la perspective d’augmentation du déficit budgétaire à près de 4% du PIB en 2017 menace la stabilité macro-économique que la Roumanie a si difficilement atteinte ces dernières années, et partant, l’adhésion à la zone euro aussi. Il a opiné qu’à défaut de mesures permettant de garder ces avantages, l’économie roumaine court non seulement le risque de stagnation, mais aussi et surtout celui de l’éloignement de la zone euro.

    Le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie a également insisté sur le besoin de stabilité législative. Mugur Isărescu: « Nous devons être réalistes. Je n’ai jamais vu, ces 25 dernières années, d’aussi grands dangers à l’égard de la stabilité économique et financière de la Roumanie. Le pays a besoin de stabilité législative, qui est essentielle pour encourager les investissements. »

    Le gouverneur Mugur Isarescu a par ailleurs déclaré qu’à présent la croissance économique reposait surtout sur la consommation interne et un peu moins sur les exportations, tandis que le très faible niveau des investissements dans l’infrastructure empêchait le développement régional du pays. Le PIB serait plus élevé dans les conditions d’une meilleure infrastructure, a-t-il martelé.

    Présent lui aussi à la conférence mentionnée, le premier ministre technocrate, Dacian Cioloş, a, pour sa part, tiré la sonnette d’alarme sur les risques de dépenser de manière irresponsable l’argent public, compte tenu du fait que 2016 est une année électorale. Dans ce contexte, il a fait savoir l’intention de l’Exécutif de diminuer le gaspillage et d’améliorer la gouvernance. Il a précisé que son cabinet envisageait d’adopter davantage de mesures censées soutenir les secteurs de l’économie à fort potentiel de croissance, tels l’agriculture et les petites entreprises rurales, le tourisme, l’énergie, les communications et les technologies de l’information, la recherche et l’innovation.

    Dacian Cioloş : « Nous devons, avant tout, clarifier nos buts, savoir quelle voie prendre, identifier le dénominateur commun, définir une vision commune. Dans un deuxième temps, il importe d’établir les moyens nécessaires pour atteindre ces buts, les facteurs clé du développement, tels que l’éducation, la science et la recherche, la santé et l’infrastructure. » Sur le court et moyen terme, l’Exécutif de Bucarest se donne aussi pour but de développer les petites zones, urbaines ou rurales, et d’accroître l’efficacité des entreprises publiques, en opérant des changements majeurs en matière de management, au travers du programme démarré par le ministère de l’Economie.(trad. Mariana Tudose)

  • 27.02.2015

    27.02.2015

    Rapport – Malgré son équilibre et sa stabilité financière, la Roumanie n’est pas
    arrivée à enregistrer une évolution satisfaisante en 2014, à même de lui
    assurer un progrès durable, opine la Commission européenne. Celle-ci a avancé
    jeudi les rapports dans lesquels elle a identifié des déséquilibres
    macroéconomiques dans 16 Etats membres. La Roumanie a décroché une mauvaise
    note pour ne pas être parvenue à un accord avec les créanciers internationaux
    au sujet des mesures économiques et fiscales. Le rapport signale aussi les
    progrès insuffisants pour l’amélioration de la collecte budgétaire, la réforme
    du système des retraites, de celui sanitaire ou de l’administration publique.

    Salaires – Au 1er janvier 2015, 22 des 28 États de l’Union européenne (UE)
    appliquaient un salaire minimum national. Le montant varie de 184 euros par
    mois en Bulgarie et 218 euros par mois en Roumanie à 1.923 euros au Luxembourg,
    selon les données fournies par Eurostat. Dix États membres appliquent un
    salaire minimum inférieur à 500 euros par mois. Dans cinq autres États membres,
    le salaire minimum est compris entre 500 et 1.000 euros par mois. Le salaire
    minimum, exprimé en monnaie nationale, a augmenté en 2015 par rapport à 2008
    dans tous les États membres sauf en Grèce, où il a chuté de 14%, et en Irlande,
    où il est resté inchangé. C’est la Roumanie qui a enregistré la hausse la plus
    importante, de 95%, entre 2008 et 2015. La Roumanie et la Bulgarie affichent le
    plus faible SMIC par rapport au pouvoir d’achat.

    Coopération -
    Lors des pourparlers de Bucarest avec son homologue albanais, Edi Rama, le
    premier ministre roumain, Victor Ponta, a déclaré envisager la possibilité que
    l’Albanie bénéficie du surplus d’énergie produite par la Roumanie. Et Ponta
    d’ajouter que les ministres roumain et albanais de l’Education et de la culture
    présenteront à leurs gouvernements des propositions censées améliorer les
    rapports bilatéraux dans ces domaines. Tout comme l’intégration de l’Albanie à
    l’OTAN a été un soutien important pour toute la région, l’adhésion de tous les
    pays des Balkans de l’Ouest à l’UE sera un appui et un avantage pour la
    Roumanie, a lancé le chef du cabinet de Bucarest. Ce vendredi encore, Victor Ponta recevra le premier ministre
    géorgien, Irakli Garibashvili. La Géorgie est le premier partenaire commercial
    de la Roumanie dans la région du Caucase Sud. Durant sa visite à Tbilissi en
    2014, le premier ministre roumain a transmis un message clair de soutien de
    Bucarest aux aspirations d’intégration euro-atlantique de la Géorgie.

    Visite – Le nouveau premier ministre moldave, Chiril
    Gaburici, poursuit vendredi, à Bruxelles, sa première visite officielle à
    l’étranger, depuis son installation à la tête du gouvernement moldave. Jeudi,
    il a rencontré le président du Conseil européen, Donald Tusk, avec lequel il a
    examiné le parcours européen de la République de Moldova qui espère intégrer
    l’espace communautaire d’ici 2020. Tusk a réitéré le soutien de Bruxelles à
    l’intégrité territoriale de Chisinau et s’est dit en faveur d’un règlement
    pacifique de la situation en Transnistrie. Formée par une coalition minoritaire
    entre le Parti libéral démocrate et celui démocrate pro-européen, le
    gouvernement Gaburici a obtenu la semaine dernière le vote d’investiture grâce
    au soutien des communistes pro-russes.

    Tennis – Le double roumano-anglais Florin Mergea/Dominic Inglot s’est qualifié
    dans les demi-finales de l’épreuve de double au tournoi de Dubaï, avec des prix
    de plus de 2 millions de dollars, après une nouvelle victoire contre les frères
    américains Bob et Mike Bryan, principaux favoris. C’est pour la deuxième fois
    depuis le début de l’année que Mergea et Inglot réussissent la performance de
    battre les leaders mondiaux de l’épreuve de double. Dans les demi-finales, la
    paire roumano-anglaise affrontera celle serbo-pakistanaise, Nenad
    Zimonjic/Aïssam-Ul-Haq Qureshi. Par ailleurs, le couple roumano- néerlandais
    Horia Tecau/Jean Julien Roger, tête de série numéro 2, sera également présent
    dans les demi-finales de Dubaï où il rencontera le double suédo-polonais Robert
    Lindstedt/Marcin Matkowski.

    Rugby – La sélection roumaine de
    rugby s’est déplacée aujourd’hui en Russie pour rencontrer samedi l’équipe
    nationale russe pour le troisième match dans le cadre de la Coupe d’Europe des
    nations. Les sportifs roumains ont
    déjà vaincu le Portugal et l’Espagne et ils sont leaders de la compétition.
    Deuxième compétition européenne comme importance après le Tournoi des six
    nations, la Coupe intègre cette année en première les sélections allemande et
    géorgienne que l’équipe roumaine rencontrera en mars.

  • 21.10.2013 (mise à jour)

    21.10.2013 (mise à jour)

    Stabilité — La Roumanie a maintenu sa stabilité financière cette dernière année, en dépit du contexte international difficile, lit-on dans le Rapport sur la stabilité financière 2013, rendu public par la Banque nationale de Roumanie. Le document fait état d’améliorations en matière d’évolutions macroéconomiques internes, mais le secteur bancaire reste vulnérable par le niveau élevé des prêts non performants. Selon le rapport, les principaux défis à l’adresse de la stabilité financière de la Roumanie sont la reprise du crédit dans des conditions durables et la gestion adéquate de la qualité des actifs bancaires.





    Accord — Une délégation du FMI, de la Commission européenne et de la Banque Mondiale viendra mardi à Bucarest afin d’évaluer le nouvel accord de type préventif avec la Roumanie. Deux semaines durant, des discussions avec les autorités auront lieu, ainsi que des rencontres avec les représentants des partis politiques, des syndicats, des associations d’affaires, des banques et avec des organisations de la société civile. Le comité directeur du FMI a approuvé, en septembre, la lettre d’intention envoyée par les autorités roumaines en vue de la conclusion d’un nouvel accord de type préventif de 2 milliards d’euros environ sur deux ans, auxquels s’ajoutent deux autres milliards d’euros de la Commission européenne. C’est le troisième accord demandé par la Roumanie au FMI, depuis le déclenchement de la crise économique. Le premier a été finalisé en 2009, et le second, de type préventif, en 2011.



    Football – La sélection de football de la Roumanie rencontrera la Grèce, dans le barrage pour la qualification au Championnat du monde du Brésil 2014, suite au tirage au sort qui a eu lieu lundi à Zurich. Le match aller aura lieu le 15 novembre en Grèce, et le match retour – le 19 novembre, à Bucarest. La Roumanie, qui n’a pas été tête de série au tirage au sort, a terminé seconde dans le Groupe D des préliminaires, après les Pays-Bas, vice champions en titre. La Grèce s’est classée deuxième au Groupe G, derrière la Bosnie. La Coupe du monde du Brésil aura lieu du 12 juin au 13 juillet 2014. La dernière présence de la Roumanie à une tournée finale mondiale date d’il y a 15 ans. Sachez également que mardi, la championne de Roumanie au football, Steaua Bucarest, joue contre les Suisses de FC Bâle, au Groupe E de la Ligue des champions. Pour ce qui est des deux premiers matchs, les Roumains ont été dépassés par les londoniens de Chelsea et les Allemands de Schalke 04.

  • 24.07.2013

    24.07.2013

    Privatisation – Le gouvernement roumain a approuvé ce mercredi le contrat de privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa, le document allant être remis au Conseil suprême de défense du pays pour avis. Le contrat de vente devrait être signé en septembre et la procédure de privatisation sera bouclée sous 60 jours, a précisé le premier ministre Victor Ponta. La compagnie Groupe ferroviaire roumain, composante du groupe Grampet, a gagné en juin dernier l’appel à candidatures pour la privatisation de CFR Marfa, offrant 202 millions d’euros pour 51% des actions. La GFR, qui détient une part de marché de 30%, a également promis d’investir environ 204 millions dans la modernisation de la compagnie de fret ferroviaire, dont la part de marché dépasse les 40%.



    Stabilité – La Roumanie doit miser sur la macro-stabilité dans les 10 ou 20 ans à venir, car l’absence de celle-ci pourrait s’avérer être une attaque contre la démocratie, a déclaré mercredi le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isarescu. Il a averti les acteurs politiques qu’en accélérant la croissance économique en période pré-électorale, ils ne font qu’accélérer le déclin en période post-électorale. Le gouverneur de la Banque centrale a ajouté que la Roumanie devrait s’appuyer sur la mise en valeur de ses propres ressources, qu’il s’agisse de ressources naturelles ou de capital humain.



    Grève – Les travailleurs roumains d’une compagnie de BTP basée à Toulouse sont en grève depuis lundi. Ils exigent le paiement de deux mois d’arriérés de salaires. La situation est d’autant plus intenable que les salariés sont en situation de grands déplacements et qu’ils doivent financer les frais de carburant des véhicules de l’entreprise avec leur propre argent, relate la chaîne de télévision France 3. Selon les syndicalistes français, la direction de la compagnie aurait refusé toute négociation avec les travailleurs roumains, tandis que de telles pratiques ne sont pas chose rare pour les sociétés opérant dans la région de Toulouse.



    Négociations – Les membres de la délégation conjointe du FMI, de la Commission Européenne et de la Banque Mondiale, qui se trouve ces jours-ci à Bucarest, doivent rencontrer ce mercredi des responsables des ministères roumains de l’économie et des finances. Mardi, ils ont mené de discussions avec les représentants de l’Association des compagnies d’utilités du secteur énergétique. Selon ces derniers, de nouvelles majorations de prix sont à attendre dans ce secteur en raison de la libéralisation du marché et de la réduction du nombre de certificats verts accordés aux investissements dans les énergies renouvelables. La visite de cette mission des bailleurs de fonds internationaux survient dans le contexte où la Roumanie souhaite conclure un nouvel accord de précaution. Notons qu’en juin dernier elle a finalisé avec succès le précédent accord du même type.



    Football – Le Steaua Bucarest, champion de foot de Roumanie s’est qualifié pour le troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions, après avoir vaincu, sur le score général de 5 à 1, les Macédoniens de Vardar Skopje. Les footballeurs roumains devront affronter les Géorgiens de Dinamo Tbilisi.