Tag: stand

  • Offres à la Foire du tourisme de la Roumanie

    Offres à la Foire du tourisme de la Roumanie

    Un environnement dans lequel les exposants ont proposé des offres de vacances dans les destinations nationales les plus attrayantes. Les tarifs des services d’hébergement et de transport ont également pu être comparés directement sur la plate-forme, où les offres de gadgets et d’accessoires de vacances n’ont pas manqué non plus. Delia Boţan, directrice de marketing au Centre d’expositions Romexpo, s’est exprimée sur le succès de la première édition virtuelle de la Foire du tourisme :



    « L’énorme désir des Roumains d’explorer le monde a également pu être constaté à la Foire du tourisme de la Roumanie, version virtuelle. Dix mille personnes se sont enregistrées à cette édition et ont fait environ 32 000 visites sur la plateforme pendant les quatre jours de l’événement. L’offre des exposants a été extrêmement généreuse pour les visiteurs de notre plate-forme. Dans l’ensemble, les plus belles zones touristiques de Roumanie ont été promues lors de cette édition virtuelle, comme d’habitude ; elles ont été représentées par les Conseils départementaux et les mairies. Pratiquement, nos visiteurs ont eu, disons, la plus grande expérience numérique dans le domaine du tourisme et ont pu acheter leurs vacances tant désirées en quelques clics, sans quitter le confort de leur maison. »



    L’un des exposants, la plate-forme descoperimromania.ro, a présenté les destinations les plus belles et appréciées. Nous apprenons d’Alina Roşoiu, chef de projet, quels ont été les domaines d’intérêt des visiteurs virtuels.



    « Les touristes s’intéressent à la Roumanie, aux traditions, aux structures d’hébergement spéciales, avec peu de chambres. Cette année, l’intérêt des touristes pour les hôtels a diminué. Ce sont les petites maisons d’hôtes et les fermettes qui sont recherchées. Nous avons constaté un intérêt particulier pour le delta du Danube, la côte roumaine de la mer Noire, le Maramureş et, pas en dernier lieu, la Bucovine. Nous avons de très bonnes offres pour les touristes. Par exemple, les forfaits vacances de Pâques commencent à 200 euros pour un séjour au delta du Danube ou à partir de 150 euros dans les Chaudières du Danube. Même si cette pandémie nous fait peur, il faut savoir que la Roumanie est une destination sûre. Nous faisons le maximum pour la sécurité de nos clients. Nous sommes au milieu de la nature, donc les risques sont minimaux. Les établissements d’hébergement respectent les règles de protection sanitaire, donc vous pouvez visiter la Roumanie sans aucun souci. »



    Bien évidemment, le Maramureş était l’une des destinations les plus recherchées. Laura Danci, responsable des relations publiques au Conseil du département de Maramureş, a quelques regrets.



    « Malheureusement, cette année, le stand du Maramureş n’a pas pu être aussi animé que les années précédentes en raison de la situation créée par la pandémie. Bien que nous n’ayons été présents que sur une plate-forme en ligne, nous avons eu des offres et avons présenté un nouveau site : Visit Maramureş. L’offre que nous avons mise en avant à la Foire du tourisme s’appelle « 12 raisons de visiter le Maramureş », et sur notre nouveau site, Visit Maramureş, nous avons essayé de présenter à peu près tout ce que le département peut offrir aux touristes : gastronomie, artisanat, itinéraires touristiques culturels, paysages. Depuis des années, nous avons également lancé une application mobile, Visit Maramureş, où on peut retrouver tous les centres d’information touristique et les maisons d’hôtes. Pourtant, nous avons pensé que le site serait beaucoup plus accessible pour tout le monde. Participants à la Foire, nous avons eu des commentaires assez bons. Nous avons eu beaucoup de visiteurs, même en ligne. Des centaines de visiteurs nous ont demandé ce qu’ils pouvaient visiter au Maramureş et nous avons été très satisfaits du nombre de consultations en trois jours. »



    Carmen Păun, cheffe du bureau de marketing et de relations publiques au Musée de l’Olténie de Craiova, nous invite à un périple culturel dans le sud de la Roumanie, dans le comté de Dolj.



    « Nous avons été honorés, en tant qu’institution culturelle, de recevoir cette invitation de la Foire du tourisme de la Roumanie, édition virtuelle, 2021. Nos produits ont répondu aux exigences d’un public de plus en plus orienté vers la consommation numérique : information, éducation, divertissement. Notre offre s’est concentrée sur ces trois composantes. Nous estimons que l’offre d’un musée et de ses produits culturels doit s’étendre au-delà de sa structure physique. Ainsi, nous avons créé des produits culturels qui attirent le public principalement par l’impact visuel, et aussi par l’information fournie. »



    Le Musée de l’Olténie est une institution qui a plus de 105 ans, un point de repère culturel d’importance régionale, poursuit Camen Păun.



    « Il gère un patrimoine impressionnant, dont 570 objets sont inclus dans la catégorie Trésor. Le musée est au centre de Craiova, et nous attendons le public dans les 12 expositions permanentes de base de nos trois sections. Nous avons également trois espaces interactifs et deux salles de conférence modernes. Voici donc un très grand potentiel que le secteur culturel d’Olténie offre au public à Craiova. Dernièrement, nous avons également fait la promotion de différents programmes d’éducation. Nous avons beaucoup numérisé le contenu des expositions. Grâce aux pouvoirs publics locaux, dans le département de Dolj, il existe depuis 2016 un itinéraire culturel et touristique intitulé « Histoire et tradition à Dolj ». Il a cinq attractions majeures : Casa Băniei, qui est un monument d’architecture d’intérêt national et aussi la construction civile la plus ancienne de la ville (1699), la Section d’histoire et d’archéologie et deux maisons fortifiées, dans la commune de Brabova. Plus d’un million d’euros ont été investis dans la rénovation de ces deux dernières seulement. »



    Nous arrivons maintenant en Transylvanie et notre interlocutrice est Ileana Sturza, représentante du Centre d’information touristique et de promotion de Zlatna.



    « Notre stand virtuel d’information touristique a présenté les structures d’hébergement de la région, les sites naturels et anthropiques, les traditions spécifiques à la contrée et des itinéraires touristiques. Pour les amoureux de la nature, nous avons des trajets touristiques de deux à trois heures, mais aussi des itinéraires de 13-14 heures ou à parcourir pendant plusieurs jours. Je voudrais également mentionner les attractions naturelles : les calcaires de Valea Mică, les Gorges du Feneş, Piatra Bulbuci. Pour ceux qui aiment l’alpinisme et l’escalade sportive, les Gorges du Feneş et Piatra Bulbuci sont les endroits idéals. Je me réjouis de l’intérêt des voyagistes et du grand nombre de visiteurs. »



    L’accès à la Foire du tourisme de la Roumanie, édition virtuelle, a été gratuit. Les stands virtuels pouvaient être visités de tous les coins du monde, et des offres spéciales pouvaient être trouvées rapidement, grâce au système intelligent de filtres de recherche. La Roumanie vous attend !


    (Trad. : Ligia)

  • « Des femmes rue Mătăsari » – nouvelle édition

    « Des femmes rue Mătăsari » – nouvelle édition

    Le premier week-end du mois de juin est dédié, depuis 2011, à un festival urbain déjà traditionnel à Bucarest : « Des femmes rue Mătăsari ». 3 jours de rêve, dont nous allons vous parler. « Les noces », qui dans les contes de fées durent justement 3 jours et 3 nuits, ont été le thème de cette 9e édition du festival. Et puisque ces « noces » se déroulent dans la rue, tout s’y étale : tables chargées de plats appétissants, lurex et diamants, robes originales et souliers vernis, musiques de toute sorte, films sortis des archives et photos-minute. Nous partons à la découverte des nouveautés de cette nouvelle édition du Festival, et nous commençons par la zone réservée aux ONGs.

    Notre attention est attirée par les tabliers très colorés réalisés par Roxana Ene. Professeur d’art en Allemagne, elle met en œuvre depuis 2010 en Roumanie et en Allemagne des projets de bénévolat au bénéfice des enfants autistes et des enfants touchés par le syndrome de Down ou par des traumas psychiques des deux pays. « Ces tabliers sont notre dernière réalisation destinée à une campagne de collecte de fonds. Il s’agit d’une pièce spécifique du costume traditionnel roumain pour femme, appelé « fotă », qui se retrouve aussi dans les costumes traditionnels allemands. Nous avons donc trouvé ce lien entre les deux pays, bien qu’il y ait aussi des différences : chez les Allemands, le tablier traditionnel n’est pas noué de la même façon : si celle qui le porte n’est pas mariée, le tablier est noué de côté. Nous nous sommes dit que ces tabliers sont très simples, nous les avons intégrés aux accessoires et ils se sont avérés très recherchés et versatiles. On peut les lier autour de la taille, mais aussi de côté, où sur la poitrine.

    Roxy a été présente à plusieurs éditions de ce festival et, depuis 2017 elle est venue y participer avec un stand, en tant que présidente de l’ONGs « Roxy and Kids Art ». Le stand le plus coloré de la rue était celui de Teodora Rosetti, directrice exécutive de l’Association « Accept »: « Nous avons souhaité rappeler aux visiteurs que le festival Bucharest Pride est prévu le 22 juin et que nous allons y participer ensemble pour la solidarité et pour la communauté, que nous serons présents dans l’espace public et qu’il est important de parler de l’amour entre tous les humains. Cette année Bucharest Pride lance un message très simple : tous pour l’amour et l’amour pour tous. Quant à notre offre de cette année, rue Mătăsari, nous avons joué, comme d’habitude, avec toutes les couleurs de l’arc-en-ciel et nous avons mis en vente des drapeaux et des parapluies Rainbow, ainsi que beaucoup de produits réalisés par des membres de notre communauté : des savons, des bougies, des aimants pour frigo. »

    Nous quittons la zone des ONGs pour nous engager dans la rue de la mode. Comme à chaque nouvelle édition, depuis 4 ans, nous y retrouvons les ateliers « Zuza Muza ». Mădălina, créatrice des vêtements Zuza Muza, nous accueille chaleureusement : « Initialement, c’était un projet destiné aux femmes grassouillettes, pourtant, aux festivals et aux foires je n’apporte pas uniquement de vêtements grande taille, mais aussi de tailles moyennes ou petites. Le festival « Des femmes rue Mătăsari » en est à sa 9e édition et j’espère qu’il y en aura encore une centaine, car l’ambiance est magnifique et c’est ce qui compte le plus. Les gens sont sympas, la musique est sympa et on est content d’être là ! »

    A part les vêtements farfelus, des cosmétiques attendent également leurs clients. Tudor Adriana, apporte depuis 2011 sur le marché des produits dont le nom rappelle le temps des chevaliers : « Nous sommes des producteurs de cosmétiques naturels. Nous avons apporté des produits de toute sorte : savons naturels, crèmes sans conservateurs, shampoings… Nous sommes venus rue Mătăsari pour être plus près du public, des clients et nous nous y plaisons. D’une année à l’autre l’ambiance est toujours meilleure. Les jeunes organisateurs du festival sont vraiment exceptionnels. Nous sommes venus présenter nos produits et nous faire connaître. Si on respecte les clients et que les produits soient de qualité, les gens achètent. Mais il faut aimer le métier. Sans la passion, on ne peut rien faire de bon. Nous participons à ce festival depuis 5 éditions et cette année, nous sommes à nouveau là. »

    Andrei Abrudean, de Timişoara, crée des bijoux en argent, mais il utilise aussi des matériaux inhabituels, comme par exemple les crayons de couleur. Cette année, il est présent rue Mătăsari avec un nouveau projet: « L’idée est née de mes études paysagères. J’ai commencé par ramasser des cupules de glands et j’ai « construit » des « glands » en résine époxydique, à l’intérieur desquels j’ai placé différentes plantes, créant ainsi de minuscules paysages. En portant un tel bijou, on porte avec soi un coin de nature. Ils se sont bien vendus, les gens sont réceptifs à tout ce qui est nouveau. Je suis présent pour la deuxième fois rue Mătăsari et je suis venu parce que l’ambiance est très accueillante et les gens sont vraiment bien. »

    Paul de « Greenarium » est une autre présence déjà familière au Festival rue Mătăsari. Il nous a habitués à ses plantes succulentes placées de manière artistique dans des bols ou des terrariums de différentes formes, aussi inhabituelles que possible. Cette année il rejoint l’utile à l’agréable, en nous proposant de magnifiques lampes en verre Tiffany.Quant à la nourriture et aux boissons, il y en a eu, comme disent les contes, pour tout un royaume et tout a baigné dans la gaité et la bonne humeur.
    (Trad. : Dominique)

  • România la Târgul Internaţional de Carte de la Beijing

    România la Târgul Internaţional de Carte de la Beijing

    România la Târgul Internaţional de Carte de la Beijing



    România va fi prezentă la cea de-a 24-a ediție a Târgului Internațional de Carte de la Beijing (BIBF), care va avea loc în perioada 23-27 august 2017 şi va cuprinde peste 2400 de expozanţi din 86 de ţări.


    Standul naţional al României este organizat de Institutul Cultural Român, prin Centrul Național al Cărții și Institutul Cultural Român de la Beijing. România a participat pentru prima dată cu un stand de țară la Târgul Internațional de Carte de la Beijing (BIBF) în anul 2015, cu ocazia inaugurării Institutului Cultural Român din capitala Chinei, anul următor numărându-se printre invitaţii de onoare ai târgului, alături de celelalte țări central și est-europene.


    Cu o tradiţie de peste 30 de ani, Târgul Internațional de Carte de la Beijing reuneşte timp de cinci zile vizitatori, editori, agenţi literari, distribuitori de carte, scriitori şi traducători, fiind dedicat atât publicului larg cât şi profesioniştilor din industria cărții.


    La standul României vor fi expuse ultimele apariţii editoriale româneşti în limba chineză, cărţi şi albume publicate prin programele de finanțare ale ICR, TPS -Translation and Publication Support Programme şi PUBLISHING ROMANIA, precum şi noi apariții editoriale puse la dispoziție de Editura Institutului Cultural Român alături de editurile Polirom, RAO, Humanitas, Humanitas Fiction, Paralela 45, Cartea Românească, Nemira, Curtea Veche, Niculescu, Paidea, Casa Radio, Grupul Editorial Art, Ideea Europeană.


    Programul evenimentelor



    Programul acestei ediții, dedicat într-o bună masură dialogului dintre profesioniștii români ai cărții și cei chinezi, va cuprinde numeroase discuții și intâlniri între editori, dar și lansări de carte, literatura română fiind prezentă în acest an pe scenele târgului prin intermediul celor mai recente apariții editoriale traduse în limba chineză.


    Lista evenimentelor mai include premiera în China a piesei de teatru Infinitul Brancuși de Valeriu Butulescu, pusă în scenă în prezența autorului de actorii Teatrul ”Ion D. Sârbu” din Petroșani, precum și un eveniment dedicat Zilei Limbii Române, unde scriitorilor și editorilor români li se vor alătura traducători, editori și oameni de cultură chinezi care, de-a lungul timpului, au asigurat prezența culturii române în spatiul asiatic.

  • România la Târgul Internaţional de Carte de la Beijing

    România la Târgul Internaţional de Carte de la Beijing

    România la Târgul Internaţional de Carte de la Beijing



    România va fi prezentă la cea de-a 24-a ediție a Târgului Internațional de Carte de la Beijing (BIBF), care va avea loc în perioada 23-27 august 2017 şi va cuprinde peste 2400 de expozanţi din 86 de ţări.


    Standul naţional al României este organizat de Institutul Cultural Român, prin Centrul Național al Cărții și Institutul Cultural Român de la Beijing. România a participat pentru prima dată cu un stand de țară la Târgul Internațional de Carte de la Beijing (BIBF) în anul 2015, cu ocazia inaugurării Institutului Cultural Român din capitala Chinei, anul următor numărându-se printre invitaţii de onoare ai târgului, alături de celelalte țări central și est-europene.


    Cu o tradiţie de peste 30 de ani, Târgul Internațional de Carte de la Beijing reuneşte timp de cinci zile vizitatori, editori, agenţi literari, distribuitori de carte, scriitori şi traducători, fiind dedicat atât publicului larg cât şi profesioniştilor din industria cărții.


    La standul României vor fi expuse ultimele apariţii editoriale româneşti în limba chineză, cărţi şi albume publicate prin programele de finanțare ale ICR, TPS -Translation and Publication Support Programme şi PUBLISHING ROMANIA, precum şi noi apariții editoriale puse la dispoziție de Editura Institutului Cultural Român alături de editurile Polirom, RAO, Humanitas, Humanitas Fiction, Paralela 45, Cartea Românească, Nemira, Curtea Veche, Niculescu, Paidea, Casa Radio, Grupul Editorial Art, Ideea Europeană.


    Programul evenimentelor



    Programul acestei ediții, dedicat într-o bună masură dialogului dintre profesioniștii români ai cărții și cei chinezi, va cuprinde numeroase discuții și intâlniri între editori, dar și lansări de carte, literatura română fiind prezentă în acest an pe scenele târgului prin intermediul celor mai recente apariții editoriale traduse în limba chineză.


    Lista evenimentelor mai include premiera în China a piesei de teatru Infinitul Brancuși de Valeriu Butulescu, pusă în scenă în prezența autorului de actorii Teatrul ”Ion D. Sârbu” din Petroșani, precum și un eveniment dedicat Zilei Limbii Române, unde scriitorilor și editorilor români li se vor alătura traducători, editori și oameni de cultură chinezi care, de-a lungul timpului, au asigurat prezența culturii române în spatiul asiatic.

  • 07.03.2017 (mise à jour)

    07.03.2017 (mise à jour)

    Salaires – Le gouvernement roumain souhaite préparer la loi de la grille unique des salaires avant la fin du 2e trimestre de l’année. C’est ce qu’a déclaré le premier ministre roumain Sorin Grindeanu dans une interview pour la radio publique. Il a affirmé que, dans le secteur public, les salaires en dessous des 4000 lei pourraient doubler d’ici 3 ou 4 ans, un effort financier estimé à 32 milliards de lei. Toutefois, tout dépend des performances de l’économie roumaine, a précisé le premier ministre. Par ailleurs, il a ajouté que son cabinet ne soutenait pas les récents amendements formulés pas le sénateur social-démocrate Serban Nicolae au projet de loi portant grâce à certaines catégories de détenus, dans le sens d’y inclure les personnes condamnées pour des faits de corruption. A son tour, le leader du Parti Social Démocrate, Liviu Dragnea, a déclaré mardi qu’il n’était pas en faveur de la grâce des infractions liées à la corruption.

    Syndicats – Mardi, à Bucarest, un nouveau round de pourparlers au sujet de la loi de la grille unique des salaires, a eu lieu entre les leaders syndicaux des policiers d’une part, les ministres de l’Intérieur Carmen Dan et celui des Finances, Viorel Ştefan, de l’autre. Les discussions se poursuivront jeudi, le ministère des Finances devant présenter une analyse de l’impact budgétaire des exigences des policiers. Néanmoins, la situation de conflit est à moitié résolue, ont précisé les ministres. Les policiers sont surtout mécontents du fait que les bonus ne s’appliquent pas aux employés qui touchent le salaire minimum à l’échelle nationale, qui se chiffre actuellement à 1.450 lei (soit environ 320 euros), mais à une somme qui est gelée depuis décembre dernier. Des négociations au sujet de la grille unique des salaires ont eu lieu mardi aussi avec les syndicats du système sanitaire. Les débats se poursuivront jeudi avec les représentants des syndicats de l’Education et vendredi – avec les syndicats du secteur culturel.

    Réunion – La ministre roumaine déléguée aux Affaires européennes, Ana Birchall, a participé mardi, à Bruxelles, à la réunion du Conseil des Affaires générales. L’occasion pour les participants d’adopter formellement le projet de conclusions du Conseil sur le rapport concernant le Mécanisme de coopération et de vérification. Selon la ministre, ces conclusions sont équilibrées et reflètent l’engagement des autorités roumaines de continuer la lutte contre la corruption et la réforme du système judiciaire. Elles recommandent la poursuite du dialogue avec l’Exécutif communautaire afin de pouvoir atteindre la finalisation du MCV. Par ailleurs, les discussions de Bruxelles ont porté sur les derniers préparatifs en vue du Conseil européen de printemps, prévu les 8 et 9 mars. Toujours lors du Conseil des Affaires générales, la présidence maltaise du Conseil a informé les ministres participants au sujet de la mise en pratique de l’Accord inter institutionnel « Mieux légiférer », adopté en mars 2016. Un accord qui devrait rendre plus transparent et plus facile à comprendre le processus législatif de l’UE.

    Missiles – Le ministère roumain des AE a
    fermement condamné les récents lancements de missiles balistiques par la Corée
    du Nord. Par cette action, les responsables de Pyongyang ont transgressé les
    résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU, leur demandant de renoncer aux
    programmes balistiques, et ont défié l’appel de la communauté internationale
    qui leur a demandé de cesser de commettre des actes provocateurs à l’adresse de
    la paix et de la stabilité dans la Péninsule Coréenne, lit-on dans le
    communiqué du ministère des AE de Bucarest. La Roumanie invite la Corée du Nord
    à respecter les normes internationales en vigueur et à revenir à la table des
    négociations en format de 6. Rappelons-le, lundi, Pyongyang a lancé plusieurs
    missiles dans la Mer du Japon.


    Tourisme – 40 tour-opérateurs roumains participent du 8 au 12 mars à la Foire de Tourisme de Berlin, le plus grand événement du profil au monde. Le stand roumain y présentera des destinations pour l’ensemble du pays et des démonstrations de peinture d’œufs, de designs de costumes traditionnels et de création de bijoux traditionnels roumains. Les visiteurs seront également invités à découvrir la musique et les danses traditionnelles roumaines, sans oublier la gastronomie. Présent à l’événement, le ministre roumain du Tourisme, Mircea Titus Dobre rencontrera ses homologues de Pologne, de Serbie et d’Ukaine. Il a également été invité par les organisateurs de la Foire de Berlin à tenir un discours au Salon du Danube, soit une conférence consacrée aux projets touristiques communs des pays riverains du Danube.

    Prince Charles – Le Prince Charles fera une visite officielle en Roumanie du 29 au 31 mars, a fait savoir l’Ambassade de la Grande Bretagne à Bucarest. C’est la 2e visite officielle en Roumanie de l’héritier de la Couronne royale britannique depuis 1998. La Roumanie est une première étape d’une tournée régionale qui comportera également des visites en Italie et en Autriche, apprend-on de la même source. Ces dernières années, le Prince Charles a fait des visites privées en Roumanie où il détient plusieurs propriétés où il passe une partie des vacances. La dernière en date était en 2016. Prince Charles est passionné par l’architecture médiévale saxonne de Transylvanie.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, il fera toujours très chaud en Roumanie. Le ciel sera pourtant couvert par endroits et l’on attend de la pluie sur le sud et le sud-ouest. Les températures maximales iront de 9 à 19 degrés.