Tag: station balnéaire

  • Ski à Straja

    Ski à Straja

    Nous mettons le cap sur la station balnéaire de Straja, située dans le département de Hunedoara, à une altitude de 1445 mètres, au cœur des monts Vâlcan (dans le sud-ouest des Carpates méridionales). Nous sommes dans la vallée de la rivière Jiu, à environ 8 km de la ville de Lupeni. La première attestation documentaire de Lupeni date depuis 350 ans. À lépoque, les principales occupations des habitants de la région étaient lélevage et la chasse. À compter du XIXe siècle, suite à la découverte de gisements de charbon, Lupeni est devenu un puissant centre industriel charbonnier de Roumanie. Straja a été déclarée station touristique dintérêt local en 2002.


    Marius Fodoran, organisateur de colonies de vacances à Straja et coordinateur de lécole de ski et de snowboard du coin, nous a informés de la situation actuelle :



    « A Straja, on skie sur la plupart des pistes, plusieurs télésièges et remontées mécaniques sont ouverts, et le taux de remplissage des structures touristiques est de près de 100 %. La station de Straja a pour point fort son domaine skiable, qui est probablement le plus grand domaine skiable de Roumanie. En outre, lécole de ski et de snowboard de Straja dispose dun nombre important de moniteurs, qui ont une expérience exceptionnelle à travailler avec les enfants, comme avec les adultes. Le domaine skiable de Straja dispose également de remontées mécaniques qui peuvent fonctionner la nuit, cest-à-dire que lon skie de 9 h du matin à 9 h du soir, ceux qui le souhaitent peuvent skier la nuit et profiter de la vue sur la Vallée du Jiu. »



    Douze pistes de ski sont aménagées à Straja, chacune équipée dune installation de transport par câble. Les pistes sont entretenues à laide de machines. La piste la plus longue est la piste Straja, longue de 8,1 km, qui part dune altitude de 1 868 m et descend jusquà 750 m.



    Pour les débutants, il y a un tapis roulant sur la piste Baloo. Et pour assurer la couche de neige artificielle tout au long de la saison, il y a 23 canons à neige.



    Marius Fodoran, organisateur de colonies de vacances à Straja et coordinateur de lécole de ski et de snowboard de lendroit, a déclaré :



    « Dans la station de Straja, nous avons des centres de location déquipement : skis, chaussures, bâtons, snowboard, casques etc. Je recommande à tout le monde de porter le casque, car la sécurité est primordiale sur les pistes. Et pour ceux qui ne savent pas très bien skier ou faire du snowboard, il est recommandé de prendre au moins un cours avec un moniteur, afin de comprendre les bases et dêtre en sécurité. »



    Dans la région, vous pourrez séjourner dans les quelque 210 chalets, gîtes et villas, avec des tarifs pour tous, et qui proposent chacun des tentations culinaires, que ce soit à la carte ou en demi-pension. (Trad. : Ligia)

  • Sauvegarde du patrimoine de Herculane-les-Bains

    Sauvegarde du patrimoine de Herculane-les-Bains

    Connue depuis l’Antiquité pour ses eaux aux
    propriétés thérapeutiques, la petite ville d’Herculane-les-Bains a peu à peu acquis
    un statut de station balnéaire de luxe. C’est au cours du 19-e siècle que la
    ville atteint l’apogée de sa gloire. Aujourd’hui, pas moins de 74 objectifs,
    sites archéologiques, statues, monuments et ensembles architecturaux, se
    trouvent que la Liste des monuments historiques de Roumanie. A la fin du 19-e
    et au début du 20-e, c’est ce patrimoine qui faisait de Herculane-les-Bains une
    des destinations les plus prisées du continent européen. Qui plus est, la ville
    est au cœur d’un parc naturel très pittoresque de l’ouest de la Roumanie,
    Domogled-Valea Cernei. Eaux thermales, sorties en nature et beautés
    architecturales, le tableau semble parfait. Hélas, depuis des années le centre
    historique de la ville est en proie à une dégradation accélérée à cause,
    surtout, de problèmes juridiques engendrés par une privatisation douteuse.




    Ce qui se passe actuellement avec les bâtiments
    historiques d’Herculane-les-Bains est « une tragédie nationale »,
    d’après l’architecte Oana Chirilă, membre de l’association Herculane Project.
    En 2017, elle a initié, avec un groupe d’étudiants en architecture enthousiastes,
    ce projet de revitalisation de la zone historique d’Herculane. Pour commencer,
    ils ont choisi un monument majeur de la ville : les Thermes de Neptune, vieux
    centre de traitement et de relaxation. Oana Chirilă : « Herculane
    Project est ce que nous appelons une plateforme de réactivation. Réactiver ou
    redonner vie au centre historique d’Herculane-les-Bains. Nous avons deux
    directions d’action principales. Tout d’abord, réactiver les Thermes de
    Neptune, c’est notre premier projet, qui occupe la plupart de notre temps.
    Ensuite, réactiver culturellement et socialement le centre historique par
    différents projets. Nous ne souhaitons pas uniquement redonner vie à un
    monument, mais aussi changer l’offre culturelle actuelle. Nous ne pouvons pas
    nous contenter de restaurer les bâtiments, de leur offrir des fonctions qui
    généreraient du développement économique ou social. Nous visons aussi à changer
    les mentalités, à éduquer, à réintroduire ces lieux historiques dans la
    communauté. Et je ne pense pas seulement à la communauté locale, mais aussi aux
    gens de passage. Comme c’est une station balnéaire, environ 100.000 personnes
    viennent à Herculane chaque année. Les ressources existent, il faut juste les relier
    entre elles. C’est ça la réactivation, pour résumer. »




    Pour le moment, il n’est pas possible de
    réellement restaurer les bâtiments historiques de la ville, alors les bénévoles
    travaillent seulement à consolider les Thermes de Neptunes. Oana Chirilă : « Pour
    ce qui est des Thermes, justement parce qu’il existe un blocage juridique et
    plusieurs saisies sur le terrain affèrent, nous avons pu seulement faire
    quelques interventions d’urgence. Malheureusement, le bâtiment, y compris au
    niveau de sa structure, a été endommagé avec le temps. Alors nous avons fait des
    travaux, temporaires et réversibles, afin de conserver et de maintenir
    l’immeuble en l’état, en attendant la restauration. Pour le moment, nous
    voulons finaliser cette intervention. Nous en sommes à la moitié et avons dû
    nous arrêter, faute d’argent. Nous avons tout fait avec l’aide de la société
    civile. Nous avons collecté quelque 60.000 euros de dons et sponsoring, que
    nous avons ensuite utilisés pour ce bâtiment. »




    Herculane Project a besoin de 100.000 euros, en
    tout, pour finaliser les travaux aux Thermes de Neptune. Oana Chirilă : «
    Nous préparons une campagne pour cet été. Nous visons plus large et voulons
    réactiver d’autres monuments aussi. On aura cette collecte de fonds et nous
    continuerons à soutenir l’administration locale pour ce qui est de la future
    fonction de l’immeuble. Une partie de nos sponsors sont intéressés de
    s’impliquer aussi dans la restauration, quand le moment viendra. Voilà pour
    notre activité du moment. Mais le plus urgent reste de finaliser
    l’intervention, car il y a des endroits que nous n’avons pas encore consolidés,
    comme le toit, par exemple. »




    Un autre objectif majeur de l’association
    Herculane Project est de faire inscrire l’ensemble architectural d’Herculane-les-Bains
    au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le processus est en cours, l’association a
    démarré les discussions avec les autorités roumaines et avec le comité UNESCO.
    (Trad. Elena Diaconu)

  • Remise en forme après les fêtes d’hiver

    Remise en forme après les fêtes d’hiver

    La Roumanie bénéficie de plus d’un tiers des eaux minérales et thermales d’ Europe. Notre pays dispose, de ce fait, d’un important potentiel balnéaire. Des stations renommées vous attendent: Felix-les-Bains, Herculane-les-Bains, Govora-les-Bains, Amara, Sovata, Călimăneşti… Les facteurs de cure naturelle s’y accompagnent de psychothérapie, acupuncture et électrothérapie. En plus, des équipes de médecins recommandent, suite à un examen personnalisé, le type de cure que vous devriez suivre.



    Nous faisons pour commencer une halte dans la station de Felix-les-Bains, dans l’ouest de la Roumanie. Mircea Tarau est le directeur médical de la compagnie qui gère la plupart des hôtels et établissements de cure de la station. Quelles sont les possibilités de récupération médicale dans cette station ? «Ce sont les eaux minérales qui représentent le grand atout de la station. Ces eaux thermales sont puisées à grande profondeur, soit à 2-3 mille mètres, et ont à la source une température de 42 — 49 degrés Celsius. Nos procédures et thérapies s’adressent en premier lieu aux affections de l’appareil locomoteur, je me réfère notamment aux maladies rhumatismales. Nos établissements sont aussi réputés pour la récupération post-traumatique. Nous accueillons, entre autres, des patients victimes des accidents de la route. Nous soignons également en cure thermale, avec de très bons résultats, les affections neurologiques, telles les discopathies lombaires, les hernies discales et les parésies avec des causes différentes, ainsi que les maladies nutritionnelles — notamment l’obésité. Nos programmes mélangent gymnastique et diète, la récupération de la personne obèse étant impossible en l’absence de ces deux éléments. »



    L’offre de la station de Felix-les-Bains ne s’adresse pas seulement aux personnes touchées par différentes affections, renchérit Mircea Tarau: «Nous offrons aussi des services qui relèvent de SPA. Ce n’est pas un concept, c’est une procédure. C’est une pratique vieille de 2 milliers d’années. Le mot SPA vient du latin « Sana per aqua », c’est à dire « la santé par l’eau ». Les procédures thermales comprennent des douches, nous avons une douche Vichy, une douche Caracalla, une douche cyclonique, une autre subaquatique — autant de procédures qui visent le bien-être des patients. Et on ne saurait oublier le massage. Nous pratiquons 10 formes de massage, selon les effets souhaités. Les gens viennent ici stressés et fatigués. C’est pourquoi notre objectif est de les aider à se décontracter et à se détendre. Chez nous les paquets de services médicaux sont très divers. Ils comprennent 4 procédures par jour et coûtent moins de 20 euros. »



    Mettons le cap sur une autre destination qui propose des thérapies naturelles. Breaza invite les visiteurs à découvrir l’établissement Hofigal dont le nom provient des traitements qu’il privilégie, à savoir la thérapie homéopathe, la phytothérapie ainsi que celles à base de produits galéniques. Carmen Dobre, réceptionniste à Hofigal, nous en dit davantage: «Notre offre automne/printemps va de 7 à 14 jours et se monte à respectivement 1000 et 2000 lei par personne. Le paquet comprend les trois repas quotidiens, 3 procédures, sur la recommandation du médecin, et des compléments alimentaires Hofigal tout au long du séjour dans notre établissement. Les procédures consistent en massages thérapeutiques et de détente, kinésithérapies, réflexothérapies, bains à base de plantes, enveloppements avec de la spiruline, uniques en Roumanie, et diétothérapies. Je ne saurais oublier le paquet destiné à ceux qui souhaitent maigrir. »



    Et comme le stress quotidien touche de plus en plus de personnes, les établissements de spa sont très recherchés. Les hôtels des stations roumaines ont bien compris la demande et se sont vite adaptés. C’est aussi le cas d’un hôtel de Sinaia, dont le directeur de marketing nous présente l’offre: « Notre hôtel offre une gamme large de massages: de détente, cervical, contre la cellulite, ainsi que des massages avec ventouses, pierres volcaniques, gommages, réflexothérapies. On vient également d’inclure dans notre offre le massage fitness. A noter aussi le jacuzzi et le sauna ».



    Des établissements de cure et de bien-être, on en retrouve dans presque toutes les grandes villes et dans bon nombre de stations de Roumanie. A vous de choisir! (trad. : Alexandra Pop)