Tag: stations

  • Visiter la Roumanie à Noël

    Visiter la Roumanie à Noël

    Les hôtels affichent déjà complet

    Noël approche à grand pas et les offres de vacances dans
    les stations de montagne de Roumanie sont dans la plupart des cas, déjà
    épuisées. Même les stations thermales connaissent un taux d’occupation de plus
    en plus élevé pendant les vacances d’hiver grâce à la diversification de leur
    offre. En plus des services hôteliers et de cures, de plus en plus de stations
    ont développé des centres de bien-être et des parcs aquatiques. Tout comme dans
    les années précédentes, les destinations les plus recherchées en cette période
    de fin d’année restent les stations de la Vallée de la Prahova et la station de
    Poiana Brașov.

    Les marchés de Noël attirent les touristes



    Pourtant, il n’y a pas que les stations de montagne qui
    retiennent l’attention des touristes. En décembre, de plus en plus de villes
    roumaines gagnent en attractivité grâce aux marchés de Noël.

    Traian Bădulescu: Je pense qu’il y a une effervescence beaucoup plus importante que pendant les années précédentes.

    Traian Bădulescu,
    porte-parole de l’Association nationale des agences de voyage (ANAT) :


    « Je pense qu’il y a une effervescence beaucoup plus
    importante que pendant les années précédentes. Nous avons constaté que certains
    marchés de Noël ont ouvert plus tôt, et certains d’entre eux resteront ouverts même
    au-delà du 1er janvier. À Bucarest, pour commencer par la capitale
    du pays, nous avons plusieurs marchés de Noël, ce qui est très bien. Le marché
    de Noël de Sibiu figure dans certains classements comme étant le plus
    accessible en Europe. C’est très bien, cela compte beaucoup pour la promotion
    du pays. Le marché de Noël de Brașov est également médiatisé à l’échelle
    européenne. D’autres marchés de Noël recherchés par les touristes sont ceux
    d’Oradea, Iasi, Timișoara, Craiova, cette dernière étant une ville qui a le
    vent en poupe du point de vue touristique. Les marchés de Noël attirent bien
    sûr des touristes, principalement roumains. Par sa position géographique,
    proche de la frontière ouest, et par le
    fait d’avoir été capitale de la culture européenne en 2023, Timișoara attire de
    nombreux visiteurs, y compris des pays voisins. Rappelons-nous l’exemple de
    Sibiu, pour lequel l’année 2007 -quand il a été Capitale européenne de la
    culture – a marqué le début d’un long processus de développement. Actuellement,
    Sibiu est l’une des villes européennes idéales pour faire des city break.


    Craiova : un marché de Noël à ne pas rater



    La magie a
    commencé à Craiova il y a trois semaines déjà, quand les illuminations se sont
    fait allumer sur le Marché de Noël. Jusqu’au 2 janvier, les visiteurs y sont
    attendus pour profiter des différents cadeaux et produits du terroir. Une
    programmation similaire est également prévue pour le marché de Noël de Sibiu,
    aménagé sur la Grande Place, l’une des places historiques de la ville et, pour
    la première fois, dans la cour du Musée Brukenthal. À Brașov, le marché de Noël
    a ouvert le 30 novembre, sur la Place du Conseil, au centre historique. Une
    occasion pour les visiteurs de déguster des produits du terroir, d’acheter de
    l’artisanat ou encore de boire du thé ou du vin chaud et de manger des
    châtaignes grillées, des bretzels « brasoveni » ou des beignets
    spécifiques de la région de Transylvanie.

    Bucarest : le plus grand sapin de Noël de Roumanie



    Plusieurs marchés de Noël sont actuellement ouverts à
    Bucarest. Sur la Place de la Constitution, près du Palais du Parlement, nous
    retrouvons le plus grand sapin de Noël de Roumanie. Il mesure 30 mètres de
    haut, et autour de lui, il y a plus de 130 maisonnettes en bois où les
    visiteurs peuvent trouver des petits objets artisanaux et des spécialités
    gastronomiques de Noël.


    Voilà donc au moins trois raisons pour visiter la
    Roumanie en cette fin d’année – les fameux marchés de Noël de Bucarest, Craiova
    et Sibiu. En espérant vous avoir donné envie de partir à leur découverte, à
    bientôt pour des nouvelles destinations ! (Trad. Rada Stanica)

  • Tourisme au Maroc pour les Roumains

    Tourisme au Maroc pour les Roumains

    En quête de destinations ? Un tour à la Foire du tourisme peut très bien vous donner des idées. Cette année, le Maroc ? Cest là que jai rencontré Rachid En Naciri, Directeur de lOffice national marocain du tourisme en Europe de lEst.

  • Christian Ghibaudo (France) – Fréquentation des stations de ski à Noël

    Christian Ghibaudo (France) – Fréquentation des stations de ski à Noël

    Le 26 novembre 2021, l’Association nationale des agences de tourisme annonçait que la moitié de la capacité totale d’hébergement disponible en Roumanie était réservée pour la Nouvelle Année. Toutefois, il faut savoir que les Roumains n’ont pas l’habitude de réserver longtemps à l’avance. Selon un sondage fait par un tour-opérateur, le 7 décembre dernier, 70 % des places pour Noël et le Nouvel An étaient réservées en Roumanie. Selon l’Association mentionnée, les Roumains qui passent leurs fêtes de fin d’année en Roumanie font choix des stations de montagne, notamment Poiana Braşov (centre), suivie par Sinaia, Buşteni et Predeal (les trois dans le sud, sur la Vallée de la Prahova). Les personnes qui choisissent ces destinations sont surtout intéressées par la pratique des sports d’hiver. Pour les autres, les destinations phare ont trait aux us et coutumes authentiques et sont le Maramureş (nord), où les traditions sont préservées, où les gens portent des costumes traditionnels et chantent des cantiques pour les fêtes. Les paysages sont de rêve, et la cuisine traditionnelle — très appréciée. Sans oublier vos skis. La Bucovine attire aussi les touristes pendant les fêtes de fin d’année. Comme au Maramureş, les traditions sont vivantes là aussi ; on peut y passer Noël comme autrefois. Dans la région des Monts Apuseni, les traditions sont aussi à l’honneur. En plus, les paysages ont de quoi vous faire rêver, et qui plus est, on peut aussi y pratiquer des sports d’hiver.



    Il existe des stations de sports d’hiver plus petites, avec de nouvelles pistes, où le tourisme local se développe — je pense au département de Harghita (centre), par exemple, mais aussi à des stations telles Rânca ou encore Straja. Une première piste olympique de ski a ouvert en Roumanie, à Borşa, au Maramureş. Également très prisée, la zone de Bran-Moieciu est une destination de tourisme rural et d’agritourisme, mais non seulement.



    Par la suite, les patronats du tourisme ont constaté qu’un peu plus de la moitié des places d’hébergement ont été réellement occupées pour Noël, et les recettes ont été à la baisse de 60 % par rapport aux années d’avant la pandémie. Pour Noël, les Roumains font notamment choix de tourisme rural et d’agritourisme, pour l’ambiance, mais pour le Nouvel An, en 2021-2022, c’est toujours le tourisme rural qui a vendu le plus de places — 48 000. Il est vrai qu’après deux années de pandémie, ce sont les petites structures sises dans des endroits isolés qui ont été les plus recherchées. Ce chiffre a été de 20 % moindre par rapport au réveillon 2019-2020.



    Selon la Fédération des patronats du tourisme roumain, pour le Nouvel An, en tout, 121 000 touristes ont attendu la Nouvelle Année dans une destination de Roumanie — soit 32 % de moins que le passage de 2019 à 2020. A l’occasion, les Roumains ont dépensé près de 25,6 millions d’euros. Toutefois, les recettes ont chuté de 40 % par rapport à 2019. Notons que 2019 a été l’année de référence avant la pandémie. Les réservations pour le Nouvel An ont été faites à la dernière minute. En plus, la durée moyenne du séjour a été raccourcie de 5 à 3 jours. Certains établissements ont affiché un taux de remplissage très faible ou ont même été vides, selon la Fédération.



    La zone de montagne a attiré 40 000 touristes et se classe en 2e position dans les préférences des Roumains pour la Nouvelle Année. Le recul est, là, de 18 % par rapport à 2019.



    16 000 Roumains ont choisi de fêter le Nouvel An dans des stations balnéaires — soit une diminution de 37 % par rapport à 2019. Là encore, le séjour le plus demandé a été de 3 nuitées avec le réveillon compris.



    La plus forte régression — de 57 % – a été enregistrée à Bucarest et dans les grandes villes, qui n’ont attiré que 13 500 Roumains pour le Nouvel An. Là, le séjour moyen a été de 2 nuitées.



    N’oublions pas que la pandémie a eu son mot à dire, la flambée des prix aussi, et beaucoup de Roumains ont passé les fêtes de fin d’année à la maison. A défaut de statistique sur le nombre de Roumains qui pratiquent les sports d’hiver, je dois dire que ce sont des sports chers. Je ne pense pas que le pourcentage de mes compatriotes qui les pratiquent arrive à 10 %, comme en France. Pourtant, la station de sports d’hiver la plus chère du pays a été pleine à craquer lors des fêtes de fin d’année, selon les patronats du tourisme — comme d’habitude, d’ailleurs.



    En fait, il faut ajouter que les Moldaves, qui sont des orthodoxes de rite ancien et aussi des clients assidus des stations de ski de Roumanie, fêtent Noël daprès le calendrier julien, le 7 janvier et le Nouvel An le 14 janvier. La saison des fêtes pour les hôteliers roumains nest donc pas terminée, et il faudrait faire le calcul après ces dates.


  • Moins de restrictions sanitaires à l’occasion de la fête de Pâques

    Moins de restrictions sanitaires à l’occasion de la fête de Pâques

    Si l’année dernière les Roumains ont dû fêter Pâques dans une ambiance profondément marquée par la pandémie, avec des restrictions sanitaires très sévères, cette année, les autorités roumaines ont décidé de la levée du couvre-feu dans la nuit de samedi à dimanche afin de permettre aux fidèles de participer à la messe de minuit. Cette mesure est intervenue à un moment où la situation pandémique semble s’améliorer en Roumanie qui affiche un taux de contamination au coronavirus à la baisse. Placé dernièrement en rouge à cause du nombre très grand de cas de Covid-19, Bucarest vient de passer en jaune suite à une chute du taux d’incidence en dessous de 3 pour mille habitants. C’est d’ailleurs la raison qui a permis aux responsables roumains de procéder à un assouplissement des contraintes à compter du lundi 3 mai. Du coup, les salles de théâtres et les restaurants ont rouvert leurs portes, tout en respectant la distanciation physique.

    Le préfet de Bucarest, Alin Stoica, explique:« Le public peut accéder à l’intérieur des salles de spectacles et des restaurants, à condition qu’il ne dépasse pas 30 % de la capacité d’accueil des endroits respectifs. Tous les opérateurs économiques, y compris les salles de théâtre, fermeront à 21 h 00. Le couvre-feu restera en place à partir de 22 h 00. Le prochain seuil épidémiologique en dessous duquel la loi nous permet de nouvelles mesures de relâchement est d’1,5 cas pour mille habitants. Par exemple, à ce moment-là, les salles de spectacles et les restaurants pourraient fonctionner à 50 % de leur capacité et les événements en plein air, tels les concerts, pourraient être autorisés si le public ne dépasse pas les 300 personnes. »

    Déroulées du vendredi 30 avril au mardi 4 mai, les mini-vacances de Pâques ont poussé les Roumains à déferler sur les stations touristiques du pays qui ont enregistré un nombre de vacanciers deux fois plus grand que d’habitude. Une explication en serait, selon l’Association nationale des agences de tourisme, les restrictions de voyage en vigueur suite à la pandémie. Selon les données fournies par les tour-opérateurs nationaux, le nombre de vacanciers ayant réservé des séjours en Roumanie s’est monté à 300 000. Sur ce total, 35 000 ont opté pour la côte roumaine de la mer Noire, dont 10 000 ont choisi la station balnéaire de Vama Veche, vers la frontière bulgare, fameuse pour son ambiance électrique. Les places d’hébergement au delta du Danube ont pratiquement été épuisées, tandis que les terrasses au bord de la mer, ouvertes jusqu’à 22 h 00, ont été prises d’assaut pendant toute cette période marquée par des températures estivales.

    A la montagne, les stations de la Vallée de la Prahova et du département de Brasov ont été, elles aussi, extrêmement demandées. A la différence d’autres années, cette année, le tourisme rural a aussi figuré parmi les préférences des Roumains. Cette pandémie a donné le vent en poupe aux campagnes roumaines et aux maisons d’hôtes au cœur de la nature pittoresque, loin du tumulte de la ville. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Surveillance de la qualité de l’air en Roumanie

    Surveillance de la qualité de l’air en Roumanie

    Dici là, le réseau national de surveillance de la qualité de lair sera élargi, 60 autres stations devant sajouter aux 148 qui existent actuellement.Cest ce qua fait savoir le ministre de lEnvironnement, des Eaux et Forêts, Costel Alexe, lors dune conférence de presse. Il a également précisé que cette extension du réseau serait possible grâce à loctroi de fonds gouvernementaux. Pour 17 des 60 nouvelles stations, il y aura des fonds européens, le montant total alloué sélevant à 81 millions de lei (soit léquivalent de plus de 16 millions deuros), a encore déclaré le ministre Costel Alexe. Et lui dajouter quun système de prévision de la qualité de lair sera mis en place, grâce à la ligne de financement européenne:



    « Nous allons également investir dans un système de prévision de la qualité de lair. Tout comme aujourdhui nous avons une prévision météo, nous en aurons une sur la qualité de lair, que la population pourra consulter quotidiennement. Les prévisions fourniront des informations sur le niveau de polluants atmosphériques pour les 24, 48 ou 72 heures suivantes, partout dans le pays. Cela signifie que tout le monde saura, par exemple, lundi, quellesera la qualité de lair mardi ou mercredi. En outre, on pourra prévoir bon nombre des problèmes environnementaux liés à la qualité de lair que nous avons rencontrés pendant cette année. Grâce à de telles prévisions, les gens auront la possibilité de mieux planifier leurs sorties en plein air, tandis que les autorités pourront imposer des mesures à court terme et gérer plus efficacement les situations de crise. Pour devenir une réalité, le système aura besoin de deux outils. Il sagit des prévisions météorologiques, qui incluent la modélisation du mouvement des courants atmosphériques et, bien évidemment, dune base nationale unique démissions de polluants, financée par le biais de ce même contrat de financement. »



    Dici 2023, date à laquelle est prévue la mise en service du système de surveillance de la qualité de lair, un étalonnage sera effectué grâce à des systèmes pilotes installés dans trois grandes villes de Roumanie. Voici les explications du ministre roumain de lEnvironnement, Costel Alexe:



    «Cette base nationale fournira des données sur la quantité démissions dans chaque ville, en fonction de lactivité économique, du développement résidentiel, du trafic, de lénergie consommée, ainsi que des activités agricoles. Les prévisions nationales de la qualité de lair pour chaque ville résulteront de la comparaison entre la base nationale de données sur les émissions et les données mises à jour sur la météo et sur lescourants atmosphériques.Ainsi, on pourra voir quotidiennement dans quelleszones il y a une forte probabilité de croissance des concentrations de polluants sur telle ou telle artère ou dans tel ou tel quartier. Dans trois ans, lensemble de ce projet devra être mis en œuvre. Dici là, le système de prévision sera calibré dans trois villes – pilotes, Ploieşti, Braşov et Iaşi».



    En mai dernier, la Commission européenne a adressé à la Roumanie une lettre de mise en demeure, lui laissant quatre mois pour prendre les mesures nécessaires pour remédier aux déficiences de la qualité de lair. Dans le document mentionné, la Commission demandait aux autorités roumaines de mesurer de manière fiable la gravité de la pollution atmosphérique, d‘en informer le public et de communiquer à ce sujet. « En particulier, la Roumanie na pas respecté les valeurs limites pour le dioxyde dazote dans les agglomérations de Bucarest, de Brașov, de Iași, de Cluj-Napoca et de Timișoara et na pas pris les mesures appropriées pour faire en sorte que les périodes de dépassement soient les plus courtes possibles”, est-il écrit dans la lettre de mise ne demeure.Si des mesures de réduction de la pollution dans ces villes- là ne sont pas adoptées avant 2022, la Roumanie risque des pénalités. Le système national de surveillance de la qualité de lair et le système national de prévision contribueront à ladoption de mesures censées faire diminuer la pollution aux niveaux national, régional et local.

  • Railway Stations of Bucharest

    Railway Stations of Bucharest

    After the Union of 1959 and the making of Greater
    Romania in 1918, railway played an essential role in the formation and cohesion
    of this state. Romania had adopted the French cultural model and saw a significant
    development of its railway network with the capital city Bucharest as the
    country’s most important railway hub.






    Romania’s first king, Carol I is responsible for the
    country’s first major railways, all of which met in Bucharest.


    Romania’s capital had several railway stations but
    along the years, the modernization of the country’s railway network led to the
    disappearance of some and the emergence of others.






    If we look at a Bucharest map,
    we’ll see that all the city’s railway stations are located in the main compass
    points adding to the capital’s international importance. We recall that many international
    trains arrived in Bucharest’s North Station, such as the famous Orient Express,
    which from here was bound for southern and eastern destinations. In the
    following minutes historian Dorin Stanescu is going to refer to the
    contribution of this famous train to the modernization of Romania’s rail
    infrastructure.






    Dorin Stanescu: In 1883 the
    Orient Express used to enter Romania through Varciorova in the west, then went on
    to Turnu Severin, Craiova, Slatina, Pitesti and Bucharest. It was bound for
    Giurgiu, in the country’s south and then to the port of Smardan. It crossed the
    Danube to Varna from where a ferryboat took it to Constantinople. However, this
    train route also prompted the then authorities to step up the construction of
    the country’s railway infrastructure. Many components of this railway network
    were added in that period, such as the famous Cernavoda bridge designed by
    Anghel Saligny, which played an essential role in the Orient Express route. The
    train was now bound for the port of Constanta, in southern Romania, from where
    the ships of the Romanian Maritime Service took its travelers to
    Constantinople.






    The history of the Bucharest
    railway stations starts with the Filaret station in 1869, opened with the
    inauguration of the first railway linking Bucharest and Giurgiu, in the
    country’s south. The U-shaped two-storey building had three rails in front of
    it that could accommodate three trains. The premises have served as a bus
    terminal since 1960 and its building was declared a historical monument. Between
    the Filaret Station and the future North Station there was another station
    called Dealul Spirii, which no longer exists. Its former location was replaced
    by a crossroad in the city’s western region.








    Another station, which no longer
    exists today was the Cotroceni Station, close to the palace, which nowadays
    houses the Romanian presidency and was used by the royal trains. It was
    dismantled back in 1960, just like Filaret and its building serves as an
    entrance gate to the Cotroceni Park.






    A second station with the same
    name was operational at nearly 1.5 kilometers from the first, in the city’s
    western area. It is still operational but has an extremely reduced traffic, two
    freight trains that are bringing supplies to the two malls in the region.


    Herastrau used to be another
    station, close to the present King Mihai park in northern Bucharest.


    In 1872, King, Carol 1st
    inaugurated the country’s most important railway station, Gara de Nord, the
    North Station, which presently has 14 rail lines. Its premises have also
    increased during the years. Its first name was the Targoviste Station after the
    name of a city north-west of Bucharest. The facility, which got its present
    name in 1888, has the same U-shaped main building as Filaret. It reached the
    largest number of travelers between 1950 and 1990 and its premises have also
    been declared a monument.






    One of Bucharest’s prettiest
    stations is Obor or the East Station, which covers the eastern regions
    connecting Bucharest to the city of Constanta, on the Black Sea coast. It is
    still operational and has also been declared historical monument.






    Baneasa is one of Bucharest’s most
    discrete railway stations and it was built in 1936 according to blueprints by
    the famous architect Duiliu Marcu. The station was used by the royal family to
    welcome its guests. It served the same purpose back in the communist regime and
    it is still operational nowadays, with limited traffic though. The newest
    railway stations in Bucharest are Basarab, Progresu and Titan, built after
    1945. Only Basarab is still operational for trains bound for the country’s
    south-western regions.




    (bill)

  • La saison estivale sur le littoral roumain

    La saison estivale sur le littoral roumain

    L’offre touristique du littoral est riche et variée. Elle inclut des stations caractérisées par leur vie de nuit trépidante, des stations balnéaires, et jusqu’aux plages désertes aux apparences sauvages, d’une beauté inouïe, confinées entre la mer Noire et le delta du Danube.

    Corina Martin, présidente de la Fédération des associations de promotion touristique, nous confie : « C’est l’une des destinations de rêve de Roumanie, à ne manquer sous aucun prétexte. Le long des environ 250 Km de bord de mer au sable fin, on découvre des stations de rêve, prêtes à satisfaire les mille goûts et préférences de nos touristes, mais aussi suffisamment abordables pour tous les budgets. Prenez Mamaia, par exemple, qui est la première station du littoral roumain en termes de nombre de boîtes de nuit, de discothèques, de bars et de clubs, mais qui est en égale mesure une station qui s’adresse aux familles. Tout le monde désire y passer quelques jours de vacances et, s’adressant aux touristes étrangers, Mamaia propose une foule d’événements internationaux, des festivals de musique de taille internationale, et puis pleins d’événements sportifs, de mode et encore de la musique. Les touristes friands de vacances balnéaires, de SPA et de bien-être, sont attendus à Eforie Nord et à Eforie Sud, où ils pourront profiter des bienfaits des boues thermales du lac de Techirghiol. Quant aux vacanciers assoiffés de calme, qui veulent passer quelques jours en famille, avec leurs enfants, ils devraient choisir plutôt la partie Sud du littoral. Mais les formules all inclusive, on les trouve partout. Des croisières de dépaysement d’une journée sont organisées dans le delta du Danube. En toute franchise, notre littoral comble les désirs les plus variés de tout un chacun. »

    Mais le littoral demeure également le haut lieu des événements culturels pendant la saison estivale. A nouveau, Corina Martin : « Il est connu que depuis un bon moment, les événements qui comptent, c’est ici qu’ils se passent. L’été, c’est à Mamaia, mais pas seulement. Toutes les stations du littoral regorgent d’événements des plus divers. Vama Veche, en traduction libre « L’ancienne douane », car située près de la frontière bulgare, c’est la station « flower power » du littoral roumain, la belle jeune fille, un brin libertine, de notre littoral. On peut y passer de très belles vacances, tranquilles et sans soucis, mais sans ennui non plus. La vie reprend du goût et des couleurs sur place. Et puis, à Mamaia vous allez trouver les meilleures boîtes de nuit de tout le Sud-est européen. C’est là que l’on organise la deuxième édition de NeverSea, la réplique du célèbre festival Untold, de Cluj. Les meilleurs DJ vont évoluer là au mois de juillet. En outre, n’oublions pas la largeur exceptionnelle des plages de Mamaia. Quoi qu’il en soit, Mamaia sait vous attirer pour de nouvelles expériences et d’inédites aventures. »

    Corina Martin remarque le fait que les touristes étrangers semblent souvent bien plus satisfaits de leur séjour sur la côte roumaine de la mer Noire que leurs homologues autochtones. Pourtant, il y a quelques années, les préjugés étaient là. Maintenant, la perception a changé et nombre de ces touristes potentiels semblent persuadés que la station de Mamaia vaut vraiment le détour.

    Corina Martin : « A Mamaia, que l’on arrive par bateau de croisière depuis le port de Constanta, pour des séjours, pour un city break ou tout spécialement pour un événement, tel le festival NeverSea, on trouve tout ce dont on rêve. Les touristes vont ensuite partager leurs expériences via les réseaux sociaux. Cela nous fait souvent une excellente publicité. L’image de notre littoral prend du galon. Dernièrement, on constate que les touristes étrangers les plus nombreux sont les Israéliens. En effet, nous bénéficions du savoir faire d’un tour opérateur israélien que nous avons par ailleurs beaucoup soutenu dans ses initiatives, telle l’ouverture d’une liaison aérienne directe entre Tel Aviv et Constanta. Tous les ans, la fréquence des vols a augmenté pendant la saison estivale. Nous avons débuté avec un seul vol hebdomadaire, pour en arriver à quatre vols actuellement. Nous avons également rouvert d’autres routes aériennes, reliant Constanta à d’autres destinations européennes. Cela facilite la vie aux touristes en provenance de Rome, de Paris, de Bruxelles ou encore de Milan, qui peuvent ainsi rapidement joindre la cote roumaine. Londres est également présente. On a débuté récemment cette liaison aérienne avec une seule compagnie, et puis le nombre des vols a doublé. De plus en plus de touristes britanniques se font plaisir sur le littoral roumain. Pour tout vous dire, les bacheliers britanniques désertent Ibiza en faveur de Mamaia pour faire les 400 coups. »

    La société locale de transport de Constanta met à disposition des touristes des bus à étage, moyennant des tickets de transport d’une durée de validité de 24 heures. La ligne, baptisée City Tour, dessert les plus importants objectifs touristiques de Constanta, tels les bâtiments industriels érigés par Anghel Saligny, célèbre architecte roumain, contemporain de l’ingénieur Eiffel, l’ancienne Bourse maritime, la Gare maritime, le Musée d’histoire et d’archéologie, l’édifice romain à mosaïques, la mosquée portant le nom de premier roi de Roumanie, Carol Ier, le célèbre Casino, l’Aquarium, le Phare génois, le port de plaisance Tomis, le Delphinarium, le village de vacances ou encore le Casino de Mamaia. Le prix du ticket avoisine un euro. Quant à la région environnante, on y serait étonné.

    Corina Martin, présidente de la Fédération des associations de promotion touristique, est formelle : « Avec le delta du Danube, on ne rate jamais. C’est le diamant du tourisme roumain, une destination unique dans toute l’Europe, insuffisamment connue et promue, mais c’est une expérience unique, fascinante et inoubliable. »

    C’est encore et toujours d’expériences que nous a parlé Ştefan Necula, directeur d’une agence de tourisme. Pour lui, son séjour en Roumanie, sur la côte de la mer Noire, ne serait pas complet si on ignorait l’offre des excursions d’une journée, proposées pour visiter la région toute proche de Dobroudja.

    Ştefan Necula : « Je ne pourrais pas ignorer l’offre balnéaire, celle gastronomique ou encore la route du vin. Nous organisons de telles excursions et nous mettons à disposition des touristes des guides qui parlent l’anglais. On ne nous a pas demandé d’autres langues pour l’instant, mais l’on peut nous le proposer. Ce sont des trajets d’une journée, au départ de Constanta ou de n’importe quelle autre station du littoral. Certes, la destination la plus demandée c’est bien le Delta. Là, le programme est riche et condensé, le déjeuner et le dîner sont servis dans un petit village de pécheurs à proximité de Tulcea. Un programme artistique, comprenant des danses traditionnelles des Roumains du sud du Danube, les Aroumains, leur est proposé. Bon, je ne vais pas m’éterniser, mais soyez rassurés : nos touristes ne resteront pas sur leur faim. »

    L’invitation a été lancée. A la prochaine édition, pour de nouvelles aventures. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Ski en Roumanie

    Ski en Roumanie

    La Roumanie s’enorgueillit de ses 44 stations de ski, dont la plupart des pistes, à savoir 23, sont à retrouver au département de Harghita. Les autres comtés tout aussi recherchés pour les sports d’hiver sont Parhova, Brasov et Hunedoara (centre), ainsi que Maramures (nord), selon les données de l’Autorité nationale pour le tourisme. Nous explorons dans ce qui suit les plus belles stations de montagne de Roumanie où les sports d’hiver sont à l’honneur.

    Premier arrêt: Păltiniş, station située au sommet des Monts Cindrel, dans les Carpates Méridionales, à une trentaine de km de Sibiu. Créée en 1894, Păltiniş est la station de montagne la plus ancienne de Roumanie. C’est aussi la station la plus haute du pays, car située à 1442 m d’altitude.

    En 2010 c’est ici qu’ouvrait ses portes l’Arène Platoş, un complexe sportif destiné en premier lieu aux familles, comme nous le dit son administratrice, Ioana Dragomir: « Nous proposons aux débutants une école de ski, avec plus de 20 moniteurs qualifiés. Nous avons des pistes de ski de niveau moyen et débutant. La piste de l’école de ski dispose d’un tapis roulant. Il y a également une piste avec le tapis roulant le plus long de Roumanie dont nous sommes très fiers. Les parents qui souhaitent faire du ski peuvent laisser leurs enfants dans notre garderie qui accueille les petits de 3 à 6 ans. Il y a aussi des luges pour ceux qui ne font pas de ski. Les touristes peuvent louer chez nous tous les équipements dont ils ont besoin.»

    Pour la première fois cette année, les touristes de l’Arène Platoş ont pu goûter aux plats du genre Street Food, un type de fast-food préparé dans des caravanes qui est de plus en plus populaire en Roumanie.

    Combien faut-il débourser pour bénéficier des services de l’Arène Platoş, réponse avec Ioana Dragomir: « Nous avons un paquet de 5 journées de ski hors-saison, c’est-à-dire en dehors de la période des vacances. Pour un paquet de 18 heures de ski il faudra payer 350 lei (75 euros) par personne. En haute saison, les mêmes 18 heures de ski coûtent 450 lei (95 euros) par personne. Nous proposons aussi plein d’activités « après ski », telles les soirées de karaoké ou les fêtes d’après différents événements. Chaque week-end, l’Arène Platoş organise au moins un événement pour les amateurs des sports d’hiver. Parmi eux, une manifestation unique en Roumanie : Record de descentes en 12 heures. En mars, il y a un concours intitulé « Slide and Freeze » (Glisse et gèle) : nous construisons un bassin à eau à la base de la piste de ski et nous invitons les touristes les plus courageux à sauter par-dessus sur leurs skis. De même, on construit des embarcations comiques et celles qui réussissent à flotter gagnent la compétition. Vu que le mois de mars est les mois des femmes par excellence, nous organisons une course de bikini, Bikini Race, dont les gagnantes bénéficieront d’un camp de surf aux Ténériffes. »

    Direction maintenant la piste de ski la plus jeune de Roumanie. Elle vient d’ouvrir ses portes le 26 janvier dernier à Valea Mare, département de Covasna, au centre de la Roumanie. La piste Oprea n’est pas trop grande, elle s’étale sur 600 m, mais elle est dotée d’un remonte-pente (ski lift) de 70 places, d’éclairage nocturne et d’un restaurant.

    Róbert Grüman, vice-président du Conseil Départemental de Covasna nous y invite: « Etant situés entre les départements de Harghita et de Brasov (centre), des régions très recherchées par les skieurs, nous sommes peu connus pour l’instant. Mais le département de Covasna a lui aussi des pistes de ski fonctionnelles : à Şugaş les Bains, près de la ville de Sfantu Gheorghe, dans la ville de Covansa et dans la localité de Valea Mare. Elles fonctionnent deux ou trois mois par ans. La piste de ski de Covasna, longue de 1400 m, accueille des touristes roumains et étrangers, en proportion de 90% et respectivement de 10%. Ces derniers viennent principalement de Hongrie et d’autres Etats membres de l’UE. »

    D’ailleurs, Covansa est une région qui mérite bien d’être visitée, quelle que soit la saison. Elle surprend surtout par la beauté de ses paysages et par son caractère multiculturel. Et si le ski n’est pas votre passion, vous avez plein d’objectifs touristiques à découvrir, nous assure notre invité, Róbert Grüman : « Sur initiative du Conseil Départemental, l’année 2017 a été déclarée l’Année du Tourisme à Covasna. Notre stratégie touristique a reposé sur le fait qu’il existe plus de 160 manoirs dans la région, dont une bonne partie a été réintroduite dans le circuit touristique. Covasna est la contrée des manoirs, mais elle est connue aussi pour ses cures : aux mofettes et aux eaux minérales, ainsi que pour ses maîtres artisans. Nous organisons de grands événements, qui réunissent des dizaines de milliers de touristes roumains et étrangers, telles les Journées de la ville de Sfantu Gheorghe ou le Festival du Kürtőskalács. Si vous nous rendez visite au moins une fois, vous allez revenir sans doute. »

    Voilà donc quelques raisons pour organiser des vacances de ski en Roumanie, quel que soit votre niveau : débutant ou avancé. (Trad. Valentina Beleavski)

  • The train stations of Bucharest

    The train stations of Bucharest

    The railway was the first modern means for transporting passengers and goods on wheeled vehicles running on rails that eased freight transport, facilitated mobility of people and labor and centralized states. The railway had an essential role in the formation of the modern Romanian state as it gave cohesion to the union of Moldavia with Wallachia in 1859 and to Greater Romania after 1918. Bucharest thus became an important railway hub.



    Bucharest had several stations, important landmarks in Bucharest’s daily life. Along the years, the railways technology developed and was modernized. The train stations of Bucharest are located in all 4 cardinal points, each station providing rail transportation to Romania’s regions in the 4 cardinal points.



    The history of the Bucharest stations starts in 1869 with the Filaret Station that was opened at the inauguration of the first railway linking Bucharest to Giurgiu. The building of the station is U-shaped and has one story. Three trains could pull up on the stations’ three terminals. In 1960 Filaret Station was closed down and turned into a bus and coach station, which is still operational today. The building was declared a historical monument.



    On the route between Filaret Station and the future North Station there was the Dealul Spirii Station, which no longer exists today. The location can be found at the intersection of two big boulevards of Bucharest, Calea 13 Septembrie and Progresului Street, in the west of the city. Another station that is no longer operational today is the Cotroceni Station. It used to be located near Cotroceni Palace, now the headquarters of the Romanian Presidential Administration. The station was used by the royal trains. It was shut down in 1960 just like Filaret Station, the station’s building now serving as an entry gate to the Cotroceni Park. A second station with the same name operated at a distance of 1.5 km from the first, in the west of the city. It is still functional today but traffic is limited to two freight trains per month, supplying the two malls in the area. Herăstrău Station is another station that no longer exists today. It was located near the biggest park of Bucharest, Herăstrău. The respective railway used to link the north to the south of the capital.



    In 1872, Romania’s ruler Carol I inaugurated Gara de Nord (the North Station), the most important railway junction, with an overall number of 14 railways built along the years. In time, larger buildings and outbuildings were constructed there. The initial name was Gara Targovistei, after the name of the town situated northwest of Bucharest, the current name of the station dating back to 1888. It was a U-shaped building, just like the Filaret train station. The largest flow of travellers was registered between 1950 and 1990, but a significant decrease has been reported ever since. The Gara de Nord compound has been declared a national monument.



    One of the most beautiful stations in Bucharest is Gara Obor, or the East Station. It serves the eastern side of the capital city and links Bucharest to the Black Sea port of Constanta. It is used by both travellers and freight carriers. The station is placed within walking distance from one of the oldest and biggest markets in Bucharest, Piata Obor. Its building has also been declared a national heritage building.



    One of the most discreet stations in Bucharest is Gara Baneasa, situated in the northern part of the capital city, close to one of Romania’s main national roads. Built in 1936 based on the blueprints of the famous architect Duiliu Marcu, the station was destined for protocol activities by the Royal House. It also enjoyed the same status of protocol station during the communist regime. Traffic is rather low, as mainly trains linking the capital city to the seaside stop here, particularly in summer.



    More recently built stations in Bucharest are Gara Basarab, Gara Progresu and Gara Titan, which have been constructed after 1945. Gara Basarab is located close to Gara de Nord, the main train station, and it was built in 1959. It is used mainly by trains heading for southwest. Built in 1960, Bucuresti-Progresu had 4 lines and was operational until 2006. It was used by trains going to southern Romania, and further away, to the Balkans, Bulgaria, Greece and Turkey. Today, it is used only by freight trains. Titan Sud is a small train station situated in the southeastern part of the capital, at the end of the subway line to the Republica plant. During the communist regime, it was called “August 23”. Passenger trains leaving from Titan Sud are headed to the town of Oltenita.




  • Tourisme balnéaire sur le littoral de la Mer Noire

    Tourisme balnéaire sur le littoral de la Mer Noire

    Notre périple commence dans la station d’Eforie Nord où le centre de bien-être Ana Aslan Health attend les visiteurs tout au long de l’année. Selon la directrice générale Iuliana Tasie, l’offre de cet établissement est pour tous les goûts: « Notre offre vaut pour tous les mois, et notamment pour la période mars-avril, octobre-novembre, lorsque nous proposons des paquets à des prix plus avantageux, des paquets pour toutes les bourses. Ils incluent des procédures avec de l’eau salée provenant du lac de Techirghiol, des bains de boue, massages, douches subaquatiques, consultation médicale. Nous offrons également d’excellentes conditions d’hébergement dans notre 4 étoiles, et à des prix très avantageux. La durée minimale d’un paquet est de 6 jours, mais nous avons aussi des paquets de deux, 12 et 18 jours, selon les besoins thérapeutiques. Aux personnes atteintes de maladies plus sérieuses on recommande des cures thermales de 12 à 18 jours. On n’oublie bien évidemment pas les jeunes qui n’ont pas nécessairement besoin de traitements mais plutôt de procédures de remise en forme ; il s’agit des cures de détoxication, du paquet anti-stress qui comporte un nombre plus réduit de procédures de physiothérapies, bains de boue, bains de plantes, massages, douches subaquatiques. Le séjour balnéaire le plus complexe comporte 4 procédures par jour, y compris de l’électrothérapie, soins à la paraffine et d’autres procédures recommandées dans le traitement des maladies rhumatismales. »



    L’hôtel dont appartient cet établissement de bien-être connu à travers l’Europe détient aussi un port de plaisance privé qui peut accueillir 60 embarcations aussi bien en saison estivale qu’en hiver. C’est ici que l’on peut louer des embarcations ou encore prendre des cours de plongée ou de navigation.



    Faisons maintenant une halte dans la station de Neptun-Olimp, plus précisément dans un 4 étoiles doté d’un centre SPA ouvert entre avril-octobre et situé à 50 mètres seulement de la plage. Son manager Iulian Constantinescu nous en dit davantage: « Nous attendons nos touristes avec des paquets d’hébergement et de spa dans notre complexe, nous proposons un spa médical, clinique, avec l’assistance de nos médecins-experts et de nos thérapeutes spécialisés, ainsi que des paquets de bien-être. Nous avons en ce moment une promotion pour des réservations faites longtemps à l’avance ; pour ceux qui souhaitent réserver jusqu’au 1er avril, nous avons une remise de 15% sur nos paquets hébergement et spa. Nous pouvons proposer un paquet de thalassothérapie de bien-être, avec sept nuitées et 6 jours de spa, qui comprend trois thérapies de bien-être par jour. On peut énumérer des hydro-massages aux huiles essentielles, massage subaquatique, enveloppements de boue, douche-massage Vichy massage à la boue, massage type de détente et aromatique, ainsi que des séances de gymnastique aquatique. Pour ceux qui souhaitent bénéficier de nos paquets spa clinique et médical, nous pouvons leur offrir, par exemple, le paquet balnéo-vitalité, qui comprend sept nuitées d’hébergement et six jours de spa, avec quatre thérapies par jour, qui seront définies suite à une consultation médicale initiale, fournie par notre médecin. Pour ce qui est des thérapies, nous pouvons énumérer, par exemple : bains de boue, enveloppements de boue, massage thérapeutique aux huiles aromatiques, massage à la boue, massage subaquatique, hydro-massage, aux huiles essentielles ou au sel thérapeutique de Bazna, bains de plantes, kinésithérapie, hydrokinésithérapie, électrothérapie, magnéto thérapie, thérapie au laser. Nous pouvons fournir aussi des soins anti-âge, qui comprennent des traitements au Gerovital ».



    Encore plus au sud, dans la station de Venus, il existe des hôtels avec des centres de cure. Ion Lucian, gérant d’un tel hôtel, nous offre des détails : « Nous vous attendons du 15 avril au 30 octobre, avec grand plaisir ! Point de vue traitements spa, nous avons toutes les procédures de spa médical, approuvées par le ministère de la Santé, nous avons l’infrastructure pour les mettre en œuvre, je veux dire par là la boue et l’eau mésothermale, mais des soins gériatriques aussi, diapulse, magnéto thérapie, kinésithérapie, électrothérapie. Comme appareils, nous avons des baignoires aux courants galvaniques, dia dynamiques, faradiques, cela pour l’électrothérapie dans l’eau, massage et douche subaquatique, diapulse, magnéto thérapie ».



    Quel que soit le centre spa que vous allez choisir pour retrouver votre bien-être, vous allez en ressentir les effets dès les trois premiers jours. Pourtant, pour des effets qui persistent, des cures de sept jours minimum sont recommandées, les plus indiquées étant de 12 ou même de 18 jours. (trad.: Alexandra Pop, Ligia Mihaiescu)

  • Gilles Gautier (France) – le nombre de touristes étrangers en Roumanie

    Gilles Gautier (France) – le nombre de touristes étrangers en Roumanie

    18.000 étrangers de plus ont visité la Roumanie durant les sept premiers mois de l’année en cours par rapport à la même période 2012. Cela se traduirait par une hausse de 3% de la fréquentation des structures d’hébergement par rapport à l’année précédente, informe l’Institut national de la Statistique. Sur les 4,3 millions de touristes recensés durant la première moitié de l’année, 3,38 millions ont été de Roumanie et seulement 946.700 étrangers. Cela veut dire que sur le nombre total des touristes qui nous ont rendu visite depuis le début de l’année jusqu’en juillet dernier, 80% ont été Roumains et le reste de l’étranger notamment des pays tels l’Allemagne, l’Italie, la France, la Hongrie et les Etats Unis.



    Sur l’ensemble des régions roumaines, les plus touristiques restent la capitale, Bucarest, suivi par les stations de montagne et celles balnéaires, le littoral roumain et le Delta du Danube. Et puisque nous avons mentionné le nombre de touristes étrangers qui nous ont rendu visite durant la première moitié de l’année en cours, disons qu’en contrepartie, presque 6,50 millions de Roumains ont voyagé à l’étranger durant la même période de temps, de 3% de plus par rapport à la même époque de l’année 2012. Sur l’ensemble de moyens de transport utilisés par les Roumains, c’est l’automobile qui se situe en tête de classement.



    Un rapport rendu public par la presse informe que sur l’ensemble des étrangers qui visitent la Roumanie, la plupart le font soit pour leurs affaires, soit pour passer des week-end, soit pour sortir dans les clubs de Bucarest, soit pour faire la connaissance des femmes roumaines considérées par pas mal d’Européens comme étant très belles. En plus, la capitale roumaine attire de plus en plus de touristes grâce aux concerts, symposiums, conférences et congrès qu’on y organise ces dernières années. « Les touristes viennent aussi bien pour sortir dans les clubs bucarestois que pour visiter la ville or pour faire des affaires » a affirmé le secrétaire d’Etat au Ministère du Développement Régional et du Tourisme, Cristian Barhalescu.



    Pourtant, selon le président de la Fédération des patronats du Tourisme roumain, la plupart des étrangers qui arrivent en Roumanie le font pour rendre visite à leurs petites amies roumaines. Il s’agit notamment des touristes allemands, italiens et espagnols. « Malheureusement, sur le total des étrangers hébergés dans les hôtels de Roumanie, la plupart sont des hommes d’affaires et non pas des touristes. Ils viennent en Roumanie pour participer à toute sorte de conférences et non pas pour visiter notre pays », a ajouté le président de la Fédération des patronats du Tourisme roumain cité par la presse.