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  • Une  compensation de 50 bani par litre pour les carburants

    Une compensation de 50 bani par litre pour les carburants


    La coalition au pouvoir a adopté jeudi un décret d’urgence
    pour mettre en place un mécanisme de compensation partielle, de 50 bani par
    litre, du prix à la pompe du carburantpendant une période de trois mois. La
    décision est censée aider les citoyens et les entreprises à payer moins pour
    les carburants dont les prix n’arrêtent pas d’augmenter. A la fin de cette
    période de trois mois, le gouvernement examinera si un nouvel ensemble de
    mesures sera nécessaire. La moitié de la compensation sera prélevée sur le
    budget d’Etat et l’autre sera appliquée directement à la pompe. Pourtant, les Roumains
    devraient patienter encore un peu avant de pouvoir en profiter, le temps que les
    distributeurs actualisent leurs systèmes fiscaux et que les stations service se
    décident d’accepter oui ou non, d’appliquer une compensation de 25 bani par litre
    de carburant. Je suis certain que les entreprises de l’industrie pétrolières
    seront d’accord de mettre en place cette réduction, a rassuré le ministre de l’Economie,
    Virgil Popescu.


    Entre temps, les autorités roumaines doivent garder un
    oeil sur la façon dont les tarifs des carburants évolueront dans les trois mois
    à venir. Les hausses non justifiées seront considérées comme spéculatives et
    elles seront sanctionnées au terme de l’ordonnance d’urgence visant la lutte
    contre la spéculation.


    Interrogé sur le risque que la compensation de 50 bani
    par litre de carburant n’entraîne une hausse du déficit budgétaire, le
    secrétaire d’Etat au Ministère des Finances, Mihai Diaconu, a tenu à nous
    rassurer. Cette mesure est censée aider l’économie a-t-il précisé, en
    expliquant que si le gouvernement n’intervient pas pour compenser la hausse des
    prix à la pompe, la consommation baisse et implicitement les entrées de
    capitaux dûes aux accises. Selon le Ministère des Finances, l’Etat déboursera
    autour de 800 millions de lei pour compenser partiellement le prix à la pompe
    auxquels s’ajouteront 800 millions de lei de la part des compagnies du domaine. En fait,
    cette remise à la pompe de 25 bani par litre sera compensée par les taxes que
    les stations service ont à payer. Je vous assure que l’impact aurait été beaucoup
    plus grand si les prix continuent à se majorer, a précisé Mihai Diaconu. Et lui
    d’expliquer que le Ministère des Finances a cherché à trouver un mécanisme
    simplifié pour permettre la compensation des subventions accordées aux
    opérateurs économiques.


    Dans un délai de 15 jours suivant au vote du
    gouvernement et au terme d’un ordre du chef de l’Agence nationale antifraude,
    on mettra en place un modèle de déclaration à l’intention des distributeurs de
    carburant qui se verront compenser le prix remisé par des réductions sur leurs
    obligations fiscales TVA, impôt sur le profit, ainsi de suite. Selon nos
    estimations, cette aide à l’acquisition de carburants sera compensée notamment
    par la TVA a encore affirmé Mihai Diaconu.







  • Panique sur le marché des carburants

    Panique sur le marché des carburants

    Au milieu de la semaine en cours, l’apparition sur les réseaux sociaux d’une photo du prix d’un litre d’essence et de diesel autour de 2,2 euros dans une station-service de l’ouest de la Roumanie a provoqué la panique des conducteurs roumains. La guerre avait fait monter le prix du pétrole, mais en Roumanie, les carburants étaient vendus jusque-là environ 1,6 euro le litre. Le résultat a été que des files d’attente interminables se sont créées, rappelant la période de la dictature, lorsque les carburants étaient rationnés. Chez certains de nos compatriotes, la peur a pris des formes aussi grotesques que dangereuses : ils ont rempli non seulement les réservoirs des véhicules, mais aussi des dame jeannes, des poubelles ou des réservoirs de 1 000 litres destinés au stockage de l’eau, soit des récipients impropres au transport des carburants.



    Dès ce soir-là, les autorités ont tenté de calmer la population, assurant que la Roumanie n’avait absolument aucun problème de stocks et que l’envolée des prix était injustifiée. Des contrôles ont commencé dans les stations-service et les amendes n’ont pas tardé. La station qui a gagné sa triste notoriété et déclenché la panique par la vente de l’essence à surcoût a également été sanctionnée. L’Inspection pour les situations d’urgence procède à des vérifications après que certaines personnes ont acheté des carburants dans des récipients improvisés, ce qui est interdit. Les Roumains ne devraient pas avoir peur de manquer de carburant, a déclaré le ministre de l’Énergie, Virgil Popescu, après que deux grands producteurs de produits pétroliers l’eurent assuré qu’il n’y avait pas de problème de stocks et qu’ils pouvaient approvisionner toutes les pompes d’essence du pays. Virgil Popescu met tout sur le compte des intox qui font pléthore en ce moment :


    « Il n’y a pas non plus de raison à la flambée des prix qui s’est produite. Absolument tout ce qui s’est passé, et cette manipulation, c’est vraiment regrettable. Oui, j’ai bien affirmé que nous sommes dans une situation compliquée, un conflit armé à la frontière de la Roumanie, avec cette agression de la Fédération de Russie contre l’Ukraine, et moi personnellement, je continue de croire que ce qui s’est passé hier fait partie d’une guerre hybride. »



    Pour sa part, le premier ministre Nicolae Ciucă a demandé que les responsables de la hausse injustifiée du prix des carburants rendent des comptes, et a exigé les sanctions les plus sévères à leur encontre. Nicolae Ciucă :



    « Je ne permettrai à personne de profiter de cette situation pour que, par cupidité ou pour toute autre raison, ils essaient de déstabiliser l’économie du pays et la vie des citoyens. Les institutions responsables seront fermes dans les contrôles qu’elles doivent faire et des sanctions drastiques seront prises contre ceux qui enfreignent la loi. »



    Non seulement les contrôleurs qui veillent à la protection des consommateurs sont sortis sur le terrain, mais aussi ceux de la Direction antifraude du Fisc. Ils ont vérifié les stations-service, les distributeurs en gros et les entreprises impliquées. Ils ont constaté que des stocks préexistants, qui avaient une certaine valeur de vente, avaient été vendus à des prix plus élevés. Le marché et les chauffeurs se sont calmés, et maintenant le prix des carburants se situe entre 1,6 et 1,8 euros le litre.


    (Trad. : Ligia)

  • 10/03/2022

    10/03/2022

    Carburants — Le premier ministre Nicolae Ciucă a annoncé des contrôles sévères à toutes les compagnies pétrolières du pays suite à la panique de mercredi soir qui a mené à des files interminables devant les stations-service. On n’avait plus vu cela depuis des dizaines d’années. Le premier ministre a mis en garde que les mesures nécessaires seraient prises pour stopper toute pratique illégale, abusive et surtout dépourvues de toute justification réelle économique. Le chef du gouvernement a fait ces déclarations à l’issue d’une réunion d’urgence avec les ministres de l’Energie et de l’Economie et avec les chefs de l’Autorité nationale pour la protection des consommateurs, le Conseil de la Concurrence et le Fisc. Les trois institutions ont déjà lancé des contrôles et des vérifications de la situation engendrée par la hausse injustifiée des prix des carburants. Le ministre de l’Energie a également écrit sur un réseau social que les institutions responsables seraient fermes à dans leurs vérifications au sujet de la hausse des prix des carburants et que des sanctions drastiques seraient prises contre ceux qui violent la loi.



    Gestion des crises — Le premier ministre Nicolae Ciucă a reçu, aujourd’hui, Janez Lenarčič, le commissaire européen à la Gestion des crises. Sa visite en Roumanie a lieu dans le cotexte de l’ouverture du centre logistique européen pour l’aide humanitaire accueilli par la Roumanie à Suceava (nord). Le chef du cabinet de Bucarest a fait état de l’impact humanitaire sévère de l’agression militaire injustifiée, illégale et non provoquée de la Russie sur l’Ukraine. Il a mis en exergue la nécessité stratégique de maintenir la solidarité et l’unité de l’UE et l’OTAN dans le contexte de la crise. Je suis encouragé par la solidarité dont l’UE et les Etats membres, y compris la Roumanie, ont fait preuve à l’égard de l’Ukraine, a déclaré le commissaire à l’ouverture du centre de Suceava. Environ 320 000 Ukrainiens sont entrés en Roumanie les deux premières semaines depuis le déclenchement de la crise, et 235 000 ont déjà quitté le pays.



    Sommet — Les chefs d’États et de gouvernements de l’UE se réunissent aujourd’hui et demain à Versailles, dans un sommet organisé par la France, qui assure la présidence semestrielle du Conseil de l’Union européenne. Garantir l’indépendance énergétique de l’Europe, renforcer sa défense et examiner la récente demande d’adhésion de l’Ukraine à l’UE sont les principaux thèmes qui seront abordés par les dirigeants des 27 États membres de l’Union. Au cœur des discussions – un nouveau plan, similaire à celui de relance et de résilience, très probablement financé par un nouveau prêt conjoint nécessaire pour répondre aux conséquences de l’invasion russe de l’Ukraine. En ce qui concerne la crise énergétique, la Commission européenne a récemment présenté l’initiative RePowerEU visant à réduire sa dépendance au gaz russe, qui représente plus de 40 % de la consommation européenne. Pour ce qui est de l’Ukraine, il est question d’un partenariat renforcé, par un renforcement les liens de Kiev avec le marché unique européen et la connexion de l’Ukraine au réseau énergétique européen.



    Roumanie — Versailles — Au sommet de Versailles, la Roumanie sera représentée par le président Klaus Iohannis. Lors des préparatifs en vue de la réunion informelle, il a pris part, mardi, à une rencontre par visioconférence avec le président du Conseil européen, Charles Michel, et avec les premiers ministres des Pays-Bas, de la Grèce, de la Croatie et de l’Estonie. Le chef de l’Etat roumain a soutenu le rôle et l’impact que l’unité et la coordination, non seulement au niveau de l’UE, mais aussi avec les Etats-Unis, l’OTAN et d’autres partenaires stratégiques ont dans la réaction et la réponse rapide à l’agression de la Russie sur l’Ukraine. Il a aussi souligné l’importance de leur maintien ferme. Le chef de l’Etat a présenté les mesures entreprises par la Roumanie pour soutenir l’Ukraine, y compris la décision de Bucarest d’accueillir un centre logistique pour la coordination et la collecte de l’aide humanitaire internationale destinée à l’Ukraine, et respectivement à la République de Moldova. Le président Iohannis a également souligné le soutien par la Roumanie des demandes d’adhésion à l’UE de l’Ukraine, de la République de Moldova et de la Géorgie. Et aussi la décision de Bucarest d’accroître les dépenses pour la Défense de 2 à 2,5 % du PIB, en 2023.



    Défense – Le ministère de la Défense de Bucarest rejette comme totalement fausses les hypothèses du porte-parole du ministère russe de la Défense selon lesquelles des avions de combat ukrainiens auraient été transférés en Roumanie. Le ministère de la Défense mentionne dans un communiqué qu’il n’y a pas d’avions militaires ukrainiens sur le territoire roumain. Selon le document, Moscou tente de spéculer sur l’exemple lié à l’avion ukrainien Sukhoï 27, qui, le premier jour de l’invasion russe, a demandé un atterrissage d’urgence en Roumanie ou sur la situation des 14 hélicoptères civils ukrainiens arrivés à Ghimbav, dans le centre du pays, pour des opérations de maintenance prévues par les contrats en vigueur.



    Covid — Plus de 3 500 cas de personnes infectées au SARS-CoV-2 ont été enregistrées en 24 h en Roumanie, et 70 décès, dont 10 antérieurs à la période de référence. Environ 4 000 personnes sont hospitalisées, dont 630 en soins intensifs. Après près de deux ans d’état d’alerte, à compter du 9 mars, toutes les restrictions imposées par la pandémie ont été levées en Roumanie. Les autorités roumaines annoncent que les personnes dont les délais de validité des pièces d’identité se sont périmés ces deux dernières années, au cours de la pandémie, sont tenues de faire faire de nouveaux documents sous trois mois. Après la fin de l’état d’alerte, 387 000 personnes devraient se faire faire de nouvelles cartes d’identité ou de nouveaux passeports jusqu’au 7 juin. Détails après nos infos.



    Ukraine — Les sirènes de raid aérien ont retenti de nouveau, ce matin, dans la capitale de l’Ukraine, qui entre dans la troisième semaine de guerre. Selon l’armée ukrainienne, les forces russes avancent pour encercler Kiev et ont poursuivi leurs attaques dans d’autres parties du pays aussi. Des civils ont été tués ou blessés dans les bombardements de la nuit dernière. Le président Volodymyr Zelensky a accusé la Russie de crimes de guerre. Moscou a accepté une nouvelle trêve de 12 heures afin de permettre aux civils de quitter six des zones les plus touchées, mais les autorités ukrainiennes affirment que le pilonnage russe incessant a empêché certains habitants de fuir. Entre temps, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et son homologue ukrainien, Dmytro Kuleba, mènent des négociations en Turquie. Ce sont les premières à ce niveau depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février dernier. Le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu, se joint aux deux responsables; la Turquie est membre de l’OTAN et souhaite maintenir des relations solides avec les deux parties en dépit du conflit. Par ailleurs, les Etats-Unis accusent la Russie et la Chine de diffuser à dessein des mensonges au sujet de soi-disant laboratoires américains d’armes biologiques et chimiques en Ukraine. Des responsables occidentaux, cités par la BBC, affirment que de telles désinformations pourraient préparer le terrain pour de fausses alertes censées justifier l’usage d’armes interdites par la Russie.



    Météo — En Roumanie, temps particulièrement froid, aujourd’hui, dans presque tout le pays, avec des chutes de neige en montagne, dans le sud et l’est. Les maximales de la journée se situeront entre -3 et 5°. À Bucarest — tout au plus 4°.