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  • Energy, from stocks to consumption

    Energy, from stocks to consumption


    Neither the cold nor the high energy bills will give Romanians the shivers this winter. If the weather is normal, natural gas stocks will cover domestic demand and there will be no need for imports, the Bucharest authorities said. According to the Energy Minister, Sebastian Burduja, in case of special requests from the Republic of Moldova or other states in the region, Romania can resort to external resources.



    Sebastian Burduja: We have a gas stock of almost 103% (…) and, with this gas stock, plus what we manage to produce during the cold season, we can get through a normal winter only with Romanian gas. What does a normal winter mean? Meteorologists say it means one, maximum two episodes of frost and blizzard in a month, an episode lasting between 3 to 7 days. In case of a hard winter, if we have special requests from the Republic of Moldova or other states in the region, we are ready to activate an option with Azerbaijan, secured by Romania last spring, through which we have access to one billion cubic meters from Azerbaijan. If this is not enough, we also have the option of importing liquefied natural gas on the Greece-Bulgaria-Romania route or, of course, Turkey-Bulgaria-Romania. The reservoirs are at an optimal level of 74.7 and last but not least, the coal stocks are according to the assumed calendar.



    The good news is confirmed by statistics, as Romania’s electricity consumption decreased by 6.7% in the first nine months of the year compared to the same period in 2022, according to the National Institute of Statistics. Both the population and the economy consumed less. Electricity production increased by more than 3%, the highest increase, of 40%, being reported by hydropower plants. Electricity imports were lower by 8%, while exports increased by almost 70%. This prompted the president of the National Energy Regulatory Authority, George Niculescu, to state: (track) Romania is consolidating its production capacities. The amount of energy produced in Romania increases every year. We see this from the Energy Authority as well, through the number of licenses we grant, so basically, investors’ appetite in the field is maintained.



    But there is also an alarm signal. The energy transition that Europe wants is too accelerated and too expensive and it is not known, in the current and future geopolitical context, how the citizens would react to possible price increases. However, in the opinion of some specialists in the field, coal cannot and should not be eliminated from the energy mix, but included in it, alongside natural gas, nuclear or hydro energy and other renewable sources. (EE)



  • Les dépôts de gaz de la Roumanie sont pleins

    Les dépôts de gaz de la Roumanie sont pleins

    Les dépôts de gaz sont actuellement pleins à 100,6%, nous sommes donc au-dessus des 100% de nos capacités de stockage, a annoncé le ministre de l’Energie roumain, Sebastian Burduja. En considérant la production des mois à venir et l’hypothèse d’un hiver plutôt doux, un scénario que le ministre considère comme modéré, le pays devrait atteindre le printemps sans avoir besoin de recourir à des importations de gaz. Ce niveau de stockage a été atteint bien que les importations de gaz en Roumanie pendant les 8 premiers mois de l’année aient été moins important qu’à la même période en 2022, une baisse d’environ 16%.

    Le ministre de l’Energie a précisé que pour l’hiver sont prises en compte les moyennes des températures mais aussi la possibilité que la Roumanie doivent soutenir la République de Moldova, pays voisin à majorité roumanophone, ou l’Ukraine toujours sous le coup de l’invasion russe. Les analystes politiques de Chisinau rappellent que la République de Moldova a dû faire face récemment à un chantage à l’énergie orchestré par Moscou mais que le gouvernement pro-européen a réussi, avec le soutien de la Roumanie à traverser cette crise profonde, aux nombreuses implications économiques et sociales. Bucarest a fourni la République de Moldova en électricité tandis que le gaz naturel a été acheté sur les marchés européens et importé notamment par le gazoduc Iași-Ungheni-Chișinău, financé et géré par la Roumanie et l’Union européenne. Sebastian Burduja, le ministre de l’Energie a précisé que si malgré tout l’hiver était très froid et que la République de Moldova sollicitait le soutien de la Roumanie au-delà des réserves de gaz existantes, il serait possible d’importer du gaz d’Azerbaïdjan ou d’acheter du gaz liquéfié. Par ailleurs, les effets du conflit au Proche-Orient se font déjà ressentir sur les marchés gaziers et pétroliers. Le ministre a déclaré qu’il allait gérer cette nouvelle crise grâce aux moyens qu’ils avaient déjà à sa disposition, à savoir notamment les réserves de sécurité.

    Concernant les prix de l’énergie, il a souligné que de multiples facteurs internationaux pouvaient venir les perturber. D’après les médias spécialisés, le prix de référence du gaz naturel en Europe a baissé de 6.5% lundi, après avoir connu la semaine dernière une augmentation de l’ordre de 40%, le marché suit les prévisions météorologiques favorables et les efforts de la communauté internationale pour tenir sous contrôle la situation au Proche Orient. Pour les consommateurs roumains, le ministre a assuré que dans l’état actuel des marchés de l’énergie et face au conflit incertain au Proche Orient, le schéma de plafonnement-compensation mis en place l’hiver dernier demeurait une mesure adaptée.

  • La Roumanie et ses stocks de gaz

    La Roumanie et ses stocks de gaz

    Conformément
    à son objectif de sortir de sa dépendance aux énergies fossiles russes, défini
    en réaction à l’invasion de l’Ukraine voisine par Moscou, l’Union européenne
    continue à mettre en place les mesures décidées par Bruxelles. Il s’agit entre
    autre, de constituer des réserves communes de gaz. Et le processus déclenché il
    y a quelques mois se déroule bien, à une
    cadence meilleure que prévu. La présidente de la commission européenne, Ursula
    von der Leyen, déclarait en septembre, je cite, « les stocks européens
    communs ont déjà atteint les 84% (de remplissage), ce qui dépasse l’objectif
    que nous nous étions fixé », « Nos amis des Pays baltes ont fait des
    efforts considérables pour mettre fin à leur dépendance envers la Russie. Ils
    ont investi dans les énergies renouvelables, dans des terminaux pour le gaz
    naturel liquéfié et dans des interconnexions gazières. Tout ceci a un coût
    élevé, cependant la dépendance aux combustibles fossiles russes à un prix
    encore plus grand. Nous devons nous débarrasser de cette dépendance à l’échelle
    européenne. » Fin de citation.


    Au
    moment de cette déclaration, les réserves de gaz de la Roumanie atteignaient le
    seuil minimum de 80% de remplissage, établit par le nouveau règlement de la
    Commission européenne dans le cadre de la préparation à l’hiver. Dans le mois
    suivant, le taux de remplissage a augmenté de 11%. La Roumanie avait dimanche
    2.8 milliards de mètres cube de gaz en réserve, soit à peu près 91% de sa
    capacité totale de stockage, selon Transgaz, la société nationale de transport
    du gaz naturel. Cette dernière a précisé que
    le stockage de gaz va continuer jusqu’au 30 octobre.


    Entre
    temps, les importations de gaz en Roumanie ont chuté de plus de 20% sur les
    huit premiers mois de 2022, par rapport à la même période l’année dernière. Et
    la Commission nationale de Stratégie et de prévision estime que la tendance va
    se maintenir toute l’année. De plus, la production nationale de gaz naturel,
    qui avait diminué de 4.6% pendant les huit premiers mois de l’année par rapport
    à la même période de 2021, va augmenter de 2% (en fin d’année) par rapport à
    l’an passé. D’autre part, les chiffres publiés par l’Institut national de
    statistique montrent une baisse de 5.3% de la consommation d’électricité en
    Roumanie depuis le début de l’année en cours, par rapport à la même période l’année
    dernière. Cette réduction a entraîné une hausse des exportations d’électricité
    d’environ 85 millions de kilo watts. Les chiffres révèlent également que
    l’éclairage public a connu une augmentation de 4% alors que la consommation de
    la population a baissé de 7.7%. Les données publiées vendredi montrent que la
    Roumanie a exporté 1100 méga watts, principalement grâce à son parc éolien. La
    production totale d’énergie était de 6300 méga watts et la consommation
    d’environ 5200 méga watts.



  • Natural gas stocks for winter, secured

    Natural gas stocks for winter, secured

    Romania has more natural gas stocks than requested by the European Commission, Energy Minister Virgil Popescu has said, giving assurances there will be no problems with the gas supply this winter. Romania’s natural gas stocks account for more than 1.8 billion cubic meters, the minister has also said, explaining that this means the target has already been reached before the deadline in fall.



    Virgil Popescu: “The pace of building natural gas stocks is high. The target on August 1st was 46% and on September 1st was 57%. We already are at 59.48%, so we exceed the figure for September. In my opinion, on November 1st, we will have over 80% natural gas, which will get us through winter. Romanians should not fear any shortages this winter.”



    According to Virgil Popescu, the Energy Ministry is working on a plan to reduce gas consumption by 15%, as recommended by the European Commission, but there are no reasons for this cut yet. However, minister Popescu has said that we should get used to saving. In his turn, PM Nicolae Ciuca asked the head of the Competition Council to check the evolution of the energy price, as there is a clear difference between the producer price and the market price. Nicolae Ciuca: “I call on the Competition Council, the National Agency for Energy Regulation and on all those with responsibilities in the field, to check the evolution of prices. The energy market should have been balanced, but instead it has turned into a consolidated trading market. Please verify if there are any speculative elements on this market.”



    In the context of the war in Ukraine, Europe is trying to cut off its reliance on Russian gas. Many countries have prepared for the scenario of Moscow seizing gas deliveries completely, after having initially decreased them. The Netherlands has successfully decreased its gas consumption by one third since the beginning of the year, but there are countries such as Poland and Hungary that oppose the idea. On the other hand, liquefied gas deliveries from the US have increased significantly. Thus, in the first six months of the year, the Americans sent more gas to Europe than in the entire previous year. Moreover, the pipe transporting gas from Azerbaidjan to the Greek and Italian markets will significantly increase its delivery capacity to 12 billion cubic meters per year.



    Romania, currently the EU country less reliant on Russian gas, has large quantities of unexploited natural gas in the Black Sea, with an estimated volume of 200 billion cubic meters. Most of it is located in the Neptun Deep perimeter, which the Romanian state owned company Romgaz will exploit jointly with the Austrian group OMV Petrom. (EE)

  • La semaine du 14 au 18 mars 2022

    La semaine du 14 au 18 mars 2022

    Rencontres importantes à Bucarest


    Dans le contexte de la guerre à la frontière roumaine, le président Klaus Iohannis a poursuivi cette semaine la série de rencontres avec des dirigeants occidentaux, mais aussi avec des présidents des États voisins. Ils ont réitéré la nécessité urgente de renforcer lensemble du flanc oriental de lOTAN, dans le contexte de la situation sécuritaire actuelle, que le chef de lEtat a qualifiée de particulièrement « préoccupante ». Klaus Iohannis :



    « Nous avons besoin de toute urgence dun renforcement substantiel et équilibré de lensemble du flanc est, dune présence avancée, unitaire et renforcée. Cest pourquoi la Roumanie sefforce daccroître encore plus la présence militaire alliée dans notre pays. »



    Présent à Bucarest, le président estonien Alar Karis a déclaré que lEstonie et la Roumanie travaillaient ensemble pour atteindre les objectifs de défense communs de lEurope et quil était nécessaire de réduire la dépendance à légard des ressources énergétiques russes. Dans le même temps, lEstonie soutient la poursuite de lapplication de sanctions à la Russie. Après avoir rencontré le chef de lEtat roumain, le premier ministre espagnol Pedro Sanchez a souligné que lUE devait agir rapidement sur lévolution des prix du gaz et de lélectricité, et les gouvernements de Madrid et de Bucarest ont décidé de travailler ensemble pour adopter des mesures urgentes. Avec le président de la Bulgarie, Rumen Radev, Klaus Iohannis a discuté à Bucarest de la situation sécuritaire grave générée par lagression militaire de la Russie contre lUkraine ainsi que de la diversification des sources dénergie et des voies de transport. Ces thèmes ont dominé aussi les pourparlers que M Iohannis a eus avec le chef de la diplomatie italienne, Luigi di Maio. Ensemble, les deux responsables politiques ont exprimé leur soutien à la mise en place de nouvelles sanctions censées maintenir le niveau de pression sur la Russie. Luigi di Maio a apprécié la manière dont la Roumanie gère lactuelle situation particulièrement difficile et a remercié les autorités roumaines et la société civile pour le soutien offert aux réfugiés. A loccasion des entretiens de Bucarest, le président roumain a attiré lattention sur le fait que la République de Moldova voisine a besoin du soutien de lEurope pour une meilleure gestion du flux des réfugiés. Lors dun déplacement à Chisinau, mercredi, Klaus Iohannis a réitéré le soutien complet de la Roumanie à un règlement politique de la situation en Transnistrie, dans le respect de la souveraineté et de lintégrité territoriale de la République de Moldova à lintérieur des frontières reconnues à linternational et sans porter atteinte au parcours européen du pays. A son tour, la cheffe de lEtat moldave, Maia Sandu, a affirmé avoir besoin du soutien des pays partenaires pour relever les défis engendrés par la guerre en Ukraine. Et elle dapprécier la décision prompte des autorités roumaines de mettre en place un corridor vert censé permettre le transfert des réfugiés qui depuis la frontière moldo-ukrainienne se dirigent directement vers lUE. Entre temps, la frontière roumano-ukrainienne est prise dassaut chaque jour par des dizaines de milliers de réfugiés, dont la plupart transitent la Roumanie. Quelque 500 000 réfugiés ukrainiens sont entrés en Roumanie depuis le début du conflit, il y a plus de trois semaines.



    Les autorités sefforcent de soutenir léconomie et la population


    Dans le contexte de la guerre à la frontière roumaine et des spéculations qui se font jour sur cette toile de fond, les autorités discutent des mesures qui simposent pour soutenir léconomie et la population. Et ce dans le contexte de laugmentation des prix de lénergie, des carburants et des denrées alimentaires. Le ministre de lAgriculture, Adrian Chesnoiu, assure quil ny a pas de risque de crise alimentaire ni de déséquilibres majeurs de ce point de vue en Roumanie. En plus, dit-il, la Roumanie a également la capacité dexporter. Adrian Chesnoiu a déclaré à Radio Roumanie que la pandémie et la hausse des prix de lénergie et du gaz avaient affecté léconomie dans son ensemble, y compris lindustrie alimentaire. Adrian Chesnoiu :



    « Du point de vue des stocks, la Roumanie est assurée. Premièrement, dans les réserves de lÉtat, nous avons des quantités suffisantes de denrées alimentaires et de céréales pour quune crise ne survienne pas avant la nouvelle récolte. Dans les entrepôts des agriculteurs et des transformateurs ainsi que des négociants en céréales, il existe des quantités importantes de blé et de tournesol, une situation qui assure nos besoins de consommation jusquà la nouvelle récolte. »



    À lordre du jour de la coalition au pouvoir figuraient cette semaine lélimination de la TVA sur les aliments, le plafonnement des prix de lénergie et la réduction des droits daccise sur les carburants. Le cabinet a annoncé quil prolongerait dun an les mesures de soutien à la population, qui comprennent des plafonnements des prix de lélectricité et du gaz.



    Les cas de Covid-19 – de nouveau à la hausse en Roumanie


    Après la levée de létat dalerte en Roumanie, le 9 mars dernier, et la suppression de toutes les restrictions sanitaires, voilà que la tendance des cas de contamination est de nouveau à la hausse. Plusieurs milliers de Roumains ont contracté le virus ces 24 dernières heures. La situation nest pas propre à notre pays, affirment les autorités, qui soutiennent que la levée des restrictions a provoqué partout un accroissement du nombre des cas, sans que le nombre de décès ou de personnes en soins critiques soit préoccupant. Dailleurs, le nombre de Roumains hospitalisés pour des raisons de Covid est de 50 % plus bas que celui enregistré en début du mois, tandis que seulement quelques centaines de patients se trouvent dans les unités de soins intensifs suite à une contamination au coronavirus. Quant aux décès, ils se comptent maintenant par dizaines.



    Montée de linflation


    Étant donné quau cours du dernier mois aussi, des hausses de prix ont été enregistrées en Roumanie pour toutes les catégories de marchandises alimentaires, non alimentaires et de services, le taux annuel de linflation a augmenté en février à plus de 8,5 % – a annoncé lInstitut national de la statistique. Les spécialistes disent que les effets de linflation se feront sentir à la fois au niveau des revenus de la population et en termes dévolution de léconomie, vu quelle est encore basée, en grande mesure, sur la consommation. Le porte-parole de la Banque nationale, Dan Suciu, remarque toutefois quil sagit dun phénomène général, que la hausse est relativement faible par rapport au mois précédent, et nettement inférieure à celle des autres pays de la région. Selon Dan Suciu, la Roumanie se situe maintenant à la moitié du classement des Etats de lUnion européenne, étant donné que lannée dernière, elle a connu linflation la plus élevée.


    (Trad. : Ioana Stăncescu, Ligia)


  • 13.03.2022 (mise à jour)

    13.03.2022 (mise à jour)

    Visite ministre israélien – En visite à Bucarest, le ministre israélien des Affaires Etrangères, Yair Lapid, a remercié à la Roumanie pour l’aide offerte aux réfugiés d’Ukraine, surtout à ceux d’ethnie juive et a salué l’amitié israélo-roumaine. Il a appelé la Fédération de Russie à solutionner le conflit avec l’Ukraine par des négociations. « Nous ferons tout ce qui est possible pour trouver une solution de paix. Nous travaillons aux cotés de nos allies – les Etats Unis et les partenaires européens pour mettre fin à cette tragédie au plus vite » a déclaré le ministre israélien. Son homologue roumain, Bogdan Aurescu a souligné l’engagement de la Roumanie d’accorder tout son appui à l’évacuation des ressortissants israéliens ou d’origine juive d’Ukraine. « La crise grave multidimensionnelle que provoque l’agression militaire russe illégale contre l’Ukraine est non seulement un problème de la région, mais de l’Europe et implique des effets au niveau mondial » a déclaré Bogdan Aurescu. Dans le cadre d’une réunion avec le responsable israélien, le premier ministre Nicolae Ciuca condamné l’agression non-provoquée, injustifiée et illégale de la Russie en Ukraine et remarqué la réponse forte et unitaire des Etats de l’UE et de l’OTAN pour la consolidation du Flanc est et la garantie de la sécurité.

    Réfugiés – Le ministère roumain des Transports a lancé une application en ligne à l’intention des réfugiés d’Ukraine. Elle réunit des informations en ukrainien, anglais et roumain sur les corridors verts de transport vers la Roumanie. Les personnes intéressées peuvent apprendre davantage sur le réseau de transport routier, ferroviaire et aérien, sur les poste frontière, les gares, les stations service et les aéroports. Les réfugiés d’Ukraine peuvent voyager gratuitement sur le territoire de la Roumanie par voie ferroviaire et terrestre et dans certaines situations même par voie aérienne, dans le cadre de vols charter, aux termes d’un décret gouvernemental. Le numéro unique d’urgence 112 et le téléphone consacré aux enfants 119 sont disponibles aussi pour des appels en ukrainien. Ce qui plus est, aux points de passage de la frontière, des mesures ont été adoptés afin de prévenir la traite de personnes. Vendredi, une plateforme enligne a été ouverte pour centraliser les offres d’aides aux civils qui cherchent refuge en Roumanie. Près de 400 mille ukrainiens sont entrés en Roumanie depuis le début de l’invasion russe. Une grande partie d’entre eux ont seulement transité notre pays vers l’Europe occidentale.

    Recensement – A commencer par le 14 mars, quatre mois durant, les autorités réunissent des données en vue de réaliser le recensement de la population et des ménages de Roumanie. Cette opération se déroule tous les dix ans et elle est nécessaire pour réaliser des statistiques officielles nationales et européennes. Initialement, le recensement était prévu pour l’année dernière, mais il a été ajourné à cause de la pandémie de Covid 19. L’édition de cette année propose une première : la possibilité de se faire recenser tant à domicile que dans des centres spécialement aménagées par les mairies dans chaque localité. L’auto recensement se fait aussi par Internet et la procédure d’inscription est relativement simple, affirment les autorités, selon lesquelles il faut tout simplement compléter un formulaire de pré-enregistrement sur le site www.recensamantromania.ro.

    Consultations politiques italo-roumaines – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu rencontrera lundi à Bucarest son homologue italien, Luigi di Maio pour des consultations politiques. La visite du chef de la diplomatie italienne se déroule dans le contexte de l’agression militaire illégale de la Russie contre l’Ukraine et des efforts de l’Italie d’appuyer les efforts de gérer la crise des réfugiés ukrainiens. La rencontre entre Bogdan Aurescu et Luigi Di Maio sera consacrée aux moyens de gérer les multiples effets de l’invasion russe, aux efforts d’arrêter le conflit, aux sanctions à l’adresse de la Russie et à la consolidation du flanc oriental de l’OTAN. Par ailleurs, les deux ministres des Affaires Etrangères évoqueront les moyens de développer et approfondir le partenariat stratégique consolidé roumano-italien et la coopération économique bilatérale et sectorielle, l’Italie étant actuellement le deuxième partenaire commercial de la Roumanie..

    Guerre en Ukraine – Les bombardements russes se sont poursuivis dimanche en Ukraine. L’OTAN s’attend à ce que les combats et la crise humanitaire d’Ukraine s’intensifient dans les jours à venir, deux semaines après le début de l’invasion russe, le 24 janvier. Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN a demandé à nouveau au président Vladimir Poutine « d’arrêter la guerre, de retirer ses troupes et d’accepter la diplomatie. » Enfin, Le pape François a appelé dimanche a la fin du massacre en Ukraine, envahie par des troupes russes depuis le 24 février, estimant qu”il n’y a aucune justification a l’attaque de civils, selon l’AFP.

    Agriculture – Le ministre de l’agriculture, Adrian Chesnoiu, a rencontré aujourd’hui les représentants des grandes chaines de magasin et les producteurs roumains d’huile de tournesol pour évaluer la situation des stocks. Cette réunion s’est déroulé alors de nombreux Roumains aient pris d’assaut les magasins pour se ravitailler en huile, suite à une rumeur que ce produit allait disparaître des rayons. Ces spéculations reposent sur le fait que l’Ukraine, pays actuellement en guerre, est le plus important exportateur de tournesol au monde. La Roumanie dispose de stocks suffisants d’aliments et de produits non périssables, il y a assez de marchandises dans les entrepôts et les magasins, et les autorités sont en contact permanent avec les détaillants, assurent les autorités. Elles recommandent à la population de faire preuve de retenue et de ne pas acheter trop de produits pour permettre l’accès de tous les consommateurs aux produits de base. Rappelons-le, la semaine dernière nombre de Roumains se sont précipités sur les stations service pour faire le plein en carburants de peur d’une flambée des prix du jour au lendemain. Et ce après qu’à la fin de la semaine dernière, les gens se soient précipités sur les devises, parce que sur les réseaux sociaux certains avaient présenté la dépréciation de la monnaie nationale comme certaine. Les autorités roumaines attirent de nouveau l’attention que de telles fausses informations ne visent qu’à induire la panique.

    Covid – 1 626 nouveaux cas de personnes infectées au virus SARS-CoV-2 ont été enregistrées durant les dernières 24 heures en Roumanie. Le ministère de la Santé a rapporté aussi 26 décès des suites de la maladie, dont 5 antérieurs à cet intervalle. Un peu plus de 3 700 malades infectées sont actuellement hospitalisés, dont 580 en réanimation. Rappelons qu’en Roumanie toutes les restrictions adoptées pour prévenir la propagation du coronavirus ont été levées le 9 mars.

    Météo – Au cours des prochaines 24 heures, les températures devraient augmenter en Roumanie pour se chiffrer autour des moyennes pluriannuelles. Il fera toujours froid durant la nuit et le matin. Les maximas iront de 4 à 12 degrés alors que les minimas iront de – 8 à 1 degrés. Le ciel sera variable, couvert et le brouillard sera présent le matin.

  • La Roumanie dispose de stocks suffisants d’aliments

    La Roumanie dispose de stocks suffisants d’aliments

    Aliments — La Roumanie dispose de stocks suffisants d’aliments et de produits non périssables, il y a assez de marchandises dans les entrepôts et les magasins, et les autorités sont en contact permanent avec les détaillants, a déclaré aujourd’hui le porte-parole du gouvernement, Dan Cărbunaru. Sa déclaration survient après que de nombreux Roumains aient pris d’assaut les magasins pour se ravitailler en huile, suite à une rumeur que ce produit allait disparaître des rayons. Le ministre de l’Agriculture, Adrian Chesnoiu, a souligné que la Roumanie détenait des stocks suffisants d’huile jusqu’à la nouvelle récolte de tournesol, de manière à ce qu’il n’y ait aucun déséquilibre. Il a transmis aux gens de ne pas tomber victimes de l’hystérie, comme c’est déjà arrivé voici quelques jours, lorsqu’il a été dit que le prix des carburants pourrait exploser, ce qui a conduit à des files interminables dans les stations-service. Et ce après qu’à la fin de la semaine dernière, les gens se soient précipités sur les devises, parce que sur les réseaux sociaux certains avaient présenté la dépréciation de la monnaie nationale comme certaine. Les autorités roumaines attirent de nouveau l’attention que de telles fausses informations ne visent qu’à induire la panique.

  • 12/03/2022

    12/03/2022

    Réfugiés – La Roumanie continue d’apporter son aide aux réfugiés d’Ukraine. Le numéro d’urgence 112 ainsi que le 119, dédié à la protection des enfants, sont désormais tous deux disponibles aussi en langue ukrainienne. Des mesures supplémentaires ont aussi été prises aux postes-frontières en prévention contre le trafic de personnes. Depuis vendredi, une plateforme en ligne a été mise en place afin de centraliser les offres d’aide proposées en soutien aux réfugiés venus en Roumanie. Cette dernière a été mise sur pied en un temps record grâce à la mobilisation de 600 bénévoles. Par ailleurs, le gouvernement de Bucarest discute aujourd’hui d’un projet d’arrêté relatif à l’octroi de gratuités et de facilités pour le transport des ressortissants étrangers ou apatrides se trouvant dans des situations spéciales, en provenance de la zone du conflit armé d’Ukraine. La Police aux frontières informe que, depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, plus de 380 000 citoyens ukrainiens sont entrés en Roumanie ; plus de 304 000 n’ont fait que la transiter.



    République de Moldova – La ministre des Affaires étrangères allemande se rend aujourd’hui à Chişinău, en République de Moldova, alors que la crise des réfugiés ukrainiens prend de l’ampleur. Mme Annalena Baerbock a déclaré qu’elle évaluerait la situation dans ce pays et réfléchirait aux modalités permettant à Berlin de venir en aide à cet ancien pays soviétique majoritairement roumanophone de l’est de l’Europe et voisin de l’Ukraine. Plus de 2,5 millions de personnes ont quitté l’Ukraine jusqu’à présent. Moins de 100 000 d’entre elles sont arrivées en République de Moldova. Le ministre moldave des Affaires étrangères, Nicu Popescu, cité par la BBC, a déclaré que son pays était au bord de la faillite. Le nombre de réfugiés n’est pas élevé selon les normes internationales, mais la République de Moldova est le voisin le plus fragile de l’Ukraine, avec le moins de ressources financières et la résilience la plus faible en matière de sécurité, de système sanitaire et d’éducation.



    Visite — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, discutera, dimanche, à Bucarest, avec son homologue israélien, Yair Lapid, de la gestion des effets de l’agression russe sur l’Ukraine. Selon un communiqué du ministère roumain des Affaires étrangères, la visite du responsable israélien a lieu à l’invitation du chef de la diplomatie roumaine. Elle intervient sur la toile de fond de l’aggravation de la crise provoquée par Moscou, mais aussi sur celle d’une très bonne coopération roumano-israélienne en vue de l’évacuation des ressortissants de l’Etat hébreu d’Ukraine via la Roumanie. Israël est un des principaux partenaires de la Roumanie au Proche Orient, et les relations bilatérales, de nature stratégique, se sont constamment développées ces dernières années, note la diplomatie de Bucarest. D’ailleurs, Bogdan Aurescu et Yair Lapid discuteront également du développement des relations bilatérales, notamment politiques, économiques et en matière de sécurité. Les deux responsables évalueront aussi le stade des préparatifs en vue de la 3e Réunion gouvernementale conjointe Roumanie — Israël prévue cette année.



    Aliments — La Roumanie dispose de stocks suffisants d’aliments et de produits non périssables, il y a assez de marchandises dans les entrepôts et les magasins, et les autorités sont en contact permanent avec les détaillants, a déclaré aujourd’hui le porte-parole du gouvernement, Dan Cărbunaru. La ministre de la Famille, Gabriela Firea, dit aussi que les Roumains ne doivent pas craindre une pénurie de nourriture suite au conflit militaire d’Ukraine. A son tour, le ministre de l’Agriculture, Adrian Chesnoiu, a déclaré que les stocks de céréales, d’aliments et d’huile sont supervisés quotidiennement. « Une grande hystérie s’est fait jour, liée au fait que la Roumanie n’aura plus d’huile, et tout le monde s’est précipité dans les magasins. Il ne faut pas acheter plus d’huile que nous n’en avons besoin », a ajouté le responsable de l’Agriculture.



    Concert – Le concert caritatif « We Are One », en soutien aux réfugiés ukrainiens, se tiendra aujourd’hui dans l’Arène nationale de Bucarest. Il réunira des grands noms du monde de la musique. Parmi eux, le célèbre DJ Armin Van Buuren, le chanteur Tom Odell, auteur de « Another Love », la chanson reprise comme hymne par les manifestants pacifiques, Jamala, la chanteuse ukrainienne qui a remporté l’Eurovision en 2016 ainsi que de nombreux artistes roumains. Selon les organisateurs, ce concert d’une durée de huit heures est le plus grand évènement humanitaire jamais organisé en Roumanie.



    Tennis — L’Américaine Cori Gauff sera l’adversaire de la joueuse de tennis roumaine Simona Halep au 3e tour du tournoi d’Indian Wells. Dans ce même tour, la Russe Anna Kalinskaya rencontrera la Roumaine Sorana Cîrstea. Simona Halep (26e WTA) a dépassé vendredi, par 6-2, 4-6, 6-2, la Russe Ekaterina Alexandrova, alors que Sorana Cîrstea (27e WTA) a dépassé l’Australienne Ajla Tomljanovic par 6-4, 7-5. Toujours à Indian Wells, le duo roumain Irina Begu/Monica Niculescu s’est qualifié dans les huitièmes de finale, après avoir vaincu le couple ukrainien Daiana/Ivana Iastremska par 6-1, 6-1. Les Roumaines joueront leur prochain match contre les Japonaises Eri Hozumi/Makoto Ninomiya.



    Météo – Des températures toujours particulièrement basses en Roumanie pour cette période de l’année, avec des maximales comprises entre -2 et 7°. Un ciel variable, couvert dans certaines régions localisées du sud-est du pays, avec de faibles chutes de neige et un léger vent qui s’intensifiera dans le sud et le sud-est du pays. Nous avons 2° à Bucarest sous le soleil.


  • Groupe de travail à Bucarest pour l’Ukraine

    Groupe de travail à Bucarest pour l’Ukraine

    La Roumanie soutient l’arrêt immédiat de l’agression militaire russe en Ukraine, afin de donner la possibilité à une reprise des efforts diplomatiques, a déclaré le premier ministre Nicolae Ciucă. « Nous avons affaire à une agression non provoquée contre un État souverain et indépendant, membre des Nations Unies. La Fédération de Russie a choisi la force armée pour atteindre des objectifs politiques révisionnistes », a affirmé Nicolae Ciucă. Il a souligné que Bucarest est en dialogue permanent avec les alliés de l’OTAN et les partenaires européens. Le chef du cabinet de Bucarest a convoqué jeudi, au niveau du gouvernement, le Groupe de travail pour gérer la situation engendrée par l’agression militaire russe en Ukraine. Les principales responsabilités de ce groupe portent sur le suivi de la situation, et la coordination des mesures au niveau des structures gouvernementales pour assurer le fonctionnement de tous les services publics. Selon Nicolae Ciucă, les structures gouvernementales responsables sont prêtes, en même temps, à prendre en charge les flux de réfugiés si nécessaire.



    « Nous sommes solidaires avec le peuple ukrainien et nous sommes prêts à fournir une aide humanitaire à ceux qui en ont besoin. Nous supervisons la situation des citoyens roumains d’Ukraine auxquels nous sommes prêts à fournir une assistance consulaire et un soutien par le biais de la cellule interinstitutionnelle de crise créée au sein du ministère des Affaires étrangères », a ajouté le chef de l’exécutif de Bucarest. D’ailleurs, les autorités affirment que la Roumanie pourrait accueillir 500 000 réfugiés ukrainiens. Ils seraient hébergés, dans un premier temps, dans des camps situés dans quatre départements, à savoir Maramureş (nord-ouest), Botoşani (nord-est), Suceava (nord-est) et Tulcea (sud-est). Dans le même temps, d’autres comtés, comme Braşov (centre), Galaţi (sud-est) ou Vaslui (est) ont également marqué leur disponibilité à accueillir des réfugiés. Pendant ce temps, de nombreux citoyens ukrainiens, principalement d’origine roumaine, issus de localités proches de la frontière, qui fuient la guerre, sont déjà entrés en Roumanie.



    D’autre part, le chef du gouvernement roumain a souligné que le pays bénéficie des garanties de sécurité les plus fortes de toute son histoire. Il a souligné que la Roumanie, avec les alliés de l’OTAN, étant donné notamment le Partenariat stratégique avec les États-Unis, ainsi qu’avec les partenaires de l’Union européenne, fait partie de l’ombrelle de protection la plus solide générée par les démocraties du monde. « La sécurité et la sûreté des citoyens roumains ne sont nullement affectées », a assuré le premier ministre.



    Dans le même temps, il a déclaré que les autorités avaient veillé à ce que la Roumanie dispose d’assez de stocks de gaz dans ses entrepôts pour faire face à la saison froide. « Nous supervisons et évaluons en permanence les entrées et les sorties de gaz du pays par tous les moyens afin de pouvoir prendre, en fonction de l’évolution de la situation, les mesures nécessaires pour assurer la continuité de l’approvisionnement en gaz », a affirmé le Premier ministre.


    (Trad. : Ligia)