Tag: stratégie nationale

  • La Stratégie nationale pour l’Energie

    La Stratégie nationale pour l’Energie

    Une stratégie pour les 10 prochaines années

     

    L’Exécutif de Bucarest vient d’adopter la « Stratégie Énergétique Nationale » pour les 10 prochaines années, jusqu’à 2035, en perspective de l’année 2050. Il s’agit du premier document programmatique de ce type adopté par le gouvernement ces 17 dernières années.

     

    Sebastian Burduja, ministre de l’Énergie : « Nous sommes confrontés à un nouveau moment critique, où nous devons faire face à des fluctuations majeures du marché, à des crises géopolitiques et de sécurité, ainsi qu’à des difficultés économiques. Notre réponse est ambitieuse : utiliser nos propres ressources et réduire les importations, investir massivement dans les capacités de production d’énergie et dans le réseau de transport et de distribution, produire localement des équipements, numériser et adopter des technologies de pointe, tout cela au service d’un secteur énergétique qui offre une énergie sûre, bon marché et propre ».

     

    A son avis, il est grand temps de profiter de nos ressources et de notre intelligence pour les transformer en puissance économique, en sécurité et en compétitivité. « La Roumanie est en train de construire un avenir où aucun Roumain ne souffrira plus à cause de la précarité énergétique et aucune entreprise ne sera contrainte de fermer ses portes en raison des coûts élevés de l’énergie », a ajouté le ministre Burduja.

     

    3 axes : la sécurité énergétique, l’énergie propre, l’efficacité énergétique

     

    La Stratégie Énergétique Nationale établit des directions claires pour le développement du secteur, à savoir : la sécurité énergétique, l’énergie propre, l’efficacité énergétique, l’accessibilité et la compétitivité économique, des marchés efficaces, l’innovation et la numérisation. Selon le ministère de l’Énergie de Bucarest, ces objectifs sont guidés par des principes clairs, tels que donner la priorité à la sécurité de l’approvisionnement, développer l’économie circulaire et atteindre la neutralité climatique d’ici 2050. L’adoption de cette stratégie, témoigne de l’engagement clair de la Roumanie pour un avenir énergétique sûr, accessible et propre.

     

    L’énergie peut devenir un pilier du développement économique

     

    C’est un pas important aussi pour transformer le secteur énergétique en un pilier de développement économique et un facteur de stabilité régionale, précise le ministère de l’Energie. Selon le document, la Roumanie s’engage à protéger les infrastructures critiques, à réduire sa dépendance aux importations en utilisant ses propres ressources et à numériser le secteur.

    Plus encore, venir en aide à la République de Moldova, cela fait aussi partie de la stratégie de la sécurité énergétique de la Roumanie.

    Un autre axe de la stratégie vise à garantir des prix les plus bas possibles pour les consommateurs, qu’ils soient domestiques ou industriels, prévenant ainsi la précarité énergétique et soutenant la compétitivité économique.

     

    Un moment globalement difficile

     

    La Roumanie continue d’être un leader européen dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre, réussissant à maintenir un équilibre entre la sécurité, les prix abordables et la transition verte, soulignent les responsables du secteur de l’énergie. Selon eux, la pays est aussi confronté à des pressions globales et régionales, y compris des fluctuations du marché, des changements climatiques et les effets de la guerre en Ukraine. Par conséquent, la Stratégie propose des solutions, dont notamment des investissements dans des technologies modernes, le renforcement de la chaîne d’approvisionnement, sans oublier la numérisation et l’innovation. (trad. Valentina Beleavski)

     

  • 30.06.2020 (mise à jour)

    30.06.2020 (mise à jour)

    Défense — Le Parlement roumain a approuvé, mardi, la Stratégie nationale de Défense du pays pour la période 2020-2024, document transmis par le président Klaus Iohannis. Les fondements de la politique étrangère et de sécurité sont l’appartenance à l’UE et à l’OTAN, ainsi que le Partenariat stratégique avec les Etats-Unis. En ce qui concerne les menaces, le document mentionne la crise économique engendrée par la pandémie de coronavirus, la consolidation du potentiel militaire au voisinage de la Roumanie, la volatilité de l’état de la sécurité régionale, les actions hostiles d’influence dans l‘espace public, les cyberattaques, les distorsions sur les marchés énergétiques, les interférences et les reprises étrangères hostiles de certains opérateurs économiques d’intérêt national, note l’agence Agerpres. Le Parlement de Bucarest a achevé mardi sa session ordinaire, mais, à partir de mercredi, il est convoqué en session extraordinaire, deux semaines durant.



    Covid-19 — En Roumanie, les derniers chiffres rendus publics par le Groupe de communication stratégique indiquent près de 27.000 cas confirmés de Covid-19, dont la plupart enregistrés dans le département de Suceava (nord-est) et dans la capitale, Bucarest. Sur ce total, plus de 20.000 malades ont guéri et 1651 sont décédés. Parmi les Roumains de l’étranger, 4.795 ont été dépistés positifs au nouveau coronavirus, 115 d’entre eux ayant perdu la vie à cause de la Covid-19. Le premier ministre Ludovic Orban a déclaré, mardi, que l’évolution des cas de contamination au nouveau coronavirus avait déterminé le report de la quatrième étape de relâchement des restrictions. Il a fait connaître son intention de soutenir, au sein du gouvernement, la proposition formulée en ce sens par le Comité national pour les situations d’urgence.



    Economie — Le premier ministre roumain, Ludovic Orban a annoncé à Bucarest un ample programme de relance de l’économie roumaine, dont la mise en œuvre sera soutenue par des actes normatifs qui seront adoptés dans un délai d’un mois. Le chef du gouvernement a également assuré qu’en dépit de certaines spéculations, le Parti national libéral n’avait pas l’intention de renoncer au taux d’imposition unique de 16%, une mesure libérale qui a produit de bons résultats économiques. A son tour, le ministre des finances, Florin Cîţu, a expliqué que le programme économique annoncé s’appuierait sur les investissements, un secteur qui bénéficierait d’allocations budgétaires record. Déjà, les fonds augmenteront de plusieurs milliards d’euros lors du prochain collectif budgétaire, a précisé le ministre, qui croit qu’une bonne mise en œuvre du programme aura pour résultat un meilleur quatrième trimestre pour l’économie nationale.



    Sondage — Les chefs d’entreprise roumains s’attendent à des baisses de leur chiffre d’affaires cette année, mais aussi à une récupération des pertes jusqu’à la moitié de l’année prochaine, révèle un sondage d’opinion auquel ont répondu les dirigeants de plus de 500 compagnies actives en Roumanie. Les managers de l’agriculture sont les plus optimistes, alors que ceux des compagnies de services sont les plus pessimistes, vu que leur secteur d’activité a été touché de plein fouet par la crise liée à la pandémie. De l’avis de plus de la moitié des chefs d’entreprise roumains, pour sortir de la crise, il faut miser sur une attitude proactive, sur l’augmentation des investissements et de la productivité. Seulement un tiers d’entre eux considère qu’il faudrait passer, dans un premier temps, par une baisse des coûts. Autre conclusion très importante du sondage — 44% des managers interrogés ont affirmé que le capital travail s’était amélioré dans leurs compagnies. Cet indicateur a été calculé pour l’intervalle février — avril, donc au début de la crise sanitaire. Ce résultat pourra être comparé avec les suivants, puisque les calculs se feront tous les trois mois.



    UE — Le président roumain Klaus Iohannis a eu, mardi, une consultation bilatérale, en format visioconférence, avec le président du Conseil européen, Charles Michel. Les discussions ont visé les préparatifs en vue de la réunion du Conseil européen, prévue à Bruxelles, les 17 et 18 juillet. Parmi les sujets abordés: le futur cadre financier pluriannuel pour la période 2021-2027 et le Plan de relance économique, proposés par la Commission européenne. Le président Iohannis a souligné que l’objectif majeur de la Roumanie consiste à se voir octroyer des enveloppes budgétaires aussi conséquentes que possibles pour les politiques de cohésion et pour l’agriculture. Se référant à la politique de cohésion, le chef de l’Etat roumain a sollicité davantage de flexibilité dans l’absorption des fonds alloués et a soutenu l’idée des transferts entre les différents fonds de sorte à adapter le financement disponible aux besoins de développement spécifiques. Klaus Iohannis s’est également prononcé en faveur d’une période de remboursement de 30 ans pour les fonds destinés au redressement économique.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a eu mardi une conversation téléphonique avec son homologue palestinien, Riad Malki. Les deux hommes ont procédé à un échange d’opinions concernant la lutte contre la pandémie de Covid-19, soulignant l’importance de la solidarité internationale et des projets de coopération au niveau mondial. Les deux ministres ont également abordé les relations bilatérales, mettant en exergue la volonté d’approfondir la coopération bilatérale. Le chef de la diplomatie roumaine a souligné la signification spéciale de la communauté roumaine qui contribue au renforcement des relations bilatérales et il a remercié pour le soutien des autorités palestiniennes à la communauté roumaine. Pour ce qui est du Processus de paix, le ministre roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a rappelé le positionnement constant de la Roumanie, en faveur de la solution des deux Etats, la Palestine et Israël, qui coexistent dans un climat de paix et de sécurité.



    Cinéma — Le film « La Gomera »/ Les Siffleurs du réalisateur roumain Corneliu Porumboiu est le grand gagnant des Prix Gopo — qui récompensent, chaque année, les meilleurs productions du cinéma de Roumanie. Le film de Porumboiu a raflé neuf prix, dont ceux du meilleur film, de la meilleure réalisation et du meilleur scénario. C’est l’histoire de Cristi, un flic roumain ripou, impliqué dans une affaire de 30 millions d’euros menée par la mafia, qui se rend sur l’île espagnole de La Gomera, pour apprendre « El Silbo », le langage sifflé des habitants. Cette année, le Gala des Prix Gopo, organisé par l’Association pour la promotion du cinéma roumain, en partenariat avec l’Association Film et Culture Urbaine, est arrivé à sa 14-e édition qui a eu lieu pour la première fois en plein air.


  • Stratégie pour l’avenir de la Roumanie

    Stratégie pour l’avenir de la Roumanie

    Une vingtaine d’années après son adhésion à l’UE, la Roumanie n’a toujours pas de projet de pays définissant son avenir au sein de l’Europe et cette situation ne peut pas perdurer. Voilà, en bref, la position du président Klaus Iohannis, qui a eu lundi un nouveau round de consultations avec le chef du cabinet de Bucarest, avec le gouverneur de la Banque centrale, ainsi qu’avec les leaders des formations politiques parlementaires portant sur la nouvelle donne créée en Europe par le vote des Britanniques en faveur d’une sortie de l’Union Européenne. Le chef de l’Etat, qui juge nécessaire une stratégie post-adhésion, a proposé, lors de ces consultations, qu’un groupe de travail, qui devrait fonctionner auprès de l’institution présidentielle, se charge de l’élaboration d’un tel projet de pays.

    Klaus Iohannis: « Malheureusement, il y a eu plusieurs soit-disant projets de pays, mais ces stratégies n’ont pas été mises en œuvre, faute de consensus politique. Cette fois-ci, nous allons concevoir ensemble ce projet de pays, censé définir l’avenir de la Roumanie, sur le moyen et long terme, préciser sa place, son rôle et ses visées au sein de l’UE ».

    L’idée recueille le consensus politique, affirme le président, tout en soulignant que c’est justement l’absence de cet élément qui a jusqu’ici empêché que les stratégies antérieures soient mises en pratique.

    Klaus Iohannis : « Ce groupe de travail peut fonctionner de manière optimale auprès de l’institution présidentielle même si nous sommes en année électorale. Je tiens à souligner le caractère très constructif du dialogue que nous avons mené et le fait que tous les hommes politiques ont assumé ce projet. D’autant plus qu’un tel projet de pays ne devient opérationnel que s’il est adopté, approuvé et soutenu de manière consensuelle. »

    Le projet de pays coordonné par le président Klaus Iohannis portera sur les objectifs de Bucarest dans les années qui viennent. Il comportera également un volet économique, précisait le premier ministre à la veille du lancement du débat public sur la stratégie intitulée La Roumanie compétitive: projet pour une croissance économique durable’, stratégie qui comptera parmi les composantes du projet de pays.

    Par ailleurs, le chef du cabinet de Bucarest a rappelé qu’au début de son mandat le gouvernement en place avait fait savoir son intention d’organiser deux débats : l’un sur le développement économique du pays, l’autre sur la place de la Roumanie dans l’UE et les préparatifs en vue de la présidence tournante du Conseil de l’UE qu’elle assurera en 2019. A noter que ces thèmes concordent avec les récentes propositions du président Klaus Iohannis. (Trad. Mariana Tudose)

  • Armée roumaine : bilan et perspectives

    Armée roumaine : bilan et perspectives

    2015 a marqué de réels progrès dans la capacité opérationnelle de l’Armée roumaine. Selon le bilan du ministère de la Défense nationale, plusieurs programmes majeurs de dotation de l’armée ont été déroulés l’année dernière, dont l’achat d’un avion multirôle, d’aéronefs, d’un transporteur blindé ou encore la modernisation de l’hélicoptère IAR 330. Un budget plus important alloué à la défense a permis de lancer de nouveaux programmes similaires, dont le système de missiles antichar portables, le radar mobile tridimensionnel à longue portée et des plate-formes de transport multi-fonctionnelles. L’armée roumaine a également participé activement aux missions de l’OTAN, en déployant 764 militaires sur différents théâtres d’opérations et a mené plus de 400 exercices nationaux et internationaux.

    Selon le ministre roumain de la Défense, Mihnea Motoc, 2016 sera une année plus difficile et plus intense que 2015: «Il y a des attentes importantes de la part de la population et de l’alliance dont nous faisons partie. Nous avons plusieurs engagements internationaux majeurs à honorer, alors que les évolutions sur le terrain sont de moins en moins prévisibles. Les délais sont courts, les exigences sont grandes. Plus les incertitudes du milieu international s’accentuent, plus notre armée doit être adaptable. A l’heure qu’il est, dans notre stratégie de défense, une utilisation intelligente de l’information peut s’avérer plus profitable que toute une division de chars».

    Participant à la présentation du bilan du ministère de la Défense, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a passé en revue les priorités de la Stratégie nationale de défense et des partenariats stratégiques en 2016: « Nous devrons nous adapter constamment à une réalité complexe et dynamique. Pour ce faire, nous devrons savoir nous renseigner et anticiper, nous aurons besoin d’institutions efficaces et de coopération entre les différentes institutions, tant au niveau national, qu’au niveau international, avec nos alliés et partenaires. La réalité dans laquelle nous vivons est là pour prouver l’importance des alliances et des partenariats stratégiques solides en matière de sécurité et de défense. »

    A son tour, le premier ministre Dacian Cioloş a souligné la responsabilité incombant à la Roumanie de renforcer sa sécurité nationale, et de contribuer à garantir la sécurité collective au sein de l’OTAN. Par conséquent, son gouvernement envisage d’accroître le budget destiné à l’armée à un minimum de 2% du PIB en 2017.

    Dacian Cioloş: «Il sera nécessaire de continuer à renforcer la capacité opérationnelle de l’Armée roumaine, en la corroborant avec l’allocation des fonds nécessaires à la dotation de l’armée, y compris d’équipements majeurs. Et je fais référence notamment à la Stratégie nationale de défense pour la période 2015 – 2019, au Livre Blanc de la défense, dont le Parlement est en train de débattre. Et aussi au programme de transformation, de développement et de dotation de l’Armée roumaine à l’horizon 2027 et plus, ainsi qu’à la loi du statut des cadres militaires, des grades et des soldats, tout comme au nouveau Guide de la carrière militaire dont on doit faire la promotion cette année. »

    Notons aussi qu’avant le sommet de l’OTAN de Varsovie, cet été, un ample exercice conjoint est prévu en juin. Il s’agit d’Anaconda 2016 qui réunira des militaires de 22 Etats membres de l’Alliance, dont la Roumanie. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 16.09.2015 (mise à jour)

    16.09.2015 (mise à jour)

    Président – Le président roumain Klaus Iohannis a déclaré aujourdhui devant les deux Chambres du Parlement de Bucarest quil souhaitait un Législatif puissant, qui bénéficie de la confiance des citoyens. Le chef de lEtat a précisé que pour cela il était nécessaire davoir une bonne législation ainsi que des rapports fonctionnels avec dautres institutions du pouvoir. Il a constaté certains problèmes relatifs à la qualité et à la cohérence de la législation et affirmé que 80% des Roumains étaient mécontents des lois en vigueur. Le chef de lEtat a critiqué les modifications successives dune série de lois importantes, tels le Code fiscal, la loi de léducation ou bien celle de la réforme du système de Santé. La modification des lois touche à lefficacité des systèmes publics et provoque une baisse de la confiance des citoyens dans le Législatif, a déploré Klaus Iohannis qui plaide en faveur dune législation stable, cohérente et prédictible. Il a également lancé un débat national sur léducation. Pour ce qui est de la crise des réfugiés, Iohannis a déclaré que la Roumanie était solidaire avec les pays touchés et quelle agissait dans lesprit du respect des droits de lhomme. Il sest prononcé pour une approche réaliste, basée sur le dialogue et les consultations avec les pays de lUE et contre une solution purement bureaucratique. Les pas que la Roumanie devrait suivre dans la crise des réfugiés feront lobjet de la séance de jeudi du Conseil suprême de défense du pays, a annoncé le président Iohannis.



    Stratégie — Le gouvernement roumain a approuvé ce mercredi la Stratégie nationale sur l’immigration pour 2015-2018 et le Plan d’action pour l’année en cours. Le but du premier document est de gérer efficacement le phénomène de l’immigration et définit les objectifs stratégiques généraux, les objectifs spécifiques et les directions d’action qui reflètent les politiques européennes, adaptées aux réalités nationales. Quant au plan d’action pour 2015, le gouvernement estime que c’est « un moyen d’établir des actions concrètes qui créent un système flexible, en mesure d’arrêter le phénomène croissant de la migration ».



    Migrants – Le premier ministre croate, Zoran Milanovic, a annoncé qu’il allait discuter jeudi le problème des réfugiés avec son homologue autrichien, Werner Faymann. Le chef du gouvernement de Zagreb a affirmé que son pays était prêt à recevoir les réfugiés souhaitant arriver notamment en Allemagne et dans les pays du nord de lEurope.150 migrants sont entrés durant la nuit dernière en Croatie, en provenance de Serbie, a annoncé le ministère croate de lIntérieur. Ce sont les premiers immigrants utilisant cette route alternative, après la décision de la Hongrie de fermer la frontière avec la Serbie. Entre temps, le flux de migrants à la frontière entre la Hongrie et lAutriche a été carrément fermé après lentrée en vigueur à Budapest de la nouvelle législation censée endiguer la migration. Selon Reuters, qui cite des sources au sein de la police hongroise, le nombre des réfugiés a connu une baisse significative, jusquà quelques centaines après le record de 9400 personnes enregistré lundi.



    Défense – Lexercice « Histria 2015 » se déroule actuellement sur plusieurs polygones militaires de Roumanie. Y participent quelque 7 mille militaires et salariés civils des institutions du système de défense, dordre public et de sécurité nationale. Aujourdhui, des tirs réels, impliquant des Marines américains déployés en Europe, sont prévus dans le comté dArad, dans louest du pays. Lexercice est basé sur un scénario complexe, adapté à lenvironnement sécuritaire actuel et vise à renforcer la capacité des militaires roumains de remplir leurs missions en situation de crise ou de guerre.



    Paiements – La Commission européenne a décidé de reprendre les paiements pour la Roumanie dans le cadre des programmes sectoriels opérationnels « Compétitivité économique » et « Environnement », interrompus début avril. Suite à cette décision, environ 120 millions deuros seront prochainement transférés aux autorités roumaines. Le Commissaire européen à la politique régionale, Corina Cretu a déclaré quelle appréciait les efforts des autorités de Bucarest daméliorer les systèmes de gestion et de contrôle dans le cadre des deux programmes. Elle a espéré que les mesures entreprises réduiront sensiblement les risques derreurs et dirrégularités à lavenir. En avril 2015, la Commission européenne a annoncé avoir découvert des indices de fraude dans la gestion des fonds affectés aux deux programmes.



    Rugby – Léquipe nationale de rugby de Roumanie doit partir aujourdhui au Royaume-Uni pour participer à la Coupe du Monde. Aux côtés de la France, de lIrlande, du Canada et de lItalie, la Roumanie fait partie du Groupe D de la compétition, dont le coup denvoi sera donné vendredi. Les rugbymen roumains, dont le surnom sportif est « les Chênes », ont été présents à toutes les éditions de la Coupe du monde, sans jamais atteindre une phase supérieure.



    Enescu – Le festival international George Enescu, un des plus prestigieux évènements du genre en Europe, se poursuit à Bucarest et dans dautres grandes villes à travers le pays. Cest pour la première fois en 22 éditions quun spectacle dédié aux enfants et jeunes figure à laffiche du festival. « Münchhausen – le maître des mensonges » est une production de lOpéra comique pour enfants, composée par Dan Dediu et mise en scène par Cristian Mihailescu. Hier, le célèbre violoniste David Garrett a donné un concert à Bucarest en compagnie de lOrchestre philharmonique de Monte Carlo, sous la baguette de Gianluigi Gelmetti. Garrett a interprété la « Ballade pour violon et orchestre » par George Enescu, quil avait déjà interprétée sur plusieurs scènes du monde.


  • 12.06.2015 (mise à jour)

    12.06.2015 (mise à jour)

    Stratégie — Le président roumain Klaus Iohannis a remis, ce vendredi, au Parlement, la Stratégie nationale de défense ainsi que la sollicitation de s’adresser au plénum des deux Chambres le 22 juin prochain, informe l’Administration présidentielle. La nouvelle stratégie de défense a été approuvée mercredi par le Conseil suprême de défense du pays. Une des principales nouveautés de ce document est le concept de sécurité élargie, à l’aspect défense venant s’ajouter des aspects d’ordre public, économie, infrastructure, éducation, santé, environnement, culture. Le document réaffirme le partenariat avec les USA ainsi que l’appartenance à l’OTAN et à l’UE comme des piliers de la politique étrangère et de sécurité de la Roumanie.


    Entretien — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a reçu, ce vendredi, le président de la Cour européenne des droits de l’homme, Dean Spielmann. Leur entretien a porté sur la réforme de la Cour, qui devrait aboutir à une gestion plus efficace du grand nombre d’actions individuelles ouvertes, a indiqué l’Administration de la présidence de la République. Le président de la Cour européenne des droits de l’homme a remercié de l’excellente coopération avec la Roumanie. Ces dix dernières années, la cour a obligé l’Etat roumain à verser plus de 45 millions d’euros de dommages et intérêts pour un millier de décisions rendues par la justice roumaine qui enfreignaient des droits stipulés par la Convention et les protocoles. Un bilan des arrêts rendus en 2014 par la Cour de Strasbourg plaçait la Roumanie sur la 3e position, derrière la Russie et la Turquie, dans un classement des Etats faisant l’objet du plus grand nombre de condamnations.


    Expulsions — Deux étudiants tunisiens, accusés de propagande extrémiste en faveur de l’organisation terroriste Etat islamique, seront expulsés de Roumanie suite à une décision de justice, a fait savoir ce vendredi le Service roumain de renseignement. Les deux hommes étaient surveillés depuis l’année dernière. Les deux hommes ont été déclarés indésirables sur le territoire roumain pour une période de 10 ans. En avril dernier, sept autres ressortissants étrangers adeptes des idéologies radicales des mouvements Etat islamique et Al-Qaïda ont été déclarés indésirables et expulsés, en raison d’activités contraire aux intérêts nationaux de la Roumanie.


    Conclusion — Les contrats de fourniture d’énergie électrique conclus par le principal hydro-électricien roumain avec plusieurs distributeurs et clients industriels n’ont pas impliqué des aides d’Etat, a conclu la Commission européenne, à la fin d’une enquête ouverte en 2012. Les contrats vérifiés concernent 12 acheteurs privés, dont 8 distributeurs et les plus grands consommateurs d’énergie électrique de Roumanie. La majorité des contrats datent d’avant l’adhésion du pays à l’UE, en 2007.


    Séjour — Les premiers gagnants du jeu-concours “Des vacances sur la côte roumaine de la Mer Noire”, de RRI, Jaroslaw Jedrzejczak et Justyna Drgas-Jedrzejczak, de Pologne, sont arrivés en Roumanie. Accompagné par notre confrère de la rédaction en anglais Daniel Bilţ, ils logeront à l’Hôtel Delta” de la station de Jupiter et pendant une semaine ils visiteront les principales attractions culturelles et historiques des villes de Constanţa et de Mangalia, ainsi que du département de Constanţa. Olexandr Getz, de Kiev (Ukraine), gagnant du second grand prix de ce jeu-concours, et son épouse sont attendus en septembre.