Tag: Street View

  • Google Maps revisité

    Google Maps revisité

    Cela fait déjà un certain temps que le service de cartographie en ligne Google Maps est devenu un des meilleurs amis virtuels de l’espèce humaine. La fonctionnalité de navigation virtuelle Google Street View, intégrée à Google Maps et à Google Earth, couvre actuellement plus de 85 pays, sur tous les continents, et même l’Antarctique. Ce service permet aux gens de visualiser un panorama à 360° de nombreux lieux du monde – routes, villes, monuments historiques, repères culturels, nature sauvage – des lieux terrestres, aquatiques et même de l’espace. Les images de Street View couvrent plus de 16 millions de kilomètres de routes, ce qui équivaudrait à plus de 400 tours de notre planète.

    Le service Street View est disponible en Roumanie depuis 2010, lorsque les premières images des plus importantes villes du pays faisaient leur apparition sur Google Maps. En 2012, l’on pouvait déjà visualiser 40.000 km de routes, 39 villes et des centaines d’objectifs touristiques.Gabriela Chiorean, directrice de la communication pour l’Europe centrale et orientale chez Google, raconte: « Je me souviens qu’il y a une bonne dizaine d’années, je gardais une carte dans ma voiture pour trouver la bonne direction, mais je n’avais pas d’informations sur la circulation, ni sur les réservations à tel ou tel restaurant, par exemple, mais depuis, nous sommes sortis des limitations d’une carte classique. Si je pense à l’année dernière, marquée par la pandémie, Google Maps a ajouté de nombreux éléments qui nous ont facilité la vie pendant le confinement ; par exemple, informations sur le nombre de malade de Covid-19 dans une zone précise, localisation des centres de dépistage, restrictions de déplacements à l’étranger, restaurants ouverts ou restaurants avec service traiteur. »

    Puisqu’il s’agit d’un service en phase avec l’actualité, les mises-à-jour sont permanentes, explique Gabriela Chiorean: « Les mises-à-jour ne s’arrêtent jamais. Cette année, il y en aura une belle centaine, reposant sur les technologies d’intelligence artificielle les plus récentes. Parmi celles qui intéresseraient au plus haut degré les utilisateurs de Roumanie, je mentionnerais l’état du ciel – la météo – et la qualité de l’air, les catégories d’informations les plus recherchées sur Google Search et très importantes pour un grand nombre d’utilisateurs. Je remarquerais aussi l’indication sur la carte et sur le même écran du choix du meilleur moyen de se rendre rapidement à une destination, à pied, en voiture ou par les transports en commun. Ce qui me paraît intéressant c’est l’introduction de trajets respectueux de la nature, avec une consommation optimale de carburant, qui prennent en compte des facteurs tels la vitesse anticipée et le dénivelé de la route. Les cartes de Google afficheront aussi Let, lorsque l’on approche une zone à faibles émissions de gaz ou des périmètres avec des restrictions d’accès pour certains véhicules, afin de réduire la pollution. »

    Gabriela Chiorean a aussi ajouté que: « Le jour où les restrictions de déplacement auront disparu, la fonctionnalité Live-View nous sera elle aussi utile. C’est une technologie qui repose sur l’intelligence artificielle et qui utilise des images Street View pour fournir des indications de navigation aux gens qui marchent et qui ont besoin de se repérer. À partir de cette année, Live-View sera aussi disponible dans des espaces intérieurs, galeries commerciales, gares, aéroports. Toutes ces mises à jour, que j’espère utiles pour nos utilisateurs, seront réalisées graduellement, au cours de cette année. »

    Google Maps est un des produits Google les plus utilisés, notamment par l’application de localisation des centres de dépistage du coronavirus et par les informations sur la Covid-19 et sur les différentes entreprises, dont nombreuses ont fermé ou ont changé les horaires d’ouverture où bien se sont reportées sur la livraison à domicile. Gabriela Chiorean, directrice de la communication pour l’Europe centrale et orientale chez Google, a encore précisé: « Ce qui me semble avoir provoqué une réaction particulièrement positive – et je vois mon opinion confirmée par l’utilisation de nos produits – ce sont toutes les fonctions liées à l’écologie ; la qualité de l’air est tout d’un coup devenue une priorité pour un grand nombre de nos utilisateurs ; trajets écolo, trajets pour se déplacer à vélo, tout ce qui est lié à la nature a acquis de l’importance par rapport aux années précédentes. Je crois qu’il s’agit d’un intérêt accru pour des sujets de vie saine, de qualité de l’air, de qualité de vie en général. Et je suis très contente de constater que les compagnies réagissent et proposent des améliorations de leurs produits qui répondent aux attentes des gens. »

    Dans les mois à venir, les voitures Google Street View circuleront sur les routes et dans les rues d’une centaine de villes de Roumanie afin d’actualiser les images Street View disponibles sur Google Maps. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • Google Maps: Rumäniens Street-View-Bilder werden aktualisiert

    Google Maps: Rumäniens Street-View-Bilder werden aktualisiert

    Google Maps ist seit einiger Zeit der beste Freund des Menschen. Street View ist ein beliebter Dienst von Google Maps, der derzeit in über 85 Ländern, einschlie‎ßlich der Arktis und Antarktis, verfügbar ist. In Street View können Menschen 360°-Bilder aus der ganzen Welt sehen, seien es Stra‎ßen, Städte, historische Denkmäler, kulturelle Stätten und wilde Natur, an Land oder auf dem Meer und sogar im Weltraum. Der Dienst ist auch in Google Earth und der Handy-App Google Maps verfügbar. Google deckt über 16 Millionen Stra‎ßenkilometer ab, genug, um 400 Mal um die Welt zu fahren. Mehr Informationen über Street View, wie es funktioniert und wie es Google Maps füttert, finden Sie in einem Artikel auf dem Google-Blog. Street View deckt Rumänien seit 2010 ab, als man begann, die ersten Bilder von den wichtigsten Städten auf Google Maps zu veröffentlichen. Die Abdeckung Rumäniens wurde 2012 abgeschlossen, als sie Bilder von 40.000 km Stra‎ßen, 39 Städten und Hunderten von touristischen Reisezielen aufnahmen.



    Gabriela Chioran ist Google-Kommunikationsdirektorin für Mittel- und Osteuropa, und sie erzählte uns Folgendes:



    Ich habe mir überlegt, dass wir vor über zehn Jahren eine Karte im Auto hatten, um uns fortzubewegen. Wir hatten keine Informationen über den Verkehr oder andere Details, wie z.B. wie voll das Restaurant ist, in das wir gehen wollen. Aber seitdem haben wir die Grenzen dessen, was eine Karte leisten kann, überwunden. Wenn ich nur an das letzte Jahr denke, hat Google Maps eine Menge Verbesserungen vorgenommen, die das Leben in der Quarantäne etwas einfacher gemacht haben, wie z.B. Informationen über die Anzahl der COVID-Fälle in einem bestimmten Gebiet, wo die Testzentren sind, welche Reisebeschränkungen für verschiedene Länder gelten, welche Restaurants geöffnet haben und welche Take-Away anbieten.“



    Da es sich um einen realitätsnahen Dienst handelt, ist die Veränderung konstant, wie Gabriela Chioreanu uns erzählte:



    Verbesserungen hören nie auf, und in diesem Jahr werden wir über 100 weitere Änderungen einführen, die auf den neuesten Erkenntnissen der Künstlichen Intelligenz basieren. Am interessantesten für die Nutzer in Rumänien scheinen häufig Informationen über das Wetter und die Qualität der Luft zu sein. Dies sind auch die am meisten gesuchten Informationen in der Google-Suche, die für viele Nutzer wichtig für ein gesundes Leben geworden sind. Auch die Wege, auf denen man ein Ziel erreichen kann, werden auf demselben Bildschirm angezeigt, damit man schneller entscheiden kann, ob man zu Fu‎ß gehen, fahren oder öffentliche Verkehrsmittel benutzen möchte. Was mir interessant erscheint, ist die Einführung von Versionen umweltfreundlicher Routen, die durch ein neues Modell erhalten werden, das den Kraftstoffverbrauch optimiert, indem es Faktoren wie die Neigung der Stra‎ßen und die zu erwartende Geschwindigkeit mit einbezieht. In der gleichen Kategorie, neben den umweltfreundlichen Routen, wird Google Maps anzeigen, wenn es sich in der Nähe eines Gebietes mit niedrigen Emissionen befindet. Das sind Perimeter, die den Zugang für einige Autos beschränken, um die Umweltverschmutzung zu reduzieren.“



    Dann fügte Gabriela Chioreanu hinzu:



    Wenn die Verkehrsbeschränkungen aufgehoben werden, denke ich, dass die Live-View-Funktion nützlich sein wird. Die Live-View-Funktion ist eine KI-Technologie, die Street View nutzt, um Navigationsanweisungen für das Gehen zu geben, was es einfacher macht, sich zu orientieren. Ab diesem Jahr wird Live-View auch für Innenräume, in Einkaufszentren, Bahnhöfen und Flughäfen verfügbar sein. All diese Updates werden in diesem Jahr schrittweise eingeführt, und ich hoffe, dass sie für unsere Nutzer nützlich sein werden.“



    Google Maps war eines der am meisten genutzten Google-Produkte. Die Anwendung lieferte Informationen zu den Testzentren in verschiedenen Gebieten, aber auch Informationen zu COVID oder zu Geschäften — denn viele hatten geschlossen, einige vorübergehend und einige änderten ihre Öffnungszeiten, begannen mit Hauslieferungen. Und alle diese Details waren für die Menschen verfügbar. Unsere Gesprächspartnerin ergänzte noch:



    Was mir eine sehr positive Reaktion zu sein scheint, basierend auf den Nutzungsdaten unserer Produkte, sind die auf den Umweltschutz deutenden Funktionen. Die Luftqualität ist auf einmal für viele Leute eine Priorität geworden. Und auch alles, was mit grünen Routen zu tun hat, mit Wegen, die man mit dem Fahrrad befahren kann. Unter dem Strich: Alles, was mit der Natur zu tun hat, ist wichtiger geworden im Vergleich zu früheren Jahren. Ich denke, es gibt ein gesteigertes Interesse an Themen, die mit gesundem Leben, mit Luftqualität, mit Lebensqualität im Allgemeinen zu tun haben. Und ich bin froh, dass es eine Reaktion seitens der Unternehmen gibt, die daran interessiert sind, Verbesserungen zu bringen, um auf das zu antworten, was die Menschen wollen.“



    In den nächsten Monaten werden Googles Street-View-Autos auf den Stra‎ßen des Landes unterwegs sein und über 100 Orte besuchen, um die Street-View-Bilder in Google Maps in Städten, auf Stra‎ßen und Autobahnen zu aktualisieren.



    Audiobeitrag hören:



  • Google Maps Revisited

    Google Maps Revisited

    Google Maps este de ceva vreme un cel mai bun prieten al omului. Iar Street View este un serviciu
    popular oferit de Google Maps , în prezent fiind disponibil în mai
    mult de 85 de țări, inclusiv în Arctica și Antarctica. În Street View, oamenii
    pot vedea imagini la 360° din numeroase locuri ale lumii, fie șosele, orașe,
    monumente istorice, repere culturale, natura sălbatică – pe pământ, pe sau în
    apă – și chiar spațiu. Serviciul este disponibil și în Google Earth și
    aplicația Google Maps pentru telefoanele mobile. Google a preluat peste 16
    milioane de kilometri de drumuri cu imagini Street View, o distanță care ar
    putea înconjura globul de mai mult de 400 de ori. Mai multe informații despre
    Street View, cum funcționează și cum imaginile alimentează Google Maps pot fi
    găsite în acest articol de pe blogul Google. Serviciul Street View este
    disponibil în România începând cu 2010, când au fost publicate primele imagini
    din cele mai importante orașe pe Google Maps. Acoperirea Street View la nivelul
    întregii țări noastre s-a realizat în 2012, atunci când au fost preluate
    imagini de pe 40.000 de km de drumuri, 39 de orașe și sute de obiective
    turistice.


    Gabriela Chiorean, director de comunicare pentru Google, în regiunea
    Europa Centrală şi de Est, ne-a relatat:

    Mă gândeam că acum mai bine
    de zece ani, obişnuiam să ţinem o hartă în maşină, pentru a ne ajuta la deplasare
    şi nu aveam informaţii despre trafic sau alte detalii, despre, de exemplu, cât
    de aglomerat este restaurantul unde voiam să mergem, însă de atunci am depăşit
    limitele a ceea ce poate face o hartă. Dacă mă gândesc doar la anul trecut,
    Google Maps a adăugat multe îmbunătăţiri, care ne-au făcut viaţa în carantină
    un pic mai uşoară, ca de exemplu, informaţii despre numărul de îmbolnăviri
    COVID din zonă, unde se găsesc centrele de testare, care sunt restricţiile de
    călătorie în diverse ţări, ce restaurante sunt deschise şi care restaurante
    oferă take-out.


    Fiind vorba de un serviciu legat de realitate, schimbarea este
    constrantă, după cum ne-a confirmat Gabriela Chiorean:

    Îmbunătăţirile nu
    se opresc niciodată şi anul acesta vor apărea, într-adevăr, alte peste 100 de
    schimbări, care au la bază cele mai recente tehnologii de inteligenţă
    artificială. Cele care ar putea fi de interes pentru utilizatorii din România
    sunt informaţiile legate de vreme şi de calitatea aerului. Acestea sunt şi
    informaţiile care sunt căutate cu predilecţie şi în Google search şi au devenit
    importante pentru a trăi o viaţă sănătoasă, pentru mulţi dintre utilizatori.
    Apoi, ce aş putea să remarc, modul în care poţi ajunge la o destinaţie va
    apărea pe hartă în acelaşi ecran, să poţi decide mai repede dacă vrei să mergi
    pe jos, cu maşina sau cu mijloace de transport în comun. Ce mi se mai pare interesant este introducerea
    de variante de rute eco-friendly, acestea fiind obţinute printr-un nou model,
    care optimizează consumul de combustibil, luând în calcul factori precum
    înclinaţia şoselei şi viteza anticipată. Din aceeaşi categorie, alături de
    rutele eco-friendly, hărţile de la Google vor afişa Let atunci când se află în
    apropierea unei zone cu emisii scăzute, respectiv perimetre unde sunt
    restricţii de acces pentru anumite maşini, totul în vederea reducerii poluării.


    Iar Gabriela Chiorean a adăugat: Atunci când
    restricţiile de călătorie se vor ridica mi se pare folositoare şi funcţionalitatea
    de Live-View, care este o tehnologie bazată pe inteligenţă artificială şi care
    foloseşte imagini Street View pentru a da indicaţii de nevigare pentru mersul
    pe jos, astfel încât să fie mai uşor să te orientezi. De anul acesta Live-View
    va fi disponibil şi în interioare, în Malluri, gări, precum şi aeroporturi.
    Toate aceste actualizări se vor face treptat în acest an şi sper să fie şi
    utile şi utilizatorilor voştri.


    Google Maps a fost unul dintre produsele în topul celor mai folosite
    produse Google, cu aplicaţia privind centrele de testare din diferite zone, precum
    şi în privinţa informaţiilor legate de Covid şi în cele legate de business-uri,
    pentru că multe s-au închis, altele s-au închis temporar sau şi-au schimbat
    programul de lucru, au început să facă livrare acasă şi toate aceste detalii au
    putut fi accesate de oameni. Interlocutoarea noastră a mai precizat:

    Ce mi se pare că a iscat o reacţie extrem de pozitivă şi văd asta din
    utilizarea produselor noastre sunt toate funcţiile legate de ecologie, cu atât
    mai pregnant în perioada aceasta, calitatea aerului a devenit dintr-o dată o
    prioritate pentru mulţi, tot ce ţine de rute ecologice, rute care ţin de
    deplasarea cu bicicleta, tot ce ţine de natură a devenit mult mai important
    faţă de anii anterioari. Cred că este o aplecare mai intensă a subiectelor care
    ţin de viaţă sănătoasă, de calitatea aerului, de calitatea viaţii în general.
    Şi mă bucur că este şi o reacţie din partea companiilor de a aduce
    îmbunătăţiri, care să şi răspundă la ceea ce îşi doresc oamenii.


    În următoarele
    luni, mașinile Google Street View vor străbate șosele țării și vor vizita peste
    100 de localități, cu scopul de a actualiza imaginile Street View din orașe,
    șosele și autostrăzi pe Google Maps.


  • La charrette « view » nous emmène dans le Delta

    La charrette « view » nous emmène dans le Delta

    Un explorateur virtuel peut admirer les pélicans qui prennent leur envol sur Trofilca, un petit canal du delta qui sillonne à travers une forêt inondée, des lacs et des marais. Le même explorateur peut ensuite se promener sur le canal de Șontea, bordé de vigne sauvage ou sous les branches des saules ployant sur le canal Rădăcinos et créant un tunnel de végétation spectaculaire. Il lui suffit ensuite d’un click pour changer de paysage et admirer un lac couvert de nénuphars, des rochers, des aigrettes et des pélicans. S’il est passionné d’oiseaux, il peut voir les cormorans se nourrir sur le lac Puiu ou peut faire un saut pour voir la Lagune Sacalin. En terre ferme, il peut explorer l’architecture traditionnelle de Letea, spécifique du delta, ou emprunter les ruelles du village Mila 23. Il peut, enfin, se reposer sur la plage sauvage de Sfântu Gheorghe ou admirer le panorama qui s’ouvre du haut de l’ancien phare de Sulina. Et tout cela, parce que, depuis une semaine, le delta du Danube est disponible sur Street View.

    Pourtant, lorsque Street View a permis la navigation virtuelle le long du Danube, depuis Bratislava jusqu’à Cernavodă, cette aventure semblait s’être bloquée en 2012 pour Google Roumanie. L’année dernière, enfin, on trouva une modalité d’explorer le delta. Gabriela Chiorean, responsable communication chez Google Roumanie, raconte : « Là où nous n’avons pas pu aller à pied, les vues ont été prises depuis une charrette tirée par des chevaux. Le « trekker » a été utilisé jusqu’ici de différentes manières, étant même placé à dos de chameau, mais c’est pour la première fois qu’il a été installé sur une charrette. Nous avons couvert 1500 km, soit le long des canaux, soit sur les chemins du Delta. Le «trekker » pèse 20 kilos et compte 15 caméras orientées dans toutes les directions, pour que l’on puisse prendre des vues à 360°. Les images sont prises toutes les 2 secondes et demie. »

    WWF Roumanie, soit le Fonds Mondial pour la Nature, a été partenaire du projet. Comment est-il arrivé à collaborer avec Google ? Camelia Ionescu, responsable de projets du Fonds Mondial pour la Nature : « Nous sommes une organisation qui milite pour la protection de la nature. Or, le delta du Danube compte une trentaine d’écosystèmes, plus de 10.000 espèces dont un grand nombre sont protégées. Le delta du Danube comporte la plus vaste zone compacte de jonchaies de la planète. Il est habité et les gens qui y vivent ont leur propre culture, unique. Ils ont utilisé les ressources naturelles du delta : ils ont décoré leurs maisons de poissons, ils ont fait des toitures en jonc. Le delta a aussi une valeur économique et il est également une importante destination touristique : les gens viennent le voir, pêcher, goûter la soupe authentique de poissons que l’on y prépare. Dès l’année dernière, quand nous avons entamé le dialogue avec Google, nous nous sommes rendu compte que cette technologie extraordinaire permettait à toute personne de n’importe quel coin de la planète qui dispose d’une connexion Internet de « visiter » le delta. Le delta trouvera ainsi beaucoup plus facilement son chemin vers les cœurs des gens. Et de là, jusqu’à le priser et le protéger, il n’y a qu’un pas. »

    Cristian Mititelu Răileanu qui a charrié le trekker à travers le delta – et à qui nous devons donc ces vues – nous raconte son expérience: « Si, en additionnant les longueurs de tous les canaux et de tout ce qui est en bleu sur Street View, on a l’impression qu’elles ne totalisent pas 1.500 kilomètres, je vous dirai que j’ai parcouru même davantage, car certains trajets, je les ai refaits deux ou trois fois, pour couvrir certaines zones. Le sac à dos trekker est un équipement mobile, une caméra portable, prévue d’un support adapté au véhicule censé le transporter. Nous avons dû utiliser un canot. J’ai dû bricoler un support en bois et bien fixer le trekker, car le mouvement de déplacement du canot est différent de celui d’une voiture qui roule. Pourtant, finalement tout a bien marché, les images ont été excellentes et les couleurs magnifiques. Je peux dire que tout est comme je l’avis souhaité. Les plus beaux moments, c’étaient ceux où j’entrais sur un canal et, en prenant un tournant, je voyais un très grand nombre de pélicans ou de cormorans ; et je pensais que ces images allaient se trouver sur Google. Certaines images, le delta ne les offre pas tout le temps. On peut longer un canal et n’apercevoir aucun pélican, mais on peut aussi avoir de très grandes surprises, découvrir des centaines de pélicans sur un lac ou sur un canal. Alors je me demandais comment ça se verrait sur Street View. »

    Pour nous rendre compte de l’utilité de ce projet, imaginons ce scénario proposé par Elisabeta Moraru, de Google Roumanie : « 8 h 15, un matin d’octobre, dans une école de Vişeul de Sus, dans l’extrême nord de la Roumanie. Les enfants sont assis à leurs places respectives. Le professeur entre et dit : sortez vos portables, aujourd’hui ce sera une leçon sur le Delta du Danube. » Chouette, non ? ( Trad. : Dominique)

  • The Danube Delta Cart View

    The Danube Delta Cart View

    Imagine a virtual explorer that
    allows you to admire pelicans taking flight on a small canal snaking through a
    flooded forest, among marshes and lakes. Then it veers off on Șontea Canal,
    among wild vines, under the willows hanging over the nearing canal, creating a
    spectacular vegetation tunnel. A few clicks away the scenery changes: a lake
    covered in water lilies, with egrets, great egrets and pelicans. Birdwatchers can
    also admire the cormorants feeding on Puiu Lake, or they can take a turn onto
    Sacalin Lagoon. On land, you can also explore the traditional buildings in the
    Delta, in Letea village, or may take a stroll on the narrow streets in the
    village called Mila 23. In the end, you can relax on the Sf. Gheorghe wild
    beach, or admire a panorama from the top of the old Sulina lighthouse. All this
    is made possible by Google Street View, which last week opened the Danube Delta
    to everyone.


    Gabriela
    Chiorean, communications manager for Google Romania, told us how the team got
    the idea. It all started in 2012, when they seemed to be stuck, after covering
    the length of the Danube from Bratislava to Cernavoda.


    Three years ago, Street View allowed people to navigate the Danube
    virtually from Bratislava to Cernavoda. We were missing something very
    important. That very important thing is now available, inviting us to visit the
    wonderful places in the Danube Delta. In the places where we couldn’t walk we
    used horse view. The company used the tracker on islands, in the desert, but we
    have never used this horse view, images from a horse drawn cart. We covered
    over 1,500 km, on canals and on paths and roads. The tracker weighs a bit over
    20 kg, and has 15 cameras so as to cover 360 degrees. Images are recorded every
    two and a half seconds.


    Camelia Ionescu, project manager for
    WWF Romania, told us how her organization joined forces with this Google
    project:


    I want to point out why we, as an environmental organization, joined
    this project. We have over 30 ecosystems with over 10,000 species that we have
    identified in the Delta, many of them protected, we can talk about the Delta as
    an area in which we find the largest compact reedy area in the world. We, as an
    environmental organization, keep in mind the fact that the Danube is inhabited
    by people too, and it is important that they have their own distinctive
    culture. People have been using natural resources, took artistic inspiration
    from nature, have decorated their homes with images of fish, sturgeon, and have
    built thatched roofs over their houses. The Delta has economic value, the reedy
    areas can be used for resources, while the fish population is an important
    attraction for tourists: people come here to take in the sights, to fish, but
    also to taste authentic fish soup that they make in the Delta. It was clear as
    early as a year ago, when these talks started, that it would be extraordinary
    for any person on the planet with Internet access to visit the Delta, it is
    incredible, and we are convinced that this will help the Delta find a place in
    people’s hearts. From there on it should be a small step towards protecting the
    Delta, as people start to value it more.


    Cristian Mititelu Raileanu went to
    the Delta with the tracker, and it is she that we owe the pictures to. She told
    us about his experience:


    If you really add up all the canals and all that appears in blue on
    Street View, maybe it’s not exactly 1,500 km, but I can tell you that I am sure
    I walked more than that, because certain lengths of road took two or three
    trips back and forth to properly cover the area. As for the tracker, this is
    Google equipment in its mobile version, a portable camera system in a backpack
    or on supports that allow it to be carried by a vehicle. In our case, in the
    boat I had to use anchored makeshift wooden supports, because boats move
    differently compared to cars. In the end it all worked out great, the images
    were excellent, and the colors beautiful, so it was all as we wished. One of
    the coolest moments was when we took a turn into a canal and we suddenly saw a
    great flock of pelicans and cormorants, and I realized that all this would be
    on Google. There are some things in the Delta that you don’t see all the time,
    when you take a canal you may see something one time, and miss it completely
    another time, like seeing hundreds of pelicans flocking on a lake or canal.
    Those were the moments when I was wondering what the Street View images would
    look like.


    Elisabeta Moraru, Business
    Development Manager for Google Romania, summed up for us the importance of this
    project:


    Imagine, at 8:15 in the morning, in a small mountain town in a
    classroom, that the kids are coming in, and the teacher says: ‘Take out your
    phones, today we are going on a trip to learn about the Delta’.

    (Translated by C. Cotoiu)

  • Nouvelles présences roumaines à l’Institut culturel de Google

    Nouvelles présences roumaines à l’Institut culturel de Google

    Figurant parmi les meilleurs ambassadeurs de Roumanie, de plus en plus d’institutions culturelles choisissent de présenter leurs collections d’art dans l’espace virtuel grâce à l’Institut culturel de Google. C’est une plate-forme digitale qui permet de découvrir le patrimoine historique et culturel mondial. Tout un chacun peut ainsi explorer, via Internet, peintures, dessins, sculptures, photos, objets de culte, manuscrits appartenant à différents musés et collections d’art du monde entier.

    Fin novembre 2014, le Musée national du paysan roumain de Bucarest, le Musée de la civilisation traditionnelle « Astra » de Sibiu, le musée Brukenthal de la même ville, l’Ordre des architectes de Roumanie, la Fondation Pro Patrimonio, l’association Folklore sans frontières et la Fondation Wassertalbahn mettaient leurs collections sur la plate-forme Google Cultural Institute. A compter de cette année, les collections roumaines se sont considérablement enrichies, explique Gabriela Chiorean, responsable de communication chez Google : « De nouvelles collections roumaines y ont été introduites, depuis la semaine dernière, afin de mieux promouvoir la Roumanie dans le monde. Nous avons ajouté un tour du Palais du Parlement réalisé grâce à notre technologie Street View. Désormais, où qu’elle se trouve, toute personne connectée à Internet peut visiter le Palais du Parlement de Bucarest. De nouvelles collections appartenant au Musée national Brukental ont été ajoutées. Dans le cas de cet établissement de culture, qui compte parmi nos plus anciens partenaires, la technologie est tellement récente que l’utilisateur peut s’approcher d’une toile jusqu’à en observer les touches du pinceau, on peut voir de très près comment la peinture a été réalisée. »

    D’autres collections figurant sur Google Cultural Institute, très chères à notre interlocutrice, illustrent la vie en Transylvanie par le biais de scènes rurales, arts et métiers, églises fortifiées, ouvrant aux consommateurs virtuels de culture les portes des valeurs du patrimoine roumain. Comment la présence de la Roumanie s’est amplifiée sur la plate-forme Google ? Gabriela Chiorean: « Nous avons lancé ces nouvelles collections roumaines lors du 5e anniversaire de l’Institut Culturel Google. A l’heure actuelle nous avons un millier de partenaires dans 70 pays du monde. La Roumanie a été très bien représentée durant ce moment d’anniversaire. Le Palais du Parlement a par exemple figuré sur la page d’accueil, parmi les lieux qu’il faut absolument visiter et qui méritent d’être présentés. Nous en étions très contents. Certes, ces efforts ont débuté il y a un certain temps. Si en 2004, Google Cultural Institute était lancé en Roumanie avec l’aide de huit partenaires, à l’heure actuelle il en compte 11. Ce que j’aime le plus, c’est la mise à jour permanente des collections de ces établissements culturels. D’autres institutions de culture se préparent à figurer sur notre plate-forme. Et puisque je viens de mentionner les collections récemment incluses, je dois mentionner l’application mobile lancée par le chemin de fer decauville de la Vallée de la rivière Vaser à l’intention de ceux qui cherchent à obtenir plus d’informations. »

    Il suffit donc de chercher le Palais du Parlement sur Google, d’ajouter Google Cultural Institute dans la recherche et vous entrerez automatiquement sur la page qui présente la collection, a précisé Gabriela Chiorean. Ecoutons-la : « C’est une promenade virtuelle, l’accès y est plutôt facile et on peut se déplacer à l’aide des flèches marquées à l’écran. On peut aller d’un étage à l’autre, d’une chambre à l’autre ; il y a un plan du bâtiment, qui vous indique où vous vous trouvez à chaque instant. Vous pouvez vous déplacer, agrandir l’image et voir par exemple ce qui se trouve sur un mur ou comment est construit le plafond. Ou bien constater que la décoration du radiateur est identique à celle du tapis – comme les guides du Palais du Parlement nous l’ont d’ailleurs fait remarquer. On peut passer des heures entières à découvrir des choses et on peut faire des connexions, des comparaisons avec d’autres édifices. Le Palais du Parlement, par exemple, est le seul bâtiment de la région à se trouver sur la plate-forme de l’Institut Culturel Google. Pourtant, sur la même plate-forme on peut trouver aussi la Maison Blanche et alors on peut faire un voyage complet d’un continent à l’autre. »

    Pourtant, la plate-forme Google Cultural Institute, on peut la visiter aussi pour s’amuser. Gabriela Chiorean explique : « Un utilisateur a eu la curiosité de voir quelles étaient les plus intéressants chapeaux portés par les peintres qui ont fait leur autoportrait. Il a donc lancé une recherche, prenant en compte un grand nombre d’éléments, et il a réalisé sa propre collection, son propre musée. Google est une plate-forme technique, nous sommes un partenaire technologique, mais ce qui peut se passer lorsque la technologie et l’art se rencontrent est vraiment magnifique. »

    Voilà une invitation à découvrir la beauté dans sa variante la plus accessible : il suffit d’un clic. (trad. Alex Diaconescu, Dominique)

  • Croisière sur le Danube  avec Google Street View

    Croisière sur le Danube avec Google Street View

    Réalisées à lété 2014, les photos du fleuve traversant la Slovaquie, la Croatie, la Serbie, la Hongrie, la Bulgarie et la Roumanie ont été publiées sur Street View. Les internautes peuvent ainsi explorer deux tiers du vieux fleuve.



    Dan Bulucea, manager de Google Roumanie, nous a parlé du lancement de ce projet: « Cétait, pour nous, un moment important. Cest la première fois que les images Street View couvrent six pays. Il sagit dune croisière virtuelle sur le Danube. Elle commence à la frontière de lAutriche avec la Slovaquie et sachève dans la ville port roumaine de Cernavodă, après avoir traversé la Croatie, la Hongrie, la Serbie, la Bulgarie et la Roumanie. Commodément assis devant lordinateur, tout internaute peut voir la capitale de la Serbie, les Grands Chaudrons ou le pont de Cernavodă. Cest vrai que lémotion de la découverte lors dune visite réelle ne saurait être comparée avec celle engendrée par un voyage virtuel. Ce dernier a toutefois le mérite de faciliter une observation plus détaillée des choses. Il propose une nouvelle perspective et donne lavant – goût dune croisière réelle sur le Danube. »



    Steet View permet dobserver différents endroits de plusieurs centaines de pays à travers le monde, précise Dan Bulucea, manager de Google Roumanie. Il explique comment on réalise ces prises de vue: « Les enregistrements sont faits à laide de caméras spéciales. En fait, il y en a eu 15 sur une plate-forme. Elles réalisent un panorama à 360 degrés et donnent limpression de pouvoir tout observer autour de nous, où que lon soit. Street view tracker, la plate-forme avec laquelle on a travaillé dans ce périple danubien, peut facilement rentrer dans un sac à dos. Elle nous emmène donc dans des endroits impossibles à atteindre en voiture, par exemple. Nous essayons de mettre à jour toutes les images. Pour des raisons diverses, telle la météo défavorable, certains enregistrements ne peuvent pas être mis en ligne, vu leur mauvaise qualité. Street View complète notre expérience virtuelle. Aujourdhui, les gens ne se contentent plus dune carte. On veut non seulement se localiser exactement, mais aussi savoir où se trouvent nos amis ou encore comment trouver lendroit idéal pour prendre un café ensemble. »



    Lorsque lon utilise le Street view pour une croisière sur le Danube, on ne sintéresse sans doute pas à la vitesse de déplacement ou au bateau que lon peut choisir à cette fin, mais à la beauté des paysages que lon peut admirer. Une sélection est opérée parmi les lieux et les moments les plus spectaculaires saisis par les caméras de Google, comme la statue de Decebal, à découvrir dans les Petits Chaudrons, ou un lever du soleil sous le pont de Cernavoda.



    Dan Bulucea: « Je suis originaire du sud-ouest de la Roumanie, une contrée magnifique. La première chose que jai faite en my rendant a été de revoir Orşova et les Chaudrons, ces endroits qui éveillent en moi des émotions à part. Ce parcours danubien est jalonné par trois capitales importantes: Bratislava, Budapest et Belgrade, qui valent vraiment la peine dêtre regardées depuis un bateau qui sillonne le fleuve. Jy ajouterais les Portes de fer et les ponts qui enjambent le Danube (Giurgiu-Ruse, Cernavodă). Et la contemplation du soleil levant à bord dun bateau de croisière est un autre moment inoubliable. »



    Comme en 2015 la célèbre cartographie Google Maps a fêté ses dix années dexistence, Dan Bulucea a évoqué les rapports étroits de Google avec les utilisateurs de Roumanie.



    « Auparavant, les gens sorientaient daprès une carte imprimée, laquelle tombait vite en désuétude. Maintenant que lon dispose de cartes numériques, on prétend quelles soient complètes, correctes, interactives, et personnalisées. On veut tout savoir: à quel endroit il y a des parcs, où se trouve tel ou tel café, de quels services on peut bénéficier. Tout cela est déjà fait. Dix ans après sa création, Google Maps est utilisé chaque mois par plus dun milliard de personnes de plus de 200 pays du monde. Ce qui est impressionnant et particulier pour la Roumanie, cest lactualisation des données par une communauté très active dusagers qui possèdent les instruments de travail adéquats. Cette activité de mise à jour est dautant plus nécessaire que nous vivons dans un monde qui change en permanence. »



    Profitez donc de cette croisière virtuelle sur le Danube. Vous pourrez, en cas de voyage réel, tester la précision des photos mises en ligne via le service de navigation virtuelle Street View. (trad: Mariana Tudose)


  • Pe Dunăre cu Google Street View

    Pe Dunăre cu Google Street View

    Şase ţări, trei capitale, cetăţi, defilee şi mii de peisaje impresionante. Aceasta este invitaţia Google, la o călătorie pe Dunăre de la Bratislava la Cernavodă, lansată prin publicarea pe Google Maps a imaginilor Street View de pe cel mai repezentativ curs de apă al Europei. Google a navigat şi fotografiat Dunarea în vara anului 2014, preluând imagini din Slovacia, Croaţia, Serbia, Ungaria, Bulgaria şi România, iar apoi le-a publicat în Street View. Pot fi explorate astfel două treimi din cursul Dunării.

    L-am invitat alături de noi pe Dan Bulucea, country manager Google, să ne vorbească despre acestă lansare: A fost un moment important pentru noi. Este prima lansare de Street view, care cuprinde şase ţări: e vorba de o croazieră, adevărat, virtuală, dar nu mai puţin importantă, pe Dunăre, pornind de la graniţa Austriei cu Slovacia, trecând prin ţări cum sunt Croaţia, Ungaria, Serbia, România şi Bulgaria, ajungând până la Cernavodă. Orice utilizator de internet la acest moment, poate să vadă capitala Ungariei, poate să vadă capitala Serbiei, Cazanele mari sau podul de la Cernavodă. În primul rând putem să observăm din comoditatea scaunului şi din faţa calculatorului, cam cum arată acele zone, putem să ne formăm o primă impresie; personal nu cred niciodată că va înlătura emoţia prezenţei fizice în acele locuri, dar ne ajută să ne dăm seama cum arată respectiva vecinătate, în aceeaşi măsură putem să observăm mai în detaliu anumite lucruri, putem să găsim o nouă perspectivă a ceea ce înseamnă o croazieră pe Dunăre, putem să ne formăm propria părere cu privire la zonele care merită vizitate în primul rând şi, de ce nu, să ne inspire pentru viitoare excursii şi vacanţe.

    Performanţa este deosebită prin faptul că face atât de accesibilă o astfel de croazieră. De fapt, Steet View permite, în general, observarea unui loc sau a altuia din câteva sute de ţări din lume, ne-a mai spus interlocutorul nostru, după care ne-a povestit cum sunt realizate aceste filmări.

    Dan Bulucea: Este vorba de o înregistrare cu o cameră specială; pe o platformă sunt de fapt 15 camere, care realizează o imagine panoramică, la 360 de grade şi ne crează această percepţie că putem să urmărim de jur împrejur, oriunde ne-am afla. Street view tracker, pentru că aceasta este platforma cu care a fost realizat şi periplul pe Dunăre, poate fi pus şi într-un rucsac, în spatele cuiva, în aşa fel încât să intre în anumite locuri care nu sunt accesibile unei maşini, de exemplu. Ne străduim în mod constant să actualizăm toate imaginile. Pentru această lansare a Dunării, în mod particular, imaginile au fost înregistrate anul trecut, şi încercăm în mod constant să le actualizăm. Din anumite motive, precum vreme nefavorabilă, unele înregistrări nu sunt corespunzătoare şi atunci nu pot fi publicate. Dar combinat cu o hartă cu o acurateţe deosebită, combinat cu informaţii de spre trafic, de exemplu, Street view completează experienţa noastră virtuală, în sensul că, pe vremuri dacă ne era suficientă o hartă tipărită, acum avem mult mai multe pretenţii: am vrea să ştim unde ne aflăm, s-ar putea să vrem să ştim unde sunt prietenii noştri, şi împreună să găsim cel mai potrivit local în care să ne întâlnim şi să bem o cafea împreună.


    Dacă ne-am obişnuit deja să alegem ruta de urmat printr-un oraş pentru a ajunge în timpul cel mai scurt într-un anume loc, ţinând cont şi de trafic sau de alţi factori posibili perturbatori ca lucrări de amenajare a drumurilor, utilizarea Street view pentru parcursul Dunării nu se referă cu siguranţă la viteza de deplasare sau la cursa pe care o vom lua, ci mai degrabă la frumuseţea peisajelor de care ne putem bucura. Există o selecţie de locuri şi momente spectaculoase de pe Dunăre surprinse de camerele Google, precum statuia lui Decebal de la Cazanele Mici sau un răsărit de soare sub podul de la Cernavodă.

    Dan Bulucea: Eu m-am născut în zona aceea de sud-vest a României şi sunt nişte locuri atât de frumoase. Firesc, atunci când am luat imaginile, primul lucru pe care l-am făcut, m-am dus acolo, să încerc să revăd Orşova, Cazanele, nişte locuri care mie personal îmi trezesc o emoţie deosebită. Pe acest parcurs sunt trei capitale importante: Bratislava, Budapesta, Belgrad, care, cred eu, merită să fie privite şi de pe un vas aflat pe fluviu. Aş adăuga Porţile de Fier, podurile: Giurgiu-Ruse, Cernavodă, şi cred că inclusiv şansa de a vedea un răsărit de soare de pe un vas în croazieră pe Dunăre are farmecul ei.


    Şi pentru că anul acesta s-au aniversat zece ani de Google Maps, Dan Bulucea ne-a vorbit despre relaţia strânsă pe care Google o are cu utilizatorii din România: Pe vremuri ne orientam după o simplă hartă tipărită, care odată ce era publicată era deja depăşită. Acum, prin intermediul unor hărţi digitale, avem pretenţii ca ele să fie complete, să fie cât mai corecte, să fie interactive, să fie personalizate, vrem să ştim unde sunt parcuri, vrem să ştim unde sunt anumite cafenele sau diverse servicii pe care vrem să le găsim. Harta ar trebui să se adapteze nevoilor noastre. Şi asta cumva este realizat. Google Maps în cei 10 ani a ajuns să fie un produs care este utilizat de peste un miliard de oameni, în fiecare lună, în toată lumea. Sunt peste 200 de ţări, care au harta pe Google Maps, dincolo de această acurateţe, ceea ce este impresionant şi particular pentru România este modul în care utilizatorii răspund la hărţi: mare parte din ele sunt actualizate de utilizatori. În România este o comunitate foarte activă de astfel de utilizatori, care au la îndemână unelte, şi cine ştie mai bine decât ei, utilizatorii, cum stau lucrurile într-o anume vecinătate. Şi avem capacitatea în mod constant să actualizăm, pentru că lumea este într-o continuă schimbare, dacă vrem o hartă completă şi corectă, ea trebuie să fie tot în schimbare.


    Iar nouă nu ne rămâne decât să vă invităm la o croazieră pe Dunăre, întâi virtula, urmată apoi, de ce nu, de una în care să puneţi la încercare acurateţea imaginilor cu care v-a tentat Google street view.

  • Auf der schönen blauen Donau – mit Google Street View

    Auf der schönen blauen Donau – mit Google Street View

    Sechs Länder, drei Hauptstädte und Tausende beeindruckende Landschaften. Das ist die Google-Einladung zu einer Reise auf der Donau von Bratislava bis Cernavodă. Neulich wurden auf Google Maps Street-View-Aufnahmen von der Donau, dem repräsentativsten Fluss Europas, veröffentlicht. Im Sommer 2014 fuhren die Google-Photographen der Donau entlang und machten Aufnahmen in der Slowakei, Kroatien, Serbien, Ungarn und Rumänien, die sie anschlie‎ßend auf Street View veröffentlichten. Auf diese Weise kann man zwei Drittel der Landschaften entlang der schönen blauen Donau im Internet erkundigen.



    Mehr über die Vorstellung der neuen Donau-Bilder im Internet erfahren Sie von Dan Bulucea, Country Manager bei Google in Rumänien:



    Dies war ein sehr wichtiger Moment für uns. Es ist das erste Street-View-Programm, das sich über sechs Länder erstreckt, eine virtuelle Flusskreuzfahrt auf der Donau, beginnend von der Grenze Österreichs mit der Slowakei über mehrere Länder wie Kroatien, Ungarn, Serbien, Rumänien und Bulgarien bis Cernavodă. Jeder Internetnutzer kann jetzt die slowakische Hauptstadt Bratislava, die ungarische Hauptstadt Budapest, die serbische Hauptstadt Belgrad, die spektakuläre Donauschlucht in Rumänien oder die Eisenbahnbrücke in der rumänischen Ortschaft Cernavodă von seinem Sessel zu Hause komfortabel besichtigen. Es ist nur ein erster Eindruck, der das echte, unmittelbare Erlebnis der Naturlandschaft nicht ersetzt, aber als Inspiration für die nächsten Ferienreisen dienen kann. Man lernt die Region kennen, man findet neue Perspektiven auf eine eventuelle Donaukreuzfahrt und man kann darüber nachdenken, welche Städte und Gegenden man zuerst besichtigen möchte.“




    Die virtuelle Kreuzfahrt auf der Donau ist eine bemerkenswerte Leistung im Rahmen von Google Street View, einem Programm, das den Internetnutzern Aufnahmen aus mehreren Hundert Ländern zu Verfügung stellt. Dan Bulucea erklärt das Aufnahmeverfahren:



    Die Bilder werden mit einer speziellen Kamera aufgenommen, genauer gesagt mit 15 Kameras, die ein 360-Grad-Panoramabild aufnehmen, und dem Betrachter den Eindruck schaffen, dass er sich mitten in der Landschaft befindet und sich herumschauen kann. Die Plattform Street View Tracker, mit der unsere Donaufahrt aufgenommen wurde, passt in einem Rucksack, und kann auch dort verwendet werden, wo ein Auto nicht hinkommt. Die Aufnahmen für diese Donaukreuzfahrt entstanden im Jahr 2014, und wir versuchen, sie ständig aufzufrischen. Wir hatten auch ungünstiges Wetter, und einige Aufnahmen waren nicht gut genug, um veröffentlicht zu werden — in solchen Fällen ersetzen wir die Aufnahmen mit sehr detaillierten Landkarten, kombiniert mit Informationen über den Verkehr in der Region. Street View ergänzt und verfeinert unsere virtuelle Erfahrung. Früher hatten wir uns mit gedruckten Landkarten zufrieden gegeben; jetzt aber haben wir höhere Ansprüche, wir wollen genau wissen, wo wir uns befinden, wo unsere Freunde sind, so dass wir uns die beste Gaststätte aussuchen, wo wir zusammen einen Kaffee trinken können.“




    Wenn ein Internetnutzer das Programm Street View für eine virtuelle Flusskreuzfahrt auf der Donau benutzt, ist er weniger an Geschwindigkeitsgrenzen oder Zeitpläne interessiert — vielmehr möchte man schöne Landschaften besichtigen.








    Entlang der Donau gibt es viele spektakuläre Ausblicke, die von den Google-Kameras aufgenommen wurden, darunter die gigantische Statue des dakischen Königs Decebal in der Nähe der Donauschlucht oder ein Sonnenaufgang unter der Eisenbahnbrücke von Cernavodă. Mehr dazu von Dan Bulucea: src=/files/Panoramice/RO
    Felsskulptur mit dakischem König Decebalus auf rumänischem Donau-Ufer (Foto: Google) zum Vergrö‎ßern anklicken




    Ich wurde im Südwesten Rumäniens geboren und bin dort aufgewachsen, deshalb kenne ich diese wunderschöne Gegend sehr gut. Als die Aufnahmen gemacht wurden, bin ich selbstverständlich hingefahren, um die Stadt Orşova und die Donauschlucht wiederzusehen — diese Orte liegen mir besonders am Herzen. Auf der Donaukreuzfahrt kann man auch drei europäische Hauptstädte besichtigen, die meiner Meinung nach eine Reise wert sind — Bratislava, Budapest und Belgrad. Hinzu kommen das Donau-Durchbruchstal »Das Eiserne Tor« und die Eisenbahnbrücke über die Donau bei Cernavodă, mit einem spektakulären Sonnenaufgang.“




    Dieses Jahr ist das Portal Google Maps 10 Jahre alt geworden. Dan Bulucea spricht über die enge Verbindung zwischen Google und den Internetnutzern aus Rumänien:



    Früher verwendeten wir auf Papier gedruckte Landkarten, die bei der Veröffentlichung oft nicht mehr aktuell waren. Heute stehen uns digitale Landkarten zu Verfügung, und wir stellen auch viel höhere Ansprüche — die Landkarten sollten komplett, korrekt, interaktiv, personalisiert sein. Wir wollen darüber informiert sein, wo wir Parks, Hotels, Restaurants, Cafés und verschiedene Dienstleistungen finden können, die Landkarte soll sich unseren Bedürfnissen anpassen. Genau das bietet Google Maps. 10 Jahre nach seinem Start wird das Portal Google Maps jeden Monat weltweit von mehr als einer Milliarde Menschen benutzt. Über 200 Länder sind auf Google Maps präsent, und ganz wichtig ist, wie die Internetnutzer auf dieses Angebot reagieren, denn die Landkarten werden von den Internetnutzern selbst aktualisiert. Das ist auch in Rumänien der Fall — Rumänien ist eine besonders aktive Internetgemeinde, wo sich viele Ortsansässige selbst um die Aktualisierung der Landkarten ihrer Regionen kümmern. Es ist wichtig, Google Maps auf dem Laufenden zu halten — die Welt um uns herum ändert sich ständig, und wenn wir akkurate Landkarten haben möchten, müssen wir sie fast jeden Tag aktualisieren.“

  • Pe Dunăre cu Google Street View

    Pe Dunăre cu Google Street View

    Şase ţări, trei capitale, cetăţi, defilee şi mii de peisaje impresionante. Aceasta este invitaţia Google, la o călătorie pe Dunăre de la Bratislava la Cernavodă, lansată prin publicarea pe Google Maps a imaginilor Street View de pe cel mai repezentativ curs de apă al Europei. Google a navigat şi fotografiat Dunarea în vara anului 2014, preluând imagini din Slovacia, Croaţia, Serbia, Ungaria, Bulgaria şi România, iar apoi le-a publicat în Street View. Pot fi explorate astfel două treimi din cursul Dunării.



    L-am invitat alături de noi pe Dan Bulucea, country manager Google, să ne vorbească despre acestă lansare: “A fost un moment important pentru noi. Este prima lansare de Street view, care cuprinde şase ţări: e vorba de o croazieră, adevărat, virtuală, dar nu mai puţin importantă, pe Dunăre, pornind de la graniţa Austriei cu Slovacia, trecând prin ţări cum sunt Croaţia, Ungaria, Serbia, România şi Bulgaria, ajungând până la Cernavodă. Orice utilizator de internet la acest moment, poate să vadă capitala Ungariei, poate să vadă capitala Serbiei, Cazanele mari sau podul de la Cernavodă. În primul rând putem să observăm din comoditatea scaunului şi din faţa calculatorului, cam cum arată acele zone, putem să ne formăm o primă impresie; personal nu cred niciodată că va înlătura emoţia prezenţei fizice în acele locuri, dar ne ajută să ne dăm seama cum arată respectiva vecinătate, în aceeaşi măsură putem să observăm mai în detaliu anumite lucruri, putem să găsim o nouă perspectivă a ceea ce înseamnă o croazieră pe Dunăre, putem să ne formăm propria părere cu privire la zonele care merită vizitate în primul rând şi, de ce nu, să ne inspire pentru viitoare excursii şi vacanţe.”



    Performanţa este deosebită prin faptul că face atât de accesibilă o astfel de croazieră. De fapt, Steet View permite, în general, observarea unui loc sau a altuia din câteva sute de ţări din lume, ne-a mai spus interlocutorul nostru, după care ne-a povestit cum sunt realizate aceste filmări.


    Dan Bulucea: “Este vorba de o înregistrare cu o cameră specială; pe o platformă sunt de fapt 15 camere, care realizează o imagine panoramică, la 360 de grade şi ne crează această percepţie că putem să urmărim de jur împrejur, oriunde ne-am afla. Street view tracker, pentru că aceasta este platforma cu care a fost realizat şi periplul pe Dunăre, poate fi pus şi într-un rucsac, în spatele cuiva, în aşa fel încât să intre în anumite locuri care nu sunt accesibile unei maşini, de exemplu. Ne străduim în mod constant să actualizăm toate imaginile. Pentru această lansare a Dunării, în mod particular, imaginile au fost înregistrate anul trecut, şi încercăm în mod constant să le actualizăm. Din anumite motive, precum vreme nefavorabilă, unele înregistrări nu sunt corespunzătoare şi atunci nu pot fi publicate. Dar combinat cu o hartă cu o acurateţe deosebită, combinat cu informaţii de spre trafic, de exemplu, Street view completează experienţa noastră virtuală, în sensul că, pe vremuri dacă ne era suficientă o hartă tipărită, acum avem mult mai multe pretenţii: am vrea să ştim unde ne aflăm, s-ar putea să vrem să ştim unde sunt prietenii noştri, şi împreună să găsim cel mai potrivit local în care să ne întâlnim şi să bem o cafea împreună.”



    Dacă ne-am obişnuit deja să alegem ruta de urmat printr-un oraş pentru a ajunge în timpul cel mai scurt într-un anume loc, ţinând cont şi de trafic sau de alţi factori posibili perturbatori ca lucrări de amenajare a drumurilor, utilizarea Street view pentru parcursul Dunării nu se referă cu siguranţă la viteza de deplasare sau la cursa pe care o vom lua, ci mai degrabă la frumuseţea peisajelor de care ne putem bucura. Există o selecţie de locuri şi momente spectaculoase de pe Dunăre surprinse de camerele Google, precum statuia lui Decebal de la Cazanele Mici sau un răsărit de soare sub podul de la Cernavodă.



    Dan Bulucea: “ Eu m-am născut în zona aceea de sud-vest a României şi sunt nişte locuri atât de frumoase. Firesc, atunci când am luat imaginile, primul lucru pe care l-am făcut, m-am dus acolo, să încerc să revăd Orşova, Cazanele, nişte locuri care mie personal îmi trezesc o emoţie deosebită. Pe acest parcurs sunt trei capitale importante: Bratislava, Budapesta, Belgrad, care, cred eu, merită să fie privite şi de pe un vas aflat pe fluviu. Aş adăuga Porţile de Fier, podurile: Giurgiu-Ruse, Cernavodă, şi cred că inclusiv şansa de a vedea un răsărit de soare de pe un vas în croazieră pe Dunăre are farmecul ei.”



    Şi pentru că anul acesta s-au aniversat zece ani de Google Maps, Dan Bulucea ne-a vorbit despre relaţia strânsă pe care Google o are cu utilizatorii din România: “Pe vremuri ne orientam după o simplă hartă tipărită, care odată ce era publicată era deja depăşită. Acum, prin intermediul unor hărţi digitale, avem pretenţii ca ele să fie complete, să fie cât mai corecte, să fie interactive, să fie personalizate, vrem să ştim unde sunt parcuri, vrem să ştim unde sunt anumite cafenele sau diverse servicii pe care vrem să le găsim. Harta ar trebui să se adapteze nevoilor noastre. Şi asta cumva este realizat. Google Maps în cei 10 ani a ajuns să fie un produs care este utilizat de peste un miliard de oameni, în fiecare lună, în toată lumea. Sunt peste 200 de ţări, care au harta pe Google Maps, dincolo de această acurateţe, ceea ce este impresionant şi particular pentru România este modul în care utilizatorii răspund la hărţi: mare parte din ele sunt actualizate de utilizatori. În România este o comunitate foarte activă de astfel de utilizatori, care au la îndemână unelte, şi cine ştie mai bine decât ei, utilizatorii, cum stau lucrurile într-o anume vecinătate. Şi avem capacitatea în mod constant să actualizăm, pentru că lumea este într-o continuă schimbare, dacă vrem o hartă completă şi corectă, ea trebuie să fie tot în schimbare.”



    Iar nouă nu ne rămâne decât să vă invităm la o croazieră pe Dunăre, întâi virtula, urmată apoi, de ce nu, de una în care să puneţi la încercare acurateţea imaginilor cu care v-a tentat Google street view.