Tag: succès

  • La pianiste Alina Elena Bercu

    La pianiste Alina Elena Bercu

    Alina Bercu a pris ses premières leçons de piano quand elle avait 7 ans – avec la professeure Magdalena Toma – et le succès est arrivé cinq ans après. Quelques mois après avoir commencé à apprendre à jouer du piano (1997), Alina Bercu était déjà élève de la célèbre professeure Stela Drăgulin, de la Faculté de musique de Brasov (centre), et elle a continué de lêtre jusquen 2006. À 16 ans, Alina a été acceptée pour étudier avec Grigory Gruzman à lUniversité de musique « Franz Liszt » de Weimar / Allemagne, en continuant en parallèle les cours au Lycée « Andrei Saguna » de Brasov. Elle a également étudié la musique de chambre à lUniversité de musique et darts de Francfort, a obtenu un master à lUniversité de musique de Nuremberg, sous la direction du professeur Wolfgang Manz, et a eu la chance daméliorer sa technique avec des maîtres tels que : Lory Wallfish, Rudolf Buchbinder, Leslie Howard, Karl-Heinz Kämmerling, András Schiff ou encore Menachem Pressler.



    La première réalisation internationale dAlina, cest le Premier prix et le Prix du public au Concours Steinway & Sons à Hambourg / Allemagne en 2002, suivi du Grand Prix et de la Médaille dor dans les sections « solo » et « concerto » à la « World Piano Competition » de Cincinnati / Ohio – 2004, et par le Prix spécial du ministère des Affaires étrangères pour la promotion de la Roumanie par la culture – 2004. En 2006, Alina Elena Bercu a été déclarée Grande gagnante sur la scène nationale du concours « Eurovision Jeunes Musiciens » de Bucarest et elle obtenait aussi, la même année, la 4e place à « Eurovision Young Musicians » à Vienne. Alina réussissait ainsi à qualifier la Roumanie pour la première fois dans la finale de ce concours européen. Dautres succès ont suivi pour la jeune pianiste roumaine : le IIIe prix au Concours international de Piano « A.M.A. Calabria » à Lamezia Terme, en Italie, en 2007, et cette même année, elle sest qualifiée pour la finale de la 22e édition au Concours international de piano « Clara Haskil » de Vevey, en Suisse, étant la gagnante du concours. Lartiste a également des prix dans le domaine de la musique de chambre – dont le 3e prix au Concours international de musique de chambre « Premio Trio di Trieste » (Italie), en 2011.



    En 2009, quand Alina célébrait 10 années dactivité de concert, elle a eu une période avec plus dune centaine de concerts, accompagnée dorchestres roumains et étrangers, de nombreux récitals, des émissions en direct et des enregistrements à diverses stations de radio et de télévision autochtones, mais aussi dAutriche, dItalie, des Pays-Bas, de Suisse, dIndonésie et des Etats-Unis. Elle a donné en tout plus de 200 concerts, enregistrant sur CD pour la Phonothèque dor de la Radiodiffusion roumaine, mais aussi pour la maison Fuga Libera de Belgique.



    Alina Bercu sest produite sur des scènes célèbres dEurope, dAmérique et dAsie : à lAthenée roumain, au Studio Mihail Jora de Radio Roumanie, à la Grande Salle du Palais – tous de Bucarest, au Tonhalle de Düsseldorf, au Teo Otto Theater de Remscheid, au Prinzrerottentheater de Munich, au Musikhalle de Hambourg, à lAuditorium de Rome, au Tonhalle de Zürich, au Théâtre du Vevey, mais aussi au Carnegie Hall de New York, en compagnie de grands ensembles du pays – lOrchestre symphonique de la Philharmonie « George Enescu » et lOrchestre « Sinfonia » (Bucarest), les Orchestres symphoniques des Philharmonies dEtat de Iasi, Bacău, Cluj, Oradea, de Braşov, Sibiu, Târgu-Mureş, Timişoara, Ploieşti, Piteşti. Elle sest également produite avec la « Bergische Symphoniker » de Remscheid et le « Mozart Orchester » de Hambourg, Allemagne, la Philharmonie dEtat de Vienne, le « Gesellschaft Orchestra » de Zürich et lOrchestre de Chambre de Laussane, le « Gulf Coast Symphony » du Mississippi, le Limburgs Symfonie Orkest de Roermond, aux Pays-Bas.



    Alina a eu le privilège de jouer sous la direction de chefs dorchestre prestigieux : Sergiu Comissiona (Roumanie/Etats-Unis), Misha Katz (France), Romely Pfund, Robert Stehli – tous deux dAllemagne, Jan Stulen et Theo Wolters des Pays-Bas, Paolo Arrivabeni (Italie), John Wesley Strickler (Etats-Unis), Ilarion Ionescu Galaţi, Horia Andreescu, Emil Simon, Vlad Conta, Paul Popescu, Petre Sbarcea, Florin Totan, Dan Chirilă, Radu Popa, Ludovic Bacs – tous roumains.



    Elle a joué lors doccasions spéciales : concert du Nouvel An à la célèbre Tonhalle de Zürich en 2009, concert à loccasion du 80e anniversaire de la Radiodiffusion roumaine, à Bucarest, en 2008, Concert symphonique extraordinaire à loccasion du 130e anniversaire de la création de lOrchestre philharmonique dÉtat « Gheorghe Dima » de Braşov – en 2008, Concert à loccasion du 100e anniversaire du Rotary Club International / à lAthénée roumain de Bucarest – en 2005 et bien dautres.



    Alina Bercu a participé à des concerts et récitals de charité : en Allemagne, dans certains hôpitaux et maisons de retraite, à Jakarta et à Bali – tournée de récitals et de concerts, pour financer un programme de réhabilitation des enfants handicapés physiques et pour financer la construction dune maison pour enfants orphelins en Indonésie, concert organisé à Brasov, à loccasion de linauguration du Centre de soins de santé Hospice Brasov – afin de recueillir les fonds nécessaires à la modernisation de la salle de chirurgie de lHôpital pour enfants de Brasov – et au concert de Noël en 2005 dans une maison de retraite, concerts organisés à Zurich avec le soutien du Rotary international / Suisse, pour collecter les fonds nécessaires à la construction et au soutien des travaux de lÉcole roumaine dorgues de Harman (Braşov) et en 2008 à Roermond / Pays-Bas – « Concert pour Alexandra », un projet soutenu par la Fondation néerlandaise « Heart for Romania » visant à recueillir des fonds pour la construction de lÉcole spéciale pour non-voyants à Sibiu. En 2010, la pianiste Alina Bercu et le violoniste Ilian Garnets ont produit le CD « Schubert – Ysaye – Brahms », à la maison « Fuga Libera », récompensé par le « Golden Label » en Belgique et « Clef dOr » en France.



    Parallèlement à son œuvre en solo, Alina est membre de plusieurs orchestres de chambre. En 2017, à 27 ans, Alina Elena Bercu faisait partie des 30 participants au célèbre Concours international Van Cliburn de Fort Worth, au Texas. Expressive, avec une technique impeccable, dans le respect du style musical de chacun et très travailleuse, Alina Bercu a été découverte et promue par Radio Roumanie. Elle donne actuellement des cours de piano à lUniversité de musique Franz Liszt de Weimar, continuant à combiner lactivité pédagogique et de concert.


    (Trad.: Ligia)

  • Chaussures anti-Covid 19

    Chaussures anti-Covid 19

    L’humanité a
    apporté, ces derniers temps, toute sorte de réponses à la crise provoquée par
    la pandémie de Covid-19. Pour un cordonnier créatif, la pandémie a été une
    occasion de lancer la chaussure parfaite pour les temps que nous vivions.
    Depuis son atelier de Cluj-Napoca (nord-ouest), Grigore Lup raconte comment il
    a créé des chaussures pour respecter la distanciation sociale : « L’idée m’est venue après
    l’institution de l’état d’urgence. Tout d’un coup, l’activité de notre atelier a
    été bloquée ; plus personne ne franchissait le seuil de notre boutique.
    Alors les ouvriers – une dizaine – ont été mis en chômage technique. Moi, je me
    rendais de temps à autre à l’atelier et un jour je me suis rappelé qu’il y a
    quelques années, j’avais travaillé des chaussures en cuir à pointe allongée,
    pour le théâtre. Et comme j’avais vu à la télé que la distanciation sociale,
    bien que fortement recommandée, n’était pas respectée, je me suis dit : je
    vais faire trois paires de chaussures et les poster sur ma page Facebook, pour plaisanter,
    et puis on verra bien. J’ai donc posté les chaussures, que j’ai appelées chaussures pour respecter la distanciation sociale. »


    Nous avons
    invité Grigore Lup à nous expliquer comment il fabrique ces chaussures : « Elles sont un peu difficiles à
    travailler, il faut un patron spécial, les tailler manuellement, ensuite les river,
    les coudre à la machine, achever les claques ; ensuite il faut un
    embauchoir, pour les allonger. Pour vous donner un exemple : le joueur
    roumain de basket Ghiţă Mureşan mesurait 2,31 m. C’était le plus grand joueur de
    la NBA. Sa pointure était 53. Imaginez, par comparaison, les chaussures taille 75
    que j’ai conçues. Elles sont très, très grandes, ces chaussures, et tout est
    travaillé à la main. Et on doit utiliser des matériaux légers, pour qu’elles
    puissent être portées. »


    Bien qu’âgé de
    55 ans seulement, Grigore Lup fabrique des chaussures depuis 39 ans. Il a commencé
    quand il avait 16 ans. Né dans une famille qui comptait 8 enfants, il n’a pas
    pu continuer ses études et il est allé apprendre un métier. Après 3 mois – au
    lieu des 6 que durait normalement l’apprentissage pour devenir cordonnier -
    Grigore Lup réalisait sa première paire de chaussures. Depuis, il n’a refusé
    aucune commande – nous a-t-il confessé. Combien de temps lui faut-il pour
    réaliser une paire de ces chaussures géantes ? « Ça prend
    deux jours, car, après les avoir placées sur l’embauchoir manuel, on doit les enduire
    de toute sorte de solutions et les laisser sécher. A présent, que les ouvriers
    sont revenus à l’atelier, je pourrais en travailler plusieurs en même temps.
    J’ai beaucoup d’idées. »


    Grigore Lup est
    fier d’avoir réalisé, au fil du temps, des chaussures pour des chanteurs très
    connus de musique traditionnelle du pays, pour des ensembles de musique
    traditionnelle, ainsi que des chaussures traditionnelles roumaines, une sorte
    de sabots en cuir appelés « opinci », pour les étrangers qui viennent
    à Cluj apprendre les danses folkloriques roumaines. Pourtant, une fois mises en
    ligne sur un réseau de socialisation, les chaussures pour respecter la
    distanciation sociale ont fait le buzz sur la toile, valant à Grigore Lup une
    notoriété mondiale : « Avec mes chaussures, je suis
    arrivé là où je n’aurais jamais pensé pouvoir arriver ! Je vous raconterai
    une petite anecdote : il y a cent ans, mon grand-père est parti aux
    Etats-Unis avec plusieurs autres paysans transylvains, pour gagner de
    l’argent ; revenu au village, il achetait des terrains. Et voilà qu’après
    tant d’années, l’histoire de mes chaussures est arrivée, elle aussi, dans le
    New York Times, aux Etats-Unis. Et, par l’intermédiaire de plusieurs agences
    qui m’ont promu dans le monde entier, je reçois des appels du Canada,
    d’Australie, des Etats-Unis, où j’ai d’ailleurs des petits-fils, de Russie,
    d’Allemagne. Le quotidien espagnol « El Mundo », qui est un journal
    très important, ainsi que «The Telegraph » ont parlé de moi. La dernière
    agence à m’avoir contacté est la plus grande d’Amérique du Sud et mes
    chaussures ont commencé à être distribuées en Argentine et au Brésil. C’est incroyable
    ! »


    Et, évidemment,
    après tant de publicité, au grand amusement du créateur de ces chaussures, des
    commandes sont arrivées de Roumanie aussi, ainsi que du Canada et du
    Royaume-Uni. Puisque le masque est déjà un accessoire obligatoire, pourquoi les
    « chaussures pour faire respecter distanciation sociale » ne
    deviendraient-elles pas, elles aussi, à la mode ? (Trad. Dominique)



  • Moromeții 2, le plus grand succès au box-office roumain en 25 ans

    Moromeții 2, le plus grand succès au box-office roumain en 25 ans

    Le film, réalisé par Stere Gulea, est la suite du célèbre film Moromeții — sorti en 1987, d’après le premier tome du roman homonyme, avec Victor Rebengiuc et Luminița Gheorghiu dans les rôles principaux. Moromeții 2 a rassemblé 52.000 rentrées en salle après le premier week-end sur les écrans de plus de 50 villes de Roumanie. Le film est ainsi devenu le plus grand succès roumain au box-office des 25 dernières années. Nous avons discuté avec le réalisateur Stere Gulea quelques jours après la première nationale du film. La discussion a tourné autour des risques qu’implique la réalisation de la suite d’un des films les plus célèbres de l’histoire de la cinématographie roumaine. D’autres points abordés : les défis d’une adaptation libre de l’œuvre de Marin Preda, le besoin de réhabiliter le personnage de Niculae Moromete et, bien sûr, la réception de l’interprétation de Horaţiu Mălăele, absent dans la première partie de la saga, du personnage central Ilie Moromete. Stere Gulea :



    « Moromeţii 1 s’achève sur une question. C’était un des principaux arguments pour réaliser une suite. Il y avait une réponse à fournir, il fallait continuer l’histoire de cette famille arrêtée dans les années ’30. La guerre était arrivée avec le changement du régime politique et Marin Preda avait continué l’histoire dans Moromeţii 2, où il parle aussi du drame des paysans collectivisés. C’est une des raisons qui m’a poussé à finir de raconter la saga de la famille Moromete avec cette suite cinématographique. Mais il y a eu une autre raison liée à l’histoire du paysan roumain, paysan incarné à merveille par Ilie Moromete. Je pensais que c’était une chance de parler de ce drame collectif qu’a été la collectivisation à travers la figure d’Ilie Moromete qui jouit d’une grande notoriété et sympathie en Roumanie. »



    Moromeţii 2 est librement inspirée du deuxième tome du roman Moromeţii, mais aussi du roman autobiographique de Marin Preda, « La vie comme une proie », et de ses articles journalistiques. Le film reprend le fil de l’histoire de la famille Moromete après la Seconde Guerre mondiale. L’action se déroule dans les années ’45 — ’46, une période de transition de la démocratie vers la dictature communiste. On surprend aussi le moment de la collectivisation. La plus grande liberté que Stere Gulea prend, par rapport à la narration romanesque, est son refus de faire adhérer Niculae Moromete, le cadet de la famille (interprété par Iosif Paştina dans Moromeţii 2), au Parti communiste. Stere Gulea :



    « Beaucoup des lecteurs du deuxième tome, ainsi que la critique, s’accordent à dire qu’il n’a pas la même valeur que le premier. Il semblerait que Marin Preda ait fait des concessions pour pouvoir le publier pendant le communisme. Le régime est tombé, nous avons la chance d’être libres, sans les contraintes de la censure qui nous obligeaient auparavant à falsifier l’histoire. La question qui m’a hanté tout ce temps était si j’avais le droit de m’éloigner du livre de Marin Preda. A la fin, c’est une question d’honnêteté par rapport au livre, par rapport à un auteur qui m’est très proche. Je me suis longtemps demandé si j’avais le droit de faire ces changements. A un moment donné je me suis souvenu que Marin Preda disait que Niculae était une sorte d’alter-ego pour lui. Et tout d’un coup, cette histoire avec Niculae qui s’inscrit dans le parti m’a semblé être le prix que Preda a dû payer pour faire publier le roman. Moi, à la différence de Marin Preda, j’ai eu la liberté de prendre les décisions qu’il n’a pas pu prendre à cause des contraintes idéologiques qu’il subissait. »



    A l’occasion du lancement de la deuxième partie de Moromeţii, le réalisateur Stere Gulea a parlé de son attachement envers le personnage central du livre, Ilie Moromete, un vrai modèle pour lui. Stere Gulea :



    « C’est un homme qui essaie de comprendre ce qui se passe autour de lui. Un homme qui essaie de comprendre les autres, avec leurs options et leurs conflits, qui ne porte pas de jugements catégoriques. A la fin du film, lorsqu’il demande à ceux qui avaient repris le pouvoir au village « Tout marche comme vous voulez ? », le maire communiste lui répond nonchalamment « Pourquoi ça ne marcherait pas ? ». Et son retour, à Moromete, est très concis : « Qu’est-ce que j’en sais, moi ? ». Moromete est l’homme qui vous fait douter, c’est celui qui attire l’attention sur la bêtise environnante. Car, la plupart du temps, nous sommes impulsifs, nous ne réfléchissons pas, nous ne voyons pas l’importance de chaque moment. Nous avons l’impression qu’il y a des moments-clés, mais tout moment est central à la fin. Si après 1990 j’ai voulu être présent dans la société, c’est parce que j’avais assez de vivre dans un régime où je n’avais pas pu être moi-même, comme des millions de personnes en Roumanie. La peur, les distorsions, toutes ces choses nous ont mutilés. C’était ça le problème, les gens étaient mutilés de l’intérieur, ils n’utilisaient plus leur tête, et ça, pour Moromete, était inconcevable. C’est pour toutes ces raisons que j’ai une considération toute particulière pour ce personnage. »



    Le film a pu aussi être visionné à Paris à la mi-décembre, lors du « Panorama du cinéma roumain ». L’événement, qui a eu lieu à l’Institut roumain de Paris en présence du réalisateur et de l’acteur principal, a été un des moments forts de la Saison France-Roumanie.



    (Trad. Elena Diaconu)


  • Se laisser inspirer par des histoires à succès

    Se laisser inspirer par des histoires à succès

    Quels
    sont les ingrédients du succès ? La publication roumaine Business Review a
    récemment organisé un intéressant événement consacré aux PMEs à Bucarest,
    réunissant de jeunes entrepreneurs à succès sur un marché concurrentiel, des
    décideurs en matière de politiques destinées aux PMEs et des organismes de
    soutien aux PMEs des secteurs public et privé. Des études de cas d’entreprises
    innovantes ont été présentées, donnant lieu à un échange direct avec les
    participants dans la salle de conférence, mais l’événement a permis aussi un
    réseautage entre les jeunes présents, autour d’une tasse de café. Parmi les
    participants : le ministre Marius Bostan, chargé des Communications et de
    la Société de l’information et Monica Cadogan qui dirige Vivre, société
    fondée en 2012 et qui est le premier magasin de vente en ligne de produits de
    décoration pour la maison d’Europe Centrale et de l’Est, présent en Roumanie et
    dans six pays de la région.