Tag: sucre

  • Timişoara, ville des saveurs

    Timişoara, ville des saveurs


    Nou sommes à Timişoara, Capitale Européenne de la Culture en
    2023. Surnommée la « Petite Vienne » de Roumanie, elle est située sur
    les bords de la rivière Bega. Ville multiculturelle de l’ouest de la Roumanie,
    à moins de 700 km de 13 capitales européennes, Timişoara a reçu au printemps
    dernier, le Trophée de « la Pomme d’Or » (Golden Apple) de la part de
    la Fédération Internationale des Journalistes et Écrivains de Tourisme (FIJET).
    Nous nous y trouvons cette fois-ci sur invitation de Mihaela Veţan, présidente
    de l’Association CRIES – Centre de Ressources pour les Initiatives Éthiques et
    Solidaires, qui vise à valoriser le patrimoine gastronomique en respectant les
    principes du mouvement slow-food (restauration lente), dans des programmes tels
    que « À pied. Le goût comme patrimoine ».

    Mihaela Veţan nous
    raconte :


    « Nous avons déjà mis en place plusieurs activités abordant
    ce sujet à Timişoara. Cette année, par exemple, dans le cadre du programme « Le
    goût comme patrimoine », nous avons attiré l’attention sur un élément très
    important, à savoir l’impact de la nourriture sur l’environnement. Nous avons plutôt
    parlé des spécificités de la région du Banat, qui est une zone de convergence.
    Lorsque nous avons abordé le thème des plats traditionnels, nous nous sommes
    rendus compte que l’un des éléments typiques de notre région est le mélange
    inédit du sucré et du salé. Dans le Banat, la tradition veut que l’on
    accompagne les grillades de confiture de cerises ou de prunes. Cette manière de
    mélanger les aromes, on la doit aux influences serbes, allemandes, souabes et hongroises.
    Il est donc assez difficile de dire ce qui est vraiment propre à notre région,
    mais je pense tout de même que ces combinaisons surprenantes de saveurs restent
    un élément spécifique de la cuisine du Banat. »




    Mihaela
    Veţan nous a expliqué que trois jours durant, du 13 au 15 octobre dernier, les passionnés
    de la gastronomie éco-responsable ont été invités dans un espace spécialement aménagé
    où les organisateurs ont mis à la disposition du public divers activités. Par
    ailleurs, un programme offrant de multiples perspectives sur les rapports entre
    la nourriture, la culture et la consommation durable a également été mis en
    place.


    En
    effet, à Timișoara, le pluriculturalisme reste omniprésent. Les Roumains
    cohabitent avec les Allemands, les Serbes, les Hongrois, les Croates, les Slovaques
    et les Bulgares. Des édifices d’époque, des musées, des spectacles en plein
    air, un centre historique unique en Roumanie, réunissant trois places urbaines,
    chacune renvoyant à un style architectural différent, figurent parmi les attractions
    de la ville.


    Le style d’architecture dominant reste le baroque viennois, mais les styles
    néo-byzantin et Art Nouveau ont également laissé leur empreinte sur de nombreux
    bâtiments. On peut ainsi admirer les palais Lloyd, Neuhausz, Marbl, le Palais
    de la Chambre du Commerce et de l’Industrie, le Palais Dauerbach, le Palais
    Loffler, le Palais Hilt-Vogel, le Palais Szechenyi et le Palais Weiss. La
    plupart abritent aujourd’hui des restaurants aux spécialités variées, des sièges
    d’institutions ou des magasins.


    En
    espérant vous avoir donné envie de venir cette année à Timișoara pour découvrir
    le tourisme gastronomique, à très bientôt pour une nouvelle destination (Trad. Rada Stănică)



  • La tarte aux prunes et aux noix

    La tarte aux prunes et aux noix

    Madame, Monsieur, dans les minutes suivantes, je m’apprête à vous apprendre à faire un coup de cœur de mon cahier de recettes: la tarte aux prunes et aux noix, un must faire en automne. Cette tarte est facile à faire, même très facile, elle est assez bonne marché et pas trop riche en calories.Pour une belle tarte, il vous faudrait 600 grammes de prunes bien mûres, une pâte brisée – pour ma part, je l’ai faite moi-même, 50 grammes de beurre, 100 grammes de sucre, quelques noix et un œuf. Et puis, c’est tout.

    Alors, commencer par laver les prunes, les couper en deux et les dénoyauter. Réserver. Si vous avez déjà la pâte, préchauffer le four à 180°C (thermostat 6), étaler la pâte dans un moule à tarte et piquer la à l’aide d’une fourchette. Mettre un papier cuisson et des pois dessus puis enfourner la pour 10 minutes de précuisson. Si vous voulez faire la pâte, vous-même, alors du coup, ajouter sur la liste d’ingrédients, 200 grammes de farine, 100 grammes de beurre, une pincée de sel, trois cuillerées de sucre et quelque 400 mm d’eau. Dans un saladier, tamiser la farine, y ajouter le sel, le sucre et le beurre coupé en petits morceaux. Y pétrir du bout des doigts jusqu’à ce que le beurre soit entièrement incorporé. On doit obtenir une sorte de semoule grossière en 2 ou 3 min. Y ajouter progressivement de l’eau, tout en continuant à pétrir jusqu’à ce que vous obteniez une boule de pâte. Laisser la une demie heure dans le frigo avant de l’étaler dans un moule à tarte.

    Pendant que le fond de la tarte cuit un tout petit peu dans le four, fondre les 50 grammes de beurre sur le feu, y ajouter les 100 grammes de sucre et mélanger continuellement, jusqu’à ce que le sucre fonde complètement. Hors du feu, ajouter un œuf et fouetter énergiquement pour éviter que le blanc ne se transforme en omelette. Sur la pâte légèrement cuite, disposer les morceaux de prunes, verser le mélange sucre-beurre-œuf et placer par endroits, quelques noix concassées. Enfourner pour une vingtaine de minutes, jusqu’à ce que la pâte soit bien dorée et que l’appareil versé sur les fruits soit cuit. Laisser refroidir un tout petit peu avant de déguster.

    Cette tarte est excellente aussi bien comme dessert, qu’au petit déjeuner, accompagnée d’une bonne tasse de café ou de thé. Les enfants vont l’adorer ! En plus, une fois la saison des prunes terminée, vous pourriez la préparer avec d’autres fruits aussi tels mirabelles, pêches ou abricots. Bonne dégustation !

  • Les cookies au chocolat d’Ana

    Les cookies au chocolat d’Ana

    Madame, Monsieur, soyez les bienvenus dans la cuisine de la rédaction où, pour une fois, ce ne sera ni au chef Alex, ni à moi, Ioana, de vous proposer nos recettes, mais à ma fille, Ana. Depuis qu’elle était toute petite, Ana adorait passer des heures et des heures sur des sites de cuisine pour apprendre à faire notamment des gâteaux. Eh bien, dans les minutes suivantes, elle vous apprendra à faire une délicieuse recette de cookies au chocolat.

    Pour 12 morceaux, il vous faudra une centaine de grammes de sucre glace, 165 grammes de sucre roux, une cuillerée à café de sel, 115 grammes de beurre fondu, un œuf, une cuillerée à café d’extrait de vanille, 155 grammes de farine, une demi-cuillerée à café de levure en poudre, 110 grammes de chocolat au lait et 110 grammes de chocolat noir. Pour cette recette, comptez au total une heure, une heure dix, du début jusqu’à la fin.

    Et maintenant, au boulot ! Dans un bol, bien mélanger les deux types de sucre, le sel et le beurre préalablement fondu à feu doux ou dans le micro-ondes jusqu’à ce que le sucre soit entièrement incorporé. Pour faciliter votre tâche, je vous conseille de le faire à l’aide d’un fouet électrique. Dans le mélange beurre-sucre, ajoutez l’œuf et l’extrait de vanille et continuer à mélanger. Le résultat devrait avoir la consistance d’une crème lisse et assez épaisse. Y ajoutez la farine tamisée et la levure. Bien mélanger à l’aide d’une cuillère en bois. Prenez les deux types de chocolat et les casser grossièrement en petits morceaux que vous ajoutez dans le bol. Mélangez, couvrez de film alimentaire et laissez au frais, dans le frigo, au moins une trentaine de minutes. Plus la pâte reste au frais, plus les cookies seront délicieux.

    Au bout d’une demi-heure, sortez le bol du frigo, allumez le four à 180 degrés et chemisez une plaque à cookies de papier cuisson. A l’aide d’une cuillère à glace si vous en avez une, ou à la limite, à l’aide d’une cuillère normale, faites des boules de pâte des dimensions d’un abricot et disposez les sur la plaque, en faisant attention de laisser au moins 10 centimètres de distance entre deux boules et 5 centimètres de distance par rapport aux bords de la plaque afin que les cookies aient de la place pour gonfler. Enfournez-les une dizaine de minutes. Ne vous inquiétez pas si à la fin, leur consistance n’est pas ferme. Ils durciront une fois qu’ils refroidiront.

    Ils sont délicieux accompagnés d’une bonne tasse de café ou de chocolat chaud ! Le temps qu’elle fasse des progrès en français, Ana se remet à moi pour vous souhaiter bon appétit !

  • Le gâteau aux pommes

    Le gâteau aux pommes

    Madame, Monsieur, chers gourmands à l’écoute,
    aujourd’hui, à la suggestion de notre auditeur Paul Jamet, je vous propose de
    déguster ensemble un magnifique gâteau aux pommes facile à faire. Un gâteau aux
    pommes, c’est assez banal, vous allez dire. Et pourtant, je vous assure que
    cette petite recette ne passera pas inaperçue. Déjà que c’est une recette dont
    tout le monde peut profiter, y compris les adeptes d’un régime sans produits
    laitiers. Du coup, la liste des ingrédients est beaucoup simplifiée.


    Pour une vingtaine de carrés de gâteau aux pommes,
    il vous faudrait 250 ml d’eau gazeuse,
    150 ml d’huile de tournesol, une cuillerée à café de jus de citron, un demi-sachet
    de levure, une demi-cuillerée à café de bicarbonate de sodium, 550 grammes
    de farine, une pincée de sel, une demi-cuillerée à café d’extrait de vanille. A
    tous ces ingrédients qui vous serviront pour faire la pâte s’ajouteront un kilo
    de pommes, un sachet de sucre vanillé et une pincée de cannelle en poudre.


    Et maintenant, au boulot !


    Commencer par peler les pommes et les râper. Les égoutter
    dans une passoire avant de les faire revenir à feu doux, dans une casserole, en
    y ajoutant le sucre vanillé et la cannelle. Si vous préférez des gâteaux plus
    sucrés, vous pouvez ajouter deux cuillerées de sucre. Bien mélanger sur le feu
    jusqu’à ce que le jus des pommes s’évapore et le sucre fonde
    complètement. Retirer du feu et laisser refroidir.


    Pour la pâte, il suffit de verser dans un bol les
    250 ml d’eau gazeuse, l’huile, le sucre et le jus de citron et de bien mélanger
    jusqu’à ce que le sucre fonde complètement. Personnellement, je vous conseille
    de le faire à l’aide d’un fouet électrique ou d’un robot. Une fois le sucre
    fondu, ajouter d’un coup toute la farine tamisée au préalable, la levure, le
    sel et commencer à mélanger doucement, dans un premier temps à l’aide d’une
    cuillère avant de le faire avec vos mains. Y ajouter la vanille et pétrir la
    pâte légèrement, pas trop, jusqu’à ce qu’elle devienne élastique. La rouler en
    boule, la couvrir de film alimentaire et la laisser une demi-heure au frigo.


    Au bout d’une trentaine de minutes, préchauffer le
    four à 180° et sortir la pâte du frigo. Diviser la pâte en deux et à l’aide
    d’un rouleau à pâtisserie, aplatir chaque moitié pour en faire une feuille d’un
    centimètre d’épaisseur. Dans un moule rectangulaire plutôt grand et pas trop
    profond tapissé de papier cuisson, disposer la première feuille, verser les
    pommes râpées et les couvrir d’une deuxième feuille de pâte. A l’aide d’une
    fourchette, faire quelques trous pour permettre à l’air de sortir et enfourner le
    gâteau aux pommes pour une trentaine de minutes ou jusqu’à ce qu’il soit
    légèrement doré. Laissez-le le refroidir, saupoudrez-le de sucre glace et
    régalez-vous !





  • Le brownie végan

    Le brownie végan

    Madame, Monsieur, bonjour vous dit Ioana, à nouveau infiltrée dans la cuisine du chef Alex. Aujourd’hui, je vous propose de préparer ensemble un classique des desserts. Un brownie que vous pourrez déguster accompagné aussi bien d’une bonne tasse de café, que d’une boule de glace à la vanille. A vous de choisir ! Je sais ce que vous êtes en train de vous dire : un brownie, tout le monde sait en faire ! Oui, d’accord, sauf que celui-là est végan et il est délicieux grâce au chocolat et aux noix de pécan. Faites-moi confiance !


    Pour cette recette qui se prépare en moins d’une heure, il vous faut : une centaine de grammes de chocolat noir à pâtisser, je vous conseille d’en acheter un très bon, 80 g de sucre que vous pouvez réduire si vous n’êtes pas bec sucré, 100 g de farine de blé, 100 g de yaourt végétal (de soja, par exemple), 125 g de margarine, 100 g de noix de pécan et 50 g de pépites de chocolat. Et maintenant, au boulot ! Commencez par faire fondre le chocolat au bain-marie, ajoutez-y la margarine en remuant doucement, jusqu’à ce que vous obteniez un mélange onctueux. Dans un saladier ou un bol, fouettez le yaourt de soja avec le sucre blanc et le sel. Incorporez-y le chocolat et la margarine fondus. Ajoutez progressivement la farine, en mélangeant bien après chaque cuillerée.


    Pour cette recette, vous pouvez utiliser soit un moule à tarte long et rectangulaire, soit un plat rectangle ou rond. L’important, c’est que le brownie ne soit pas trop épais, sinon ça aurait du mal à cuire. Quoi qu’il en soit, chemiser le fond avec du papier sulfurisé pour pouvoir retirer facilement le brownie une fois cuit. Versez la préparation dans le moule, puis disposez sur le dessus les noix de pécan et des pépites de chocolat.Enfournez et laissez cuire pendant 25 minutes à 180°C ou même plus si vous aimez que le brownie soit un peu plus cuit !


    Dégustez soit tiède avec une boule de glace, soit froid ! Pour la glace, personnellement, je préfère accompagner ce gâteau de glace à la vanille. Mais bon, finalement, vous pourriez aussi choisir une autre saveur : menthe, fruits rouges ou citron. Vous pouvez garder le brownie pendant plusieurs jours dans une boîte en métal afin qu’il ne sèche pas ! Aussi, si vous n’avez pas de noix de pécan, vous pouvez les remplacer par des noix de Grenoble et au lieu des pépites de chocolat, vous pouvez utiliser de la noix de coco râpée ! Bonne dégustation !

  • Le bonheur du sucré

    Le bonheur du sucré

    En cette période de confinement, il est difficile de rester zen quand les enfants – petits ou grands – narrivent pas à soccuper tous seuls. Bien sûr, vivement Internet, consoles, portables et jeux vidéo, mais en même temps, les enfants ont besoin aussi dautres loisirs, plus palpables. Une idée serait de leur offrir de temps en temps loccasion de sactiver dans la cuisine.



    Cest clair que les gamins adorent jouer avec la farine, les œufs, la pâte. Laissez-les faire ! Peut-être que vous devriez nettoyer par la suite, mais à force dessayer de préparer de petits plats, ils gagneront en indépendance, devenant capables de vous faire de très belles surprises. Cest ce qui mest arrivé aujourdhui, quand ma fille de 15 ans a fait toute seule, de A à Z, des gâteaux aux fraises absolument délicieux : imaginez deux biscuits sucrés et ultra-croustillants fourrés dune sorte de confiture de fraises express, faite maison. Que souhaiter de plus pour rester optimiste ?

  • Le chocolat fait maison

    Le chocolat fait maison

    Le chocolat fait
    maison est un dessert qui a marqué l’enfance de générations entières de Roumains
    ayant vécu leur jeunesse à l’époque communiste. A l’époque, les mères de famille
    s’efforçaient à préparer toute sorte de plats et de spécialités culinaires afin
    de compenser la pénurie de produits alimentaires dans les magasins.

    Voilà
    pour l’histoire, passons maintenant à la recette. Côté ingrédients il vous faut
    450 grammes de sucre, 150 millilitres
    d’eau, 150 grammes de beurre à 80% matière grasse, 500 grammes de lait en
    poudre et 100 grammes de cacao. La première étape est la préparation d’un
    sirop, donc mettez dans une casserole le sucre et l’eau à bouillir jusqu’à ce
    que les bulles qui résultent sont plutôt grandes et leur mouvement est assez
    lent.

    Coupez le feu et faites fondre
    dans le sirop le beurre, coupé en cubes. Mélangez le lait en poudre au cacao,
    que vous avez préalablement passé par une passoire. Vous laissez reposer le
    mélange sirop – beurre jusqu’à ce que sa température arrive à environ 40 – 45
    degrés et vous ajoutez le mélange lait en poudre/cacao. N’attendez surtout pas
    que la température du sirop baisse trop car le mélange risque de se solidifier
    et il deviendra difficile à homogénéiser.

    Cette masse de chocolat fait maison et encore
    assez chaude, vous devez la poser dans un plateau beurré à l’avance ou sur du
    papier de cuisine. Vous pouvez également modeler des billes ou bien la mettre
    entre deux gaufres. Laissez reposer ensuite au frais, pas nécessairement au
    frigo, et ensuite coupez le chocolat fait maison en portions ou en différentes
    formes suivant votre propre imagination.

  • La recette de la tarte d’automne d’Ioana

    La recette de la tarte d’automne d’Ioana

    Bonjour ou bonsoir à toutes et à tous. Comme Alex s’absente un peu, j’en ai profité pour m’infiltrer dans sa cuisine pour vous faire goûter à une super tarte aux prunes et aux pommes. Elle est légère, elle est facile à faire et je vous assure que toute la famille va se régaler. En plus, elle est très bonne marché. Elle n’a pas de nom, alors on pourrait l’appeler la tarte d’automne de Ioana, puisque je l’ai pratiquement inventée un jour où j’avais envie d’un petit bout sucré et pas du tout envie de sortir faire des courses. Du coup, je me suis servie de ce que j’avais déjà à la maison. Ce que ça veut dire que vous pourriez remplacer les prunes et les pommes par d’autres fruits : des poires, par exemple, des abricots et des pêches en sirop, ou encore des mirabelles. Hein, pas mal, n’est-ce pas ?Pour la pâte, vous avez deux options : soit vous achetez une pâte brisée, soit, vous en faites une. C’est ce que j’ai fait moi, déjà parce que c’est mieux pour la santé et après, parce que chez nous, en Roumanie, on n’en trouve pas facilement.

    Pour la pâte, j’ai utilisé donc :

    200 grammes de farine

    90 grammes de beurre légèrement ramolli

    un œuf

    une pincée de sel

    un peu d’eau froide

    Tamiser la farine, ajouter le sel, le beurre coupé en petits cubes et commencer à pétrir rapidement du bout des doigts. Incorporer l’œuf et continuer à mélanger. Ajouter un peu d’eau pour permettre à la pâte de se lier afin d’en faire une boule. Etaler la pâte sur du papier cuisson à l’aide d’un rouleau pâtissier et ranger la dans un moule. Piquer la pâte à l’aide d’une fourchette pour empêcher que ça gonfle dans le four et enfourner pour quelques minutes afin qu’elle blanchisse.

    Entre temps, choisissez vos fruits, lavez-les, dénoyautez-les, si c’est le cas, pelez-les et coupez-les en tranches fines. Pour ma tarte, j’ai utilisé une pomme Golden et six prunes quetsche, mais vous pouvez les remplacer par d’autres variétés. J’ai pelé la pomme, je l’ai coupée en tranches fines et j’ai dénoyauté les prunes, avant de les couper en deux. Réservez.

    Sortir la pâte blanchie du four et laisser la se reposer quelques minutes le temps de préparer une crème. C’est une crème qui marche à merveille avec n’importe quelle tarte à fruits et en plus elle est très légère, car il n’y a pas de farine. Pour cette crème, il vous faut seulement trois ou quatre ingrédients : beurre, sucre et œufs, les trois obligatoires et un quatrième, facultatif, à savoir un peu de crème liquide. Donc, dans une casserole, sur le feu, commencez à faire fondre 50 grammes de beurre et quand il commence à devenir liquide, y ajoutez 100 grammes de sucre. Mélangez continuellement, jusqu’à ce que le sucre fonde. Retirez du feu et laissez refroidir un tout petit peu. Cassez deux œufs dans un bol et fouettez-les avant de les ajouter, hors du feu, sur le mélange beurre-sucre. Mélangez rapidement et énergiquement à l’aide d’une cuillère en bois. Pour un plus de saveur et de consistance, vous pourriez ajouter deux-trois cuillerées de crème liquide. Moi, j’ai opté pour un peu de crème amande et je me suis félicité pour mon choix. Franchement, le petit goût d’amande a relevé le goût de ma petite tarte.

    Disposer les fruits sur la pâte et verser par-dessus la crème. Enfourner à 180 degrés pour une quarantaine de minutes. Déguster tiède ou froid. Et surtout, faites-moi signe pour me dire si votre famille s’est régalée ! Bon appétit à toutes et à tous !

  • A la Une de la presse roumaine – 19.04.2018

    A la Une de la presse roumaine – 19.04.2018

    Les esprits s’agitent autour les Codes pénaux dont les modifications seront débattues par une commission spécialisée à compter de ce jeudi. S’y ajoute un immense scandale éclaté entre les Universités et le pouvoir. Enfin, les boissons sucrées pourraient être surtaxées en Roumanie aussi, annonce la presse.



  • L’industrie agroalimentaire

    L’industrie agroalimentaire

    Selon le Ministère roumain de l’Agriculture et du Développement Rural, le déficit de la balance commerciale de la Roumanie en matière de produits agroalimentaires a été de 745 millions d’euros en 2012, presque deux fois plus grand que l’année précédente. La Roumanie a importé l’année dernière plus de 6 millions de tonnes de produits agroalimentaires, une croissance de 6% vis-à-vis de 2011 tandis que la valeur des produits importés a excédé les 4,65 milliards d’euros, étant de 372 millions d’euros plus grande que l’année précédente.



    Cependant, les exportations de produits agroalimentaires, en hausse vis-à-vis de 2011 de 6% ( plus de 7,9 tonnes) les revenus ayant totalisé l’année dernière ont excédé les 3,9 milliards d’euros, étant à peu près à l’égalité de ceux de 2011. Les plus grandes rentrées ont été obtenues l’année dernière des exportations de blé et de maïs qui ont eu une valeur de 1,14 milliards d’euros.



    En 2012, dans le top des importations roumaines de produits agroalimentaires on trouvait les mêmes produits que pendant les années antérieures, à savoir le sucre (286 millions d’euros) suivi de près par la viande de porc (259 millions d’euros) et le maïs (191 millions d’euros). L’Union Européenne a été le principal partenaires commercial de la Roumanie, tant en matière de livraisons de produits agroalimentaires vers la même destination que les acquisitions des Etats membres de l’Union. Pendant la première partie de cette année, les exportations roumaines ont été affectées par le scandale de la viande de cheval étiquetée dans d’autres pays comme viande de bœuf.



    Le président de l’Association Nationale de Santé Vétérinaire et pour la Sécurité Alimentaire, Vladimir Mànàstireanu explique: « Nous avons réussi à démonter toutes les accusations à l’adresse de la Roumanie et de ses producteurs pour toutes les trois accusations formulées par la France, au début, comme vous le savez et comme tout le monde le sait, ensuite par l’Allemagne et , puis, par la Grèce. Dans toutes les discussions que nous avons eu tant à Bruxelles, lors de la participation aux réunions des chefs des services vétérinaires, qu’à Dublin, dans des discussions privées avec les partenaires de France et d’autres Etats, nous avons réitéré l’idée et, si vous vous voulez, la prière, et la conclusion générale de toutes ces rencontres a été qu’au cas de découverte de telles situations, celles-ci soient médiatisées par toute la presse, nationale et internationale, seulement au moment où il y a la certitude qu’un Etat membre en est responsable d’étiquetage frauduleux car, autrement, on parvient à des accusations injustes, comme ce fut notre cas et, par la suite, des excuses n’ont pas été exprimées et il n’y a eu qu’un déficit à l’exportation pour l’industrie roumaine. »



    « Nous avons produit rapidement des preuves pour démonter que les services vétérinaires de Roumanie font leur devoir et observent intégralement la législation européenne et nationale et que l’industrie roumaine du domaine est une industrie sérieuse qui labellise correctement la viande vendu sur le marché européen et non pas seulement » a, encore, dit Vladimir Mànàstireanu. Pourtant, selon les producteurs roumains, l’exportation de viande de bœuf et de cheval a baissé de plus de 20% à la suite du scandale des étiquettes falsifiées. Un des plus grands producteurs et exportateurs de viande de cheval et de bœuf sur la marché européen, Iulian Càzàcut, a formulé, d’ailleurs, une série de proposition de redressement à la suite de ce scandale dont une bourse de viande sous la houlette du Ministère de l’Agriculture et l’ouverture de nouveaux marchés. Ces marchés pourraient accroître le degré de confiance des consommateurs européens et mondiaux qui exigent une plus grande transparence du prix de l’offre et de la demande ainsi que de l’origine de la viande: « Premièrement, il faudrait régulariser le fonctionnement d’une telle bourse car , si les règles sont officielles, ces règles doivent être observées et le Ministère de l’Agriculture pourrait superviser si les données en question sont correctes. »



    Les producteurs, eux, entrevoient, également, des opportunités comme explique Iulian Càzàcut: « Nous voulons utiliser ce moment en notre faveur. Dans une première phase, montrer ne pas avoir fait aucune erreur en respectant toutes les règles et toutes les normes. A présent nous communiquons directement avec chaque client, avec chaque partenaire. Nous voulons continuer d’investir dans le développement du label de producteur , c’est notre enjeu, car nous pouvons livrer au marché une viande sure, contrôlée depuis ses origines. Nous voudrions avoir une suite pratique du soutien des producteurs roumains en matière de présence sur les marchés internationaux. »



    Remarquons, également, que l’industrie agroalimentaire de Roumanie fait l’objet de l’attention des investisseurs étrangers. En octobre 2010, la compagnie française SOFIPROTECT a acheté lors d’une transaction d’un montant de quelques 80 millions d’euros le producteur d’huile comestible EXPUR de Urziceni, jusqu’alors contrôlé par le groupe suisse ALIMENTA. Sur le même marché de l’huile existent, aussi, les compagnies américaines BUNGE et CARGILL et, en matière de production et de vente du riz, la groupe italien RIZO SCOTTI.



    Dans l’industrie de la viande, également, il y a des investisseurs étrangers : la compagnie américaine SMITHFIELD FOODS a racheté en 2004 l’ex-combinat d’élevage des porcs COMTIM de Timisoara et a l’intention que le total de ses investissements en Roumanie atteigne 850 millions de dollars. Le producteur allemand de charcuteries REINERT a inauguré, début 2007, une fabrique de transformation des produits de viande à Feldioara, dans le département de Brasov (au centre).



    Il y a aussi des facilités de production dans le domaine alimentaire de la société tchèque HAME, le groupe norvégien ORKLA et le groupe NESTLE. L’industrie des produits laitiers est représentée enregistre le groupe LA DORNA racheté en 2008 par la société française LACTALIS, la société DANONE, les compagnies hollandaises FRIESLAND et CAMPINA ainsi que la compagnie allemande HOCHLAND… (trad.: Costin Grigore)