Tag: taux d’inflation

  • Les conclusions des missions du FMI et de la Banque Mondiale en Roumanie

    Les conclusions des missions du FMI et de la Banque Mondiale en Roumanie

    Fin de discussions entre les délégations du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque Mondiale (BM) avec les représentants des principales institutions du domaine fiscal et de politique monétaire de Roumanie. Plus concrètement, l’équipe du FMI a rencontré les représentants du nouveau gouvernement de Bucarest et ceux de la Banque Centrale de Roumanie, afin d’analyser les récentes évolutions financières et économiques et de mettre à jour les perspectives macro-économiques du pays. À noter qu’à présent, la Roumanie n’a pas d’accord de financement en déroulement avec le Fonds monétaire international, mais l’institution financière examine annuellement l’évolution de l’économie roumaine.

     

    Bucarest réitère son engagement de réduire le déficit

     

    À cette occasion, le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, a assuré les experts du FMI de l’engagement de son Exécutif de respecter le déficit budgétaire de 7 % du PIB fixé avec Bruxelles et de mettre en place les réformes assumées dans le cadre du Plan national de relance et de résilience de la Roumanie. Il a aussi présenté les mesures prises par son cabinet afin de réduire les dépenses publiques en matière de personnel, les mesures portant restructuration de l’appareil budgétaire et réorganisation du système administratif et territorial – autant de priorités pour la période à venir. À son tour, le ministre roumain des Finances, Tánczos Barna, a lui aussi réaffirmé, lors des entretiens avec la mission du FMI, l’engagement du gouvernement de réduire le déficit budgétaire, tout en assurant le développement du pays dans les 7 années à venir, par la croissance des investissements capables de soutenir l’économie. Selon le ministre des Finances, il faut mettre en place plusieurs mesures pour rétablir par étapes l’équilibre budgétaire et éviter une crise économique, similaire à celle de 2009.

     

    Les chiffres du dernier rapport du FMI

     

    Pour rappel, l’automne dernier le FMI avait publié ses prévisions, sur l’évolution de l’économie roumaine. A ce moment-là, l’institution tablait pour la fin 2025 sur le même déficit que celui établi par le gouvernement à savoir 7 % du PIB. Pourtant, les estimations du Fonds étaient plus optimistes en ce qui concerne la croissance économique de la Roumanie, à savoir : 3,3 % par rapport à seulement 2,5 %, comme estimé par Bucarest. Il en va de même pour le taux d’inflation, avec un niveau de 3,6 % prévu par le FMI, qui est inférieur aux 4,4 % estimés par le gouvernement roumain.

     

    La Banque Mondiale – “la Roumanie était un partenaire fort et résiliant”

     

    Présents eux aussi à Bucarest, les représentants de la Banque Mondiale ont salué le plan de réformes proposé par le gouvernement roumain et l’attention faite aux investissements, précisant que la Roumanie était un partenaire fort et résiliant de l’institution. Pour une meilleure gestion des projets communs, les deux parties se sont mis d’accord sur la création d’un mécanisme de travail, avec des rencontres plus fréquentes dans la période à venir. Le directeur exécutif du groupe représentant la Banque Mondiale, Eugene Rhuggenaath, a réaffirmé l’intention de son institution de multiplier les investissements en Roumanie, notamment dans l’énergie, la transition verte, l’infrastructure et autres domaines avec un potentiel de croissance.

     

    Et pas en dernier lieu, les représentants de la Banque Mondiale se sont félicités de l’appui offert par la Roumanie à la République de Moldova voisine et à l’Ukraine, tout comme de la contribution de Bucarest pour assurer la stabilité dans la région. Enfin, en discutant avec la mission de la BM, le premier ministre Macel Ciolacu a réitéré que les autorités roumaines continueraient d’appuyer le développement de l’infrastructure, des secteurs agricole et industriel et du BTP. Bucarest s’engage également à poursuivre les projets censés améliorer les services médicaux, sans oublier les projets du domaine de l’énergie, a encore précisé le chef du gouvernement de Bucarest lors de ces entretiens avec les représentants des institutions financières internationales. (trad. Valentina Beleavski)

  • Une inflation à la baisse

    Une inflation à la baisse

    Des prix à la baisse

     

    En Roumanie, le taux d’inflation annuel a baissé de 5,9 % en avril à 5,12 % en mai, selon l’Institut national de statistique, soit son niveau le plus bas des trois dernières années. Selon l’INS, les produits alimentaires tels que les produits de meunerie et de boulangerie, les légumes, les pommes de terre, l’huile ou le beurre sont devenus moins chers, ainsi que l’électricité et le gaz, de 8 %. En revanche, les prix des produits non alimentaires tels que les chaussures, les meubles ou les détergents, ainsi que des services, dont notamment les transports aériens, ont augmenté en moyenne de plus de 21 %. L’analyste économique Bogdan Glăvan estime que l’inflation est à la baisse, notamment parce que le choc causé par la hausse des prix de l’énergie est en train de se dissiper, et que c’est un phénomène qui se manifeste à l’échelle mondiale.

     

    Bogdan Glăvan: « Dans d’autres pays, l’inflation a baissé plus rapidement qu’en Roumanie, car nous avons également nos problèmes internes qui entraînent une augmentation des prix, c’est-à-dire des dépenses publiques excessives. En ce qui concerne l’énergie, on assiste maintenant au phénomène inverse à celui de 2022. La baisse du coût de l’énergie entraînera progressivement une modération de l’inflation ou la stabilisation des prix. La seule question est : à quelle vitesse ? Ainsi, constatons-nous des baisses de tarifs dans le domaine de l’énergie. De même, somme toute, ce mois-ci, nous avons également observé une stabilisation ou une légère baisse des prix des denrées alimentaires, phénomène également lié au contexte international. A regarder ce qui se passe à l’échelle mondiale, on constate que cela fait plusieurs mois déjà que le prix des denrées alimentaires est à la baisse. Il était donc naturel que cela se reflète également en Roumanie.»

     

     

    Encore difficile pour les secteurs où l’inflation a éclaté plus tard 

     

    Selon l’analyste économique, dans les prochains mois, la Roumanie connaîtra une évolution stable en ce qui concerne l’inflation et les prix continueront à baisser. Bogdan Glăvan explique que, historiquement, le prix des denrées alimentaires présente également une composante saisonnière. Par conséquent, pendant l’été, nous assistons généralement à des baisses de prix. Il souligne que les problèmes liés aux augmentations de prix plus significatives persistent dans les secteurs où l’inflation s’est manifestée plus tard, par exemple dans le secteur des services, où une dernière tendance inflationniste est à constater.

     

    Bogdan Glăvan: « Les tarifs de l’énergie sont à la baisse. Il en va de même pour les aliments. Tous ces éléments exercent une pression sur l’inflation, la comprimant. Cependant, des problèmes persistent dans d’autres secteurs, là où l’inflation a éclaté plus tard. Alors, si l’inflation a d’abord touché le secteur de l’énergie, elle s’est progressivement propagée dans l’économie, affectant toutes les autres branches économiques, y compris les services. Et c’est ici que nous avons encore à faire à une dernière poussée inflationniste. » 

     

    Les prévisions de la BNR

     

    Disons pour terminer, que la Banque nationale de Roumanie (BNR) a révisé à la hausse ses prévisions d’inflation pour la fin de cette année, la portant de 4,7 à 4,9 %. Selon les données présentées par le gouverneur de la BNR, Mugur Isărescu, l’inflation devrait atteindre les 3,5 % d’ici la fin de l’année 2025. D’ailleurs, il a déclaré récemment que le taux inflation suivait une trajectoire descendante, mais que sa diminution serait progressive. La politique monétaire de la BNR vise justement à éviter les pics inflationnistes et la récession, a encore expliqué Mugur Isarescu. (trad. Valentina Beleavski)

     

     

     

  • Des évaluations de la Banque Nationale

    Des évaluations de la Banque Nationale

    La
    Banque Nationale de Roumanie a révisé à la hausse le taux d’inflation pour la
    fin de cette année, qui serait de 7,5 %, selon les estimations présentées
    mercredi par le gouverneur Mugur Isărescu.
    L’estimation initiale était de 7,1 % tandis qu’à la fin de l’année prochaine le
    taux d’inflation serait de 4,4 %. Selon le scénario de base, le taux annuel
    d’inflation se réduirait continuellement jusqu’à juin 2025, mais dans un rythme
    relativement plus atténué. Aux dires du patron de la Banque centrale roumaine Mugur
    Isărescu, la majoration de seulement
    quelques impôts pourrait conduire à la hausse du taux d’inflation. Il s’agit des
    impôts directs sur la consommation, des droits d’accises et de la TVA. Le
    gouverneur de la banque centrale a expliqué : « L’augmentation des
    impôts sur les revenus, par exemple, peut avoir l’effet contraire. C’est plus
    difficile de faire un calcul, mais l’augmentation de la taxation sur les recettes
    conduit à la baisse de la demande globale »


    Selon
    la présentation, le scénario de base a été construit conformément à la
    législation en vigueur à l’époque et n’inclut pas l’impact des mesures de
    consolidation fiscale discutés récemment par les autorités. Le gouverneur de la
    Banque Nationale de Roumanie a précisé aussi que tant la croissance économique,
    que la consommation présentaient des signes de ralentissement.


    « On a une croissance économique, mais elle est considérablement
    affaiblie pour cette année, par rapport aux estimations du début de cette
    année. On a une augmentation du rythme annuel de la consommation dans le
    premier trimestre.
    C’était une surprise pour nous aussi. On a eu une augmentation de la
    consommation due à la majoration des revenus de la population, mais désormais on
    observe un ralentissement de la consommation, probablement déterminé par les
    dépôts à terme de la population. Ils ont augmenté considérablement dans cette
    période sans doute grâce aux taux d’intérêt élevés. Bref, la consommation a
    baissé et les épargnes ont augmenté. »
    a déclaré le gouverneur Mugur Isărescu. Selon lui, la Roumanie doit avoir une croissance économique reposant moins sur la
    consommation et plutôt sur les investissements. Il a souligné que l’absorption
    des fonds européens était essentielle pour cet objectif. En même temps, Mugur
    Isărescu a déclaré que la Banque
    Nationale de Roumanie soutenait entièrement le programme du Gouvernement
    d’ajustement et de consolidation fiscale. Et pourtant, la décision à adopter
    est plutôt politique que fiscale, précise le responsable de la Banque centrale
    roumaine.


    Mercredi
    aussi, l’Institut National de Statistique a annoncé que le taux du déficit de
    la balance commerciale dans le premier trimestre de cette année était de plus
    de 13,3 milliards d’euros, soit inférieur de 2,1 milliards d’euros à celui
    enregistré dans la première moitié de l’année dernière.



    Selon l’INS, du 1er janvier au 30 juin
    2023, les autos et les équipements de transport, mais aussi des autres produits
    manufacturés ont compté pour beaucoup dans la structure des exportations et des
    importations, soit un taux de plus de 45 % pour les exportations et de 36 %
    pour les importations.

  • Flambée de l’inflation en Roumanie

    Flambée de l’inflation en Roumanie

    En novembre 2022, le taux annuel d’inflation a progressé en Roumanie jusqu’à 16,8%. Ce niveau est supérieur à la prévision relative à l’inflation pour la fin de l’année de 16,3% que même le gouverneur de la banque centrale roumaine, Mugur Isarescu avait annoncée. Il s’agit du plus élevé taux d’inflation des deux dernières décennies : en 2002, le taux annuel d’inflation avait franchi les 22,5% pour baisser et se maintenir à moins de 10% depuis 2005 et jusqu’à l’année dernière. Le début de l’année annonçait un léger ralentissement du taux d’inflation qui allait pourtant progresser à nouveau de 15,07% en janvier à 15,52% en février sur la toile de fond de la progression du prix des aliments et des services.

    Les chiffres publiés lundi par l’Institut national de la Statistique illustrent le fait que les produits de grande consommation ont souffert les hausses de prix les plus élevées durant les premiers mois de l’année, mais les spécialistes affirment que ceux-ci ne devraient pas modifier les prévisions de la Banque centrale roumaine qui table sur une baisse de l’inflation à moins de 10% vers la fin 2023. Au mois de février ce furent les aliments qui ont connu la hausse de prix la plus importante de près de 3,4%, suivies par les services avec 2,5%, alors que les prix des autres produits ont connu une légère baisse en moyenne de 0,5%. Les fruits et légumes en conserve ont connu une hausse des prix de 6,35% alors que les fruits fraiches sont de près de 5% plus chers. Le poisson frais, le fromage, les produits d’hygiène et de beauté ont également connu des majorations de prix de 2 à 3%.

    En échange, les transports aériens sont de 12% moins chers. Une baisse de prix de 1% a été également enregistrée dans le cas des huiles comestibles et de l’énergie. Les prévisions faisaient état d’une poursuite du ralentissement des hausses de prix, mais les analystes indépendants affirment que ce processus n’est en aucun cas linéaire. C’est une situation identique à celle observée dans d’autres Etats de l’UE, où le taux d’inflation enregistré au mois de février a été supérieur à celui de janvier.

    La baisse du taux d’inflation ne sera pas constante, avec des niveaux de plus en plus bas d’un mois à l’autre, affirment les experts. C’est ce qu’à confirmé aussi au micro de la radio publique roumaine Adrian Vasilescu conseiller du gouverneur de la Banque centrale roumaine. Entre temps, le déficit de la balance commerciale de la Roumanie au mois de janvier 2023 a été de 2,338 milliards d’euros soit de 10% supérieur à celui enregistré durant le même mois de l’année dernière.

    Cette majoration a été déterminée en grande partie par le niveau très élevé du taux d’inflation, qui a fait grimper la valeur des importations, mais la principale cause est toujours le fait que la production autochtone ne peut pas couvrir la demande interne ni même dans des secteurs à tradition, tels l’agroalimentaire, l’industrie chimique et l’automobile. De l’avis des experts, l’Etat devrait identifier rapidement des mesures afin de ne pas permettre un empirement de cette situation.

  • 13.07.2021

    13.07.2021

    Pandémie – Le
    bilan quotidien des contaminations au nouveau coronavirus en Roumanie reste
    très bas. Mardi, les autorités de Bucarest ont rapporté 51 cas dépistés sur
    quelque 27 600 tests effectués en 24 heures et 4 décès des suites de
    l’infection. 52 malades de Covid-19 sont actuellement hospitalisés en soins
    intensifs. Pour ce qui est de la vaccination, jusqu’ici un quart de la
    population éligible a été vaccinée, dont la majorité au schéma complet, à
    savoir plus de 4,6 millions de Roumains. En même temps, les autorités cherchent
    des solutions pour stimuler davantage la campagne nationale de vaccination,
    alors que les spécialistes ne cessent d’insister sur le fait que tous les
    vaccins disponibles assurent un niveau important de protection contre la
    maladie, y compris contre le variant Delta. Rappelons-le, le variant Delta se
    transmet plus facilement et a déjà causé la hausse du nombre des cas de
    contamination dans plusieurs pays

    Europe – Le président roumain Klaus Iohannis accueille ce mardi à Bucarest le lancement officiel du débat national sur l’avenir de l’Europe, en présence de la commissaire européenne aux Transports, la Roumaine, Adina Valean. Selon l’administration présidentielle, l’objectif majeur du débat est de renforcer le projet européen au bénéfice de tous les citoyens communautaires. La conférence sur l’avenir de l’Europe a été lancée le 9 mai dernier à Strasbourg et les débats à ce sujet se dérouleront tout le long de l’année et durant la première moitié de l’année prochaine, tout cela afin de trouver des lignes directrices pour l’avenir de l’UE.








    Economie – Réformer les compagnies d’Etat et moderniser l’administration
    fiscale, voici deux des objectifs que le premier ministre roumain Florin Cîţu
    se propose d’atteindre en tant que ministre par intérim des Finances. Les mêmes
    sujets ont été débattus lors de sa rencontre, à Bucarest, avec une délégation
    de la Banque Mondiale, dirigée par Anna Bjerde, vice-présidente pour l’Europe
    et l’Asie Centrale. A cette occasion, le premier ministre roumain a présenté
    les réformes assumés par son cabinet, dont la réforme des pensions de retraite
    et des salaires dans le système public ou encore la soutenabilité fiscale que
    le gouvernement promet d’assurer. Durant cette période où il est chef du
    cabinet et ministre par intérim des Finances, Florin Cîţu se propose aussi de
    créer la Banque Nationale de Développement, comme il l’a encore précisé. Par
    ailleurs, la Banque Mondiale a félicité le gouvernement de Bucarest pour la
    croissance économique prévue pour 2021, la Roumanie étant un des peu nombreux
    pays où la contraction économique de 2020 pourrait être entièrement récupérée
    cette année.


    Statistiques – Au cours des 5 premiers mois de cette année, la Roumanie a enregistré
    un déficit commercial de près de 9 milliards d’euros, soit presqu’un milliard
    et demi de plus par rapport à la même période de l’année dernière, constate
    l’Institut national de la statistique. Au cours de la période mentionnée, les
    exportations se sont chiffrées à quelque 30 milliards d’euros et les importants
    à plus de 38 milliards. Les véhicules et les équipements de transport et
    plusieurs produits manufacturés occupent un taux important dans les échanges
    commerciaux internationaux. A noter aussi que la plupart des exportations et
    des importations ont impliqué des partenaires de l’espace communautaire. Par
    ailleurs, le taux annuel d’inflation de la Roumanie a augmenté à 3,9% en juin
    2021 par rapport à mai 2021, dans le contexte de la hausse de prix des
    marchandises alimentaires et non alimentaires et des services, constate également
    l’Institut national de la statistique. Enfin, selon le rapport trimestriel sur
    l’inflation publié par la Banque nationale de Roumanie, le taux annuel
    d’inflation sera à la hausse dans les mois à venir et pourrait atteindre les
    4,1% en décembre prochain.










    Moldova – Les autorités de Bucarest ont salué la victoire du Parti action et
    solidarité, fondé par la présidente Maia Sandu, lors des élections législatives
    anticipées qui ont eu lieu dimanche en République de Moldova voisine. Ayant
    réuni 53% des voix, ce parti s’est assuré une majorité confortable au futur
    Parlement moldave. Selon Radio Chisinau, c’est le meilleur résultat jamais
    obtenu par un parti de droite dans ce pays. De son côté, le président par
    intérim du parti, Igor Grosu, a fait savoir que l’équipe gouvernementale était
    prête. Par ailleurs, le Bloc électoral des communistes et des socialistes a
    remporté un peu plus de 27% des suffrages, alors que le parti populiste SOR, a en
    réuni près de 6%. Dans ce contexte, le leader socialiste, Igor Dodon, a déclaré
    faire une opposition responsable. Il n’a pas manqué de préciser que la période
    des bonnes relations avec la Russie avait pris fin, note l’agence de presse
    russe TASS.


















    Météo – 7 départements de l’ouest de la Roumanie sont concernés par une
    alerte jaune à la canicule jusqu’à mercredi. Ici la vague de chaleur sera plus
    intense et l’inconfort thermique – accentué. Les maxima de la journée iront de
    27 à 39 degrés. Dans la soirée on attend des pluies à verse sur le nord-est et
    les montagnes. Il fait très chaud ce mardi à Bucarest, avec un inconfort
    thermique accru et 35 degrés à midi.

  • 11.02.2020 (mise à jour)

    11.02.2020 (mise à jour)

    Politique – C’est le 24 février que l’investiture du nouveau gouvernement roumain aura lieu au Parlement de Bucarest. Les futurs ministres seront auditionnés la semaine prochaine. Cette décision a été prise mardi lors de la réunion des bureaux permanents du Parlement. A cette occasion, le premier ministre désigné, le libéral Ludovic Orban, a réitéré son objectif déclaré de déclencher les élections anticipées, afin de « donner aux Roumain le pouvoir d’élire un nouveau Législatif, plus correct, plus honnête et plus représentatif ». D’ailleurs il est en train de discuter avec les représentants des partis politiques membres du Parlement afin d’obtenir leur appui pour l’organisation d’élections législatives anticipées. Le scrutin peut être organisé uniquement si dans un délai de deux mois depuis la présentation au Parlement d’une première liste de ministres et d’un programme de gouvernance, le législatif vote contre deux propositions d’exécutif. Ludovic Orban, dont le gouvernement a été récemment destitué par motion de censure, a transmis lundi au Législatif la liste des ministres du futur cabinet, qui est en fait identique au gouvernement précédent et un programme de gouvernance légèrement mis à jour. Depuis l’opposition, la principale force politique du Parlement, le PSD a refusé de participer aux négociations avec les libéraux. Les sociaux-démocrates ont contesté à la Cour Constitutionnelle la nomination par le président d’un premier ministre destitué, parce qu’elle transgresse ainsi la volonté du Parlement. L’idée des élections anticipées est soutenue principalement par le PNL et par l’USR. Les prochaines élections législatives sont prévues pour l’automne 2020.

    MCV – Mardi, à Bucarest, le ministre roumain de la Justice, Catalin Predoiu, a présenté aux experts de la Commission européenne le projet qui supprime la Section spéciale d’investigation des magistrats et l’état des négociations politiques à ce sujet. Dans son plus récent rapport réalisé en octobre dernier dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification, la Commission européenne avait critiqué la création et l’activité de cette section qu’elle avait qualifiée d’instrument de pression politique. A la même occasion, la Commission européenne a proposé que le MCV soit maintenu, estimant que la Roumanie « a fait des pas en arrière » pour ce qui est de la lutte contre la corruption et de l’indépendance de la Justice. Les experts de la Commission ont rencontré aussi des membres des commissions parlementaires juridiques de Bucarest. Ensemble ils ont tenté de trouver les meilleures solutions pour l’application des Codes pénaux et ils se sont également penchés sur la nomination des procureurs de haut rang.

    Inflation – La Banque Centrale de Roumanie a diminué ses prévisions pour l’inflation en 2020 de 3,1% à 3%, a fait savoir mardi le gouverneur Mugur Isarescu. Pour l’année prochaine son institution table sur un taux d’inflation de 3,2%. La banque a pris en compte plusieurs facteurs qui pourraient entraîner la baisse du taux d’inflation en-dessous du niveau prévu, tels l’évolution de l’économie dans la zone euro (dans le contexte des tensions géopolitiques et des vulnérabilités de certains marchés émergents), une possible escalade des conflits commerciaux, la finalisation du Brexit ou encore la conduite des politiques monétaires de la Banque Centrale Européenne et de la Réserve Fédérale des Etats-Unis. Par contre, la libéralisation des marchés de l’énergie et du gaz naturel pourrait engendrer une inflation plus élevée que prévu, tout comme les difficultés sur le marché du travail, soit les inégalités entre l’offre d’emplois et la demande.

    Coronavirus – Les autorités chinoises ont annoncé que l’épidémie de pneumonie provoquée par le nouveau coronavirus a tué déjà un millier de personnes et que le nombre des personnes infectées a dépassé les 42 mille. L’OMS a par ailleurs convoqué mardi et mercredi à son siège de Genève une réunion d’experts pour faire le point sur la recherche et le développement de vaccins et traitements contre le coronavirus, dont le nom officiel est « Covid-19 ». Par ailleurs, en Roumanie, plusieurs personnes, y compris des ressortissants chinois ont été assignés à domicile sous supervision médicale, alors que les autorités ont entrepris des mesures pour contrecarrer les éventuels cas d’infection au coronavirus. A Bucarest, des espaces d’accueil ont été mis en place pour les Roumains qui rentrent de Chine et qui doivent observer une période de 14 jours d’isolement.

    Grippe – Pour ce qui est de la grippe saisonnière, elle a déjà fait 29 victimes en Roumanie, l’épidémie de grippe ayant été déclarée officiellement le jeudi dernier. Plus de 16.000 élèves sur l’ensemble du pays sont concernés par la suspension totale ou partielle des classes en raison de cette épidémie. Les spécialistes s’attendent à ce que le nombre des infections soit à la hausse dans les semaines à venir, vu que de nombreux Roumains ne se sont pas fait vacciner.

    Tennis – L’équipe tennis féminin de la Roumanie affrontera l’Italie dans un match de barrage pour rester dans le Groupe Mondial de la Fed Cup. Les Roumaines joueront à domicile les 17 et 18 avril prochains. Le weekend dernier, elles se sont inclinées devant la Russie, dans un match comptant pour la qualification au tournoi final de la compétition et auquel Simona Halep, n°2 mondiale, n’a pas participé.

  • 11.12.2019

    11.12.2019

    Lois – Le gouvernement libéral de Bucarest a adopté mardi soir 3 projets de loi sur lesquels il doit maintenant engager sa responsabilité. L’annonce a été faite ce mercredi par le chef de la Chancellerie du premier ministre, Ionel Danca. Il s’agit du projet visant la modification des Lois de la Justice, de l’abrogation d’un décret portant sur le transport interdépartemental de passagers et de la loi des plafonds budgétaires et de la stratégie fiscale budgétaire. Selon Ionel Danca, le gouvernement doit transmettre aujourd’hui au Parlement la lettre présentant les projets de loi sur lesquels il envisage d’engager sa responsabilité.

    Inflation – En Roumanie, le taux annuel d’inflation a grimpé de 3,4% en octobre dernier à 3,8% en novembre, dans le contexte de la hausse de prix des marchandises alimentaires et non alimentaires, tout comme des services. C’est ce qu’a fait savoir ce mercredi l’Institut national de la statistique. Pour sa part, la Banque nationale de Roumanie a révisé à la baisse, à 3,8% ses prévisions pour l’inflation en cette fin d’année et table sur un taux d’inflation de 3,1% pour l’année prochaine. De même, la Commission nationale de stratégie et pronostics estime que le processus de déflation se poursuivra vu que l’excès de consommation a été épuisé, alors que le taux annuel d’inflation atteindra les 2,6% en 2023, par rapport aux 3,8% de cette année. Enfin, le FMI a révisé à la hausse ses estimations sur les prix de consommation en Roumanie en 2019, tablant sur une moyenne annuelle de 4,2%, par rapport aux 3,3% estimés au printemps dernier. Pour l’année prochaine, le FMI pense que les prix de Roumanie augmenteront de 3,3%.

    Qualificatif – L’agence de notation Standard and Poor’s (S&P) a baissé son qualificatif pour la Roumanie de stable à négatif, en raison de la croissance du déficit et a confirmé la note de «BBB-/A-3» pour la dette de la Roumanie à long et à court terme en devises et en monnaie locale. Les dérapages causés par les dépenses massives de l’ancien gouvernement social-démocrate ont forcé l’actuelle gouvernance libérale de réviser les objectifs fiscaux du pays pour 2019 et 2020, sur toile de fond du ralentissement de l’économie, affirme l’agence. Les majorations des salaires et des pensions de retraite prévues dans les années à venir ne feront qu’augmenter le déficit de compte courant qui a déjà atteint un niveau substantiel », note S&P. Bien que l’agence s’attende à ce qu’un processus de consolidation fiscale démarre en Roumanie l’année prochaine, la structure rigide du budget et la volatilité du milieu politique sont des risques à prendre en compte. De même, les notes de la Roumanie pourraient être de nouveau révisées à la baisse dans les 24 mois à venir, si les déséquilibres fiscaux et étrangers s’approfondissent et persistent plus que prévu, met en garde S&P.

    Viande – A cause de la peste porcine et de la majoration des tarifs des importations, le prix de la viande de porc a doublé cette année et il pourrait même tripler en début de l’année prochaine, a mis en garde le président de l’Association roumaine de la viande, Radu Timiş. Il a pourtant assuré que pendant les fêtes de fin d’année la viande de porc ne manquera pas dans les magasins roumains. A son avis, l’année prochaine, en Europe, la moitié des sociétés activant dans le domaine de la transformation de la viande de port disparaîtront. A son tour, l’Autorité sanitaire vétérinaire de Roumanie envisage d’élaborer une nouvelle stratégie afin de lutter contre la peste porcine africaine et la contrôler, une stratégie qui devra être mise en place par toutes les institutions concernées, mais aussi par les fermiers et par l’industrie.

    Handball – La sélection nationale de handball féminin de la Roumanie affronte ce mercredi le Japon dans son dernier match du groupe principal II du Championnat du Monde qui se tient au Japon. Le seul enjeu pour les Roumaines est de se classer 5es ce qui les placerait aussi parmi les 10 premières équipes du monde. Mardi, la Roumanie s’est inclinée devant la Suède, sur le score de 22 buts à 34.

    Météo – Le ciel est plutôt couvert sur l’ensemble de la Roumanie aujourd’hui et l’on attend de la pluie un peu partout. Les températures maximales sont à la baisse et vont de 2 à 11 degrés. 5 degrés sous un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • L’économie de la Roumanie en 2013


    L’économie roumaine a avancé de 2,7% durant les neuf premiers mois de 2013 et les autorités roumaines estiment une croissance de 2,2% sur l’ensemble de l’année dernière. Selon les données fournies par l’Office européen des Statistiques, la Roumanie a enregistré au troisième trimestre 2013 le taux de croissance économique le plus élevé de l’UE par rapport aussi bien au trimestre précédent qu’à la période juillet-septembre 2012. Parmi les États membres pour lesquels les données sont disponibles pour la même période, la Roumanie, affichant une croissance économique de 1,6%, ainsi que la Lettonie (1,2%) ont enregistré les plus forts taux par rapport au trimestre précédent, suivies de la Hongrie et du Royaume-Uni (+0,8% chacun).



    Selon les autorités de Bucarest, la Roumanie est entrée en 2013 dans une nouvelle étape de développement économique nourrie par une reprise économique forte, la poursuite de la consolidation fiscale, le taux d’inflation le plus bas depuis 1989, un déficit des comptes courants de quelque 2% du PIB et la relance rapide des exportations, de la production industrielle et agricole. Sur l’ensemble des facteurs responsables de la croissance de l’économie roumaine figure également l’accord conclu avec le FMI. Bucarest avait signé un nouvel accord de deux ans avec le Fonds assorti dune ligne de crédit de 3,5 milliards deuros. C’est le troisième accord négocié par Bucarest avec les grands bailleurs de fonds depuis le début de la crise, en 2009. Depuis son adhésion au FMI, en 1972, la Roumanie a bénéficié de 12 programmes de crédit au total.



    Dans ce même ordre d’idées, le taux d’inflation a atteint en 2013 son niveau le plus bas depuis 1989, la Banque centrale roumaine fixant une cible de 2,5%. Pourtant, la vedette incontestable de l’année 2013 a été l’agriculture. Favorisée par une météo clémente tout comme par une série de mesures adoptées par les autorités dans le domaine des irrigations, la production végétale a dépassé les 22 millions de tonnes, atteignant pratiquement le double du volume enregistré en 2012. En plus, la baisse de la TVA de 24 à 9% sur le pain et les produits de panification a été saluée par l’industrie du secteur, frappée annuellement d’un taux d’évasion fiscale de 70%.



    Sur l’ensemble des facteurs à avoir alimenté la croissance économique, notons aussi l’absorption des fonds européens dont le taux est monté à 27% en novembre. N’empêche: la Roumanie a continué en 2013 aussi à se situer en queue du peloton communautaire. D’autre part, l’année 2013 s’est avérée bénéfique pour la monnaie nationale, le leu, dont l’évolution par rapport à l’euro a été la meilleure parmi celles des autres monnaies communautaires. Pourtant, pour 2014, les analystes s’attendent à des fluctuations du leu dont le taux de change sera, disent-ils, influencé, par l’instabilité politique sur fond d’élections présidentielles…(trad. : Ioana Stancescu)


  • 11.12.2013 (mise à jour)

    11.12.2013 (mise à jour)

    Corruption – Le président de la République, Traian Basescu, le Parquet roumain anticorruption (DNA) et le Conseil supérieur de la magistrature ont critiqué les changements apportés au Code pénal adopté mardi par le législatif de Bucarest. Le document aboutit à exonérer déventuelles sanctions pour corruption le président, les élus, et les personnes exerçant des professions libérales. En vertu de cette modification, ces personnes ne pourront plus être poursuivies et sanctionnées pour des infractions de corruption ou assimilées à la corruption, dont les pots-de-vin et labus de fonction.


    La nouvelle formule du Code pénal témoigne d’un pas en arrière fait par la Roumanie en matière de justice, a estimé, dans un communiqué, l’ambassade des Etats-Unis à Bucarest. Des prises de positions similaires ont été rendues publiques aussi par les missions diplomatiques allemande, britannique et néerlandaise dans la capitale roumaine Le président Traian Basescu a annoncé qu’il allait renvoyer l’acte réglementaire au Parlement, et si le document n’est pas retiré il envisageait de l’attaquer auprès de la Cour Constitutionnelle, vu qu’il n’a pas reçu l’avis obligatoire du Conseil supérieur de la magistrature. Pour sa part, la Commission européenne a annoncé qu’elle ferait connaître sa position dans le rapport du Mécanisme de coopération et de vérification, à paraître en janvier prochain. En matière de corruption ou de conflits d’intérêts, les représentants des autorités doivent se soumettre aux mêmes règles que les autres Roumains, a encore indiqué le porte-parole de l’exécutif européen, Marc Gray.



    Saisine – La Cour Constitutionnelle de Roumanie a reporté au 10 janvier les débats en marge de la saisine de l’opposition démocrate libérale sur le caractère non-constitutionnel de certaines stipulations du projet de loi de la décentralisation. Le document a été adopté en novembre lorsque le gouvernement de l’Union Sociale libérale a engagé sa responsabilité. Les démocrates –libéraux affirment, entre autres, que le projet ne respecte pas l’article sur l’unité de l’Etat roumain. Selon l’opposition, la décentralisation, sous la forme dont elle devrait être mise en œuvre, donnerait un pouvoir absolu aux responsables locaux et favoriserait ce que l’on appelle « la clientèle de parti ». Parmi les domaines à être décentralisés figurent la santé, l’agriculture, l’environnement, la culture, la jeunesse et le sport, l’autorisation et la classification dans le tourisme. La loi de la décentralisation devrait entrer en vigueur à partir du 1er janvier 2014.



    Incompatibilité – 61 élus locaux roumains sont accusés par l’Agence Nationale d’Intégrité, d’incompatibilité, de conflits d’intérêts ou de fausses déclarations. L’Agence a constaté que 50 maires et 11 vice-maires n’ont pas respecté le régime juridique des incompatibilités. Contrairement à la loi, ceux –ci ont détenu à la fois des fonctions d’administrateur, de membre au Conseil d’administration ou de censeur.



    Loi – La Chambre des Députés du Parlement de Bucarest a rejeté le projet de modification de la loi des mines. La veille, le Sénat avait rejeté lui aussi le document. Parmi les stipulations du projet figuraient entre autres l’interdiction d’utiliser, dans les exploitations de Roumanie, des technologies qui puissent avoir des effets négatifs sur l’environnement et l’obligation d’avoir recours aux méthodes d’exploitation les plus avancées. Si les défenseurs du projet affirment que le projet est censé décourager les pratiques illégales, immorales ou dangereuses dans l’industrie de l’extraction, l’opposition politique et les écologistes soutiennent que le document ne sert pas les intérêts de la Roumanie et des Roumains.



    Protestations – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlatean a exprimé sa profonde préoccupation face aux événements de Kiev et réitéré que la solution c’était le dialogue politique avec l’opposition et non pas le recours à la violence. Les forces anti-émeutes ukrainiennes sont intervenues dans la nuit pour disperser les manifestants qui protestaient contre le gouvernement en place et le président ukrainien, Viktor Ianoukovitch. Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a appelé les autorités ukrainiennes à la retenue et déclaré que les Etats-Unis étaient solidaires avec le peuple ukrainien. La chef de la diplomatie de l’UE, Catherine Ashton, qui se trouve à Kiev pour une mission de conciliation, a elle aussi condamné le recours à la violence. D’amples protestations ont lieu à Kiev depuis le 21 novembre, suite à la décision du pouvoir en place de suspendre le processus d’association avec l’UE.



    Prix – En Roumanie, en novembre 2013, les prix à la consommation sont restés relativement constants par rapport au mois précédent, le taux d’inflation reculant jusqu’à 1,83%, contre 1,88% en octobre dernier. C’est ce que relèvent les données publiées aujourd’hui par l’Institut National de la Statistique. Selon elles, les prix des aliments ont baissé de 0,15%, alors que ceux des produits non alimentaires et des services ont progressé de respectivement 0,06% et 0,10%/ La Banque centrale a révisé à la baisse ses pronostics d’inflation jusqu’à 1,8% fin 2013 et 3%, fin 2014.



    Cinéma – La Roumanie Cosmina Stratan figure parmi les jeunes acteurs européens participants au prochain programme « Shooting Stars » du Festival international du cinéma de Berlin, en février 2014. Aux côtés de Cristina Flutur, Cosmina Stratan a remporté, en 2012, le prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes, pour sa performance dans « Au-delà des collines » de Cristian Mungiu. Chaque année, le programme « Shooting Stars » choisit dix acteurs de la jeune génération dont il assure la promotion internationale et leur facilite la rencontre avec des personnalités de l’industrie cinématographique, acteurs, producteurs, réalisateurs ou directeurs de casting.

  • Le Flash

    Le Flash


    Conseil – Le président roumain, Traian Basescu participe aujourd’hui et demain au Conseil Européen de Bruxelles. Le chef de l’Etat a déclaré que les chances de sceller un accord sur l’exercice budgétaire de l’Union 2014 – 2020 n’étaient pas trop grandes, mais qu’elles s’étaient multipliées depuis le premier sommet consacré à ce sujet en novembre 2012. Pour la Roumanie, l’enjeu est d’utiliser une partie des fonds de cohésion et de développement rural pour développer le système d’irrigations. Les négociations au sujet du budget de l’UE s’annoncent difficiles en raison des divisions qui existent entre les pays riches qui souhaitent réduire leurs contributions et les pays, tels la Roumanie, qui demandent des sommes importantes pour l’agriculture et la cohésion.



    Vote – Les membres du Parlement de Bucarest doivent voter aujourd’hui le projet de la loi du budget d’Etat et des assurances sociales d’Etat 2013. Les débats ont été tendus en raison du rejet de tous les 13 mille amendements de l’opposition et se sont terminées en l’absence des élus du Parti Démocrate-libéral, qui ont quitté la salle. Le budget table sur une croissance économique de 1,6%, un taux annuel d’inflation de 4,3%, un taux de change de 4,5 lei pour un euro et un déficit budgétaire de 2,1% du PIB. Par ailleurs, les députés et sénateurs de Bucarest débattent aujourd’hui du projet de la loi relative au statut des membres du parlement, que le chef de l’Etat avait renvoyé au Législatif, en raison de certains articles concernant l’incompatibilité et le conflits d’intérêts.




    Inflation – La Banque centrale a maintenu à 3,5% son estimation sur le taux d’inflation de cette année ; pour 2014, l’institution s’attend à un taux de 3,2%, a déclaré aujourd’hui le gouverneur Mugur Isarescu. En décembre 2012 le taux annuel d’inflation a progressé jusqu’à 4,95%. Pendant le dernier trimestre 2012, l’évolution à la baisse de l’inflation a été une conséquence de la baisse du prix du brut sur les marchés internationaux, de l’appréciation de la monnaie roumaine et d’un déficit de la demande sur le marché interne.



    Mesures – La Hongrie prendra des mesures diplomatiques face à l’interdiction en Roumanie de hisser le drapeau sicule sur les bâtiments officiels, a déclaré aujourd’hui le secrétaire d’Etat du ministère hongrois des Affaires Etrangères Zsolt Nemeth. Hier le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean a critiqué l’ambassadeur hongrois à Bucarest Oszkar Fuzes pour son appui à l’autonomie du Pays de Sicules. Le responsable roumain a affirmé qu’au cas où l’ambassadeur hongrois ne se limite pas à son mandat, le côté roumain prendra les mesures nécessaires pour que ce mandat soit écourté.



    Bouclier – Les autorités de Washington envisagent d’investir 260 millions de dollars pour démarrer la construction d’installations militaires à la base aérienne de Deveselu, dans le sud de la Roumanie, fait savoir le correspondent de la Radio publique roumaine à Washington. C’est à Deveselu que seront installés certains éléments du bouclier antimissile américain, notamment des intercepteurs terrestres et un radar à même de les diriger. Les dépenses nécessaires à la mise en œuvre du bouclier antimissile de Deveselu, qui sera opérationnel dès 2015, se montent à 400 millions de dollars. Les coûts opérationnels se chiffreront à 20 millions de dollars par an.




    Berlinale – La Roumanie participe cette année aussi au Festival du film qui s’ouvre ce jeudi à Berlin. Le film « The child’s pose » « La position de l’enfant », réalisé par Calin Peter Netzer participe dans la compétition officielle. Dans la section Génération, on retrouve Marussia, premier long-métrage de la réalisatrice Eva Pervolovici. La troisième présence roumaine au festival de Berlin est Ada Condeescu, qui compte parmi les dix acteurs européens sélectionnés au programme Shooting Stars qui vise à promouvoir les plus talentueux jeunes acteurs. Sur les 24 productions présentes à la Berlinale 2013, 19 sont en lice pour le trophée, l’Ours d’or.