Tag: television

  • La TVR au bord du gouffre

    La TVR au bord du gouffre

    Le marché média roumain a l’habitude de fermer les yeux sur les principes. Il tolère les pseudo-valeurs, les écarts à l’éthique journalistique, le manque de décence. Dans ce contexte agité, les Sociétés de Radio et de Télévision sont tenues d’observer et de veiller étroitement au respect de leur mission de service public. Les deux compagnies, séparées en Roumanie, ont le devoir de servir l’intérêt public quelle que soit la forme de ce dernier, depuis l’information, l’éducation, la culture ou la création originale et jusqu’au divertissement.



    Cependant, l’avenir de la Société Roumaine de Télévision (TVR) est mis en question, notamment à cause de ses graves problèmes financiers, devenus chroniques jusqu’à la paralysie totale de l’institution. Ses dettes frôlent les 150 millions d’euros et sont désormais ingérables, amenant la compagnie devant le dépôt de bilan. Mardi, les autorités de Bucarest se sont réunies au chevet de la TVR, lors d’un débat organisé au siège du Parlement, en la présence du premier ministre Dacian Cioloş. Des mesures urgentes sont indispensables pour stopper l’accumulation des pertes de la Société de Télévision, a souligné ce dernier, tout en exprimant l’entière disponibilité de l’exécutif de s’impliquer dans la solution rapide et adéquate de ce cas.



    Le premier ministre a expliqué qu’il n’était toutefois pas possible d’effacer les dettes de cette compagnie par une allocation budgétaire supplémentaire, car cela équivaudrait, entre autres, à une aide d’Etat: Malgré nos bonnes intentions, nous ne pouvons pas donner de l’argent à la société de télévision avant juillet. Cela supposerait un collectif budgétaire. Toutefois, jusqu’alors, il y a plusieurs mesures qui doivent être prises pour endiguer le gaspillage, a dit Dacian Cioloş.



    Parmi les solutions envisagées – une modification de la loi de l’insolvabilité, de sorte à permettre le dépôt de bilan de la Société Roumaine de Télévision, sa fermeture et, par la suite, la création d’une nouvelle compagnie. Néanmoins, aucune astuce financière ne s’avérera efficace à moyen et long terme en l’absence d’une réorganisation en profondeur de la TVR, précise le leader de l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, Kelemen Hunor, ancien ministre de la Culture, qui s’oppose à une fusion entre la Radio et la Télévision publiques, comme proposé par certains: Selon moi, on ne devrait même pas poser la question de la Radio. La Société de Radio va bien. Essayons de ne pas ajouter à l’institution mourante que nous avons une autre compagnie malade qui rende l’âme, elle aussi, dans un certain délai. La fusion avec Radio Roumanie n’est pas une solution.



    Pour sa part, le président du Sénat, Călin Popescu-Tăriceanu, a souligné que ce n’est pas l’actuel cadre législatif qui avait rendu la télévision publique non-performante. Il a mis en exergue le cas de Radio Roumanie qui fonctionne avec de très bons résultats financiers, d’après la même loi régissant le fonctionnement des médias publics locaux. Suite aux débats, la ministre des Finances, Anca Dragu, a annoncé qu’elle examinerait toutes les solutions identifiées au cours du débat et qu’elle reviendrait au Parlement avec des propositions concrètes. (trad.: Andrei Popov)

  • 23.02.2016 (mise à jour)

    23.02.2016 (mise à jour)

    Médias – Le Bureau permanent de la Chambre des Députés de Bucarest a donné son feu vert au débat en procédure durgence des modifications à apporter à la loi 41 de 1994 régissant le fonctionnement des sociétés publiques de radio et de télévision. Ces changements ont été proposés par Georgică Severin, président de la Commission pour la culture du Sénat, soit la chambre haute du Parlement de Bucarest, dans une tentative dapporter une solution aux graves difficultés financières auxquelles la Société Roumaine de Télévision (TVR) se voit confronter, risquant la faillite. Georgică Severin propose notamment la séparation des fonctions et des attributions des présidents des Conseils dadministration de la radio et de la télévision des ceux des directeurs généraux des deux sociétés, ainsi que des conditions plus strictes pour la désignation des membres des Conseils dadministration.



    Par ailleurs, les commissions pour la culture et le budget de la Chambre des Députés et du Sénat de Bucarest ont organisé mardi un débat ciblé sur la situation financière difficile de la Société Roumaine de Télévision. Les participants ont convenu quil y avait deux solutions envisageables pour sortir de cette impasse, à court terme. Dune part, il sagit de la modification visant la loi de linsolvabilité afin quelle puisse être applicable aussi à la TVR. Dautre part, la compagnie pourrait déposer le bilan, de sorte quune nouvelle société puisse être créée après sa fermeture. Présent au débat, le premier ministre, Dacian Coloş, a précisé que des mesures urgentes étaient indispensables pour stopper laccumulation des pertes de la Société de Télévision, tout en expliquant quil nétait pas possible deffacer les dettes de cette compagnie par une allocation budgétaire supplémentaire, car cela équivaudrait à une aide dEtat, interdite par lUE.



    Pour sa part, le président du Sénat, Călin Popescu-Tăriceanu, a souligné que ce nest pas lactuel cadre législatif qui avait rendu la télévision publique non-performante. Il a mis en exergue le cas de Radio Roumanie qui fonctionne avec de très bons résultats, daprès la même loi régissant le fonctionnement des médias publics locaux.



    En outre, plusieurs ONG ont appelé les autorités à intervenir pour sortir la TVR de cette impasse, y compris en augmentant le montant de la redevance de la télévision et de la radio publiques. Les représentants de la société civile demandent également que la loi 41 de 1994 soit radicalement modifiée, afin de prévenir la reproduction de la présente situation, provoquée par lingérence du politique dans les affaires de la Société de télévision ainsi que par labsence dun contrôle suivi des directions administrative et exécutive de celle-ci.



    En réaction toujours, dans une lettre ouverte, le Président Directeur Général de Radio Roumanie, Ovidiu Miculescu, estime que ce nest pas la loi 41 de 1994 qui a poussé la Société de Télévision dans lactuelle situation dramatique, mais la manière dont cette compagnie a été dirigée. Tout en observant le même acte réglementaire, la Société Roumaine de Radiodiffusion sest avérée performante à la fois en matière de taux daudience, avec plus de 4 millions et demi dauditeurs par jour, que pour ce qui est de ses résultats financiers. Toute comparaison entre les deux sociétés prouve que le succès et la stabilité sont possibles à lintérieur des limites du cadre législatif en place, affirme Ovidiu Miculescu. Le projet de modification législative qui se trouve sur la table des élus ne sauvera pas la Télévision publique, mais risque de provoquer des perturbations graves et irréversibles dans la stabilité éditoriale et financière de la Société Roumaine de Radiodiffusion, a conclu le PDG de Radio Roumanie.



    Mines — Les employés de trois exploitations minières de la Vallée du Jiu, dans le centre-ouest de la Roumanie, protestent contre la précarité dans le secteur minier roumain. Des centaines de mineurs se sont retranchés dans le souterrain, dans deux de ces exploitations. Certains d’entre eux font la grève de la faim et un mineur a eu besoin d’aide médicale. Quelques-uns des mineurs ont même déclaré avoir des problèmes de santé en raison de la quantité limitée d’air dans la galerie. Toutefois, les ouvriers n’envisagent pas de renoncer aux protestations et exigent que le ministre de l’énergie Victor Grigorescu se rende à ces mines et leur garantirait quils ne perdront pas leurs emplois, puisque le Complexe énergétique Hunedoara, détenteur de ces exploitations, fait l’objet d’une procédure collective et pourrait même déposer le bilan



    Santé — Des contrôles croisés auront lieu du 10 au 25 mars dans tous les hôpitaux de Roumanie, a annoncé le ministre de la santé Patriciu Achimas — Cadariu. Cette mesure a été décidée suite au cas des bébés du comté de Arges, dans le sud de la Roumanie, hospitalisés à Bucarest en raison d’un syndrome hémolytique et urémique. Cette situation a révélé une série de disfonctionnements dans le système sanitaire. Entre temps, l’état des sept enfants s’est amélioré. 3 enfants sont décédés ce février en raison de graves infections digestives. Une enquête épidémiologique coordonnée par des experts étrangers est actuellement en cours.



    FMI – Une mission du FMI se trouve à Chişinău pour examiner la situation macroéconomique de la République de Moldova. Cette visite intervient alors que lex-république soviétique tente dobtenir de prêts extérieurs afin déviter la faillite. Toutefois, selon les analystes moldaves, même si un accord est conclu avec les bailleurs de fonds internationaux, largent ne pourra pas arriver dans le pays avant le mois doctobre, tandis que la situation est déjà délicate. La République de Moldova a dernièrement accumulé plus de retards que de réussites, ce qui ne rassure pas les représentants du FMI, déjà sceptiques quant à la volonté réelle de Chişinău de remédier à certains manquements législatifs et financiers, mettent en garde les analystes.

  • Le Petitjournal radio 23.02.2016

    Le Petitjournal radio 23.02.2016

    La synthèse dactualité proposée par RRI et Le Petit Journal de Bucarest est de retour. Cette semaine, Benjamin Ribout, co-rédacteur en chef du LPJB commente les sujets à la Une de lantenne roumaine de la plus importante publication électronique pour les Français et les francophones de létranger – lévacuation des chaînes de télévision du groupe Intact, la réorganisation du vote par correspondance, le blocage à la frontière gréco-bulgare.






    http://www.lepetitjournal.com/bucarest

  • Le journalisme selon les étudiants roumains

    Le journalisme selon les étudiants roumains

    Etre journaliste et surtout star de télévision c’est toujours un rêve pour
    de nombreux jeunes Roumains. En témoigne le succès dont bénéficient les
    facultés de journalisme des universités roumaines. Ces dernières années, une
    dizaine de candidats étaient en lice pour une place subventionnée à la faculté
    de journalisme de l’Université de Bucarest. Souvent la concurrence est même
    plus accrue que dans les cas du Droit, de la Médecine ou de l’Académie de
    Police. Cette situation est plutôt étrange puisque selon les études les plus
    récentes relatives à la corrélation du système d’enseignement au marché de
    l’emploi les jeunes qui terminent des spécialisations telles les langues
    modernes, l’agronomie et la médecine vétérinaire ont le plus de chances de
    trouver un emploi dans les domaines de leur formation, alors qu’au pôle opposé
    se trouvent la faculté de journalisme, aux côtés de celles de langue et
    littérature roumaine, d’histoire et d’administration publique. De l’avis de
    l’expert de l’enseignement Stefan Vlaston, les jeunes qui choisissent le
    journalisme sont dans la plupart des cas des rêveurs qui s’inspirent de ce
    qu’ils voient à la télé. « Très peu d’entre eux savent que la presse écrite est
    en train de mourir », a déclaré Stefan Vlaston au quotidien Evenimentul zilei.
    Il a également évoqué le fait que les jeunes évitent les facultés qui
    pourraient leur fournir une formation mieux adaptée au paysage du marché de
    l’emploi actuel : « Ils ne choisissent ni l’ingénierie, ni les constructions,
    mais le journalisme ».




    Mais d’où vient cette passion des jeunes pour le journalisme ?
    Aujourd’hui nous allons à Iasi, 4e grande ville de Roumanie, dans le nord-est
    du pays.


  • 23.09.2015

    23.09.2015

    Bruxelles – Le président roumain Klaus Iohannis participe aujourd’hui à une réunion informelle à Bruxelles. Le sommet se déroule à la demande de l’Allemagne, sur la toile de fond de la crise des migrants et au lendemain d’une réunion extraordinaire des ministres de l’intérieur sur le même sujet. Ceux-ci ont approuvé dans la soirée la répartition de 120 mille réfugiés entre les pays de l’UE, malgré l’opposition de plusieurs pays d’Europe centrale et de l’est, dont la Roumanie. Les autorités de Bucarest doivent accueillir 2500 réfugiés de plus par rapport aux 1785 qu’elles s’étaient engagées à recevoir. La décision des ministres, ainsi que la sécurité des frontières extérieures de l’UE feront l’objet de ce sommet des leaders européens.

    New York – Après une réunion à Bruxelles, le président roumain, Klaus Iohannis devrait partir pour les Etats Unis, pour se rendre à l’Assemblée générale des Nations Unies de New York. Le chef de l’Etat roumain doit s’exprimer dans les jours à suivre depuis la tribune de l’ONU, avant plusieurs réunions avec des investisseurs américains. M Iohannis doit évoquer avec le vice-président américain Joe Biden la crise des réfugiés à laquelle est confrontée l’Europe et la lutte contre le terrorisme.

    TVR – Le rapport d’activité pour l’année 2014 et le résultat d’exploitation de la Société roumaine de télévision ont été rejetés par le plénum de la Chambre des députés et du Sénat avec 115 voix pour et 222 contre. Conformément à la loi, le conseil d’administration et le PDG de la télévision publique, Stelian Tanase, sont automatiquement démis. Le président par intérim du PSD, Liviu Dragnea a déclaré que son parti propose de séparer les fonctions de Président de celles de directeur général et que le directeur général soit désigné suite à un concours.

    Motion de censure – La motion de censure contre le gouvernement de Bucarest est présentée aujourd’hui au Parlement de Bucarest. L’initiative appartient au Parti national libéral, qui a annoncé son intention de démarrer des négociations censées augmenter le nombre des élus nationaux favorables à une destitution du premier ministre. Dans sa motion de censure, le Parti national libéral affirmait que le premier ministre Ponta, déféré à la justice par les procureurs de la Direction nationale anti-corruption pour faux, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent ne fait que compromettre la nation roumaine et qu’il devrait démissionner de ses fonctions. La motion est signée par 180 sénateurs et députés, parmi lesquels 176 libéraux. Pour qu’il soit adopté, le document doit recueillir au moins 276 votes. La motion sera débattue et votée mardi prochain.

    Boxe – Le boxeur roumain Mihai Nistor a décroché la ceinture de champion du monde AIBA Pro Boxing dans la catégorie super-lourds (+ de 91 kilos) ce mardi, lors d’un gala à Hambourg, après avoir battu par KO l’Allemand Erik Pfeifer, champion en titre. Mihai Nistor, qui avait remporté le bronze aux championnats d’Europe de cette année a accompli un nouvel objectif, après la qualification pour les de Rio. Il est le quatrième pugiliste roumain à devenir champion du monde après Mihai Leu, Leonard Doroftei et Lucian Bute.

    Rugby – Ce soir les rugbymen roumains jouent leur premier match de la Coupe du monde, sur le stade olympique de Londres contre la France. Dans le groupe D, la Roumanie rencontrera le 27 septembre sur le stade de Wembley la sélection nationale d’Irlande, puis le 6 octobre le Canada à Leicester et enfin le 11 octobre à Exeter l’équipe de Roumanie affrontera l’Italie. Surnommés les Chênes, les rugbymen roumains ont participé à toutes les sept éditions de la Coupe du Monde, mais ils n’ont jamais dépassé la phase des groupes.

  • 29.07.2015

    29.07.2015

    Expo – Ce mercredi, c’est la Journée de la Roumanie à lExpo universelle Milan 2015, un événement qui coïncide avec la Journée de lhymne national marquée aujourdhui dans le pays. Les visiteurs du Pavillon roumain pourront assister, à cette occasion, à une cérémonie officielle et à un spectacle de musique et de danses traditionnelles. Par ailleurs, un forum des affaires et des investissements est organisé, en coopération avec la Chambre de commerce et dindustrie de la Roumanie, afin de développer de nouveaux partenariats et présenter les projets les plus importants des investisseurs italiens en Roumanie. La Journée roumaine sera clôturée par un concert extraordinaire de lOrchestre roumain des Jeunes, sous la direction de Cristian Mandeal et avec la participation de la soprano Anita Hartig.



    Télévision – La direction de la Société roumaine de télévision a décidé de réduire la semaine de travail de cinq à quatre jours ouvrables, jusquau 31 décembre. Par conséquent, les personnels de la télévision publique roumaine se verront diminuer les salaires denviron 20%, tandis que des négociations entre patronat et syndicats seront entamées pour procéder à des licenciements collectifs. Ces mesures sont comprises dans un plan de redressement financier qui a été convenu après que le Fisc a bloqué les comptes de la télévision publique qui fait face à des dettes historiques. Les salariés de la TVR ont protesté contre ce plan daction, tandis que le PDG de la société, Stelian Tănase, tient le gouvernement pour seul responsable de cette situation. Le parti national libéral et lUnion démocratique des Magyars de Roumanie, en opposition, prônent une amnistie fiscale pour la Société roumaine de télévision, qui risque le dépôt de bilan. Linstitution avait conclu lannée 2014 sur une perte de plus de 18 millions deuros. Le montant total de la dette dépasse les 158 millions deuros, dont une centaine est due au budget de lEtat.



    Canicule – La capitale, Bucarest, ainsi que six départements du sud de la Roumanie sont en alerte orange à la canicule, jusquà demain. Les températures y devraient grimper jusquà 40 degrés à lombre, dans des conditions dinconfort thermique accentué. Dans le sud-est et lest de la Roumanie, 17 autres départements sont concernés par une vigilance jaune à la canicule, avec des maximales de l’air allant jusquà 35-37 degrés. Le ciel est partiellement couvert sur le reste du territoire, notamment dans le nord-ouest ainsi quen montagne et dans les régions collinaires, avec quelques tendances orageuses par endroits. Les maximales du jour vont de 27 à 39 degrés, avec 31 degrés à Bucarest.



    La sécheresse excessive des derniers mois a affecté les cultures sur quelques 33 mille hectares de terrain du nord-est et du sud de la Roumanie. 5000 autres hectares ont été endommagés par la grêle tombée la semaine dernière. Dans le sud, les nappes phréatiques ont reculé, voire séché par endroits, les sapeurs pompiers alimentant certaines localités avec des citernes. Selon les prévisionnistes, cette sécheresse prolongée devrait endommager aussi les cultures à venir.



    Moldova – Le mouvement social-politique “Anti-mafia” de la République de Moldova a déclenché, mardi soir, une action de protestation contre le remplacement du candidat au fauteuil de premier ministre de ce pays ex-soviétique, voisin à la Roumanie. Proposée par le Parti démocrate libéral moldave, la ministre de lEducation en exercice, Maia Sandu, a dû céder la place au député Valeriu Streleţ issu de la même formation. Aux termes du récent accord de création de lAlliance pour lintégration européenne par les trois partis pro-européens de Moldova, cest au Parti libéral-démocrate de désigner le chef du gouvernement, mais la candidature de Maia Sandu na pas été agréée par les deux autres partis, Libéral et Démocrate. Selon le mouvement “Anti-mafia”, Valeriu Streleţ serait vulnérable au chantage, sa candidature devant être rejetée sous la pression de la rue. Les protestations se poursuivront jusquà jeudi, quand le Parlement doit se réunir en session plénière pour voter léquipe du premier ministre désigné, a encore fait savoir le mouvement.



    Football — Le club champion de Roumanie au football, Steaua Bucarest, rencontre ce mercredi, les Serbes de Partizan Belgrade, dans une première manche aller du troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions. Malheureusement, les joueurs roumains ne pourront pas compter sur les encouragements de leurs supporters, suite à une sanction mise en place par l’UEFA, à cause des incidents éclatés l’an dernier, lors du match contre Dinamo Kiev. Par ailleurs, deux autres équipes roumaines – Astra Giurgiu et ASA Tg. Mures – affronteront les Britanniques de West Ham United et respectivement les Français de AS Saint-Etienne au troisième tour préliminaire de la compétition continentale la Ligue Europa.

  • A la une de la presse roumaine – 03.04.2015

    A la une de la presse roumaine – 03.04.2015

    Les quotidiens roumains en ligne accordent des espaces généreux à notre sportive nationale qui s’est couverte de gloire malgré sa défaite. Pour une fois, la corruption passe au second plan.



  • Téléviseurs roumains

    Téléviseurs roumains

    En Roumanie, la télévision faisait son apparition le dernier jour de lannée 1956, même si les premiers essais avaient été faits dès 1955. Comme vous pouvez limaginer, les appareils étaient très peu nombreux et ils étaient importés de lUnion soviétique, à des prix que la plupart des Roumains ne pouvaient pas se permettre. Les marques de télés soviétiques en vente étaient Temp, Rekord et Rubin. Cétait la période dinfluence soviétique maximale en Roumanie, après linstallation du régime communiste, en mars 1945. La production roumaine de télés pour lusage des ménages allait commencer en 1961.



    Comme tout produit nouveau, dans une industrie incipiente, la production roumaine de télés sest inspirée dune production avancée. Il convient de mentionner que léconomie roumaine était étatisée et que lEtat prenait les décisions les plus importantes pour ce qui était des investissements, de louverture dusines et de développement du flux de production. LUsine électronique Baicului prenait ainsi naissance dans lest de Bucarest, en 1960. En 1962 ouvrait ses portes lEntreprise de pièces radio et de semi-conducteurs de Băneasa, qui fournissait des composantes électroniques pour les postes de radio et les télévisions.



    Vu que la dé-soviétisation est devenue peu à peu une politique économique dEtat, la Roumanie a choisi son allié traditionnel, la France, pour acquérir des licences de fabrication des appareils. Léconomie roumaine a procédé de même pour les automobiles Dacia et Oltcit et pour lordinateur Felix. Le choix nétait pourtant pas des plus simples. La télé produite par CSF-Thompson avait un concurrent en une télé japonaise dune meilleure qualité, préférée par les spécialistes roumains. Cest finalement la compagnie française qui a été préférée, pour des raisons politiques, mais aussi grâce à son offre plus généreuse.



    La première télé roumaine a été le modèle V.S. 43-611, licence CSF-Thompson. Cétait un appareil à lampes, avec une carcasse en métal et une isolation protectrice. La génération suivante allait avoir une carcasse en bois ou en placage pour éliminer le risque de sélectrocuter. La diagonale de lécran était de 43 cm. Le tube cathodique allait être produit en Roumanie à base de licences achetées aux Etats Unis et respectivement en Allemagne fédérale. En 1961, la production de télés a été de 15.000 unités et a eu un grand succès. Elle a été améliorée, et la diagonale a été portée de 43 à 54 cm. Sur cette dernière plate-forme de la télé française ont été produits les modèles « Azur » et « Tonitza ». La deuxième génération de télés roumaines sous le nom de « Naţional » a été produite sur la plate-forme dun modèle japonais.



    Dans les années 60, sacheter une télé était un exploit, dautant plus à la campagne. Un ancien propriétaire se souvient de son premier appareil, qui trônait dans la salle à manger, la pièce la plus grande de la maison. Et de lévénement le plus marquant qui y était associé, lalunissage des Américains. Il a fini par accueillir tout le monde de toute la rue pour voir cet événement en direct, au point que cétait devenu une sorte de salle de cinéma en miniature.



    La production de télés a connu une hausse au fur et à mesure que les programmes de la Télévision roumaine ont été diversifiés et la durée démission a augmenté. LEntreprise Electronica Pipera a été ouverte et a accru sa production suite à la demande plus forte. Le nom de télés telles que Dacia, Miraj, Opera, Lux se sont imposés sur le marché roumain aux côtés de marques importantes, mais rares dans ce pays : Sony, Technics, Hitachi, Philips.



    La nouvelle génération de télés à circuits intégrés de la fin des années 1970 et des années 1980 ont été de conception roumaine, avec des pièces produites en Roumanie, dont certaines étaient fabriquées sous licence étrangère, comme lécran par exemple. Des noms tels que Diamant, Sirius, Olt et la télé portable Sport se sont imposés sur un marché fermé où la concurrence nexistait pas. La télé Olt avait aussi une option de divertissement avec des jeux intégrés. A la fin des années 1980, lindustrie roumaine de téléviseurs produisait les premières télés couleur, également sur licences étrangères : Telecolor, Cromatic et Elcrom.



    Même au début des années 80, une télé couleur était un objet de fierté et de convoitise. Il existait à cette époque en Roumanie des magasins qui vendaient en dollars américains, réservés à ceux qui avaient travaillé à létranger. Une télé couleur coûtait 550 $. Après 1989, lentreprise Electronica allait fabriquer les télés couleur roumaines Nei, à technologie sud-coréenne. (Trad; lIigia Mihaiescu)

  • A la une de la presse roumaine – 11.12.2014

    A la une de la presse roumaine – 11.12.2014

    Une autre affaire de corruption fait la une de la presse nationale. Cette fois-ci il s’agit du président du Conseil départemental de Timis. Egalement dans la presse, les prisons secrètes de la CIA en Europe de l’est, y compris en Roumanie et les prix des assurances auto de responsabilité civile, qui ne fait qu’augmenter d’une année à l’autre. Finalement, ce soir, c’est la fin d’un véritable phénomène en Roumanie.




  • A la Une de la presse roumaine

    A la Une de la presse roumaine

    Au sommaire de la revue de presse : vacances parlementaires pendant la campagne de la présidentielle, protestations syndicales, revenus et dépenses des ménages en Roumanie, place de la télévision dans la vie des Roumains, lutte contre l’Ebola et le VIH, événements culturels du moment.


  • 01.04.2014 (mise à jour)

    01.04.2014 (mise à jour)

    Economie – La politique fiscale et budgétaire du gouvernement roumain, telle qu’elle a été acceptée aussi par le FMI, est erronée, estime le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu. Lors d’un point de presse mardi soir, le président roumain a souligné que cette politique devait être révisée en urgence, sinon la Roumanie pouvant se voir confronter à un déséquilibre macroéconomique majeur, à moyen terme. Pour Traian Basescu, la solution à cette situation serait le retour à la politique des dépenses programmées en fonction des recettes budgétaires concrètes disponibles. Dans le même contexte, le président roumain a appelé à nouveau le législatif bucarestois à rejeter le décret d’urgence du gouvernement qui fait augmenter l’accise sur le litre de carburant, à compter de ce premier avril. Notons qu’une mission du FMI doit se rendre dans la capitale roumaine dans le courant de ce mois pour des consultations avec les autorités roumaines.



    Prix — Le prix du gaz, des carburants et des cigarettes connaît une nouvelle majoration à partir de ce mardi. Le tarif du gaz connaîtra une hausse de 2% pour les consommateurs domestiques et de 5% pour ceux industriels, tandis que les fumeurs payeront 50 bani de plus, soit 11 centimes d’euro, pour un paquet de cigarettes. Par ailleurs, ce mardi 1er avril marque l’entrée en vigueur de l’accise sur les carburants de 7 centimes d’euro qui entraînera une hausse de quelque 40 bani par litre d’essence et de gas-oil. En revanche, les Roumains assisteront à une baisse des tarifs maxima que les opérateurs de téléphonie peuvent fixer entre eux afin de décider le montant des forfaits mobiles et fixes.



    OTAN — L’adhésion de la Roumanie à l’OTAN et à l’UE sont les objectifs les plus importants atteints par le pays durant les 25 dernières années, a affirmé le premier ministre Victor Ponta, lors de la réunion solennelle du Parlement de Bucarest, convoquée à l’occasion du dixième anniversaire de l’entrée de la Roumanie dans l’Alliance nord-atlantique. Grâce à son statut de membre de l’OTAN, Bucarest est « dans une situation privilégiée de sécurité », qui lui offre la possibilité de « répondre de manière efficiente, cohérente et crédible » à toute menace extérieure, a dit le chef du Cabinet roumain. Il a également remercié tous les partenaires européens et euro-atlantiques pour la confiance témoignée à la Roumanie, un partenaire « compétent » et « sérieux ». Dans le même temps, le premier ministre Victor Ponta a rendu hommage aux militaires roumains dans les théâtres d’opérations, dont il a loué «le dévouement », «le courage » et « la très bonne formation professionnelle ».


    Lors de la même réunion, le chef de l’Etat, Traian Băsescu, a rappelé que le devoir de tous les Roumains était « d’œuvrer ensemble au bien-être de la nation », y compris à sa capacité de défense. Le président a de ce fait appelé le gouvernement et le parlement à identifier les moyens nécessaires pour améliorer la dotation de l’armée roumaine et accroître sa capacité opérationnelle.



    Base – Le Parlement de Bucarest s’est vu présenter mardi le message du président Traian Basescu visant une requête de l’Ambassade étasunienne en Roumanie concernant l’élargissement des opérations américaines sur la base aérienne de Mihail Kogalniceanu, dans le sud-est du pays. Ainsi, le nombre de soldats et d’avions militaires stationnés sur cette base pour des opérations temporaires devrait augmenter, atteignant les 1600 militaires tout au plus. En novembre 2013, un diplomate de l’ambassade américaine affirmait que cette base devrait devenir un hub de transport essentiel pour le retrait des équipements militaires d’Afghanistan.



    Afrique — Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, a participé à Bruxelles à la réunion ministérielle UE-Afrique. Les parties se penchent notamment sur leur coopération en matière de prévention des conflits et de maintien de la paix, en préparation du sommet UE-Afrique ces mercredi et jeudi, toujours à Bruxelles.



    Nomination — Le Parlement roumain a avalisé ce mardi la nomination de Mişu Negriţoiu à la direction de l’Autorité roumaine de suivi financier. Ancien député, ministre et chef de la filiale roumaine du groupe bancaire néerlandais ING, Mişu Negriţoiu remplace le libéral Dan Radu Ruşanu, placé en détention provisoire début mars pour association de malfaiteurs et complicité à l’abus de fonction.



    Tennis — La Fédération roumaine de Tennis s’est vu remettre de la part de l’organisation Tennis Europe les titres de nation ayant le plus progressé « Most Improved Nation 2013 » et de meilleure performance « Best B-Nation 2013 » en signe de récompense pour les résultats et son activité sur 2013. Par ailleurs, la jeune Ioana Minca s’est vu décerner le titre de meilleure joueuse de tennis européen chez les juniors sur 2013 Player of the year powered by the Polar. D’autre part, la meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep, occupe toujours la cinquième position au classement mondial WTA. C’est la meilleure performance jamais enregistrée par une joueuse roumaine de tennis après Irina Sparlea, 7e dans le classement WTA, et Virginia Ruzici, classée 8e.

  • 20.12.2013 (mise à jour)

    20.12.2013 (mise à jour)

    Criminalité – Le Conseil européen a pris la décision de créer à Bucarest un office pour combattre la criminalité informatique — a déclaré vendredi le président roumain Traian Bàsescu lors de son retour de Bruxelles où il a participé au Conseil européen d’hiver. Il a affirmé que les pertes provoquées par la criminalité cybernétique au niveau de l’UE en 2012 sont arrivées à 290 milliards d’euros et, quotidiennement, sont attaqués et mis hors d’usage 150 000 ordinateurs. Par ailleurs, Traian Bàsescu a affirmé que la Roumanie devra établir une série de mesures rendant performante l’industrie de défense.



    Moldova – Le Conseil européen appuie le choix pro-européen de la République de Moldova et de la Géorgie étant disposé à accélérer la signature des accords d’association avec l’UE, au plus tard en août 2014. Cette déclaration a été faite vendredi par le président de l’institution, Herman van Rumpoy lors du Conseil Européen d’hiver de Bruxelles. Les deux pays ont parafé des accords d’association comprenant le libre échange à la fin du mois dernier lors du sommet du Partenariat Est de Vilnius. Par ailleurs, Van Rumpoy a affirmé que les pressions de Moscou pour empêcher Kiev de signer un accord d’association avec l’UE ont détérioré les relations UE-Russie avant le sommet bilatéral de janvier . La Roumanie a été représentée à Bruxelles par le chef de l’Etat, Traian Bàsescu.



    Télévision — Le Parlement roumain a validé vendredi Stelian Tànase pour la fonction de directeur général intérimaire de la télévision publique. Il remplace Claudiu Sàftoiu qui a présenté sa démission à la suite du rejet par le Parlement du rapport d’activité de la TVR — chaîne publique. Tànase (61 ans) qui a été proposé pour occuper cette fonction par les libéraux est docteur ès philosophie, écrivain, essayiste, historien, politologue et réalisateur de télévision.



    Cinéma – Le réalisateur de cinéma Cristian Mungiu s’est vu décerner le Prix pour diversité culturelle 2013 par la Coalition française pour diversité culturelle. C’est une récompense décernée aux personnalités et aux associations qui favorisent l’accès à la culture et font la promotion de toutes les formes d’expression culturelle. Cristian Mungiu a gagné plusieurs prix au Festival International de Film de Cannes en 2007, il a reçu les Palmes d’Or pour son deuxième film « 4 mois, 3 semaines et 2 jours » et, en 2012, pour son long métrage « Au delà des collines » qui a gagné le Prix pour le meilleur scénario et pour la meilleure interprétation féminine.


    (trad.: Costin Grigore)

  • A la Une de la presse roumaine du 19.12.2013

    A la Une de la presse roumaine du 19.12.2013

    Plein de sujets et de débats politiques dans les quotidiens parus ce jeudi à Bucarest. Le scandale le plus récent touche la culture et il est une conséquence de l’intention du gouvernement roumain de réaliser une fusion des musées du Paysan roumain, du Village et des Sciences naturelles de Bucarest. Entre temps des compromis ont été trouvés au sujet du budget 2014 et de la désignation d’un nouveau PDG de la télévision publique.


  • 08.11.2013 (mise à jour)

    08.11.2013 (mise à jour)

    Critiques — Le président Traian Bàsescu a demandé vendredi au Gouvernement de renégocier les obligations assumées devant les représentants du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale, mardi dernier. Le chef de l’Etat estime que les obligations assumées par l’exécutif de donnent pas une chance au pays de relancer son économie. Par ailleurs, le président accuse l’actuel pouvoir d’essayer, par certains actes normatifs récemment adoptés, de réaliser un monopole en matière d’audiovisuel, intégrant la télévision et la radio publiques. Il s’agit de l’arrêt d’urgence du Gouvernement concernant le Code de l’insolvabilité que la Cour Constitutionnelle a déclaré contraire à la loi fondamentale ainsi que de la modification de la loi de fonctionnement et d’organisation de la télévision et de la radio publiques que le chef de l’Etat a renvoyée au Parlement.



    Fiscalité — Les nouvelles mesures fiscales annoncées par les autorités auront des effets négatifs sur l’économie roumaine — estime la Chambre de commerce américaine de Roumanie (AmCham Romania), association professionnelle réunissant 350 compagnies américaines internationales et locales. Selon l’AmCham, les propositions d’accises supplémentaires pour les produits pétroliers, celles de modification de la formule de calcul des accises et la création du nouvel impôt appliqué à la valeur comptable des constructions spéciales détermineront la hausse de l’évasion fiscale, la baisse drastique du volume d’investissements, la disparition d’emplois et des difficultés économiques en cascade.



    E-Visa — Le Ministère roumain des Affaires étrangères a lancé vendredi le projet « E-VISA — portal électronique facilitant le processus d’obtention des visas ». Selon le Ministère roumain des Affaires Etrangères l’objectif de ce projet co-financé par le Fond Social Européen est d’améliorer le système de gestion des demandes de visas pour la Roumanie des citoyens étrangers. Le nouveau service permet aux demandeurs de visas de remplir en ligne leur dossier, les principaux bénéficiaires étant les touristes, les hommes d’affaires et les enseignants ; Le système « E-VISA » offre aux consuls roumains de l’étranger un instrument de travail permettant une meilleure gestion et une solution plus rapide des demandes de visa. Le projet s’étale sur 7 mois et il est disponible dans 135 missions diplomatiques roumaines du monde entier.



    Intégration — Le sommet de Vilnius va représenter pour la République de Moldova (ex-soviétique, majoritairement roumanophone) un moment historique d’engagement irréversible dans un parcours européen — a déclaré le secrétaire d’Etat chargé des affaires stratégiques du Ministère roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu qui a participé vendredi aux débats publiques ayant pour thème « Le Partenariat oriental – le sommet de Vilnius et les perspectives européenne de la République de Moldova ». Dans trois semaines, au sommet de Vilnius, la République de Moldova doit parapher l’accord d’association et de libre échange avec l’UE.



    Expulsion — Quatre citoyens afghans ont été déclarés vendredi indésirables pendant 15 ans par la Cour d’Appel de Bucarest et seront expulsés de Roumanie. Selon le Service Roumain de Renseignements (SRI), les quatre sont des adeptes des groupes terroristes affiliés à Al-Qaida et ils déployaient en Roumanie des activités de propagande islamique extrémiste et de radicalisation qui constituent des risques et des menaces à l’adresse de la sécurité nationale. SRI surveille leurs activités depuis 2012.

  • El audiovisual europeo ¿en crisis?

    El audiovisual europeo ¿en crisis?


    Los casi 2.700 empleados de la radio y televisión pública ERT de Grecia estaban, el pasado martes por la noche, en estado de shock. Se les notificó sin previo aviso que las instituciones en que trabajaban se cierran a causa de la mala gesión económica, sobre el trasfondo de la crisis financiera. Esta medida sin precedentes se llevó a la práctica inmediatamente. Las pantallas de televisión se oscurecieron, mientras que la radio se quedó en silencio, después de que el emisor principal, situado en una montaña cerca de Atenas, hubiera sido neutralizado, dejando la radio y la televisión sin la posibilidad de hacer más transmisiones. “Esto se parece más bien al gobierno de Ceausescu que a una democaracia”, declaraba para la agencia France Presse un representante del principal sindicato de los empleados de la televisión, quien comparaba la situación con el período negro de la dictadura en Rumanía. Nuestro corresponsal en Grecia, Monica Chihaia nos amplía detalles:



    “En un intento de explicar su decisión, el representante del Gobierno no hizo más que calificar la ERT de un enclave de la falta de transparencia, promocionada por un modo escandaloso de funcionamiento. El mandatario griego subrayó que los 2.656 empleados recibirán pagos compensatorios y que, además, podrán competir para ocupar puestos de trabajo en el marco de un nuevo organismo que está por constituirse. El portavoz del gobierno griego añadió que, hasta que dicho organismo funcione, los ciudadanos ya no pagarán tasas para los servicios públicos de radio y televisión. La Federación Griega de Periodistas se declara solidaria con los empleados que perdieron de repente sus puestos de trabajo. Para protestar contra la decisión del Gobierno, todas las emisoras privadas de radio y televisión no difundieron programas informativos.”



    Consternada, la Unión Europea de Radio y Televisión (EBU) señaló que “la existencia de los medios de comunicación de masas de interes público y su independencia frente al gobierno están en el centro de las sociedades democráticas.” Cabe recordar, en este contexto, que el pasado invierno, los estudios regionales de la radio pública de Hungría interrumpieron su programación, como parte de un programa de reestructuración masiva de las emisoras públicas de radio y televisión, así como de la agencia nacional de prensa MTI. Miles de empleados fueron despedidos. Conviene recordar también que el pasado martes se celebraron conversaciones en Estrasburgo también sobre el tema del sector audiovisual. Mientras que la Comisión Europea desea que el sector audiovisual y la cultura sean incluidos en el acuerdo de libre cambio que será negociado con EE. UU., el Parlamento Europeo, así como el mundo cultural, sobre todo los cineastas, se oponen. En su opinión, el sector audiovisual en particular, y la cultura en general, no pueden ser negociados como si fueran una mera mercancía.