Tag: tensions

  • August 11, 2016 UPDATE

    August 11, 2016 UPDATE

    QUEEN ANNE – Members of European royal families will attend the funeral of Queen Anne, the Press Office of King Michael I announced on Thursday. So far, members of the Russian, Austrian and German imperial families and of the royal families of Holland, Belgium and Luxembourg have confirmed their presence. The casket will be in the Throne Room of the Royal Palace in Bucharest until Friday. On Wednesday, at the former summer residence of Romanian royalty, Peles Castle, in Sinaia, Romanian President Klaus Iohannis, Moldovan President Nicolae Timofti, and Romanian PM Dacian Ciolos were among the many officials paying their respects. The funeral is scheduled for Saturday in Curtea de Arges. King Michael will be unable to attend the funeral due to ill health. The queen died on August 1st aged 92 in Switzerland, after a battle with cancer.



    REPORT – The PM of Romania Dacian Ciolos Thursday rated the Sky News story on alleged weapon smuggling in Romania as unacceptable. He emphasised that a country should not be shed negative light on without evidence, and announced that Romanian authorities had taken a stand on the matter. The Prosecutors Office Investigating Terrorism and Organised Crime (DIICOT) has started an investigation. Several house searches were conducted in northern Romania, which identified the individuals featured in the story, and the weapons were seized. The DIICOT head prosecutor Daniel Horodniceanu has said that so far the report appears to have been staged. On Thursday the institution ordered the prosecution of 3 of the Romanians appearing in the report, including the one who introduced the British journalists to the alleged smugglers. One of the 3 has been detained, said his lawyer. They have been accused of aiding in giving false information, of setting up an organised crime group and of breaching weapon regulations. The British tv channel stands by its report, although the British broadcasting regulatory body has received several notifications regarding the Sky News story. The British journalists argue that, after two months of negotiations, they were pointed to an isolated area in Romania, where they met weapon smugglers who allegedly brought in weapons from Ukraine to be sold in western Europe and the Middle East.



    CRIMEA – A new escalation of tensions between Ukraine and Russia is in the focus on attention of the international community. The UN Security Council is to discuss the growing tension between Moscow and Kyiv over Crimea, after Russias accusations that Ukraine plotted attacks in the disputed Black Sea peninsula. NATO also expressed concerns with a new escalation of tensions between the two countries. The President of Ukraine, Petro Poroshenko, Thursday put all military units near Crimea and the breakaway regions of Donetsk and Luhansk on alert, for fear of a military conflict with Russia. The announcement came after on Wednesday his Russian counterpart, Vladimir Putin, accused Kyiv of using “terror tactics so as to reignite conflict and destabilise Crimea. Russia annexed this Black Sea Peninsula in 2014. The conflict in east Ukraine, between government forces and pro-Russian insurgents, has so far killed 9,500 people.

  • 29.05.2015

    29.05.2015

    Euro – La Roumanie souhaite rejoindre la zone euro en 2019, mais un consensus politique est nécessaire pour mener à bien cet objectif, a affirmé le premier ministre roumain, Victor Ponta, à lissue de consultations en ce sens avec le président de la République, Klaus Iohannis, et le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu. Selon Victor Ponta, tous les représentants du milieu économique doivent simpliquer pleinement dans ce projet, quil sagisse des patronats, des PMEs ou des syndicats, a encore dit le chef du Cabinet.



    Corruption – Constantin Hogea, maire de la ville de Tulcea, ville du sud-est de la Roumanie, pourrait être placé aujourdhui en détention provisoire. Il a été retenu par les procureurs anti-corruption pour pots-de-vin, suite à des perquisitions effectuées dans les locaux de la municipalité et au siège de plusieurs compagnies. Le maire aurait délivré un permis de construire à une société de Tulcea, en échange dun appartement. Le patron de cette compagnie a également été retenu, tandis que trois autres personnes, dont lépouse du maire, ont été placées sous contrôle judiciaire pour 60 jours.



    Tensions – Le premier ministre moldave, Chiril Gaburici, rencontre aujourdhui son homologue russe, Dmitri Medvedev, en marge de la réunion des chefs des gouvernements des pays membres de la Communauté des Etats indépendants, qui se tient à Burabai au Kazakhstan. Cest pour la première fois depuis son investiture aux fonctions de chef de gouvernement que Chiril Gaburici rencontre un haut responsable russe, note la Radio Free Europe. Cette entrevue intervient sur la toile de fond de vives tensions entre la République de Moldova et la Russie suite à linterdiction dentrer sur le territoire moldave de plusieurs militaires russes qui voulaient se rendre dans la région séparatiste de Transnistrie, dans lest de la Moldova, où des contingents russes sont stationnés.



    TIFF — Plus de 200 films dune soixantaine de pays figurent à laffiche du 14e Festival International du Film Transilvania (TIFF), la plus grande manifestation du genre de Roumanie, accueillie par Cluj (centre-ouest). Le festival est ouvert par la première nationale de la proposition de l’Argentine aux Oscars: Les Nouveaux Sauvages” de Damián Szifron. Jusqu’au 7 juin, le public de Cluj pourra se régaler des meilleurs films récents, mais aussi de concerts, expositions, masterclasses, débats et parties. Parmi les nouveautés, mentionnons TIFF Campus, un projet démarré à l’occasion de l’événement Cluj — Capitale européenne de la Jeunesse 2015, la Ciné-piscine, une manière inédite de regarder des films et bien d’autres surprises. Et pas en dernier lieu, notons que le public aura la possibilité de rencontrer Levente Molnar, acteur et membre de léquipe dorganisation de TIFF, qui est aussi un des protagonistes du film franco-hongrois “Le fils de Saul”, Grand Prix du dernier Festival de Cannes.



    Foot – Pour la troisième fois de suite, le club Steaua Bucarest a remporté le championnat roumain de foot, soit le 26e titre de lhistoire de cette équipe. Steaua na fait que match nul sur le terrain du CSMS Iasi (0-0) lors de la 34e et dernière journée, mais a profité de la défaite de son poursuivant ASA Targu Mures contre Otelul Galati (2-1).La saison de foot 2014-2015 se termine dimanche avec la finale de la Coupe de Roumanie, qui devrait opposer le même Steaua à léquipe Universitatea Cluj. Les Bucarestois ont ainsi la possibilité de sadjuger, en première, tous les trois trophées internes, après avoir décroché ceux de la Coupe de la ligue et du Championnat.



    Tennis — Les joueurs de tennis roumains Irina Begu, Andreea Mitu et Florin Mergea évoluent aujourdhui au deuxième tour des épreuves de double du tournoi de Roland Garros. Le duo roumano-espagnol Irina Begu/Lara Arruabarrena doit affronter la paire franco-slovène Caroline Garcia/Katarina Srebotnik, tandis que le couple roumano-slovaque Alexandra Dulgheru/Magdalena Rybarikova joue contre le duo espagnol Silvia Soler-Espinosa/Maria-Teresa Torro-Flor. Chez les messieurs, la paire roumano-indienne Florin Mergea-Rohan Bopanna se mesure aux Américains Austin Krajicek/Donald Young. Notons enfin que Irina Begu et Andreea Mitu se sont qualifiées jeudi au 3e tour du simple dames du tournoi de grand chelem de Roland Garros, soit les seules Roumaines restées en compétition, cette année.

  • 03.03.2014 (mise à jour)

    03.03.2014 (mise à jour)

    Gouvernement – Le premier ministre roumain, le social-démocrate Victor Ponta, a annoncé la composition du nouveau gouvernement, qu’il entend présenter mardi au Parlement pour obtenir le vote de confiance. Cooptée lundi dans la coalition gouvernementale, l’UDMR reprendra un poste de vice-premier ministre, ainsi que les ministères de la Culture et de l’Environnement. Les trois autres vice-premiers ministres sont les mêmes, un pour le PSD et deux pour ses partenaires juniors, le PC et l’UNPR. Le cabinet comptera 25 ministres et ministres-délégués, la plupart occupant déjà ces fonctions. Parmi les nouvelles nominations, l’on compte la conseillère du premier ministre, Ioana Petrescu, aux Finances publiques, l’ancienne athlète Gabriela Szabo, à la Jeunesse et au Sport, et l’acteur Bogdan Stanoevici, ministre délégué pour les Roumains du monde. Les partis d’opposition – le PDL (populaire) et le PNL (au pouvoir jusqu’à la semaine dernière) ont annoncé qu’ils voteraient contre, tandis que le PPDD (populiste) et le groupe des minorités nationales ont promis de voter en faveur du nouveau cabinet. Le président Traian Basescu a averti qu’il attaquerait à la Cour constitutionnelle une éventuelle décision du Législatif concernant l’installation d’un nouveau gouvernement avec un autre programme, et qui soit toujours dirigé par Victor Ponta. Il considère que le remplacement des libéraux par l’UDMR dans l’Exécutif équivaut au changement du programme de gouvernance pour lequel le cabinet Ponta a été investi en 2012.



    Ukraine – L’Union européenne a exprimé fermement son désir que la Russie revienne aux paramètres fixés par ses accords bilatéraux avec l’Ukraine, y compris en ce qui concerne la présence militaire, a déclaré lundi, à Bruxelles, le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, au correspondant de Radio Roumanie. L’Union considère que l’action armée de la Fédération russe constitue une violation claire de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance de l’Ukraine, ainsi que du droit international, et de plusieurs accords bilatéraux conclus antérieurement entre Kiev et Moscou, a encore ajouté Titus Corlăţean. Le chef de la diplomatie roumaine a participé à la réunion extraordinaire de ses homologues des Etats de l’UE consacrée à l’Ukraine, où il a réitéré l’impératif d’assurer la stabilité, la sécurité, la souveraineté et l’intégrité territoriale de ce pays, avec l’observation parfaite de tous les droits de ses citoyens, et a plaidé en faveur d’une implication active, substantielle et unitaire de l’UE en Ukraine.



    Entretien – Les tensions en Crimée rappellent le conflit de Transnistrie. Elles prouvent que le séparatisme est contagieux et qu’en l’absence d’une solution, il risque de se répandre dans toute la région. C’est ce qu’a déclaré le premier ministre de la République de Moldova, Iurie Leancă, dans un entretien à Radio Free Europe. La déclaration intervient alors que le premier ministre de la République de Moldova a entamé lundi une visite aux Etats Unis, où il doit discuter avec le vice président Joe Biden, principalement au sujet des évolutions d’Ukraine et de la sécurité régionale. Appuyé par Moscou, Tiraspol a déclaré unilatéralement son indépendance à l’égard de la République de Moldova en 1990, pour s’en séparer, de facto, deux ans plus tard, au bout d’un conflit armé. A son tour, le président de la Roumanie, Traian Basescu, a mis en garde contre le risque d’apparition d’un nouveau conflit gelé dans la région de la mer Noire.



    Bourses – La devise nationale de la Roumanie, le leu, s’est dépréciée suite aux premiers transferts de ce lundi, le taux de change s’étant chiffré à 4,52 lei pour un euro. Cette dévaluation du leu, due à la crise ukrainienne, est pourtant moindre que celle affichée aujourd’hui par les autres devises nationales de la région. Les bourses européennes ont elles aussi reculé ce lundi après quatre semaines de hausse. Les marchés financiers avaient jusqu’ici ignoré la situation en Ukraine. Toujours lundi, les prix du pétrole et du gaz naturel ont augmenté sur les marchés internationaux. Les investisseurs pointent du doigt les retombées négatives des tensions en Ukraine sur le commerce des ressources énergétiques, note Bloomberg. A Londres, le prix du pétrole Brent, référentiel pour l’Europe, a progressé de 2%, jusqu’à un peu plus de 111 dollars par baril. Selon la même source, les exportations de pétrole et gaz naturel assurent presque la moitié des recettes publiques de la Russie.



    Tourisme – En Roumanie, le nombre des touristes enregistré au mois de janvier 2014 a été de 0,4% inférieur à celui de la même période de l’année dernière; se chiffrant à 425.000, selon les données fournies par l’Institut national des Statistiques. Les nombre des nuitées passées dans les structures d’hébergement a chuté de 2,3%. Par ailleurs, les visiteurs étrangers ont eux aussi été moins nombreux, de 1,8%. 81,9% d’entre eux venaient d’Europe, dont 79% des pays membres de l’UE.



  • 03.03.2014

    03.03.2014

    Gouvernement – En Roumanie, l’USD, formée du PSD, du PC et de l’ UNPR, reprend aujourd’hui les négociations avec l’UDMR(en opposition) au sujet de la constitution d’un nouveau cabinet, après le retrait du PNL de l’Exécutif. Si les pourparlers aboutissent, le premier ministre social-démocrate Victor Ponta va soumettre mardi au Parlement la nouvelle formule gouvernementale. Par ailleurs, le chef de l’Etat, Traian Basescu, a annoncé qu’il attaquerait à la Cour Constitutionnelle une éventuelle décision du Législatif concernant l’investiture d’un nouveau cabinet avec un nouveau programme de gouvernance, dirigé toujours par Victor Ponta. Le président de la République soutient que le remplacement des libéraux par l’UDMR équivaudrait à un changement du programme gouvernemental pour lequel la cabinet Ponta avait reçu l’aval du Législatif. Le chef de l’Etat estime qu’il faudrait reprendre la procédure de désignation d’un nouveau premier-ministre et dans ce cas il ne serait plus d’accord que Ponta soit reconduit dans ses fonctions. Ce dernier a, en réplique, précisé que le programme de gouvernance de l’USL, qui avait remporté haut la main les élections de 2012, ne serait plus modifié et qu’il ne soumettrait au Parlement que le changement de structure politique de l’Exécutif.



    Réunion – Le ministre roumain des affaires étrangères Titus Corlăţean, qui va participer à Bruxelles à la réunion extraordinaire des chefs des diplomaties des 28 consacrée à la situation en Ukraine, a fait savoir qu’il allait exprimer la profonde préoccupation de Bucarest à ce sujet et souligner la nécessité de respecter le cadre juridique international. Titus Corlăţean va également réaffirmer le besoin d’assurer la stabilité, la sécurité, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, ainsi que les droits de tous ses citoyens. Par ailleurs, le chef de la diplomatie de Bucarest doit plaider en faveur de l’implication active, conséquente et unitaire de l’UE dans la situation dans ce pays. Pour sa part, le président roumain, Traian Basescu, a demandé, dimanche, à la Russie de mettre un terme à ce qu’il a appelé l’agression contre l’Ukraine.



    Entretien – Les tensions en Crimée rappellent le conflit de Transnistrie. Elles prouvent que le séparatisme est contagieux et qu’en l’absence d’une solution, il risque de se répandre dans toute la région. C’est ce qu’a déclaré le premier ministre de la République de Moldova, Iurie Leancă, dans un entretien à Radio Free Europe, Europa Liberă. Appuyé par Moscou, Tiraspol a déclaré unilatéralement son indépendance à l’égard de la République de Moldova en 1990, pour s’en séparer, de facto, deux ans plus tard, au bout d’un conflit armé. A son tour, le président de la Roumanie, Traian Basescu, a mis en garde contre le risque de l’apparition d’un nouveau conflit gelé dans la région de la Mer noire.



    Bourses – La devise nationale de la Roumanie, le leu, s’est dépréciée suite aux premiers transferts de ce lundi, le taux de change s’étant chiffré à 4,52 lei pour un euro. Cette dévaluation du leu, due à la crise ukrainienne, est pourtant moindre que celle affichée aujourd’hui par les autres devises nationales de la région. Les bourses européennes ont elles aussi reculé ce lundi après quatre semaines de hausse. Les marchés financiers avaient jusqu’ici ignoré la situation en Ukraine. Toujours lundi, les prix du pétrole et du gaz naturel ont augmenté sur les marchés internationaux. Les investisseurs pointent du doigt les retombées négatives des tensions en Ukraine sur le commerce des ressources énergétiques, note Bloomberg. A Londres, le prix du pétrole Brent, référentiel pour l’Europe, a progressé de 2%, jusqu’à un peu plus de 111 dollars par baril. Selon la même source, les exportations de pétrole et gaz naturel assurent presque la moitié des recettes publiques de la Russie.



    Tourisme – En Roumanie, le nombre des touristes enregistré au mois de janvier 2014 a été de 0,4% inférieur à celui de la même période de l’année dernière; se chiffrant à 425.000, selon les données fournies par l’Institut national des Statistiques. Les nombre des nuitées passées dans les structures d’hébergement a chuté de 2,3%. Par ailleurs, les visiteurs étrangers ont eux aussi été moins nombreux, de 1,8%. 81,9% d’entre eux venaient d’Europe, dont 79% des pays membres de l’UE.



  • La semaine du 17 au 22 février 2014

    La semaine du 17 au 22 février 2014

    Les tensions persistent au sein de l’USL



    Y aurait-il encore quelqu’un qui croie toujours en l’avenir de l’USL, l’alliance de centre-gauche au pouvoir en Roumanie, après la crise au sein de l’Union, crise qui semble aller s’accentuant au jour le jour? Les leaders de l’USL, à savoir le premier ministre social-démocrate Victor Ponta et le président du Sénat et chef de file des libéraux Crin Antonescu vont tenter, la semaine prochaine, de sauver la situation et de trouver une solution au blocage politique qui dure depuis plus de deux semaines déjà.



    Les profondes tensions qui minent cette alliance, de plus en plus fragile, ont été engendrées par les divergences de vues à l’égard d’une nouvelle structure du cabinet Ponta. Les libéraux accusent les sociaux-démocrates de vouloir renoncer au gouvernement légitime de l’USL, qui a remporté les élections de 2012. Le chef des libéraux, Crin Antonescu, a déclaré que son homologue social-démocrate, le premier ministre Victor Ponta, tentait de construire, aux côtés des autres formations politiques au pouvoir, le PC et l’UNPR, un cabinet de l’Union Sociale – Démocrate (USD), alliance au sein de laquelle ces partis viennent de se réunir. Pour sa part, Ponta affirme souhaiter maintenir la formule de l’USL, tout en estimant qu’il a déjà fait pas mal de concessions aux libéraux.



    Des sanctions contre le régime de Kiev



    La communauté internationale se dit de plus en plus préoccupée par les dernières évolutions en Ukraine. Réunis à Bruxelles, les ministres européens des Affaires Etrangères ont adopté une série de sanctions à l’encontre du régime de Kiev. Ils ont ainsi décidé de priver de visas les officiels ukrainiens et de geler leurs avoirs. La Roumanie, par la voix de son chef de la diplomatie, Titus Corlatean, a condamné les violences de ce pays, soldées par des morts et des blessés aussi bien dans les rangs des protestataires que dans ceux des forces de l’ordre. Par ailleurs, le président roumain, Traian Basescu a appelé, une fois de plus, son homologue ukrainien, Viktor Ianoukovitch, à ne pas impliquer l’armée dans la répression des manifestations de la rue. Et lui d’ajouter que l’Europe tout entière risque d’être affectée par la déstabilisation en Ukraine.




    La loi des terrains agricoles adoptée par les députés roumains



    Après avoir accepté plusieurs amendements formulés par le chef de l’Etat, les députés roumains ont finalement adopté cette semaine la Loi des terrains agricoles. Au terme de ce document, la loi roumaine consentira à l’achat de terrains agricoles en Roumanie par des Européens, tout en respectant la condition de réciprocité. De l’avis du ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, la loi simplifie les procédures de vente des terrains extra-muros, en encourageant ceux qui souhaitent faire vraiment de l’agriculture. Parmi les principales modifications de la loi, notons celle obligeant les propriétaires de ces terrains qui souhaitent les mettre en vente à annoncer la mairie et à attendre la liste des personnes ayant le droit de préemption.



    Le plus grand assureur de Roumanie – Astra – placé sous administration spéciale



    L’Autorité de Surveillance Financière a placé sous administration spéciale le plus grand assureur du marché roumain – Astra. La mesure a été adoptée après qu’un contrôle eut mis en évidence plusieurs irrégularités dans la gestion des fonds. A titre d’exemple: en cas de séisme puissant, Astra ne pourra pas dédommager ses clients, puisque, dans les contrats, elle a sous-estimé les dégâts. La situation est d’autant plus grave que le nombre d’assurés d’Astra s’élève à quelque trois millions de personnes, dont plus de deux millions ont signé des contrats d’assurance-maison.




    La liste des médicaments remboursables doit entrer en vigueur le 1er avril prochain en même temps avec le paquet de base de services médicaux



    Le Ministère roumain de la Santé a lancé la nouvelle liste de médicaments remboursables et gratuits qui fera l’objet d’un débat public. Après 6 ans sans modification aucune, la liste, dont l’entrée en vigueur est prévue au premier avril prochain, s’est vu enrichir de 130 médicaments nouveaux ou dont la recommandation thérapeutique à été élargie à d’autres maladies. La liste des médicaments remboursables entrera en vigueur en même temps que le paquet de base de services médicaux. Celui-ci s’adresse uniquement aux personnes bénéficiant d’une assurance maladie, alors que le paquet minimum concerne les seuls non-assurés. Ce dernier comprend services d’urgence, dépistage de certaines maladies, surveillance de la grossesse et suivi des femmes qui viennent d’accoucher, conseils de planning familial, services de prévention et accompagnement.




    Les investisseurs étrangers en Roumanie – mécontents de la situation politique du pays



    La situation politique en Roumanie touche la stabilité du milieu économique, ce qui entraîne des taxes plus élevées, des salaires plus bas et décourage les investisseurs étrangers. C’est ce qu’a déclaré le secrétaire général de la Coalition pour le développement de la Roumanie, Steven van Groningen. Lequel a également souligné que la Roumanie avait besoin de stratégies sectorielles, de sorte que les changements législatifs aient lieu dans le cadre de ces stratégies, avec une analyse d’impact et un délai de mise en oeuvre raisonnable, allant de 6 à 12 mois. La coalition réunit 4 des organisations d’investisseurs les plus importantes du pays, à savoir la Chambre de commerce américaine en Roumanie, le Conseil des Investisseurs étrangers, l’Association des hommes d’affaires de Roumanie et Romanian Business Leaders. (trad.: Ioana Stancescu, Mariana Tudose)

  • La collaboration des partis au pouvoir

    La collaboration des partis au pouvoir

    Les associations politiques durables ne sont pas une tradition dans la Roumanie post-communiste. Redoutables aussi longtemps qu’elle se trouvent en opposition, les alliances et les coalitions commencent à être minées par des luttes intestines dès qu’elles arrivent au pouvoir et finissent pas se dissoudre avant la fin de leur mandat. L’orgueil des leaders, les intérêts divergents des partis, leurs incompatibilités idéologiques et doctrinaires, la compétition quand il s’agit de distribuer à leur clientèle politique les bénéfices découlant de leur position privilégiée mènent à des séparations prématurées et retentissantes.



    C’est ce qui s’est passé, dans les années ’90, avec la Convention Démocratique et avec l’Alliance « Justice et Vérité » au début des années 2000. L’actuelle Union Sociale-Libérale (USL) ne semble pas se porter très bien, elle non plus. Le PSD et le PNL se sont associés au nom de leur aversion commune envers le président de la République, Traian Băsescu, et envers les gouvernements impopulaires du Parti Démocrate Libéral se trouvant sous son influence.



    L’USL a accédé au pouvoir au printemps 2012, lorsque le leader social-démocrate Victor Ponta a été désigné premier ministre. Vers la fin de la même année, la coalition a remporté les élections parlementaires, décrochant 70% des sièges. Théoriquement, les sociaux-démocrates et les libéraux doivent gouverner ensemble jusqu’en 2016 ; pourtant, au bout d’une année au pouvoir, l’USL bat de l’aile. Le PSD soupçonne le PNL d’ententes cachées avec le PDL au niveau des administrations locales. Au niveau central, les sociaux-démocrates accusent le co-président libéral Crin Antonescu d’entretenir des relations de plus en plus cordiales avec le président Traian Băsescu.



    Excédés par les suspicions de leurs partenaires, les libéraux ont fait savoir qu’il souhaitaient amender le protocole de la coalition, pour améliorer les rapports au sein de la coalition au pouvoir. Crin Antonescu : « L’année 2013 s’est achevée sur une impression générale de dispute et il est de notre devoir de résoudre ce que nous avons à résoudre, de clarifier ce que nous avons à clarifier et de continuer, si nous pouvons, notre chemin ensemble — ce que je souhaite de tout mon cœur et je suis persuadé que c’est possible. »



    Tout en saluant cette initiative, le porte parole du PSD, Cătălin Ivan, a suggéré que le protocole amendé devait être favorable à son parti : « Le rapport entre les principaux partis de l’USL est de 2 à 1. Compte tenu de cette proportion, aussi bien au niveau local qu’au parlement, ainsi que des sondages d’opinion, je pense qu’effectivement nous pouvons réexaminer les documents sur lesquels est fondée l’USL. »



    Sceptiques, pour la plupart, quant à la longévité de la coalition au pouvoir, les analystes estiment que, quel que soit le résultat de ce réexamen du protocole et des amendements formulés, les deux partis ne seront plus ensemble d’ici la fin de l’année. De toute façon, pour les élections au Parlement Européen prévues en mai prochain, les deux partis présenteront des listes séparées ; quant aux présidentielles de novembre, bien que le candidat officiel désigné par l’USL soit le libéral Crin Antonescu, on pense que son principal contre-candidat sera le leader du PSD et actuel premier ministre Victor Ponta. (trad.: Dominique)

  • L’actualité du partenariat stratégique entre la Roumanie et la Hongrie

    L’actualité du partenariat stratégique entre la Roumanie et la Hongrie


    Le ministre hongrois des affaires étrangères, János Martonyi, qui effectue une visite officielle à Bucarest, s’est entretenu avec son homologue roumain Titus Corlăţean au sujet du stade et des priorités de la coopération au sein du Partenariat stratégique roumano-hongrois. Ainsi, ont-ils notamment évoqué les modalités concrètes visant à faire avancer les projets communs, y compris celui qui concerne la protection des minorités nationales vivant dans les deux pays. Au menu des discussions ont également figuré des thèmes d’actualité, dont la coopération entre la Roumanie et la Hongrie aux niveaux régional, européen et international.


    Le ministre roumain des affaires étrangères a regretté que certains hommes politiques traitent de manière superficielle le partenariat avec la Hongrie. Lors de la conférence conjointe marquant les 10 ans écoulés depuis la signature de la déclaration sur la coopération et le partenariat stratégique entre les deux Etats, l’officiel de Bucarest a souligné que l’on n’est pas assez reconnaissants envers les générations successives qui ont édifié les relations avec le pays voisin. Titus Corlăţean : « A mon avis, le partenariat stratégique entre la Roumanie et la Hongrie est le résultat naturel de la relation de bon voisinage et de coopération qui existe entre les deux Etats. »


    Lechef de la diplomatie de Bucarest a par ailleurs souligné que le fait d’assumer l’identité d’une minorité nationale ne doit pas violer la loi de l’Etat sur le territoire duquel elle vit.


    Son homologue hongrois a, de son coté, affirmé que les divergences existantes seront réglées par voie diplomatique et assuré que pas une force politique de Hongrie ne considère la Roumanie comme étant «son ennemi». Tout en estimant que les rapports des deux pays passent à présent par des «moments plus difficiles», János Martonyi a appelé les deux parties à faire preuve de «prudence». Selon lui, la Roumanie devrait autoriser que des symboles étrangers soient arborés sur les bâtiments publics.


    La visite à Bucarest de János Martonyi intervient après les tensions engendrées par la multiplication des déclarations officielles émanant de Budapest au sujet de l’interdiction par les autorités de Bucarest de l’exhibition sur les bâtiments publics du drapeau des Sicules. Il s’agit de l’emblème du Pays des Sicules, qui regroupe trois comtés du centre de la Roumanie à population majoritaire hongroise. Les autorités hongroises ont récemment montré leur soutien à cette minorité ethnique de Roumanie en hissant cette bannière sur l’édifice du Parlement de Budapest.