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  • A la Une de la presse roumaine – 22.03.2018

    A la Une de la presse roumaine – 22.03.2018

    La numérisation de l’économie mettra en danger 60% des emplois de Roumanie. Le plus grand nombre de femmes qui travaillent dans le domaine de la technologie est à retrouver en Roumanie, en Bulgarie et en Australie. De même, la Roumanie est un des Etats-membres où les employés reçoivent leurs salaires « au gri ». Et c’est en Roumanie que le terrain arable coûte le moins cher. Enfin, un train privé qui relie Timisoara et Bucarest crée la surprise en offrant des conditions de luxe à de tarifs plus accessibles.



  • 20.04.2016

    20.04.2016

    Corruption – Le Parquet général a déclenché des poursuites pénales contre lex-président roumain, Traian Băsescu, pour blanchiment dargent à caractère continu. Il sagirait de plusieurs transactions avec des terrains dans la région bucarestoise, les faits remontant au début des années 2000, lorsque Traian Băsescu était maire général de la capitale. En 2000 précisément, il a acheté un terrain à un prix largement sous-évalué, quil a vendu ultérieurement pour un montant important. Sur son profil Facebook, lex-chef de lEtat a confirmé quil était suspecté de blanchiment dargent par le Parquet général, tout en rappelant que les juges avaient décidé, en 2012, du non-lieu à poursuivre dans cette affaire. Celle-ci a pourtant été remise sur le tapis en 2015.



    Investissements – La Bourse de Bucarest ainsi que des sociétés de courtage font du lobby pour la Roumanie en tant que destination dinvestissements à loccasion de limportante réunion annuelle spécialisée, qui se tient à New York. Les acteurs roumains du secteur entendent mieux faire connaître le marché national des capitaux et dattirer de nouveaux flux de capitaux vers léconomie locale. 45 représentants de 31 fonds dinvestissement administrant près de 1.100 milliards de dollars participent à la conférence de New York. Une quinzaine de compagnies roumaines cotées en bourse ont eu lopportunité de les rencontrer en face à face.



    Presse – En 2015, la liberté de la presse sest détériorée partout sur la planète, mais notamment dans les pays des deux continents américains, qui, pour la première fois, surclassent lAfrique, apprend-on du rapport annuel de lorganisation “Reporters sans frontières”. Dans ce classement, la Roumanie monte sur la 49e place, après avoir occupé la 52e, en 2014. Elle arrive derrière la Mauritanie, mais devance les îles Comores. La hiérarchie de la liberté de la presse est menée par la Finlande, les Pays-Bas et la Norvège, tandis quau pôle oppose, nous retrouvons le Turkmenistan, la Corée du Nord et lErythrée. Reporters sans frontières publie se classement de la presse libre depuis 2002. Il prend en compte 180 pays, ordonnés selon plusieurs indicateurs – pluralisme et indépendance des médias, climat général, autocensure, cadre légal, transparence, infrastructure, abus subis par les organes de presse et les journalistes.



    Dettes – La Roumanie pourrait se voir exclure, cette année, de lEurovision de la chanson si elle ne verse pas durgence au moins 9 millions deuros de dettes envers lUnion européenne de radio-télévision (UER), organisatrice de la célèbre compétition. La Télévision publique roumaine (TVR) se trouve actuellement au bord de la faillite, après avoir accumulé depuis 2011 des dettes se chiffrant à 15 millions deuros envers lorganisme. La direction de la compagnie a récemment fait savoir que les Roumains pourraient être privés de regarder dautres compétitions importantes aussi, tels le Championnat européen de football, accueilli par la France, ou encore les Jeux Olympiques de Rio, à cause des dettes et du sous-financement de la TVR. Aux termes de son rapport dactivité pour 2015, le bouquet des chaînes publiques de télévision a enregistré des pertes de plus de 5 milliards deuros. Cette année, à lEurovision de la chanson, la Roumanie devrait être représentée par Ovidiu Anton et sa création “Moment de silence”. Les phases finales de ce concours se tiendront à Stockholm du 10 au 14 mai.



    Ukraine – Le président ukrainien, Petro Porochenko, se rend jeudi en Roumanie pour une visite officielle, dominée par des entretiens avec son homologue roumain, Klaus Iohannis, et le premier ministre Dacian Cioloş. En février dernier, les deux chefs dEtat sétaient rencontrés, à Munich, en marge de la Conférence internationale pour la sécurité. Ils avaient alors souligné la nécessité de dynamiser la mise en œuvre des projets communs en cours. La dernière réunion au sommet des deux présidents a été organisée le 17 mars 2015, lorsque Klaus Iohannis est allé à Kiev, alors que les deux pays voisins tentent de renforcer leur coopération sur la toile de fond de la crise qui a secoué lUkraine, ces dernières années.



    Justice – A Bucarest, le ministre espagnol de la Justice, Rafael Catala Polo, a rencontré ce mercredi son homologue roumaine, Raluca Prună. Ils ont évoqué les manières de rendre plus efficients les systèmes judiciaires des deux pays, lorganisation des cours de justice ainsi que lamélioration de linfrastructure pénitentiaire. Mardi le responsable espagnol sest entretenu avec le chef de la diplomatie roumaine, Lazăr Comănescu, des solutions envisageables pour les Roumains dEspagne souhaitant acquérir la double nationalité, ainsi que des démarches à accomplir afin que lEglise orthodoxe roumaine bénéficie des facilités accordées par Madrid aux autres confessions. En outre, les deux hommes se sont penchés sur le projet commun visant à mettre en place un Tribunal international pour le terrorisme. Notons quune importante communauté roumaine vit sur le territoire espagnol. Celle-ci compte près dun million de personnes, ce qui fait delle le groupe dorigine étrangère le plus important dEspagne.



    Défense – En marge du Conseil Affaires étrangères de lUE, les ministres roumain, bulgare et grec de la Défense ont convenu de renforcer la coopération de leurs pays en la matière. Ils ont notamment discuté de limpact de la crise migratoire sur les pays de lEurope du sud-est et leurs infrastructures sécuritaires. Des actions communes face au flux de réfugiés sont également envisagées, ont encore fait savoir les responsables roumain, bulgare et grec de la Défense.

  • La terre arable – investissement profitable

    La terre arable – investissement profitable

    Depuis le 1-er janvier 2014 la Roumanie accorde aux citoyens étrangers le droit d’acheter directement des terrains agricoles. Avant cette date, les étrangers ne pouvaient faire des acquisitions de terrains agricoles que s’ils inscrivaient une firme roumaine. Les spécialistes avertissent que les acquisitions de terrains agricoles augmenteront et qu’un strict contrôle est nécessaire de la part de l’Etat. Pendant 14 ans seulement, on a acheté en Roumanie 3 millions dhectares de terrain fertile ce qui veut dire un tiers des terrains arables à l’échelon national possédés désormais par des Italiens, des Allemands, des Danois, des Anglais, des Norvégiens, des Hollandais, des Hongrois et des Libanais. Officiellement, les compagnies à capital étranger ont d’ores et déjà acheté 1 million dhectares de terrain arable et s’occupent en métayage des travaux sur d’autres deux millions.



    Laurentiu Baciu, président de LAPAR (Ligue des Producteurs Agricoles Roumains) dit que les étrangers cultivent le terrain dans notre pays profitant de la terre fertile, du petit prix par hectare et de la main d’œuvre peu chère mais vendent la récolte dans leurs pays d’origine. Le blé roumain y est transformé par des spécialistes ou utilisé comme fourrage pour animaux qui, ensuite, sont importés en Roumanie et vendus à des consommateurs roumains à des prix sensiblement plus grands que ceux possibles si la transformation était faite en Roumanie.



    Laurentiu Baciu: “Nous devons partir d’une réalité que nous devons d’abord accepter. Nous avons une agriculture privée depuis 20 ans. Ceux de l’extérieur viennent de l’histoire. Nous entamons les premiers pas dans l’exploitation agricole, dans leur modernisation pour pratiquer une agriculture performante. Les sources financières sont ce qu’elles sont. Les banques de Roumanie nous appliquent un certain taux d’intérêt et avec les firmes mères de leurs pays respectifs on pratique un autre niveau d’intérêt, justement où nous trouvons ces acheteurs. Ils bénéficient des taux d’intérêt préférentiels de 1-2 % pour l’achat des terrains dans l’Europe de l’Est et de facilités des gouvernements des pays respectifs. Chez nous, c’est différent. Il y a des superficies dont nous savons qu’elles n’appartiennent pratiquement à personne. Lors de la réforme de 1991 on a remis la terre aux anciens propriétaires sans leur demander s’ils en ont ou pas besoin, s’ils ont la possibilité de travailler cette terre et maintenant ils se trouvent dans la situation de se débarrasser de ces terrains en les vendant au premier acheteur. Dans d’autres pays, les prix des terrains agricoles sont 4-5 fois plus grands qu’en Roumanie car , si chez nous , on parle de 2,5 milliers d’euros par hectare en moyenne, en Belgique ce prix est de 28-30 milliers d’euros par hectare, en France 20 à 25 milliers. C’est la raison pour laquelle ils se bousculent à acheter des terrains en Roumanie. »



    La plupart des investisseurs étrangers sont entré en possession des terrains fertiles de Càlàrasi, de Ialomita ou de Banat. Les Italiens ont acheté les superficies les plus étendues, plus de 250 milliers dhectares, les plus nombreuses situés dans l’ouest du pays. On cherche, en général, des terrains compacts et productifs. La réticence des propriétaires des terrains, des paysans de vendre leurs petits lots de terrain hérités de leurs parents fait que les prix des terrains arables montent constamment et sûrement. Par exemple, dans la commune Intorsura du département de Dolj le prix du terrain arable a augmenté de 600 euros, il y a quelques années, à 1500 euros dans les zones plus pauvres et jusqu’à 2000-3000 euros dans les zones de terrain hautement productif.



    Les maires exhortent les gens à ne pas vendre leurs terres pour ne pas se priver du pain quotidien. Constantin Camen, maire de la commune de Intorsura confirme : “Les investisseurs étrangers sont venus et j’ai dit aux gens de ne pas vendre leurs terrains maintenant car il vont le regretter plus tard. Le prix des terrains va augmenter, seuls ceux qui ont des problèmes graves vendent. »



    Dumitru Dobrescu, édile de Lipovu, à son tour, exhorte les gens du village à ne pas vendre : “C’est un Italien qui a acheté ici à Lipovu 650 hectares. Il y a des associations telles CERVINA qui possède quelques 246 hectares en métayage, il y a encore trois autres sociétés d’environs 100 hectares. La société CERVINA a élevé le prix cette année jusqu’à 6000 lei tandis qu’il y a deux ans celui-ci n’était que de 2500 lei mais ils l’ont accru pour acheter le plus possible de terrains. Et c’est dommage que les gens vendent tout le terrain et ce pays restera dépourvue de terrain agricole. »



    Les terrains agricoles de Moldavie et de Transylvanie de nord-est sont moins chers mais trop morcelés pour qu’un grand investisseur puisse acheter des superficies étendues. C’est, peut-être, la raison pour laquelle dans la zone de Sàlaj, par exemple, il n’y a pas de grandes exploitations agricoles et les plus grands fermiers sont les étrangers qui dans les années ’90 avaient acheté des superficies étendues. Nous apprenons de maire Vasile Lazàr de la commune de Màieriste du département de Sàlaj quelle est la situation de cette zone : “C’est une firme roumaine qui a pour actionnaire un citoyen italien qui a acquis en quelques années une certaine superficie de terrain. C’est une société agricole qui travaille la terre et a, aussi, pris en métayage, d’autres terrains des habitants de notre commune. Il s’agit de quelques 500 hectares dont 100 hectares ont été achetés ce dernier temps, le prix offert étant de quelques 80 lei, 100 lei par aire, ce qui veut dire 8000-10000 lei par hectare (jusqu’à 2500 euros).”



    A partir de ce mois , les terrains agricoles seront vendus selon de nouvelles règles. Ainsi, il y a un total changement de la manière dont un Roumain peut vendre son terrain. Toute annonce doit se faire prioritairement à la mairie et la transaction ne peur se faire à moins d’un délai d’un mois. Le vendeur doit également préciser le prix et la mairie doit afficher ce papier au tableau des avis et notifier les co-propriétaires et les personnes apparentées, les métayers, les voisins et l’Etat. Tous ceux-ci ont prioritairement le droit de préemption pour acheter le terrain en question. La Roumanie détient quelques 14 millions dhectares de terrain agricole dont 10 millions de terrain arable. (trad.: Costion Grigore)

  • 16.04.2014 (mise à jour)

    16.04.2014 (mise à jour)

    Développement — Les pays du groupe de Visegrad, rejoints par la Roumanie et la Bulgarie, ont convenu de mettre en place une stratégie commune visant à promouvoir des projets de développement et à mieux défendre leurs intérêts au sein de l’UE. Lors d’une réunion à Budapest, les ministres du développement de la Hongrie, de la Pologne, de la République tchèque, de la Slovaquie, de la Roumanie et de la Bulgarie ont fait savoir que cette stratégie devrait mener à terme à une mise à niveau des six pays tout en améliorant la compétitivité dans la région. Rappelons-le, le groupe de Visegrad a été créé en 1991 et il est censé renforcer la coopération entre les pays participants et accélérer leur intégration européenne.



    Finances — Pour subvenir à ses besoins, la Roumanie s’est assurée les fonds lui étant nécessaires jusqu’à la fin de cette année, sur les marchés internationaux et à des taux d’intérêt très intéressants, se mettant à l’abri des éventuels effets négatifs de l’instabilité politique provoquée par la situation en Ukraine, a annoncé le premier ministre Victor Ponta. La Roumanie a emprunté mardi un milliard 250 millions d’euros sur les marchés internationaux, grâce à une émission d’euro-obligations sur 10 ans, pour 3,75% de taux d’intérêt annuels. A la mi-janvier, la Roumanie avait attiré deux autres milliards de dollars par des émissions d’obligations sur 10 et respectivement sur 30 ans, à des taux d’intérêt de 5,02% et de 6,25%.



    Séparatisme — Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, a demandé à la présidence de l’OSCE de s’impliquer « d’urgence » après que le parlement de Transnistrie eut demandé mercredi a la Russie et aux Nations unies de reconnaître lindépendance et ensuite le rattachement à la Fédération de Russie de ce territoire, qui compte officiellement 500.000 habitants et ou sont stationnés environ 1.500 soldats russes. Le responsable roumain a annoncé que Bucarest appuie, en ce sens, la position du gouvernement de la République de Moldavie qui a qualifié cette décision de « provocation directe » à l’adresse de l’intégrité territoriale de cet ex-pays soviétique. La décision du législatif de Tiraspol est contraire au principe fondamental de réglementation par des moyens politiques du problème transnistrien, dans le format 5+2, regroupant, la République de Moldavie, la Fédération de Russie, l’Ukraine, l’OSCE, l’UE et les Etats-Unis. Une délégation de cette région doit d’ailleurs se rendre jeudi à Moscou pour remettre au président du Parlement russe cette demande de reconnaissance et de rattachement. Une sollicitation similaire a été envoyée aussi à l’UE.



    e-VIZA — Le ministère roumain des Affaires étrangères a lancé mercredi le portail e-VIZA, dédié aux ressortissants étrangers souhaitant obtenir un visa d’entrée en Roumanie, un projet financé par le Fonds social européen. Les ressortissants des pays ayant besoin d’un tel document pour voyager en Roumanie pourront, ainsi le décrocher en utilisant Internet, ce qui raccourcit substantiellement les temps d’attente et de traitement des informations. Le portail sera opérationnel à compter du 17 avril.



    Enquête — Le Parquet de la Haute Cour de cassation et de justice a entamé une enquête pénale pour conflit d’intérêts, abus de fonction, faux et usage de faux dans les documents officiels dans une affaire visant un terrain acheté par une des filles du président de la République, Traian Basescu. Une commission parlementaire avait enquêté, à son tour, en janvier, la légalité de cet achat, après que Ioana Basescu est entrée en possession d’un terrain agricole dans la commune de Nana (département de Calarasi, dans le sud-est de la Roumanie). Mardi, le chef de l’Etat avait estimé que la création de cette commission était abusive, ajoutant que ce n’était pas au Parlement d’analyser des transactions privées, telle celle faite par sa fille.



    Décès — Nina Cassian, une des poètes roumaines les plus importantes du 20e siècle, est décédée mardi à New York, à l’âge de 89 ans. Avec une activité multidisciplinaire, allant de la création littéraire en vers ou en prose à la traduction ou à la composition de lieder ou de musique de chambre. En 1985, suite à un conflit avec le régime de Nicolae Ceausescu provoqué par ses vues anticommunistes, elle fuit la Roumanie et s’installe à New York. Son appartement de Bucarest est confisqué par l’Etat et ses livres sont interdits jusqu’à la révolution de 1989. Le président roumain, Traian Basescu, et le premier ministre, Victor Ponta, ont envoyé des messages de condoléances, à cette occasion.

  • La semaine du 03 au 08 mars 2014

    La semaine du 03 au 08 mars 2014

    Nouveau gouvernement à Bucarest


    La Roumanie a depuis mercredi un nouveau gouvernement. Ennemis déclarés, le président Traian Băsescu et le premier ministre social-démocrate Victor Ponta sont arrivés à un accord mettant fin à l’instabilité politique qui régnait dans le pays depuis des semaines. Le chef de l’Etat a accepté de signer les décrets de nomination des nouveaux ministres proposés par Victor Ponta.


    En contrepartie, le premier ministre a transmis au Parlement un nouveau programme du gouvernement, mis à jour suite à la cooptation au sein du cabinet de l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie à la place des libéraux qui se sont retirés de l’ancienne Union Sociale Libérale. Pour prouver que l’USL n’existait plus, le leader libéral Crin Antonescu a présenté sa démission de sa fonction de président du Sénat. A l’heure actuelle, le 3e cabinet dirigé par Victor Ponta est formé de représentants du Parti Social-Démocrate, de l’UDMR, du Parti Conservateur et de l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie. Les nouveaux ministres ont prêté serment devant le président Traian Băsescu.


    Suite à la cérémonie, Victor Ponta déclarait: « Ne vous faites pas d’illusions, nous n’avons pas fait la paix, et, à mon avis, il n’y aura pas de paix avant décembre, lorsque nous aurons un président arbitre et non pas un président joueur ».


    Selon le premier ministre, Traian Băsescu a été forcé d’accepter ce nouveau cabinet par la réalité de la région, notamment par le fait que l’UE et l’OTAN ont besoin d’une Roumanie stable, démocratique et sérieuse dans un moment très difficile, celui de la crise en Ukraine.





    La Roumanie et la crise d’Ukraine


    La Roumanie participera par des experts à la mission de l’OSCE en Ukraine. En plus, elle pourrait prendre part à un format de négociations pour solutionner les tensions russo-ukrainiennes, si sa création est décidée — a déclaré le président Traian Băsescu dans le contexte de sa participation au sommet européen convoqué d’urgence jeudi, à Bruxelles: « Nous avons plus de 400.000 citoyens ukrainiens locuteurs de roumain, ce qui nous situe en seconde position, après la minorité russe, pour ce qui est de l’intérêt pour ce qui se passe avec les minorités sur le territoire ukrainien. La Roumanie est le membre de l’Union européenne le plus proche de la Crimée, la distance n’est que de 160 miles marins, ce qui, pour un des 400 bâtiments de la Flotte de la Fédération de Russie de Sébastopol, équivaut à 10 h de navigation pour rejoindre les frontières de la Roumanie. La Roumanie est à 100 km d’un autre conflit gelé, celui de Transnistrie. »


    Le ministre des Affaires étrangères Titus Corlăţean se trouvera lundi, le 10 mars, en Ukraine. Il discutera avec les autorités de Kiev aussi de l’abrogation de la loi sur les langues régionales et minoritaires. Bucarest demande le retour à la législation qui assurait l’utilisation des langues des minorités nationales, y compris sous forme de langues régionales, nécessaire à la préservation de l’identité roumaine.





    Succès de l’industrie automobile roumaine


    Malgré la crise économique, les ventes des usines Dacia groupe Renault de Pitesti, dans le sud de la Roumanie, vont bon train. La marque roumaine avait enregistré en janvier l’avance la plus significative de toute l’Union européenne. En 2013, plus de 294 mille véhicules portant le badge Dacia ont été immatriculés dans les 28 pays de l’UE, soit une progression de 22,8% par rapport à 2012. Ces résultats devraient réjouir les salariés des usines Dacia. Et pourtant, ceux-ci ont protesté contre la politique des autorités en matière d’infrastructure. Ils sont mécontents des retards enregistrés dans la construction de l’autoroute Pitesti-Sibiu, qui devrait relier le sud et le centre du pays.


    Explications avec le leader syndical Dumitru Costin : « Si le financement du secteur d’autoroute Pitesti — Sibiu est remis à 2020, il est clair que prochainement il faudra se préparer pour le chômage et pour la suppression d’emplois dans l’industrie automobile et des composantes automobile de Roumanie. Si c’est ça ce que le gouvernement souhaite, il faut qu’ils nous le disent franchement. »


    Projet prioritaire aux yeux de l’UE, l’autoroute Pitesti-Sibiu est très utile au groupe Renault, puisqu’elle réduira les coûts du transport des véhicules et de l’approvisionnement en pièces détachées.





    Le foot roumain, sous la loupe


    La sélection nationale de foot de Roumanie a fait match nul cette semaine dans un amical contre l’Argentine. Les passionnés du foot ont été heureux de voir jouer sur l’Arène nationale de Bucarest le célèbre attaquant de Barcelone Lionel Messi, qui a remporté quatre Ballons d’or.


    Ce match amical appelé « de luxe » par la presse roumaine s’est déroulé en même temps que les élections pour la fonction de président de la Fédération roumaine de football. Le gagnant a été le moins connu des cinq candidats : Razvan Burleanu (29 ans), diplômé et docteur en Sciences politiques. Ces deux dernières années, il avait dirigé la Fédération roumaine de mini-football.


    Le grand favori du scrutin, l’ancien international Gheorghe Popescu, a été condamné mardi à trois années de prison ferme pour des infractions économiques, relatives au transfert de plusieurs joueurs roumains de foot. Au total sept lourds du foot roumain ont été condamnés pour escroquerie, blanchiment d’argent et évasion fiscale dans ce dossier ouvert il y a six ans.






    Libéralisation du marché foncier


    Le président Traian Băsescu a promulgué cette semaine la Loi des terrains agricoles, qui simplifie les procédures de vente aux citoyens et aux personnes morales provenant d’un Etat membre de l’UE. Aux termes du Traité d’adhésion à l’UE, la Roumanie s’était engagée à libéraliser son marché foncier à compter du 1er janvier 2014, afin de permettre aux personnes physiques de l’étranger, notamment de la communauté européenne, d’acheter sans restrictions des terrains agricoles roumains. Avec 14 millions d’hectares évalués à des prix beaucoup plus bas que dans d’autres Etats membres, la Roumanie s’avère un espace attrayant pour les étrangers qui souhaitent y détenir des terrains agricoles. (trad.: Valentina Beleavski, Ligia Mihaiescu, Alexandru Diaconescu)

  • La semaine du 17 au 22 février 2014

    La semaine du 17 au 22 février 2014

    Les tensions persistent au sein de l’USL



    Y aurait-il encore quelqu’un qui croie toujours en l’avenir de l’USL, l’alliance de centre-gauche au pouvoir en Roumanie, après la crise au sein de l’Union, crise qui semble aller s’accentuant au jour le jour? Les leaders de l’USL, à savoir le premier ministre social-démocrate Victor Ponta et le président du Sénat et chef de file des libéraux Crin Antonescu vont tenter, la semaine prochaine, de sauver la situation et de trouver une solution au blocage politique qui dure depuis plus de deux semaines déjà.



    Les profondes tensions qui minent cette alliance, de plus en plus fragile, ont été engendrées par les divergences de vues à l’égard d’une nouvelle structure du cabinet Ponta. Les libéraux accusent les sociaux-démocrates de vouloir renoncer au gouvernement légitime de l’USL, qui a remporté les élections de 2012. Le chef des libéraux, Crin Antonescu, a déclaré que son homologue social-démocrate, le premier ministre Victor Ponta, tentait de construire, aux côtés des autres formations politiques au pouvoir, le PC et l’UNPR, un cabinet de l’Union Sociale – Démocrate (USD), alliance au sein de laquelle ces partis viennent de se réunir. Pour sa part, Ponta affirme souhaiter maintenir la formule de l’USL, tout en estimant qu’il a déjà fait pas mal de concessions aux libéraux.



    Des sanctions contre le régime de Kiev



    La communauté internationale se dit de plus en plus préoccupée par les dernières évolutions en Ukraine. Réunis à Bruxelles, les ministres européens des Affaires Etrangères ont adopté une série de sanctions à l’encontre du régime de Kiev. Ils ont ainsi décidé de priver de visas les officiels ukrainiens et de geler leurs avoirs. La Roumanie, par la voix de son chef de la diplomatie, Titus Corlatean, a condamné les violences de ce pays, soldées par des morts et des blessés aussi bien dans les rangs des protestataires que dans ceux des forces de l’ordre. Par ailleurs, le président roumain, Traian Basescu a appelé, une fois de plus, son homologue ukrainien, Viktor Ianoukovitch, à ne pas impliquer l’armée dans la répression des manifestations de la rue. Et lui d’ajouter que l’Europe tout entière risque d’être affectée par la déstabilisation en Ukraine.




    La loi des terrains agricoles adoptée par les députés roumains



    Après avoir accepté plusieurs amendements formulés par le chef de l’Etat, les députés roumains ont finalement adopté cette semaine la Loi des terrains agricoles. Au terme de ce document, la loi roumaine consentira à l’achat de terrains agricoles en Roumanie par des Européens, tout en respectant la condition de réciprocité. De l’avis du ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, la loi simplifie les procédures de vente des terrains extra-muros, en encourageant ceux qui souhaitent faire vraiment de l’agriculture. Parmi les principales modifications de la loi, notons celle obligeant les propriétaires de ces terrains qui souhaitent les mettre en vente à annoncer la mairie et à attendre la liste des personnes ayant le droit de préemption.



    Le plus grand assureur de Roumanie – Astra – placé sous administration spéciale



    L’Autorité de Surveillance Financière a placé sous administration spéciale le plus grand assureur du marché roumain – Astra. La mesure a été adoptée après qu’un contrôle eut mis en évidence plusieurs irrégularités dans la gestion des fonds. A titre d’exemple: en cas de séisme puissant, Astra ne pourra pas dédommager ses clients, puisque, dans les contrats, elle a sous-estimé les dégâts. La situation est d’autant plus grave que le nombre d’assurés d’Astra s’élève à quelque trois millions de personnes, dont plus de deux millions ont signé des contrats d’assurance-maison.




    La liste des médicaments remboursables doit entrer en vigueur le 1er avril prochain en même temps avec le paquet de base de services médicaux



    Le Ministère roumain de la Santé a lancé la nouvelle liste de médicaments remboursables et gratuits qui fera l’objet d’un débat public. Après 6 ans sans modification aucune, la liste, dont l’entrée en vigueur est prévue au premier avril prochain, s’est vu enrichir de 130 médicaments nouveaux ou dont la recommandation thérapeutique à été élargie à d’autres maladies. La liste des médicaments remboursables entrera en vigueur en même temps que le paquet de base de services médicaux. Celui-ci s’adresse uniquement aux personnes bénéficiant d’une assurance maladie, alors que le paquet minimum concerne les seuls non-assurés. Ce dernier comprend services d’urgence, dépistage de certaines maladies, surveillance de la grossesse et suivi des femmes qui viennent d’accoucher, conseils de planning familial, services de prévention et accompagnement.




    Les investisseurs étrangers en Roumanie – mécontents de la situation politique du pays



    La situation politique en Roumanie touche la stabilité du milieu économique, ce qui entraîne des taxes plus élevées, des salaires plus bas et décourage les investisseurs étrangers. C’est ce qu’a déclaré le secrétaire général de la Coalition pour le développement de la Roumanie, Steven van Groningen. Lequel a également souligné que la Roumanie avait besoin de stratégies sectorielles, de sorte que les changements législatifs aient lieu dans le cadre de ces stratégies, avec une analyse d’impact et un délai de mise en oeuvre raisonnable, allant de 6 à 12 mois. La coalition réunit 4 des organisations d’investisseurs les plus importantes du pays, à savoir la Chambre de commerce américaine en Roumanie, le Conseil des Investisseurs étrangers, l’Association des hommes d’affaires de Roumanie et Romanian Business Leaders. (trad.: Ioana Stancescu, Mariana Tudose)

  • La semaine du 13 au 18 janvier 2014

    La semaine du 13 au 18 janvier 2014

    Rencontre entre les présidents roumain, Traian Basescu, et respectivement du Conseil européen, Herman van Rompuy



    La Roumanie se propose de devenir membre de lespace Schengen avant la fin de cette année, a fait savoir le président de la Roumanie, Traian Băsescu, lors dune réunion à Bruxelles avec le président du Conseil européen, Herman van Rompuy. Par le fonctionnement correct de ses institutions, Bucarest garantit le respect de lEtat de droit, a encore précisé le chef de lEtat roumain. Et lui de solliciter, en ce sens, que le prochain rapport du Mécanisme de coopération et de vérification pour la justice constate de manière objective lévolution positive des institutions roumaines, qui ont prouvé, à plusieurs reprises, leurs capacités à stopper les dérapages du politique. En outre, le président Traian Basescu a exprimé son mécontentement à légard de labandon du projet Nabucco, qui aurait diminué la dépendance énergétique de lUE par rapport à la Fédération russe.




    Le Parlement européen discute de la libre circulation des ressortissants communautaires



    Le législatif communautaire sest penché cette semaine sur la libre circulation des Européens, sur la toile de fonds de la levée des restrictions imposées aux Roumains et aux Bulgares sur le marché européen de lemploi. La libre circulation est un des piliers fondamentaux de la construction européenne et elle ne saurait être interdite – a souligné la commissaire à la Justice, Viviane Reding, en présentant aux eurodéputés le point de vue de la Commission. Dans la résolution adoptée à la fin du débat, le Parlement européen a contesté “avec vigueur la position adoptée par certains dirigeants européens, qui demandent que la libre circulation des citoyens soit modifiée et restreinte”. Il appelle également les Etats membres à ne pas discriminer les travailleurs mobiles de l’UE et à utiliser les fonds structurels afin de promouvoir l’insertion sociale, tout en rappelant que les 28 ont eu suffisamment de temps à leur disposition pour adapter leurs systèmes de sécurité sociale à la réalité de la libre circulation de la main dœuvre. Depuis le 1er janvier, Roumains et Bulgares peuvent travailler librement dans lensemble de lUnion européenne, ce qui a alimenté des craintes liées à une déferlante dimmigrants dans certains Etats membres, des inquiétudes qui se sont avérées injustifiées, par la suite.




    Les changements apportés au Code pénal sont inconstitutionnels



    La Cour constitutionnelle de la Roumanie a décidé ce mercredi que les modifications apportées par les députés, le mois dernier, au Code pénal, étaient inconstitutionnelles. La Cour a ainsi répondu aux saisines de la Haute cour de cassation et de justice et du principal parti d’opposition, le Parti démocrate-libéral (PDL). La Haute cour avait considéré les modifications incompatibles avec le fonctionnement de l’Etat de droit. A son tour, le PDL avait contesté le fait que le chef de l’Etat, les parlementaires et les professions libérales ne faisaient plus partie des fonctionnaires publics, donc ils ne pouvaient pas être enquêtés ni punis pour des faits assimilés à la corruption — l’abus de fonctions, corruption passive ou trafic d’influence — ou pour conflit d’intérêts. Le chef de l’Etat, Traian Băsescu, les principales institutions judiciaires, le Parquet national anticorruption, le Conseil supérieur de la magistrature et l’Agence nationale d’intégrité, comme certaines ambassades occidentales, ont fermement réagi après l’adoption des modifications. Ultérieurement, l’alliance au pouvoir – lUnion sociale-libérale – a annoncé qu’elle souhaitait rediscuter le Code pénal.




    L’Exécutif de Bucarest modifie la loi sur la vente des terrains agricoles



    Le gouvernement roumain va modifier la loi sur les ventes de terrains agricoles, suite à la demande du président de la République, Traian Băsescu, relative au réexamen du texte législatif. Dans sa nouvelle forme, l’acte normatif en question prévoit entre autres que le terrain ne saurait être vendu à un prix plus bas que celui de l’offre et que l’aliénation des superficies excédants les 30 hectares doit être approuvée par un organisme créé expressément. Par ailleurs, la vente d’un terrain sera annulée si la transaction est faite à un meilleur prix ou dans des conditions plus avantageuses que celles présentées par l’offre de vente. Pour plus de clarté, le titre du texte sera lui aussi changé. Il va renvoyer aux terrains situés intra muros et préciser que les conditions de vente établies s’appliquent aussi bien aux personnes physiques qu’aux personnes morales




    En Roumanie, les élections européennes seront organisées conjointement avec le référendum pour la modification de la Constitution



    L’USL a présenté son plan d’action politique pour 2014. Il vise entre autres la tenue simultanée du référendum sur la modification de la Constitution et des élections pour le Parlement européen, vers la fin du mois de mai. Le référendum devrait durer deux jours, afin d’assurer le taux de participation nécessaire pour la validation, vu que le taux requis ne doit pas être inférieur à 50% du nombre des électeurs figurant sur les listes électorales. Alors que le premier ministre social-démocrate Victor Ponta et le libéral Crin Antonescu, co-présidents de l’USL, la coalition au pouvoir, affirment que cette fusion ne prête pas à confusion, l’opposition démocrate-libérale et les représentants de la minorité ethnique hongroise soutiennent le contraire. Les leaders de l’USL ont également décidé d’organiser des présidentielles début novembre, 45 jours avant la fin du mandat du président en exercice, Traian Băsescu.




    La Fête de la culture nationale a été marquée aussi bien dans le pays qu’à l’étranger


    Depuis 2011, au 15 janvier, date de naissance du poète national Mihai Eminescu, les Roumains marquent également la Fête de la culture nationale. L’événement a été célébré dans le pays comme à l’étranger, par de nombreuses manifestations avec la participation de personnalités de marque de la vie culturelle et artistique. Parmi celles organisées sous le patronage de l’Institut Culturel Roumain, notons un spectacle de théâtre à Berlin, l’exposition «Excelsior — peintres contemporains roumains” à Budapest, le récital de poésies d’Eminescu donné à Prague par le comédien Emil Boroghină, la présentation à Stokcholm par Gabriela Melinescu de plusieurs volumes de poèmes roumains traduit en suédois et le récital de la joueuse de flûte de Pan, Dana Dragomir et puis, à Londres, le récital extraordinaire de poésie du comédien Constantin Chiriac, suivi par la projection du film «Quelque part à Palilula» du réalisateur roumain Silviu Purcărete. (trad.: Mariana Tudose, Andrei Popov)

  • Transaction des terrains en Roumanie

    Transaction des terrains en Roumanie

    La Roumanie est attrayante pour les investisseurs étrangers qui veulent acquérir des terrains. Le territoire du pays compte plus de 14 millions de hectares de terrains agricoles qui , transformés en argent, voudrait dire un total d’au moins 26 milliards d’euros. Par différence d’autres Etats européens, le prix de la terre continue d’être assez bas en Roumanie. Aux termes du Traité d’Adhésion de notre pays à l’UE, à partir du début de cette année les citoyens de l’Union peuvent acheter du terrain agricole en Roumanie sans aucune restriction. Et puisqu’un cadre législatif était nécessaire, le Gouvernement a rédigé une loi de la vente des terrains qui a été, pourtant, rejetée par le président Traian Bàsescu il y a une semaine.



    Dans de telles circonstances, l’Exécutif propose une nouvelle forme de ce texte normatif stipulant, entre autres, que le terrain ne peut être vendu à un prix inférieur à l’offre et que la vente des superficies excédant les 30 hectares doit être soumise à l’avis d’une direction spécialement instituée. On conserve également, l’Agence des Domaines de l’Etat qui a la préemption lors d’un achat. A la suite des observations du président Traian Bàsescu, la vente est annulée si la transaction se fait à un prix meilleur ou dans des conditions plus avantageuses que celles présentées dans l’offre de vente. Au bénéfice de la précision, on modifiera, aussi, le titre de la loi, pour concerner les terrains en dehors des localités, avec un régime applicable tant aux personnes physiques qu’aux personnes morales.



    Le ministre de l’agriculture, Daniel Constantin, précise qu’il a utilisé toutes les démarches pour accélérer l’adoption de la loi par le Parlement : « C’est un sujet très important qui concerne l’intérêt national. Il est important d’adopter au plus vite possible cette loi pour que les citoyens roumains des communautés locales puissent être les premiers à avoir l’accès à l’achat de terrains agricoles de sorte à pouvoir consolider leurs exploitations. »



    La nouvelle loi de la vente des terrains agricoles suscite l’intérêt des autorités hongroises. Récemment, l’attaché aux problèmes agricoles de l’Ambassade de Hongrie à Bucarest déclarait que l’Etat hongrois préparerait un programme à travers lequel acheter des terrains agricoles au centre de la Roumanie, hypothèse qui a suscité des controverses. La réaction des officiels européens n’a pas tardé. Le commissaire européen à l’agriculture, le Roumain Dacian Ciolos, a souligné que la Roumanie ne va pas développer une politique foncière fondée sur la discrimination ethnique car elle serait tout à fait non-européenne tout en garantissant que l’Etat roumain dispose des instruments capables de maintenir le contrôle sur sa propre politique foncière, agricole et de développement rural. (trad.: Costin Grigore)

  • 13.01.2014 (mise à jour)

    13.01.2014 (mise à jour)

    Enquête – Plusieurs personnes ont été auditionnées par la commission d’enquête sur la légalité de l’achat de plusieurs terrains agricoles, dans le sud-est de la Roumanie, par la fille du président de la République Traian Basescu. La commission a été constituée en décembre dernier, suite à un vote des deux chambres du Parlement de Bucarest, afin d’enquêter les circonstances par lesquelles la fille du président roumain a acheté un terrain agricole dans le département de Calarasi. Dans la première étape des procédures, la commission entendra les représentants des institutions au sujet de l’historique de ces terrains, avant d’inviter d’autres personnes liées aux documents présentés.



    Référendum – L’Union sociale–libérale, la coalition gouvernementale de Bucarest, formée par les partis social–démocrate et national libéral a décidé d’organiser le référendum sur la modification de la Constitution en même temps que le scrutin pour le Parlement européen au mois de mai. C’est ce qu’ont annoncé les deux leaders de l’USL, le premier ministre social-démocrate Victor Ponta et le chef libéral Crin Antonescu. L’USL a également décidé d’organiser le scrutin présidentiel début novembre, 45 jours avant la fin du mandat de l’actuel chef de l’Etat. L’Union a également décidé de modifier la loi électorale et de réintroduire ainsi le vote sur des listes pour l’élection de députés roumains. Le nombre de ces derniers sera limité à 300. La réforme institutionnelle, la révision de la Constitution et la participation aux élections pour le Parlement européen avec le même programme politique figurent parmi les priorités de l’Union sociale-libérale pour 2014.



    Inflation — En Roumanie, le taux de l’inflation ne s’est chiffré quà seulement 1,55% en 2012, soit la valeur la plus réduite connue par le pays durant les 24 dernières années, a annoncé l’Institut national de la statistique, à Bucarest. Cette baisse de l’inflation est due aux niveaux performants des récoltes de l’année dernières, ayant fait baisser les prix des produits alimentaires en Roumanie. Toutefois, la Banque centrale de Bucarest met en garde contre une hausse de l’inflation dans les prochains mois, au fur et à mesure que les retombées de l’année agricole précédente vont s’estomper.



    Natalité – La natalité est en baisse en Roumanie, pays qui a enregistré le nombre de nouveau-nés le plus réduit de son histoire moderne. La baisse a commencé juste après la chute du régime communiste en 1989 et selon le directeur du Centre de recherches démographiques de l’Académie roumaine, Vasile Ghetau, cet effet était attendu après l’abrogation des décrets communistes qui imposaient des restrictions à la contraception et aux IVGs. C’est pourquoi le nombre des naissances à chuté de 370 mille à 200 mille en une seule décennie. Dans une interview accordée à Radio Roumanie, Vasile Ghetau a expliqué que les politiques censées encourager la natalité devraient être élaborées et mises en œuvre pendant les périodes d’essor économique. Leur introduction pendant des périodes de récession risque d’avoir des effets imprévisibles et nuisibles, puisqu’elles pourraient stimuler la natalité parmi les catégories de population défavorisées et qui possèdent un niveau culturel très bas.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Monica Niculescu, 60e au classement WTA, s’est qualifiée aujourd’hui au deuxième tour de l’Open d’Australie. Elle a battu l’Israélienne Shahar Peer, numéro 77 mondial, sur le score de 6 — 4, 6 — 1. Dans l’épreuve de double messieurs, l’équipe Horia Tecau/Jean–Julien Rojer (Roumanie, respectivement Pays Bas), rencontre l’équipe Teimuraz Gabachvili/Mihail Kukuchkin (Russie, respectivement Kazakhstan).

  • 10.12.2013 (mise à jour)

    10.12.2013 (mise à jour)

    Hommage — Plusieurs dizaines de milliers de Sud-africains et un nombre sans précédent de personnalités du monde entier, soit une centaine d’actuels et anciens chefs d’Etats et de gouvernement, têtes couronnées, leaders spirituels ou artistes, ont participé mardi à la cérémonie organisée en hommage à Nelson Mandela. La Roumanie y a été représentée par son premier ministre Victor Ponta, ainsi que par l’ancien chef dEtat roumain Emil Constantinescu. En marge de cet événement, le chef du cabinet de Bucarest s’est entretenu avec le président américain Barack Obama. Prix Nobel de la paix dans les années ’90 et héros de la lutte contre la ségrégation raciale, Nelson Mandela a été le premier président noir de l’histoire de l’Afrique du sud. Il est mort jeudi, à l’âge de 95 ans et sera inhumé le 15 décembre.



    Commission — Le Parlement de Bucarest a voté mardi, en séance plénière, la création d’une Commission chargée de vérifier la régularité du crédit obtenu par la fille aînée du président roumain, Traian Basescu. Le crédit d’un million d’euros a été contracté auprès de la CEC Bank, détenue par l’Etat et utilisé pour l’achat d’un terrain agricole. Les suspicions à ce sujet sont apparues suite aux déclarations du ministre des Finances, Daniel Chitoiu, selon lequel le chef de l’Etat serait intervenu auprès de lui pour que l’actuel président de la CEC Bank, Radu Ghetea, soit maintenu en fonction. L’Union des notaires de Roumanie a déjà annoncé que le contrat d’achat et de vente et celui d’hypothèque exigé par la CEC Bank étaient légaux. En parallèle, l’activité managériale de la CEC Bank est examinée par la Commission budget-finances du Sénat.



    Décentralisation – Les députés roumains ont rejeté mardi la motion simple déposée par le Parti Démocrate -Libéral et le Parti du Peuple – Dan Diaconescu (d’opposition) au sujet de la décentralisation. Les signataires de la motion soutenaient que, sous sa forme actuelle, la décentralisation risque de conférer un pouvoir absolu aux responsables locaux et favorise la clientèle politique. Ils affirmaient également que, parallèlement à la décentralisation, la Roumanie a besoin d’une réforme administrative et constitutionnelle. Le gouvernement a engagé, en novembre, sa responsabilité sur le projet de la loi de la décentralisation, qui devrait être mise en place à compter du 1 janvier 2014. Les domaines visés sont la santé, l’agriculture, l’environnement, la culture, la jeunesse, le sport et le tourisme. La décentralisation est considéré comme un premier pas avant la régionalisation administrative du pays, un des projets les plus ambitieux de la Roumanie post communiste.



    Taxes – Les alternatives avancées par la Roumanie à la majoration de 7 centimes d’euros de l’accise sur le gasoil doivent rapporter au budget autant que cette taxe, a déclaré mardi le porte-parole d’Olli Rehn, commissaire européen aux affaires économiques. L’affirmation a été faite lors des discussions menées à Bruxelles avec les officiels de la Commission européenne et du FMI par Liviu Voinea, ministre roumain délégué en charge du budget. Ces discussions ont porté sur la décision du gouvernement de Bucarest de mettre en place l’accise majorée sur l’essence et d’ajourner de trois mois l’entrée en vigueur de celle sur le gasoil. Les transporteurs roumains de marchandises sont en grève illimitée depuis lundi. Ils protestent contre la majoration de l’accise sur les carburants. Par ailleurs, le président Traian Băsescu soutient que le budget de l’Etat ne devrait pas alourdir la taxe sur le carburant.



    Financement — La Commission Européenne a accordé en 2013, à la Roumanie, plus de 2,78 milliards d’euros, une somme supérieure à celle versée durant l’exercice budgétaire 2007-2012, selon le ministre roumain des Fonds Européens, Eugen Teodorovici. Et lui de préciser que la Roumanie a enregistré depuis le début de l’année des records dans le domaine de l’absorption des fonds structurels suite au déblocage de tous les programmes opérationnels. La Roumanie enregistre à l’heure actuelle un taux d’absorption de plus de 27%.



    Langue – Le président de la Cour Constitutionnelle moldave, Alexandru Tănase, a rejetté l’idée d’un référendum sur la langue officielle en cette ex-république soviétique. Dans une interview à la Radio Free Europe, Alexandru Tanase a déclaré qu’il ne serait pas possible d’organiser une consultation populaire en marge d’un sujet purement scientifique. La semaine dernière, la Cour a décidé que le texte de la Déclaration d’Indépendance de la République de Moldova, de 1991, prévoyant que la langue officielle d’Etat est le roumain, l’emporte sur les stipulations de la Constitution adoptée en 1994 et selon laquelle la langue d’Etat est le moldave. Le syntagme « langue moldave » a été promu par le régime soviétique mais aussi par les partisans du courant moldave, après le démantèlement de l’URSS. La Roumanie s’est félicitée de cette décision de la Cour.



    Célébration — Le ministre roumain des affaires étrangères, Titus Corlăţean, a réitéré mardi l’engagement de la Roumanie à la promotion et à la protection des droits de l’homme, apprend-on dans un communiqué de la diplomatie de Bucarest. En tant que membre du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, ainsi que de certains autres organismes internationaux et régionaux, la Roumanie se joint aux efforts de la communauté internationale visant au respect des droits humains à l’échelle mondiale, a souligné le chef de la diplomatie roumaine. Chaque année est célébrée, le 10 décembre, la Journée internationale des droits de l’homme.






  • 10.12.2013

    10.12.2013

    Hommage – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, se rendra mardi en Afrique du Sud pour représenter la Roumanie aux funérailles nationales de l’ancien président, Nelson Mandela. Ponta sera accompagné par l’ex-chef d’Etat roumain, Emil Constantinescu. Cinquante-trois chefs dEtat ou de gouvernement ont confirmé leur participation aux cérémonies en hommage à Nelson Mandela. Parmi eux, les chefs dEtat américain Barack Obama, brésilienne Dilma Roussef et français François Hollande, ainsi que le Premier ministre britannique David Cameron. Prix Nobel de la paix dans les années ’90, et héros de la lutte contre la ségrégation raciale Nelson Mandela a été le premier président noir de l’histoire de l’Afrique du sud. Il est mort jeudi à l’âge de 95 ans et sera inhumé le 15 décembre.



    Commission — Le Parlement de Bucarest doit se prononcer mardi, en séance plénière, sur la création d’une Commission chargée de vérifier la régularité du crédit obtenu par la fille aînée du président roumain, Traian Basescu. Le crédit d’un million d’euros a été contracté auprès de la CEC Bank, détenue par l’Etat et utilisé pour l’achat d’un terrain agricole. Les suspicions à ce sujet sont apparues suite aux déclarations du ministre des Finances, Daniel Chitoiu, selon lequel le chef de l’Etat serait intervenu auprès de lui pour que l’actuel président de la CEC Bank, Radu Ghetea, soit maintenu en fonction. L’Union des notaires de Roumanie a déjà annoncé que le contrat d’achat et de vente et celui d’hypothèque exigé par la CEC Bank étaient légaux. En parallèle, l’activité managériale de la CEC Bank est examinée par la Commission budget-finances du Sénat.



    Décentralisation — Les députés roumains donneront mardi leur vote final sur une motion simple déposée par l’opposition au sujet de la décentralisation. Les élus de l’opposition affirment que sous sa forme actuelle, la décentralisation risque de conférer un pouvoir absolu aux soi-disant « barons locaux », les dirigeants de conseils départementaux notamment, tout en favorisant la clientèle politique. Le gouvernement a engagé en novembre sa responsabilité sur le projet de la loi de la décentralisation qui devrait être mise en place à compter du 1 janvier 2014. Les domaines visés sont la santé, l’agriculture, l’environnement, la culture, la jeunesse, le sport et le tourisme. La décentralisation est considéré comme un premier pas avant la régionalisation administrative du pays, un des projets les plus ambitieux de la Roumanie post communiste.



    Grève – Les transporteurs roumains de marchandises poursuivent aujourd’hui leur grève illimitée, pour protester contre la majoration de l’accise sur les carburants de 7 centimes d’euro par litre. Le premier ministre Victor Ponta a avancé l’idée que l’accise soit mise en place seulement pour l’essence, tandis que sur le combustible diesel soit reportée de trois mois. La proposition sera examinée demain par le ministre délégué au Budget, Liviu Voinea avec les représentants des créditeurs internationaux. D’autre part, le chef de l’Etat, Traian Basescu rejette l’idée d’une majoration des accises sur les carburants.



    Financement — La Commission Européenne a accordé en 2013, à la Roumanie, plus de 2,78 milliards d’euros, une somme supérieure à celle versée durant l’exercice budgétaire 2007-2012, selon le ministre roumain des Fonds Européens, Eugen Teodorovici. Et lui de préciser que la Roumanie a enregistré depuis le début de l’année des records dans le domaine de l’absorption des fonds structurels suite au déblocage de tous les programmes opérationnels. La Roumanie enregistre à l’heure actuelle un taux d’absorption de plus de 27%.



    Langue – Le président de la Cour Constitutionnelle moldave, Alexandru Tănase, a rejetté l’idée d’un référendum sur la langue officielle en cette ex-république soviétique. Dans une interview à la Radio Free Europe, Alexandru Tanase a déclaré qu’il ne serait pas possible d’organiser une consultation populaire en marge d’un sujet purement scientifique. La semaine dernière, la Cour a décidé que le texte de la Déclaration d’Indépendance de la République de Moldova, de 1991, prévoyant que la langue officielle d’Etat est le roumain, l’emporte sur les stipulations de la Constitution adoptée en 1994 et selon laquelle la langue d’Etat est le moldave. Le syntagme « langue moldave » a été promu par le régime soviétique mais aussi par les partisans du courant moldave, après le démantèlement de l’URSS. La Roumanie s’est félicitée de cette décision de la Cour.



    Handball — La Roumanie doit rencontrer mardi l’Allemagne au Mondial dames de handball, accueilli par la Serbie. Lundi, les joueuses roumaines ont remporté une victoire écrasante face aux Australiennes qu’elles ont battues par 32 à 13. La Roumanie se classe première au sein du groupe D qui réunit également la Hongrie, l’Allemagne et la République Tchèque. L’objectif déclaré des sportives roumaines est celui de se classer parmi les 8 premières équipes. La Roumanie est le seul pays à avoir participé à tous les tournois finaux des Championnats du monde de handball dames, depuis 1957. Toutefois, sa dernière performance date de 2005, lorsqu’elle est devenue vice-championne mondiale.

  • 06.12.2013

    06.12.2013

    Hommage – La Roumanie s’est jointe à la communauté internationale qui a transmis des condoléances aux autorités sud-africaines après le décès, jeudi soir, du héros de la lutte anti-apartheid Nelson Mandela. Le président Traian Bàsescu a évoqué une personnalité exceptionnelle qui a contribué de manière déterminante à l’édification d’une nouvelle vision sur la dignité humaine tandis que le premier ministre Victor Ponta a transmis au peuple sud-africain toute sa compassion. La diplomatie de Bucarest a mis en évidence à son tour que « la grand disparu » représente un exemple exceptionnel de lutte contre la racisme et l’intolérance. Nelson Mandela est mort à l’âge de 95 ans à son domicile de Johannesburg. Prix Nobel de la Paix en 1993, il a été le premier président noir de l’Afrique du Sud, après avoir passé une trentaine d’années en prison, en tant que détenu politique. En 2004, il s’est officiellement retiré de la vie politique, ses apparitions se faisant de plus en plus rares. Des funérailles nationales seront organisées en son honneur, a fait savoir le président sud-africain, Jacob Zuma.



    Absorption – La reprise des remboursements par la Commission européenne pour les projets du Programme opérationnel visant la hausse de la compétitivité économique a dynamisé de manière substantielle l’absorption des fonds européens, en octobre dernier. Cela fait que le taux d’absorption pour ce programme monte à 14%. Toutefois, c’est le programme visant le développement des ressources humaines qui a apporté le plus d’argent à la Roumanie, avec un taux d’absorption de 25%, à la fin octobre. Globalement, la Roumanie a assimilé, jusqu’à présent, 27% des fonds européens mis à sa disposition.



    Agriculture – Les ressortissants étrangers pourront acheter des terrains agricoles roumains à compter du premier janvier 2014, date de la libéralisation du marché foncier local. Selon les normes encore en vigueur, les citoyens étrangers souhaitant investir dans l’agriculture roumaine n’étaient pas autorisés à acquérir plus de 100 hectares et ils étaient tenus à prouver leur savoir-faire ou une période minimale d’activité en la matière. Toutes ces contraintes doivent disparaître avec cette libéralisation du marché. Le gouvernement de Bucarest travaille actuellement sur un projet de loi censé aider les Roumains à ne pas se retrouver dans une position défavorable en cas de compétition pour l’achat d’un terrain cultivable, a annoncé le ministre roumain de l’agriculture, Daniel Constantin.



    Education – Le nombre d’enfants roumains éduqués dans les écoles occidentales a augmenté en moyenne de 25% durant l’année scolaire 2012-2013, apprend-on d’un rapport de l’ONG World Education. Selon elle, une trentaine d’écoles et de collèges d’élite de pays tels que Royaume-Uni, Suisse, Allemagne, Canada et Autriche présenteront leur offre pour les élèves roumains de l’enseignement secondaire, ces 7 et 8 décembre, à l’occasion d’un salon spécialisé. World Education a par ailleurs annoncé que la Roumanie se classe 45e parmi les 65 pays participant aux tests PISA, qui évaluent les élèves selon leurs connaissances acquises dans leurs systèmes d’éducation nationaux respectifs.



    Vol – Le Roumain Adrian Procop, accusé dans l’affaire du vol de sept toiles de maître du Musée Kunsthal de Rotterdam, en 2012, a été interpellé à Manchester, au Royaume-Uni, a annoncé la Police roumaine. L’homme faisait l’objet d’un mandat d’arrêt européen. Le 26 novembre dernier, les juges roumains avaient condamné, dans le même dossier, deux autres hommes, Radu Dogaru et Eugen Darie, à des peines de prison ferme de 6 ans et 8 mois, mais leur décision n’est pas définitive. Après avoir reconnu les faits, les deux avaient été jugés séparément du reste du lot de 4 accusés ; voilà pourquoi ils bénéficient d’une peine déduite d’un tiers, aux termes du Code de procédure pénale. Rappelons que la valeur du préjudice dans cette affaire est estimée à 17 millions d’euros, tandis que le sort des toiles de maître dérobées du musée néerlandais reste inconnu, à ce jour.



    Sommet – Le sommet de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe se termine ce vendredi dans la capitale ukrainienne, Kiev. Présent à la réunion, le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlatean, a exprimé jeudi la préoccupation de Bucarest face au recours à la force contre les protestataires pacifiques d’Ukraine. La Roumanie encourage l’intensification des efforts visant à identifier une solution pacifique, politique, à travers le dialogue entre les parties, a souligné le chef de la diplomatie roumaine. La quasi totalité des chefs des diplomaties occidentales a soutenu l’intégration européenne de l’Ukraine, condamné les violences faites aux protestataires et exigé le respect des droits de l’homme.


    Les manifestations pro-européennes sans précédent après la « révolution orange » de 2004 ont été déclenchées par le refus du président Viktor Ianoukovitch de signer l’Accord d’association avec l’UE, en faveur de la relance des relations avec Moscou.



    Handball – En Serbie, le Mondial dames de handball 2013 s’ouvre aujourd’hui. La sélection nationale roumaine sortira sur le terrain ce samedi, à Novi Sad, pour affronter la Tunisie, dans le goupe D, dont font également partie la Hongrie, l’Allemagne, la République tchèque et l’Australie. Les Roumaines se sont fixé comme objectif d’occuper une des huit premières places. La Roumanie est le seul pays ayant participé à toutes les étapes finales des Championnats du monde dames de handball, à compter de 1957. La dernière performance notable date de 2005, lorsque l’équipe roumaine a été sacrée vice-championne du monde.



    Fête – Ce vendredi, c’est la Saint Nicolas dans l’espace chrétien. Quelques 800 mille Roumains portant ce nom et ses dérivés fêtent leur saint patron. Celui-ci est né au troisième siècle, au Moyen Orient, et il est devenu légendaire pour sa bonté et son esprit charitable. De nombreux miracles lui sont attribués, mais, dans la tradition roumaine, il se confond notamment avec le Père Fouettard, distribuant à la fois cadeaux aux enfants sages et bâtons aux récalcitrants.



    Marché – Trois millions de petites ampoules qui parent la ville de Bucarest le long de 23 kilomètres ont été allumées ce vendredi soir lors des Fêtes d’Hiver par le maire Sorin Oprescu. Pour la deuxième année de suite l’Hôtel de Ville organise au centre ville un Marché de Noël qui sera ouvert jusqu’au 5 janvier dans un décor réalisé avec 65 cabanons en bois et 15 tonnes d’aiguilles de sapin. Les visiteurs sont attendus par du vin chaud, des décorations et ornements spécifiques en bois et des poteries ainsi que par des produits de la cuisine traditionnelle roumaine. Sur une scène se produiront des spectacles spécifiques aux fêtes de Noël et d’hiver ; Bucarest fait partie du réseau international des plus importantes foires de Noël d’Europe.

  • A la Une de la presse roumaine du 14.06.2013

    A la Une de la presse roumaine du 14.06.2013

    Dans son édition électronique, EVENIMENTUL ZILEI s’arrête en ce vendredi sur la réaction des magistrats à certaines propositions collectées par la commission chargée de la modification de la Constitution du pays. Pour le journal, le Conseil supérieur de la magistrature est en train de « dynamiter les plans des politiciens concernant les modifications se référant à la justice ». Les membres du Conseil redoutent une diminution du rôle du procureur à l’intérieur du système judiciaire roumain, écrit EVENIMENTUL ZILEI dans son édition en ligne.



    Dans son chapitre économique, le même quotidien fait savoir que « L’Etat prépare des mesures sévères concernant l’achat de terrains agricoles ». Le ministère de l’Agriculture de Bucarest prépare un projet de loi pour réglementer le marché foncier national, un projet qui devrait « empêcher les transactions spéculatives » inspirées par l’Eldorado qu’est la Roumanie dans ce secteur. Petit bémol — pour l’instant, les responsables ministériels ne savent toujours pas en quoi consisteraient lesdites mesures. Enfin, EVENIMENTUL ZILEI en ligne continue de parler de la descente des mineurs sur Bucarest d’il y a 23 ans, jour pour jour, les 13-15 juin 1990 ; « ce fut, écrit EVENIMENTUL ZILEI, la plus brutale et la plus violente des six minériades produites en Roumanie après 1989 ».



    GANDUL.INFO montre à ses lecteurs le visage du nouveau pont qui enjambe le Danube entre la Roumanie et la Bulgarie et constate amèrement ironique que c’est « une île qui relie deux infrastructures quasi absentes ». Ce deuxième pont danubien entre les deux pays est enfin inauguré, au bout de 13 ans « de nombreux scandales, promesses, reports et menaces d’arrêt des travaux », comptabilise le journal. Mais, « au-delà de tous ces problèmes, il est spectaculaire et utile », conclut GANDUL.INFO. Au sujet de la minériade, le quotidien en ligne remarque l’absence des jeunes aux cérémonies consacrées à ce 23e anniversaire — commémoration et cite la conclusion d’un des participants aux événements tragiques de juin 1990 : « … il vaut mieux qu’ils jouissent de ce qu’ils ont aujourd’hui ».



    L’édition électronique de JURNALUL NATIONAL informe qu’en 2012, la Roumanie a occupé la 10e place au classement des producteurs de pétrole d’Europe et d’Eurasie, avec 86.000 barils/jour, c’est à dire 0,1% de la production mondiale, malgré tout de même une baisse de 2,8%. En début de week-end, le quotidien n’oublie pas les invitations culturelles, au FITS qui arrive lentement mais sûrement à la fin de cette édition, mais aussi à la nouvelle Street Delivery, des artistes qui vont investir à partir de vendredi soir une rue devenue piétonne de Bucarest, mais aussi de Iasi et de Timisoara. Bon week-end !